Catégories: Justice, Affaires, Criminologie, Essais, Protection de l'enfance, Textes et jurisprudence
Un fiasco judiciaire plus tard, que sont ils devenus ?
NDLR : Au delà de la couverture du NouvelObs n° 2309, p. 71-72, « Avec les enfants d'Outreau ». S'agissant de la couverture, attendons de savoir ce que nous en aurons conclu d'ici quelques mois ou années.
Qui était René Cassin ?
L’infatigable défenseur des droits de l’Homme que fut René Cassin est né le 5 octobre 1887 à Bayonne. C’est à Nice qu’il passe son enfance avant d’entreprendre très tôt des études de droit et d’histoire à l’Université d’Aix-en-Provence. Promis à une carrière universitaire, c’est à Paris qu’il entreprend sa thèse de doctorat en droit. Nul doute que ses années de formation ont été marquées par le climat intellectuel et politique de la France du tournant de siècle, et notamment par l’affaire Dreyfus qui divise durablement l’opinion publique de l’époque.
De source et la suite sur www.cncdh.fr. Feuilleter également Le monde selon K.
A Vesoul : « c'est de l'holocauste ! »
Voir également L'Australie présente ses excuses et Le scandale des nouvelles générations volées
ou encore Les déracinés de la Creuse : « Puisque l'Etat défend l'Etat... », etc, etc.
VESOUL (AFP), 11 novembre 2005 - Quatre hommes ont comparu devant le tribunal de grande instance de Vesoul pour la revente de plusieurs milliers de grenouilles à des restaurateurs et des particuliers de la région.
Les quatre hommes, un père, son fils et deux de leur amis étaient accusés d'avoir pêché plusieurs milliers de batraciens dans la région des "Mille-Etangs" dans les Vosges saônoises entre 2002 et 2004. Repérés par un garde de l'Office national des forêt, ils avaient été placés sur écoute de février à mai 2004 avant de faire l'objet de perquisitions qui ont abouti à la saisie de 65 nasses à grenouilles (pièges) et à leur mise en examen.
Le principal prévenu, Jacques Aubry, a reconnu jeudi à l'audience avoir pêché entre 8.500 et 10.000 grenouilles qu'il revendait entre 23 et 32 centimes d'euros l'unité selon qu'elles étaient dépouillées ou non.
"Aller pêcher des grenouilles, c'est mieux que de brûler des voitures", s'est-il défendu à la barre. Les trois autres prévenus ont nié les faits.
"Ce n'est pas de la pêche, c'est de l'holocauste!", a répondu le substitut du procureur de la République de Vesoul Lionel Pascal.
Le bâtonnier, Me Lassus-Philippe, qui défendait le principal prévenu, a fait valoir qu'"il n'y aurait pas de pêcheurs de grenouilles s'il n'y avait pas de restaurateurs, et pas de restaurateurs, sans consommateurs." "C'est donc nous qui, par notre comportement alimentaire, sommes responsables", a-t-il conclu.
Le parquet a requis des amendes comprises entre 2.000 et 3.000 euros avec sursis à l'encontre des quatre prévenus ainsi que la confiscation de leur matériel.
L'affaire a été mise en délibéré au 15 décembre.
Adoption: la réforme en mars ?
AFP, 06/02/2009 | Mise à jour : 13:58
La secrétaire d'Etat à la famille Nadine Morano a "espéré" aujourd'hui pouvoir faire passer en mars au Parlement la réforme du code civil qui doit faciliter l'adoption nationale, a-t-elle indiqué à l'issue de la première réunion à Matignon du comité interministériel pour l'adoption.
Mme Morano a rappelé que le nombre annuel des adoptions était inférieur à 4.000 - dont 80% d'enfants venant de l'étranger - pour 28.000 familles disposant d'un agrément. Dans le cadre du plan d'action du gouvernement présenté fin août 2008, une réforme de l'article 350 du code civil doit intervenir pour rendre plus facile l'adoption nationale.
Kerviel : « J'ai été trop loin »
Le pouvoir d'achat s'invite dans l'«agenda social»
Le Figaro, 06/02/2009 | Mise à jour : 00:47, extrait
Les aides sociales aux chômeurs seront renforcées, et «le bas de la classe moyenne» pourrait bénéficier de baisses d'impôts. Rendez-vous le 18 février. C'est la date retenue par le chef de l'Etat pour rassembler syndicats et patronat à l'Élysée et fixer le calendrier social de l'année. Mais la réunion ira bien au-delà de la simple revue d'agenda, prévue depuis longtemps. Une conséquence de la mobilisation réussie du 29 janvier : Nicolas Sarkozy promet d'«écouter les gens qui ont manifesté. Ils ont dit des choses raisonnables».
« Gott mitt uns », le Canard du 4
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.02.09 | 07h04 • Mis à jour le 06.02.09 | 08h55
Faits divers
AFFAIRE DE LA SOCIETE GENERALE
Kerviel : «J'ai été trop loin»
Le Parisien avec AFP | 06.02.2009, 07h23 | Mise à jour : 07h37, extrait
Deux semaines après ses fracassantes révélations dans le Parisien/Aujourd'hui en France, le trader Jérôme Kerviel sort à nouveau du bois. Mis en examen pour des falsifications ayant fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, il s'est expliqué cette fois-ci sur RTL, faisant un demi-mea culpa et affirmant, avant tout ,s'être «laissé emballer par tout un système».
9-2, le clan du président
9-2, le clan du président
de Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou
chez Fayard, février 2008
Présentation de l'éditeur, sur Amazon.fr. Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...
Un magistrat « tâcheron de la vérité »
Profil
Un magistrat "tâcheron de la vérité"
LE MONDE | 30.01.09 | 14h38, extrait
M. Viout s'est présenté comme un "tâcheron de la vérité", avant de dresser dans son réquisitoire un portrait sans concession du meurtrier : "Intolérant à autrui, alcoolique violent et animé d'une passion vicieuse pour les armes qui lui procurent le moyen d'exprimer un comportement mortifère." Aux proches de la victime, il a expliqué avec tact les devoirs et les limites de la justice. "Le racisme n'est pas un mobile-refuge, il faut en apporter la preuve, a-t-il soufflé aux parents de Chaïb Zehaf, qui hochaient la tête en signe de compréhension. On ne peut se servir d'un doute pour asseoir une accusation même s'il nous transperce."
"Il n'y a pas ici de frilosité (à condamner le racisme), bien au contraire", a encore assuré M. Viout, rappelant que c'est à Lyon que fut notamment prononcée la première condamnation pour crime contre l'humanité.
Le procès fut l'occasion d'une première pour la cour d'assises du Rhône : avec l'autorisation de MM. Viout et Cathelin, des caméras de France 2 ont filmé tous les débats dont elles rendront compte en mars, en un feuilleton de cinq séquences de cinq minutes diffusées sur une semaine dans le journal de 13 heures.
Karine Duchochois, victime d’Outreau
France Info - 11:16
Outreau ou le symbole d’un dysfonctionnement de la justice personnalisé par le juge Burgaud. Tout le monde s’en souvient, une affaire de pédophilie relayée par l’ensemble des médias pour laquelle le jeune juge est aujourd’hui mise en accusation par ses pairs. En effet, à partir de lundi, Fabrice Burgaud devra répondre devant le CSM des fautes qui lui sont reprochées et qui ont conduit à ce fiasco judiciaire.
Discrimination : immorale mais pas condamnable
08/01/2009, libelyon.blogs.liberation.fr, extraits
Le maire de Charvieu rejugé pour discrimination raciale
JUSTICE – Et revoilà Gérard Dezempte à la barre des prévenus. Le maire de Charvieu-Chavagneux, bourg du Nord-Isère, comparaissait à nouveau mercredi devant la Cour d’Appel de Lyon, pour une affaire de discrimination raciale vieille de huit ans. Mais qui, d’appel en cassation, se retrouve pour la quatrième fois examinée dans une salle d’audience.
[...] « S’il n’y avait eu cet arrêt, j’aurais demandé la condamnation de Monsieur Dezempte, mais il y a cet arrêt et je suis obligé de demander la relaxe, ou de demander à la Cour d’Appel de Lyon qu’elle résiste à cet arrêt de la Cour de Cassation que j’estime dangereux », a expliqué dans son réquisitoire l’Avocat Général. Selon lui, en effet, cet arrêt, « bien que ce ne soit pas son intention », « peut permettre à des maires d’organiser un apartheid urbain sans courir le risque d’être poursuivis ». « Ils n’ont qu’à dire je ne vais pas mettre d’arabes là, pas de chinois ici », a résumé l’avocat général, visiblement ennuyé.
[...] Le jugement a été mis en délibéré au 4 février.
Discrimination : immorale mais pas condamnable
Contentieux
Pour qu'une infraction pénale soit constituée, il ne suffit pas de dénoncer, ni de démontrer un comportement que l'on estime moralement critiquable. Il faut caractériser une infraction pénale prévue par la loi. C'est ce que la Cour de Cassation est venue rappeler dans une affaire de discrimination raciale en matière de préemption. La Cour peut sembler rigoriste, mais sa position est respectueuse du droit et seule à même de garantir les libertés individuelles.
La Lettre du Cadre Territorial numéro 373 (1er février 2009)
discrimination raciale - droit de préemption
Le maire de Charvieu-Chavagneux (Isère), Richard Dezempte, était poursuivi pour avoir mis en œuvre une procédure d’exercice du droit de préemption par la commune au seul motif, selon l’accusation, que les acquéreurs déclarés par le vendeur dans la DIA auraient eu un nom à consonance maghrébine. Les vendeurs ayant finalement renoncé à vendre en raison du prix proposé jugé insuffisant, la vente sera finalement conclue avec un autre acquéreur sans que la commune ne fasse de nouveau valoir son intérêt pour acquérir ce bien, ni ne mette en œuvre son droit de préemption, ni n’engage une procédure d’expropriation.
MAM justifie les mutations du préfet et du directeur de la police
Les banques préservent les bonus de leurs traders
LE MONDE | 30.01.09 | 14h44 • Mis à jour le 30.01.09 | 17h08, extraits
"Les bonus, c'est un phénomène concurrentiel, si on dit aux traders qu'ils n'auront pas de bonus, on n'aura plus de traders !, résume le porte-parole d'un grand établissement. Sans compter qu'on ne peut pas modifier, en cours d'année, les avantages prévus par le contrat de travail."
[...] A l'avenir, sous la pression des gouvernements et des autorités de régulation, les banques s'engagent à faire évoluer le mode de calcul des bonus, afin de prendre en compte les performances des traders sur le moyen-long terme. Des réflexions seraient bien engagées à la Société générale, chez BNP Paribas et au Crédit agricole.
La mécanique actuelle est, en effet, accusée d'avoir contribué à la crise, en ayant incité à la prise des risques inconsidérés. Thomas Philippon, professeur à l'Université Stern de New York, souligne que "si les financiers n'ont pas toujours été surpayés, on observe deux périodes d'excès, en 1929 et... 2006 et 2007".
A profil équivalent, un salarié du secteur de la finance, qu'il soit établi à Wall Street à la City de Londres ou à Paris, gagnait en 2007 40 % de plus que dans les autres secteurs. Selon M. Philippon, les excès de 2006 et 2007 trouvent notamment leurs racines dans les politiques de dérégulation du secteur de la finance du début des années 1980. Pour Antoine Morgaut, directeur en France du cabinet de recrutement Robert Walters, il est urgent de réformer le système : "La crise nous offre l'opportunité de refonder le système, ne la manquons pas ! Cela fait des années que les traders sont associés aux bénéfices mais pas aux pertes."
NDLR : De mes photos
Alliot-Marie justifie les mutations liées à la visite chahutée de Sarkozy à Saint-Lô
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.09 | 15h49 • Mis à jour le 30.01.09 | 15h57
La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a justifié, vendredi 30 janvier, les mutations du préfet et du directeur de la police de la Manche, en évoquant "des appréciations pas tout à fait adéquates d'une situation", en l'occurrence les manifestations d'hostilité, le 12 janvier à Saint-Lô, lors de la venue du chef de l'Etat.
Guantanamo : un juge fait de la résistance
Portfolio sonore
A la Bastille, chaque manifestant a ses raisons
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 19h46 • Mis à jour le 29.01.09 | 21h22
Guantanamo : un juge refuse de lever la procédure contre un détenu soupçonné dans l'attaque de l'"USS Cole"
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 21h13 • Mis à jour le 29.01.09 | 21h24, extrait
Le Pentagone a annoncé, jeudi 29 janvier, le refus d'un juge militaire de Guantanamo de suspendre la procédure contre un Saoudien accusé d'être impliqué dans l'attentat du navire USS Cole, qui avait fait 17 morts en 2000. Cette décision va à l'encontre de la demande du président Obama : "Le juge James Pohl a rejeté la requête déposée par l'accusation", demandant la suspension de la procédure judiciaire pendant 120 jours, assure Jeffrey Gordon, un porte-parole du département américain de la défense.
La décision du juge étant souveraine, la nouvelle administration va devoir décider désormais si elle retire les charges contre Abd Al-Rahim Al-Nashiri pour arrêter, de fait, la procédure. M. Al-Nashiri, 43 ans, est l'un des six détenus de Guantanamo qui encourent la peine de mort et l'un des trois que la CIA a reconnu avoir soumis à la simulation de noyade, considérée comme de la torture. Né à La Mecque, il est accusé d'avoir aidé deux extrémistes islamistes qui avaient lancé une barge remplie d'explosifs contre la coque de l'USS Cole, alors amarré au port d'Aden (Yémen). L'attentat avait tué 17 marins américains. Arrêté en 2002, il a été détenu par la CIA dans un lieu inconnu avant d'être transféré en 2006 à Guantanamo. Il devait annoncer s'il plaidait ou non coupable le 9 février.
Réintégration des intégristes : un prêtre relance la polémique
lefigaro.fr avec AFP, 29/01/2009 | Mise à jour : 17:35, extrait
Pour un responsable de la communauté intégriste catholique italienne, les chambres à gaz dans les camps de concentration ont servi «à désinfecter». De quoi relancer la crise suscitée par les propos négationnistes de l'évêque lefebvriste Richard Williamson.
Les ecclésiastiques catholiques intégristes ont décidément un don depuis plusieurs jours pour susciter la polémique. Quelques jours seulement après les propos négationnistes de l'évêque Richard Williamson sur l'Holocauste, c'est au tour d'un prêtre italien intégriste de remettre en cause la Shoah.
Dans une interview accordée jeudi à «La Tribune de Trévise», Floriano Abrahamowicz responsable de la communauté intégriste catholique de la Fraternité Saint Pie X pour le nord-est de l'Italie, explique ainsi savoir «que les chambres à gaz ont existé au moins pour désinfecter, mais je ne saurais dire si elles ont causé des morts ou non car je n'ai pas approfondi la question».
Aider les autres, plus qu'une vocation
NDLR : Voir aussi Aude, Jamel et leurs bébés placés : le carnet rose vire au cauchemar, Le principe de précaution, Fillettes placées : les parents pensent à un règlement de comptes, Le droit au respect de la vie privée et familiale, Lu sur Closer : « peut-on encore avoir confiance en la DDASS ? », etc.
Souvent, je songe à des titres de livres. Sur le moment, je pense à « Du bonheur d'être assisté ».
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Santé Justice mercredi 21 janvier 2009 - 14:59 - La Montagne
Privé de son enfant, un couple réclame une enquête sur le CHU
Un couple de clermontois a demandé au Tribunal administratif de Clermont-Ferrand d'ouvrir une enquête pour comprendre pourquoi le personnel médical du CHU leur a retiré la garde de leur nouveau-né pendant une semaine.
Le 7 janvier dernier, Elodie Devillechabrolle donnait naissance à une petite Julie. Mais cinq jours plus tard, un prélèvement sanguin révélait un taux surélevé de l'hormone thyroïdienne chez le bébé. Devant la nécessité d'un nouvel examen, les parents ont alors demandé à réaliser le test à l'extérieur de l'hôpital mais le personnel soignant a refusé, jugeant les parents incapables de s'occuper de leur enfant.
Ce n'est qu'aujourd'hui matin que le juge des enfants au TGI de Clermont, Philippe Sirard, a décidé de lever l'ordonnance de placement provisoire décidée par le parquet le 14 janvier dernier.
BREVE : Clermont-Ferrand
CLERMONT-FERRAND - Portrait jeudi 8 mai 2008 - 20:08 - La Montagne
Aider les autres, plus qu'une vocation
Avocate ? À 18 ans, Isabelle D. ne l'envisageait même pas. Un monde à mille lieux du sien. « Ma grand-mère tenait une épicerie. J'avais à peine six ans que je l'aidais déjà ». Son rêve, c'était de devenir sage-femme ou infirmière. Le bac en poche, elle passe les concours. Les rate. « Alors je me suis inscrite en médecine, juste pour voir. J'ai détesté. Et puis je n'étais pas clairement pas au niveau ».
ENQUETE
Gardé à vue pour de fausses menaces de mort à Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 28.01.2009 | 19:08
Un homme âgé de 67 ans a été interpellé par la police à cause d'une lettre insultante et menaçante, signée de son nom mais qu'il n'a jamais écrite, adressée au chef de l'Etat.
L'affaire de l’enfant de 5 ans jugé en audience publique
Elle - cette affaire - est en porte-à-faux avec toutes les conventions relatives à la protection de l’enfance que l’Algérie a signées. [...] Des procès comme celui de Ménéa doivent avoir lieu en de nombreuses autres juridictions sans que l’opinion publique n’en soit informée. Ce qui suscite vraiment l’inquiétude.
Un outrage à l’enfance
El Watan, édition du 27 décembre 2008
La condamnation du petit Oussama Guettaf, âgé de 5 ans, par le tribunal correctionnel d’El Ménéa, lundi dernier, a provoqué une onde de choc dans les milieux français de la magistrature, notamment à Bobigny, siège du plus important tribunal pour enfants de France.
Affaire de l’enfant de 5 ans jugé en audience publique à El Ménéa
Les faits, la loi et l’interprétation
El Watan, édition du 27 décembre 2008
Le procureur général, dans sa mise au point, précise que l’enfant a comparu devant le tribunal des contraventions, « dont le huis clos », selon lui, « n’est nullement obligatoire ».
Arrêt n° 891 du 18 mai 2005 , Civ. 1
Code de procédure civile
Livre II : Dispositions particulières à chaque juridiction
Titre VII : Dispositions particulières à la Cour de cassation.
Chapitre IV : Dispositions communes.
Article 1015
Modifié par Décret n°2008-484 du 22 mai 2008 - art. 13
Le président de la formation doit aviser les parties des moyens susceptibles d'être relevés d'office et les inviter à présenter leurs observations dans le délai qu'il fixe. Il en est de même lorsqu'il envisage de rejeter un moyen par substitution d'un motif de pur droit relevé d'office à un motif erroné.
02-20.613
Arrêt n° 891 du 18 mai 2005
Cour de cassation - Première chambre civile
Cassation
Demandeur(s) à la cassation : M. François X...
Défendeur(s) à la cassation : Mme Nicole Y..., épouse Z...
Sur le moyen unique, après avis donné aux parties en application de l'article 1015 du nouveau Code de procédure civile ;
Vu les articles 3-1 et 12-2 de la convention de New-York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant, ensemble les articles 388-1 du Code civil et 338-1, 338-2 du nouveau Code de procédure civile ;
Attendu que dans toutes les décisions qui concernent les enfants, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale ; que lorsque le mineur capable de discernement demande à être entendu, il peut présenter sa demande au juge en tout état de la procédure et même, pour la première fois, en cause d'appel ; que son audition ne peut être écartée que par une décision spécialement motivée ;
Attendu que l'enfant Chloé X..., née le 31 août 1990, dont la résidence a été fixée chez sa mère au Etats-Unis, a demandé, en cours de délibéré, par lettre transmise à la cour d'appel, à être entendue dans la procédure engagée par son père pour voir modifier sa résidence ; que l'arrêt attaqué ne s'est pas prononcé sur cette demande d'audition de l'enfant ;
Attendu qu'en se déterminant ainsi, alors que la considération primordiale de l'intérêt supérieur de l'enfant et le droit de celui-ci à être entendu lui imposaient de prendre en compte la demande de l'enfant, la cour d'appel a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 30 septembre 2002, entre les parties, par la cour d'appel de Rennes ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel d'Angers ;
Président : M. Ancel
Rapporteur : Mme Vassalo, conseiller référendaire
Avocat général : Mme Petit
Avocat(s) : la SCP Nicolaÿ et de Lanouvelle
Jugé pour avoir oublié son fils dans une voiture
L'un des présumés saboteurs de la SNCF se confie à "Libération"
LEMONDE.FR | 09.12.08 | 17h20 • Mis à jour le 09.12.08 | 17h44, extrait
Dans Libération daté du mardi 9 décembre, il raconte son arrestation, sa garde à vue, sa mise en examen et sa détention provisoire. Pour lui, l'ampleur de l'opération est "disproportionnée" par rapport aux faits reprochés (qu'il ne reconnaît pas). Il estime qu'il s'agit surtout d'une "volonté de la police de diaboliser, de construire du coupable". Il veut par ailleurs "faire tomber la qualification de terroriste".
Jugé pour avoir oublié son fils dans une voiture
lefigaro.fr, 09/12/2008 | Mise à jour : 14:39, extraits
Le petit garçon de deux ans et demi était mort dans le véhicule resté en plein soleil dans l'Isère, en juillet dernier. Son père risque huit mois de prison avec sursis.
[...] Mardi, le père de l'enfant doit répondre d'«homicide involontaire» devant le tribunal correctionnel de Vienne. Le procureur de la République de Vienne, Franck Rastoul,a requis huit mois de prison avec sursis contre lui.
Dans Le Parisien-Aujourd'hui en France, le procureur évoque une «décision difficile à prendre vu la dimension humaine et dramatique de ce dossier». Et d'ajouter, pour justifier d'avoir décidé de renvoyer le père devant un tribunal : «Un tel drame doit avoir une réponse judiciaire». La mère Yannis ainsi que ses grands-parents s'étaient pourtant battus pour que le procès n'ait pas lieu. «Ils étaient très dignes dans leur douleur (...) Je leur ai dit que ce procès devait servir à alerter l'opinion sur ce genre de situation et donc prévenir le renouvellement d'un tel drame» a insisté le procureur.
«Ce procès, c'est la justice des hommes, je m'en fiche. Ma condamnation, je l'ai déjà eu» avait réagi le père de l'enfant en octobre sur RTL. Son expertise psychiatrique n'a mis en exergue aucune pathologie, aucun déséquilibre particulier. Il n'a pas été mis en examen car il n'y a pas eu d'information judiciaire. Il comparaitra donc par convocation. Trois magistrats professionnels devront, comme le dit Franck Rastoul, «tenter d'analyser l'inconcevable».
Enfants maltraités - Les chiffres et leur base juridique en France
Author(s) : TURSZ Anne, GERBOUIN-REROLLE Pascale
Publication date : 12-2008
Language : FRENCH
220p. 15.5x24 Broché. La présentation.
Description. Dans son rapport mondial sur la violence et la santé de 2002, l’OMS indiquait que les très jeunes enfants étaient les plus exposés au risque d’homicide. La France n'échappe pas à cette douloureuse règle statistique : c'est avant l'âge d'un an que le taux d'homicides est le plus élevé par rapport à tous les âges de la vie. Le problème de la maltraitance est régulièrement évoqué, dans notre pays, comme prioritaire, sans qu'on dispose pour autant de données épidémiologiques fiables. En revanche, le sujet est très fortement médiatisé mais, derrière cet étalage de faits divers, les lacunes dans la connaissance scientifique sont immenses. Face à ce constat, cet ouvrage a un triple objectif :
1) analyser le cadre juridique et institutionnel du recueil d'information sur les enfants maltraités,
2) faire le bilan des connaissances statistiques et épidémiologiques, en soulignant les problèmes de fiabilité des données et en en réalisant une synthèse, suivie de recommandations,
3) proposer un outil aux professionnels de la petite enfance, leur apportant des chiffres propres à étayer et évaluer leurs actions, les principaux textes de lois et un annuaire des informations accessibles sur Internet.
Cet ouvrage apporte des éléments très novateurs en France et combat des idées reçues, notamment le présupposé d'un lien obligé entre maltraitance et précarité. Cet ouvrage, seul en France à faire le bilan de l'ensemble des connaissances sur la magnitude du problème de la maltraitance, est aussi un outil d'enseignement. Il s'adresse aux Professionnels de la petite enfance, de l'éducation, du social, du sanitaire, du judiciaire, des administrations et services déconcentrés de l'état, des collectivités territoriales et du système de santé. Associations luttant pour la protection de l'enfance. Organismes de formations médico-sociales. Chercheurs et enseignants en santé publique. Sociologues de la famille et de l'adolescent.
Il laisse ses enfants de 12 et 15 ans seuls : 500 € avec sursis
Prison à 12 ans : François Fillon tacle Rachida Dati
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 06.12.08 | 08h46 • Mis à jour le 06.12.08 | 08h48, extrait
Rachida Dati a été désavouée, vendredi 5 décembre, par François Fillon sur la prison dès 12 ans dans certaines affaires criminelles, après l'avoir été lundi par Nicolas Sarkozy dans l'interpellation controversée de Vittorio de Filippis. "Je suis totalement hostile à ce qu'on mette en prison des enfants de 12 ans et le gouvernement n'a pas de projet pour modifier la législation dans ce sens", a déclaré le chef de gouvernement lors d'un point de presse à Matignon. "Il y a d'autres solutions pour traiter y compris les cas les plus extrêmes de violence concernant les enfants de 12 ans", a dit le chef du gouvernement vendredi.
Des affaires qui n'ont « rien d'exceptionnel », un article du Nouvel Obs
BRAY-SUR-SEINE.
Il laisse ses enfants seuls deux jours avec 7 €
leparisien | 06.12.2008, 07h00
Un père de famille était poursuivi pour avoir laissé pendant 48 heures son fils et sa fille âgés de 12 et 15 ans. Il a été condamné à 500 € avec sursis.
Le malaise s’aggrave (dans les prisons)
NDLR : De mes notes, la leçon de l'avocat général...
Ces parents qui tuent leurs enfants quand ils se séparent
LE MONDE | 17.07.08 | Extrait
L'avocat général avait requis vingt ans de réclusion en lançant à cette femme, prostrée dans un état second tout au long de son procès : "Elle a utilisé ses enfants dans un conflit avec leur père pour le faire souffrir, l'atteindre et le punir". Et de lui reprocher : "Pourquoi ne s'est-elle pas pendue aux côtés de ses enfants ? Dans ces cas-là, on se suicide toujours dans la pièce où on a commis le crime."
JUSTICE.
Le malaise s’aggrave dans les prisons
leparisien.fr | 03.12.2008, 07h00
Deux nouveaux suicides portent à plus de cent le nombre de prisonniers qui se sont donné la mort cette année en détention. En outre, la Commission nationale de sécurité a rendu un rapport accusant l’administration pénitentiaire après l’agression d’un détenu.
SALE TEMPS pour l’administration pénitentiaire. Deux nouveaux cas de suicide ont été révélés hier, portant à plus de cent le nombre de personnes qui ont mis fin à leurs jours en détention depuis le début de l’année. De son côté, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) a rendu public un rapport très sévère sur l’agression d’un détenu à Nîmes (Gard), en 2006, en avançant l’hypothèse d’une connivence de certains surveillants. Le premier suicide remonte à jeudi dernier à la maison d’arrêt de Fresnes (Val-de-Marne). Un homme de 43 ans, mis en examen pour le meurtre de sa femme et de ses jumelles poignardées en juillet 2006 au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), s’est étouffé dans sa cellule avec un sac en plastique. Dépressif, il était suivi au centre médicopsychologique de Fresnes. Le second suicide a été découvert lundi à Seysse (Haute-Garonne). Seul en cellule et considéré comme perturbé, un homme de 41 ans, soupçonné de meurtre, s’est pendu.
Drame de Dinsheim : la difficile justice des familles en question
Voir également Fingers pointed in all directions over Katelynn Sampson case
COUR D'APPEL DE PARIS
le chambre, section A
ARRÊT DU 25 OCTOBRE 2000
Numéro d'inscription au répertoire général : 1999/07817, extrait
Considérant qu'il ne résulte d'aucune des pièces du dossier de la
procédure suivie devant le juge aux affaires familiales que le ministère
public ait porté lesdites informations à la connaissance de ce juge ;
Considérant, dès lors, que si, prise isolément, aucune des négligences ainsi
constatées ne s'analyse en une faute lourde, en revanche, le fonctionnement
défectueux du service public de la justice, qui découle de leur réunion,
revêt le caractère d'un telle faute ;
que M. L. L. est donc fondé à se prévaloir de celle-ci pour rechercher
la responsabilité de l'Etat ;
Drame de Dinsheim : la difficile justice des familles en question
France Info - 11:09
Un père de 38 ans a tué sa fille de trois ans avant de se suicider, samedi, à Dinsheim (Bas-Rhin). Il venait d’obtenir un droit de visite devant un juge des familles. La mère de l’enfant avait averti la justice que son ex-compagnon était alcoolique et violent. Il devait être jugé pour coups et blessures.
L’homme, âgé de 38 ans, est venu chercher sa fille samedi, au domicile de sa mère, à Benfeld, près de Saverne (Bas-Rhin). Il n’avait pas vu l’enfant depuis la séparation du couple, quelques mois auparavant. La rupture se passait mal et la mère refusait le droit de visite. Elle avait engagé une procédure pour obtenir le droit de garde, au motif que le père était alcoolique et violent.
Mais deux jours avant ce samedi, un juge des familles de Strasbourg a décidé que les liens familiaux ne devaient pas être rompus, et a imposé un droit de visite. Décision à priori banale, comme il s’en prend des centaines chaque jour en France.
Les corps de l’enfant et du père ont été découverts dans la soirée par une tante, dans la cave du domicile paternel de Dinsheim-sur-Bruche. L’homme a tué sa fille deux heures après être venu la chercher, avant de retourner l’arme contre lui.
Document France Bleu Alsace. (0'49")
Selon le grand-père de l’enfant, l’homme devait comparaître devant la justice en mars prochain pour coups et blessures sur son ex-compagne. Il aurait menacé au moins une fois d’attenter à la vie de sa fille : “On s’attendait à ce qu’il vienne lui porter atteinte. Je suis en colère parce qu’on a livré ma petite-fille à un malade”, accuse le grand-père.
Au Parquet de Saverne, la procureure a fait le point sur cette affaire cet après-midi, confirmant que le père était bien visé par une procédure pour coups et blessures, mais sur son ex-compagne, et non pas sur sa fille.