Archives pour: Novembre 2008, 13
Sabotage du rail : l'ADN au cœur de l'enquête
De moins en moins de Français se disent proches du PS
LEMONDE.FR | 13.11.08 | 18h05 • Mis à jour le 13.11.08 | 18h07, extrait
Selon un rapport de l'IFOP, publié jeudi 13 novembre, le pourcentage de Français se sentant proche du Parti socialiste serait au plus bas depuis deux ans. L'étude, qui recoupe différents sondages effectués depuis 2006 où la question de la "préférence partisane" était posée, explique que seuls 26 % des Français en âge de voter se disaient, en octobre, proches du PS. Alors qu'ils étaient 30 % au moment des primaires au PS en vue de l'élection présidentielle, fin 2006. A contrario, l'UMP, qui n'obtenait alors que 24 % de sympathisants, en compte aujourd'hui 28 %.
Sabotage du rail : l'ADN au cœur de l'enquête
lefigaro, 13/11/2008 | Mise à jour : 11:57
La garde à vue des dix personnes soupçonnées d'avoir saboté les caténaires de a SNCF a été prolongée de 24 heures jeudi matin. Mené par un fils de cadre supérieur, le groupuscule suspecté, en lien avec la gauche radicale européenne, était surveillé depuis onze mois.
Sabotage : «Sans coupables, la police en fabrique»
Propos recueillis par Aziz Zemouri (Figaro Magazine)
13/11/2008 | Mise à jour : 15:13 | Commentaires 80
INTERVIEW - Sébastien Schifres est doctorant en science politique et militant du mouvement des «autonomes», classé à l'ultra-gauche, auquel sont soupçonnées d'appartenir les dix personnes gardées à vue en lien avec les sabotages de caténaires à la SNCF. Il dénonce des arrestations sans «aucun élément matériel».
La justice autorise l'euthanasie passive d'une femme dans le coma
ITALIE
La justice autorise l'euthanasie passive d'une femme dans le coma
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 18:26
La Cour de cassation italienne a rejeté un recours du parquet de la cour d'appel de Milan et ainsi autorisé l'arrêt de l'alimentation artificielle d'une femme plongée dans un coma végétatif depuis 26 ans. Un cas qui suscite une vive polémique dans le pays.
STRASBOURG
Trafic de drogue : dix ans de prison pour l'ancien des stups
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 18:40, extraits
Sa maîtresse, greffière au TGI de Strasbourg, a elle été condamnée à neuf ans de réclusion. Le couple était poursuivi pour trafic d'héroïne, de cocaïne, de cannabis, de subutex et d'amphétamines et pour détournement de scellés entre 2003 et 2007.
[...] "Au vu de la gravité des actes, de la motivation de François Stuber, je ne lui reconnais aucune circonstance pouvant amoindrir sa peine", avait asséné dans la matinée le vice-procureur de la République, Annyvonne Balança, au sujet du principal accusé.
"Il ne faut pas se tromper de procès", avait-elle prévenu. "C'est le procès de François Stuber, pas celui de la gestion des scellés. Un voleur est un voleur même si le magasin n'est pas bien surveillé", avait poursuivi la magistrate, en faisant référence à la liberté dont cet "électron libre", chargé de la destruction des saisies, jouissait au sein des stups de Strasbourg.
[...] La magistrate a souligné la duplicité du personnage en le qualifiant de "grand manipulateur à double visage". Selon Annyvonne Balança, François Stuber a pu alimenter son réseau alors que ses dettes ne cessaient de s’accumuler en ponctionnant les prises de sa brigade. "Il livrait la "marchandise" avec son véhicule de service", preuve selon la représentante du parquet de "l'état de toute-puissance" ressenti par le prévenu.
Nicolas Sarkozy verra le dalaï-lama le 6 décembre
Nicolas Sarkozy verra le dalaï-lama le 6 décembre
lefigaro.f avec AFP et AP, 13/11/2008 | Mise à jour : 15:16
Le chef de l'Etat avait provoqué de vives réactions en ne rencontrant pas le leader tibétain, cet été, lors de sa visite en France. Les deux hommes se retrouveront finalement en Pologne.
Après plusieurs mois de valse-hésitation, Nicolas Sarkozy a annoncé jeudi qu'il rencontrerait le dalaï-lama, «un homme de qualité, un homme profondément respectable», le 6 décembre prochain. Mais contrairement à ce qu'avait affirmé l'entourage du chef de l'Etat en août, cette rencontre n'aura pas lieu à l'occasion du 60e anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, à la mi-décembre, à Paris. Elle se tiendra à Gdansk, en Pologne, à l'occasion des cérémonies du 25e anniversaire de l'attribution du Nobel de la Paix à Lech Walesa.
« L'école, ça commence à trois ans », affirme Xavier Darcos
Les familles monoparentales, premières à solliciter l'aide du Secours catholique
LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.08 | 13h33 • Mis à jour le 13.11.08 | 13h45, extraits
Confirmant les résultats d'une récente étude de l'Insee qui constatait que les familles monoparentales étaient plus exposées à la pauvreté, le rapport annuel du Secours catholique, publié jeudi 13 novembre, note que 60 % des familles "rencontrées" en 2007 par l'association sont monoparentales, une proportion qui n'a cessé d'augmenter au cours des dix dernières années. En 1997, l'association était en effet sollicitée par autant de couples que de familles monoparentales, mais en 2002, ces dernières représentaient 56 % du total.
[...] Par ailleurs, les 50-59 ans sont de plus en plus nombreux à demander l'aide du Secours catholique : de 19,5 % en 2002, cette catégorie d'âge est passée à 24,1 % en 2007. Cependant, prévient François Soulage, président du Secours catholique, "ce rapport a un temps de retard. On voit arriver, depuis le début de la crise en septembre, des jeunes qui étaient en intérim ou en CDD de trois mois".
AP - "L'école, ça commence à trois ans", a affirmé jeudi le ministre de l'Education Xavier Darcos, qui a affiché sa préférence pour "des structures d'accueil différentes" de l'école maternelle pour les enfants d'un à trois ans.
Psychiatrie / hôpital : Nicolas Sarkozy demande une réforme
Psychiatrie/hôpital: vers une réforme
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 18:32
Nicolas Sarkozy a demandé aujourd'hui aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé de lancer une réforme de l'hospitalisation psychiatrique, après la mort d'un étudiant poignardé hier par un homme échappé d'un hôpital à Grenoble.
Vanneste : saisie de la CEDH
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 15:55
Les associations homosexuelles qui s'étaient portées parties civiles contre le député Christian Vanneste pour dénoncer les propos pour lesquels il a été blanchi mercredi par la Cour de cassation vont saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, a-t-on appris aujourd'hui auprès de leur avocate.
M. Vanneste avait été poursuivi pour avoir déclaré que l'homosexualité "était inférieure moralement à l'hétérosexualité", et ajouté : "Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité".
SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (Sneg) "m'ont mandatée pour saisir la CEDH contre cet arrêt de la Cour de cassation qui envoie un signal funeste à toutes les minorités de France", a déclaré à l'AFP Me Caroline Mécary, qui va le faire "rapidement".
La CEDH "dira si oui ou non la France, au travers de la Cour de cassation pouvait juger ainsi", a poursuivi Me Mécary, rappelant qu'il "est déjà arrivé par le passé que la France soit condamnée pour des décisions de ses plus hautes juridictions (Cassation ou conseil d'Etat) au caractère réactionnaire".
"La Cour n'a sans doute pas mesuré à quel point sa décision concernait la société tout entière et pas que les homosexuels : elle touche tous ceux qui présentent une différence qui leur a valu d'être stigmatisés comme les femmes, les juifs, les noirs, les handicapés", a-t-elle estimé.
La Cour "a ouvert une boîte de Pandore", a-t-elle déploré.
FAIT DIVERS
Jeune poignardé à Grenoble : Sarkozy annonce une réforme de l'HP
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 19:07
Cette réforme de l'hospitalisation psychiatrique devra notamment permettre de "mieux encadrer les sorties des établissements" et d'"améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui, dans le cadre de la création d'un fichier national des hospitalisations d'office", a annoncé l'Elysée.
Un « déséquilibré » poignarde mortellement un étudiant à Grenoble
Un déséquilibré poignarde mortellement un étudiant à Grenoble
LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.08 | 05h56 • Mis à jour le 13.11.08 | 05h57
Un étudiant de 26 ans est mort mercredi soir 12 novembre, quelques heures après avoir été poignardé par un homme qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique. Le jeune, étudiant-chercheur dans une école d'ingénieurs, a succombé à sa blessure - un coup de couteau dans le ventre - dans la soirée, au CHU de Grenoble, où il avait été admis dans un état critique après avoir été agressé en fin de matinée dans une rue commerçante du centre ville.
L'auteur présumé du coup de couteau, âgé de 56 ans, avait fugué de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère) où il avait été placé d'office, alors qu'il effectuait une promenade dans le parc de l'établissement. Il aurait ensuite pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau et poignardé l'étudiant en sortant du magasin.
L'agresseur, qui souffrirait de schizophrénie et "entendrait des voix", a été interpellé sur les lieux de l'agression et avait réintégré l'hôpital mercredi soir.
Dans le passé, il a commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique, a indiqué une source proche de l'enquête. En 1989, il a poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère), a précisé la même source.
Le parquet de Grenoble va prendre contact avec les médecins-psychiatres de Saint-Egrève pour vérifier si l'homme est en mesure d'être entendu, puis va "demander une expertise très précise sur son état mental afin de déterminer si l'intéressé peut ou non être jugé", a-t-on indiqué de source judiciaire.
Etudiant tué: il n'y avait aucun signe
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 08:14
L'équipe médicale de l'hôpital psychiatrique, où était interné le déséquilibré qui a tué un étudiant à Grenoble hier, n'avait observé aucun signe laissant "présager qu'il allait commettre" de tels "actes", a déclaré à RTL le directeur de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère).
"Rien, en ce qui concerne l'équipe médicale, qui a observé ce patient ces derniers temps, ne laissait présager qu'il allait commettre des actes de la nature de ceux qui lui sont reprochés aujourd'hui", a déclaré le directeur, Michel Gellion, interrogé mercredi soir par RTL, peu avant le décès de l'étudiant, âgé de 26 ans."L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité", a-t-il poursuivi.
Hier, l'homme, qui souffrirait de schizophrénie, a fugué, pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau avant de frapper le premier passant venu, un étudiant de 26 ans. Par le passé, il avait déjà commis trois agressions du même type, blessant grièvement trois personnes.
Meurtre d'un étudiant à Grenoble
L'hôpital psychiatrique n'avait rien vu venir
leparisien.fr | 13.11.2008, 09h08 | Mise à jour : 09h10, extraits
L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité». [...] Mercredi, il n'avait pas d'autorisation de sortie mais les prochains jours, les médecins comptaient lui accorder «des sorties d'essai».
«La dangerosité est un critère qui n'est pas facile à prendre en compte par l'équipe médicale. Il est surtout difficile de mesurer la progressivité de la guérison que l'on peut espérer, a précisé le directeur. Dans les derniers mois, il n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en UMD (ndlr : unité pour malade difficile)».
Faits divers
Meurtrier de Grenoble : l'hôpital psy plaide non coupable
leparisien.fr | 13.11.2008, 07h23 | Mise à jour : 10h37
Un déséquilibré échappé de l'hôpital tue un étudiant
lefigaro.fr avec AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 12:51
L'hôpital psychiatrique veut comprendre comment le malade qui a poignardé à mort un étudiant en plein centre de Grenoble a réussi à s'échapper de ses murs. L'auteur présumé avait déjà commis trois agressions à l'arme blanche.