Archives pour: Novembre 2008, 22
Ingrid Bétancourt ne veut plus mettre en avant son nom
Politique
Ingrid Bétancourt ne veut plus mettre en avant son nom
leparisien.fr | 22.11.2008, 20h21 | Mise à jour : 20h25
INFO EXCLUSIVE. Ingrid Bétancourt a réuni cet après-midi à l'Hôtel de Ville de Paris les membres français de ses comités de soutien. Après une arrivée discrète, la franco-colombienne a présenté la fondation à but humanitaire qu'elle lancera en 2009. La fédération internationale des comités Ingrid Bétancourt (Ficib) a annoncé qu'elle changeait de nom pour devenir la Fédération internationale des comités libertad pour la libération des otages en Colombie (Ficlloc).
«Ingrid Bétancourt a souhaité que son nom ne soit plus public et que l'on communique uniquement sur les otages», détaille Yannick Villardier, responsable Ile-de-France.
Mercredi 19 Novembre 2008
Déconcertante Ingrid Betancourt
Le Journal du Dimanche, extraits
C'était leur point de ralliement. Sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris, les manifestants pour la libération d'Ingrid Betancourt avaient pris l'habitude de se retrouver durant sa détention, sous son immense portrait. C'est là que l'ex-otage des Farc a choisi de donner rendez-vous, samedi prochain, à tous ses soutiens. Ceux de la Ficib (Fédération internationale des comités Ingrid Betancourt), d'"Otages du monde", des comités parisiens "Agir pour Ingrid" et de "Cent Artistes et Ecrivains pour Ingrid Betancourt".
Au cours des six années qu'aura duré sa détention, ses partisans ont eu le temps de s'entre-déchirer. A propos de l'attitude à adopter face au président Uribe, de la distance à conserver vis-à-vis de sa famille, des actions à mener. L'heureuse issue n'aura pas refermé les cicatrices. Samedi, Ingrid Betancourt tentera de réconcilier les frères ennemis. "Impossible, pronostique le responsable d'une des organisations. Entre nous, les choses se sont trop envenimées."
La mémoire vive des frères Finaly
Enquête
La mémoire vive des frères Finaly
LE MONDE | 21.11.08 | 15h44 • Mis à jour le 21.11.08 | 15h44, extrait
A quoi ressemble un personnage historique ? Quelles marques laissent sur un être humain les flashes des reporters et les honneurs des manuels ? "Aucune", jurent en choeur Robert et Gérald Finaly.
A 67 et 66 ans, crânes dégarnis et lunettes fumées, les deux frères mènent une existence tranquille. En Israël, où ils sont installés depuis cinquante-cinq ans, ils se bornent à témoigner de leur enfance mouvementée une fois par an dans une école. En France, où il leur arrive de se rendre, personne ne les importune. Pourtant, l'auditorium du Mémorial de la Shoah, à Paris, était bondé lorsqu'en octobre une journée de projections et de débats leur a été consacrée. Et mardi 25 novembre, France 2 leur accordera son créneau de première partie de soirée.
Après avoir donné matière à une dizaine de livres, de nombreux articles scientifiques et plusieurs documentaires, voilà les frères Finaly sujets d'un téléfilm, réalisé par Fabrice Genestal "Nous sommes un morceau de l'histoire juive... et de l'histoire française, admet Robert, l'aîné, ancien chirurgien pédiatrique à l'hôpital de Beer-Sheva. Les deux premiers enfants juifs rendus officiellement par l'Eglise après la guerre. Mais c'est tout. Il n'y a pas de drame, pas de conflit intérieur. C'est une histoire assez simple."
Ce tableau semble pour le moins naïf. Il cache une réalité autrement complexe et tumultueuse.
Fauteuils allergènes: les victimes déçues
Fauteuils allergènes: les victimes déçues
Source : AFP, 22/11/2008 | Mise à jour : 17:13
Les victimes des fauteuils Conforama ayant entraîné des réactions allergiques se sont déclarées déçues après une rencontre avec la direction du groupe d'ameublement à Villeneuve d'Ascq, près de Lille, et ont une nouvelle fois brandi la menace de plaintes au pénal.
"Nous sommes déçus. Les représentants de la direction de Conforama ont expliqué leur point de vue mais les victimes ne les ont pas crus", a indiqué Claudette Lemoine, responsable du collectif Rouannez-Anna, basé dans le Nord mais qui regroupe des victimes de toute la France.
66 malades souffrant de pathologies diverses - brûlures, eczéma, affections respiratoires, perte de cheveux, douleurs musculaires - ont participé samedi à la première assemblée générale du collectif. Claudette Lemoine fait état de 128 victimes connues au total, pour 47.000 fauteuils ou canapés "allergisants" vendus.
Un membre de la direction nationale de Conforama, Olivier Rigaudy, ainsi qu'un représentant local de la marque, ont rencontré les victimes. S'agissant de l'origine des pathologies, "ils sont restés dans le vague", a assuré la responsable tandis que les propositions financières du groupe ne satisfont pas les victimes.
Soldat tué en Afghanstan : Sarkozy a exprimé sa « grande émotion »
Algérie : la France révèle l'implantation des mines antipersonnel posées pendant la guerre
LE MONDE.FR | 22 octobre 2007 | Jean Marc Manach | 569 mots
Quelque 3 millions de mines antipersonnel se trouveraient encore le long des frontières algériennes. Elles auraient fait plusieurs milliers de victimes depuis l'indépendance du pays, et serviraient aujourd'hui de réserves de TNT aux terroristes.
Soldat tué: "grande émotion" de Sarkozy
Source : AFP, 22/11/2008 | Mise à jour : 14:17
Le président Nicolas Sarkozy a exprimé sa "grande émotion" après la mort samedi d'un soldat français, tué dans l'explosion d'une mine en Afghanistan, condamnant "les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix". "Le président de la République a appris avec une grande émotion le piège meurtrier par engin explosif tendu à une patrouille française ce matin, dans la région de Kaboul", a déclaré la présidence dans un communiqué.
"Un adjudant vient de payer de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et la sécurité du peuple afghan, tandis qu'un deuxième a été grièvement blessé", poursuit le communiqué. Selon l'Elysée, "le chef de l'Etat a une nouvelle fois condamné avec force les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix en Afghanistan et a réaffirmé sa détermination à lutter contre le terrorisme". Sarkozy a exprimé "ses condoléances attristées à l'épouse de l'adjudant tué, à leurs deux jeunes garçons, ainsi qu'à tous ses compagnons d'armes du 3ème Régiment du Génie de Charleville-Mézières".
El Watan, 17 août 2008, extrait
Les frontières est et ouest encore infestées
L’armée a détruit 3826 mines en un mois
La lutte contre ces engins de la mort que sont ces millions de mines antipersonnel laissées en « cadeau » empoisonné par la France coloniale continue d’être menée par l’armée nationale.
Mais ce stock de mines ressemble au tonneau des Danaïdes en ce sens qu’à mesure que nos soldats opèrent sur le terrain, ils découvrent d’autres engins, pas forcément comptabilisés dans l’estimation officielle de 11 millions de mines. Preuve en est que l’ANP a découvert et détruit, durant le seul mois de juillet, pas moins de 3826 mines datant de la période coloniale le long des frontières est et ouest du pays. Il ressort des données établies par les services de l’armée que le total général des mines découvertes et détruites à la date du 31 juillet 2008 est de 298 401, dont 248 576 mines antipersonnel, 49 021 mines antigroupes et 804 mines éclairantes.
Le pédophile sur Internet avait un lourd casier judiciaire
Le pédophile sur Internet avait un lourd casier judiciaire
lefigaro.fr, 21/11/2008 | Mise à jour : 11:05, extrait
L'homme, qui avait déjà piégé une adolescente, venait de bénéficier d'une remise en liberté après un an de détention provisoire.
Ils ne se connaissaient pas et ne s'étaient jamais vus. Neuf cents kilomètres les séparaient. Le Net et ses forums de discussion les ont brusquement rapprochés. Fabrice H., un chauffeur-livreur de La Rochelle de 44 ans, qui venait tout juste de quitter la prison pour une affaire similaire, a ainsi séduit Angélique, une lycéenne de 14 ans, de la Moselle. Il est parvenu à la convaincre de fuguer et de l'accompagner pendant cinq jours, avant d'être interpellé mercredi.
Pédophile de La Rochelle : la colère d'une mère
lefigaro.fr, 21/11/2008 | Mise à jour : 20:54
«Le Figaro» a retrouvé la famille de Karen, 16 ans, agressée en 2007 par le pervers qui a récidivé il y a quelques jours.
Tout d'abord Karen n'a pas osé y croire, puis cette adolescente de 16 ans s'est effondrée en larmes. Le pervers qui vient de s'en prendre à une adolescente mosellane de 14 ans en la piégeant sur Internet est celui qui l'avait aussi prise dans ses filets il y a plus d'un an. «On est en colère car on le croyait en prison. Depuis juillet dernier, il était en liberté et on ne nous a rien dit. On se moque des victimes», fulmine Nicole, la mère de la jeune Karen, qui est encore sous le choc de ce qu'elle a vécu.
« Un appel de merde »
Société 21 nov. 10h33, Libé
William, mort pour ne pas avoir été pris au sérieux par les policiers
Police. La ministre de l’Intérieur a appelé, en septembre, à un réexamen du dossier.
Par deux fois, au soir du 16 octobre 2005, la police de Foix (Ariège) reçoit des appels téléphoniques au secours : William Hachet, 42 ans, vient de se faire tabasser chez lui. Grièvement blessé, il n’a pas le temps de dire son nom. Un policier tente un contre-appel qui l’amène sur sa messagerie. William est impossible à localiser et un collègue évoque «un appel de merde».
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
PRISON
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
NOUVELOBS.COM | 22.11.2008 | 09:59
Un surveillant de prison a été condamné à 8 mois d'emprisonnement avec sursis pour non-assistance à personne en danger, après le suicide d'un détenu dans un centre pénitentiaire d'Avignon.