Mot(s) clef: famille
Garde à vue / infirmière : la CGT conteste
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Enfant mort : "audit interne" à l'hôpital
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 10:42
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a décidé "un audit interne" après la mort mercredi d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe), dont une infirmière a été placée en garde à vue, a annoncé jeudi l'AP-HP. L'AP-HP avait indiqué dans la nuit que l'enfant avait été admis au service de réanimation de l'établissement mercredi et qu'il était décédé vers 20h, précisant: "Il semblerait que ce décès soit lié à une erreur dans l'administration d'un médicament".
La direction de l'AP-HP a déclaré jeudi matin qu'elle avait "demandé un audit interne pour comprendre les circonstances de ce drame".
Une infirmière a été placée en garde à vue mercredi soir dans les locaux de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) chargée de l'enquête par le parquet de Paris, où elle se trouvait toujours jeudi.
Garde à vue/infirmière: la CGT conteste
AFP, 25/12/2008 | Mise à jour : 11:54
La garde à vue d'une infirmière après la mort d'un enfant de trois ans à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris (XIVe) paraît "disproportionnée" à partir du moment où l'hypothèse avancée est celle d'une faute non intentionnelle, a estimé jeudi un responsable de la CGT-santé. "Quand il y a une erreur, il faut la reconnaître, même si elle est dramatique. Le professionnel doit assumer les conséquences, c'est pour ça qu'on a des assurances et les familles ont droit à réparation", a déclaré le médecin urgentiste Christophe Prudhomme, qui fait aussi partie de l'Amuf présidée par Patrick Pelloux.
"Cependant - et je ne parle pas particulièrement de Saint-Vincent de Paul - aujourd'hui, du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier", a-t-il regretté. Concernant l'infirmière gardée à vue depuis mercredi soir, "à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle, la garde à vue est disproportionnée", a-t-il considéré.
Après le boom des monoparents, la crise
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Un baromètre social pour mesurer l'impact de la crise sur les familles pauvres
LE MONDE | 23.12.08 | 12h52 • Mis à jour le 23.12.08 | 16h31, extrait
Pour évaluer l'impact et les conséquences de la crise financière sur les familles les plus fragiles, Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a décidé de mettre en place un baromètre d'opinion qui devrait lui permettre, assure-t-il, d'en percevoir "plus rapidement, en temps réel, les retombées sur les revenus des ménages, les dépenses et les comportements." Réalisée en novembre par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) auprès de 1 000 ménages moyens et de 300 d'entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté, cette enquête, renouvelable tous les trois mois, révèle des signes inquiétants.
Une fois payées toutes les dépenses fixes (loyers, charges, énergie, crédit, téléphone...), 56 % des ménages pauvres ne disposent plus que de 250 euros par mois pour vivre, précise le Crédoc. Pour 15 % d'entre eux, le résultat est négatif, c'est-à-dire qu'ils s'endettent un peu plus pour faire face à leurs dépenses courantes. Plus de 70 % s'en sortent difficilement, compte tenu de leur niveau de ressources.
En comparaison avec les ménages moyens, les plus pauvres ont commencé à se restreindre sur les dépenses alimentaires (66 %), le téléphone (69 %), les enfants (38 %) et surtout les soins médicaux (31 %). Un quart d'entre eux ont renoncé à des consultations de spécialistes et 31 % ont reporté des soins dentaires, au lieu de 15 % des ménages en général. Autre signe révélateur : près de 60 % des plus pauvres ont prévu de restreindre leurs dépenses de Noël. Selon le Crédoc enfin, les ménages qui ont ressenti le plus durement les conséquences de la crise sont les familles monoparentales.
Ces conclusions, rendues publiques mardi 23 décembre, confirment les mises en garde des associations de solidarité qui, bien avant la crise, avaient alerté sur les effets de la hausse des loyers, des charges et de l'énergie ainsi que l'augmentation du surendettement depuis le début de l'année 2008. Le gouvernement dispose également de données officielles pour suivre l'évolution du RMI et des minima sociaux. Il bénéficie aussi de remontées régulières des associations et des enquêtes auprès des travailleurs sociaux.
Trois philosophes interpellés à Roissy après l'expulsion d'un sans-papiers
LE MONDE | 23.12.08 | 11h19 • Mis à jour le 23.12.08 | 11h41, extrait
Il n'est pas bon de trop questionner, même lorsque l'on est philosophe. Trois professeurs agrégés l'ont appris à leurs dépens. Lundi 22 décembre, de retour de Kinshasa (République démocratique du Congo), Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset ont été appréhendés par la police à leur sortie d'avion et placés en garde à vue pour avoir, lors de leur vol aller, posé des questions à des policiers qui reconduisaient un sans-papiers. Le 16 décembre, leur collègue Pierre Lauret, directeur de programme au collège international de philosophie, avait été débarqué de ce vol aller manu militari.
Ce jour-là, tous trois embarquent à Roissy sur un vol Air France pour Kinshasa, où se tient un congrès organisé par l'Agence universitaire de la francophonie et les universités catholiques de Kinshasa. Une fois dans l'avion, les trois philosophes constatent la présence d'un Africain menotté et encadré par cinq policiers. "Avec mes collègues, nous sommes juste allés voir les policiers pour leur demander pourquoi ce monsieur était menotté", affirme Pierre Lauret, 51 ans. Les policiers, très tendus selon M. Lauret, refusent de répondre et demandent aux enseignants d'aller se rasseoir. Ces derniers insistent. Les autres passagers finissent alors par se lever à leur tour pour protester contre le menottage du sans-papiers.
Les médias sont accusés d'aggraver la crise
Le Figaro, 23/12/2008 | Mise à jour : 11:03, extrait
Pour 65 % des Français, le traitement de la crise par les médias finit par nuire à l'économie, selon une étude d'Ethic.
À trop parler de la crise économique, les médias finiraient par l'aggraver : c'est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet Gnresearch pour le compte d'Ethic, mouvement patronal qui représente plus de 100 000 entreprises.
Ainsi, selon cette étude, 45 % des Français affirment avoir une «overdose» d'information sur la crise. Cette «surmédiatisation» aurait un double impact. D'une part, elle inciterait les entreprises à geler leurs projets : 65 % des interviewés estiment que les investissements des entreprises sont freinés à cause des médias. D'autre part, elle ralentirait la consommation des particuliers : 43 % des interviewés affirment que leur consommation quotidienne a été freinée du fait de l'information diffusée. Un sentiment plus marqué chez les femmes et les plus de 35 ans. Au final, 65 % des sondés estiment que trop parler de la crise finit par nuire à l'économie.
«Le sensationnel fait vendre. Mais il y a une distorsion entre les médias, notamment audiovisuels, et ce qui se passe réellement sur le terrain. Chez nos adhérents, beaucoup de secteurs marchent bien. Les métiers du service, par exemple, ne souffrent pas du tout. Ce n'est pas la fin du monde !», explique Sophie de Menthon, présidente d'Ethic.
Bien sûr, les médias ne sont pas responsables de la crise, ni même du climat dépressif ambiant. «Les Français constatent d'eux-mêmes qu'ils ne peuvent plus obtenir de crédit et que les entreprises ferment. Il ne faut pas surévaluer le rôle des médias», observe Jean-Marie Charon, sociologue des médias. Leur rôle de décripteur de l'actualité, pour mieux anticiper l'avenir, reste essentiel.
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique, en famille d'accueil
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 18:20
Le bébé belge qui avait été cédé en juillet par ses parents à un couple de Néerlandais via internet a été remis aujourd'hui aux autorités belges, a-t-on appris auprès des services néerlandais de protection de l'enfance.
Sarkozy accorde 30 remises de peine
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 17:25
Le président Nicolas Sarkozy a décidé d'accorder des remises de peine de plusieurs mois à une trentaine de détenus "au comportement exemplaire", parmi lesquels l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, a indiqué aujourd'hui l'Elysée.
Le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse
Le bébé vendu aux Pays-Bas remis à la Belgique
(23/12/2008) DH.be
GAND Le bébé qui avait été vendu à un couple de Néerlandais par sa mère originaire de Gand a été remis aux autorités belges mardi, a-t-on appris auprès du parquet de Gand.
Remis par le bureau de la jeunesse néerlandais, le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse.
Après avoir reçu le bébé, le parquet de Gand a demandé à un juge de la jeunesse de se prononcer d'urgence sur le sort du nouveau-né. Le juge a décidé mardi de placer provisoirement le bébé dans une famille d'accueil et statuera plus tard sur la suite à donner à la procédure.
C'est le bureau de la jeunesse néerlandais qui avait décidé de remettre le bébé aux autorités belges après concertation avec le ministre néerlandais de la Justice et le Conseil pour la protection de l'enfance. Cette dernière instance avait déjà demandé, le 27 novembre dernier, de remettre la tutelle provisoire du bébé au bureau de la jeunesse néerlandais.
Affaire Liliane Bettencourt : le parquet de Nanterre est sur le pont
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NDLR : Après avoir contribué à spolier une orpheline, ce parquet va-t-il déchoir une milliardaire ?
Liliane Bettencourt assure ne pas être sous le coupe de François-Marie Banier
LEMONDE.FR avec AFP | 21.12.08 | 11h52 • Mis à jour le 21.12.08 | 14h41, extraits
L'actionnaire principal de L'Oréal, Liliane Bettencourt, a qualifié de "navrante" la plainte pour abus de faiblesse déposée par sa fille Françoise, dans un entretien au Journal du dimanche. "Cela fait de la peine", confie-t-elle à l'hebdomadaire, dans lequel elle s'exprimait pour la première fois sur ce dossier. Si l'affaire est sortie dans les médias il y a une semaine, la plainte déposée par Françoise Bettencourt Meyers date d'il y a un an. Une enquête préliminaire a depuis été ouverte au parquet de Nanterre sur des dons s'élevant à près d'un milliard d'euros que Mme Bettencourt a accordés au photographe François-Marie Banier, connu pour ses clichés de vedettes et proche de la famille.
Mme Bettencourt Meyers, qui siège également au conseil d'administration de L'Oréal, se serait inquiétée de l'état psychologique de sa mère lorsqu'elle a accordé ses dons à M. Banier. "Quelle mouche a piqué ma fille ? C'est d'une grande bêtise", réagit l'octogénaire dans le JDD. "Cela vient peut-être du fait que je m'entends bien avec François-Marie Banier. C'est un artiste, ça me motive", complète-t-elle, assurant n'avoir jamais été "sous la coupe" du photographe. "Quant à cette histoire d'adoption, quand je l'ai entendue pour la première fois, j'ai cru rêver! Je n'ai jamais eu envie d'adopter un fils, et encore moins quelqu'un qui a plus de 60 ans".
[...] Il appartient désormais au parquet de Nanterre de décider s'il ouvre une information judiciaire ou classe le dossier sans suite. L'ouverture d'une instruction aurait notamment pour intérêt de permettre à un magistrat d'ordonner une expertise médicale.
Dimanche 21 Décembre 2008
Liliane Bettencourt: "Je n'ai plus envie de voir ma fille"
Le Journal du Dimanche
Pour le JDD, Liliane Bettencourt, 86 ans, héritière et principale actionnaire du groupe L'Oréal, accepte de revenir sur la plainte contre X déposée par sa fille pour "abus de faiblesse". Françoise Bettencourt- Meyers lui reproche les dons prodigués à François-Marie Banier. "Quelle mouche a piqué ma fille?", s'interroge celle qui est considérée comme la femme la plus fortunée de France.
[...] Peinée par les articles ayant relaté l'enquête judiciaire sur les dons qu'elle a consentis à l'artiste François-Marie Banier, Liliane Bettencourt tient à dire sa vérité (après que Le Monde de samedi a publié les lettres qu'elle a adressées à sa fille): ses mauvaises relations avec Françoise Bettencourt-Meyers, qui a déposé plainte contre X pour "abus de faiblesse" voici un an, sont antérieures à sa rencontre avec François- Marie Banier.
Souriante, la vieille dame oscille entre tristesse et humour lorsqu'elle raconte les impossibles relations fille-mère, qui provoquent aujourd'hui la polémique publique. Elle veut dire également qu'à l'aune de sa fortune, estimée à 17 milliards d'euros, les dons prodigués à François-Marie Banier (de 600 millions à un milliard d'euros selon les sources), ne représentent qu'une faible part. Elle confirme avoir donné "de longue date" la nue-propriété de la quasi-totalité de ses actions L'Oréal à sa fille, soit l'essentiel de sa fortune. Sa fille en héritera après sa mort. En clair, Liliane Bettencourt n'entame pas son capital mais entend disposer de ses revenus (colossaux) comme elle l'entend.
De son côté, le bénéficiaire de sa générosité, François-Marie Banier, actuellement à l'étranger, envisage de déposer plainte pour "dénonciation calomnieuse". "Il y a d'une part une blessure familiale sans doute profonde et ancienne et, de l'autre, une merveilleuse histoire d'amitié et de partage littéraire et artistique depuis plus de vingt ans", déclarent ses avocats, Mes François Tosi et Danyele Palazo-Gauthier. "Ce n'est pas par une procédure pénale que Françoise Bettencourt-Meyers réglera ses problèmes familiaux."
"Cette lettre est un dernier avertissement"
LE MONDE | 20.12.08 | 13h15 • Mis à jour le 20.12.08 | 16h57, extraits
Quelques semaines après le dépôt de la plainte par Françoise Bettencourt-Meyers, en février, sa mère lui adresse des reproches circonstanciés. Plusieurs de ces lettres, dont certaines écrites à l'encre verte d'une écriture ferme, sont restées sans réponse. Mme Bettencourt juge inqualifiable le procédé de la plainte et fait valoir à sa fille qu'elle ne pouvait ignorer qu'elle allait la choquer gravement.
Elle lui explique à quel point François-Marie Banier est son ami, que les dons, étalés sur plusieurs années, ont été faits devant notaire, en toute connaissance de cause. " C'est grâce à lui que je ne suis pas restée enfermée dans le milieu conventionnel auquel me destinait ma situation de fortune", lui dit-elle. Elle lui signifie qu'en attaquant le photographe, c'est elle-même qu'elle attaque, puisqu'elle serait prétendument en état de " faiblesse". " Si tous ces dons sont le signe de ma faiblesse, qu'en est-il alors de la donation que je t'ai faite de la nue-propriété des actions de L'Oréal, dès lors que, par rapport à son montant, tout le reste est bien modeste..."
[...] A sa fille, Mme Bettencourt reproche d'avoir soudoyé une partie de son personnel et se plaint de ne pouvoir dire un mot dans son propre domicile sans penser que tout ce qu'elle dit sera immédiatement rapporté. Elle la soupçonne aussi de lui avoir envoyé un médecin sans en annoncer la qualité, profitant du désarroi dans lequel elle se trouvait après la mort de son mari, André Bettencourt, survenue en novembre 2007.
Certains proches de la famille témoignent que Mme Bettencourt-Meyers, dont le mari est le vice-président du conseil d'administration de L'Oréal, était plus proche de son père que de sa mère. Jamais, pensent-ils, cette plainte n'eut été déposée du vivant de l'ancien ministre de De Gaulle et de Georges Pompidou.
C'est le 17 décembre suivant la mort de M. Bettencourt que la démarche juridique est lancée. "Je n'ose même pas imaginer le risque d'une fuite, qui est chaque jour plus important", écrit la mère, inquiète pour sa crédibilité " devant des interlocuteurs qui sauraient qu'une procédure basée sur ma soi-disant déficience intellectuelle est en cours".
[...] Mme Bettencourt déplore aussi la longueur de l'enquête et assure : "Je n'ai rien qui justifie la qualité de "victime" qu'on a voulu m'attribuer." A ce jour, M. Courroye n'a pas encore annoncé s'il classait le dossier, comme le souhaite si vivement Mme Bettencourt, ou s'il ouvrait une instruction.
Les historiens évoquent 100 000 viols commis à Berlin
Seules dans Berlin
LE MONDE | 20.12.08 | 14h27 • Mis à jour le 20.12.08 | 14h27, extrait
Ils sont là. Cette fois c'est sûr. En cette fin avril 1945, cela fait des jours que, dans Berlin encerclée, on ne parle que de "ça". La soudaine amplification des tirs d'artillerie et des canons antiaériens ne laisse plus guère de place au doute. Les Russes sont là. Terrées, en compagnie des enfants et des vieillards, dans l'obscurité des caves ou des bunkers, pour la plupart sans nouvelles de leur homme parti sur le front, les femmes de la capitale du Reich savent à quoi s'en tenir. La propagande nazie contre les "russische Bestien" (ces "bestiaux de Russes") a bien fait son travail.
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Les soldats russes, souvent des paysans venus de Sibérie, du Caucase ou de Mongolie, veulent des femmes, symboles de leur victoire sur l'Allemagne hitlérienne. Mères de famille, adolescentes, sexagénaires... toutes satisfont à l'idée valorisante que les "Ivan" - ainsi les surnomme-t-on - se font de la "Deutsche Fräulein". Livrées en pâture, maintes Berlinoises seront extirpées de leur souricière et traînées dans les couloirs, les annexes des caves, les cages d'escalier, pour y être violées. Les historiens évoquent 100 000 viols commis à Berlin entre avril et septembre 1945, et en tout 2 millions d'Allemandes violées sur le front soviétique.
Presque soixante-cinq ans se sont écoulés. Chaque famille d'Allemagne porte de près ou de loin ce drame en mémoire. Mais personne n'a jamais osé en parler (surtout à l'Est, où critiquer le "grand frère" russe était défendu). L'humiliation, la honte, la douleur, étaient trop fortes. Le tabou paraissait insurmontable. D'autant qu'au regard des crimes commis par les nazis, un interdit tacite empêchait les Allemands d'évoquer les souffrances endurées pendant la guerre : ils auraient aussitôt été accusés de révisionnisme.
La parole semble pourtant se libérer. Tout en veillant toujours à rappeler la responsabilité initiale du régime nazi, de plus en plus de documentaires et de téléfilms se mettent à évoquer le tribut payé par les Allemands à leur Führer et aux Alliés : martyre de Dresde bombardée, torpillage du Gustloff et de ses 10 000 passagers, exode de 12 millions d'Allemands expulsés des territoires de l'est du Reich...
Avec le film Anonyma, eine Frau in Berlin, réalisé par Max Färberböck et sorti sur les écrans allemands fin octobre, la question des viols massifs commis par les Russes en 1945 est pour la première fois abordée au cinéma.
Justice - Méfiez-vous de votre disque dur
NDLR : A visiter : http://www.truecrypt.org/
De divers encarts sur Le Point...
Journal intime et mails : sur le bureau du juge
SMS, mails, lettres, factures, etc., il n'y a pas de secret entre époux, a fortiori lorsqu'ils se séparent. Le juge soupèse, au cas par cas, la valeur des documents et « confessions » qu'on lui présente. Parmi eux, le journal intime, un grand classique de la guerre conjugale, surtout lorsqu'il relate les relations adultères. Les écrits intimes (lettres échangées entre un conjoint et un tiers...) ne sont écartés des débats que s'ils ont été obtenus par fraude ou violence. C'est à celui qui s'en dit victime d'en faire la preuve, ce qui est souvent illusoire. L'utilisation du code d'accès à une messagerie qui n'est pas la sienne n'est pas, a priori, une fraude (Cour de cassation, 18 mai 2005). « Le conjoint doit prouver que le mot de passe n'était connu que de lui et que l'ordinateur était fermé. Le simple fait que son époux ait agi à son insu n'est pas frauduleux », dit un juge aux affaires familiales.
Justice - Méfiez-vous de votre disque dur
Le Point, publié le 18/12/2008, Le Point n°1892, par Laurence Neuer, extrait
Désormais, dans une procédure de divorce ou une enquête sur un salarié, l'ordinateur est clairement sollicité. En toute légalité.
Penché sur l'ordinateur de Virginie et de René M., au domicile familial, l'expert informatique copie, une à une, les données du disque dur. Sous l'oeil attentif de l'huissier, qui consigne, dans un procès-verbal, ses manipulations. « Nous recherchons quels sites ont été consultés et à quelle fréquence, explique l'expert. Nous copions aussi le fichier "images" pour retrouver d'éventuelles photos compromettantes. » C'est Me Béatrice Uzan, l'avocate de Virginie, qui a confié cette mission au cyberlimier dans le cadre du divorce de sa cliente. Celle-ci lui avait confié : « Mon mari est violent avec les enfants et il a des pratiques sexuelles étranges »...
La preuve électronique, véhiculée par mails ou par textos, est devenue un allié précieux des couples qui divorcent. René a clandestinement imprimé quelques pages du journal intime de Virginie, qui avouait : « Je suis à bout, je n'ai plus la force de m'occuper des enfants... » Il espérait lui ôter la garde de leurs deux enfants de 4 et 6 ans grâce à ces « preuves ». Mais « ces éléments ne valent rien, faute d'avoir été authentifiés par huissier », souligne Me Uzan. Ce que le juge confirmera plus tard.
De son côté, Virginie va réunir des éléments à charge sur son mari. Côté pile, ce cadre de la fonction publique vit avec sa femme et ses enfants dans un appartement de fonction. Côté face, il possède une carte d'abonnement à un salon de massage et fréquente des clubs libertins. Autant de données qui conduisent Me Uzan à déclencher le plan B.
Didier Rauch, agent de recherches privées (détective), Sébastien Daumas, expert informatique, et Isabelle Meyer, huissier de justice, vont lui prêter main-forte. La filature de René mène l'enquêteur au club libertin et à l'institut de beauté. « La loi nous interdit de suivre la personne à l'intérieur d'un lieu privé. Nous nous limitons à constater qu'elle s'est rendue à tel endroit à telle heure et qu'elle en est ressortie à telle heure », assure-t-il. De son côté, l'informaticien effectue, devant l'huissier, la copie du disque dur de l'ordinateur. « Cela est légal, s'agissant de l'ordinateur familial, explique Me Uzan. Il appartient autant à l'épouse qu'à son mari tant qu'ils vivent sous le même toit. Elle peut donc le confier à un tiers sans se rendre coupable de violation de vie privée de son mari. » Dans l'ordinateur, l'informaticien découvre une liste impressionnante de sites sadomasochistes très violents. Le comble, c'est que René consultait simultanément les pages du site SOS Papa...
Nicolas Sarkozy fêtera Noël à Rio avec Carla... et son père ?
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Déplacement
Les Sarkozy partent dix jours au Brésil
Le Parisien | 20.12.2008, 07h00
Joindre l’utile à l’agréable. Après une année 2008 particulièrement chargée, Nicolas Sarkozy s’envole demain pour un déplacement mi-officiel mi-privé d’une dizaine de jours au Brésil. Du côté du travail, le président de la République rencontrera à Rio son homologue Lula et signera une série d’accords pour équiper l’armée brésilienne de sous-marins et d’hélicoptères, le tout pour plusieurs milliards d’euros.
Il sera également question d’un gros contrat pour Dassault et le Rafale, un appel d’offres portant sur une quarantaine d’avions de combat. Mais la concurrence est rude avec les Américains et les Suédois, et rien ne devrait être signé durant ce séjour.
Noël en famille
Passé ces formalités, le chef de l’Etat, qui sera accompagné de son épouse, Carla, s’accordera quelques jours de repos. D’abord dans un palace de Copacabana (la grande plage mythique de Rio) où des célébrités comme Juan Carlos d’Espagne, Bill Clinton et Madonna ont leurs habitudes. Puis dans la petite ville d’Itaipava, non loin de Petrópolis, à 60 km au nord de la métropole brésilienne. Le couple présidentiel résidera quelque temps à la campagne dans une demeure de style colonial, chez des amis du père biologique de Carla, l’industriel italien Maurizio Remmert. Ce dernier vit au Brésil depuis plus de trente ans. Il était venu à Paris l’année dernière pour le mariage de sa fille. C’est donc en famille que Nicolas Sarkozy célébrera Noël, un jour après avoir fêté l’anniversaire de son épouse (née le 23 décembre 1967).
Du côté humanitaire, Carla Bruni-Sarkozy a prévu de se rendre dans une favela (bidonville) de Rio avec une ONG qui travaille sur place. Sauf changement de dernière minute, le président de la République ne reviendra pas à Paris avant le 30 décembre. Il sera alors temps de préparer son discours de voeux aux Français du 31 avant de redémarrer une année 2009 qui s’annonce périlleuse sur le plan économique.
Nicolas Sarkozy fêtera Noël à Rio avec Carla... et son père
L'Express, publié le 04/12/2008 18:29 - mis à jour le 04/12/2008 19:08, extrait
Le couple présidentiel passera les fêtes de fin d'année au bord des plages paradisiaques de la région de Rio de Janeiro. L'occasion pour Carla Bruni-Sarkozy de se rapprocher de son père biologique, Maurizio Remmert, qui vit au Brésil depuis trois décennies.
La visite d'Etat du président français à Rio de Janeiro, les 22 et 23 décembre prochain, se transformera en visite privée une fois les contraintes du protocole achevées. A l'initiative de Carla Bruni-Sarkozy, le couple a en effet décidé de passer quelques jours de vacances sur la "Côte d'Azur brésilienne", à mi-chemin entre Rio et Sao Paulo, dans les environs d'Angra dos Reis.
Ce choix s'explique par les liens très personnels reliant la "première dame" française au Brésil: le père biologique de Carla Bruni, l'entrepreneur italien Maurizio Remmert, réside en effet à Sao Paulo depuis 33 ans. Et c'est précisément pour se rapprocher de cet homme, dont Carla Bruni-Sarkozy a découvert l'existence voilà une dizaine d'années, que celle-ci a souhaité prolonger son séjour brésilien, sous le soleil de l'été austral.
Très discret sur ce lien de parenté avec Carla Bruni-Sarkozy jusqu'à ce que la presse brésilienne en fasse état il y a un peu plus d'un an, Maurizio Remmert a choisi de l'évoquer dans une unique interview, accordée l'année dernière au quotidien O Estado de Sao Paulo. Objectif de cette communication: couper court aux rumeurs et fausses informations publiées, ici et là, dans la presse "people" brésilienne. "C'est la première et dernière fois que je m'exprime sur ce sujet", avait alors précisé Maurizio Remmert, avant de révéler les circonstances de la conception de sa célèbre fille.
Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
HAUTS-DE-SEINE
Une mère suicidaire trahie par un mail
Le Parisien avec AFP | 19.12.2008, 14h57 | Mise à jour : 15h14
Une femme de 30 ans a été placée en garde à vue jeudi soir au commissariat de Puteaux (Hauts-de-Seine) après avoir posté un courrier électronique sur un site internet laissant entendre qu'elle pourrait se suicider avec ses cinq enfants. Elle est toujours en garde à vue ce vendredi.
Selon une source policière, cette mère de famille a posté ces derniers jours un courriel sur un blog où elle demande des conseils pour «un suicide en douceur», en laissant entendre qu'elle pourrait passer à l'acte avec ses cinq enfants.
Les enquêteurs ont pu remonter sa trace après un signalement de la division de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie, ajoute la même .
Selon une source proche de l'enquête, les auditions de la jeune femme doivent notamment permettre de comprendre s'il y avait une «volonté réelle» de passer à l'acte ou si le message relève plutôt de l'appel au secours.
PUTEAUX.
Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
leparisien | 20.12.2008, 07h00
Une mère avait annoncé sur un blog qu’elle comptait mettre fin à ses jours et à ceux de ses cinq enfants. Elle est en garde à vue depuis jeudi soir.
L'état de santé de Liliane Bettencourt est « excellent »
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FORTUNE
L'état de santé de Liliane Bettencourt est "excellent"
NOUVELOBS.COM | 18.12.2008 | 12:14
Poursuivie par sa fille qui lui reproche d'avoir fait don d'un milliard d'euros, la principale actionnaire de L'Oréal se dit "en excellent état de santé".
La milliardaire Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal et considérée comme la femme la plus riche de France, a tenu mercredi 17 décembre "à rassurer ses amis sur son excellent état de santé", après l'annonce il y a quelques jours d'une plainte pour "abus de faiblesse" de sa fille, selon un communiqué transmis à l'AFP.
"A la suite des récents articles parus dans la presse, Mme Liliane Bettencourt ne fera aucun commentaire. Elle tient toutefois à rassurer ses amis sur son excellent état de santé", déclare dans ce communiqué un porte-parole de la milliardaire.
Quintuple infanticide : perpétuité
AFP, 19/12/2008 | Mise à jour : 20:06
La Belge Geneviève Lhermitte, qui a égorgé ses cinq enfants en février 2007, a été condamnée aujourd'hui à la prison à perpétuité, aucune circonstance atténuante n'ayant été retenue par la Cour d'assises de Nivelles (sud) au terme d'un procès qui a ému l'opinion belge.
Avant de condamner cette femme de 42 ans à la peine maximale, quand l'avocat général n'avait requis que 30 ans, le jury l'avait jugée vendredi matin coupable de "meurtres avec préméditation".
Mme Lhermitte, considérée jusque là comme une bonne mère de famille, avait égorgé son fils et ses quatre filles, âgés de 3 à 14 ans, avant de tenter de se suicider en se poignardant, à son domicile de Nivelles le 28 février 2007, en l'absence de son mari parti en voyage.
Dans les attendus de la sentence qui clôt ce procès ouvert le 8 décembre, le juge a évoqué des "actes d'une extrême violence", "des faits particulièrement atroces, causant des souffrances intenses à ses enfants qui ont pu sentir leur mort imminente".
La Cour a relevé à charge que Mme Lhermitte avait "vainement tenté et injustement d'imputer une responsabilité" dans ce drame à son mari et à un ami très proche de la famille.
Que font les associations de prévention sur le terrain ?
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Lefebvre: «Repérer et aider les enfants violents»
Le Figaro, 19/12/2008 | Mise à jour : 17:11, extrait
Le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l'UMP veut généraliser les dispositifs de proximité pour mieux répondre au problème des enfants délinquants.
LE FIGARO - Détection, dépistage, repérage, fichage… la question des enfants violents suscite toujours la polémique…
Frédéric Lefebvre - C'est le fameux rapport de l'Inserm qui a dénaturé ces termes. Depuis cette étude, on ne peut plus les utiliser sans penser «génétique». On a perdu du temps sur des problèmes sémantiques alors qu'ils sont sociaux. Jamais il n'a été question dans mon esprit de «fichage» mais au contraire de prévention. Et pas de prévention au sens policier du terme, aujourd'hui galvaudé dans l'esprit des gens, mais d'aide.
Quel genre d'aide ?
Les enfants violents le sont avec les autres mais aussi et d'abord envers eux-mêmes. On doit les aider à se reconstruire, à se resocialiser, sinon c'est de la non-assistance à personne en danger. Pour cela, on doit les identifier. Que fait un médecin avant de soigner ? Il diagnostique, repère, analyse. Que croyez-vous que font les associations de prévention sur le terrain ? Elles repèrent les enfants avant de les aider, et on ne trouve rien à redire.
Quelles réponses la société apporte-t-elle à ces problèmes ?
La sanction, uniquement. C'est un problème culturel en France : on a une approche curative et non préventive. Or la répression a une efficacité limitée et son coût - la prison par exemple - est 50 fois plus élevé.
Que comptez-vous faire concrètement ?
Mon objectif est de généraliser les dispositifs qui marchent, comme ces associations implantées dans les quartiers qui, au moyen d'équipes pluridisciplinaires, encadrent les enfants après les cours. Il faudrait créer une permanence de ces associations à l'école. C'est ce que j'ai mis en place dans un collège des Hauts-de-Seine, et c'est très bénéfique à tout le monde. Enfin, je crois beaucoup au travail en amont avec les familles, qui sont au cœur des problématiques. Avec ce genre de mesures, la réforme apparaît très simple à mettre en œuvre, peu coûteuse et avec un maillage qui couvrirait tous les besoins au plus près.
Le zapping politique de l'année 2008
lefigaro.fr, 19/12/2008 | Mise à jour : 14:33
VIDEO - Lefigaro.fr vous propose de revoir les images qui ont marqué l'année politique. Premier volet : une année de polémiques, du «casse-toi pauvre con» de Nicolas Sarkozy aux larmes de Tapie devant la commission parlementaire chargée d'étudier son remboursement.
L’état civil contesté de jumelles nées d’une mère porteuse américaine
07-20.468
Arrêt n° 1285 du 17 décembre 2008
Cour de cassation - Première chambre civile
Cassation
Demandeur(s) à la cassation : M. le procureur général près la cour d'appel de Paris
Défendeur(s) à la cassation : époux X...
17/12/2008 20:30, La Croix, extrait
L’état civil contesté de jumelles nées d’une mère porteuse américaine
Mercerdi 17 décembre, la Cour de cassation a cassé un arrêt qui, en 2007, avait reconnu comme « parents » un couple de Français ayant eu recours à une mère porteuse américaine
C’est une bataille judiciaire à rebondissements. Par un arrêt rendu mercredi 17 décembre, la Cour de cassation a cassé une décision de la cour d’appel de Paris qui, le 25 octobre 2007, avait fait grand bruit : à l’époque, celle-ci avait implicitement reconnu comme « parents » de deux jumelles un couple français ayant eu recours à une mère porteuse aux États-Unis.
Vers une réforme de la retraite des mères ?
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"La guerre c’est con, offrons leur des poupons"
Créé le 14/12/08 - Dernière mise à jour à 10h36 - Europe 1, extrait
Quatre collectifs féministes et pacifistes ont organisé samedi des "opérations coup de poing" dans plusieurs magasins en France. Leur cible dans les rayons avant Noël : les jouets guerriers, robots soldats, chars en plastique ou jeux vidéo violents. Ces militants estiment qu’au travers de ces cadeaux potentiels, la guerre se trouve banalisée. Aux parents de transmettre une culture de paix.
Vers une réforme de la retraite des mères ?
France Info - 08:44
Selon le quotidien économique La Tribune, le Conseil d’orientation des retraites s’apprête à rendre un rapport qui réforme les retraites des mères. Des propositions qui doivent encore être discutées mercredi, mais dont certaines font déjà débat. Ainsi le conseil d’orientation des retraites propose de réduire de deux à un an la majoration des annuités offerte aux mères de famille pour le calcul de leur retraite. Une réduction qui serait compensée par une majoration de leur pension. Autre sujet de débat : la Halde, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité a demandé au gouvernement d’accorder aux pères la même majoration que pour les mères, de deux ans par enfant, de leur durée de cotisations.
GOUVERNEMENT
Pécresse apporte son soutien à Yade et Dati, en difficulté
NOUVELOBS.COM | 14.12.2008 | 16:53
"On pardonne moins aux femmes qu'aux hommes", estime la ministre de l'Enseignement supérieur. Ses deux collègues sont actuellement la cible de vives critiques.
Conflit judiciaire au sein de la famille Bettencourt
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Dans les arcanes du palais, la révolution silencieuse
un dossier de Sciences Humaines de décembre 2008
FORTUNE
Conflit judiciaire au sein de la famille Bettencourt
NOUVELOBS.COM | 14.12.2008 | 16:01
Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal et femme la plus riche de France, est poursuivie par sa fille qui lui reproche d'avoir fait don d'un milliard d'euros à un photographe.
La milliardaire Liliane Bettencourt, principale actionnaire de L'Oréal et considérée comme la femme la plus riche de France, est poursuivie en justice par sa fille, apprend-t-on dans le Journal Du Dimanche du 14 décembre, qui reprend une information révélée par la Lettre de l'Expansion et le site Bakchich.info.
Quelques manifestants à l'Assemblée
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Plus d'infos sur http://avenir-des-enfants.forumactif.info
Une jeunesse à Guantanamo
LE MONDE | 13.12.08 | 12h24 • Mis à jour le 13.12.08 | 12h24, extrait
La saga de la famille Khadr, djihadiste de père en fils, n'en finit plus. Dernier épisode en date, Omar Khadr est apparu, vendredi 12 décembre en comparution initiale, devant le tribunal militaire de Guantanamo, la base américaine sur l'île de Cuba, où il croupit depuis six ans. Le jeune homme est accusé du meurtre, en 2002, d'un soldat américain en Afghanistan. Les circonstances sont loin d'être claires, le cas d'Omar Khadr (15 ans au moment des faits) peu commun. Mais les interventions de son réseau de soutien n'ont pas réussi, à ce jour, à le faire libérer ni, au moins, à le faire transférer au Canada.
Début décembre, Zakri, la fille aînée des enfants de la famille Khadr a certes lancé de Toronto un site Internet "familial" (www.thekhadrlegacy.com). Puis il a fait une grève de la faim devant la Chambre des communes à Ottawa durant la campagne électorale canadienne. En vain. Le gouvernement conservateur refuse de faire rapatrier son jeune frère.
Des promotions pour les familles nombreuses
Société
Enquête
Obama fait rêver la banlieue
leparisien.fr | 14.12.2008, 07h00, extrait
« QUAND je serai grand, moi aussi je serai président ! » Depuis un bon mois, un métier auquel ils n’avaient jamais pensé jusque-là fait rêver des milliers de jeunes de banlieue. L’accession à la Maison-Blanche d’un « renoi » (noir en verlan) à 6 000 km de nos barres HLM a, en effet, dopé les ambitions des ados des cités hexagonales et même de leurs « grands-frères ».
Société
EDUCATION.
Les collégiens apprennent l’égalité des sexes
leparisien.fr | 14.12.2008, 07h00, extrait
Le collège Georges-Brassens, à Paris, innove en instaurant des cours sur l’égalité des sexes. Parce que cette notion est loin d’être partagée par tous les ados. Récit de l’une de ces séances dispensées par l’association Paroles de femmes.
CE SONT deux heures, tous les quinze jours. Sur l’emploi du temps, les élèves ont inscrit « vie scolaire ». Sur les fiches avec lesquelles Olivia Cattan, la présidente de l’association Paroles de femmes rentre en classe, l’intitulé est plus explicite : « Cours sur l’égalité des sexes ». Chloé, Ron, Katia, Badrane ou Jérémy… ils sont 18 assis face au tableau.
Rien ni personne ne manque à l’appel de cette classe de cinquième, pas même les bâillements faussement nonchalants des ados : filles à gauche, garçons à droite, avec quelques égarés ça et là. En réalité, ce « cours » expérimental intrigue et fait des envieux au sein du collège Georges-Brassens, à Paris (XIX e ). Habituellement, dans l’Education nationale, la mixité est abordée au cours de débats ou d’interventions ponctuelles… C’est la première fois qu’un collège programme des séances obligatoires, sur plusieurs mois, sur cette thématique.
CHARTE.
Des promotions pour les familles nombreuses
leparisien.fr | 14.12.2008, 07h00
Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille, veut relancer la carte famille nombreuse, qui offre des réductions à la SNCF et dans des enseignes. Elle dévoile la charte signée hier avec trente et une d’entre elles qui s’engagent à offrir des promotions.
Pourquoi ce coup de pouce à la carte famille nombreuse ?
Nadine Morano . Personne ou presque ne sait, en dehors des réductions à la SNCF, que la carte permet de bénéficier d’offres commerciales (1) . J’ai donc réuni les enseignes concernées, trente et une étaient autour de la table hier matin, pour signer une charte pour promouvoir l’ensemble des avantages accordés aux familles de trois enfants ou plus.
Ces enseignes s’engagent à faire connaître les réductions offertes dans leurs magasins. Le public sera désormais systématiquement informé sur les lieux de vente à travers des supports de promotion, catalogue, guide d’achat ou publicité, et sur les sites en ligne des enseignes. Une campagne nationale d’information sera lancée le 21 décembre. L’objectif est de booster le pouvoir d’achat des Français.
Ces réductions, de 5 à 10 % sur certains produits et services, sont-elles assez alléchantes ?
C’est toujours mieux que rien.
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