Mot(s) clef: fukushima
Sarkozy au Japon vendredi
NDLR : Il va tous nous sauver ou nous rassurer, c'est assez certain...
Sarkozy au Japon vendredi
Mots clés : tsunami, JAPON, FRANCE, Nicolas Sarkozy De Nagy-Bocsa
Par Charles Jaigu
Le Figaro, 28/03/2011 | Mise à jour : 17:52, extrait
Le président français resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan et la communauté française au Japon, quatre semaines après le tsunami.
Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Tokyo vendredi dans la foulée de son déplacement en Chine, où il se rend mercredi pour ouvrir un séminaire sur les désordres monétaires, à Nankin, dans le cadre de la présidence française du G20.
Après avoir été annoncé par la presse nippone, puis démenti par l'Elysée, le déplacement présidentiel serait finalement reconfirmé. L'Elysée attend encore une validation définitive du gouvernement japonais. Le président resterait seulement quelques heures à Tokyo, pour y rencontrer le premier ministre japonais Naoto Kan.
Fukushima s'enfonce dans une crise à durée indéterminée
Par Elie Patrigeon - publié le 28/03/2011 à 18:02 - L'Expension, extrait
"La situation reste globalement extrêmement grave" a affirmé ce lundi 28 mars 2011 André-Claude Lacoste, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire. Tepco a d'ailleurs demandé, pour la première fois, l'aide d'Areva et d'Edf - cette aide avait été refusée il y a 7 jours - pour refroidir ses réacteurs. "L'opérateur électricien japonais a demandé à la France de l'aider et de trouver un certain nombre de spécialistes en matière de traitement d'eau radioactive, d'eau contaminée", a précisé Eric Besson, le ministre de l'Energie, en marge d'une réunion avec les grandes fédérations industrielles françaises.Signe supplémentaire, s'il en fallait, d'une situation difficilement contrôlable.
Le refroidissement d'urgence pourrait prendre des semaines
Le raccordement à l'électricité est effectif depuis plus d'une semaine. Le courant a été rétabli dans les salles de commandes des réacteurs. Mais "le branchement de certains appareillages va prendre au moins un mois" a dit André-Claude Lacoste, le président de l'ASN. "C'est une crise qui va durer des semaines" a-t-il ajouté. Un sentiment partagé par Tepco dont le vice-président a déclaré qu'il "n'avait pas de calendrier concret permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d'années la crise sera terminée."
Fukushima : du combustible a fondu, forte radioactivité mesurée en mer
Fukushima : du combustible a fondu, forte radioactivité mesurée en mer
France Info - 08:16, extraits
Une si forte radioactivité que l’employé de Tepco chargé de la mesurer est parti en courant, entraînant l’évacuation immédiate de tout le personnel de la centrale.
[...] Longue crise nucléaire. Un peu plus de deux semaines après l’accident nucléaire qui a suivi le tsunami au Japon, la situation est considérée comme stabilisée dans deux des six réacteurs de la centrale endommagée. Mais elle demeure instable dans les quatre autres, d’où les dégagements de vapeur et de fumée contaminées.
Et Tepco se résigne à faire face à une longue crise atomique. Le numéro deux de Tepco évoque une opération longue et incertaine pour empêcher la surchauffe des barres de combustible, et la fonte de l’uranium. "C’est regrettable, mais nous n’avons pas de calendrier concret nous permettant, actuellement, de dire dans combien de mois ou d’années" la crise sera terminée, lâche Sakae Muto.
Bien au-delà de la zone d’évacuation en vigueur (30 km autour de la centrale), de la radioactivité a été mesurée dans l’eau du robinet de Tokyo, déclarée impropre à la consommation. Et de l’iode radioactif a également été décelé dans l’eau de pluie de l’Etat du Massachussets, sur la côte est des Etats-Unis.
Actualité > Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
Centrale de Fukushima : l'opérateur Tepco sollicite l'aide d'experts français
Le Parisien |Publié le 28.03.2011, 00h50 | Mise à jour : 11h34, extraits
La situation est loin de s'être stabilisée au Japon. Dimanche, un séisme de magnitude 6,5 s'est encore produit à 7h24 locale, au large des côtes du nord-est, et une mise en garde au tsunami a été lancée pour la côte de la préfecture de Miyagi, déjà la plus éprouvée par la catastrophe du 11 mars.
Le danger d'une catastrophe nucléaire est loin d'être écarté à la centrale de Fukushima, où des fuites beaucoup plus radioactives que la veille ont été relevées. La situation très dégradée des réacteurs a entraîné un écoulement d’eau contaminée vers la mer, ce qui explique les très forts niveaux relevés. Ces quantités importantes d’eau contaminée ralentissent la progression des travaux. Selon l'IRSN, l'institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, cette situation précaire pourrait durer plusieurs semaines.Toujours selon l'RSN, l’alimentation d’eau douce pour le refroidissement des réacteurs est cependant un point positif.
Par ailleurs, la population s'est émue de l'annonce erronée par l'exploitant Tepco d'un niveau de radioactivité «10 millions de fois plus élevé» que la normale dans de l'eau échappée de la centrale. Le gouvernement a qualifié lundi cette erreur d'&nbps;«inacceptable», par la voix de Yukio Edano, son porte-parole. Face à la complexité de la situation Tepco, a demandé l'appui de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site&nbps;: EDF, Areva et le CEA.
[...] Face à la complexité de la situation, l'exploitant Tepco, a demandé «l'appui» de groupes industriels publics français pour faire face à la crise sur ce site, a déclaré lundi le ministre français de l'Industrie, Eric Besson, pour qui la situation est «critique». Interrogés, ni EDF, ni Areva, n'étaient en mesure de préciser dans l'immédiat la nature exacte de cet appui, qui n'a pas été détaillé non plus par le ministre.
Les atomes crochus des politiques avec le nucléaire
Les atomes crochus des politiques avec le nucléaire
Lundi 14 mars 2011 - Slate.fr, extrait
En France, le nucléaire civil bénéficie d'un large consensus, et surtout d'un large réseau politique tout acquis à sa cause.
L'occasion est trop belle: sur l'air du «on vous l'avait bien dit», les Amis de la Terre, Greenpeace ou le réseau Sortir du nucléaire appellent les responsables politiques à en finir avec l'atome. Jusqu'à Daniel Cohn-Bendit qui demande un référendum sur la sortie du nucléaire.
En France, Fukushima pourrait d'ailleurs signer le retour en grâce des énergies renouvelables, aujourd'hui bloquées, après avoir été portées aux nues par le Grenelle de l'environnement. Mais rien n'est moins sûr. L'opinion publique est globalement favorable à l'énergie nucléaire, et EDF figure de longue date parmi les entreprises préférées des Français.
Surtout, le nucléaire civil bénéficie d'un large consensus politique. Voulue par le général de Gaulle, la construction d'un parc garantissant environ 80% des besoins du pays en électricité n'a depuis jamais été remise en cause, quels que soient les gouvernements au pouvoir. A l'exception des écologistes, anti-nucléaires historiques, à droite comme à gauche, l'unanimité est la règle.
Les antinucléaires, un lobby à quatre voies
Samedi 19 mars 2011, Slate.fr, extraits
La catastrophe nucléaire qui frappe le Japon leur a redonné de la voix. Télé, journaux, web, manifs… : les opposants de l’atome sont scientifiques, journalistes, politiques, agitateurs et nombreux.
Y a-t-il un lobby des antis comme il existe un lobby du nucléaire? Non au sens où ce lobby disposerait d’un important relais politique qui lui permettrait d’infléchir la politique énergétique française. Oui au sens où le réseau ou plutôt la nébuleuse des antis est incontestablement actif. Mais il reste divisé, donc peu structuré.
Historiquement, l’opposition au nucléaire est un mouvement pacifiste résultant des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, qui s’élargit ensuite au refus du nucléaire civil. En France, ce mouvement émerge dans les années 1970, avec des marches de protestation contre les centrales du Bugey, de Fessenheim, à Creys-Malville (Superphénix, 1976-1977) et, surtout, à Plogoff. Dans cette commune du Finistère, une importante mobilisation (100 à 150.000 manifestants en mai 1980) conduira l’année suivante le gouvernement de François Mitterrand à abandonner le projet. Un fait sans précédent — ni suite.
Depuis cette victoire historique, l’opposition au nucléaire a perdu en visibilité, la France s’accoutumant à vivre avec. Mais les «antis» savent mettre à profit incidents et accidents pour retrouver de la visibilité médiatique. L’accident de Tchernobyl (1986) et le drame japonais de mars 2011 en donnent la preuve. Mais si ces accidents coïncident avec l’acmé protestataire, les antis mènent régulièrement des actions destinées à alerter populations et médias; le blocage des trains transportant des déchets nucléaires est devenu un rituel.
[...] L’accident de Fukushima Dai-ichi, occasion inespérée de réclamer la fin du nucléaire. enthousiasme, au moins dans les premières heures, les a conduits à reléguer au second plan le drame vécu par la population japonaise, d’où l’intervention assassine de Ségolène Royal: «Je pense qu'il y a un délai de décence et de respect», déclare-t-elle au micro de France Inter le 14 mars. Sur Twitter, une de ses proches, Delphine Batho, enfonce le clou: «Ne pas croire à la langue de bois du lobby nucléaire, ni céder à une récup' indécente des Verts.»
Immédiatement, Cécile Duflot lui répond via un tweet qui énonce la ligne de défense: «Ce qui est monstrueusement indécent madame ce sont ces propos. Les Verts alertent sur le risque depuis 30 ans!!!!!!!»
[...] Impossible de terminer ce tour de piste sans parler des «CSP ++». Dans les opposants au nucléaire, on compte aussi des juristes, des consultants, des journalistes... Des juristes parce que les combats se mènent au prétoire plus souvent qu’à la télé. France nature environnement anime un important réseau de juristes spécialisés en droit de l’environnement. Benoist Busson est l’avocat de Sortir du nucléaire, Alexandre Faro celui de Greenpeace, tandis que Corinne Lepage s’implique davantage dans des dossiers locaux, tel celui de Stop Fessenheim. Dans tous les cas, il s’agit de défendre des clients par conviction ou pour son image de marque de marque: «Plaider contre le nucléaire, ça ne rapporte rien…», soupire un avocat du secteur.
Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
NDLR : Bientôt sur nos écrans, le ballet du largage de sacs de sables, puis la construction du sarcophage de Fukushima...
La crise nucléaire au Japon
27 mars 2011, 11h32, France Soir
Japon : Le taux de radioactivité explose à Fukushima
Des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été enregistrés près du réacteur n°2 de Fukushima. Des travailleurs ont été évacués de la centrale. Une nouvelle qui prouve que le scénario catastrophe ne peut plus être exclu.
Les employés de Tepco qui restaient sur place pour relancer le processus de refroidissement ont été évacués ce dimanche et pour cause : des taux de radioactivité 10 millions de fois supérieurs à la normale ont été détectés dans une nappe d'eau en sous-sol du réacteur n°2. La preuve que le combustible a été largement endommagé et que la centrale est de plus en plus poreuse. Le taux mesuré aux alentours du réacteur est désormais de 1000 milliSievert par heure.
Au large de Fukushima, le nouveau d'iode 131 augmente lui aussi considérablement : il était, ce dimanche, 1850 fois supérieur au niveau habituel, selon l'Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle. Mais, selon un de ses responsables, Hidehiko Nishiyama, « il n'y a pas à craindre pour la santé », ni pour la vie marine. Néanmoins, cette évolution de la situation montre que le spectre du scénario catastrophe refait surface.
Plus loin de la centrale, à Tokyo, la dose de radioactivité ambiante atteignait 0,22 milliSievert par heure. C'est six fois le taux habituel pour la capitale nippone mais cela reste dans la fourchette de la moyenne mondiale de radioactivité naturelle (entre 0,17 et 0,39 milliSievert/heure).
Par Actu France Soir
Fukushima, silences coupables
LEMONDE | 26.03.11 | 13h40 • Mis à jour le 26.03.11 | 13h59, extrait
Tokyo Correspondants - Sous-informés par les autorités, de plus en plus conscients du risque d'une catastrophe dont ils sont, pour la plupart, dans l'incapacité d'évaluer la gravité, les Japonais sont désormais d'autant plus inquiets que fait aujourd'hui surface, à la lecture de la presse et grâce aux témoignages d'experts nucléaires diffusés sur des chaînes privées de télévision ou sur des blogs, l'arrière-plan nauséabond de ce drame : la puissance de ce que, par pudeur, on nomme le "lobby nucléaire".
Un milieu riche et puissant dont le coeur bat au ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui a la haute main sur la politique nucléaire, et dont les ramifications comprennent la Fédération des compagnies d'électricité (FEPC), l'Agence de sûreté industrielle et nucléaire (NISA), les groupes industriels qui construisent les centrales - Toshiba et Hitachi en tête - et les opérateurs.
Ce lobby, qui voit d'anciens hauts fonctionnaires des ministères et agences liés au nucléaire "pantoufler" dans des compagnies d'électricité, est passé maître dans l'art de verrouiller l'information. Il finance d'importantes campagnes publicitaires dans la presse et à la télévision pour assurer que le nucléaire est parfaitement sûr.
Après le réacteur 3 de Fukushima, « inquiétudes » pour le réacteur 1
NDLR : Ces plus récentes informations ne vont pas rassurer « les français »... Quatre réacteurs de six « seraient » donc toujours « instables » ou dans un état « indéterminé », et deux bâtiments ou réacteurs au moins « pourraient » être très sérieusement endommagés. Tepco « ignore » la cause de cette radioactivité dans le bâtiment n° 1 ? Nous y verrons peut-être un peu plus clair dans les prochains jours, lorsque ces robots américains auront pu visiter les lieux.
Reuters - Publié le 25/03/2011 à 22:47, extrait
Après le réacteur 3 de Fukushima, inquiétudes pour le réacteur 1
par Yoko Kubota
TOKYO (Reuters) - De l'eau hautement radioactive a été découverte dans le réacteur 1 de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima accidentée à la suite du tremblement de terre du 11 mars suivi d'un tsunami, a annoncé l'exploitant.
Deux des six réacteurs de la centrale semblent stabilisés, mais l'exploitant Tokyo Electric Power Co (Tepco) et l'agence nationale japonaise de sûreté nucléaire ont annoncé vendredi soir que de l'eau hautement radioactive avait été découverte dans le bâtiment du réacteur n°1.
"Nous en ignorons la cause", a déclaré un responsable de Tepco lors d'une conférence de presse. Cette découverte a entraîné un nouveau retard dans les efforts déployés pour stabiliser les réacteurs, a dit un autre responsable.
Hidehiko Nishiyama, de l'agence japonaise de sûreté nucléaire, avait dit peu auparavant que le taux élevé de radioactivité signifiait que le réacteur était peut-être endommagé.
Mais il a déclaré par la suite à des journalistes: "Cela pourrait provenir d'opérations de décompression (de la vapeur) et il pourrait y avoir des fuites d'eau provenant de tuyaux et de valves, mais aucune donnée ne suggère qu'il y ait une fissure".
Rio-Paris: les recherches vont débuter
AFP, 25/03/2011 | Mise à jour : 21:38, extrait
Les recherches en mer de l'épave de l'Airbus A330 du vol Rio-Paris d'Air France, qui s'est abîmé en 2009 au large du Brésil, vont débuter après l'arrivée vendredi sur zone du navire américain Alucia, a indiqué le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) dans un communiqué.
Il s'agit de la quatrième tentative pour retrouver l'épave du vol AF 447, qui avait sombré en juin 2009 avec 228 personnes à bord sans faire de survivant. Les causes exactes de la tragédie restent à ce jour inexpliquées.
Japon : les Français n'ont pas confiance
NDLR : On peut déjà penser à une sorte de Deepwater Horizon bis, version nucléaire plutôt que marée noire, une sorte de Tchernobyl saison 2, surtout si le contenu de quelques cuves parvenait à les percer, si ce n'est pas déjà fait. Mais les pires hypothèses sont à mon avis très certainement déjà derrière nous ? Un navire de quelques milliers de tonnes aurait pu heurter les bâtiments de la centrale de Fukushima. Tepco aurait ensuite pu avoir à refroidir les cuves et contenus de piscines après les avoir retrouvés d'abord, éparpillés dans la nature... Peut-on faire confiance aux autorités françaises, s'agissant du désastre Fukushima ? A mon avis oui, car depuis le 11 mars, les médias nationaux et étrangers exercent tous suffisament de pressions.
Japon : les Français n'ont pas confiance
Le Figaro, 25/03/2011 | Mise à jour : 20:06, extrait
Une majorité de Français n'a pas confiance dans le gouvernement pour dire la vérité sur les conséquences de l'accident de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, selon un sondage publié vendredi, et une courte majorité fait confiance à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Un total de 69% des sondés ne font pas confiance (35% "plutôt pas confiance" et 34% "pas confiance du tout") au gouvernement pour "dire la vérité sur les conséquences de l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima", selon cette étude Opinionway réalisée pour le compte du cabinet de conseil en stratégie de communication Vae Solis Corporate et l’Observatoire des Risques Sanitaires. Ils sont 50% à avoir confiance (12% "tout à fait confiance" et 38% "plutôt confiance") dans l'ASN.
L'hypothèse du « pire » à Fukushima
Le Point.fr - Publié le 25/03/2011 à 19:39 - Modifié le 25/03/2011 à 19:57, extraits
L'hypothèse du pire à Fukushima
La rupture de la cuve du réacteur n° 3 apparaît de moins en moins improbable. Plongée dans un scénario catastrophe.
"Il est possible que la cuve contenant les barres de combustible dans le réacteur n° 3 soit endommagée." L'information, lâchée vendredi à l'AFP par un responsable de Tepco, l'opérateur de la centrale japonaise, a de quoi inquiéter sur la situation à la centrale de Fukushima-Daiichi, dont les systèmes de refroidissement ne fonctionnent plus depuis le tsunami qui a ravagé le nord-est du Japon le 11 mars. La rupture de la cuve du réacteur n° 3 pourrait en effet déclencher une réaction en chaîne catastrophique. "On n'avait pas eu de mauvaises nouvelles depuis plusieurs jours, aujourd'hui, on en a une", lâche Jean-Jacques Dumont, commissaire de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), pressé de réagir par la presse.
Pour l'heure, l'autorité du nucléaire refuse toutefois de commenter une information toujours non confirmée. Mais ce scénario est jugé suffisamment crédible par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire français (IRSN) pour que ses experts aient déjà entrepris d'en évaluer l'impact en termes de rejets radioactifs. Les résultats de ces simulations devraient être publiés lundi.
[...] Au final, ces radioéléments pourraient augmenter de 30, 50 ou même 70 % par rapport au niveau actuel, estime l'IRSN. De là à parler d'un nouveau Tchernobyl, il y a une marge que Thierry Charles refuse de franchir. "Ça n'a rien à voir, estime-t-il, rappelant que le réacteur de la centrale ukrainienne "a brûlé pendant dix jours à pleine puissance", alors que les réacteurs n° 1, 2 et 3 se sont correctement arrêtés à Fukushima.
Japon: le réacteur 3 de Fukushima "peut-être endommagé"
Des robots américains en route vers Fukushima
NDLR : Ah, tout de même, on a fini par débusquer des robots utiles ! « Des robots américains en route vers Fukushima pour éviter de déployer davantage de liquidateurs »... Plus d'infos ainsi qu'une vidéo, sur 20 minutes. Voir également Japon : deux camions spéciaux ainsi que Quatre critères définis pour l'audit des centrales françaises.
Les robots, les nouveaux amis des humains ?
Lyon
Les robots, les nouveaux amis des humains?
Créé le 23.03.11 à 18h43 - Mis à jour le 23.03.11 à 19h34, 20 Minutes, extrait
Selon la Fédération internationale de robotique, le marché des robots de service représente 3,5 milliards d’euros. D’ici à 2020, il pourrait peser 100 milliards. «La robotique d’aujourd’hui c’est l’équivalent du marché de l’internet dans les années 1990. Le secteur explose», aime à répéter Bruno Bonnell, le fondateur du salon Innorobo. Mais à force de vouloir créer des robots humanoïdes, vont-ils nous remplacer ?
MONDE | Mis à jour le jeudi 24 mars 2011 à 9h08, RTBF, extrait
Japon: trois travailleurs de Fukushima irradiés et hospitalisés
Trois employés travaillant sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, au nord-est du Japon, ont été irradiés, a annoncé jeudi l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. Deux d'entre eux ont ensuite été hospitalisés, a précisé l'Agence, qui avait évoqué auparavant trois hospitalisations. Ces deux employés ont été "exposés à des niveaux de radiation compris entre 170 et 180 millisieverts", a indiqué Hidekuki Nishiyama, porte-parole de l'Agence. Les employés travaillaient dans un bâtiment qui abrite la turbine, un lieu distinct du bâtiment du réacteur. Une exposition à 100 millisieverts sur une période d'un an est considérée comme le seuil à partir duquel augmente le risque de contracter un cancer plus tard.
Les robots, les nouveaux amis des humains ? A lire sur 20 Minutes
Fukushima : le refroidissement pourrait prendre « plusieurs semaines »
NDLR : Peut-on déjà penser à Deepwater Horizon ? Il avait fallu de longs mois pour colmater la « fuite »...
A la Une > Japon
Synthèse
Fukushima : le refroidissement de la centrale pourrait prendre "plusieurs semaines"
LEMONDE.FR | 23.03.11 | 20h20 • Mis à jour le 23.03.11 | 20h21, extraits
Les équipes techniques de Tokyo Electric Power (Tepco) s'activent toujours pour tenter de relancer les fonctions de refroidissement à la centrale nucléaire endommagée de Fukushima. Pour les réacteurs 5 et 6, qui étaient à l'arrêt lors du séisme du 11 mars, l'eau est disponible en quantité suffisante pour les piscines de stockage du combustible usé, qui peut désormais être refroidi normalement. Mais pour les réacteurs qui connaissent des problèmes de fusion du cœur, pompiers et militaires effectuent des déversements d'eau de mer qui s'évapore en permanence et peut provoquer des phénomènes de bouchage ou de corrosion. Armés de canons à eau, ces "liquidateurs" travaillent dans des conditions extrêmes sans espoir concret de solution à long terme.
[...] Tepco doit vite trouver une solution avant que le sel ne commence à poser des problèmes majeurs. Mais l'acheminement des pièces électroniques ou de l'eau douce est rendu très difficile à cause des dégâts engendrés par le séisme et le tsunami. Par ailleurs, l'évacuation temporaire du personnel travaillant sur le réacteur n° 3, d'où s'échappe la fumée, et des techniciens travaillant sur le réacteur n° 2, hautement radioactif, retarde considérablement le travail. "En supposant que tout se passe bien, il va y en avoir au moins pour des semaines", s'inquiète Thierry Charles.
Une fois les systèmes de refroidissement entièrement rétablis, les six réacteurs ne seront plus jamais utilisés. Ils seront en situation "d'arrêt à froid". Mais le travail sera loin d'être terminé. Le démantèlement de Fukushima prendra des décennies.
Monde
Tokyo exige le retour des sauveteurs français à Sendai
Le Point.fr - Publié le 19/03/2011 à 12:55 - Modifié le 19/03/2011 à 13:09, extrait
L'équipe française de secouristes s'est redéployée loin du risque de radiations. Cela n'est guère du goût du Japon.
De notre envoyé spécial au Japon, Sébastien Falletti
Un bras de fer diplomatique oppose Paris et Tokyo sur la localisation des sauveteurs français envoyés pour venir en aide aux victimes du tsunami. Le Japon exige le retour du détachement français sur la zone de Sendai, à 90 kilomètres de la centrale de Fukushima, a déclaré un responsable militaire français au Point.fr. Une demande refusée par la France, qui veut tenir son équipe le plus loin possible du risque de radiations en provenance de la centrale. "Cette proposition est inacceptable pour nous sur le plan radiologique", a expliqué le capitaine Bertrand Legrand, officier de liaison à l'ambassade de Tokyo.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, le gouvernement français avait ordonné aux 120 sauveteurs de quitter les lieux de leur mission aux alentours de l'aéroport de Sendai et de rejoindre la base américaine d'Isawa, à 300 kilomètres au nord. Une décision prise à la suite de l'augmentation du niveau de radioactivité dans les environs immédiats de la centrale.
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La radioactivité au réacteur n°2 de Fukushima atteint « un niveau record »
Japon
La radioactivité au réacteur n°2 de Fukushima atteint un niveau record
Catastrophe, mercredi 23 mars 2011, Ouest France, extrait
14h04. La radioactivité au réacteur n°2 atteint un niveau record. La radioactivité au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima était mercredi à son plus haut niveau depuis le séisme qui a endommagé l'installation, a annoncé l'Agence japonaise de sûreté nucléaire. Le niveau enregistré était de 500 millisieverts par heure.
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Paris accusé de vouloir dépecer la Libye
A la une > France - Afrique
FRANCE • Paris accusé de vouloir dépecer la Libye
Alger a demandé, le 22 mars, "la cessation immédiate de l'intervention militaire en Libye". En écho, Le Quotidien d'Oran dénonce l'attitude française. Il y voit le signe avant-coureur d'une mêlée internationale pour faire main basse sur les richesses libyennes, une fois Kadhafi renversé.
23.03.2011 | Kharroubi Habib | Le Quotidien d'Oran | A lire sur Courrier International
Economie et Politique | Monde | Actualités
23/03/11 | 09:06 | mis à jour à 13:07 | Les Echos, extrait
Fukushima : « la situation reste précaire »
A Fukushima, « la situation reste précaire » indiquait ce matin l'Agence de sûreté nucléaire à Paris, confirmant qu'une fumée noire s‘était échappée du bâtiment abritant le réacteur 3. « Une fumée noire a été émise par le réacteur 3 à 16h40 (heure locale). L'ASN est en attente d'information concernant l'origine et les conséquences de cet événement ». Depuis la fumée se serait dissipée. Mais la situation n'en est pas moins précaire et floue. Lors d'une conférence de presse, un vice-président de la société Tokyo Electric Power a ainsi fait savoir, selon l'agence Bloomberg, qu'il n'était pas possible de mesurer la radiation sur le site faute d'électricité.
« Le cas Guéant », par Europe 1
Japon : la facture du séisme pourrait s'élever à 217 milliards d'euros
NDLR : Fukushima et ces tsunamis, une catastrophe pour les uns, mais une véritable aubaine pour l'univers de la finance et les investisseurs, nous a-t-on déjà expliqué. D'autres pourraient en profiter également, ou songer à s'orienter et à se reconvertir, en thanatopracteurs ou fossoyeurs de sites et territoires durablement pollués.
De source Le Parisien
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Fukushima : fumée noire au-dessus du réacteur n°3
NDLR : Souvent blanche, parfois grise... ce matin, la fumée serait noire.
Actualité > Japon : séisme, tsunami et risque nucléaire
EN DIRECT. Japon : de la fumée noire s'échappe de Fukushima
Le Parisien | Publié le 23.03.2011, 06h46 | Mise à jour : 09h11, extrait
Sur place, des centaines d'employés de Tokyo Electric Power (Tepco), l'opérateur de la centrale, s'efforcent de rétablir le courant pour relancer les pompes de refroidissement et empêcher une surchauffe des réacteurs. Mais les débris, l'eau projetée sur le site et les pics de radiation entravent leurs efforts en permanence.
Autre mauvaise nouvelle : le Japon a interdit la consommation de l'eau de Tokyo pour les bébés et la commercialisation d'autres aliments contaminés par la radioactivité de la centrale de Fukushima. L'angoisse perceptible chez les consommateurs nippons s'est propagée à l'étranger. Les Etats-Unis ont interdit l'entrée sur leur territoire du lait, des produits laitiers, des légumes frais et des fruits en provenance de quatre préfectures, dont Fukushima.
Fukushima: fumée noire au-dessus du réacteur n°3
Par LEXPRESS.fr avec REUTERS, publié le 23/03/2011 à 08:45, mis à jour à 09:13
Les ouvriers de la centrale nucléaire japonaise accidentée ont été évacués.
Alors qu'une fumée noire s'élève au-dessus du réacteur N°3 de Fukushima, les ouvriers de la centrale nucléaire japonaise ont été évacué temporairement. "Les employés ont été évacués de la salle de contrôle du réacteur 3", a déclaré un porte-parole de Tepco. Selon l'opérateur, il est impossible à ce stade de déterminer si la fumée s'échappe du réacteur lui-même ou du bâtiment contenant la turbine.