Catégorie: Rumeur et crédibilité
Pas vu pas pris
Une image de « Pas vu pas pris », 1998
Médias, 01/04/1995, Libé, extraits
""Pas vu à la télé"" ne sera pas vu à la télé.
Le sujet réalisé par Pierre Carles, autour d'images piratées, a été refusé par Canal Plus
[...] «Peut-on tout dire à la télévision?», demande-t-il benoîtement à tout ce beau monde et c'est un choeur unanime qui répond d'un «oui» franc et massif. Pierre Carles sort alors une petite mallette pour leur montrer le document vidéo. Les fronts se font soucieux et c'est parti. Hors des us et coutumes de ce monde rodé à la communication institutionnelle, le procédé déstabilise, tout autant que la nature même du document, qu'aucune télévision française n'a eu l'envie de montrer. Les arguments pour expliquer cette absence d'exploitation sont peu clairs, embrouillés, sujets à lapsus: Anne Sinclair invoque «le domaine public... privé», Bernard Benyamin, producteur présentateur d'Envoyé spécial, refuse l'emploi d'images volées et Pierre Carles se fait un plaisir de montrer un extrait de l'un des reportages de son magazine de France 2 réalisé en grande partie en caméra cachée.
100 messages - 16 auteurs - Dernier message : 8 juil 2007
Je suis désolée mais la caméra caché a montré l'inspectrice dans toute sa réalité
professionnelle , personne ne l'a forcé a parler ainsi a ...
www.lesocial.fr/forums/read.php?f=3&i=81237&t=81237 - 300k - En cache - Pages similaires
Au coeur de la corruption
NDLR : Tout aussi instructif, L'omerta française, de Sophie Coignard et Alexandre Wickham, chez Albin Michel, 1999. Est-il utile de citer les rapports du SCPC ? Voir également Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public où l'on peut remarquer L'enfant proie ainsi que Le démariage. Justice et vie privée.
Voir également La préfecture de police de Paris dans le viseur de l'IGS, voir aussi quelles dérives sont du domaine du possible lorsque des psychiatres sont sollicités, etc. Attention, ne pas verser dans la paranoïa.
Au coeur de la corruption
par une ex commissaire des RG
Aux éditions 1, de Brigitte Henri, 2000
De la quatrième. Mal endémique, enraciné dans les sociétés quel que soit leur degré d'évolutions, la corruption instaure ses propres règles, en marge des lois. Elle s'infiltre dans tous les secteurs d'activité, les partis politiques, les administrations ; elle met en danger les règles démocratiques et fragilise les Etats. ...
Nos vies sur Internet, à perpète
Guide des troubles de voisinage
de Frédéric Bérenger
chez Edilaix, mars 2009
Présentation de l'éditeur. La question des relations de voisinage alimente un contentieux considérable, presque étonnant pour celui qui croit encore à une relation harmonieuse entre voisins, sans dispute, sans arrière-pensée, sans jalousie, sans haine. Ces situations provoquent souvent des comportements inattendus, les plus insolites, les plus stupéfiants, ramenant presque l'Homme à l'état sauvage ou, du moins, à l'état d'enfant. Certains prennent alors les devants, se passent de la Justice et en viennent aux insultes, aux mains, bloquent des entrées pour ne plus laisser passer. C'est un jeu de guerre grotesque qui débute ; on s'observe, à chaque mesure de l'un répond une contre-mesure de l'autre. Ce guide se veut avant tout pratique. Le nombre très important de décisions qui y ont été compilées a permis de présenter les cas les plus couramment retenus en jurisprudence, mais aussi les plus originaux, ceux dont on n'aurait jamais pu soupçonner l'existence... Il permettra au lecteur de se faire une idée plus exacte de l'ampleur et de la richesse de cette matière qui alimente régulièrement nos juridictions.
Enquête
Nos vies sur Internet, à perpète
LE MONDE | 01.04.09 | 15h11 • Mis à jour le 01.04.09 | 21h26, extraits
A 31 ans, Fanny est déjà passée par une dizaine d'entreprises, dans le journalisme, la communication, le marketing. Comme beaucoup de semi-précaires, elle laisse son profil affiché en permanence sur les sites Internet d'emploi et les plates-formes communautaires professionnelles comme Linked-In ou Viadeo. Par ailleurs, Fanny utilise Internet pour son plaisir : elle fréquente le site de rencontres Meetic, a un profil Facebook et une page sur MySpace. Elle est aussi l'auteur d'un blog personnel qui porte son nom, où elle publie des textes humoristiques, décalés ou provocateurs.
En septembre 2008, à l'issue d'un stage de formation, Fanny commence une nouvelle période d'essai dans une agence de communication parisienne. Elle est alors contactée par la petite agence de recrutement Elaee, qui lui propose un autre poste. Elle se prépare pour un nouvel entretien d'embauche - elle a l'habitude. Mais elle a oublié un détail. Sur le CV en ligne envoyé à Elaee, elle avait placé un lien vers son blog : "Au départ, il était plutôt orienté pro, je voulais montrer que je savais rédiger un article. Puis j'ai trouvé un job, et mon blog est devenu de plus en plus perso, je racontais ma vie, mes états d'âme, je faisais de l'humour."
Informée de l'existence du blog, la patronne de la société qui souhaitait l'embaucher va y faire un tour. ...
Le dictionnaire des curieux
Dictionnaire des curieux
Complément pittoresque et original
par Ch. Ferrand, Besançon, 1880, à la BNF
Il était une fois, samedi 7 mars 2009, Le Temps, extrait
Nicolaï Kondratiev et la théorie des cycles
Chaque crise économique ressuscite les bonnes vieilles théories des cycles. Elles sont pratiques: se croire pris dans un cycle régulier – croissance, récession, croissance – évite d’avoir à chercher des responsables au moment des creux et supprime donc la tentation de couper des têtes par centaines. Suprême avantage, l’existence des cycles garde intact l’espoir que le beau temps reviendra après la pluie.
Les blogs : info ou influence ?
Voir également Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion, etc, etc.
Frêche, les blogueurs et les "cons"
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h12, extrait
En Languedoc-Roussillon, les propos de Georges Frêche ont récemment fait le bonheur de deux sites locaux, mi-blogs, mi-sites d'information. Le président de la région, habitué à se lancer dans de longs monologues, s'est fait piéger par un étudiant qui a enregistré avec son portable ses propos lors d'un cours donné en 2008. Propos qui se sont retrouvés assez rapidement sur un site tenu par un Perpignanais, Perpignan-toutvabien. Dans un premier temps, on a pu lire le discours, dans un deuxième temps, le site proposait même l'enregistrement audio.
Enquête
Les blogs : info ou influence ?
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h11, extrait
MONTPELLIER CORRESPONDANTE
Ils sortent des scoops, commentent l'actualité, tancent les grands de ce monde. Certains les appellent des "journalistes citoyens". D'autres les affublent du surnom moins flatteur de "journalistes en pyjama". Mais personne ne peut les ignorer. Les blogueurs et autres rédacteurs du Web se sont taillé une place au soleil dans le système de l'information. Les entreprises ont vite compris qu'elles ne pouvaient les ignorer.
"Nous sommes obligés d'en tenir compte, ne serait-ce que pour éviter un buzz négatif sur le Web, souligne Anne Shapiro-Niel, présidente de l'Association des professionnels des relations presse et de la communication. La difficulté, c'est que les règles ne sont pas les mêmes qu'avec les journalistes. Par exemple, nous ne sommes pas assurés d'obtenir un droit de réponse en cas d'erreur." "Les avis sont très partagés et les pratiques très différentes, avoue Sophie Cornet, de l'agence C'est dit, c'est écrit. Doit-on envoyer des produits, des livres aux blogueurs, les inviter aux voyages de presse, en sachant qu'il faudra tout payer, car ils ne sont pas défrayés ?"
Dans certains secteurs, les blogueurs jouent un rôle de prescripteurs décisifs. C'est le cas bien sûr pour les jeux vidéo, l'informatique et le high-tech, mais aussi l'alimentation, la cuisine, la décoration, la médecine, la musique, les loisirs au sens large. Les entreprises ont recours à des agences spécialisées de veille sur les blogs.
Au procès Colonna : « pourquoi dire ça dix ans après ? »
Yvan Colonna fait de la politique au tribunal
Stéphane Durand-Souffland
Le Figaro, 10/02/2009 | Mise à jour : 21:26, extrait
Le berger de Cargèse affirme être condamné avant d'être jugé et s'en prend à Nicolas Sarkozy.
Le patron de la défense, c'est Yvan Colonna. Cinq avocats sont assis devant lui, mais le client commande. Il a retroussé ses manches, dévoilant des avant-bras endurcis par la vie au grand air et entretenus dans la salle de musculation de Fresnes. Puis, il a parlé.
«Je voudrais vous dire que personne de ma famille ne viendra témoigner: je le leur ai interdit. C'est un jeu hypocrite, on les fait venir alors qu'on ne les écoute même pas. Que je sois un bon ou un méchant garçon, un bon ou un mauvais époux, ça n'a aucune importance. La seule question, c'est celle-ci: suis-je innocent ou pas?»
L'accusé, pugnace au point de frôler l'outrecuidance, entend placer les débats d'appel sur un terrain politique: «Depuis mai 1999, il y a une vérité absolue: je suis l'assassin du préfet Érignac, argumente-t-il. Avec un pic en 2003, quand M. Sarkozy a dit: “On a arrêté l'assassin”. La présomption d'innocence, c'est bon pour ses amis, mais pas pour moi. M. Sarkozy a reçu les parties civiles à de nombreuses reprises, il s'est engagé à ce que je sois condamné. Comment voulez-vous que j'aie confiance dans la justice?»
Le président Wacogne, très ferme: «Ce n'est pas lui qui vous juge.»
Yvan Colonna refuse de s'adresser à la famille Érignac
Le Figaro, 12/02/2009 | Mise à jour : 19:31
La veuve du préfet en a appelé à «l'honneur corse» pour connaître la vérité.
Pour la quatrième fois depuis 2003, Dominique Érignac s'adresse à une cour d'assises. Elle n'a pas changé. Ses cheveux blancs, son pull gris, son écharpe mauve, sa voix… Au fil des années, l'évocation de son «mari Claude», le préfet assassiné le 6 février 1998, s'est recentrée sur l'essentiel. Aujourd'hui, après ses enfants Charles-Antoine et Christophine, elle livre une bouleversante épure face à Yvan Colonna, pâle et attentif.
Ce n'est pas le chagrin qui rend si belle Mme Érignac. Cette femme est douée d'une force d'âme et de cœur si impressionnante que rien ne peut l'enlaidir, tout simplement. «J'en ai assez de subir les attitudes des uns et des autres qui inventent des choses nouvelles pour semer le trouble, dit-elle. Que tout ceci est bas, sans envergure ni grandeur… Pourquoi cet acte de violence irrémédiable envers mon mari Claude, pourquoi ?»
Faits divers
Rebondissement au procès Colonna
Le Parisien | 14.02.2009, 07h00, extrait
Dès 2002, Didier Vinolas avait fourni les noms des deux « suspects » à la justice, mais ne les a pas révélés hier à l’audience. Ses propos sur des complices supposés ont « stupéfait » Me Philippe Lemaire, qui assiste la veuve et les enfants du préfet. L’un des avocats généraux, Christophe Tessier, s’est demandé « pourquoi dire ça dix ans après ? » Pour Me Gilles Siméoni, l’un des défenseurs du berger de Cargèse, les informations de l’ancien haut fonctionnaire aux autorités ont été « escamotées ». Et de réclamer un « supplément d’information », qui entraînerait le renvoi du procès en appel, en cours depuis lundi.
La République des camarades
La République des camarades
Robert de Jouvenel, chez Grasset, 1914
Lu à l'AFMJF : « le contradictoire en assistance existe ! »
Le contradictoire en assistance éducative existe !
Extrait de la Lettre de Mélampous de juin 2001
Michel RISMANN, juge des Enfants à Lyon, délégué régional de l’AFMJF
Pour l'intégralité du texte, visiter www.afmjf.fr
[...] Les débats actuels sur le problème de l’accès des familles au dossier d’assistance éducative ont incontestablement le mérite de rappeler l’ambiguïté des dispositions actuelles de l’article 1187 du nouveau code de procédure civile, qui, tout en n’interdisant pas formellement la délivrance de copies aux avocats, ne le prévoit pas expressément pour autant.
On peut interroger aussi à juste titre les motifs juridiques invoqués par la Cour de cassation pour rejeter l’accès direct des parties à leur dossier : comment peut-on se prévaloir du fait que l’assistance d’un avocat qui peut consulter la procédure est une garantie suffisante du respect du contradictoire, alors que la présence du conseil n’est pas légalement obligatoire en cette matière.
[...] Pour certains, la procédure devant le juge des enfants opposerait les familles aux professionnels du travail social, engagés dans un véritable combat.
Dans ce type de scénario, l’égalité des armes est posée comme une exigence fondamentale, afin, nous dit-on, de mettre fin à des siècles d’absolutisme social : sont là évoquées des pratiques inadmissibles de professionnels qui, non seulement refuseraient pour les familles une place identique à la leur, mais aussi les mépriseraient dans leurs écrits par des commentaires rapportés de façon approximative, hâtive, peu argumentée, avec un vocabulaire inapproprié ou inutilement blessant.
Cette présentation du travail social, délibérément provocatrice et dévalorisante pour les travailleurs sociaux ne reflète pourtant pas la pratique de terrain telle que nous la vivons dans nos cabinets.
Elle est surtout contraire aux principes organisant l’intervention des équipes éducatives dans le cadre judiciaire.
Tout d’abord, les professionnels du travail social ne sont pas, sauf le cas particulier du service gardien, désignés par la loi comme parties au procès.
Ils n’ont donc pas, effectivement, une place identique à celle des familles dans la procédure ; ils reçoivent de la loi en général et des magistrats en particulier, une mission spécifique (signaler une situation de danger, mener une investigation ou une action éducative en milieu ouvert ou dans le cadre d’un placement) qui leur donne une place particulière dans le dispositif : Acteurs certes, mais non parties. Ils n’ont donc pas le rôle “d’accusateurs publics”, qui revient de par la loi au ministère public, paradoxalement singulièrement absent des cabinets des juges des enfants. C’est en effet au procureur de la République qu’il appartient de demander, au nom de la société, des comptes aux parents sur la façon dont ils assument leurs responsabilités éducatives.
Une présence plus significative du parquet aurait pour conséquence une présence plus discrète, moins exposée des travailleurs sociaux, parfois perçus, à tort, comme les bras armés de l’ordre public familial.
[...] Autre idée en vogue, la procédure devant le juge des enfants serait archaïque et moyen-âgeuse.
Le Canard : « votre évêque révisionniste demande des preuves »
NDLR : Comme si Internet n'était pas tenu au respect d'une certaine déontologie...
En une du n° 4607 : « la Constitution, tout ça, c'est un ennui... »
Les OGM, une affaire très « politique »
NDLR : Bien lire « les affectifs d’assistants familiaux ont diminué », le texte a été copié tel quel sur le site Internet du Parisien. Resterait à vérifier si cette même « coquille » apparait dans l'édition papier du journal.
Hauts-de-Seine (92)
Le conseil général recrute des familles d’accueil
Le Parisien | 26.01.2009, 07h00
Départs en retraite et besoins croissants : le département doit trouver plusieurs centaines de familles d’accueil d’ici à 2016.
Aujourd'hui, cinq cents personnes accueillent des enfants en difficulté confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Les départs en retraite quatre-vingt-dix en 2009 et trois cent soixante-cinq en 2016 et l’apparition de nouveaux besoins incitent le département à trouver de nouvelles places.
« Nous souhaitons recruter une centaine d’assistants familiaux par an jusqu’en 2012 et diversifier le profil des candidats pour nous adapter aux nouvelles demandes de prise en charge, explique Olivier Ogier, responsable du service d’accueil familial.
On recherche un accueil pour des mères de moins de 18 ans et leur enfant ; et pour des mineurs au croisement de la protection judiciaire de la jeunesse et de la pédopsychiatrie. »
Augmenter les effectifs
« C’est souvent la meilleure réponse que nous pouvons apporter à des enfants en souffrance », estime Philippe Juvin, vice-président du conseil général chargé de la cohésion sociale.
Le recrutement a changé. « Aujourd’hui, ce sont souvent des cadres ou fonctionnaires de l’Education nationale qui souhaitent prendre un nouveau tournant », poursuit le responsable du service d’accueil familial. Ce changement de cap n’est pas forcément simple. « C’est un travail difficile car il implique sa famille », précise Catherine Ribet-Debré, du service d’aide à l’enfance à Antony. Mais les conditions sont aujourd’hui plus intéressantes.
L’assistant familial, agrémenté à l’issue de sa formation, est rémunéré dès la signature du contrat de travail. Il touchera 500 € net par mois, même s’il n’accueille pas encore d’enfant, et 1 000 € net mensuels par enfant accueilli. Une indemnité de 12 € minimum par jour couvre les frais liés à la prise en charge. Entre 2005 et 2006, les affectifs d’assistants familiaux ont diminué de 3,44 %. Une première campagne avait permis de les stabiliser. La deuxième campagne qui s’ouvre aujourd’hui vise à les augmenter. Elle se déroulera jusqu’en avril et reprendra à l’automne.
Pour en savoir plus, consulter le site assistantfamilial/cg92.fr ou contacter le service d’aide sociale à l’enfance le plus proche de chez vous.
Les OGM, une affaire très politique
Le Figaro, 11/02/2009 | Mise à jour : 19:24
L'éditorial d'Yves Thréard du 12 février.
S'il est un sujet exemplaire de la difficulté de gouverner aujourd'hui, c'est bien celui des OGM. Depuis de nombreuses années, les scientifiques les plus avertis de notre pays affirment que les organismes génétiquement modifiés sont «bénéfiques pour la santé humaine». En vain, car la démocratie d'opinion, la vox populi, a décidé du contraire. À tel point que même Nicolas Sarkozy, toujours sabre au clair pour briser les tabous, a reculé face à la soldatesque anti-OGM en arrivant à l'Élysée. Pour combien de temps encore ?
Le catalogue des horreurs
NDLR : C'est bizarre. Dès qu'on commence à taquiner très sérieusement cette institution tout le monde se défile et les juges vous prient de fermer votre gueule, de brûler vos dossiers, vos livres et vos références.
Selon mes sources, le juge qui vient d'autoriser la récente « rencontre » à Strasbourg était un moment président de cette association de magistrats de la jeunesse et de la famille. Quand j'affirme ici et là que j'écris un pamphlet susceptible de nous faire rire, ce sera certainement aux larmes.
Extrait de la Lettre de juin 2001
Publié sur le site de l'Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille
Lors de l’assemblée générale de l’AFMJF du 27 janvier 2001, l’association ATD Quart Monde a voulu (courageusement) aborder la notion de “violence judiciaire” lors des placements en assistance éducative. Nos attentes n’ont pas été déçues, puisque l’association ATD Quart Monde a présenté la manière dont les familles semblent percevoir le juge des enfants, brossant un portrait particulièrement noir des pratiques judiciaires. Ce fut dur à entendre et personne d’entre nous ne pouvait se reconnaître dans cette caricature d’assistance éducative. Et pourtant, il faut bien que cela soit arrivé quelque part... même si, miroir déformant, ATD se fonde uniquement sur le ressenti des familles.
[...] Voilà le tableau tel qu’il a été perçu à travers 114 situations étudiées.
Une consolation : les auteurs du rapport n’ont pas relevé une situation où le placement des enfants n’était pas justifié sur le fond. Reste à travailler la forme..
2008, la loterie et le chapeau
9-2, le clan du président
9-2, le clan du président
de Hélène Constanty et Pierre-Yves Lautrou
chez Fayard, février 2008
Présentation de l'éditeur, sur Amazon.fr. Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n'importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et "nouveaux riches" de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C'est là qu'il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans... C'est là qu'il a appris le métier avec son "parrain" corse, Charles Pasqua, l'ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale. On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l'ex-UDF André Santini, maire d'Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l'opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable. Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d'affaires de la Défense, qu'il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian. Une plongée inédite au cœur de la droite "bling-bling", qui détient le pouvoir et l'argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...
MAM justifie les mutations du préfet et du directeur de la police
Les banques préservent les bonus de leurs traders
LE MONDE | 30.01.09 | 14h44 • Mis à jour le 30.01.09 | 17h08, extraits
"Les bonus, c'est un phénomène concurrentiel, si on dit aux traders qu'ils n'auront pas de bonus, on n'aura plus de traders !, résume le porte-parole d'un grand établissement. Sans compter qu'on ne peut pas modifier, en cours d'année, les avantages prévus par le contrat de travail."
[...] A l'avenir, sous la pression des gouvernements et des autorités de régulation, les banques s'engagent à faire évoluer le mode de calcul des bonus, afin de prendre en compte les performances des traders sur le moyen-long terme. Des réflexions seraient bien engagées à la Société générale, chez BNP Paribas et au Crédit agricole.
La mécanique actuelle est, en effet, accusée d'avoir contribué à la crise, en ayant incité à la prise des risques inconsidérés. Thomas Philippon, professeur à l'Université Stern de New York, souligne que "si les financiers n'ont pas toujours été surpayés, on observe deux périodes d'excès, en 1929 et... 2006 et 2007".
A profil équivalent, un salarié du secteur de la finance, qu'il soit établi à Wall Street à la City de Londres ou à Paris, gagnait en 2007 40 % de plus que dans les autres secteurs. Selon M. Philippon, les excès de 2006 et 2007 trouvent notamment leurs racines dans les politiques de dérégulation du secteur de la finance du début des années 1980. Pour Antoine Morgaut, directeur en France du cabinet de recrutement Robert Walters, il est urgent de réformer le système : "La crise nous offre l'opportunité de refonder le système, ne la manquons pas ! Cela fait des années que les traders sont associés aux bénéfices mais pas aux pertes."
NDLR : De mes photos
Alliot-Marie justifie les mutations liées à la visite chahutée de Sarkozy à Saint-Lô
LEMONDE.FR avec AFP | 30.01.09 | 15h49 • Mis à jour le 30.01.09 | 15h57
La ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, a justifié, vendredi 30 janvier, les mutations du préfet et du directeur de la police de la Manche, en évoquant "des appréciations pas tout à fait adéquates d'une situation", en l'occurrence les manifestations d'hostilité, le 12 janvier à Saint-Lô, lors de la venue du chef de l'Etat.
Plus d'un million de manifestants
Voir également La moralisation du capital, la résolution de la crise financière, Le droit [ au travail ], entre histoire et utopie et Handicap, maladie ou « trouble psy » = placement des enfants ?
Politique
Après la grève, l'Elysée maintient le cap
Le Parisien | 30.01.2009, 07h34 | Mise à jour : 08h11, extrait
Au lendemain de la journée de grève qui a mobilisé des centaines de milliers de manifestants en France, Nicolas Sarkozy n'affiche pas son intention de changer de cap. C'est ce qu'a laissé entendre vendredi matin sur RTL, Raymond Soubie, le conseiller social du Président de la République. Selon lui, les français veulent que Nicolas Sarkozy "montre qu'il sait où il va" et "qu'il peut apporter des solutions concrètes", en résumé "qu'il y a quelqu'un dans le bâteau".
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
Dépêches - France
Sarkozy juge l'inquiétude "légitime", verra en février les partenaires sociaux
Le Parisien | 29.01.2009, 20h01, extrait
Nicolas Sarkozy a jugé "légitime" l'inquiétude qui s'est exprimée lors de la journée de grèves et de manifestations jeudi et a confirmé qu'il rencontrerait en février les partenaires sociaux pour "convenir du programme des réformes à conduire en 2009".
L'Elysée «maintient le cap», les syndicats mettent en garde
lefigaro.fr avec agences, 30/01/2009 | Mise à jour : 11:15, extrait
Le conseiller social de la présidence, Raymond Soubie, assure que malgré les manifestations, le gouvernement poursuivra les réformes. Les syndicats refusent une simple réunion d'agenda.
Minimiser l'importance du mouvement de grogne de jeudi sans le mépriser, et poursuivre les réformes, tel est la stratégie que semble avoir choisi l'Elysée. Vendredi matin, le conseiller social de Nicolas Sarkozy, Raymond Soubie, a appliqué cette recette sur RTL. S'il a reconnu l'importance des cortèges de jeudi, qui ont réuni entre 1 et 2,5 millions de personnes, il estime qu'ils avaient «une fonction d'exorcisme, et de manifestation d'angoisse» des Français face à la crise. Dès lors, ces manifestation n'étant que des expressions «d'inquiétude», pas de raison de changer de politique.
Plus d'un million de manifestants (police)
AFP, 29/01/2009 | Mise à jour : 18:51
Plus d'un million de personnes (1.080.000) ont défilé en France aujourd'hui dans les manifestations, à l'occasion de la journée d'action intersyndicale contre la politique sociale du gouvernement, selon la police.
Vos photos du "jeudi noir", des photos des manifestations par les lecteurs du Monde.fr
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 16h28 • Mis à jour le 29.01.09 | 18h01
Les petites copines de Wall Street contre-attaquent sur le Net
LEMONDE.FR | 29.01.09 | 14h58 • Mis à jour le 29.01.09 | 16h53, extraits
Vous sortez avec un banquier de Wall Street ? Votre relation tangue au même rythme que le cours du Dow Jones ? Vous avez peut-être intérêt à rejoindre le groupe des "DABA girls", les "Dating A Banker Anonymous" ("anonymes sortant avec des banquiers"). Au programme de la "thérapie" : des réunions une ou deux fois par semaine autour d'un brunch ou d'un cocktail dans des bars et restaurants branchés de New-York, une bonne dose d'humour, des talons aiguille et du rouge à lèvres, et surtout, un blog, "à l'abri du regard des féministes" selon ses deux fondatrices, pour raconter déboires amoureux et financiers.
[...] Une autre explique que lorsqu'elle a reproché à son amant de ne plus l'inviter à l'accompagner dans ses voyages d'affaires, celui-ci lui a répondu qu'avec le resserrement du budget familial, sa femme épluchait désormais son compte bancaire et qu'il ne pouvait plus se permettre ce genre d'écarts. Certaines histoires semblent dérisoires, d'autres sont plus dramatiques : des anonymes expliquent par exemple comment leur homme a sombré dans l'alcool à cause de la perte de ses bonus ou a menacé, plus ou moins sérieusement, de se suicider.
Sont-elles pour autant prêtes à abandonner leur addiction aux hommes en costume et aux comptes en banque bien garnis ? Pas si sûr.
Vu à la une de France Info
Le retour des concubines / NDLR : quelle mouche a piqué le JDD ?
Le JDD, 30 Décembre 2007, extrait
Interdite sous Mao (qui pourtant ne se privait pas), la pratique revient en force: la plupart des nouveaux riches et des cadres du parti entretiennent une ou plusieurs maitresses. Un phénomène qui dérange en haut lieu. "Voilà, c'est lui, mon amant. C'est un homme mûr, sourit Xue Li, 22 ans. On s'est rencontrés il y a huit mois, par l'intermédiaire d'une amie." Sur la photo, un homme au visage rond, les tempes poivre et sel, attablé avec des amis dans un restaurant du vieux Pékin. A-t-il femme et enfant? "Non. Enfin, je n'en sais rien, peut-être. Oui, sans doute... Peu importe, il m'adore."
A l'heure de l'astronavigation
Point de vue
La réplique du juge d'instruction dans l'affaire des "terroristes" de Tarnac, par Thierry Fragnoli
LE MONDE | 27.01.09 | 10h10 • Mis à jour le 27.01.09 | 12h08, extraits
4. Il ne nous a pas échappé que le principe est la liberté, et l'exception la détention provisoire, ce que nous mettons en application, puisque nous avons dans chacun de nos cabinets beaucoup plus de personnes libres sous contrôle judiciaire que détenues. Par ailleurs, un autre principe, trop évident pour être inscrit dans le code de procédure pénale puisqu'il relève du simple bon sens, est tout aussi important : il faut se garder d'avoir des propos péremptoires sur un dossier dont on ignore exactement la teneur.
5. La décision et la durée de la détention provisoire résultent de la stricte application des textes votés par le Parlement, lesquels disposent notamment que, pour des motifs liés aux nécessités de l'instruction (sincérité et sécurité des investigations), la détention peut paraître nécessaire, sans préjuger de la suite du dossier.
L'utilisation faite du verbe "croupir" évoque la situation douloureuse de nos prisons, ce dont nous avons collectivement conscience, mais on rappellera que le pouvoir de voter le budget de la nation, et celui d'ordonner la rénovation des établissements pénitentiaires, n'est pas du ressort des magistrats.
[...] S'il est coutumier, et compréhensible, que les familles et les avocats des personnes mises en examen s'expriment sur un dossier d'instruction dans le cadre d'une stratégie de communication, il est beaucoup plus surprenant de voir les élus de la nation prendre position sur un dossier en cours, en dehors de tout cadre légal, la séparation des pouvoirs invitant, me semble-t-il, à plus de retenue. J'ai trop de respect pour les fonctions de M. Vallini, et l'Assemblée à laquelle il appartient, pour oser imaginer que ce principe républicain fondateur puisse ne pas être partagé entre nous.
La plupart des magistrats ont été fortement, et durablement, marqués par les débats de la commission présidée par M. Vallini, dont l'un des enseignements, que chacun devrait faire sien, est qu'il faut toujours prendre du recul en se gardant de hurler avec les loups… et qu'il me soit permis d'ajouter : quelles que soient la couleur de leur pelage et la tonalité de leurs hurlements.
Point de vue
Tarnac et la présomption d'innocence : réponse au juge Fragnoli, par André Vallini
LE MONDE | 29.01.09 | 10h52 • Mis à jour le 29.01.09 | 11h04, extrait
Le député que je suis, et qui s'estime en devoir de s'intéresser au bon fonctionnement des pouvoirs publics, s'estime aussi en droit de le faire, y compris lorsqu'il s'agit de l'institution judiciaire qui ne saurait échapper à l'intérêt des élus de la nation.
Devant l'érosion des droits de la défense dans les affaires de terrorisme (réel ou supposé), érosion qui pour être légale n'en est pas moins dangereuse pour les droits fondamentaux, l'avocat que j'ai été comme le citoyen que je demeure s'estiment en droit comme en devoir d'exercer la vigilance qui s'impose.
Enfin, je maintiens, sans qu'il s'agisse à mes yeux d'un "propos péremptoire", que tous les magistrats, y compris ceux du pôle antiterroriste, doivent toujours avoir à l'esprit le principe cardinal de notre procédure pénale qu'est la présomption d'innocence. Un principe qui implique que la liberté doit être la règle et la détention provisoire l'exception, a fortiori quand existent des possibilités de contrôle judiciaire très strict de nature à empêcher les prévenus de se concerter ou d'échapper à la justice. Là encore, l'expérience montre que ce rappel n'est pas toujours inutile.
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La une du 19 décembre 1957