Archives pour: Août 2008, 12
« Les aveux ne suffisent pas. », selon le parquet de Béthune
Actualité Région
Près de Lens, un piéton coincé sous les roues après avoir été percuté : un acte volontaire ?
mardi 12.08.2008, 04:50 - La Voix du Nord
Hier matin, sur une petite route entre Loos-en-Gohelle et Lens, un piéton a été renversé par une voiture. Coincé sous les roues avant, il a été dégagé par les pompiers. La conductrice s'est rendue d'elle-même à la police. Elle aurait percuté volontairement le piéton, qui est son beau-frère.
Hier matin, vers 9 h 40, la conductrice d'une Clio bleue, 32 ans, aurait renversé volontairement son beau-frère, 53 ans. L'homme a été dégagé par les pompiers. Il était coincé sous les roues avant de la voiture. Au moment de la collision, le piéton aurait d'abord percuté le pare-brise puis aurait été projeté en avant sous l'effet du choc et aurait terminé sous l'essieu avant de la Clio, toujours en mouvement. Grièvement blessé, il a été transporté au centre hospitalier de Lens. Il y était toujours hier soir.
La conductrice présumée s'est rendue d'elle-même au commissariat de Lens, peu de temps après l'accident, conduite par un proche. C'est elle qui aurait prévenu les secours. La Clio a été abandonnée sur place. Mise en garde à vue, la trentenaire aurait expliqué avoir percuté volontairement le piéton. Malgré ces aveux, le parquet de Béthune se voulait prudent, hier après-midi. « Elle a reconnu sa participation directe aux faits. Mais les aveux ne suffisent pas. » L'enquête confiée à la brigade criminelle du commissariat de Lens ne fait donc que commencer. Au cours de leurs relevés pratiqués hier matin sur la voiture, les enquêteurs ont découvert une arme de poing dans l'habitacle. Ils devront déterminer à qui elle appartenait et si elle a servi. Les policiers devront également établir si la collision était vraiment volontaire, si celle qui s'est dénoncée était au volant au moment de l'accident et, le cas échéant, ce qui l'a poussée à renverser son beau-frère.
Selon une source proche de l'enquête, des tensions seraient récurrentes depuis 2003 entre le couple de la victime et celui de la conductrice, résidant tous deux à Loos-en-Gohelle. Le beau-frère était, du reste, connu des services de police et de la justice et avait été récemment incarcéré.
Débardeurs avec inscriptions antisémites dans une boutique parisienne
PARIS (AFP), extrait - Le Parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la mise en vente dans une boutique parisienne de débardeurs pour femme sur lesquels était reproduite l'inscription "Entrée du parc interdite aux juifs", recopiée intégralement d'un panneau d'interdiction nazie visant les juifs du ghetto de Lodz (Pologne) en 1940.
Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables
MOSCOU-TBILISSI (Reuters), extrait - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné mardi l'arrêt des opérations militaires en Géorgie après cinq jours de combats.
L'annonce du Kremlin est intervenue juste avant l'arrivée de son homologue français Nicolas Sarkozy pour des entretiens à Moscou sur un plan de paix européen.
Un porte-parole du Kremlin a confirmé des dépêches d'agences annonçant que Medvedev avait donné ses instructions au ministère de la Défense pour "arrêter l'opération visant à contraindre les autorités géorgiennes à la paix".
"L'agresseur a été puni et a subi de très lourdes pertes", a déclaré Medvedev au ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, selon l'agence Interfax.
L'état-major russe a déclaré que ses troupes restaient pour le moment sur leurs positions en attendant une réaction de Tbilissi et prévenu qu'elles répondraient à toute "provocation" des forces géorgiennes.
Sarkozy doit rencontrer Medvedev au Kremlin avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi.
MOSCOU (AFP) - Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables: la guerre de propagande fait rage entre la Russie et la Géorgie, à l'arrière-plan du conflit armé.
MOSCOU (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev, qui a ordonné la fin des opérations contre la Géorgie, ont présenté mardi un plan pour régler le conflit russo-géorgien, Tbilissi demandant de son côté une "assistance militaire" à l'Otan.
MOSCOU (LPC) - Nicolas Sarkozy tentait mardi à Moscou de convaincre la Russie d'accepter un cessez-le-feu avec la Géorgie, avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi. La mission de médiation du président en exercice de l'UE s'annonçait compliquée, alors que les informations venues du terrain étaient toujours contradictoires.
MOSCOU (AP), extrait - Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev ont conclu un accord mardi à Moscou sur un plan prévoyant un retour au statu quo antérieur avec la Géorgie et l'ouverture de discussions internationales sur le "statut futur" de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
L'arrêt des hostilités entre Moscou et Tbilissi restait toutefois suspendu à un accord de la Géorgie, où le président français était attendu mardi soir.
"On n'est pas encore à la paix, mais on est à la cessation provisoire des hostilités", s'est réjoui Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune avec le président russe, à l'issue de plusieurs heures de discussions avec Dimitri Medvedev. C'est, selon lui, "un progrès sensible".
PARIS (AP) - Le président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, l'UMP Lionnel Luca, a déploré mardi les conditions d'accueil du dalaï lama en France, jugeant que le gouvernement s'est "autocensuré" pour ne pas "déplaire" à la Chine.
"Se rendant au Sénat, on s'est ingénié à mettre des obstacles pour que la réception soit correcte" à savoir "le bureau d'un sénateur, à huis clos dans un petit bureau et non pas correctement comme cela aurait dû être le cas", a jugé sur France-Inter le député UMP des Alpes-Maritimes. "C'est cela que je trouve déplaisant".
"Notre pays doit sûrement être déjà occupé par les troupes chinoises puisque nous craignons de déplaire", a ironisé Lionnel Luca, qui estime "évident" que les autorités se sont "autocensurées de peur de remontrance comme l'a déjà exprimé l'ambassadeur de Chine".
Le président du groupe d'études sur le Tibet a épinglé le diplomate "qui fait preuve d'une arrogance et de propos déplacés dans notre pays qui sont insupportables". "Aucun autre ambassadeur au monde ne se permet le millième de ce qu'il se permet chez nous".
Le député UMP a d'autre part indiqué que la presse ne pourrait pas assister à la rencontre entre le dalaï lama et le sénateur UMP de Côte-d'Or Louis de Broissia: "nous verrons mercredi matin comment les choses se passeront". "Nous serons solidaires pour faire en sorte que la presse puisse faire son travail normalement et légitimement".
L'office HLM d'Antony est épinglé pour ne pas avoir assez logé de pauvres
L'office HLM d'Antony est épinglé pour ne pas avoir assez logé de pauvres
LE MONDE | 11.08.08 | Extrait
Pour Nicolas Sarkozy, les missions du logement social sont limpides : il doit "accueillir en priorité" ceux qui n'ont pas les moyens de trouver un toit "par le libre jeu du marché". Autrement dit, les plus pauvres. Mais ce principe, rappelé le 11 décembre 2007 lors d'un déplacement dans la banlieue de Nancy, n'est pas suivi à la lettre dans certains organismes HLM - même lorsqu'ils sont rattachés à des collectivités locales tenues par l'UMP.
C'est ce qui ressort d'un contrôle effectué, il y a quelque mois, à l'office municipal d'Antony (Hauts-de-Seine) par la Mission interministérielle d'inspection du logement social (Miilos). Le "gendarme" du monde HLM s'est intéressé au profil des familles auxquelles ont été attribué un logement. Après analyse, il s'avère que certaines "catégories prioritaires" sont évincées, écrit la Miilos dans un document préparatoire à son rapport annuel. "Ainsi, en 2006, aucun demandeur en situation précaire vis-à-vis de l'emploi n'a été relevé alors qu'ils représentaient 13 % de la demande", rapporte-t-elle. De même, l'organisme accueille "très rarement" des personnes qui sortent d'une résidence sociale ou d'un centre d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS).
Les associations anti-corrida crient au scandale
Des marmots face aux toros
Le Journal du Dimanche, lundi 11 Août 2008
Le désormais Michelito, ce Franco-Mexicain de 10 ans et demi, apprenti torero, n'est pas un cas isolé. En France, quatre écoles enseignent cet art aux enfants, qui rêvent d'arènes, de ola et d'oreilles de taureaux. Malgré le danger de ce sport face à des veaux, les parents acceptent la vocation de leur progéniture. Les associations anti-corrida crient au scandale.
... Caméscope en main, Maguy tente de rattraper son fils Clément. Originaire de Bordeaux, elle a découvert la tauromachie il y a deux ans, quand son fils unique a voulu s'inscrire à l'école d'Hagetmau. "C'était l'inconnu pour moi, explique cette brune sophistiquée. Maintenant, je sais comment ça se passe, on ne les met pas devant un veau du jour au lendemain." Quand on lui parle de la dangerosité de ce "sport", elle tente de se rassurer: "J'ai les pieds sur terre, je sais qu'il n'est pas en danger." Pourtant, Maguy est inquiète. "Parfois, elle préférerait que j'arrête, raconte Clément. Elle me dit seulement après coup qu'elle a eu peur."
... L'hiver dernier, le père de Steven l'a enlevé quelques mois de l'école taurine. "Il trouve cela dangereux et préfère qu'il joue au ballon, explique Marie. Mais ce n'est pas plus dangereux que le motocross ou la boxe." La maman est fière de son fils, même si elle serre les dents dans le callejon. "L'autre jour, il a toréé un veau de plus de 2 ans, plus grand que lui. Il s'est fait bousculer et projeter en l'air... Mes jambes ont tremblé. De toute façon, si on l'empêche, il trouvera un moyen de le faire, alors je préfère l'accompagner."
... Pour les opposants à la corrida, les enfants toreros sont un scandale. "C'est inadmissible d'apprendre à tuer à partir de 5 ans", s'insurge Claire Starozinski, de l'Alliance anti-corrida. "Personne ne sait ce qui se passe dans ces écoles, le milieu de la tauromachie est opaque. Il faudrait définir un âge minimal, ce qu'on y apprend, quels types d'animaux sont utilisés...", liste la fondatrice du mouvement. Il est vrai que les écoles, bénéficiant du statut d'association, ne sont pas réglementées. Seuls quelques principes sont communs. Par exemple, les toreros ne peuvent tuer ni être payés avant 16 ans... Concernant l'âge minimal, c'est le flou. Certains directeurs acceptent des enfants dès 7 ans, d'autres refusent de les prendre avant 10 ans.
"Ce serait injuste de refuser ceux qui ont une vocation précoce", estime André Viard, de l'Observatoire des cultures taurines. Il souhaite toutefois que toutes les écoles, d'ici à la fin de l'année, rédigent une sorte de charte afin d'harmoniser les pratiques... et de parer à toute critique. Sur ce point, une fois n'est pas coutume, les anti- et les pro-corrida sont d'accord.
Ossétie : sévère mise en garde de Bush à la Russie
WASHINGTON (AFP) - Le président américain George W. Bush a laissé entendre mercredi que la Russie semblait vouloir renverser le gouvernement géorgien, dans une sévère mise en garde à Moscou dont les actions "menacent les relations avec les Etats-Unis", selon lui.
"La Russie a envahi un pays souverain voisin et menace un gouvernement démocratiquement élu par son peuple, une telle action est inacceptable au 21e siècle", a déclaré le président américain, laissant entendre que Moscou semblait tenter de renverser le gouvernement géorgien.
"Il semblerait que des actions soient en cours pour renverser le gouvernement (géorgien) légitimement élu", a dit le président, qui a fait cette déclaration dans le jardin des roses de la Maison Blanche, à peine rentré de son voyage en Chine.
"Ces actions menacent les relations avec les Etats-Unis et l'Europe", a ajouté M. Bush, dans ce qui est sa plus sévère mise en garde à l'encontre de Moscou depuis le début du conflit entre la Géorgie et la Russie.
"Ces actions seraient en contradiction avec les assurances que nous avons reçues de la part de la Russie, que ses objectifs se limitaient à restaurer le statu quo" qui existait dans la république géorgienne séparatiste d'Ossétie du Sud le 6 août, soit avant le début des affrontements.
Le président Bush avait notamment évoqué le conflit avec le Premier ministre russe Vladimir Poutine, qui comme lui se trouvait à Pékin pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques ainsi que par téléphone avec le président russe Dmitri Medvedev.
A 13 ans, mort enfermé dans une voiture
POINTE-À-PITRE (AFP) - Un garçonnet de treize ans a trouvé la mort dimanche enfermé dans la voiture de ses parents, qu'il semble avoir vainement tenté d'ouvrir de l'intérieur selon des indices retrouvés dans l'habitacle du véhicule, a-t-on appris lundi de source policière.