Catégorie: Politique et société
Le théâtre se bat pour les femmes
Incarcération des mineurs : de "graves lacunes"
France Info - Hier, 16:09
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a relevé de "graves lacunes" au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Meyzieu dans le Rhône. Un mineur de 16 ans s’y est suicidé en février. Il était déjà l’auteur de "passages à l’acte répétés".
Julien avait été retrouvé pendu le 2 février dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM), où il avait été incarcéré le 17 décembre 2007 après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences. Il est décédé le 4 février à l’hôpital.
La mort de ce mineur avait déclenché une polémique sur les conditions d’incarcération des mineurs au sein des EPM, des établissements d’un nouveau type dont celui de Meyzieu est le premier à avoir ouvert en juin 2007.
Saisie à propos de la mort de Julien, la CNDS, autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, a rendu le 17 novembre un avis confidentiel. Ce document, transmis à la ministre de la Justice Rachida Dati, relève "de graves lacunes" de la direction de l’EPM en raison notamment d’une "absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante" de Julien, qui avait fait depuis son incarcération quatre tentatives de suicide.
Audiovisuel public : manif et foire aux amendements
France Info - Hier, 17:50, extrait
Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit la suppression de la publicité sur les télévisions et les radios publiques, donne lieu à une bataille d’amendements à l’Assemblée nationale. Le PS compte en déposer 500 et l’UMP multiplie les textes baroques. Pendant ce temps, les salariés en grève de l’audiovisuel public ont manifesté devant le Palais Bourbon.
Hier après-midi, boulevard Saint-Germain à Paris.
©Radio France/ Matteu Maestracci
Le théâtre se bat pour les femmes
LE MONDE POUR DIRECTMATINPLUS | 25.11.08 | 12h03 • Mis à jour le 25.11.08 | 13h21, extrait
C'est aujourd'hui que se tient la journée internationale de lutte contre les violences faite aux femmes. Des associations féministes apportent leur soutien aux victimes et militent afin de sensibiliser le public. La Seine-Saint-Denis est un département pilote pour la prévention.
Le silence des femmes victimes de violences
LE MONDE | 08.07.08 | 08h09 • Mis à jour le 25.11.08 | 11h54, extrait
Selon l'enquête "Cadre de vie et sécurité", publiée jeudi 21 février par l'Insee, les femmes sont autant exposées à la violence dans leur propre foyer qu'à l'extérieur de leur domicile : 3,3 % des femmes ont déclaré avoir subi en 2005 ou 2006 une agression physique ou sexuelle de la part d'une personne vivant chez elle, et 3,3 % l'ont vécue hors de chez elles.
Bientôt Noël et une adoption « facilitée » ?
Un Français sur cinq croit en l'Apocalypse
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 17:24, extrait
Plus d'un Français sur cinq croit en l'Apocalypse, et les dérèglements climatiques sont l'un des signes avant-coureurs de la fin du monde, selon un sondage TNS Sofres à paraître jeudi dans l'hebdomadaire Pèlerin.
2 UMP pour la suppression du JT de Fr3
Source : AFP, 25/11/2008 | Mise à jour : 21:38
Les députés UMP Jacques Myard et Lionnel Luca se sont déclarés favorables à la suppression du journal télévisé de France 3, qui fait "doublon" selon eux avec celui de France 2, déclenchant la colère de la société des journalistes de la rédaction nationale de France 3.
"Il y a un journal télévisé de trop. Il faut en supprimer un. France 3 devrait garder le régional", avait estimé M. Myard dans les couloirs de l'Assemblée nationale, à quelques heures du débat sur le projet de loi sur l'audiovisuel public.
A ses côtés, M. Luca avait renchéri: "France 3 national, on s'en fout. Le journal télévisé, juste avant celui de France 2, ça fait doublon. Il vaut mieux mettre le paquet sur le régional".
Mardi soir, la Société des journalistes de la rédaction nationale de France 3 a dénoncé "vivement" les propos des députés qui "semblent ainsi négliger et mépriser les quelques 5 millions de téléspectateurs (soit 20 à 25% de parts de marché) qui, chaque soir, regardent notre journal national pour disposer d'une information différente, qui ajoute à la diversité régionale la richesse d'un regard national et international".
Adoption
24/10/2008 | 15:55 par DL / DV, France 3 Lorraine-Champagne-Ardennes, extrait
Nadine Morano annonce une "adoption facilitée"
Le projet devrait être finalisé courant décembre
Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, a annoncé qu'un projet de loi sur l'accompagnement des parents désireux d'adopter un enfant sera finalisé d'ici à la fin de l'année, mercredi lors d'un colloque sur l'adoption.
Les secrétaires d'Etat en charge de l'adoption, Nadine Morano et Rama Yade (Affaires étrangères) avaient présenté fin août au Conseil des ministres un plan de relance de l'adoption, qui comportait plusieurs volets : renforcement de l'Autorité centrale, réforme de l'adoption nationale, refonte de l'agrément et création d'un fonds de coopération pour faciliter l'adoption à l'étranger.
La reproduction humaine est menacée par la chimie
LE MONDE | 24.11.08 | 11h03 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h10, extrait
Le nombre et la qualité des spermatozoïdes ont diminué d'environ 50 % par rapport à 1950. L'incidence du cancer des testicules a doublé au cours des trente dernières années. Le nombre de malformations génitales masculines est en hausse : la fréquence de la cryptorchidie (interruption de la migration d'un testicule vers les bourses) a été multipliée par 1,5 en vingt ans. Au premier rang des accusés figurent des substances chimiques : les perturbateurs endocriniens.
Les ministères de l'écologie et la santé, l'Institut de recherche en santé publique (Iresp) et l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) organisent le colloque "Environnement chimique, reproduction et développement de l'enfant", mardi 25 novembre à Paris.
Chronique
Le "mammouth" et la magistrature, par Laurent Greilsamer
LE MONDE | 24.11.08 | 13h32 • Mis à jour le 24.11.08 | 13h32, extrait
Ministre, ce n'est plus ce que c'était. On en a désormais la confirmation presque tous les jours : les enseignants ont donné, jeudi 20 novembre, un "préavis" à Xavier Darcos, ministre de l'éducation nationale. Est-ce aimable, sympathique, un "préavis" ? Est-ce raisonnable, ou simplement d'usage ? C'est en tout cas nouveau. Les enseignants grévistes ont décidé de sommer leur ministre d'ouvrir un cycle de négociations. Et comme ils considèrent benoîtement leur ministre comme un "menteur", ils demandent très énergiquement que ces débats soient publics, afin d'éviter toute forme de tricherie... M. Darcos a cinq jours pour s'exécuter. Ni plus ni moins.
La veille ou l'avant-veille, 534 juges et magistrats ont exigé de la garde des sceaux qu'elle exprime "des regrets et des excuses publiques" envers l'un des leurs. Leur démarche est évidemment dénuée de toute visée politique ou de la moindre arrogance. Les magistrats en question sont tout simplement lassés d'appliquer les lois et les codes, les règles et les règlements. Ils veulent mettre leur ministre au pas, lui apprendre les bonnes manières. Ils entendent la punir et l'humilier en lui mettant un bonnet d'âne. Ils se conduisent en petits maîtres appliqués à cingler les doigts d'une mauvaise élève rebelle.
« L’ affaire Finaly », retour en images sur une controverse
21/11/2008 16:58, la Croix, extrait
«L’ affaire Finaly», retour en images sur une controverse
Une soirée spéciale est consacrée à l’histoire de Robert et Gérald Finaly sur France 2 : un téléfilm et un documentaire s’accordent à déplorer l’attitude de l’Église catholique
[...] Le sacrement devient sa meilleure « arme », affirme le documentaire : car, désormais, « Robert et Gérald doivent recevoir une éducation catholique ». Avec ce seul argument, Antoinette Brun parvient – ce qui paraît incroyable aujourd’hui – à convaincre des prêtres et des religieuses (dont la fameuse mère Antonine) de couvrir la cavale des deux frères à travers la France et jusqu’en Espagne franquiste. Pie XII lui-même, consulté sur la conduite à tenir, déplore ce baptême « contraire au code » de droit canonique (en 1948, les enfants n’étaient plus en danger de mort) mais juge que la campagne médiatique qui ne manquera pas d’atteindre l’Église n’est pas un motif suffisant pour empêcher les chrétiens de « remplir leur devoir »…
Sur un point tout de même, le téléfilm et le documentaire divergent : alors que le premier reproche très durement aux juges leur complaisance à l’égard d’Antoinette Brun, auréolée d’un passé de résistante, le second n’évoque rien de tel, se bornant à constater la lenteur de la justice… Mais tous deux s’accordent à dénoncer l’attitude de l’Église, mettant particulièrement à mal la figure du cardinal Gerlier, archevêque de Lyon, qui a cependant permis le dénouement de l’affaire.
Au final, rares sont les figures catholiques à surnager dans cet ensemble. L’avocat renommé auquel fait appel la famille Finaly, maître Maurice Garçon, membre de l’Académie et « catholique convaincu » est peut-être le seul, lui qui dénonce cette Église « bravant les lois civiles » et donnant une « image fausse » de sa religion. Bizarrement, le P. Pierre Chaillet, jésuite lyonnais, résistant et que les historiens créditent de l’accord final signé par la famille et l’archevêque de Lyon, n’apparaît ni dans le documentaire ni dans le téléfilm… Pas plus que l’intense mobilisation du réseau judéo-chrétien pendant cette affaire, et après. Il aurait peut-être aussi fallu signaler les pas gigantesques réalisés depuis par l’Église catholique, en matière de dialogue avec le judaïsme…
Une image de France 2 du 25 au soir
En Suisse : les ressorts cachés d'un vote imprévisible
SUISSE
Le Temps I Suisse I Article
Imprescriptibilité des abus sexuels: les ressorts cachés d'un vote imprévisible
VOTATION. La quasi-absence de campagne rend le scrutin très incertain.
Lundi 24 novembre 2008, LT.ch, extraits
Une campagne à bas bruit, des moyens inexistants de part et d'autre, aucun sondage permettant de mesurer même très approximativement l'état de l'opinion. L'incertitude demeure totale à une semaine du scrutin sur l'initiative de la Marche blanche réclamant que les abus sexuels commis sur des enfants soient imprescriptibles. Mais les partisans comme les adversaires se rejoignent sur un constat: la nature particulière et émotionnelle de cet objet le rend plus apte qu'un autre à réunir une majorité du peuple et des cantons même contre l'avis du Conseil fédéral et des Chambres, de la plupart des partis et des spécialistes concernés.
[...] Du côté des adversaires, l'engagement est tout aussi limité, les autres objets soumis au vote populaire ce 30 novembre leur ayant paru prioritaires. La semaine dernière, sur le tard, conscients qu'une surprise était loin d'être exclue, socialistes, radicaux, démocrates-chrétiens et Verts ont mis sur pied à la hâte une conférence de presse commune à Berne. L'imprescriptibilité des abus sexuels sur des enfants est contre-productive et disproportionnée, ont plaidé les participants, elle n'aura pas l'effet préventif attendu, elle générera la confusion dans les procès, bref, le contre-projet doit être préféré à l'initiative parce qu'il est la voix de la raison.
Il n'est pas sûr que l'appel à la raison suffise à convaincre les électeurs de rejeter l'initiative. Lors de l'émission Infrarouge consacrée par la TSR à ce sujet le 28 octobre, on a pu mesurer combien il était difficile pour les adversaires de l'imprescriptibilité de trouver à répondre aux convictions tranchées de l'autre camp. Pour ceux qui combattent la proposition de la Marche blanche, toute la difficulté tient à ce que les partisans de l'initiative occupent la position privilégiée de défenseurs des victimes.
Comme en 2004?
L'acceptation de l'initiative en faveur de l'internement à vie des délinquants dangereux, en février 2004, dans des conditions assez semblables, est encore dans les mémoires. Là aussi, l'initiative avait été lancée par des milieux sans moyens, mais elle a été acceptée dans des proportions tout à fait exceptionnelles: 19 cantons et 5 demi-cantons ainsi qu'une majorité de 56% des électeurs ont voté oui.
Revue de presse : « combat de femmes dans la boue »
Revue de presse : «combat de femmes dans la boue»
lefigaro.fr, 24/11/2008 | Mise à jour : 16:52
La presse internationale observe, mi-amusée, mi-perplexe, les déchirements au sein du parti socialiste français.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la presse internationale est quelque peu déroutée par le chaos régnant au parti socialiste. Car si les Français se disent peu intéressés par la lutte sans fin que se livrent pro et anti-Royal au sein du PS, celle-ci fascine jusqu'à l'autre côté de l'Atlantique.
Encore plus fort que Sarkozy: le PS dissout l’actu
Lundi 24 Novembre 2008, marianne2.fr
Baisse du taux du Livret A, création d’un nouveau parti à droite, suicides dans les prisons… Suspendus au vote des militants socialiste pour le nouveau Premier secrétaire, la plupart des médias ont peu, ou pas, traité les événements de ce week-end. Résumé (non exhaustif) des infos éclipsées.
PS: l'UMP joue les pleureuses
Lundi 24 Novembre 2008, marianne2.fr
Le Parti Socialiste est à terre. La droite au pouvoir a toute latitude pour critiquer à cœur joie la déconfiture de son adversaire principal. Pourtant, la retenue est de mise.
Un bébé vendu sur Internet
Belgique
Un bébé vendu sur Internet
leparisien.fr avec AFP | 24.11.2008, 19h59
La vente par une jeune Belge de 24 ans et son compagnon de 22 ans de son bébé de quelques heures à un couple de Néerlandais, rencontré grâce à Internet, a suscité l'émoi lundi dans les médias belges.
«Va-t-on bientôt acheter des bébés sur eBay?», s'est interrogé le journal de référence en Flandre De Standaard, pour qui il ne s'agit de rien de moins que d'un cas de «trafic d'être humain», tandis que le populaire Het Laatste Nieuws faisait par de son «incompréhension».
Le parquet de Gand (nord) a indiqué ce week-end avoir ouvert une enquête à l'encontre du couple belge, dont la femme avait accouché en juillet à l'hôpital Jan Palfijn, pour «supposition d'enfant» (c'est-à-dire l'attribution à une femme d'un enfant dont elle n'est pas la mère) - une fraude passible de cinq années de prison en Belgique.
Le couple belge, qui a déjà un enfant, avait décidé de ne pas garder le bébé en raison de problèmes financiers, a expliqué une porte-parole du parquet de Gand, Annemie Serlippens.
La grossesse étant à un stade avancé, «l'avortement n'était plus possible et les parents sont entrés en contact par Internet avec un couple néerlandais qui désirait un enfant», a précisé la porte-parole.
La mère naturelle de l'enfant s'était présentée au service de maternité sous l'identité de la mère néerlandaise, a pour sa part expliqué le directeur de l'hôpital, Geert Versnick.
Echange sur le parking de l'hôpital
Selon Het Laatste Nieuws, l'échange s'est déroulé sur le parking de l'hôpital. Le parquet a confirmé qu'un paiement avait été effectué mais n'a pas souhaité en préciser le montant.
Le couple de Néerlandais (tous les deux sont âgés de 26 ans) s'est ensuite rendu à la mairie de Gand pour déclarer la naissance de «son» enfant, selon la presse belge.
Depuis juillet, le bébé est «élevé correctement» aux Pays-Bas, a expliqué le parquet gantois, selon qui l'enfant peut rester au sein de la famille néerlandaise.
« La garde alternée défavorise les mères »
Du rapport 2008 du Défenseur des Enfants, page 88...
Jacqueline Phélip, présidente de l’association « L’enfant d’abord »
« La résidence alternée est devenue un sujet brûlant que l’on ne peut plus aborder de façon sereine. Elle a été introduite en France en suivant l’exemple américain : la Californie avait instauré cette possibilité en 1979,mais, 15 ans plus tard, en constatant les effets néfastes, elle est revenue sur cette loi : la résidence alternée ne peut plus être imposée par le juge. Il faudrait que la France suive lemême chemin et que le juge n’ait plus la possibilité d’imposer une résidence alternée.
On mesure nettement en France le poids qu’a pesé le lobby des mouvements de pères réclamant une stricte égalité avec la mère. Parmi ces revendications nombreuses sont celles qui, en fait correspondent à une revanche, un retour du pouvoir sur les femmes par le moyen des enfants. Ce « partage » égalitaire constitue, en fait, pour certains hommes, un moyen d’écarter la mère.
Entretien
"La garde alternée défavorise les mères"
LE MONDE | 24.11.08 | 16h13 • Mis à jour le 24.11.08 | 16h13, extrait
Sylvie Cadolle, sociologue, maître de conférences à Paris-XII (Créteil), a réalisé une enquête qualitative sur les arrangements financiers et le sentiment d'équité des parents dont les enfants sont en résidence alternée. Elle sera publiée, en 2009, dans le cadre d'une recherche internationale sur les partages au sein du couple coordonnée par Agnès Martial, (ethnologue chargée de recherche au CNRS).
Votre enquête conclut que la garde alternée s'exerce souvent au détriment des mères. Pourquoi ?
La résidence alternée apparaît comme une pratique socialement valorisée, une forme accomplie de la coparentalité, notamment au travers de la loi du 4 mars 2002 relative à l'autorité parentale. Elle offre, par ailleurs, l'occasion aux mères d'alléger la charge des enfants qui les empêche de recomposer un couple et qui limite leur investissement professionnel.
Malgré cela, la résidence alternée demeure peu choisie et très contestée. J'ai cherché à mieux comprendre la différence des points de vue des pères et des mères.
En fait, la plupart des mères, opposées d'emblée à la résidence alternée ou réticentes après un temps de pratique, considèrent que les pères ne s'occupent pas des enfants autant ni aussi bien qu'elles. Elles continuent souvent d'assurer le suivi sanitaire et médical, le suivi scolaire, voire de rester à la maison quand l'enfant est malade, de les inscrire et les conduire à leurs loisirs. Elles jugent les pères moins disponibles et moins exigeants sur l'éducation. En fait, les pères ont, d'après elles, adopté une paternité affective et ludique. Ils rechignent à poser des contraintes. Du coup, elles ont l'impression que le travail d'éducation qu'elles font durant leur semaine en demandant aux enfants de faire leurs devoirs, de se laver les dents, d'éteindre la télé, etc., est défait la semaine où ils sont chez leur père, ou bien que c'est la belle-mère qui s'en occupe, en cas de familles recomposées.
En quoi le partage de la charge financière est-il jugé inéquitable ?
Les mères soupçonnent souvent les pères de demander la résidence alternée pour ne pas payer de pension alimentaire, tandis que les pères accusent les mères de refuser la garde alternée pour pouvoir en obtenir une. La question de l'argent se trouve au coeur des soupçons réciproques. Alors que généralement le revenu des mères est inférieur à celui des pères, les juges n'accordent une pension, en cas de garde partagée, que dans un quart des cas.
Quand les couples ne passent pas devant un juge et s'arrangent entre eux, les mères ont tendance à ne pas réclamer de pension dans la mesure où il y a théoriquement un partage 50/50 des frais concernant les enfants. Or, une pension pourrait aussi avoir comme objectif de tenir compte de la différence de revenus des parents !
Les mères disent dépenser plus : elles assument plus fréquemment les fournitures scolaires, les cours particuliers, les inscriptions à une activité sportive ou culturelle, les dépenses sanitaires (dentiste, médecin, opticien...) et les vêtements. Cela les astreint à une comptabilité et les met dans un rôle de quémandeuses vis-à-vis des pères, parfois réticents à rembourser la moitié des frais engagés.
Autorité parentale conjointe : le retour de la loi du père
mercredi 16 avril 2003
par Hélène Palma, Martin Dufresne
Une nouvelle loi française relative à l’autorité parentale - élément d’une réforme plus globale du droit de la famille - est examinée à la lumière des droits des femmes et d’un processus de « reconstruction patriarcale », où l’État et le lobby masculiniste s’approprient les notions de parité, de partage des tâches parentales et de droits de l’enfant pour, en fait, réduire les obligations matérielles des hommes et accroître leur pouvoir à l’égard des femmes et des enfants. L’article fait un compte rendu des résistances féministes à ce « backlash » néo-libéral en France et au niveau international, en se fondant sur des lectures empiriques et matérialistes du travail et de l’expérience des mères qui luttent pour conserver le contrôle de leurs conditions de vie, l’accès à la justice et le droit d’échapper à la violence conjugale et incestueuse. L’article propose également un extrait traduit d’un ouvrage à paraître de Susan B. Boyd.
Peines planchers : premier bilan positif
Peines planchers : premier bilan positif
lefigaro.fr, 23/11/2008 | Mise à jour : 17:57
INFO FIGARO - En dépit de l'hostilité de nombreux magistrats, ces peines plus lourdes pour les récidivistes s'imposent peu à peu dans les tribunaux.
Créées par une loi votée à l'été 2007, les peines planchers pour les récidivistes, commencent à trouver leur place dans les tribunaux. Si beaucoup de magistrats critiquent ce texte qui les contraint à plus de sévérité, la plupart ont pris l'habitude de le manier tout en redoutant ses conséquences sur la surpopulation carcérale. Tel est le constat dressé par les deux députés Christophe Caresche (PS) et Guy Geoffroy (UMP), chargés de rédiger le premier bilan d'application de la loi, et qui s'apprêtent à rendre un rapport nuancé.
Valls attaqué en diffamation par le patron du PS du Nord
Valls attaqué en diffamation par le patron du PS du Nord
lefigaro.fr, avec agences, 23/11/2008 | Mise à jour : 16:48, extrait
Le député-maire d'Evry venait d'annoncer une plainte pour faux en écriture à propos d'un décompte de voix d'une section PS à Lille. Entre les partisans d'Aubry et de Royal, la guerre est désormais totale.
Jusqu'où oseront-ils aller ? Le match Ségolène Royal/Martine Aubry semble maintenant déboucher sur une série de règlements de compte. Dernier exemple en date ce dimanche. Le premier secrétaire de la fédération PS du Nord, Gilles Pargneaux, proche de Martine Aubry, a ainsi annoncé qu'il porterait plainte pour diffamation contre Manuel Valls, l'un des lieutenants de Ségolène Royal, après son annonce d'une plainte pour faux en écriture à propos d'un décompte de voix d'une section PS à Lille.
«L'annonce des résultats donnait 110 voix pour Martine Aubry, devant les caméras. Dans le PV qui est arrivé à la fédération, on lit désormais 130 voix. Donc il y a eu 20 voix qui se sont portées en faveur de Martine Aubry pour faux en écriture», avait accusé le député-maire d'Evry. «Donc, il y aura une plainte qui sera déposée». Réplique cinglante de Gilles Pargneux : «on a constaté visiblement une erreur dans la proclamation des résultats. Les observateurs de Ségolène Royal étaient présents et n'ont fait aucune remarque tout au long de la soirée. Quand on est toute la soirée ensemble dans la plus grande transparence, on est en droit de le dire si on trouve qu'il y a des problèmes, pour les régler tout de suite», a-t-il ajouté.
Le Pape dénonce le communisme
Le Pape dénonce le communisme
Source : AFP, 23/11/2008 | Mise à jour : 12:30
Le pape Benoît XVI a dénoncé au cours de la prière de l'Angélus le régime soviétique des années 30, coupable selon lui de la +grande famine+ ayant fait des millions de morts en 1932-1933 en Ukraine et dans d'autres régions de l'Union Soviétique.
"Chers frères et soeurs, ces jours-ci marquent le 75e anniversaire de l'Holomodor, +la grande famine+, qui a causé dans les années 1932-1933 des millions de morts en Ukraine et dans d'autres régions de l'Union Soviétique pendant le régime communiste", a dit le pape à l'issue de la prière, dans ses salutations en diverses langues aux milliers de pèlerins du monde entier.
"En espérant vivement qu'aucun ordre politique ne puisse plus, au nom d'une idéologie, nier les droits de l'Homme ainsi que sa liberté et sa dignité, je prie pour les victimes de cette horrible tragédie et j'invoque la sainte mère de Dieu pour qu'elle aide les Nations sur le chemin de la réconciliation à construire le présent et l'avenir dans le respect réciproque et dans la recherche sincère de la paix", a conclu le pape.
Benoît XVI rend hommage aux victimes de l'Holodomor
LE VATICAN, 23 novembre - RIA Novosti. Le pape Benoît XVI a commémoré les victimes de la grande famine des années 1930 en URSS, dans son traditionnel sermon dominical prononcé sur la place Saint-Pierre de Rome.
"Ces jours-ci marquent le 75e anniversaire de l'Holomodor, la grande famine qui a causé dans les années 1932-1933 des millions de morts en Ukraine et dans d'autres régions de l'Union soviétique pendant le régime communiste", a-t-il indiqué en ukrainien, s'adressant aux pèlerins venus d'Ukraine.
"Aucun ordre politique ne peut, au nom d'une idéologie, nier les droits de l'homme ainsi que sa liberté et sa dignité", a souligné le souverain pontife. "Je prie pour les victimes de cette horrible tragédie", a-t-il résumé.
La grande famine de 1932-1933 a frappé les principales régions agricoles de l'URSS, de l'Ukraine à la Sibérie occidentale, faisant plusieurs millions de morts. Les autorités de Kiev considèrent cette famine comme le "génocide" du peuple ukrainien et revendiquent sa reconnaissance internationale.
En finir avec l'enfer des paradis fiscaux ?
Olivier Pastré et Renaud Van Ruymbeke sont respectivement économiste dirigeant d'IM Bank et juge financier
En finir avec l'enfer des paradis fiscaux
LE MONDE | 22.11.08 | 13h39 • Mis à jour le 23.11.08 | 18h21, extrait
La crise a relancé le débat sur les paradis fiscaux, qui abritent les deux tiers des fonds spéculatifs (hedge funds). Peut-on réguler sans s'attaquer aux centres offshore ?
Renaud Van Ruymbeke : Non. On ne peut être que surpris que des responsables politiques réalisent subitement qu'il existe des places offshore ! Nous l'avions dénoncé avec d'autres juges en 1996, en lançant l'appel de Genève contre ces zones de non-droit, car les paradis fiscaux sont aussi des "paradis" judiciaires. Les juges travaillent sur l'argent criminel mais il ne transite pas que de l'argent criminel par ces centres offshore. Pourquoi a-t-on tant attendu ? Politiquement, il est envisageable de leur enlever toute capacité de nuisance.
Olivier Pastré : Nous sommes d'accord sur le diagnostic, pas forcément sur les solutions.
Faits divers
Accident
La SNCF jugée responsable de la mort d’une adolescente
leparisien.fr | 23.11.2008, 07h00
PLUS DE CINQ ANS après le drame, la responsabilité de la SNCF, dans la mort d’Aurélie Caballero, vient d’être reconnue. Le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise) a condamné cette semaine la SNCF à verser des dommages et intérêts aux parents de la victime « en raison d’un manquement à son obligation de sécurité ».
« On est satisfaits, confient Pierre et Claire Caballero. Mais cela n’efface pas notre souffrance. » Le couple, particulièrement « attristé de voir que la SNCF refuse d’assumer sa faute », se sent enfin soulagé après une bataille judiciaire lancée « pour que cela n’arrive plus ».
« Les conditions d’enfermement doivent changer », selon Delarue
Faits divers
DETENTION.
« Les conditions d’enfermement doivent changer »
leparisien.fr | 23.11.2008, 07h00, extrait
« SOURICIÈRES » des palais de justice, prisons, centres et locaux de rétention administrative pour étrangers en situation irrégulière… Les rapports dénonçant l’indignité de nombre de ces lieux d’enfermement se sont multipliés ces derniers jours. Chargé depuis juin du contrôle des 5 800 lieux de privation de liberté en France, Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, partage les critiques émises, une nouvelle fois, à l’encontre de la France par le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Pourquoi avoir choisi, pour votre premier rapport, de vous intéresser au local de rétention administrative (LRA) de Choisy ?
Jean-Marie Delarue. Parce que mon équipe et moi avons cherché à commencer notre travail, depuis presque quatre mois, par des lieux peu médiatisés et à nous consacrer à l’ordinaire du détenu, de l’étranger retenu ou du malade mental. Il se trouve qu’au LRA de Choisy sont hébergés des étrangers directement « livrés » depuis la prison de Fresnes, ce qui donnait aussi des informations sur les conditions de détention dans cette maison d’arrêt.
Société
INSOLITE
Achetez, achetez mon beau dinosaure !
leparisien avec AFP | 22.11.2008, 22h58 | Mise à jour : 23h07
«A vendre: dinosaure, épine dorsale 90% complète», dit l'annonce postée sur internet. Dix ans après sa découverte dans l'ouest du Portugal, Gonçalo Ribeiro s'est enfin décidé à se séparer de sa trouvaille, indifférent à la polémique suscitée par sa petite annonce.
Fauteuils allergènes: les victimes déçues
Fauteuils allergènes: les victimes déçues
Source : AFP, 22/11/2008 | Mise à jour : 17:13
Les victimes des fauteuils Conforama ayant entraîné des réactions allergiques se sont déclarées déçues après une rencontre avec la direction du groupe d'ameublement à Villeneuve d'Ascq, près de Lille, et ont une nouvelle fois brandi la menace de plaintes au pénal.
"Nous sommes déçus. Les représentants de la direction de Conforama ont expliqué leur point de vue mais les victimes ne les ont pas crus", a indiqué Claudette Lemoine, responsable du collectif Rouannez-Anna, basé dans le Nord mais qui regroupe des victimes de toute la France.
66 malades souffrant de pathologies diverses - brûlures, eczéma, affections respiratoires, perte de cheveux, douleurs musculaires - ont participé samedi à la première assemblée générale du collectif. Claudette Lemoine fait état de 128 victimes connues au total, pour 47.000 fauteuils ou canapés "allergisants" vendus.
Un membre de la direction nationale de Conforama, Olivier Rigaudy, ainsi qu'un représentant local de la marque, ont rencontré les victimes. S'agissant de l'origine des pathologies, "ils sont restés dans le vague", a assuré la responsable tandis que les propositions financières du groupe ne satisfont pas les victimes.
Soldat tué en Afghanstan : Sarkozy a exprimé sa « grande émotion »
Algérie : la France révèle l'implantation des mines antipersonnel posées pendant la guerre
LE MONDE.FR | 22 octobre 2007 | Jean Marc Manach | 569 mots
Quelque 3 millions de mines antipersonnel se trouveraient encore le long des frontières algériennes. Elles auraient fait plusieurs milliers de victimes depuis l'indépendance du pays, et serviraient aujourd'hui de réserves de TNT aux terroristes.
Soldat tué: "grande émotion" de Sarkozy
Source : AFP, 22/11/2008 | Mise à jour : 14:17
Le président Nicolas Sarkozy a exprimé sa "grande émotion" après la mort samedi d'un soldat français, tué dans l'explosion d'une mine en Afghanistan, condamnant "les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix". "Le président de la République a appris avec une grande émotion le piège meurtrier par engin explosif tendu à une patrouille française ce matin, dans la région de Kaboul", a déclaré la présidence dans un communiqué.
"Un adjudant vient de payer de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et la sécurité du peuple afghan, tandis qu'un deuxième a été grièvement blessé", poursuit le communiqué. Selon l'Elysée, "le chef de l'Etat a une nouvelle fois condamné avec force les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix en Afghanistan et a réaffirmé sa détermination à lutter contre le terrorisme". Sarkozy a exprimé "ses condoléances attristées à l'épouse de l'adjudant tué, à leurs deux jeunes garçons, ainsi qu'à tous ses compagnons d'armes du 3ème Régiment du Génie de Charleville-Mézières".
El Watan, 17 août 2008, extrait
Les frontières est et ouest encore infestées
L’armée a détruit 3826 mines en un mois
La lutte contre ces engins de la mort que sont ces millions de mines antipersonnel laissées en « cadeau » empoisonné par la France coloniale continue d’être menée par l’armée nationale.
Mais ce stock de mines ressemble au tonneau des Danaïdes en ce sens qu’à mesure que nos soldats opèrent sur le terrain, ils découvrent d’autres engins, pas forcément comptabilisés dans l’estimation officielle de 11 millions de mines. Preuve en est que l’ANP a découvert et détruit, durant le seul mois de juillet, pas moins de 3826 mines datant de la période coloniale le long des frontières est et ouest du pays. Il ressort des données établies par les services de l’armée que le total général des mines découvertes et détruites à la date du 31 juillet 2008 est de 298 401, dont 248 576 mines antipersonnel, 49 021 mines antigroupes et 804 mines éclairantes.