Archives pour: Août 2008, 04
Meurtre de Valentin : le suspect numéro un ne reconnaît pas les faits
AMBÉRIEU-EN-BUGEY (AFP), extraits - Les tests ADN ont prouvé que Stéphane Moitoiret, le marginal arrêté dimanche en Ardèche avec sa compagne, était bien présent sur les lieux du meurtre du jeune Valentin à Lagnieu (Ain), mais le suspect numéro un refuse jusqu'à présent de reconnaître les faits.
... Selon M. Gandolière, les deux marginaux tenaient encore lundi "des propos très incohérents sur une mission divine qu'ils seraient venus effectuer (en France) depuis l'Australie".
"J'ignore s'ils avaient conscience d'être recherchés, ils ne donnaient pas cette impression", a de son côté indiqué le général David Galtier, sous-directeur de la police judiciaire pour la gendarmerie nationale.
L'arme du crime n'a pas encore été retrouvée, ont reconnu les enquêteurs qui s'apprêtaient, parallèlement, à vérifier si des rapprochements étaient possibles avec d'autres affaires non résolues dans la région.
La garde à vue des deux marginaux devait être prolongée jusqu'à mardi, a précisé le procureur.
Selon la mère du principal suspect, Chantal Poiret, domiciliée dans l'Oise, son fils souffre depuis des années de "délire de persécution". "Lui et sa compagne ont dû prendre (Valentin) pour quelqu'un qui leur voulait du mal", a-t-elle déclaré.
Le parquet favorable à la remise en liberté de Petrella
PARIS (AFP) - Le parquet, placé sous l'autorité du ministère de la Justice, est favorable à la remise en liberté sous contrôle judiciaire de l'ex-brigadiste Marina Petrella en raison de son état de santé et la décision doit être rendue mardi par la cour d'appel de Versailles.
Marc Machin, un jeune homme n’ayant pas su convaincre
AFFAIRE DU PONT DE NEUILLY.
Enquête sur une erreur judiciaire
Condamné pour meurtre, Marc Machin a passé six ans en détention avant que quelqu’un ne s’accuse de ce crime. Condamné à seize ans de prison, il a vu sa peine suspendue. Comment ceci a-t-il été possible ?
leparisien.fr | 04.08.2008
SANS la miraculeuse apparition d’un nouveau suspect, plus de six ans après les faits, la culpabilité de Marc Machin n’aurait sans doute jamais été remise en question. Condamné deux fois par une cour d’assises pour le meurtre d’une femme, tuée en 2001 à Neuilly-sur-Seine, ce garçon, 26 ans aujourd’hui, vient de voir sa peine de dix-huit ans de réclusion suspendue.
Un jeune homme au parcours chaotique
Il serait libre s’il n’avait été condamné, fin juin, à trois mois ferme pour l’agression d’un surveillant de la prison dans laquelle il est incarcéré. Accordée par la commission de révision des condamnations pénales, la suspension de peine est une étape majeure dans ce dossier très engagé dans la voie de l’erreur judiciaire. Retour sur cette affaire exceptionnelle qui pourrait se conclure par la révision du procès de Marc Machin, un jeune homme au parcours chaotique n’ayant pas su convaincre. Dans un contexte où rien n’a jamais plaidé en sa faveur.
D’ailleurs, les verdicts successifs des assises s’expliquent : à la fois par l’enquête policière, qui avait rapidement mené à ce suspect idéal, et par la personnalité de Marc Machin, dont le profil correspond à celui du meurtrier.
Valentin : le couple de marginaux n'avoue pas
L'homme confondu par son ADN dans le meurtre du jeune Valentin et sa compagne, interpellés dimanche en Ardèche, n'ont jusqu'à présent pas reconnu les faits lors de leur garde à vue, a déclaré aujourd'hui le procureur de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gandolière.
Valentin : le couple n'avoue pas
Source : AFP, 04/08/2008
Meurtre de Valentin : le principal suspect confondu par son ADN
leparisien.fr | 04.08.2008, extrait
Le procureur de la République de Bourg-en-Bresse, Jean-Paul Gondolière a confirmé ce matin que l'ADN retrouvé sur les lieux du meurtre du petit Valentin à Lagnieu (Ain) était bien celui de Stéphane Moitoiret, le principal suspect gardé à vue dans cette affaire. L'homme âgé de 39 ans et sa compagne Noëlla Hego, 48 ans, n'ont jusqu'à présent pas reconnu les faits.
Marina Petrella, un dossier examiné demain par la cour d'appel de Versailles
La situation de détention et une éventuelle levée d'écrou extraditionnel de l'ex-membre des Brigades rouges Marina Petrella, actuellement hospitalisée à Paris, seront examinées demain par la cour d'appel de Versailles.
L'audience, en principe publique, se tiendra à partir de 09H00 devant la chambre de l'instruction de la cour, qui devrait rendre sa décision dans la journée.
La cour d'appel de Versailles est compétente dans ce dossier depuis l'arrestation de Mme Petrella, 54 ans, en août 2007 dans le Val d'Oise.
Petrella : levée d'écrou examinée demain
Source : AFP, 04/08/2008