Archives pour: Août 2008, 13
Pendant l'été, les sans-papiers ne veulent pas être oubliés
PARIS (AFP) - Plusieurs centaines de salariés sans-papiers, en grève en Ile-de-France dans le cadre d'un mouvement lancé le 15 avril, poursuivent leur action pendant l'été, cherchant à ne pas être oubliés d'une opinion publique en vacances et à montrer leur détermination aux autorités.
Suicide de Rémy Salvat, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire
"Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d'arrêter d'être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le Président de tous les Français", concluait-il.
Le 6 août, le jeune homme a reçu une réponse. "Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu'il ne nous appartient pas, que nous n'avons pas le droit, d'interrompre volontairement la vie", a expliqué le président, ajoutant: "Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités (...) Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui-même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation".
CERGY (AFP) - Un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s'est suicidé dimanche à Valmondois (Val-d'Oise) après avoir reçu une réponse perçue comme négative de Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu'on lui "permette de mourir", un drame qui pose à nouveau la question de l'euthanasie.
Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative rare) depuis l'âge de six ans, s'est donné la mort avec des médicaments. Ses obsèques se dérouleront jeudi.
Il avait écrit au président de la République en mai. "Ces derniers mois, il ne pouvait plus marcher, son bras lui faisait aussi de plus en plus mal", a expliqué à l'AFP sa mère, Régine Salvat. Interrogé, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire.
Cessez-le-feu en danger en Géorgie, tension internationale
PARIS (AFP), extrait - Pendant les Jeux Olympiques, la Chine poursuit sa répression au Tibet, a assuré le dalaï lama à la quarantaine d'élus qu'il a rencontrés au Sénat mercredi, au deuxième jour très politique de sa visite en France "principalement spirituelle".
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Le chef religieux et temporel des Tibétains, en exil en Inde, a été reçu à huis clos pendant près d'une heure et demie dans un petit bureau du Sénat où se serraient sénateurs et députés de tous bords.
A sa sortie, il a salué "l'amitié" qui le lie aux parlementaires français: "une fois que vous devenez amis, cette amitié doit durer jusqu'à la mort, si ce n'est jusqu'à votre prochaine naissance", a plaisanté le 14e dalaï lama, qui est, dans la tradition tibétaine, la réincarnation de son prédécesseur.
"Qu'attendez-vous de la France?", lui lance en anglais un des journalistes qui l'attendent dans la cour d'honneur. Et le dignitaire bouddhiste de retourner la question: "que pouvez-vous faire?", avant de s'engouffrer en riant dans sa voiture escortée par trois motards.
Le ton a semblé autrement plus grave pendant l'entrevue: "il a dit que la répression (au Tibet) était dure et féroce", a témoigné Louis de Broissia (UMP), maître de cérémonie en tant que président du groupe des études franco-tibétaines au Sénat.
GORI (AFP), extrait - Le cessez-le-feu fragile instauré entre Géorgiens et Russes semblait respecté mercredi tant bien que mal sur le terrain, en dépit de nouvelles de violences, d'exode et de pillages, mais la tension était toujours vive, y compris sur le plan diplomatique.
La mise en oeuvre du plan de paix auquel Moscou et Tbilissi ont donné leur accord de principe mardi au président français Nicolas Sarkozy apparaissait incertaine. Les deux parties en faisaient des interprétations divergentes et se reprochaient mutuellement de ne pas en respecter les engagements.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a accusé les forces russes de destructions et de pillages dans la ville de Gori, un noeud stratégique au centre du pays.
Médicament antiobésité : bénéfices jugés supérieurs aux risques
Santé
Les effets très indésirables du médicament antiobésité
leparisien.fr | 12.08.2008 | Extrait
ACOMPLIA, la pilule pas si « miracle » que ça… Commercialisé en France au printemps 2007, ce médicament d’un genre nouveau avait été annoncé comme une véritable arme contre l’obésité. Si ses résultats se sont avérés jusque-là plus que satisfaisants avec, à la clé, une véritable perte de poids chez les patients traités, on apprend aujourd’hui qu’il doit néanmoins être utilisé avec la plus extrême prudence.
L’Afssaps (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) vient de publier une mise en garde contre un risque de troubles dépressifs.
Avant même son arrivée sur le marché, les troubles de l’humeur et de dépression avaient déjà été mentionnés dans la liste des effets indésirables du médicament. Puis, au milieu de l’année 2007, celui-ci avait fait l’objet d’une contre-indication pour les patients dépressifs et/ou sous antidépresseurs. Sur la base d’analyses récentes, l’Afssaps enfonce le clou et révèle cette fois que les troubles dépressifs peuvent aussi survenir chez des patients qui ne l’étaient pas auparavant.
Pour autant, même épinglé, il n’est pas question de retirer l’Acomplia du marché : l’Agence européenne du médicament juge toujours ses bénéfices supérieurs aux risques.
Le faux plafond du Parlement européen, une nouvelle cause nationale
Le secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes a précisé dans un communiqué qu'un expert français en ouvrage public avait été mis à la disposition du Parlement.
Gérard Onesta (Verts, France), vice-président du Parlement européen chargé des questions immobilières, a cependant appelé le gouvernement français, "en pleine présidence française de l'UE, à faire de ce chantier une cause nationale afin que les travaux soient finis à temps".
Il lui demande notamment de "mobiliser le secteur du bâtiment" pendant le mois d'août.
STRASBOURG (Reuters) - Une partie du faux plafond de l'hémicycle strasbourgeois du Parlement européen s'est effondrée jeudi 7 août, a indiqué mercredi l'institution.
La chute d'environ 10% de la surface du faux plafond a entraîné "des dégâts matériels importants" mais "aucun dommage corporel", l'hémicycle étant désert lors de l'accident, a-t-elle précisé dans un communiqué.
Huîtres : Smurfit Kappa pas responsable
Le PDG de la papeterie Smurfit Kappa a affirmé ce soir que les effluents rejetés par l'usine de Biganos n'avaient "aucun rapport" avec la crise qui touche les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon, au lendemain d'une manifestation des professionnels sur le site.
"Nous sommes tout à fait convaincus qu'il n'y a strictement aucun rapport entre ce qui reste présent dans nos effluents après passage dans nos stations d'épuration et la crise ostréicole", a indiqué le PDG de Smurfit Kappa Cellulose du Pin, Jean-Paul Sandraz, précisant que les effluents de l'entreprise sont mélangés aux effluents urbains.
Plusieurs centaines de professionnels ostréicoles du bassin d'Arcachon avaient manifesté mardi, après l'interdiction de vente de leurs huîtres, sur le site de l'usine en demandant sa fermeture par "principe de précaution".
Huîtres: Smurfit Kappa pas responsable
Source : AFP, 13/08/2008
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500 euros d'amende pour avoir giflé un élève
«Ce n'est pas l'amende qui nous intéresse, car elle sera de toute manière payée par le comité de soutien, c'est le principe qui nous intéresse. Il y avait vraiment une scène de violence et pas seulement une gifle», a commenté l'avocat des parties civiles, Me Emmanuel Riglaire. «C'est le message qu'on ne peut pas frapper des enfants impunément sans aucune raison» a-t-il ajouté.
De son côté, le syndicat d'enseignants des lycées et collèges Snalc-CSEN s'est déclaré «décu et indigné» de ce jugement, selon lui «totalement disproportionné».
Le matin du 28 janvier, au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, José Laboureur avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui avait oublié de les enlever d'une table avant des travaux pratiques, puis l'avait plaqué contre un mur. Le garçon avait alors traité de «connard» le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau poussé contre le mur. Il l'avait ensuite traîné en larme jusque dans son bureau. Muni d'une lettre d'excuses dûment signée de la main du garçon, le prof achèvait son cours par ces mots : «L'incident est clos. N'en parlez à personne, sinon ça va mal aller.»
Le père de l'adolescent, un gendarme, avait porté plainte. Interpellé à son domicile, l'enseignant avait été placé en garde à vue pendant 24 heures. Au cours de son audition, le professeur avait reconnu et regretté les faits, et admis une «dépendance» à l'alcool.
500 euros d'amende pour le «professeur gifleur»
lefigaro.fr avec AFP, 13/08/2008, extrait
LILLE (AP) - Le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) a condamné mercredi à 500 euros d'amende un enseignant qui avait giflé un élève de 11 ans l'ayant insulté en classe le 28 janvier dernier, a-t-on appris auprès du tribunal.
Le parquet avait requis une amende de 800 euros à l'encontre de ce professeur de technologie d'un collège de Berlaimont (Nord) poursuivi pour "violences aggravées", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
Dans un communiqué, ses avocats, le bâtonnier Francis Lec et Me Jean-Marc Villesèche, estiment qu'en "retenant une peine d'amende, le tribunal correctionnel a exprimé 'sa défiance' à l'égard de la judiciarisation d'un événement qui aurait dû trouver son épilogue dans une médiation au sein de l'établissement scolaire". Après l'incident, l'enseignant avait été placé 24 heures en garde à vue.
Mais les avocats considèrent que l'autorité judiciaire a manqué l'occasion de "rappeler également solennellement son devoir de protection à l'égard des enseignants victimes des risques de leur métier exercé dans des conditions de plus en plus difficiles" et soulignent que leur client "est naturellement affecté" par la décision rendue. L'enseignant et ses avocats réfléchissent à l'opportunité de faire appel de ce jugement.
«La gifle, une réponse simpliste»
lefigaro.fr, 13/08/2008
INTERVIEW- Eric Debarbieux, Directeur de l'Observatoire international de la violence scolaire, réagit à la condamnation de « l'enseignant gifleur». Il déplore une propension en France à un retour aux «châtiments corporels».
A cinq ans : seul, au jardin du Luxembourg
PARIS (AFP) - Un chauffeur-livreur de 37 ans a été placé en garde à vue lundi après-midi à Paris pour avoir laissé son fils de 5 ans seul sans surveillance au jardin du Luxembourg (VIe) pendant qu'il travaillait, a-t-on appris mercredi der source judiciaire.
Cet homme, placé en garde à vue lundi à la Brigade de protection des mineurs, devrait être déféré au parquet mercredi en fin de journée et pourrait être poursuivi pour "mise en danger de la santé et de la sécurité d'un mineur", a précisé cette source, confirmant une information de RTL.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le petit garçon de 5 ans a été découvert lundi en milieu de journée au jardin du Luxembourg simplement muni d'un portable pour pouvoir prévenir son père en cas de problème. Celui-ci, séparé de la mère de l'enfant, l'aurait déposé à plusieurs reprises dans ce jardin public avant d'aller travaillé.
Accident de Béthune : alcool, stupéfiants et portable en cause
LILLE (AFP), extrait - La jeune automobiliste qui avait fauché un enfant de trois ans, décédé, et son père, grièvement blessé, dimanche à Allouagne (Pas-de-Calais), conduisait sous l'empire d'un état alcoolique et de stupéfiants et composait un "texto" au moment de l'accident, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Les analyses ont révélé chez la jeune femme de 20 ans un taux de 2,17 g d'alcool par litre de sang, a précisé le parquet de Béthune.
Brièvement auditionnée mardi par les enquêteurs, "elle a également indiqué avoir consommé du cannabis dans la nuit de samedi à dimanche chez ses parents où elle avait organisé une fête à l'occasion d'un anniversaire", a-t-on précisé de même source.
L'accident s'est produit vers 18H30 dimanche dans une petite rue du centre d'Allouagne, près de Béthune. La jeune automobiliste circulait - à vive allure, selon des témoins -, lorsqu'elle a perdu le contrôle de sa Clio et percuté un petit garçon à vélo ainsi que son père qui l'accompagnait à pied le long d'un cimetière.
Conduisant probablement sans ceinture, elle a perdu le contrôle de son véhicule car elle tapait un message sur son téléphone portable, selon le parquet.
Un professeur insulté gifle un élève : une amende de 800 euro ?
Le 28 janvier au matin, en plein cours, M. Laboureur avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui refusait de les enlever d'une table, avant de plaquer contre un mur le garçon. Ce dernier avait alors traité de "connard" le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau plaqué contre le mur. "Ce n'est pas une gifle, c'est une scène de violence", avait estimé dans son réquisitoire le procureur de la République d'Avesnes-sur-Helpe, Bernard Beffy.
Reprochant au professeur son caractère "impulsif", il avait fait valoir que le collège "ne présentait pas de problèmes de discipline" et que l'enfant, absent à l'audience, n'était pas un élève difficile.
José Laboureur avait raconté avoir plaqué au mur l'élève car il s'était "moqué" de lui en soupirant puis l'avait insulté. "J'ai réagi en père de famille. C'est comme si un fils insulte son père. Je n'avais jamais mis de claque avant. En 29 ans de carrière, je n'avais jamais non plus été insulté", avait-il expliqué.
Refusant de faire le procès de l'école ou des élèves, le procureur avait accablé le prévenu, estimant qu'il n'avait "pas les épaules assez larges pour endosser le rôle de héraut de la cause enseignante".
Bien noté, José Laboureur a néanmoins reconnu, en les minimisant, des problèmes d'alcoolisme. La défense a plaidé la relaxe, invoquant la jurisprudence qui reconnaît, selon elle, "un droit de correction" quand l'enseignant a épuisé tout les recours pour rétablir son autorité.
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, avait de son côté déclaré regretter "qu'on transforme en affaire judiciaire quelque chose qui aurait dû se traiter à l'intérieur de l'école et qui ostracise les enseignants".
AVESNES-SUR-HELPE (AFP) - Le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) rend ce mercredi son jugement dans le procès du professeur de Berlaimont (Nord) jugé fin juin pour avoir giflé un élève de 11 ans qui l'avait insulté.
Une amende de 800 euros avait été requise le 25 juin par le parquet à l'encontre de José Laboureur, 49 ans, professeur de technologie au collège Gilles-de-Chin. Il encourt 5 ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende pour "violences aggravées".