Archives pour: Avril 2009, 10
Mort en dégrisement : l'ivresse en cause ?
Voir aussi J'ai encore reçu un boulet rouge et Roselyne Bachelot a dû faire des concessions au lobby viticole
Pays de la Loire
Ouest France, jeudi 09 avril 2009
Mort en dégrisement : l'ivresse en cause
L'homme décédé au commissariat de La Baule a succombé à une ivresse. Ces premiers résultats d'autopsie doivent être confirmés par des analyses sanguines.
Les faits. Vers 22 h 15, lundi soir, l'employé d'un hôtel de La Baule, constatant les difficultés à se déplacer d'un homme en état d'ébriété, alerte la police. Une patrouille arrive. Elle décide de placer l'homme de 43 ans, employé dans une boulangerie, dans une cellule individuelle de dégrisement. Un peu plus d'une demi-heure plus tard, un policier constate que l'homme est inanimé. Malgré les efforts d'une étudiante en médecine, qui déposait au commissariat, et du Samu, arrivé quelques minutes plus tard, la victime décède.
Les causes. La consommation d'alcool joue un rôle central dans le décès. C'est ce qui ressort des premiers éléments de l'autopsie. Hier, le vice-procureur chargé de l'enquête a juste indiqué qu'il attendait « les résultats des analyses sanguines. »
Le médecin. À La Baule, la police ne transporte pas les personnes interpellées pour ivresse à l'hôpital. Sur réquisition du procureur, les policiers alertent un médecin de garde, le plus souvent la société SOS médecins. Les médecins établissent leurs priorités. Et assurent le plus souvent une intervention dans un délai d'une heure, sans obligation légale ou réglementaire.
Saint-Angeau : le personnel des jonquilles s'estime « sali »
Voir également Le travail social contre qui ?
Revoir aussi Le procès Megel ou l'anti-Outreau ainsi que Le merveilleux de l'assistance éducative
Côtes-d'Armor
Protection de l'enfance. Les associations seront plus écoutées
8 avril 2009 - Le Télégramme
Huit associations du département contribuant à la protection de l'enfance ont signé, lundi, une charte avec le conseil général des Côtes-d'Armor. L'institution reconnaît ainsi «leur contribution au traitement des besoins sociaux et médico-sociaux.» S'il ne s'agit que d'une déclaration de principes et de valeurs communes, cette charte fait de chaque association oeuvrant auprès des enfants en difficulté un interlocuteur à part entière du conseil général, responsable du dispositif deprévention et protection de l'enfance. «Les associations sont porteuses des problèmes que peuvent rencontrer les enfants, estime Guillaume Rouxel, président du centre éducatif Beauvallon. Nous avons une légitimité et souhaitons être plus impliqués dans la réflexion.» La fondation d'Auteuil Bretagne, la maison d'enfance L'Envol, l'Association pour la réalisation d'actions sociales spécialisées (Arass), Cap Aventures, Émeraude ID, Extra Balle et les Enfants du Manoir ont également signé cette charte. Ils s'engagent ainsi à respecter une transparence totale du fonctionnement de leurs établissements, en particulier par rapport aux risques de maltraitance.
Département, Rodez
La gauche critique sur la protection de l'enfance
Midi Libre, vendredi 10 avril 2009
Une attaque en règle en suit une autre, en ce moment, du côté de l'opposition du conseil général. Après Stéphane Bultel et sa découpe au couteau du bilan de Jean-Claude Luche après un an de, présidence, puis la montée au créneau de conseillers contre la politique menée dans le domaine de l'accueil de malades Alzheimer, c'est à présent le fonctionnement de l'aide sociale à l'enfance qui est dans la ligne de tir.
Maman, est-ce que ta chambre te plaît ? Survivre en maison de retraite
de William Rejault, éditions Privé (9 avril 2009)
Les faits du jour en région
SAINT-ANGEAU: LE PERSONNEL DES JONQUILLES S’ESTIME «SALI»
Charente Libre, le 7 avril 2009
Ils n’ont pas du tout la même histoire à raconter. Et tiennent à le faire savoir. Une vingtaine d’employés sur les quarante-quatre de la maison de retraite Les Jonquilles de Saint-Angeau se sont réunis hier après-midi au sein de l’établissement. Parce qu’ils se sentent «salis» par la plainte déposée pour harcèlement moral par six anciens membres des Jonquilles contre l’établissement et le directeur-fondateur Jacky Préau-Guilloteau (lire CL d’hier).
Le Japon pique sa crise (des missiles)
ASIE
Dans Newsweek : "Le Japon pique sa crise (des missiles)"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 17:44, extrait
La réponse frénétique de Tokyo au dernier tir de missile nord-coréen a peut-être aidé Kim Jong Il.
> Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek le 6 avril.
Un habitant de Takizawa, dans le nord du Japon, observant le lancement d'un engin nord-coréen. (Reuters)
JOE BIDEN avait prévenu pendant la campagne électorale qu’il "ne faudrait pas six mois avant que le monde ne mette Barack Obama à l’épreuve" par une crise internationale, quelle qu’elle soit. Dimanche dernier, Kim Jong Il a fait de son mieux pour réaliser la prédiction, en lançant un missile à longue portée Taepodong-2 en direction du Japon. Washington, Tokyo et Seoul ont dénoncé ce lancement comme une violation d’une résolution des Nations Unies interdisant au Nord de lancer des projectiles balistiques. Le président Barack Obama déclara devant la foule à Prague que "la Corée du Nord n’a pas respecté les règles", et que "les infractions doivent être punies".
Que ce tir de missile déclenche une crise internationale en bonne et due forme, c'est à voir. Du côté du Japon, on semble avoir choisi de faire comme si c'était déjà le cas. Quelques secondes après le lancement, les journaux tokyoïtes distribuaient des éditions spéciales dans les rues et les journaux télévisés s’arrachaient les interviews de passants, afin d'offrir au pays l’image de l’homme de la rue "effrayé" par la menace nord-coréenne. Selon un sondage commandé par le quotidien Yomiuri, 78 % des personnes interrogées ce week-end pensent que Tokyo devrait imposer plus de sanctions au Royaume Ermite. Il ne faut pas s’étonner de cette réaction réflexe. L’opinion publique japonaise est outrée à l'égard du programme nucléaire nord-coréen, tout comme elle l’était dans les années soixante et soixante-dix par les enlèvements de citoyens japonais, encore inexpliquées à ce jour.
Encouragés par leur opinion publique, les diplomates japonais ont appelé à une réunion d’urgence dimanche du Conseil de Sécurité des Nations Unies, afin de punir la belligérance du Nord. Bien que les Etats-Unis et le Japon aient réclamé une réponse ferme, rien de concret n’est sorti de la réunion, du fait des appels à la retenue des Chinois et des Russes, alliés de longue date de la Corée du Nord. Le Japon, cependant, continuera d’être aux Nations Unies à l’avant-garde de ceux qui poussent à l’adoption de mesures punitives. Dans tous les cas, les pays membres pourront dans les prochains jours exprimer leur colère aux Nations Unies pour punir Pyongyang. Quel que soit le résultat, Tokyo a l’intention d’imposer unilatéralement des sanctions supplémentaires, dès cette semaine.
ENLEVEMENT
Le père d'Elise accuse les autorités russes de ne "pas faire d'enquête"
NOUVELOBS.COM | 10.04.2009 | 07:20
Jean-Michel André souhaite se rendre, dans les semaines qui viennent, en Russie pour retrouver sa fille qui aurait, été d'après lui, enlevée par sa mère russe.
Le père de la petite Elise, enlevée le 20 mars à Arles, accuse jeudi 9 avril les autorités Russe de ne "pas faire d'enquête". Il s'est dit par ailleurs déterminé à se rendre dans les prochaines semaines en Russie pour tenter de localiser sa fille. Jean-Michel André venait d'être reçu au ministère de la Justice par des membres du cabinet de Rachida Dati, de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme Rama Yade, et du Quai d'Orsay, pour faire le point sur les recherches de la petite fille de trois ans et demi.
Un homme meurt dans un commissariat
Un homme meurt dans un commissariat
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 16:24
Le décès d'un homme de 44 ans dans la nuit de lundi à mardi au commissariat de La Baule (Loire-Atlantique) en cellule de dégrisement est dû à l'ivresse, a-t-on appris aujourd'hui auprès du parquet de Saint-Nazaire.
Selon les résultats de l'autopsie réalisée mercredi, l'homme qui avait 3,98 gr d'alcool par litre de sang était tombé en coma éthylique. Le corps ne présentait "aucun signe d'intervention d'un tiers", a précisé Florence Lecocq, procureure de Saint-Nazaire.
L'homme, interpellé lundi par la police vers 22H35 pour ivresse sur la voie publique, avait été placé en cellule de dégrisement entre cinq et dix minutes plus tard. Il a été retrouvé inanimé à 23H25 suite à "un malaise dans la cellule", selon la police.
Le malaise est intervenu avant que le médecin de garde, appelé lors de l'arrivée de l'homme au commissariat, ait pu arriver, et les pompiers n'ont pas pu le réanimer.
Fin du calvaire pour six jeunes injustement accusés
Le Figaro, 10/04/2009 | Mise à jour : 15:03, extraits
Après 5 ans de procédure, six adolescents ont été blanchis jeudi en appel des accusations de viol portées par la femme de ménage de leur ancien lycée. Elle avait menti.
[...] Le procès a par ailleurs mis en lumière une instruction à charge. L'audience a ainsi basculé en faveur des accusés au moment où une vidéo, où l'on voit l'un des accusés se faire «extorquer» des aveux par un commissaire de police, a été diffusée. «Cela n'est pas un fonctionnement normal des institutions », confie l'une de leurs avocates, Lilane Glock, à France Info. «Nous avons une solution heureuse». Mais ils ont tout de même eu «six ans de leur vie gâchée», explique-t-elle, estimant qu'il y a eu «dérapage judiciaire».
Diffusé sur les ondes, par France-Info :
Une éléphante saisie à Dijon
Une éléphante saisie à Dijon
AFP, 10/04/2009 | Mise à jour : 10:15
Plusieurs dizaines de gendarmes sont intervenus ce vendredi matin pour saisir une éléphante dans un cirque Zavatta à Dijon, en application d'une décision de justice rendue en faveur d'une association de défense des animaux.
Les gendarmes sont intervenus peu après 06h00 sur le parking d'un hypermarché à Quettigny, dans la périphérie de Dijon, où est stationné depuis plusieurs jours le cirque Zavatta, a annoncé la gendarmerie.
En milieu de matinée, il n'y avait plus trace de l'éléphante sur place, selon un photographe de l'AFP.
Les forces de l'ordre ont embarqué l'éléphante Kenya, âgée de 16 ans, "qui fait l'objet d'une saisie ordonnée par la Cour d'appel d'Amiens suite à la plainte de la fondation Assistance aux animaux", a expliqué à l'AFP Christian Caffy, secrétaire général de la Fédération des cirques et traditions.
Selon lui, "une opération similaire s'était déjà déroulée contre ce même cirque et pour les mêmes raisons, en août 2007, à Bourg-en-Bresse" (Ain), après un premier jugement pour "défaut de certificat de capacité de détention d'un éléphant" par le propriétaire du cirque Zavatta, Arsène Cagniac.
Les forces de l'ordre "étaient reparties bredouilles après une journée d'affrontements avec les gens du cirque" Zavatta, a affirmé M. Cuffy.
Née en captivité en 1993, Kenya est selon M. Cuffy une "vraie bête de cirque, pacifique et adorée par le fils du propriétaire qui n'a d'ailleurs qu'un an de plus" que l'éléphante, a-t-il conclu.
Rejet/texte Internet : Sarkozy proteste
Faits divers
Prisons : un surveillant se suicide à Luynes
| 09.04.2009, 12h09 | Mise à jour : 12h41, extrait
Un surveillant s'est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi à la maison d'arrêt de Luynes près d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). L'administration pénitentiaire a indiqué qu'une enquête judiciaire était en cours, se refusant à fournir toute autre précision.
Ce nouveau suicide intervient alors que le Contrôleur général des lieux de privation de liberté nommé en juin 2008, Jean-Marie Delarue, a dressé un panorama sans concession de «l'arbitraire» que subit «la France captive» dans les 5.800 lieux d'enfermement de l'Hexagone, mercredi, dans son premier rapport annuel. Les surveillants de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, à l'appel de l'intersyndicale Ufap-FO-CGT, se rassembleront ce jeudi contre les «sous-effectifs» et les «agressions à répétition».
Rejet/texte Internet: Sarkozy proteste
AFP, 09/04/2009 | Mise à jour : 20:14
Le président Nicolas Sarkozy a dénoncé ce soir des "manoeuvres dérisoires" à l'origine du rejet du texte sur le téléchargement illégal sur Internet, soulignant sa volonté intacte de voir le projet aboutir.
"Le président de la République réaffirme son attachement aux droits des créateurs et sa volonté de voir appliquée au plus vite la loi création et Internet", indique un communiqué de l'Elysée.
"Cette loi résulte d'un accord conclu entre les artistes, les producteurs et les entreprises de télécommunications", souligne-t-on : Nicolas Sarkozy n'entend pas y renoncer quelles que soient les manoeuvres dérisoires qui n'ont comme seul effet que de nuire à la diversité de la création".