Montebourg : « comme des moutons, passifs, bêlants, attendant la mort »
A chacun son style, son humour et ses envolées. Je note qu'à l'instant même, le JDD se fait plutôt le porte voix de Le Pen. Je note également que le JDD a modifié le titre de son article, en une. Il était un peu différent il y a de cela quelques minutes encore ; un premier commentaire de l'article devrait permettre de dater à peu près la parution de cet article, sa première version. L'ancien article ou titre est toujours en ligne, seule la une du JDD semble avoir été toilettée.
Je sors me promener, je veux le Parisien du jour pour un probable scandale bancaire ou « Apollonia : une arnaque de plus d’un milliard d’euros ». Un troupeau d'investisseurs attiré par une belle carotte ?
Des images de Dimanche+ du jour
Le Pen veut « prendre » le Vel' d'Hiv, à lire sur le JDD
En 1948, ils étaient encore 800 000 ?
Je classe et je brasse tout en me disant que je pourrais avoir beaucoup de papier à faire brûler ou à mâcher. Ce vendredi soir, au « Hamasland », au cours des échanges ou débats après la pièce, « Terres promises », un spectateur aurait souhaité parler de la situation de minorités juives dans certaines zones d'Afrique du nord. Le modérateur a répondu que ce n'était pas l'objet des débats. J'avais pour ma part été très bien sensibilisé à ce sujet, fin janvier 2007, au cours de la soiré d'inauguration du foyer « Ensemble » de l'OSE France, à Saint Germain.
Deux revues de mes piles
Le SCPC, en mai 2006 : « vous avez fait appel de trois décisions »
Je brasse mes papiers et mes collectors, je dois faire de la place. Je viens de remettre la main sur une réponse qui m'avait été faite par le SCPC, en 2006. Comme on peut le lire dans cette correspondance, à l'époque, j'avais fait appel de trois jugements rendus par Nanterre. Mais pour l'un de ces trois jugements, c'était tombé à l'eau. En mai 2006, au retour de Versailles, j'avais beaucoup rouspété sur Internet. C'est peu après cette période que le ministère public m'a demandé de plus amples renseignements. En avril 2006, mon vocabulaire était encore « inapproprié », le SCPC confirmera. Mais peu après mai 2006, je crois que tout était déjà bien différent ? Beaucoup plus tard, en accédant au dossier « d'assistance éducative » de ma fille, je découvrais que début 2006, j'aurais du pouvoir faire appel de quatre décisions rendues par le juge pour enfant de Nanterre. Mais l'une d'elles, rendue fin mai ou début juin 2005, ne m'avait même pas été notifiée. Tout est aujourd'hui « définitif », il faut maintenant respecter l'autorité de ces choses dites « jugées ».
En avril 2006, j'écrivais à ce service en rappelant que « La saisine du SCPC par les simples citoyens n’a pas été prévue par la loi mais des exceptions seraient tolérées. » Cette phrase m'avait été inspirée par un rapport du SCPC : « La saisine du SCPC par de simples citoyens, sans mandat électif ni attributions administratives ou juridictionnelles, n'est pas envisagée dans les textes fondateurs. Or, force est de constater que, depuis quelques années, de nombreux courriers (dont seulement une minorité est anonyme) lui sont adressés par de simples particuliers ou des associations, pour solliciter des consultations, des renseignements ou porter des faits à sa connaissance. Notons que l'usage des courriers électroniques progresse. Soucieux de sa mission générale de prévention, et sous couvert de certaines précautions, le SCPC a pris le parti d'examiner ces sollicitations. » En 2000, le SCPC s'était penché sur l'adoption ; en 2002, il s'était penché sur « la nébuleuse caritative », les ONG ; etc. Début avril 2008, toutes les ONG tanguaient : « L'Arche de Zoé, dérive unique ou produit d'un système ? » Rony Brauman, figure tutélaire du mouvement - Médecins du monde -, n'a pas mâché ses mots : « Il faut que les ONG procèdent à une réflexion sur leurs pratiques, sur leurs normes et sur les valeurs qu'elles jugent - souvent à tort - évidentes et universelles. » Quelques mois plus tard, ça tanguait encore, à la cour de cassation, sa première chambre civile. J'étais arrivé là en passant par le portillon de la chambre sociale... On me rappelait alors qu'il existerait des voies de recours contre l'Etat ; j'ai de très sérieux doutes.
Depuis 2006, j'ai surtout retenu qu'on peut toujours faire appel des décisions rendues par un juge pour enfant. C'est assez facile à synthétiser : une équipe de travailleurs sociaux allègue, des psychologues supputent, un psychiatre déblatère et les juges doivent à chaque fois confirmer ou proroger... Rien que deux ans de placement à Taverny, sur la base d'un prix de journée fixé à 130 euro : 94 900 euro, une somme ou plutôt une « aide » dont un autre enfant que ma fille aînée n'a pas pu « bénéficier ». Mais d'après Nanterre, ce placement « profitait » alors beaucoup à ma fille Justine ; il n'y a pas à en douter, elle « bénéficiait » d'un traitement ou de mesures appropriés, de véritables « faveurs », la cour d'appel de Versailles l'a confirmé, même si ma fille s'était plainte en personne, auprès de cette même cour.
A l'époque, j'étais encore un peu naïf, un parent un peu inexpérimenté et beaucoup conseillé. En avril 2006, je ne pouvais pas parler ni surtout écrire ou publier autant qu'aujourd'hui, je risquais de me faire sévèrement rabrouer, comme un certain Pierre ; un peu de prudence et quelques inquiétudes sont à mon avis rationnelles et légitimes ; le mois dernier, une mère recevait une lettre de mise en demeure, pour ses écrits, dans un blog. Depuis 2006, je n'ai fait qu'aller encore de désillusions en admonestations. Mais je suis assez d'accord avec le chef de service qui me répondait en mai 2006, des termes que j'utilisais alors, dans ma correspondance d'avril 2006, n'étaient pas appropriés. Depuis, je parle beaucoup plus de vulgaires conflits d'intérêts (ainsi que d'une enfant, de mes deux filles, de ma famille, et assez souvent de très fortes sommes d'argent quand même ; je crois qu'Arnaud Montebourg pourrait confirmer, s'il ne démissionne pas bientôt).
Des psychiatres et des juges souhaiteront encore parler d'un complot et de paranoïa ? Je leurs répondrais alors très sobrement, leurs parlant pour ma part d'incurie crasse de certaines de nos administrations ou services publics.
Plume de presse, relaxé ?
En août 2009, Maître Eolas publiait un billet intitulé La saison des palmes. J'apprenais que Olivier Bonnet, éditeur de Plume de presse, revendiquait celles du martyr, il venait de taquiner un magistrat professionnel tout en affirmant que la chancellerie cacherait un vieux rapport qui semble maintenant avoir fait couler beaucoup d'encre.
Dans un billet d'hier, publié sur Plume de presse, on peut lire que « Le magistrat Marc Bourragué ne garnira pas son compte en banque à ses dépens » ? Ni la partie civile, ni le parquet n’aurait fait appel. Olivier Bonnet serait donc tiré d'affaire, avec de nombreux soutiens, ainsi qu'avec un bon avocat. Mais Olivier Bonnet conserverait tout de même les palmes du martyr, il affirme avoir été débouté de la demande d’indemnité qu’il présentait, « au motif du caractère prétendument abusif de la procédure engagée contre lui, que les circonstances de l’espèce ne caractérisaient nullement, compte tenu de la nature et de la teneur du texte poursuivi ».
Depuis ce soir, je feuillette Le bûcher de Toulouse, de Marie-France Etchegoin et Mathieu Aron, paru chez Grasset. L'histoire d'une mystification ? L'ouvrage serait aujourd'hui autorisé. Depuis hier, je lis aussi ce qu'a pu déclarer Michel Barrau, du moins, ce qui a été rapporté par le passé, par quelques plumes ou quotidiens.
A propos de ce « rapport (sous la référence 8PG05 à la chancellerie) remis en janvier 2005 au ministère de la Justice et à Michel Barrau, procureur général de la cour d'appel de Toulouse », selon le Figaro, je constate que « Michel Barrau, procureur général, interrogé par l'AFP, a précisé que `' ce rapport n'a révélé après examen aucun fait de nature à entraîner des poursuites disciplinaires ou pénales " contre le magistrat mis en cause. » « Tout va bien, donc », concluait plus tard Olivier Bonnet, dans un billet de son propre blog, Plume de presse. Dans ce même article du Figaro, probablement du 10 mars 2006, je lis encore que, selon l'ancien procureur de Toulouse, Michel Bréard, en niant par écrit des faits, un magistrat pourrait être inquiété pour « un délit d'attestation faisant état de faits matériellement inexacts » ?
Pardon ?
Je viens de voir la une du Canard de demain. Il faut « garder le sens de l'humour », nous a-t-il un jour dit.
S'passera rien
Je pourrais maintenant sûrement jeter des poignées de grain à la police en lançant que « c'est à faire moudre, par le procureur », il ne se passera jamais rien, peut-être une admonestation de plus. Il y a bientôt un mois, Versailles rendait un arrêt selon lequel il y aurait des éléments nouveaux au dossier du juge pour enfant. Depuis, ce dernier a pu prendre connaissance de cette décision ? Il n'a pas convoqué ou il n'y a aucune urgence. Je vais écrire au juge pour enfant, un jour, comme prévu. Il faut surtout que je reécrive au procureur près le TGI de Paris, je dois lui faire parvenir un CD.
Je crois que j'aurais de quoi surprendre Maître Olivier Pardo. Lorsque le juge pour enfant est saisi, des jugements ou une lettre d'un juge ne constituent même plus des preuves - hormis, manifestement, pour la cour de cassation. Mais vu ce que les juges ont déjà rendu dans mon secteur, souvent très peu crédible ou grotesque même, c'est probablement normal.
Cependant, tout n'est pas si désastreux dans ce pays. D'après Siné hebdo de la semaine passée, une guitariste au moins aurait confiance dans la justice de son mari. Par le passé, Jean faisait déjà confiance à la justice de son papa, lorsqu'il avait des soucis avec son scooter ; quand ce scooter avait disparu, la police elle-même nous avait démontré que ses profileurs, ses pisteurs et ses débusqueurs étaient capables du meilleur, dans des délais tout à fait raisonnables.
Lahoud : "jugement illogique" (avocat)
AP, 28/01/2010 | Mise à jour : 13:43, extraits
Me Olivier Pardo, avocat d'Imad Lahoud, a affirmé à propos de la condamnation de son client à 18 mois de prison ferme dans l'affaire Clearstream que plus "vous êtes socialement faible, plus les peines prononcées sont fortes". Il s'agit selon lui d'un jugement "en dépit de toute logique". [...] Me Pardo a dit remarquer "que pour certains on exige la preuve certaine et pour d'autres, on se contente d'une sorte d'ambiance, d'une sorte de comportement. A notre sens, ce n'est pas tout à fait ce que nous considérons être la justice".
La famille ? Un business !
Je trouve toujours de ces perles chez mon libraire favori. Hier matin, j'ai mis la main sur Culture Droit n° 23, de décembre 2009, spécial « affaires » ou « marché » de la famille. Mon libraire s'était-il aperçu que je n'avais pas remarqué cette couverture ? Nous sommes en février, ce numéro ne devait plus être en rayons. L'éditorial est succulent : « Las, impactés, les juristes de France, les avocats, les notaires, les huissiers, les hommes du droit et du chiffre, tous ont besoin d'être consolés [quand ils regardent, impuissants, leur périmètre d'activité s'effriter]. » Je les avais déjà beaucoup taquiné par le passé, lorsque le Figaro publiait un premier pamphlet de Laurence de Charrette, des prémisses seulement de critiques qui allaient ébranler ces milieux. Les lire pouvait émouvoir ; ah, cette commission, puis ce rapport Darrois... j'ai évoqué le sujet dans mes conclusions déposées en décembre dernier, à la chambre des créatures inférieures : « Au cours de cet été, M. KANT a une fois encore `' détourné " de nombreux lecteurs du blog de Maître Eolas. »
D'autres souhaiteraient faire taire Stéphane Guillon ? J'ai commencé à lire son interview, il a pu me plagier. En décembre dernier, je déposais à peu près la même chose, j'abrège, les plus curieux rechercheront dans le PDF : « Aujourd’hui, à la fin 2009, M. KANT n’a pas connaissance d'un quelconque différend avéré ni de la moindre action concrète, en justice, à son encontre, pour ses discours publics ou des écrits dans son blog. » Guillon a même osé taquiner ses chefs ? Je taquine bien des juges, depuis plusieurs années déjà, ca peut impressionner, mais ça ne mord pas, certains paraissent parfois se vexer ou régler leurs comptes en chambre du conseil, où ils trichent souvent, très maladroitement, c'est tout. Guillon reste sur scène, sur le net et à la radio, je n'ai pas « supprimé » mon blog et cette mère non plus.
J'ai déjà feuilleté un peu Culture Droit. J'ai le sentiment qu'hormis les mineurs étrangers, il n'y a que peu de place pour l'enfance ; serait-ce le pré carré des travailleurs sociaux ? « 2010, une année pour rassurer ? » Je vais prendre le temps de bien lire d'abord tout ce que j'ai ramassé ce matin, dont le dernier exemplaire du Nouveau Détective, puis on verra.
Histoire
La mère patrie
Quand l'Etat pensait prendre en charge les « enfants mal nés ».
Libération du 18 mai 2006
1849 - L'enjeu était complexe : il fallait d'abord couper tous les liens avec une famille biologique jugée indigne, éduquer et moraliser les pupilles par l'école, puis les régénérer par le travail agricole, érigé en valeur suprême. Le placement rural, dans des « familles nourricières », constituait donc la clé de voûte du dispositif.
Selon Paul Vasseur, parmi mes références, « le véritable tournant de la question sociale se situe en 1840 : `' la misère cesse d'être un fait marginal ; elle est au coeur des choses. Elle cesse d'être inoffensive (...) elle devient importante, encombrante et dangereuse ". » Laurent Mucchielli nous renseigne aussi beaucoup avec son ouvrage, Histoire de la criminologie française. C'est à partir de cette période déjà lointaine que des parents - plus particulièrement des pères - pouvaient être déclarés indignes, déchus de leurs droits sur leurs enfants et être stigmatisés. A l'époque et alors que la France abolissait l'esclavage, les enfants les plus vigoureux pouvaient partir aux champs ou même en colonie... Culture Droit de décembre dernier revient à sa manière sur tout ce passé historique, du « modèle » napoléonien aux réformes « républicaines ». Lorsque j'ai rencontré le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, en décembre 2005, je lui avais un peu parlé de ces usages et courants de pensées archaïques ainsi que des procédés et pratiques actuelles des professionnel de l'OSE France. Il semblerait qu'elle ne m'a pas cru, mais ce docteur a bien mentionné quelques uns de mes arguments dans un rapport « psychiatrique », versé au dossier « d'assistance éducative » de ma fille Justine. J'ai bien essayé d'obtenir depuis une nouvelle ou contre-expertise « psychiatrique », ce que la chambre des créatures me refusait encore, mi 2009. Je n'ai pu que rire en lisant une brochure publicitaire, Osmose, de l'OSE France, distribuée en novembre dernier.
J'ai moins étudié les « pros » de l'ARSEA, des gorets du social, ils ne l'ont pas contesté. Je n'ai eu que trop peu de relations avec l'ARSEA, mais leurs pratiques et coutumes, notamment « judiciaires », valent bien celles des professionnels de l'OSE France. L'ARSEA semble avoir beaucoup travaillé pour la chancellerie, sous Dati, « l'ambitieuse », elle-même souvent passionnée par certaines violences faites aux femmes ou à des enfants. En marge de leur leurs activités tournées « vers les populations juives défavorisées », l'OSE France travaille plutôt à l'élaboration d'un « patrimoine » et à l'élaboration de « la mémoire » française, à la propagation de ce qu'on ne doit pas oublier et, en aucun cas, nier : la Shoah. Ca peut laisser pantois.
Je me demande si certains juges ou des hauts magistrats ne regrettent pas déjà d'avoir, comme d'autres, suivi des oies, des psys, des travailleurs sociaux, le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau de cette histoire, une tata de la Dass.
Extrait de Osmose, septembre-octobre 2009
Le Canard du jour est encore une fois amusant. Un juge a jugé son copain juge et ce dernier aurait maintenant enfin remporté un procès contre un citoyen lambda, après 13 longues années de querelles en justice ? Oh, les pauvres juges, victimes d'un lambda quérulent... Siné nous apprend que Haïti continue encore à prier. Pourtant, le chat va bien.
VSD, Culture Droit, etc...
Pardon !
Je ne savais pas qu'il pouvait être aussi « une chance ». Mais pour qui, les chats ?
EXCLU - "On est en train de gâcher Sarkozy"
Publié le 11 Février 2010 à 17h54
Mise à jour le 11 Février 2010 à 17h54
Par Europe1.fr, extrait
Claude Lelouch estime que Nicolas Sarkozy est "un joli jouet qu'on est en train de casser".
Une main courante, un document « confidentiel »
Par le passé, la plupart du temps, on me refusait des dépôts de plaintes. Occasionnellement, la police ou la gendarmerie acceptait que je puisse déposer des mains courantes. Au commissariat de Taverny, c'était un peu moins vrai. En effet, au fil du temps, mes relations avec ces équipes là ont été de plus en plus tendues. Je suppose que ce poste là était un peu trop proche du château de Vaucelles, je l'avais bien perçu, fin décembre 2004. Mais à Taverny, un jour, tout en me chassant, on m'avait quand même suggéré d'aller déposer ma main courante dans la ville d'à côté. Je pense que c'était une très bonne idée, le commissariat de Taverny n'était à l'époque pas réputé pour son accueil ni pour sa confidentialité, des sujets et un bâtiment qui ont fait l'objet de diverses et nombreuses questions, à l'Assemblée nationale.
Entre 2004 et 2005, les travailleurs sociaux de l'OSE France ont réagit d'une manière assez simple : toutes les « difficultés » que j'avais exposées ont été imputées à un terrible trouble de la relation père-enfant. Au printemps 2005, la cour d'appel de Versailles a balayé les déclarations de Justine. Le juge Anne Valentini décidait ensuite de rompre cette relation et de « placer » Justine en Alsace, chez le pasteur d'Uhrwiller, pour la « protéger »...
A Bagneux, je rencontrais beaucoup moins de difficultés tant que je ne cherchais pas à déposer une plainte ; mais c'est assez normal, souvent la police a d'autres priorités, par exemple, faire gonfler des chiffres, compter plutôt les chaussettes et les yaourts volés. En août 2005, j'ai lourdement insisté, j'ai d'abord du négocier pendant près de 3 heures, avec deux OPJ. Ils ont alors fini par négocier eux-même, sous mon insistance, avec le magistrat de service, à Nanterre. J'apprenais sans grande surprise que j'étais déjà « connu » au TGI. Ce magistrat a fini par leurs dire qu'ils pouvaient enregistrer ma plainte, puis que le TGI allait voir ce qu'il en ferait. Après ces âpres négociations, j'avais enfin pu déposer plainte contre X, en raison d'atteintes à l'autorité parentale, désignant tout de même Richard Josefsberg, le Directeur du château de Vaucelles. A l'époque, Justine avait « disparue » en colo, inscrite par l'OSE. Je l'avais appris alors que l'OSE me refusait des dates pour des DVH pourtant accordés par le juge pour enfant. Beaucoup plus tard, j'ai relancé le TGI. J'aurai souhaité savoir ce qu'était devenu cette plainte contre X. Mais malgré mes relances, je n'ai jamais eu la moindre réponse.
Depuis, je pense être « connu » aussi à la cour d'appel de Versailles. En janvier 2009, je me disais qu'une sorte de fléau pouvait s'abattre sur n'importe quelle cour d'appel de France, je supposais que Versailles préférerait un jour se déporter ; j'ai eu tord. A Paris, malgré tous mes efforts, je pense être passé inapperçu. Mais par l'effet d'un hasard, je pourrais être « connu » aussi, bientôt, à Grasse ainsi qu'à la cour d'appel Aix-en-Provence.
Attention, le document qui suit est confidentiel, c'est une copie qui ne devrait pas être en ma possession. D'autre part, cette affaire est dite « privée ». Je ne souhaiterais pas que les pages qui suivent se retrouvent un jour placardées ou éparpillées sur Internet, par exemple, sur Facebook, enjolivées par des injures et de quelconques suggestions glauques. Les afficher là ne me pose pas de problème, je les avais déjà publiées dans mon précédent blog, dès 2005. Plutôt que de me répondre ou de réagir sainement, par exemple, en public, les professionnels de l'OSE ont alors persisté à verser des « rapports » ou leur fiel au dossier « d'assistance éducative » de Justine ; fin octobre 2005, elle « disparaissait ». Par la suite, le Docteur Magalie Bodon-Bruzel allait rendre un « rapport » psychiatrique qui a sauvé la face ou la réputation historique de tous ces professionnels qui ont oeuvré à secourir ma fille Justine.
Jeunes UMP : un maire PS dérape
Par Bastien Hugues
Le Figaro, 11/02/2010 | Mise à jour : 08:57, extrait
En colère après la publication sur Facebook d’une douzaine de photos personnelles, dans un groupe intitulé «Lavaud, les Angoumoisins ne veulent plus de toi», le maire socialiste d’Angoulême, Philippe Lavaud, s’est emporté dans les colonnes de La Charente Libre, comme l’a remarqué le blogueur Guy Birenbaum.
Pierre Bergé se serait dit « assez content »
Je ne peux pas porter plainte, je pense l'avoir assez largement démontré, le ministère public classe à chaque fois tout, ou sa justice se vautre. Par contre, je pouvais provoquer d'autres personnes, susceptibles de se fâcher très fort contre moi. Mais jusqu'à ce jour et hormis, bien sûr, à huis-clos et par l'intermédiaire du dossier « d'assistance éducative » de ma fille aînée, je n'ai donc pas perçu d'hostilités particulières. Par le passé, j'aurai bien aimé être attaqué, pour de vrai, comme Pierre Berger. Mais aujourd'hui, je m'en fous, à peu près comme du reste. J'ai fini par tourner la page, en septembre dernier, me doutant que les juges et le ministère public se dégonfleraient aussi, que les mêmes allaient encore « gagner », comme d'habitude, depuis 2003.
Téléthon: Bergé "content" d'être attaqué
AFP, 12/02/2010 | Mise à jour : 09:34, extrait
L'homme d'affaires Pierre Bergé s'est dit ce matin sur France Info "assez content" d'être assigné en justice par l'Association française contre les Myopathies (AFM) à la suite des propos qu'il a tenus sur le Téléthon. "Je suis assez content qu'on m'assigne en justice parce que tout ça va être expliqué et, croyez-moi, je ne pense pas que les gens qui s'occupent aujourd'hui du Téléthon vont sortir la tête haute de tout cela", a-t-il déclaré.
Badinter, le conflit, le pasteur et « l'enfant d'abord » ?
Je pense qu'aujourd'hui, plus d'un qui a écouté ou reécouté Elisabeth Badinter s'exprimer sur France Info en a eu du prurit. Cette société prone l'épanouissement personnel ? J'en ai les larmes aux yeux tant j'en ris. Je sors, sur l'eParisien ; il me faut son édition du jour pour une réponse de Pierre Berger à la Présidente de l'AFM. Celui d'hier, on me l'a donné, la personne qui me l'a remise sait que je collectionne des feuilles... j'adore tout autant. Un extrait du son de France Info :
Le Parisien du 11 ou « touchée en plein coeur »
« C'est pas possible », m'a répondu Renaud Van Ruymbeke
J'ai séché les cours du matin, à Science-po. Je me disais que je n'y apprendrais pas grand chose. En arrivant un peu avant l'heure du repas, je me suis arrêté pour mon ticket sandwich puis au stand des DVD. Je n'en ai pris qu'un, Un juge face aux puissants, puis j'ai critiqué le colloque et ce qui était étalé sous mes yeux, affirmant que rien de ce qui était là ne s'attardait sur l'enfance en danger. J'avais déjà été surpris par le programme où je ne voyais même pas la famille. Ce n'est pas très surprenant, dans Culture Droit de décembre dernier, l'enfance n'a pas vraiment sa place non plus. On m'a présenté Thomas Lacoste, cinéaste, me disant que je pouvais en discuter avec lui. Je lui ai sommairement exposé la situation de ma fille aînée, « placée », et de ma famille ainsi que la nature de mes travaux et actions en justice. Il m'a répondu que la collection de DVD ou des sujets traités, tout un projet, sur 20 DVD, est déjà vaste et qu'il n'était pas possible de tout traiter. Nous avons à peine discuté du DVD n° 13, « Justice des mineurs - L'éducation contre la répression » ; à mon avis, Hélène Franco ne s'épanche que sur le volet pénal, la répression. Mais Thomas Lacoste n'est que cinéaste, j'apprendrais peut-être un jour que je me suis trompé.
J'arrivais vers 12h00, pour le droit du travail. J'en avais déjà discuté longuement avec des juristes, à l'occasion d'un café du « Village de la justice ». Je me suis dit que l'assemblée du jour saura au moins ce que sont des magistrats non professionnels. Sauf erreur, aux prud'hommes, les conseillers sont élus par les salariés et les employeurs.
Plus tard, après le sandwich, Eric Alt, conseiller référendaire à la cour de cassation m'a rapidement fait sourire lorsqu'il a dressé un état de la situation en se référant à de récentes statistiques justice, ces chiffres pas fiables pour d'autres sphères. Il affirmait qu'il n'y avait que très peu de condamnations en France, pour des faits de corruption, environ 149 pour une année. Il paraissait se soucier beaucoup de « l'évaporation fiscale » en France, évaluée à 50 milliards d'euro par an.
Eric Alt et le juge Renaud Van Ruymbeke ont souvent amusé la salle, par exemple, lorsqu'ils parlaient du parquet soviétique « qui ne poursuit que les opposants au régime » ; j'ai pensé à Nanterre ainsi qu'au parquet de Paris. J'ai retenu une référence, Figures du parquet, par Christine Lazerges, un collectif paru chez PUF.
« Les mauvais jours finiront-ils ? »
Qui a entendu parler du SCPC, un service de 15 personnes « qui survit » ? Pas grand monde, a-t-on entendu ce jour. A mon avis, ce service est de ceux où le téléphone ne sonne jamais. Il y a peu, j'apprenais que personne ne lit ses rapports paillassons. « Il n'y a plus de corruption, plus de paradis fiscaux, plus de secret bancaire », affirmait un moment Renaud Van Ruymbeke, poursuivant : « ceux qui tiennent ces discours sont ils sincères ? » Comme le conseiller référendaire, le juge Van Ruymbeke a souvent fait rire la salle, par exemple, lorsqu'il parlait de ses difficultés pour obtenir un renseignement d'une banque de Singapour : « on peut vous répondre, Monsieur le juge d'instruction, mais produisez d'abord l'autorisation du titulaire du compte bancaire. » J'ai pensé aux difficultés que j'avais moi-même rencontré avec la Caisse d'Epargne région Lorraine, malgré le concours du juge des tutelles, cette banque a refusé de me répondre ; évidemment, je ne produisais pas l'autorisation de « inconnu » qui était intervenu irrégulièrement sur les comptes bancaires de la mère de mon aînée.
Après sa contribution, je me suis rapproché du juge Van Ruymbeke pour lui parler de mes « dossiers » privés. Je pense qu'il ne m'a pas cru. Je lui ai parlé vite fait du « placement » de ma fille ainée, de l'issue de la procédure de prise à partie que j'avais engagée contre un juge pour enfant, un magistrat professionnel, des « rapports creux » des travailleurs sociaux ainsi que de l'intervention, fin 2005, de Magalie Bodon-Bruzel, « psychiatre ». Comme j'avais mon PC avec moi ainsi qu'une clef 3G, je me suis connecté et je lui ai montré une correspondance du SCPC datée de mai 2006. Je ne sais toujours pas où j'ai fourré la décision rendue en 2008, par le tribunal administratif de Strasbourg ; depuis peu, j'hésite à la publier, je ne souhaiterai pas avoir l'actuel juge d'instruction sur ma conscience, je pense avoir déjà fait la peau du juge pour enfant. J'ai surtout dit au juge Van Ruymbeke qu'il allait sûrement beaucoup rire s'il me lisait.
Suite à mes échanges avec Renaud Van Ruymbeke et après les premières minutes du film promu par ce colloque, Les mauvais jours finiront, j'ai quitté la salle. Ce film ou cette collection sont disponibles en VPC. En sortant de Sciences-po, j'ai revu Thomas Lacoste. Je lui ai dit que dans ce film, Les mauvais jours finiront, je reconnaissais bien les discours caricaturaux du SM. Je l'ai averti qu'en visitant mon blog, il ne serait pas face à des fictions, des oeuvres picturales ou des créations sonores, mais qu'il y trouverait de nombreux cadavres.
Figures du parquet
de Christine Lazerges, Julie Alix, Giulietta Gamberini, Dimitrios Giannoulopoulos
collectif, aux Presses Universitaires de France, mars 2006
collection Les voies du droit
Présentation de l'éditeur, sur Amazon. Le ministère public est en débat, il est même au cœur des débats sur la Justice, qu'il s'agisse de l'autonomie du parquet ou de son indépendance souhaitée ou contestée, qu'il s'agisse de la montée en puissance de ses fonctions ou encore de son appartenance ou non à l'autorité judiciaire. L'explosion du contentieux pénal dans tous les Etats de droit ainsi que la lutte déterminée, engagée contre le terrorisme et la grande criminalité, suffisent à expliquer l'intérêt renouvelé pour le parquet, représentant de l'Etat au procès pénal. Figures du parquet explore dix pays. Cinq sont membres de l'Union européenne (Allemagne, Angleterre, France, Grèce, Italie), un, la Roumanie, entrera dans l'Union européenne le 1er janvier 2007, trois aujourd'hui sont simplement membres du Conseil de l'Europe (Roumanie, Russie et Turquie), deux sont plus lointains, soit géographiquement (Brésil), soit par le système de droit (Iran). Outre ces figures nationales du parquet, l'européanisation du droit pénal et son internationalisation ont imposé de se pencher sur une figure européenne en gestation, le Ministère public européen, et sur une jeune figure internationale, le Bureau du procureur près la Cour pénale internationale. La lecture de Figures du parquet démontre la difficulté à caractériser des types de parquet, mais prouve aussi, en dépit de la spécificité de chaque "figure", combien la démarche de droit comparé permet de s'évader d'un isolement juridique en perte de sens.
Biographie de l'auteur. Christine Lazerges est professeur de droit pénal et politique criminelle à l'Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) et directrice de l'Ecole doctorale de droit comparé.
De source www.univ-paris1.fr... Rédigé sous la direction de Christine Lazerges, l'ouvrage est publié aux Presses Universitaires de France, dans la Collection Les Voies du Droit (mars 2006). Publié avec le soutien financier de l'UMR de droit comparé de Paris et de l'Université Paris 1, l'ouvrage est le fruit de la recherche de 15 doctorants de l'Ecole doctorale de droit comparé et de docteurs en droit. Il explore dix pays membres et non membres de l'Union européenne.
Nancy Huston reconnaît « la culpabilité qui pèse sur les mères »
Il va me falloir l'hebdo La Vie en plus du journal du dimanche.
Actualités générales
La maternité, nouvelle oppression des femmes?
Créé le 12.02.10 à 12h12
Mis à jour le 12.02.10 à 12h19
20 minutes, extrait
Un parti pris qui a suscité de nombreuses réactions. Si la députée UMP et pédiatre Edwige Antier taxe Elisabeth Badinter d'«archéo-féministe», la romancière Nancy Huston reconnaît «la culpabilité qui pèse sur les mères». Elle prend toutefois ses distances avec Elisabeth Badinter, estimant que le militantisme pro-allaitement ne serait pas le seul danger pour l'émancipation féminine. «Ici, comme dans ses autres livres, elle minimise la violence domestique, la prostitution, la pornographie», souligne-t-elle dans La Vie.
Oulala... Choisy-le-Roi et Paul-Guiraud ?
Je me dis souvent qu'un jour, ça pourrait quand même barder. Là, c'est une femme, c'est différent, c'est plus haut que trois pommes. Notre gouvernement nous avait annoncé qu'en 2010, nous ferions tout pour les sauver.
Val-de-Marne
Choisy-le-Roi : un patient de l'hôpital psy tue son épouse
Le Parisien | 13.02.2010, 15h00 | Mise à jour : 17h13
Ce samedi matin, un homme s'est présenté à l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud à Villejuif (Val-de-Marne) où il est régulièrement suivi, pour avouer le meurtre de son épouse. En sortie d'essai, l'homme avait réintégré le domicile familial de Choisy mais est revenu à l'hôpital, confiant au médecin qui l'a accueilli avoir tué sa femme.
Prévenu, le commissariat de Choisy a immédiatement envoyé des policiers sur place qui, accompagnés de sapeurs-pompiers n'ont pu que constater le décès de son épouse. Un décès qui pouvait remonter à quelques heures. D'après les premières constatations, l'homme l'aurait poignardée à l'aide d'une paire de ciseaux. L'enquête a été confiée au Service Départemental de la Police judiciaire du Val-de-Marne tandis que l'homme devait être examiné par des psychiatres dans la journée.
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