Mot(s) clef: famille
Procès Politkovskaïa : un « cirque », selon ses proches
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Associations et ministère de la justice divergent sur le nombre de suicides en prison
LEMONDE.FR avec AFP | 07.08.09 | 12h06 • Mis à jour le 07.08.09 | 16h30, extrait
Combien de prisonniers se sont suicidés en France depuis janvier ? L'Observatoire international des prisons (OIP) a tiré la sonnette d'alarme jeudi 6 août en affirmant que 88 suicides ont eu lieu depuis le début de l'année soit "quasiment un tous les trois jours". Contactée le même jour, l'administration pénitentiaire (AP) a refusé de communiquer son propre chiffre.
Procès Politkovskaïa: un "cirque"
AFP, 07/08/2009 | Mise à jour : 14:15
Les proches de la journaliste russe Anna Politkovskaïa, assassinée en 2006, ont qualifié de "cirque" le procès des trois complices présumés du meurtre, alors qu'un juge a rejeté vendredi leur requête de renvoyer l'affaire au parquet. "Je suis choquée, c'est inexplicable. Nous ne voulons plus participer à ce cirque", a déclaré lors d'une conférence de presse Vera Politkovskaïa, fille de la journaliste qui s'était notamment illustrée en dénonçant les exactions russes en Tchétchénie.
Le juge du tribunal militaire de Moscou, Nikolaï Tkatchouk, a rejeté vendredi la demande des proches de la victime, pourtant acceptée par le ministère public et la défense, de renvoyer l'affaire au Parquet. Les enfants de la journaliste d'opposition, tuée dans son immeuble en octobre 2006, voulaient, en demandant ce renvoi, que le bureau du procureur réunisse les affaires visant les trois complices actuellement jugés avec celles visant le tireur présumé, toujours en fuite, et le commanditaire qui n'a pas été identifié.
"Le crime n'a pas été élucidé. Nous ne voulons pas que n'importe qui soit condamné", a de son côté dit Karinna Moskalenko, une des avocates de la famille. "Nous ne nous attendons pas à ce que ce procès nous permette de nous rapprocher de la vérité. Nous allons suivre ce procès, mais nous n'allons pas y participer activement", a-t-elle encore déclaré.
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Violences « conjuguales » : Morano veut tester le bracelet électronique
Faits divers
Violences conjuguales : Morano veut tester le bracelet électronique
Le Parisien | 07.08.2009, 20h23 | Mise à jour : 20h39, extrait
La secrétaire d'Etat chargée de la Famille, Nadine Morano, a proposé d'expérimenter «le port du bracelet électronique pour les conjoints violents, comme en Espagne», a-t-elle déclaré dans une interview à paraître samedi dans Le Figaro. «Je souhaite que l'on enseigne dès l'école, aux garçons, que l'on n'a pas le droit de porter la main sur une fille, mais aussi qu'on expérimente le procédé du port du bracelet électronique pour les conjoints violents, comme en Espagne. C'est un débat que je souhaite porter au niveau du gouvernement», déclare-t-elle.
Une mère recherche sa fille handicapée en Grèce
Marion Brunet (avec Alexia Kefalas à Athènes)
Le Figaro, 06/08/2009 | Mise à jour : 08:12, extrait
Le handicap de Pénélope, qui a toujours constitué un sujet sensible entre les parents, aurait joué un rôle dans l'enlèvement, selon Mathilde Anthouard. «Kyriakos et ses parents ont toujours nié le handicap de ma fille, répétant qu'il lui fallait simplement de la nourriture. C'est le grand refrain de la famille depuis quatre ans», précise-t-elle.
Kyriakos Orfanos est aujourd'hui recherché par Interpol et la petite est inscrite au fichier des enfants disparus. «La juge d'instruction en charge du dossier en Grèce ne bouge malheureusement pas. Ma consœur grecque a fait pression sur elle pour qu'elle convoque les grands-parents, affirme Me Nicolas Graftieaux, l'avocat de Mathilde Anthouard en France. Lorsqu'elle les a vus, ils lui ont dit qu'ils savaient où était Pénélope et que Mathilde ne pourrait la revoir que lorsqu'elle aura abandonné ses droits sur elle. Depuis, la juge n'a plus rien fait.»
Me Granftieaux a donc saisi le ministère des Affaires étrangères français il y a trois mois. «Ils se sont vraiment emparés de l'affaire qui commence à devenir un caillou dans le pied du gouvernement grec», ajoute l'avocat. Mercredi, l'ambassadeur de France, Christophe Farnaud, a d'ailleurs rencontré le ministre de la Justice grec. Et Mathilde Anthouard vient de déposer une nouvelle plainte contre Orfanos et ses parents pour «complicité d'enlèvement d'enfant», «non-assistance à personne en danger» et «détention illégale».
Interrogé par Le Figaro, le ministère de l'Intérieur grec a fait savoir que la police intensifiait ses recherches et qu'elle enquêtait sans relâche sur toutes les pistes, dont celle des grands-parents de la petite Pénélope.
Décès à l'hôpital de Mulhouse : un lit « inadapté » en cause
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Décès à l'hôpital de Mulhouse: un lit «inadapté» en cause
Laure Daussy (Lefigaro.fr) avec agence
07/08/2009 | Mise à jour : 18:12, extrait
Le parquet évoque des négligences, après la mort de la fillette de 5 ans, installée dans un lit pour adulte dont les barreaux de sécurisation étaient trop espacés pour sa taille.
Un lit «inadapté», c'est ce qui pourrait expliquer le dramatique accident à l'hôpital de Mulhouse, où une fillette de cinq ans est décédée mardi, asphyxiée par les barreaux de son lit. Le parquet de la ville évoque d'éventuelles «négligences» et «défaut de surveillance». La fillette, qui souffrait d'une maladie génétique et ne pouvant ni parler ni marcher, avait été installée dans un lit pour adulte dont les barreaux de sécurisation étaient trop espacés pour sa taille. Elle a été retrouvée inanimée le 31 juillet vers 9h45, elle est morte dans la nuit du 3 au 4 août, malgré des soins intensifs.
[...] «Il n'existe pas de barrières de lits médicaux adaptées aux enfants», confirme Jean-Claude Ghislain, de l'Agence Française de sécurité sanitaire des produits de santé, interrogé par lefigaro.fr. «Les barrières de lits médicaux reposent sur des normes internationales, mises au point à partir des données morphologiques des adultes, et établies par le Centre européen de Normalisation, et l'organisation internationale de normalisation«, explique-t-il. «Jusqu'ici, il n'y a pas eu de données morphologiques établies pour les enfants, car il n'y a pas eu de consensus au niveau international», poursuit-il. Et d'expliquer : «C'est plus compliqué qu'il n'y parait : il faut prendre en compte les différentes morphologies des enfants, leurs âges différents». Des travaux sont cependant en cours, depuis 2008, au sein de l'Afssaps, pour adapter les barreaux des lits aux grands enfants.
Les problèmes de «piégeage» entre les barreaux pour les enfants sont «apparues récemment», indique-t-il. Ainsi, selon lui, on dénombre un cas en 2005, un en 2007, deux en 2008.
Un groupe de travail au niveau de la Dhos, associant notamment l'Afssaps et des professionnels, a été mis en place «pour tirer toutes les conséquences» de l'enquête médico-administrative. «Toute la lumière sera faite sur les circonstances précises ayant conduit à ce drame», a insisté le ministère, qui a exprimé «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l'enfant».
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Voir aussi La disparition subite de la maman ainsi que Encore une décision de justice, décidément !
Voir également Faut-il avoir peur des antennes relais ?
Faits divers
Enquête après le décès d'un enfant à l'hôpital de Mulhouse
Le Parisien avec AFP | 06.08.2009, 21h58 | Mise à jour : 22h48
Un enfant est décédé le 4 août au centre hospitalier de Mulhouse et «une enquête médico-administrative» a été ouverte, a annoncé jeudi dans un communiqué le ministère de la Santé.
«D'après les premiers constats, il semblerait que le corps de l'enfant ait été trouvé pris dans les barreaux de son lit d'hospitalisation», au sein du service de pédiatrie du centre hospitalier de Mulhouse, a ajouté le ministère.
«Les premiers éléments montrent que le personnel était en nombre suffisant (un cadre de santé, une infirmière puéricultrice, une infirmière, deux auxiliaires de puériculture, le médecin pédiatre assurant ses consultations et deux internes de médecine générale, pour 6 lits occupés sur les 14 de l'unité)», selon le communiqué.
«Une enquête médico-administrative a immédiatement été diligentée, à la demande du cabinet de la ministre de la santé et des sports, par l'agence régionale de l'hospitalisation d'Alsace», a poursuivi le communiqué.
«Conformément au souhait de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports, toute la lumière sera faite sur les circonstances précises ayant conduit à ce drame», a poursuivi le ministère en exprimant «ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de l'enfant».
«Un groupe de travail au niveau de la Dhos, associant notamment l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) et des professionnels, est mis en place pour tirer toutes les conséquences de cette enquête», a-t-il conclu.
L'âge de l'enfant n'a pas été communiqué par le ministère.
"Mort au dictateur", crient à Téhéran des partisans de Moussavi
Par Reuters, publié le 06/08/2009 à 22:32
TEHERAN - Plusieurs centaines de partisans de l'opposant réformateur Mirhossein Moussavi ont manifesté jeudi dans le centre de Téhéran au cri de "Mort au dictateur !", rapporte un témoin.
Cette manifestation, sur la place Vali-Asr, survient au lendemain de la prestation de serment au Majlis (Parlement iranien) du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, dont la victoire à l'élection du 12 juin est contestée par l'opposition et dans la rue.
Selon ce témoin, des centaines de policiers antiémeutes étaient également présents aux abords de la manifestation. Les forces de l'ordre, a-t-il ajouté, ont tenté de disperser les protestataires, dont certains manifestaient à coups de klaxon.
"Les policiers ordonnent aux manifestants de quitter le secteur sous peine d'être interpellés", a-t-il dit.
Jeudi, des forces de l'ordre ont été déployées sur les grandes places de la capitale pour tenter d'empêcher des manifestations de partisans de Mirhossein Moussavi.
Une enfant décède dans son lit à l’hôpital de Mulhouse
France Info - 22:25
A Mulhouse, les précisions de Patrick Genthon. (0'50")
« Pas en mon nom »
«Un intellectuel épris du pouvoir n'en sera plus un»
Philippe Bilger - Blogueur associé | Lundi 03 Août 2009 à 15:49 | Lu 5713 fois, sur Marianne2, extrait
Un intellectuel a-t-il le droit de s'exprimer sur tout, même sur ce qu'il ne connaît pas? Devant les réactions autour de l'affaire Fofana et de ses suites, Philippe Bilger s'interroge. Et pose le problème, plus large, de la posture des intellectuels face au pouvoir.
Il ne faudrait pas que le silence sur l’affaire Fofana et ses suites me soit rendu trop insupportable par ceux qui continuent d’écrire et de parler comme s’ils les connaissaient. Ainsi, Alexandre Adler, un grand esprit pourtant, qui dans sa chronique du Figaro croit être habilité à nous dire « ce que révèle l’affaire Fofana ». D’emblée, une erreur grave. Adler affirme que Fofana aurait « peut-être pu être condamné plus lourdement » si on avait tenu compte de son comportement et de ses propos à l’audience. Or Fofana a été condamné à la peine maximale et à la mesure de sûreté la plus longue que la loi permettait au regard des crimes qui lui étaient reprochés. Une telle inexactitude manifeste qu’on veut faire passer ce qu’on pense avant ce qu’on a l’obligation de savoir. L’intellectuel a-t-il par principe le droit de s’exprimer sur tout ? Et même dans son champ de compétence ! [...] L’artiste, l’intellectuel. Au fond, il y a une solitude de l’un quand l’autre n’a pas le droit de penser sans avoir tous les hommes dans sa tête.
Société, 03/08/2009 à 06h52, Libé, extraits
Pas en mon nom
Par VANESSA RATIGNIER journaliste
Lu la semaine dernière dans le Nouvel Obs : Me Francis Szpiner, pénaliste de renom qui représente la famille Halimi dans le procès Fofana, qualifie Philippe Bilger, l’avocat général, de «traître héréditaire». J’ai du mal comprendre. Alors, je relis. Et je m’étrangle. Une seconde fois.
La première fois, c’était en découvrant l’interview accordée à Mediapart le 17 juillet par Richard Prasquier, président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France). Répondant à une question sur le «passé trouble» du père de Philippe Bilger, Richard Prasquier répondait qu’il ne voulait pas «s’exprimer sur [son] passé collaborationniste». Et déjà, lecture et relecture. Richard Prasquier aurait pu s’indigner, refuser de s’engager sur ce terrain-là et centrer sa réponse sur les réels enjeux de l’affaire. Mais non. Il a choisi cette réponse. Dire une telle chose, quand bien même il précise ne pas vouloir en parler, c’est déjà le faire.
Je m’étais alors réjouie que personne n’ait relayé ces propos. Je m’en étais réjouie, et en même temps j’en étais désolée. Personne n’avait réagi. Comme si ça n’avait rien de choquant. Pourtant, de si viles attaques ont de quoi scandaliser. Depuis quand les fils doivent-ils expier les fautes de leur père ?
Richard Prasquier, pourtant, n’est pas n’importe qui. C’est le président du Crif.
[...] Déjà, en décembre 2008, quand j’avais entendu Richard Prasquier affirmer que «95 % de la communauté juive de France [était] en accord avec la politique d’Israël et avec ce [qu’entreprenait] son armée», j’avais bondi. Ainsi donc, contrairement à mes convictions, je soutenais la guerre menée contre Gaza ? Enfin, guerre, lui-même n’osait prononcer le mot. Pourtant, c’est bien de cela dont il s’agissait. Une guerre préparée depuis plusieurs mois. On s’appropriait ma voix. Pourtant, je n’ai pas bougé.
J’ai à nouveau tressailli quand, il y a quinze jours, Richard Prasquier affirmait que «le Crif [attendait] le verdict [dans le procès Fofana] avec inquiétude», redoutant «l’absence d’exemplarité dans les peines requises envers les inculpés». Il a d’ailleurs écrit à Michelle Alliot-Marie, ministre de la Justice, pour s’étonner du réquisitoire de Philippe Bilger, qualifié d’«indulgent».
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas
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Débat
Avoir le courage du (cinquième) risque, par Philippe Bas
LE MONDE | 05.08.09 | 13h37 • Mis à jour le 05.08.09 | 13h43, extrait
Parmi les engagements du candidat Nicolas Sarkozy figure la couverture du "cinquième risque", c'est-à-dire le risque dépendance. C'est un engagement qu'il a eu raison de prendre ! Il faut maintenant le tenir.
Comment ?
D'abord en nous entendant sur l'objectif : il s'agit de financer par la solidarité la part croissante des dépenses aujourd'hui à la charge des personnes dépendantes et de leur famille.
L'expression "cinquième risque" peut induire en erreur. Il ne saurait être question d'ajouter aux quatre branches de la Sécurité sociale (maladie, accidents du travail, famille, retraite) une cinquième, qui serait la branche "dépendance". Ce serait faire fausse route ! Nous ne partons pas de zéro. Il faut s'appuyer sur l'existant.
Et l'existant, ce n'est pas d'abord la Sécurité sociale, ce sont les départements et la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie. Ils assurent le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie et de la prestation de compensation du handicap, ainsi que la prise en charge des dépenses des maisons de retraite et des maisons pour personnes handicapées qui ne sont pas laissées aux personnes dépendantes et à leur famille. Notre organisation est garante d'une réponse aux besoins de chaque personne par des services de proximité. Il ne s'agit pas de se priver de ce qui marche, mais d'innover pour remédier à ce qui ne va pas.
Et ce qui ne va pas, c'est que la part laissée aux personnes et à leur famille ne cesse de croître. En effet, les établissements ont beaucoup investi pour se mettre aux normes et augmenter le nombre de places disponibles ; ils devront d'ailleurs continuer à le faire. Les conséquences sur les budgets ne se sont pas fait attendre.
Malgré un effort sans précédent des pouvoirs publics grâce à la Journée de solidarité, les prix de journée des établissements n'ont cessé d'augmenter pour pouvoir rembourser les emprunts. Dans les maisons de retraite, le prix de journée moyen avoisine désormais 1 800 euros par mois, contre 1 500 en 2004. Avec une retraite moyenne de 1 200 euros, les personnes âgées ne peuvent suivre sans que toutes leurs économies y passent. Beaucoup sont contraintes de faire appel à leurs enfants ou à l'aide sociale. Certaines le ressentent comme une insupportable humiliation après une longue vie de labeur. Le devoir de notre société n'est pas seulement de dispenser les soins et l'accompagnement auxquels elles ont droit. C'est de leur épargner cette ultime souffrance morale du grand âge, parfois aussi douloureuse que la dépendance elle-même.
Allemagne: Mein Kampf bientôt autorisé ?
AFP, 06/08/2009 | Mise à jour : 09:34
Le président du Conseil central des Juifs d'Allemagne s'est prononcé hier en faveur d'une réédition -- annotée -- du livre-manifeste d'Adolf Hitler, "Mein Kampf" (mon combat), actuellement interdit en Allemagne."Je pense qu'il est sensé et important de publier une édition du +Mein Kampf+ d'Hitler avec des commentaires de chercheurs", a affirmé Stephan Kramer à la télévision ZDF.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris
NDLR : Deux ans de « placement » à Taverny, 136 € x 365 x 2, soit 99 280 € dans les caisses de l'OSE France.
Un soir d'août, rue Falguière à Paris, une longue file de démunis attendent leurs repas
LE MONDE | 05.08.09 | 14h07 • Mis à jour le 05.08.09 | 20h22, extrait
Les portes de l'église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle ouvrent à 18 heures précises. Depuis une demi-heure, la file d'attente s'allonge rue Falguière dans le 15e arrondissement de Paris. Des personnes âgées, des jeunes et des familles avec poussettes attendent patiemment, parfois en discutant entre elles, un cabas à la main.
A l'intérieur du bâtiment, les bénévoles de l'association Août Secours Alimentaire s'activent et écoutent attentivement les dernières recommandations. "Cette année c'est une catastrophe, assène d'une voie puissante Pierre Lanne, poings serrés. Je ne peux pas assurer la distribution de la nourriture au-delà du 23 août. Après on ferme les portes. Il nous manque 100 000 € !". A 80 ans, le fondateur de cette association, industriel à la retraite et diacre de la paroisse, avoue en avoir perdu le sommeil. "J'avais prévu 300 000 € de budget, soit une augmentation de 10 par rapport à l'année dernière, car je me doutais bien que cette année serait particulièrement difficile... mais pas à ce point", poursuit-il.
![](/media/blogs/notes/Osmose20.jpg)
Osmose n°20, à consulter via le site de l'OSE
Le vide juridique des autopsies judiciaires
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Le vide juridique des autopsies judiciaires
LE MONDE | 04.08.09 | 15h11 • Mis à jour le 04.08.09 | 20h58, extrait
"On m'a privé du corps de ma femme, qui a été dépecé", souligne Hervé Louvrié, pompier, dont la femme s'est suicidée le 9 avril 2008. "Son corps a été autopsié à la morgue de Lens, mais il n'a pas été recousu. C'est un crime de civilisation", poursuit cet homme, qui se bat pour que "cela ne se reproduise plus", et qui a saisi le conseil de l'ordre des médecins.
A quel moment le corps peut-il être restitué à la famille ? Les autorités judiciaires françaises attendirent de longs mois avant d'autoriser la restitution du corps d'une petite fille de 4 ans à ses parents à la suite d'une autopsie effectuée dans le cadre d'une enquête pour responsabilité médicale. L'autopsie fut pratiquée le 9 juillet 1996. Ce n'est que le 14 février 1997 que le juge d'instruction délivra le permis d'inhumer. Très affectés, les parents portèrent l'affaire devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a condamné la France dans son arrêt Pannullo et Forte du 30 octobre 2001.
Troisième point, que deviennent les organes prélevés ? Là encore, il existe un vide juridique. "Rien n'est dit sur la réponse à apporter à une demande de restitution de ces organes aux fins d'inhumation ou d'incinération, ceux-ci ne pouvant être considérés comme voués à l'abandon", ajoute le médiateur. Dans certains cas, "faute de précision dans les textes, les organes prélevés sont considérés comme des déchets anatomiques et sont dès lors détruits par incinération sans que la famille en soit informée", précise Mme Timsit. Or, cela peut être une grande blessure pour les proches. Les prélèvements humains devraient être dotés d'un statut juridique, selon le médiateur.
Pour l'heure, les ministères n'ont pas répondu. Le médiateur a également saisi la mission bioéthique de ce dossier.
Un gendarme blessé par balle
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Société
Publié le 05/08/2009 à 11:02 - Modifié le 05/08/2009 à 11:10 Le Point.fr, extrait
NOUVELLE-CALÉDONIE
Un gendarme blessé par balle
La tension est vive sur l'île en raison d'un conflit lié à la compagnie aérienne locale Aircal. Depuis une semaine, le syndicat USTKE multiplie blocages et dégradations , notamment dans les zones industrielles de Ducos et de Numbo, au nord de Nouméa. Le syndicat entend protester contre l'enlisement d'un conflit à Aircal, pour lequel un accord a été trouvé, mais que le président de la compagnie locale, Nicdoish Naisseline, refuse de signer. Ce conflit est lié au licenciement pour faute professionnelle d'une employée. On reprochait à cette dernière d'avoir indiqué à sa mère que son père se trouvait à bord d'un avion en compagnie de sa maîtresse, trahissant le secret professionnel auquel sont soumis les salariés d'une compagnie aérienne. À l'affaire se sont aussi mêlés des conflits d'influence coutumiers kanaks, le président d'Aircal, Nidoish Naisseline, étant également chef sur l'île de Maré, d'où est originaire la famille de l'employée.
Enlisement d'un conflit social
Face à cette situation qui traînait trop à son goût, le syndicat a mené une action coup-de-poing fin mai, qui a ensuite conduit le président de l'USTKE, Gérard Jodar, en prison, pour entrave à la circulation d'un aéronef.
SÉRIES D'ÉTÉ : LA CYBERCULTURE 3/5
Hackers, pirates, cyberpunks : la résistance du web
NOUVELOBS.COM | 05.08.2009 | 10:00, extrait
Quand on dit grand acteur du web, on pense à Google, Microsoft, Apple, ces grandes multinationales qui façonnent presque à elles seules tout l'espace numérique. Mais c'est sans compter sur une autre partie, plus sous-terraine, mais bien réelle : les hackers, pirates et cyberpunks.
L'avènement des nouvelles technologies dans les années 1970, la démocratisation du micro-ordinateur, l'accès à une information toujours plus large, ont permis l'émergence d'une autre culture de masse. Cet essor a engendré l'accès à de nouveaux savoirs, à une pluralité d'informations. Cependant la quasi-totalité de la toile étant gérée par quelques multinationales surpuissantes, il existe une frange qui se détache de cette information, la considérant comme tronquée. Cette faction revendique ainsi un véritable monde numérique, sans aucune frontière. Fonctionnant avec ses propres codes, ces personnes ont décidé d'œuvrer en faveur de la vérité, de l'information, usant parfois de moyens controversés. Hackers, cyberpunks, pirates, la résistance du web est arrivée il y a maintenant une vingtaine d'années et n'a cessé de s'imposer.
Ou comment des personnes alors insignifiantes, bousculent les codes de la toile et se sont imposées en quelques années comme des acteurs à part entière du web.
Chine : les prostitués dignes de confiance
Chine: les prostitués dignes de confiance
lefigaro.fr avec China Daily
04/08/2009 | Mise à jour : 16:29
Un sondage réalisé par un magazine chinois, révèle que les Chinois accordent plus de confiance aux prostitués qu’aux politiciens et aux scientifiques.
Selon les résultats du centre de recherche du Xiaokang Magazine, les prostitués arrivent en 3ème position du classement des groupes dignes de confiance, avec 7,9% d’avis favorables, derrière les paysans et les religieux. Les soldats et les étudiants se classent aux 4ème et 5ème rangs.
"Ce résultat est à la fois surprenant et embarrassant ", souligne le quotidien China Daily. La prostitution est illégale en Chine depuis l’arrivée des communistes au pouvoir.
Le journal explique cette méfiance à l’égard des fonctionnaires par la multiplication des scandales impliquant "l’élite du pays".
Un garçonnet se noie dans une poubelle
AFP, 04/08/2009 | Mise à jour : 15:52
Un garçonnet de deux ans s'est accidentellement noyé hier après-midi à Lisieux (Calvados) en tombant la tête la première dans une poubelle qui contenait quelques centimètres d'eau de pluie, a-t-on appris mardi auprès de la police. "Nous pensons que le petit garçon a essayé de récupérer un ballon tombé au fond d'une poubelle ménagère remplie de 4 à 6 cm d'eau de pluie alors qu'il jouait dans la cour (de la maison de la famille) et qu'il avait échappé à la surveillance de sa mère et de ses grands-parents", a-t-on précisé de même source.
Un soldat français tué en Afghanistan
Voir aussi Le 41me fauteuil de l'Académie française ou Vos gueules, les veuves !
Un soldat français tué en Afghanistan
France Info - 14:54, extraits
Un soldat du 3e Régiment d’infanterie de marine est mort ce matin lors d’une opération de soutien à l’armée afghane dans la vallée de Ghayne, au nord-est de Kaboul. Une information publiée par l’Elysée. Le communiqué précise que Nicolas Sarkozy a fait part de sa "vive émotion" à l’annonce de ce décès. Au cours de cette opération, les hommes du 3e RIMa basé à Vannes (Morbihan) “ont été pris à partie par les insurgés”. L’un des soldats “a été mortellement touché”" et “deux de ses camarades de combat ont été blessés”. [...] L’armée française avait subi sa plus grande perte les 18 et 19 août 2008 lorsque 10 soldats étaient tombés dans une embuscade des talibans dans la vallée d’Uzbin, à l’est de Kaboul.
AF 447 : l'AESA "arrive trop tard"
AFP, 01/08/2009 | Mise à jour : 13:39
Varsovie célèbre les 65 ans de son insurrection contre les nazis
AFP 01.08.09 | 13h39
Seul un tiers des Français inquiets face à la grippe A (H1N1)
Reuters 01.08.09 | 12h10
CONFIDENTIEL
Trafic de diplômes : le président de l'université se dit "choqué"
NOUVELOBS.COM | 31.07.2009 | 15:36
L'air dans les avions de ligne peut-il être contaminé par des émanations toxiques ?
LE MONDE | 01.08.09 | 14h11 • Mis à jour le 01.08.09 | 16h44
L'Italie découvre l'utilité sociale de ses sans-papiers
LE MONDE | 01.08.09 | 13h17 • Mis à jour le 01.08.09 | 13h17, extrait
Rome Correspondance
Le matin ou en fin d'après-midi, on les voit promener les personnes âgées dans le frais des jardins publics. Ce sont les badanti (de badare, "s'occuper" en italien), ces "aides à la personne" dont la société italienne ne semble plus pouvoir se passer. La plupart du temps, il s'agit de femmes étrangères, en provenance des pays de l'Est, et généralement sans papiers. Dans un pays qui vieillit et où les services de sécurité sociale et d'assistance pour personnes âgées ont toujours été quasi inexistants, ces femmes sont devenues indispensables au bon fonctionnement des familles. Tout comme les aides ménagères : les colf, en italien.
Voici venir l'orage
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NDLR : La semaine prochaine, « Berlin ».
Voici venir l'orage
de source programme-tv.net
Genre : Téléfilm, tous publics, divertissement, 1/3, ARTE, Ven 31 à 20h45
Date de sortie : 2007
Durée : 1h40
Réalisé par : Nina Companéez
Avec : Anouk Grinberg - Natacha Régnier - Anne Brochet
Résumé. A Moscou, en 1900, Grigori Davidovitch Schneider possède une maison de couture très réputée. Mais sous le règne du tsar Nicolas II, les Russes de religion juive sont soumis à une législation de plus en plus répressive. Seuls les puissants industriels juifs ont le droit de résider dans les grandes villes. Tous les autres en sont chassés vers des zones de résidence autorisées. Pour pouvoir rester à Moscou, en étant artisan et juif, Grigori Schneider et sa famille ont dû se convertir à la religion orthodoxe. Ils s'efforcent de continuer à mener une vie normale malgré les soubresauts de l'Histoire et l'hostilité à l'égard des juifs...
Szpiner-Fofana : dérapage non contrôlé
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Szpiner-Fofana : dérapage non contrôlé
Philippe Cohen - Marianne | Mercredi 29 Juillet 2009 à 18:09 | Lu 8047 fois, extrait
L'avocat de la famille d'Ilan Halimi, non content d'avoir bataillé dur pour obtenir l'appel du Parquet, a traité Philippe Bilger, qui avait requis la peine maximale pour Fofana, de traître génétique. Une insulte inacceptable.
Francis Szpiner est connu pour son attachement aux valeurs de la République et sa fréquentation de ses cercles les plus éclairés. C’est pourquoi je suis tombé de ma chaise en lisant, dans le Nouvel Observateur, qu’il avait apparemment (1) traité Philippe Bilger de « traître génétique », faisant référence aux antécédents familiaux du procureur, par ailleurs « blogueur associé » de Marianne2. Je n'ai pas été le seul indigné par cette vindicte puisque Jean-Marie Bockel a aussitôt réagi et que le parquet a demandé une enquête au Batonnier de Paris, lequel a dit tout le mal qu'il pensait de cette déclaration.
Philippe Bilger avait déjà été « trollé » par Richard Prasquier , le patron du CRIF, d'une façon inacceptable, surtout de la part d'une personnalité qui ne connaissait pas grand chose du dossier puisque le procès s'était, rappelons-le, déroulé à huit-clos. Mais la saillie de Szpiner, si elle est bien confirmée, est indigne.
(1) Stéphane Arteta auteur, avec Marie Guichoux, de l'article publié par le Nouvel Observateur, nous a confirmé les propos de l'avocat et l'expression « traître générique ». Notons que l'association des« bobos de gauche » n'a pas protesté alors que Francis Szpiner les a traité de connards.
MOT-CLÉS : bilger, collaboration, fofana, halimi, justice, szpiner
Procès Fofana
Me Szpiner: "L'avocat général a failli à sa mission"
Par Elise Brissaud, Julie Saulnier, publié le 22/07/2009 18:53 - mis à jour le 22/07/2009 19:41
L'Express, extraits
Francis Szpiner, avocat de la famille Halimi, réagit aux déclarations de Me Eolas sur LEXPRESS.fr et aux mises en cause des avocats de la défense. Il revient également sur le futur procès en appel de dix-neuf membres du gang des barbares.
[...] Et si le procès en appel ne donne pas satisfaction à la famille Halimi?
La cour d'assise d'appel statuera en toute indépendance. Les jurés sont souverains et libres, la seule chose que nous souhaitons c'est que les jurés rendent leur verdict après un débat public et avec un ministère public qui soutienne l'accusation, ce qui n'a pas été le cas en première instance. Personne ne s'est interrogé sur la loyauté de l'avocat général, qui n'a pas hésité à s'épancher partout dans les médias. Quand le ton donné par le ministère public est très bas, il y a de fortes chances pour que les jurés le suivent et ne dépasse pas ses réquisitions. En l'occurrence, le réquisitoire de Philippe Bilger a été, dans cette affaire, non seulement faible dans le quantum des peines mais également dans l'explication de ces peines. L'avocat général a failli à sa mission, ce qui, je l'espère, ne sera pas le cas de son successeur. Eclairés différement et dans un autre contexte, les jurés peuvent changer d'avis. Si ce n'est pas le cas et que les peines sont identiques ou plus "légères", je m'inclinerai.
[...] Compte tenu de vos antécédents politiques (candidat pour l'UMP aux élections legislatives de 2002), ne redoutez-vous pas d'entretenir la polémique sur une connivence présumée entre justice et politique?
J'ai le sentiment que la loi est mauvaise et qu'il faut la changer. J'ai demandé l'aide de François Baroin parce que je le connais bien, et celle de Jack Lang car c'est un homme de liberté, d'indépendance d'esprit et de gauche. Je me doutais que l'on me ferait cette critique, raison pour laquelle je suis allé voir l'ancien ministre de la Culture. Les deux députés partagent le même sentiment que moi au sujet du huis-clos et je m'en réjouis. Cette demande n'a rien de choquant: je l'ai faite en toute transparence, puis j'ai passé le flambeau à deux parlementaires qualifiés.
De la prison pour avoir insulté Dati
De la prison pour avoir insulté Dati
lefigaro.fr, 30/07/2009 | Mise à jour : 10:15
De la prison pour un SMS. Hier, le tribunal correctionnel de Toulouse a condamné Lahouri, 21 ans, à 3 mois de prison -déjà purgé dans le cadre de la détention préventive - pour avoir envoyé deux SMS d'insulte à l'ancienne garde des Sceaux, Rachida Dati. Dans l'un d'eux, raconte la Dépèche du Midi, il promettait à la Garde des Sceaux de "tout faire sauter à Toulouse" avant de ponctuer son message par une insulte. La police a d'abord cru à une menace terroriste avant de se rendre compte qu'il voulait s'amuser et "parler au people" explique la présidente du tribunal Isabelle Schellino. Son complice à écoper de 1000€ d'amende. L'employé de SFR, une amie, qui a détourné le numéro a été condamnée à 3 mois de prison avec sursis et à 800 € d'amendes.
Publié le 30/07/2009 07:52 - Modifié le 30/07/2009 à 10:36 | La Dépêche, extraits
Trois Toulousains condamnés pour avoir insulté Rachida Dati par SMS
Justice. Une employée de SFR avait détournée des numéro de VIP pour deux amis. Dans la liste, l'ex-Garde des Sceaux... Deux SMS dont l'un, envoyé au cœur de la nuit du 30 au 31 juillet 2008 sur le portable personnel de Rachida Dati, alors ministre de la Justice, avaient provoqué une sacrée réaction policière il y a presque un an jour pour jour. L'antiterrorisme et la police judiciaire - les meilleurs limiers de l'Hexagone - s'étaient alors lancés sur la trace de ceux qui promettaient à la Garde des sceaux de « tout faire saute r) sur Toulouse ». Avec une insulte en guise de point d'exclamation. [...] « Dans cette affaire, SMS veut dire Sabotage qui Mérite Sanction », ose Me Olivier Baratelli venu présenté, au nom de l'opérateur de téléphonie, la facture. De principe pour les préjudices d'image et moral (1 €), plus onéreux pour le préjudice matériel et les frais de justice (12 200 €). De quoi chauffer la défense, agacé par « la sur-réaction judiciaire », selon Me Thomas Eybert. « Ces garçons sont inconsistants avant tout, enchaîne Me Amar-Touboul. Il existe un décalage total entre les faits, leur motivation et les peines réclamées ». Et Me Christian Etelin philosophe : « Quand la politique devient un spectacle, il ne faut pas s'étonner. Mme Dati, on se demandait à une époque si elle était mannequin chez Dior ou Gardes des sceaux… Dans ce contexte, avec l'absence de repère, ça dérape. Mais cela suffit. Arrêtons-nous là ! »
USA: 3 enfants battus, affamés et abusés
AP, 30/07/2009 | Mise à jour : 07:24
Pour ces trois enfants, affamés, la salle de bains de leur hôtel texan s'est transformée en prison. Pendant au moins neuf mois, ils y ont été enfermés, battus et abusés sexuellement, selon les détails révélés hier par les documents transmis au tribunal.
L'aînée, 11 ans, son demi-frère, 10 ans et leur demi-frère, 5 ans, étaient dans un état de dénutrition avancé. Tous de pères différents, ils ont été découverts le 2 juillet par leur oncle, qui a appelé la police, après que leur mère lui a demandé de l'aide, craignant pour sa vie et celle de ses enfants.
Les toilettes ne fonctionnaient pas. Ils dormaient dans la baignoire. Les repas étaient rares. La plus grande a été régulièrement abusée sexuellement. Les deux plus grands enfants pesaient 27kg, au lieu des 40kg moyens de leur âge. Ils ne sont pratiquement jamais allés à l'école.
Strasbourg : un jeune de 14 ans mis en examen
NDLR : Voir aussi sous Opinions, Strasbourg : il incendie 22 voitures « par ennui »
Société 29/07/2009 à 06h51, Libé
Un ado «désœuvré» incendie 22 voitures
«L’ennui, le désœuvrement.» C’est par ces mots qu’un ado de 14 ans a expliqué avoir mis le feu à 22 voitures dans son quartier de l’ouest de Strasbourg. Il a été mis en examen hier, sera placé en centre éducatif renforcé et jugé plus tard. Compte tenu de l’excuse de minorité, «il risque au maximum cinq ans de prison». Il était sans antécédent judiciaire, devait rentrer en troisième à la rentrée. Il a commencé sa série le 3 juin, opérant entre minuit et 1 h 30. Il allumait du papier avec un briquet dans les bouches d’aération des voitures ou il brisait une vitre et incendiait un siège. Il a été interpellé en flagrant délit lundi. «Dépassés» par l’attitude de leur enfant, les parents avaient sollicité une aide du conseil général pour qu’il soit suivi par un éducateur.
Il incendie 22 voitures "par ennui": un jeune de 14 ans mis en examen
AFP 28.07.09 | 17h14
Un garçon de 14 ans qui avait incendié par "ennui et désoeuvrement" 22 voitures, de nuit, dans son quartier de la banlieue ouest de Strasbourg, a été mis en examen et va faire l'objet d'un placement en centre éducatif renforcé, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Ce collégien sans antécédent judiciaire, qui devait entrer en 3e en septembre, a été présenté mardi après-midi en présence de ses parents au juge des enfants qui l'a mis en examen pour "destructions par incendie", a indiqué le procureur du tribunal pour enfants Nathalie Kielwasser.
Mis sous contrôle judiciaire, il va être placé hors d'Alsace dans un centre éducatif renforcé, une structure qui prend en charge des mineurs en grande difficulté, selon la magistrate.
Il sera jugé à une date non déterminée, a-t-elle ajouté.
"Deux victimes restent à localiser et des expertises de personnalité doivent encore être conduites", a-t-elle expliqué.
Selon Mme Kielwasser, l'adolescent encourt pénalement 10 ans de prison mais, compte tenu de l'excuse de minorité, "il risque au maximum 5 ans de prison".
Partiellement déscolarisé, le garçon n'allait plus à l'école depuis environ trois mois et il errait dans les rues en s'ennuyant ferme.
Il avait commencé à allumer des voitures à compter du 3 juin, opérant entre minuit et 1h30, dans un quartier de Cronenbourg où réside sa famille. Il allumait du papier avec un briquet dans les bouches d'aération des voitures ou il brisait une vitre et incendiait un siège.
"C'est un enfant oisif, non surveillé par ses parents, qui n'avait rien à faire de ses journées: il n'a absolument pas le profil d'un pyromane", a indiqué Mme Kielwasser au vu d'une expertise psychiatrique.
"Dépassés" par l'attitude de leur enfant, les parents avaient sollicité une aide du Conseil général pour qu'il soit suivi par un éducateur. "Mais l'adolescent n'a pas adhéré à la démarche et un signalement a été fait au département", a indiqué le procureur.
"Le juge des enfants a été saisi le 7 juillet et une enquête sociale était en cours" depuis cette date, selon Mme Kielwasser.
L'adolescent, interpellé en flagrant délit dans la nuit de dimanche à lundi, avait été placé en garde à vue jusqu'à mardi.
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