Catégorie: Politique et société
A paris : le jour des morts et de la légalisation de l'euthanasie
Point de vue
La mort est en danger de mort, par Robert Redeker
LE MONDE | 31.10.08 | 12h49
Il n'est pas dit que nos arrière-petits-neveux prendront, comme nous, le chemin du cimetière à chaque Toussaint. L'évolution des biotechnologies pourrait mettre la mort en danger. Très bientôt l'espérance de vie aura doublé par rapport à ce qu'elle était au début du XXe siècle. La possibilité d'une existence humaine indéfiniment prolongée se dessine à l'horizon. En s'appuyant sur les promesses des cellules souches, sur la régénération, sur la cryonie et sur les transplantations d'organes, certains envisagent même, à terme, la mort de la mort. Faut-il s'en réjouir ?
Dépêches - France
Lancement de la journée mondiale pour la légalisation de l'euthanasie à Paris
AFP | 02.11.2008, 14h14
Quelque 200 personnes, venues de France et de l'étranger, ont participé à un "rassemblement militant" pour le lancement de la première "Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité", dimanche sur le parvis du Trocadéro à Paris, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Nous avons choisi cette date du 2 novembre parce que c'est le jour des morts et que la mort n'appartient à personne, et pas spécialement à l'Eglise", a lancé Jean-Luc Romero, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) et conseiller régional d'Ile-de-France.
L'Alliance pour les droits de la vie (ADV) avait dénoncé jeudi comme une "profanation" la décision de l'ADMD d'organiser dimanche, jour des morts, cette journée pour la légalisation de l'euthanasie.
Ce rassemblement est venu conclure le 17e congrès mondial de la "Fédération mondiale des sociétés pour le droit de mourir" qui regroupe 44 associations de 24 pays et qui s'est tenu à Paris jeudi et vendredi.
Les manifestants qui demandent que leur soit accordée "leur ultime liberté", arboraient une écharpe bleue et blanche au logo de l'ADMD.
Parmi eux, le sénateur UMP Alain Fouché, ex-président du conseil général de la Vienne, a annoncé qu'il allait déposer devant le Sénat une proposition de loi sur l'aide à mourir. "L'opinon publique souhaite que les textes changent", a-t-il assuré. Plusieurs personnalités sont venues apporter leur soutien à la démarche des associations.
"Chacun a le droit de juger du moment où il ne se supporte plus sur la terre", a déclaré l'écrivain Benoîte Groult.
"Le moment de la mort est peut-être le moment de la vie le plus important car il sublime notre existence", a commenté Noëlle Châtelet, comédienne et écrivain, soeur de l'ancien premier ministre Lionel Jospin, et qui a raconté dans son livre "La Dernière Leçon" en 2004, l'apprentissage difficile de la mort auprès de sa mère.
Le dessinateur humaniste Piem a souligné pour sa part que "parler de la mort, c'est parler de la vie" et que "la douleur est inutile pour l'achèvement de la vie". La chanteuse Stone (Stone et Charden) a exprimé sa solidarité aux participants.
Quelque 34 manifestations - réunions publiques, distribution de tracts etc - devaient également se dérouler dimanche dans de nombreuses villes de province pour marquer cette journée mondiale selon l'ADMD qui revendique près de 46.000 membres.
Barbarin : « L'euthanasie n'a rien d'une mort douce »
Barbarin : «L'euthanasie n'a rien d'une mort douce»
lefigaro.fr, 31/10/2008 | Mise à jour : 21:53
L'archevêque de Lyon Barbarin réagit à la décision de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) d'organiser sa journée nationale d'action le 2 novembre, Fête des morts pour l'Église catholique.
Pour Sarkozy, un retour à la tête de l'UMP ne s'impose pas
lefigaro.fr, 31/10/2008 | Mise à jour : 22:15
L'Élysée repousse la proposition de Patrick Devedjian qui souhaite que le chef de l'État redevienne président du parti.
Président de tous les Français et président de l'UMP. La proposition choque dans un pays où, depuis les débuts de la Ve République, le chef de l'État n'est pas censé conserver de liens privilégiés avec le parti dont il est issu. Mais son auteur, Patrick Devedjian, le secrétaire général du parti, considère au contraire que cela permettrait de «sortir de l'hypocrisie». Un nouveau pavé dans la mare du parti sarkozyste. Après avoir menacé, cet été, de nettoyer les écuries d'Augias, sous-entendu faire le ménage dans le département des Hauts-de-Seine où il a succédé à Nicolas Sarkozy, Patrick Devedjian continue d'exercer ce ministère de la parole qu'il affectionne tant.
« Le jour du Seigneur » fête ses 60 ans
Louvrier : «pas d'émission gouvernementale» à la télé
lefigaro.fr avec agences, 01/11/2008 | Mise à jour : 19:16, extrait
Le patron de la communication de l'Elysée désavoue le publicitaire et conseiller du gouvernement Thierry Saussez en estimant que l'Etat n'a pas pour rôle de produire des émissions officielles.
Franck Louvrier n'y va pas de main morte pour désavouer le projet de Thierry Saussez d'une émission télévisée gouvernementale. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le conseiller presse et communication de l'Elysée estime qu'«en dehors des circonstances exceptionnelles ou des traditions de voeux officiels qui voient le chef de l'Etat s'adresser à la nation, toute communication directe serait un mélange des genres douteux».
Thierry Saussez, ancien publicitaire devenu le «monsieur communication» du gouvernement, avait lancé lundi sur l'antenne de Public Sénat l'idée d'une «émission de communication gouvernementale à la télévision», destinée à répondre aux «questions des Français».
Et le communiquant de justifier sa proposition par le fait que «depuis 30 ans», l'Etat communique sur son action. Le gouvernement Fillon a d'ailleurs investi avant l'été pas moins de 4,3 millions pour une campagne télévisée sur les mesures en faveur du pouvoir d'achat.
«Assimiler le citoyen au consommateur»
Pour Franck Louvrier, fidèle d'entre les fidèles de Nicolas Sarkozy, cette idée est une erreur. «Coloniser l'espace de l'information avec de la communication, c'est assimiler le citoyen averti au consommateur capricieux», explique le conseiller à la presse. Or, selon lui, «quand les cartes se brouillent, le citoyen perd ses repères».
«Le jour du Seigneur» fête ses 60 ans
lefigaro.fr, 31/10/2008 | Mise à jour : 21:01, extrait
Côté audiences… Avec en moyenne 1 million de téléspectateurs, «Le jour du Seigneur», qui conclut une matinée œcuménique, réalise un score relativement modeste, malgré le dynamisme de son producteur, Arnaud de Coral. «Le public est très fidèle et très attaché au “Jour du Seigneur”, comme l'a prouvé la levée de boucliers provoquée par l'hypothèse du basculement de la retransmission sur France 5», souligne Laure Baudoin, en charge des émissions religieuses à France 2. «Le projet n'est pas écarté, mais il ne pourra se concrétiser que le jour où cette chaîne couvrira tout le territoire», indique-t-on au siège de France Télévisions. «L'émission demeure une référence, elle est à la télévision ce que le clocher est au village», conclut Arnaud de Coral.
Le réseau TGV Atlantique paralysé : « l'incident de trop »
La SNCF porte plainte après l'incident de caténaire
lefigaro.fr avec agences, 02/11/2008 | Mise à jour : 10:10, extrait
Cinquante trains retardés ou annulés, des milliers de passagers bloqués, la SNCF a encore vécu une soirée mouvementée samedi soir. L'entreprise avance dimanche matin une première explication à l'incident : elle annonce qu'elle portait plainte «à la suite de tirs de fusil ayant très certainement entraîné la rupture de la caténaire».
Le réseau TGV Atlantique paralysé : "l'incident de trop"
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 02.11.08 | 09h09 • Mis à jour le 02.11.08 | 10h32, extrait
Les passagers qui ont connu des perturbations ont été reçus à la gare Montparnasse par des "gilets rouges" qui leur ont distribué des fiches de remboursement à remplir pour être dédommagés. Au guichet d'accueil, vers 1 heure du matin, environ 250 personnes faisaient la queue pour trouver un taxi ou un hébergement. Une rame TGV a été mise à la disposition des passagers qui souhaitaient se reposer ou même dormir.
C'est "l'incident de trop, (...) des perturbations qui pénalisent lourdement les passagers sont inacceptables", a fait savoir le secrétaire d'Etat chargé des transports, Dominique Bussereau, cité par sa porte-parole. "Dominique Bussereau demande au président de la SNCF de lui rendre compte dans les plus brefs délais des mesures qu'il compte prendre à court et moyen terme. (...) Le secrétaire d'Etat réclame une analyse précise de l'origine de ces dysfonctionnements multiples et que les causes soient clairement établies et identifiées", a-t-elle ajouté.
La SNCF a estimé en octobre à 400 millions d'euros de plus sur quatre ans les investissements nécessaires pour rénover les caténaires du réseau ferroviaire, dont certaines sont particulièrement usées, sur la base d'un audit diligenté en septembre après plusieurs incidents majeurs.
Paris maintient l'embargo sur les OGM, contesté par Bruxelles
PARIS (Reuters) - La France annonce le maintien de son embargo sur le maïs génétiquement modifié Mon 810, produit par la firme américaine Monsanto, en dépit d'un avis contraire de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA).
"La France maintient sa position sur la clause de sauvegarde et elle la soutiendra au Conseil des ministres européens", déclare le ministère français de l'Ecologie dans un communiqué.
L'EFSA a estimé vendredi que l'embargo français n'était pas justifié.
Elle répondait à une demande de la Commission européenne sur la validité de l'invocation en début d'année d'une clause de sauvegarde contre l'utilisation en France du seul maïs OGM cultivé à des fin commerciales dans l'Union européenne.
La clause de sauvegarde permet à un pays européen d'interdire un organisme génétiquement modifié autorisé au plan communautaire, à condition toutefois de justifier cette mesure avec un dossier scientifique étayé.
"Aucune preuve scientifique, en termes de risques pour la santé humaine ou animale ou pour l'environnement, n'a été fournie pour justifier l'invocation d'une clause de sauvegarde," précise l'EFSA.
5 millions d'euros pour aider 500 avocats
Politique
Justice
5 millions d'euros pour aider 500 avocats
leparisien.fr avec AFP | 01.11.2008, 14h43
La garde des Sceaux, Rachida Dati, a annoncé vendredi aux représentants de la profession d'avocats que, «conformément à ses engagements», 5 millions d'euros seront débloqués avant la fin de l'année pour aider financièrement 500 avocats touchés par la réforme de la carte judiciaire.
Le Vatican veut des tests psychologiques pour les séminaristes
"Certaines formes d'immaturité incluent de fortes dépendances affectives, un manque certain d'indépendance dans les relations, une rigidité excessive de caractère, un manque de loyauté, une identité sexuelle incertaine, des tendances homosexuelles profondément ancrées, etc. Si cela devait être le cas, le chemin de la formation devra être interrompu."
Le document précise qu'il ne suffit pas de s'assurer que le candidat à la prêtrise peut respecter son voeu d'abstinence mais qu'il faut aussi "évaluer ses penchants sexuels", précisant que les hommes ayant une forte tendance homosexuelle ne devraient pas être admis.
Le Vatican veut des tests psychologiques pour les séminaristes
Publié le 30/10/2008 à 17:24, sur l'Express
Les candidats à la prêtrise devraient subir des tests psychologiques pour détecter d'éventuels penchants homosexuels profonds ou, pour les hétérosexuels, des pulsions sexuelles irrépressibles, suggère le Vatican dans un document rendu public jeudi. (Reuters)
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Société 1 nov. 6h51, Libé
L’affaire du présumé violeur libéré puis écroué secoue la justice
Erreur, puis revirement de jurisprudence : l’affaire Montes, du nom de ce présumé violeur libéré après une faute d’écriture d’un greffier il y a une semaine, n’en finit pas de rebondir. Vendredi, la cour d’appel de Paris a ordonné le retour en prison de Jorge Montes, 48 ans, mis en examen dans une affaire d’enlèvement, de séquestration et de viols présumés. Son avocat, Me Patrick Maisonneuve, a aussitôt annoncé un pourvoi en cassation, car «jusqu’à ce jour la jurisprudence était constante : on ne pouvait pas rectifier l’erreur matérielle. C’est un véritable bouleversement».
Renvoyés pour des critiques sur Facebok
Renvoyés pour des critiques sur Facebok
Source : AFP, 01/11/2008 | Mise à jour : 09:24
Treize personnes, appartenant au personnel navigant de Virgin Atlantic ont été renvoyés pour avoir critiqué la compagnie aérienne sur le site internet de socialisation Facebook, a annoncé hier la compagnie. Virgin Atlantic, dont le patron est le milliardaire britannique Richard Branson, a considéré que l'attitude du personnel de cabine était "totalement inopportune" et qu'"elle la discréditait", indique la compagnie dans un communiqué.
Cette mesure fait suite à une enquête sur des remarques adressées sur Facebook concernant des avions de Virgin Atlantic au départ de l'aéroport londonien, des insultes à l'encontre de passagers ainsi que des rumeurs selon lesquelles les appareils étaient remplis de cafards.
"Virgin Atlantic peut confirmer, poursuit le communiqué, que 13 membres de son personnel de cabine, en raison de leur conduite totalement inopportune, quitteront la compagnie pour avoir violé les règlements". "Suite à un enquête approfondie, on a découvert que 13 membres du personnel ont participé sur le site Facebook à une discussion dans laquelle ils discréditaient la compagnie et insultaient certains de ses passagers", indique le communiqué.
Un adulte sur dix a perdu un père ou une mère avant 20 ans
Au fil des générations, le statut d'orphelin devient de plus en plus rare, et aujourd'hui un adulte sur dix déclare avoir perdu un parent avant 20 ans, un traumatisme vécu plus souvent dans les milieux modestes, selon une étude rendue publique vendredi.
31/10/2008 PARIS (AFP)
La proportion d'orphelins baisse de génération en génération, elle a été divisée par deux en un demi-siècle. Mais leur nombre demeure non négligeable, puisqu'en 1999, ils étaient 500.000 orphelins, soit 3% des jeunes de moins de 20 ans.
Particulièrement frappée, la génération née à la veille de Première Guerre mondiale a compté jusqu'à 30% d'orphelins de père.
Mais, dans celle née entre 1920 et 1924, relativement épargnée par la Seconde Guerre mondiale, puisque les pères étaient trop âgés pour être mobilisés, la proportion était tout de même de plus de 17%.
Aujourd'hui, toutes générations confondues, un adulte sur dix a perdu un père ou une mère pendant l'enfance, et sept fois sur dix, il s'agit du père.
Selon Nathalie Blanpain, qui a réalisé cette étude pour la Drees (ministères du Travail et de la Santé), le risque d'être orphelin est plus grand quand on appartient à un milieu modeste.
Parmi les enfants d'ouvriers, 7% ont perdu leur père avant 20 ans, alors que ce pourcentage n'est que de 3% parmi les enfants de cadres, dont l'espérance de vie est supérieure à celle d'un ouvrier.
L'auteure a cherché à savoir dans quelle mesure la perte d'un parent influence ou non la destinée d'une personne, sachant que de nombreux facteurs interviennent, que l'on peut difficilement mesurer, comme les conséquences psychologiques du traumatisme vécu.
Si l'on s'en tient aux données, être orphelin avant 20 ans est plus souvent associé à une moindre réussite scolaire. Près de 30% des adultes ayant perdu un parent dans l'enfance ne sont titulaires d'aucun diplôme, contre 17% de l'ensemble de la population.
Ils cumulent en effet l'origine sociale plus souvent modeste et le fait, très fréquent aussi, d'appartenir à une fratrie nombreuse.
On connaît le poids de l'origine sociale dans la réussite scolaire, puisque 41% des enfants d'ouvrier non qualifié obtient le bac contre 84% d'enfants de cadres supérieurs.
Mais l'auteure montre également que, avec les mêmes caractéristiques sociales, le décès des parents pénalise la poursuite des études.
Plusieurs raisons sont avancées. Dans la majorité des cas, l'enfant vit dans une famille mono-parentale, plus pauvre. Les personnes ayant perdu un parent dans l'enfance déclarent deux fois plus que l'ensemble de la population avoir souffert de graves privations matérielles, ce qui "diminue de 7 points la probabilité d'obtenir le bac", rappelle l'auteure.
Mais, même sans privations matérielles, les difficultés demeurent. "Le choc émotionnel peut avoir des répercussions sur les possibilités de réussite", souligne Nathalie Blanpain, ainsi que le moindre suivi parental.
Elle avance une autre hypothèse, commune aux enfants de parents séparés : "certaines familles pourraient être plus +fragiles+ que d'autres, tant du point de vue de la santé que des études".
Le destin scolaire d'un enfant de parents séparés est semblable à celui d'un enfant orphelin de mêmes caractéristiques sociales, constate en effet l'auteure.
En revanche, les orphelins ont une santé mentale proche de l'ensemble de la population, contrairement aux enfants de parents séparés, dont l'état est "un peu moins bon".
La pièce avec Bigard retirée de l'affiche
La pièce avec Bigard retirée de l'affiche
Source : AFP, 31/10/2008 | Mise à jour : 11:01
La pièce de Marcel Aymé "Clérambard", avec l'humoriste Jean-Marie Bigard dans le rôle principal, a été retirée de l'affiche du théâtre Hébertot avec 10 jours d'avance, a constaté l'AFP ce matin.
"Nous vous informons que le spectacle Clérambard est définitivement arrêté à partir de ce jeudi 30 octobre inclus", indique un message enregistré mis en place sur la ligne du service des locations du théâtre parisien. La direction de la salle ne pouvait être jointe ce matin.
Programmé depuis la mi-septembre, "Clérambard" devait rester à l'affiche jusqu'au 8 novembre inclus. Depuis plusieurs semaines, les locations ne correspondaient pas aux attentes des producteurs.
Interrogé en début de semaine sur Le Post, le directeur du théâtre estimait que le taux de remplissage de la salle n'excèdait pas les 30%. "Nous espérions un remplissage de 90%. Ce n'est pas vraiment ce qu'on espérait, nous sommes déçus", déclare-t-il.
Ch'tis: 1 million de DVD en deux jours
Source : Le Parisien, 31/10/2008 | Mise à jour : 10:48
Déjà "film français le plus vu au cinéma", "Bienvenue chez les Ch'tis" vole vers d'autres records. Selon le journal Le Parisien, les trois éditions DVD, Blu-Ray et VHS du film de Dany Boon se seraient écoulées à 1 million d'exemplaires en deux jours. Rien que le premier jour, mercredi, quelque 650 000 copies du film auraient été vendues en magasins.
Toujours selon le quotidien, "Bienvenue chez les Ch'tis" pourrait être en rupture de stocks dès la semaine prochaine.
Béatification Pie XII : Benoît XVI hésite
Béatification Pie XII: Benoît XVI hésite
Source : AFP, 30/10/2008 | Mise à jour : 15:31
Benoît XVI étudie "sérieusement" la possibilité d'attendre l'ouverture pas prévue avant six ans au moins des archives sur Pie XII, avant de béatifier ce pape controversé, a affirmé aujourd'hui le président du Comité juif international pour le Conseil inter-religieux.
Les archives secrètes du Vatican sur le pontificat de Pie XII ne seront pas ouvertes avant six ou sept ans à cause de l'important travail d'archivage nécessaire, a annoncé jeudi le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.
"Le pape a dit qu'il étudiait sérieusement" la possibilité de ne pas béatifier Pie II avant l'ouverture des archives, a affirmé le rabbin David Rosen, président du Comité (ICJIJ), lors d'une conférence de presse suite à une audience avec Benoît XVI.
"Evidemment il y a de la déception (de notre part)" que l'accès aux archives "prenne autant de temps", a-t-il commenté.
Il y a dix jours, le pape s'était dit favorable à la béatification de Pie XII, dont la procédure a été lancée dans les années 1960. Mais visiblement soucieux d'apaiser le malaise créé, le souverain pontife n'a ensuite pas signé le décret proclamant les "vertus héroïques" du pape défunt.
La fonctionnaire a « appliqué la loi de bonne foi »
FICHIER DE RENSEIGNEMENTS
Le Conseil d'Etat rejette la demande de suspension du fichier policier Edvige
NOUVELOBS.COM | 29.10.2008 | 12:31
La plus haute juridiction administrative déboute ainsi plusieurs associations, qui reprochaient au ministère de l'Intérieur de ne pas avoir encore à ce jour retiré officiellement le décret mettant en place Edvige.
La fonctionnaire a "appliqué la loi de bonne foi"
La mairie du Ve, accusée de "dénonciation" par le Réseau éducation sans frontières (RESF), a quant à elle affirmé que le fonctionnaire municipal qui avait inscrit l'enfant avait simplement "signalé au procureur de la République" cette situation irrégulière, en vertu de la loi.
Jean Tiberi a assuré que la fonctionnaire s'était contentée de demander à la mère un papier d'identité. "Elle n'avait qu'un passeport sans visa, ce qui impliquait automatiquement qu'elle était en situation irrégulière", a-t-il dit, estimant que l'employée municipale avait "appliqué la loi de bonne foi".
"De bien tristes souvenirs"
"La politique des quotas, des expulsions programmées, conduit maintenant aux dénonciations qui nous ramènent à de bien tristes souvenirs. Nous, citoyens, élus, sommes indignés par ces pratiques honteuses qui perdurent encore dans notre République", a de son côté dénoncé le Réseau éducation sans frontières (RESF) dans un communiqué.
Une manifestation est prévue jeudi 30 octobre à 9h30, devant le commissariat du 5e arrondissement de Paris.
SANS-PAPIERS
Une mère dénoncée en inscrivant son enfant à l’école
NOUVELOBS.COM | 29.10.2008 | 22:00
Cette jeune Equatorienne de 30 ans, résidant en France depuis 2002 sans titre de séjour, a été dénoncée par la mairie du Ve arrondissement, lors de l'inscription de son fils à l'école.
« Seule la loi pourra moraliser le capitalisme »
«Seule la loi pourra moraliser le capitalisme»
INTERVIEW. Philosophe matérialiste et humaniste, intellectuel de gauche, André Comte-Sponville défend l'amoralité de l'économie. Selon lui, la crise montre que ce n'est pas l'intérêt qui guide les marchés, mais la passion.
Mercredi 29 octobre 2008 18:10, LeTemps.ch, extrait
LeTemps.ch: Etes-vous toujours aussi certain, comme vous l'affirmez dans votre livre, que le capitalisme moderne n'est ni moral ni immoral, mais amoral?
André Comte-Sponville: Il n'y a de morale ou d'immoralité que par les individus. Le capitalisme n'étant pas un individu, la question paraît réglée de façon quasi métaphysique. Cette crise ne fait que de montrer que les individus sont prêts à toutes les folies par appât du gain. Le capitalisme ne fonctionne ni à la vertu ni au désintéressement; il fonctionne à l'égoïsme. Cela conforte la thèse que j'avance dans mon livre, selon laquelle le capitalisme a besoin de limites externes, de limites non marchandes, qui ne peuvent venir que de la politique et du droit. Quand Nicolas Sarkozy dit qu'il veut «moraliser le capitalisme», je ne suis pas contre l'idée. Mais s'il dit par là qu'il veut rendre les banquiers davantage moraux, c'est une pure et simple illusion! Il est important de comprendre que quand on parle de «moraliser le capitalisme», ce n'est pas de la morale qu'il faut ajouter, mais de la loi. C'est du droit, et donc de la contrainte. On parle donc d'un retour à la morale, mais ce à quoi on assiste véritablement, c'est à d'un retour à l'Etat. De ce point de vue, il n'est pas impossible que cette crise ait des effets positifs.
– Selon la règle, celui qui échoue fait faillite. Or il a été admis que plus aucune banque ne pourrait faire faillite, que cela ferait courir un trop grand danger à l'ensemble du système. La capitalisme s'est-il renié?
– Il y a effectivement un certain nombre d'entreprises, dont font partie les banques, qui sont devenues trop importantes pour l'économie pour qu'on puisse accepter qu'elle fassent faillite. Cela confirme que l'attitude prise par les politiques n'est pas fondée sur la morale. Hank Paulson [le secrétaire au trésor auteur du plan de sauvetage américain] a dit qu'il détestait ces mesures, parce que justement il sauvait des banquiers pour lesquels il n'avait pas spécialement d'estime. Ce n'est donc pas la morale qui vient guider la politique économique. On préférerait que ces banquiers soient ruinés – on s'en fiche d'ailleurs si ils le sont individuellement – mais on ne peut pas l'accepter collectivement. Parce que les répercutions économiques seraient si graves qu'elles mettraient le système en danger.
Qui décide des programmes d'histoire-géographie ?
Qui décide des programmes d'histoire-géographie ?
LEMONDE.FR | 29.10.08 | 19h55 • Mis à jour le 29.10.08 | 20h32, extraits
Si Xavier Darcos a tempéré, mercredi, ses propos de la veille sur le rôle du Parlement en matière de programmes d'histoire – précisant qu'il s'agirait de "recueillir l'avis de la représentation nationale sur la manière dont les programmes sont orientés mais surtout pas évidemment sur les contenus historiques" –, les réactions restent vives.
La rédaction des programmes d'histoire a toujours été suivie de près dans les cabinets des ministres de l'éducation. A tout moment, dans le parcours prévu pour la rédaction des programmes, le ministre ou son cabinet peuvent intervenir. Ainsi, c'est le ministre qui décide de la nécessité de changer les programmes. Il nomme le président d'un groupe d'experts, constitué d'universitaires et d'inspecteurs généraux, pour mener les réflexions. Ce groupe doit suivre une "lettre de cadrage" rédigée par la direction générale de l'enseignement scolaire. Elle dresse les orientations à suivre.
[...] Pour Alice Cardoso, du SNES, les groupes d'experts "servent à contrebalancer les volontés politiques". Le choix des personnalités qui les composent est donc capital. Pour la réforme du programme de français, la lettre de cadrage du ministère donnait une direction claire : "le retour aux fondamentaux". "Les personnalités du groupe d'experts n'avaient quasiment aucune marge", affirme Claire Ketter, du SE-UNSA.
Au sein des syndicats d'enseignants, on reconnaît toutefois la légitimité des politiques pour décider de l'orientation des programmes. "Sur le principe, ce n'est pas choquant", affirme ainsi Antoine Tresgots, mais "il n'est pas convenable scientifiquement que les députés disent ce qu'il faut enseigner". "Qu'on le veuille ou non, les programmes ont toujours été marqués par les politiques", ajoute Alice Cardoso du SNES, tout en s'interrogeant sur "les connaissance des députés en histoire".