Catégorie: Suicides
Perpignan : un policier tue sa femme
Perpignan: un policier tue sa femme
AFP, 20/12/2008 | Mise à jour : 20:56
Un policier en tenue du commissariat de Perpignan a tué sa femme hier soir dans leur domicile familial, avant de retourner contre lui son arme de service, a-t-on auprès samedi du procureur de la République Jean-Pierre Dreno.
Vers 18 heures dans la maison du couple située à Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) le policier, âgé de 53 ans et en repos vendredi, a tiré par deux fois tuant sa femme âgée de 43 ans.
L'homme a été évacué à l'hôpital où il se trouve sous surveillance médicale mais son état de santé est jugé désespéré, a-t-on précisé de même source.
Le couple avait deux enfants mineurs.
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Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
HAUTS-DE-SEINE
Une mère suicidaire trahie par un mail
Le Parisien avec AFP | 19.12.2008, 14h57 | Mise à jour : 15h14
Une femme de 30 ans a été placée en garde à vue jeudi soir au commissariat de Puteaux (Hauts-de-Seine) après avoir posté un courrier électronique sur un site internet laissant entendre qu'elle pourrait se suicider avec ses cinq enfants. Elle est toujours en garde à vue ce vendredi.
Selon une source policière, cette mère de famille a posté ces derniers jours un courriel sur un blog où elle demande des conseils pour «un suicide en douceur», en laissant entendre qu'elle pourrait passer à l'acte avec ses cinq enfants.
Les enquêteurs ont pu remonter sa trace après un signalement de la division de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie, ajoute la même .
Selon une source proche de l'enquête, les auditions de la jeune femme doivent notamment permettre de comprendre s'il y avait une «volonté réelle» de passer à l'acte ou si le message relève plutôt de l'appel au secours.
PUTEAUX.
Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
leparisien | 20.12.2008, 07h00
Une mère avait annoncé sur un blog qu’elle comptait mettre fin à ses jours et à ceux de ses cinq enfants. Elle est en garde à vue depuis jeudi soir.
Une mère et sa fille se jettent sous un TGV
Euthanasie : des parlementaires UMP et PS veulent aller plus loin
LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.08 | 20h29 • Mis à jour le 10.12.08 | 20h34, extraits
Des parlementaires UMP et PS ont annoncé, mercredi 10 décembre, qu'ils souhaitaient aller vers une "aide active à mourir" à travers une proposition de loi, en œuvrant ensemble et au sein de leurs propres groupes.
A l'issue d'une réunion de travail à l'Assemblée, les députés Henriette Martinez (UMP) et Manuel Valls (PS), ainsi que le sénateur Alain Fouché (UMP), ont fait part de leur "déception" quant au statu quo prôné par le rapport de Jean Leonetti (UMP) sur sa propre loi "fin de vie" datant de 2005. Présenté début décembre, ce rapport refuse de légiférer sur la fin de vie. "La loi Leonetti est hypocrite et pas satisfaisante", a déclaré Mme Martinez. "Nous sommes dans la mort clandestine comme nous étions dans l'avortement clandestin avant 1975" [date de la légalisation de l'IVG]. La députée se dit "prête à travailler avec tous les groupes politiques, car cette question de société nous concerne tous".
Une mère et sa fille se jettent sous un TGV
Lefigaro.fr (avec agence), 10/12/2008 | Mise à jour : 21:27
Les deux femmes n'ont pas supporté la mort, dans les mêmes circonstances, de leur fille et soeur il y a quatre mois, au même endroit, près de Toulon.
Accident dramatique à Toulon. Deux femmes, une mère et sa fille, âgées respectivement d'une cinquantaine d'années et d'une vingtaine d'années, ont trouvé la mort mercredi soir à Solliès-Pont, dans le Var, à l'entrée Est de Toulon, après avoir été percutées par la motrice d'un TGV.
Philippe Marini retire son amendement
Un an de prison pour l'internaute qui avait aidé une adolescente à se suicider
LEMONDE.FR avec AFP | 08.12.08 | 18h42 • Mis à jour le 08.12.08 | 19h11, extraits
"J'ai pas envie que tu partes, et pourtant c'est moi qui te donne les clefs pour t'en aller", avait écrit Joël à Florence, 16 ans, peu avant qu'elle se suicide en 2005. Ce stagiaire expert-comptable a été condamné à un an de prison ferme et trois avec sursis par le tribunal correctionnel de Guingamp, lundi 8 décembre, pour "non-assistance à personne en danger". Le jeune homme, qui n'avait pas fait le déplacement pour entendre le verdict, a été relaxé du chef d'accusation de "provocation au suicide".
[...] A la barre, fin septembre, Joël avait expliqué très calmement l'empathie qu'il avait éprouvée pour cette adolescente aux pulsions suicidaires, au point de l'aider à passer à l'acte. "Je voulais créer un lien avec elle. J'avais un sentiment fort envers cette personne", a-t-il témoigné, affirmant qu'il ne pensait pas qu'elle réussirait à obtenir les médicaments mortels. Le jeune homme se remettait lui-même d'une dépression durant laquelle il avait envisagé de se tuer.
Philippe Marini retire son amendement sur l'aide fiscale aux victimes du krach
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 08.12.08 | 13h56 • Mis à jour le 08.12.08 | 19h46, extrait
Confronté à un tir de barrage, le sénateur UMP Philippe Marini a retiré, lundi 8 décembre, son amendement permettant aux petits porteurs de déduire une partie de leurs pertes en Bourse de leurs revenus imposables. Le rapporteur général de la commission des finances du Sénat a annoncé cette décision à l'issue d'un long débat, en séance, au cours duquel la ministre de l'économie, Christine Lagarde, lui a demandé de le retirer.
"Peut-être que mon amendement n'est pas dans le politiquement conforme du moment, peut-être que la cible aurait dû être plus précisément serrée, a déclaré le sénateur de l'Oise. "Je m'attendais à un débat, pas à être voué aux gémonies", après deux jours de critiques venues de personnalités politiques de tous bords.
Discriminations : les grandes entreprises peuvent encore progresser
LEMONDE.FR | 08.12.08 | 18h11 • Mis à jour le 08.12.08 | 20h46, extraits
Les grandes entreprises françaises ont fait des progrès pour lutter contre les discriminations, mais peuvent encore mieux faire. C'est le message délivré par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), qui a rendu publique, lundi 8 décembre, une étude qui analyse les réponses apportées par 194 grandes entreprises françaises sur 250 sollicitées sur les moyens qu'elles mettent en œuvre pour lutter contre les discriminations. La Haute Autorité précise cependant que cette étude ne prétend pas à "la dimension scientifique d'une enquête méthodique", la composition du panel n'étant pas représentative de l'économie française et la méthodologie de l'étude étant fondée sur des déclarations purement volontaires. "Mais elle permet de dégager de grandes tendances" , se défend Caroline Carré, chargée de mission à la Halde.
Si 85 % des entreprises déclarent avoir "signé des engagements en faveur de la promotion de l'égalité", seules 72 % "ont formalisé une politique" sur ce sujet "en lançant un plan d'action" ou en désignant une "instance dédiée", qui suive le sujet au sein de l'entreprise. Mais seulement 51 % d'entre elles ont mis en place "un suivi et une évalulation de ces actions". Preuve pour la Halde qu'il y a encore "une marge de progrès" pour que les entreprises concrétisent leurs engagements.
[...] Dans sa conclusion, la Halde recommande que, "pour aller plus loin", "l'implication des partenaires sociaux, la mise en place d'un dialogue et de procédures de suivi constituent la prochaine étape".
En Belgique, le procès d'une mère coupable d'un quintuple infanticide
LEMONDE.FR | 08.12.08 | 19h46 • Mis à jour le 08.12.08 | 20h06, extraits
Ce procès hors norme, qui suscite un énorme intérêt médiatique dans le royaume, va en fait comporter plusieurs volets. Il tentera d'élucider un acte qui apparaît à beaucoup comme incompréhensible. Mais il va également mettre au jour le système familial qui, selon sa défense, aurait eu raison de l'équilibre psychologique de l'accusée.
[...] Les avocats du médecin se préparent à contrer violemment les raisonnements qui font de la mère infanticide une victime, poussée à bout et souffrant d'une grave dépression qui l'aurait menée au pire. Les experts psychiatres qui l'ont examinée ont évoqué son souhait d'amener avec elle des enfants qu'elle aimait au-delà de tout. Un "suicide altruiste", selon une expression utilisée par les psychiatres. La mort serait apparue à la mère de famille comme la seule issue à sa vie ratée.
Dinsheim. La mort de Charline aurait-elle pu être évitée ?
COMMISSION
Justice des mineurs : les propositions de réformes
NOUVELOBS.COM | 03.12.2008 | 12:02, extraits
Première infraction :
Une réponse "civile" à la première infraction serait confiée à une "instance ad hoc" municipale, issue du contrat local de sécurité et saisie par le parquet.
Double compétence :
Le juge reste compétent au civil en matière de protection des mineurs en danger et au pénal pour le suivi des mineurs délinquants.
Réouverture de l'affaire du petit Grégory
AP | 03.12.2008 | 10:59, extrait
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) a ordonné mercredi la réouverture sur charges nouvelles de l'information judiciaire sur la mort du petit Grégory, dont le dossier avait été clôturé en 2001, estimant que les progrès de la science offraient une possibilité de faire avancer l'enquête, a-t-on appris de source judiciaire. Cette décision est conforme aux réquisitions du parquet général.
Dinsheim. La mort de Charline aurait-elle pu être évitée ?
Le 03/12/08 à 06:59 - G.D-A. - www.lalsace.fr
Damien Blattner, qui a tué sa fille Charline, née le 29 décembre 2004, samedi à Dinsheim-sur-Bruche avant de se donner la mort (voir notre édition d’hier), avait obtenu un droit de visite pour la première fois après avoir quitté le foyer familial. Une séparation faisant suite à des violences exercées par ce serrurier soudeur de 38 ans début octobre sur sa compagne. Plainte avait été déposée à la gendarmerie. L’homme était sous le coup d’une convocation au tribunal correctionnel de Strasbourg, le 5 mars prochain.
Hier matin, la mère de Charline, Nathalie Klein, 41 ans, a livré sa douleur et son désespoir dans un témoignage recueilli par les micros de nos confrères de France Bleu Alsace. Elle avait refusé de confier l’enfant à son père pendant deux mois, « pour la protéger », parce « qu’il menaçait de la tuer ». Elle relate comment à l’occasion d’une dispute violente, le père avait braqué deux doigts sur la tempe de sa fille. « Il l’a regardée dans les yeux et a dit : toi, je te tue ! Mais personne ne m’a crue ». Le père avait pour sa part nié ces menaces devant les gendarmes.
Un accord trouvé
Jeudi dernier, le couple était devant le juge aux affaires familiales (JAF) de Strasbourg pour discuter de la garde de l’enfant. Selon Caroline Nisand, procureur de Saverne, « arguant de la violence et de l’alcoolisme du père, la mère voulait la garde de sa fille, l’autorité parentale et demandait un droit de visite restreint pour son ex-compagnon ». Le juge devait se prononcer le 18 décembre. « En attendant, un accord a été trouvé pour que le père prenne sa fille du samedi 14 h au dimanche 18 h. »
Nathalie Klein affirme de son côté qu’elle a accepté en faisant confiance à la présence de la grand-mère. Mais lorsque le père est arrivé vers 15 h au domicile de cette dernière, chez qui il vivait depuis sa séparation, elle s’est absentée une partie de l’après-midi avec d’autres membres de la famille. C’est pendant cette absence que le père a commis l’irréparable dans la cave de la maison.
Le procureur de Saverne a indiqué hier « n’avoir aucun élément spécifiant que la grand-mère devait être présente lors du droit de visite », car « l’accord a été verbal ». Elle relève également « qu’il n’y a jamais eu de mention de violences à l’égard de l’enfant ». Elle souligne enfin que l’alcoolisme du père n’était pas avéré et que les menaces évoquées par la mère « n’étaient pas corroborées ».
L’enquête se poursuit
Malgré la mort de l’auteur du crime qui éteint l’action publique, les investigations vont se poursuivre avec l’autopsie des corps aujourd’hui et les analyses toxicologiques. Et pour déterminer l’origine de l’arme utilisée, un 22 long rifle de facture étrangère, dont « la famille a priori n’avait pas connaissance ».
Suicide de Metz : la gestion de Dati est remise en cause
PRISON
EPM de Meyzieu : "Le suicide de Julien n'est pas un accident"
NOUVELOBS.COM | 27.11.2008 | 12:35, extrait
Réagissant à un rapport révélant de "graves lacunes" de la part de la direction de la prison, le principal syndicat des éducateurs judiciaires dénonce "une logique strictement punitive" de la part de l'Administration pénitentiaire.
Le principal syndicat des éducateurs judiciaires, le SNPES-PJJ, a évoqué, jeudi 27 novembre, de "conclusions alarmantes" de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) après un suicide à la prison pour mineurs de Meyzieu (Rhône) dont il a dénoncé la "logique strictement punitive".
"Les conclusions de l'enquête du CNDS sont alarmantes" et "démontrent que le suicide de Julien à l'EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs) de Meyzieu en février dernier n'est pas un accident" mais "vient dramatiquement conclure une succession de tentatives de suicide qui ont été autant d'appels non entendus par la direction de l'EPM", a écrit le syndicat dans un communiqué.
PRISON
Suicide de Metz : la gestion de Dati est remise en cause
NOUVELOBS.COM | 27.11.2008 | 17:22
Le Conseil supérieur de la magistrature a critiqué "la mise en cause précipitée" par la Chancellerie des magistrats en charge de l'incarcération d'un mineur qui s'est suicidé à la prison de Metz, le 6 octobre.
Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a critiqué "la mise en cause précipitée" par la Chancellerie des magistrats en charge de l'incarcération d'un mineur qui s'est suicidé à la prison de Metz, le 6 octobre, a indiqué le CSM dans un communiqué publié jeudi 27 novembre.
Jeudi matin, l'inspecteur des services judiciaires ne s'est pas rendu devant le Conseil supérieur de la magistrature. André Ride devait être entendu par le CSM sur l'enquête interne menée après le suicide d'un mineur en octobre à la prison de Metz.
Il s'agit du deuxième refus de l'inspecteur de venir devant l'organe suprême de la magistrature, qui avait souhaité l'entendre initialement le 6 novembre.
Reconvoqué jeudi, André Ride a transmis mercredi soir au CSM, par l'intermédiaire du cabinet de la garde des Sceaux Rachida Dati, une lettre dans laquelle il explique les circonstances de l'enquête qu'il a menée le 8 octobre à Metz, a-t-on précisé au CSM.
Le théâtre se bat pour les femmes
Incarcération des mineurs : de "graves lacunes"
France Info - Hier, 16:09
La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a relevé de "graves lacunes" au sein de l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Meyzieu dans le Rhône. Un mineur de 16 ans s’y est suicidé en février. Il était déjà l’auteur de "passages à l’acte répétés".
Julien avait été retrouvé pendu le 2 février dans sa cellule de l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM), où il avait été incarcéré le 17 décembre 2007 après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences. Il est décédé le 4 février à l’hôpital.
La mort de ce mineur avait déclenché une polémique sur les conditions d’incarcération des mineurs au sein des EPM, des établissements d’un nouveau type dont celui de Meyzieu est le premier à avoir ouvert en juin 2007.
Saisie à propos de la mort de Julien, la CNDS, autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, a rendu le 17 novembre un avis confidentiel. Ce document, transmis à la ministre de la Justice Rachida Dati, relève "de graves lacunes" de la direction de l’EPM en raison notamment d’une "absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante" de Julien, qui avait fait depuis son incarcération quatre tentatives de suicide.
Audiovisuel public : manif et foire aux amendements
France Info - Hier, 17:50, extrait
Le projet de loi de réforme de l’audiovisuel public, qui prévoit la suppression de la publicité sur les télévisions et les radios publiques, donne lieu à une bataille d’amendements à l’Assemblée nationale. Le PS compte en déposer 500 et l’UMP multiplie les textes baroques. Pendant ce temps, les salariés en grève de l’audiovisuel public ont manifesté devant le Palais Bourbon.
Hier après-midi, boulevard Saint-Germain à Paris.
©Radio France/ Matteu Maestracci
Le théâtre se bat pour les femmes
LE MONDE POUR DIRECTMATINPLUS | 25.11.08 | 12h03 • Mis à jour le 25.11.08 | 13h21, extrait
C'est aujourd'hui que se tient la journée internationale de lutte contre les violences faite aux femmes. Des associations féministes apportent leur soutien aux victimes et militent afin de sensibiliser le public. La Seine-Saint-Denis est un département pilote pour la prévention.
Le silence des femmes victimes de violences
LE MONDE | 08.07.08 | 08h09 • Mis à jour le 25.11.08 | 11h54, extrait
Selon l'enquête "Cadre de vie et sécurité", publiée jeudi 21 février par l'Insee, les femmes sont autant exposées à la violence dans leur propre foyer qu'à l'extérieur de leur domicile : 3,3 % des femmes ont déclaré avoir subi en 2005 ou 2006 une agression physique ou sexuelle de la part d'une personne vivant chez elle, et 3,3 % l'ont vécue hors de chez elles.
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
PRISON
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
NOUVELOBS.COM | 22.11.2008 | 09:59
Un surveillant de prison a été condamné à 8 mois d'emprisonnement avec sursis pour non-assistance à personne en danger, après le suicide d'un détenu dans un centre pénitentiaire d'Avignon.
Un ado se suicide en direct sur Internet
Internet: un spot TV pour appeler parents et enfants à la vigilance
AFP 21.11.08 | 18h26
Les chaînes de télévision ont accepté de diffuser gratuitement un spot publicitaire du gouvernement incitant les parents à protéger leurs enfants des risques liés à internet, a annoncé vendredi la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano lors d'une conférence de presse.
Ce spot d'une minute met successivement en scène des groupe de skinners, de travestis et de personnages de jeux vidéos violents, puis un pédophile, qui tous font une intrusion plus ou moins forcée dans une maison, en prétendant vouloir parler à l'un des enfants de la famille.
Le clip s'adresse aux enfants comme aux parents et renvoie vers le site du secrétariat d'Etat à la famille (http://www.travail-solidarite.gouv.fr) où figurent "huit conseils pour protéger vos enfants sur internet".
Le gouvernement recommande en particulier d'activer "le logiciel de contrôle parental de votre fournisseur d'accès à internet", gratuit et qui filtre 75% à 88% des contenus inadaptés, mais insiste aussi sur la nécessité de "parler avec vos enfants de ses activités sur la toile".
Parmi les autres conseils, la limitation du nombre d'écrans individuels à la maison et du temps qui leur est consacré, ou la vérification que les jeux vidéos sont adaptés à l'âge de l'enfant, grâce à un pictogramme sur le boîtier.
"Le clip a été traduit de l'allemand et sera traduit dans 27 langues. Déjà douze pays ont pris une initiative similaire", a dit Mme Morano.
Le président du Conseil supérieur de l'audiovisuel CSA Michel Boyon et la Défenseure des enfants Dominique Versini, présents lors de la conférence de presse, ont approuvé cette campagne, Michel Boyon soulignant qu'elle est "complémentaire" de la "signalétique jeunesse" qu'il a lui-même lancé.
"Il faut faire comprendre aux parents qu'il y a un danger aussi à domicile, sur tous les écrans, et pas seulement à l'extérieur du domicile", a affirmé M. Boyon.
Un ado se suicide en direct sur Internet
Source : AP, 21/11/2008 | Mise à jour : 18:27
Un adolescent vivant en Floride s'est suicidé en direct sur Internet, filmé par une webcam, après avoir fait part sur un site de son intention de se tuer.
Selon Wendy Crane, qui travaille pour les services médicaux du comté de Broward, Abraham Biggs, 19 ans, est mort mercredi après avoir avalé une dose mortelle de médicaments.
Wendy Crane a précisé que des internautes avaient suivi en direct le suicide, que certains l'encourageaient, que d'autres essayaient de lui parler, et que quelques-uns discutaient entre eux pour savoir si la dose qu'il avait ingurgitée était mortelle.
Une des personnes qui suivait la scène a finalement alerté les autorités, qui ont trouvé l'endroit où l'adolescent habitait et appelé la police. Mais quand celle-ci est arrivée sur place, le jeune homme était décédé.
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Grève aux urgences : « Il n'y aura aucun mort »
Société
SANTE:a
Grève aux urgences : «Il n'y aura aucun mort»
leparisien.fr | 19.11.2008, 17h18 | Mise à jour : 17h59, extrait
Les urgentistes veulent frapper plus fort. Les précédentes grèves n'ayant rien changé à leur ras-le-bol général, l'Association des médecins urgentistes (Amuf), qui appelle à une grève illimitée à partir du 1er décembre, va plus loin encore en annonçant qu'il «va y avoir des morts». Une phrase choc signée Régis Garrigue, secrétaire général adjoint de l'Amuf, rattrapée aussi sec par le président de l'Amuf, Patrick Pelloux.
«Bien sûr il n'y aura aucun mort», a rectifié le syndicat, ajoutant que les propos à la presse d'un de ses responsables avaient «dépassé sa pensée».
Faits divers
L'amoureux éconduit s'immole par le feu
leparisien.fr | 19.11.2008, 16h52 | Mise à jour : 17h53
INFO LE PARISIEN. Aujourd'hui, un peu avant midi, une forte déflagration a été entendue dans le quartier commercant du centre ville des Mureaux, rue Maurice Berteaux. Au second étage de l'immeuble, à l'angle de la place Rouget, un homme s'est immolé par le feu dans les locaux de l'association «Mode d'emploi». Celle-ci œuvre dans le domaine de l'insertion professionnelle.
Malgré l'intervention des secours, l'homme est décédé sur place. Il s'agit d'un ancien bénéficiaire des services de la structure. Le motif de cette tentative de suicide serait plutôt sentimental. L'homme aurait fait des avances à une employée de l'association, mais celle-ci aurait refusé d'y céder, ce qui aurait déclenché son geste.
Demange : Minute de silence à l'Assemlée nationale
Hommage/ Demange : Billard choquée
Source : AFP, 18/11/2008 | Mise à jour : 17:52
La députée Martine Billard (Verts) s'est déclarée mardi "profondément choquée" par la minute de silence observée la veille à l'Assemblée nationale en l'honneur de Jean-Marie Demange, député UMP qui a abattu sa compagne d'une balle dans la tête avant de suicider.
"Si je suis viscéralement attachée au respect de la présomption d'innocence, il me semble que, dans de telles circonstances, il aurait été souhaitable que notre assemblée s'abstienne d'un tel acte", a écrit Mme Billard au président UMP de l'Assemblée, Bernard Accoyer.
"A quelques jours de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, un tel hommage ne peut constituer qu'un message pour le moins malvenu à l'adresse de nos concitoyens", a ajouté la députée de Paris qui "pense en premier" à la compagne de M. Demange, "la première victime de ce drame".
Lundi après-midi, deux heures après l'annonce de ce meurtre suivi d'un suicide, la présidente de séance, Danièle Hoffman-Rispal (PS), avait déclaré, à l'ouverture des débats: "j'ai la tristesse de faire part du décès de notre collègue Jean-Marie Demange, député de la neuvième circonscription de Moselle. J'invite l'Assemblée à observer une minute de silence".
Suicides en prison : les médias en cause ?
Suicide en prison: l'administration met indirectement en cause les médias
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 20h05
L'Administration pénitentiaire (AP) a publié vendredi un communiqué d'un de ses "experts", le professeur de psychiatrie Jean-Louis Terra, qui met en cause le rôle des médias dans l'augmentation des suicides en prison, en soulignant "les risques de médiatisation du suicide".
"A l'heure actuelle, il semble essentiel de faire acte de prudence dans les messages transmis. Reçus avec une acuité toute particulière par des personnes détenues actuellement suicidaires, ils peuvent, selon leur contenu, les influencer dans la réalisation, ou non, de leur geste ultime", écrit l'auteur en 2003 d'un rapport sur la prévention du suicide des personnes détenues.
Professeur à l'Université de Lyon I, cet "expert auprès de l'AP pour les questions de la prévention du suicide" rappelle que "l'augmentation du nombre de suicides dans les établissements pénitentiaires français, ces dernières semaines, fait l'objet d'une large couverture médiatique".
"Si les grandes causes du suicide sont les souffrances personnelles, le geste peut être freiné ou précipité par des facteurs extérieurs, comme la façon dont les suicides sont relatés", ajoute-t-il.
"Les médias ont un rôle positif à jouer dans la prévention du suicide en expliquant les facteurs de risque et les recours possibles en cas de détresse psychique majeure. Au contraire, une +contagion suicidaire+ a pu être constatée et démontrée quand le suicide est relaté comme un fléau qui touche une collectivité", explique-t-il.
Un détenu âgé de 39 ans ans a été retrouvé pendu jeudi dans sa cellule du centre de détention de Bapaume (Pas-de-Calais), portant à 93 le nombre de suicides dans les prisons françaises depuis le début de l'année, selon l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP).
Suicides en prison : les médias en cause
Source : AFP, 24/10/2008 | Mise à jour : 20:20 | Commentaires 8
L'Administration pénitentiaire (AP) a publié un communiqué d'un de ses "experts", le professeur de psychiatrie Jean-Louis Terra, qui met en cause le rôle des médias dans l'augmentation des suicides en prison, en soulignant "les risques de médiatisation du suicide".
Les magistrats se rassemblent jeudi
Les magistrats se rassemblent jeudi
Source : AFP, 21/10/2008 | Mise à jour : 18:40
L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) et le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) ont appelé à manifester jeudi à 13H00 au palais de justice de Paris, dans le cadre de leur journée d'action nationale contre la politique de Rachida Dati.
L'USM et le SM ont décidé la semaine dernière d'appeler ensemble à une journée d'action nationale après l'affaire des auditions de magistrats dans une enquête interne sur le suicide d'un mineur le 6 octobre à la prison de Metz-Queuleu, dernier épisode en date de ce qu'ils jugent être "les dérives de la ministre dans sa relation avec l'autorité judiciaire".
PROCES.
Débat judiciaire sur la dangerosité du Taser
leparisien.fr| 21.10.2008, 07h00, extrait
La société qui commercialise en France l’arme à impulsions électriques attaquait hier en diffamation Olivier Besancenot qui avait assuré que le pistolet avait déjà tué. La semaine dernière, le PDG de Taser France était mis en examen pour avoir fait espionner sa vie privée.
Suicides en série dans les prisons françaises
Faits divers
Suicides en série dans les prisons françaises
leparisien.fr | 19.10.2008, 13h55 | Mise à jour : 14h41, extrait
La série noire continue avec le 90e suicide de détenu enregistré dans une prison française depuis le début de l'année. Cette fois, les faits se sont déroulés à Ensisheim (Haut-Rhin), où un homme de 45 ans s'est pendu vendredi dans sa cellule. L'Est de la France n'est décidément pas épargné puisque trois autres détenus, dont deux mineurs, s'y sont déjà donnés la mort au cours de ce mois d'octobre.
Faits divers
Décès de la compagne du sans-papier qui s'était immolée par le feu
leparisien.fr avec AFP | 19.10.2008, 11h22 | Mise à jour : 11h48
La femme qui s'est immolée par le feu samedi au Mans est décédée dimanche matin au centre hospitalier de Tours.
Josiane Nardi, 60 ans, avait commis son geste devant la maison d'arrêt du Mans, en présence de journalistes, afin de protester contre la menace d'expulsion vers l'Arménie de son compagnon sans-papiers. Brûlée au troisième degré sur la quasi-totalité du corps, elle avait été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état «très grave» à l'unité «grands brûlés» de l'hôpital de Tours, selon la préfecture.
Elle avait donné rendez-vous samedi en début de matinée à des journalistes de la presse locale pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon, avant de s'asperger le corps d'essence et d'y mettre le feu.
METZ (AFP) — Jacques Maire, un maçon de 55 ans jugé pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80, a été acquitté vendredi par la cour d'assises de Moselle qui a mis ainsi fin à 11 ans de marathon judiciaire pour l'accusé.
"Je me sens beaucoup mieux. Je n'ai peut-être pas l'air comme ça, mais c'était très lourd à vivre", a commenté Jacques Maire, quelques instants après avoir fondu en larmes lors du prononcé du verdict. Les familles des victimes sont restées dignes.
"Maintenant, je vais rentrer chez moi et décompresser", a-t-il poursuivi lors d'un entretien avec un correspondant de l'AFP.
"Le marathon judiciaire est terminé. Les familles sont consternées, atterrées", a commenté un avocat des parties civiles.
"Compte-tenu des nombreuses erreurs de l'instruction judiciaire dans ce dossier, les victimes se réservent le droit d'engager des poursuites pour que les responsables soient sanctionnés", a réagi Pierre-André Babbel, autre avocat des parties civiles.
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Prié de dire si le ministère de la Justice envisageait de prendre des sanctions administratives contre des magistrats, le porte-parole de Rachida Dati, Guillaume Didier, a répondu : "Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, nous attendons les conclusions de l'enquête".
A la une
Publié le 10/10/2008 à 18:42, Reuters
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Le suicide d'un adolescent de 16 ans en début de semaine à la prison de Metz-Queuleu, en Moselle, a relancé le débat sur l'état des prisons françaises et sur la justice des mineurs en général.
Jeudi, lors d'un déplacement à la maison d'arrêt où le jeune Nabil L. a été retrouvé pendu dans sa cellule, la ministre de la Justice, Rachida Dati, a estimé que les magistrats qui avaient envoyé ce mineur en prison avaient pris une mauvaise décision.
La veille au soir, le procureur de Sarreguemines et le substitut qui avaient fait exécuter la peine de l'adolescent ont été entendus pendant trois heures par l'Inspection des services judiciaires, hors procédure, sur ordre de la Chancellerie.
Cette initiative n'a pas été du goût des magistrats qui ont dénoncé à l'unisson une attitude provocatrice.
Le Syndicat de la magistrature estime ainsi que "l'instrumentalisation du pouvoir disciplinaire par la ministre pour déstabiliser la justice" est devenue "systématique".