Archives pour: Août 2008, 30
Géorgie-Russie : qui a tiré le premier ?
Autopsie d'un conflit
LE MONDE | 30.08.08 | Extrait
Sur les hauteurs de Tskhinvali, "capitale" de l'Ossétie du Sud, la base du bataillon des forces russes de "maintien de la paix" n'est plus que ruine. Les bâtiments où logeaient les soldats, l'unité médicale et les bureaux ont été les premières cibles de l'armée géorgienne lors de son offensive contre la province rebelle, dans la nuit du 7 au 8 août.
Qui a tiré le premier ?
Entretien "Un effet de la politique soviétique des nationalités"
Zoom Tensions aux marches de l'empire
Les faits Des contrats de vente d'armes et de formation liaient l'état juif à la Géorgie
Cadrage L'UE veut placer ses relations avec la Russie sous observation
Les faits La Géorgie décide de rompre ses relations diplomatiques avec la Russie
L'Italie va indemniser la Libye pour la période coloniale
L'Italie va indemniser la Libye pour la période coloniale
LEMONDE.FR avec AFP | 30.08.08 | Extrait
Rome et Tripoli s'apprêtaient, samedi 30 août, à solder les comptes de plus trente ans de colonisation italienne en Libye. Selon un accord historique qui doit être signé dans la soirée par Silvio Berlusconi et Mouammar Kadhafi, l'Italie va verser à la partie libyenne cinq milliards de dollars (3,4 milliards d'euros) sur les vingt-cinq prochaines années, une forme de dédommagement pour la période coloniale, qui dura de 1911 à 1942.
"L'accord portera sur un montant de 200 millions de dollars (136 millions d'euros) par an durant les 25 prochaines années sous forme d'investissements dans des projets d'infrastructure en Libye", a indiqué le chef du gouvernement italien à son arrivée à Benghazi, dans l'est libyen. "L'accord doit mettre fin à 40 ans de désaccord. C'est une reconnaissance concrète et morale des dommages infligés à la Libye par l'Italie pendant la période coloniale."
DIPLOMATIE - La résurgence du passé colonial jette un froid entre Paris et Alger
En Europe, les manuels d'histoire hésitent entre la honte et la fierté
Article paru dans l'édition du Monde du 11.06.05, extrait
ENTRE LA HONTE et la fierté, les manuels scolaires des anciennes puissances coloniales européennes semblent hésiter, tributaires de l'histoire et des rapports de force politiques. Hormis en France, aucune consigne - et, a fortiori, aucun texte de loi - n'encadre l'enseignement de l'histoire de la colonisation.
Comme le souligne Lucio Villari, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Rome, « l'Italie n'a pas eu un empire colonial comme la France ». Les enjeux et les susceptibilités ne sont pas les mêmes des deux côtés des Alpes.
Une association de militaires dépose plainte contre EuroPalestine
Un haut responsable militaire iranien a averti que toute attaque américaine ou israélienne contre la République islamique signifierait le début d'une nouvelle guerre mondiale, a rapporté l'agence officielle Irna.
"La rapacité sans bornes des dirigeants américains et du sionisme mondial (...) sont en train de conduire progressivement le monde au bord d'un précipice", a-t-il ajouté, citant les conflits en Afghanistan, Irak, au Soudan et en Géorgie.
"Il est évident que si un tel défi se présentait, les régimes artificiels et les usurpateurs seraient éliminés avant toute chose", a-t-il dit sans nommer de pays mais en référence apparente à Israël que l'Iran qualifie souvent de "régime d'usurpateurs".
"Risque de guerre mondiale" (Iran)
Source : AFP, 30/08/2008
PARIS (AP) - L'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) a déposé vendredi une plainte pour "apologie de meurtre" contre EuroPalestine, une association pro-palestinienne, qui appelle sur son site internet à la "multiplication des embuscades bien montées" en Afghanistan pour précipiter l'éveil des consciences quant à la présence de militaires occidentaux sur le sol afghan, a-t-on appris de source judiciaire.
L'ex-député Fenech réintègre la magistrature
PARIS, 28 août 2008 (AFP) - L'ex-député UMP Georges Fenech, dont l'élection a été annulée, réintègre la magistrature avant le procès de "l'Angolagate" où il est prévenu, tandis que le juge Henri Pons, chargé de l'affaire Clearstream, est nommé à Montpellier, selon un décret jeudi au Journal officiel.
Magistrat en détachement pendant la durée de son mandat de député, Georges Fenech regagne son corps d'origine en tant que premier substitut au sein de l'administration centrale du ministère de la Justice.
Fin juillet, la Chancellerie avait précisé qu'il ne serait pas "affecté en juridiction" mais "mis à la disposition des services du Premier ministre" François Fillon, qui lui a confié une mission d'évaluation des "dispositifs judiciaires" de lutte contre les sectes. Sa réélection comme député du Rhône en juin 2007 a été annulée le 27 mars par le Conseil constitutionnel, qui a rejeté son compte de campagne et a prononcé à son encontre une inéligibilité d'un an.
Les instances judiciaires réexaminent le parcours français de Rose
DISPARITION DE ROSE.
Le parcours tourmenté du meurtrier présumé
leparisien.fr | 29.08.2008, extraits
La police israélienne continue en vain à rechercher le corps de la petite fille et s’attache à mieux cerner la personnalité de son grand-père et meurtrier présumé, décrit comme « étrange et inquiétant » par ceux qui l’ont côtoyé.
... Israël est bouleversé par cette affaire qui pourrait entraîner des modifications législatives. Hier, le ministre des Affaires sociales, Itzhak Herzog, dénonçait un vide juridique concernant la protection de l’enfance. Aujourd’hui, la disparition d’un enfant ne peut être déclarée que par un membre de la famille. Le ministre souhaite voir étendues les possibilités de saisine de la police en permettant aux voisins, établissements scolaires, hôpitaux, de donner l’alerte.
L’affaire est également suivie de très près par les autorités françaises. Les policiers de l’office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) ont été saisis d’une enquête, et les instances judiciaires réexaminent le parcours français de Rose. En février 2005, la fillette était rentrée en France pour y vivre avec son père. Deux ans plus tard, cet homme, 23 ans aujourd’hui, avait été soupçonné de maltraitance et avait été mis en garde à vue et interrogé. Si la justice avait décidé de ne pas le poursuivre, elle avait néanmoins ordonné le placement de l’enfant dans un foyer spécialisé.