Archives pour: Novembre 2008, 10
L'agent RATP reconnaît 150 agressions sexuelles : il est libre
Faits divers
L'agent RATP reconnaît 150 agressions sexuelles
leparisien.fr avec AFP | 10.11.2008, 17h46 | Mise à jour : 17h49
Un agent de la RATP ayant reconnu quelque 150 agressions sexuelles a été mis en examen le 2 novembre, a-t-on appris auprès de Jean-Jacques Bosc, procureur de la République de Créteil. Il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire contre l'avis du parquet qui a fait appel.
Kalachnikov fier d'avoir créer une arme pour défendre son pays
Commémoration/rapport : Kaspi nuance
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 13:20, extrait
L'historien André Kaspi a affirmé aujourd'hui qu'il ne propose, dans le rapport qu'il présentera mercredi, de ne supprimer aucune commémoration, mais de donner "une signification particulière" et nationale à trois dates, 11 novembre, 8 mai et 14 juillet.
"Ce que je veux, c'est d'abord prendre en compte le fait qu'il y a beaucoup de commémorations, puisqu'une véritable inflation s'est faite depuis 1999", relevant parfois du "clientélisme" et du "communautarisme", a expliqué à l'AFP M. Kaspi, qui remettra son rapport mercredi au secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.
Kalachnikov fier d'avoir créer une arme
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 17:13
Mikhaïl Kalachnikov, le père du célèbre fusil d'assaut russe, qui a fêté lundi son 89ème anniversaire, a confié se sentir "heureux" d'avoir créé une arme pour défendre son pays.
"Je pense que je suis un homme réellement heureux. J'ai créé une arme pour la défense de mon pays et elle continue à servir cette cause et à se développer", a déclaré M. Kalachnikov, cité par l'agence Ria Novosti.
Commémorations : l'UMP défend le 11/11
Commémorations : l'UMP défend le 11/11
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 14:30
L'UMP s'est déclarée lundi "extrêmement attachée" aux célébrations des 8 mai et 11 novembre, mais a jugé prématurée l'instauration d'une journée fériée de l'Europe, alors qu'une polémique enfle sur les douze commémorations annuelles en France, à la veille du 11 novembre.
"Nous sommes extrêmement attachés au 8 mai et au 11 novembre, car ces deux dates appartiennent à notre histoire, à l'identité des Français", a déclaré l'une des porte-paroles, Chantal Brunel, lors du point de presse hebdomadaire, à propos d'un rapport sur la question des commémorations, commandé par le gouvernement à l'historien André Kaspi.
"Le danger aujourd'hui, a averti Mme Brunel, ce n'est pas de trop commémorer ces événements, c'est plutôt l'oubli de nos morts".
La porte-parole a jugé prématurée la création d'un jour férié commun à l'ensemble des pays de l'Union européenne, éventuellement à l'occasion de la journée européenne du 9 mai, suggérée par le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Jean-Pierre Jouyet.
"Nous pensons que les peuples d'Europe, et notre pays ne sont pas encore prêts à se rassembler autour d'une date unique européenne", a-t-elle déclaré.
Un autre porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a lui aussi plaidé sur la radio BFM pour le maintien des commémorations : "A un moment où on a vu la Marseillaise sifflée (...), où il n'y a pas beaucoup d'occasions d'être fier du pays, de voir le bleu-blanc-rouge arboré, moi j'ai toujours plaisir à être présent sur les commémorations".
Israël : hommage officiel à Yitzhak Rabin
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 15:35
Une cérémonie officielle a marqué aujourd'hui en Israël le 13e anniversaire de l'assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par un extrémiste juif opposé au processus de paix israélo-palestinien.
Le Mrap contre un allègement des commémorations
Le rapport qui dénonce un excès de commémorations
lefigaro.fr, 10/11/2008 | Mise à jour : 08:04
Une commission présidée par un historien affirme que le doublement du nombre de commémorations nationales ces dernières années relève du clientélisme. Elle propose d'en réduire le nombre de douze à trois.
«Assez de repentance !», avait lâché Nicolas Sarkozy en succédant l'an dernier à Jacques Chirac. Le rapport de la commission Kaspi précise, à sa façon, la pensée élyséenne, alors que le président de la République s'apprête à célébrer mardi le 90e anniversaire de la victoire de la Grande Guerre dans la Meuse, à Verdun et à Douaumont. Les conclusions du groupe de travail présidé par l'historien André Kaspi sont sans appel : «Les commémorations publiques et nationales sont trop nombreuses.»
Dépêches - France
Le Mrap contre un allègement des commémorations
AFP | 10.11.2008, 11h28
Le président du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap), Mouloud Aounit, "s'élève et condamne", dans un communiqué, les conclusions du rapport Kaspi visant un allègement des commémorations.
"En matière de lutte contre le racisme, les commémorations sont des actes précieux de prévention pour réfléchir aux logiques, attitudes qui ont permis l'horreur, voir l'irréparable, elles aident à résister aux négationnistes et participent à éviter certains bégaiements de l'histoire", écrit le président du Mrap.
"Tout porte à craindre que ce rapport révèle une inquiétante stratégie visant à créer un climat pour disqualifier certaines lois mémorielles existantes, notamment les lois Gayssot et Taubira", a ajouté M. Aounit qui s'exprimait à quelques jours de la publication d'un rapport sur la la question des commémorations, commandé par le gouvernement à l'historien André Kaspi.
Selon des indiscrétions, le rapport estime que les commémorations nationales, actuellement au nombre de douze, sont trop nombreuses. Trois seulement seraient à conserver, celles des 8 mai, du 14 juillet et du 11 novembre.
Une conseillère du président rwandais a été arrêtée à Francfort
LE MONDE | 10.11.08 | 11h03 • Mis à jour le 10.11.08 | 11h04, extrait
L'événement pourrait être lourd de conséquences sur les relations franco-rwandaises. Une haute personnalité du régime rwandais a été interpellée, dimanche 9 novembre à l'aéroport de Francfort (Allemagne). La conseillère Rose Kabuye, directeur général du protocole d'Etat, colonel à la retraite et très proche du président Paul Kagamé, est l'un des neuf dignitaires rwandais à être visés par les mandats d'arrêt internationaux délivrés en novembre 2006 par le juge d'instruction français Jean-Louis Bruguière.
La décision du magistrat, attribue au président rwandais et à ces neuf personnes la responsabilité de l'attentat contre l'avion de l'ancien président rwandais Juvénal Habyarimana qui, le 6 avril 1994, avait entraîné le déclenchement du génocide au cours duquel quelque 800000 Tutsis sont morts.
La délivrance des mandats d'arrêt avait entraîné la rupture par Kigali de ses relations diplomatiques avec la France. Paris et Kigali n'ont pas renoué depuis lors, mais le dialogue a repris à l'initiative du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner.
Moins de commémorations : le Cran contre
Source : AFP, 10/11/2008 | Mise à jour : 12:54
Le président du Conseil représentatif des associations noires (Cran) Patrick Lozès a dénoncé lundi les conclusions du rapport Kaspi visant un allègement des commémorations, craignant que la suppression de certaines dates n'ouvre "la concurrence des mémoires".
"Des dates existent aujourd'hui, leur suppression pourrait ouvrir cette concurrence des mémoires indigne que nous ne voulons surtout pas et contre laquelle nous nous sommes battus", a déclaré M. Lozès à la presse après avoir été reçu par le chef de cabinet de Nicolas Sarkozy.
"Dire qu'il y a des commémorations qui seraient dignes d'être célébrées par la communauté nationale et d'autres qui ne le seraient pas, c'est prendre le risque d'ouvrir cette concurrence des mémoires", a-t-il ajouté.
"Cela ne serait pas digne de commémorer l'esclavage ? Cela ne serait pas digne de rappeler que l'Etat français a eu une responsabilité dans la déportation des juifs ? Cela ne serait pas digne de célébrer les harkis qui se sont battus pour la France ? Nous, nous pensons qu'il y a de la place pour tous ces rappels publics de notre histoire", a insisté Patrick Lozès.
"Le rôle de ces rappels publics, ce n'est pas d'accuser ou d'excuser mais d'expliquer", a-t-il conclu, précisant qu'il allait solliciter un rendez-vous avec André Kaspi.
Jugée pour avoir organisé la fugue de ses enfants en Italie
PROCES.
Jugée pour avoir organisé la fugue de ses enfants en Italie
leparisien.fr | 10.11.2008, 07h00
Une mère comparaît à partir d’aujourd’hui à Meaux pour avoir organisé, avec sa soeur, la fuite de ses enfants vers l’Italie. Séparée de son mari, elle ne supportait pas que son fils et sa fille aient été placés dans un foyer. Elle risque trois ans de prison.
La démarche de la mission d’étude sur le Rwanda, chez RFI
Rwanda
La démarche de la mission d’étude sur le Rwanda
RFI
Article publié le 23/11/2006 Dernière mise à jour le 23/11/2006 à 14:06 TU, extraits
Après la publication, en novembre dernier, du livre de Pierre Péan «Noires fureurs, blancs menteurs, Rwanda 1990-1994» et suite à la demande de la Société des Journalistes, le PDG de RFI a chargé Pierre-Édouard Deldique et Vanadis Feuille de regrouper et d’analyser l’ensemble de la production concernant le conflit et le génocide rwandais.
Communiqué de la présidence de RFI du 13 novembre 2006
Le Président de RFI tient à remercier les auteurs de ce rapport pour la qualité de ce travail réalisé en toute indépendance. Il convient de souligner le caractère exceptionnel de la démarche effectuée par RFI. Rares, en effet, sont les médias qui, dans des circonstances similaires, ont pris l’initiative de se livrer, en toute transparence, à un tel exercice. En le faisant, RFI a démontré toute l’importance qu’elle attache à l’honneur professionnel de ses collaborateurs et à sa réputation de média de référence dans le cercle restreint des radios internationales.
[...] Dans la partie intitulée «Réponses à Pierre Péan», les auteurs du rapport répondent point par point aux passages du livre où le traitement éditorial de RFI est incriminé. En voici un bref résumé : «RFI voix de la France ou voix de Kagame ?» : L’alternative proposée dans cette question est pour le moins étonnante et injurieuse pour la rédaction de Radio France Internationale. RFI n’a été ni l’une ni l’autre. «Place privilégiée accordée au FPR» : Rien ne montre un tel parti pris dans les journaux de RFI.
Dans le document de synthèse, une «liste des interlocuteurs à l’antenne» montre que RFI a donné la parole à tous les acteurs de ce conflit. Les auteurs du rapport notent, en outre : «Devant l’ampleur des questions et des débats que le traitement de l’actualité rwandaise par un media comme RFI serait en droit de susciter, il apparaît, à la lecture de toutes ces retranscriptions, que les accusations de Pierre Péan sont, le plus souvent, portées de manière partiale et parfois légère. L’écoute patiente et exhaustive de ces archives (7 mois de travail) l’aurait sans doute amené à moins de certitudes».
Du rapport publié sur le site de RFI...
Il nous semble important de préciser que cette étude a été effectuée uniquement à partir de la production de RFI, analysée douze ans près sa diffusion, et donc hors du contexte interne de la rédaction : conférences de rédaction, discussions entre journalistes, préparation des journaux. Il s’agit d’un travail « à froid ». Ainsi, nous n’avons pas voulu rencontrer les journalistes qui ont traité l’actualité rwandaise pendant ces quatre années afin d’en savoir plus. De même, pour des raisons déontologiques évidentes, nous avons rendu anonyme le
présent rapport de synthèse, car s’il était bien question de jauger le travail de RFI pendant la période, l’objectif n’était pas de pointer du doigt tel ou tel confrère.
De même, nous avons essayé (autant que faire se peut, et le même effort est demandé au lecteur), de faire abstraction de ce que nous savons sur le Rwanda aujourd’hui, afin de mieux s’immerger dans les journaux de l’époque.
Le procès de La face cachée du Monde n’aurait pas eu lieu ?
Chronique Médias
Le procès de La face cachée du Monde n’aura pas lieu
RFI, 14/06/2004, extrait
Le procès de La face cachée du Monde n’aura finalement pas lieu. Ce livre de Pierre Péan et Philippe Cohen avait été lancé il y a dix huit mois par l’éditeur Fayard. Il avait provoqué une tempête médiatique pour les révélations, plus ou moins étayées, plus ou moins contestables, qui y étaient données.
La face cachée du Monde restera cachée
Par Eolas, mardi 23 novembre 2004 à 14:38 :: Commentaire judiciaire :: permalien #5, extrait
Au hasard de mes lectures, je viens d'apprendre un détail qui m'avait échappé, et je crois ne pas être le seul en l'occurence.
Vous vous souvenez sans doute de ce livre, la Face cachée du Monde, de Pierre Péan et Philippe Cohen, sorti le 26 février 2003.
Dès sa parution, le Monde annonçait que "Ses avocats s'apprêtent à déposer des plaintes en diffamation publique" (article du 7 mars 2003) tandis que le conseil d'administration de la Société des rédacteurs du « Monde » affirmait dès le 28 février que "ATTAQUÉE, diffamée, insultée, la rédaction du Monde est blessée."
Un combat à mort s'annonçait, les murs de la 17e chambre (la schmabre spécialisée dans les affaires de presse à Paris) allaient assurément être maculé de sang : Le Monde, rien de moins, contre Péan et Cohen, deux journalistes polémistes mais à la réputation bien ancrée.
Qu'en est-il donc aujourd'hui ?
Les murs de la 17e sont toujours ocres et le resteront.
[...] Commentaires
1. Le samedi 4 février 2006 à 02:27, par Stéphane
[...] Les commentaires pour ce billet sont fermés.
Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion
Polemique
Procès Péan : il n'est pas raciste de trouver les Tutsi menteurs
Rue89 | 08/11/2008 | 14H30, extrait
Auteur de nombreux livres d’enquête, le journaliste était poursuivi pour quatre pages (sur six cents) attribuant aux Tutsi une "culture du mensonge et de la dissimulation". Pierre Péan explique que cette formation au mensonge a été "observée par les premiers Européens qui ont eu un contact prolongé avec les Tutsis". Et de citer l’un d’entre eux, un certain Paul Dresse, agent territorial dans les années 1940: "(…) C’est ce qui fait de cette race l’une des plus menteuses qui soit sous le soleil."
GÉNOCIDE RWANDAIS
Accusé de négationnisme, Pierre Péan craque à son procès
NOUVELOBS.COM | 24.09.2008 | 19:16
L'écrivain-enquêteur, qui est entendu devant la justice pour diffamation et incitation à la haine raciale pour son ouvrage sur le génocide rwandais, a fondu en larmes en pleine séance après qu'un témoin l'a comparé à un négationniste.
Société 17 oct. 6h51, Libé
Péan : SOS Racisme se trompe de cible
Entretien
José Kagabo: Péan, un procès pour l'honneur de la France
Rue89 | 09/11/2008 | 17H59, extrait
José Kagabo est historien à l’Ecole des Hautes Etudes Sociales. Spécialiste des rapports entre la France et le Rwanda, il décrypte pour Rue89 l’implicite enjeu politique qui s’est joué lors du procès de Pierre Péan.
Souâd Behaddad: Quel est l'enjeu de ce procès?
José Kagabo: "Il y a, selon moi, un enjeu intellectuel et un enjeu politique dans ce procès mais qui, sous-jacent, n’apparaissent donc pas dans les attendus, qu’il agisse de la partie civile (SOS Racisme et Ibuka) ou de la défense (Pierre Péan). Il s’agit du rapport de la France à l’histoire du génocide au Rwanda.
Du point de vue intellectuel, Péan s’inscrit clairement dans un registre révisionniste. Il nous dit, en résumé: "Voilà, vous n’avez rien compris à ce qui s’est passé, tout ce qu’on vous a raconté, ce ne sont que des mensonges et moi Péan, du haut de ma réputation et, en plus, avec des témoignages de Rwandais, je viens vous démontrer que toute l’histoire est à revoir."
Du point de vue politique, l’aspect indicible de ce procès est celui de l’avenir d’une certaine conception française des rapports à l’Afrique. Je ne sais si c’est délibéré ou inconscient mais en inversant l’histoire du génocide des Tutsi au Rwanda et donc du rôle de la France, il s’agit évidemment de relooker ce qu’on appelle pompeusement "l’honneur du rayonnement de la France".
Or, à terme, le débat public sur le Rwanda sera une invite à ce que cette histoire ne soit tout simplement pas réécrite en France comme certains ténors de la pensée France-Afrique le voudraient. Selon moi, cet enjeu est essentiel.
France / Rwanda
Pierre Péan relaxé
par RFI
Article publié le 07/11/2008 Dernière mise à jour le 07/11/2008 à 18:40 TU, extrait
Pierre Péan était poursuivi par SOS Racisme pour « diffamation raciale » et « discrimination raciste » à cause de quatre pages de son livre Noires fureurs, blancs menteurs (Ed. Fayard), publié fin 2005, sur le génocide rwandais. SOS Racisme avait déposé plainte en octobre 2006, reprochant à Pierre Péan d'avoir écrit que les Tutsis avaient « recours au mensonge et à la dissimulation » ou étaient des « professionnels de la manipulation ». L’éditeur Claude Durand a également été relaxé. L'avocat de l'association SOS Racisme, Maître Léon Lef Forster, a immédiatement annoncé qu'il ferait appel du jugement.
A debattre
Lozès du Cran : "La gauche a fait perdre vingt ans à la France"
Rue89 | 10/11/2008 | 00H20, extrait
Lundi 10 novembre, Nicolas Sarkozy ne fera pas le pont mais recevra à l'Elysée Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (Cran). Vendredi, ce dernier était l'invité du club de la presse Web Parlons Net. Patrick Lozès a fondé en 2005 le Cran, donnant en trois ans une visibilité inédite à la question noire en France. Avec la victoire de Barack Obama aux Etats-Unis, son association a bénéficié d'une semaine d'emballement médiatique (Voir la vidéo) [...] Divergence notable entre le Cran et SOS Racisme, les statistiques ethniques, auxquelles Patrick Lozès est favorable. Selon lui, la France a d'abord besoin d'un diagnostic pour lutter contre la discrimination: "Il faut déterminer où sont les discriminations dans l'emploi, le logement, le loisir. Après ça, avec une mobilisation de la population tout entière, il faut voir comment les compenser. En compensant à la fois les inégalités sociales et les discriminations sur la couleur de la peau."
Enquete
Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion
Rue89 | 09/11/2008 | 17H24, extraits
Xavier Darcos, déjà très décrié pour ses saillies sur les couches à la maternelle et ses 11 900 suppressions de postes, ne pouvait pas mieux s'y prendre pour crisper davantage les enseignants: depuis quelques jours circule sur le Net un document officiel de huit pages intitulé "Cahier des clauses particulières - Objet: veille de l'opinion".
[...] "Le dispositif de veille vise, en particulier sur Internet, à:
• identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles, émergents)
• identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l'opinion
• repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte, et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau
• décrypter les sources des débats et leur mode de propagation
• anticiper les risques de contagion et de crise.
En clair: le ministère de l'Education nationale va débourser 100 000 euros par an, et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, 120 000 euros, pour surveiller l'opinion dans la Toile.
Suit une liste des espaces à surveiller de plus près, blogs et sites participatifs notamment, auxquels s'ajoutent, selon les termes de l'appel d'offre, médias traditionnels, dépêches d'agences, baromètres et enquêtes annuelles.
Non, ce n'est pas un canular: sur le site du Journal officiel, on retrouve bien cet appel d'offre pour le marché public de la veille de l'opinion parmi les personnels de l'Education nationale.
Aussi spectaculaire soit-elle, cette volonté d'identifier les leaders de la contestation n'est pas nouvelle. C'est en tous cas ce dont témoignait samedi une vingtaine de directeurs d'école réfractaires, réunis à Paris pour une journée de travail sur le fichier base-élèves.
[...] Côté ministère, on espère faire taire la contestation en affirmant que des modifications ont bien été faites dans le fichier, après que le ministre avait reconnu certains écueils à l'ancienne mouture, le 13 juin dernier.
Xavier Darcos modifie le périmètre des données collectées dans le logiciel « base élèves »
Communiqué de presse - Xavier Darcos 13/06/2008
Dans une lettre adressée à Mme Anne Kerkhove, présidente de la Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public (PEEP), Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, indique qu'il a décidé que la profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l'élève, l'absentéisme signalé, ainsi que les données relatives aux besoins éducatifs particuliers, ne feront plus partie du périmètre des données collectées dans le logiciel « base élèves » dans le Premier degré.
Xavier Darcos rappelle qu'il a lui-même demandé, début 2008, le retrait de la liste des données saisies dans le logiciel « base élèves » de tout ce qui n'était pas strictement nécessaire à la gestion des effectifs des élèves du premier degré par les services de l'Education nationale : la nationalité ou l'origine ethnique des élèves, de leurs parents ou de leurs responsables légaux.
Seules seront dorénavant recensées les informations concernant les coordonnées de l'élève ainsi que celles du ou des responsables légaux de l'enfant.
Les données liées à la scolarité de l'élève ne porteront que sur des champs restreints : classe, date d'inscription, d'admission et de radiation.
Les activités périscolaires mentionnées ne figureront qu'aux seules fins de bonne gestion de ces services par les mairies concernées : garderie, études surveillées et accompagnement scolaire, restaurant et transport scolaires.
Par ailleurs, la durée de conservation des données sera limitée à la scolarité de l'élève dans le premier degré.
Xavier Darcos attache une attention personnelle à la mise en place effective et rapide de ces décisions.
De la Lettre adressée par M. Darcos à la présidente de la PEEP en juin 2008
10/04/2008 - Education
Le fichier des élèves du 1er degré dit « base élèves » mis en œuvre par le Ministère de l’Education nationale a déclenché une vaste polémique. Beaucoup d’informations plus ou moins exactes circulent à son sujet. Il est donc très important de clarifier les choses.
A quoi sert la « Base élèves » ? A lire sur le site de la CNIL.
Rappel de conserves de couscous « explosives »
Rappel de conserves de couscous royal Garbit
Lefigaro.fr (avec AFP), 08/11/2008 | Mise à jour : 18:54, extrait
Un contrôle a révélé un risque d'explosion des conserves dû à un «phénomène de bombage».
La marque Garbit a annoncé samedi le rappel de conserves de «Couscous royal poulet merguez» par «mesure de précaution», un contrôle ayant révélé un «phénomène de bombage» qui pourrait éventuellement se révéler dangereux pour le consommateur, à l'ouverture du produit.
Ces conserves de 800 g, avec semoule (180 g), portent le code barre 3261053411800 et 3261053877774. Le numéro de lot est CPM0544 A 20.06.11, avec inscrit sur le fond de la boîte: FR02 617 01 CE. Quelque 80.000 boîtes sont concernées par ce rappel en France.
«Il est recommandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter au point de vente où ils ont été achetés», a expliqué la marque, détenue par William Saurin.
«Trois mois après la production, un phénomène de bombage (au-dessus et au fond de la conserve) a été observé en entrepôt et nous avons également eu une réclamation d'un consommateur», le contenu ayant jailli de la boîte à l'ouverture, a expliqué un porte-parole.
Une formation sur les pratiques légales de l'abattage du mouton intérdite à Grenoble
LEMONDE.FR | 09.11.08 | 14h25 • Mis à jour le 09.11.08 | 15h41, extrait
Cela devait être une première en France. Dimanche 9 novembre, à Grenoble, dans l'Isère, devait se tenir une formation destinée aux "pères de famille" sur les pratiques légales de l'abattage du mouton pour la fête de l'Aïd el-Kébir, organisée par l'Association de sensibilisation d'information et de défense du consommateur musulman (ASIDCOM) et un cabinet vétérinaire. Il s'agissait pour le président de l'association, Hadj Abdel Aziz Di Spigno, d'informer les musulmans sur la réglementation européenne de l'abattage. La mairie de Grenoble avait autorisé la mise à disposition d'une salle municipale, après avoir vérifié que la formation "aurait bien lieu dans le respect de la réglementation". Mais l'ASIDCOM a dû renoncer.
Des intellectuels algériens s'inquiètent des atteintes à la liberté d'opinion
LE MONDE | 08.11.08 | 13h38 • Mis à jour le 08.11.08 | 13h38, extrait
Le limogeage de l'écrivain Amin Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale algérienne, le 26 octobre, continue de susciter malaise et réactions dans les milieux intellectuels algériens qui s'inquiètent des atteintes à la liberté d'expression et d'opinion.
Les relations entre la ministre de la culture, Khalida Toumi, icône de l'anti-islamisme dans les années 1990, et le directeur de la Bibliothèque nationale étaient, de notoriété publique, des plus détestables. En faisant de la bibliothèque un espace de débat ouvert, accueillant des hommes de culture de tous les horizons, Amin Zaoui prenait trop de place.