Catégorie: Affaire Halimi
Fofana-médias : colère des avocats
Voir ou revoir les émissions Mots croisés, de France 2
Lundi 12 janvier, Gaza : sans espoir de paix ?
Lundi 2 mars, Peut-on rire de tout ?
Lundi 27 avril, Outreau : et maintenant l'affaire Burgaud
Edgar Morin : "On devrait instaurer une année propédeutique de culture générale obligatoire"
LE MONDE | 12.05.09 | 20h23 • Mis à jour le 12.05.09 | 20h35, extrait
Opposé au cloisonnement des savoirs, le sociologue et philosophe Edgar Morin, qui a élaboré la théorie de la "pensée complexe", défend ici l'idée d'une culture qui relie nos connaissances éparses.
Qu'est-ce que la culture générale et à quoi sert-elle ? C'est ce qui, à partir des écrits, des arts, de la pensée, aide à s'orienter dans la vie et à affronter les problèmes de sa propre vie. La lecture de Montaigne, La Bruyère, Pascal, Diderot ou Rousseau nourrit notre esprit pour nous aider à résoudre nos problèmes de vie.
Autrement dit, c'est vital. Non seulement on ne peut pas s'en passer mais il faut la régénérer parce qu'elle est elle-même victime du mal principal qui frappe les connaissances, c'est-à-dire la compartimentation et la fermeture. Si, comme on l'a toujours fait, on veut réfléchir sur l'être humain, la nature, la réalité et l'univers, on a besoin d'incorporer les acquis qui viennent des sciences. Je crois qu'il faut régénérer la culture générale parce que chacun a besoin, pour savoir ce qu'il est en tant qu'être humain, de se référer à sa situation dans le monde.
Fofana-médias: colère des avocats
AP, 13/05/2009 | Mise à jour : 10:23, extrait
Une vingtaine d'avocats défendant plusieurs accusés de l'affaire Fofana ont dénoncé aujourd'hui "les tentatives de pression inadmissibles exercées sur l'opinion publique et les juges par médias interposés" et demandent dans un communiqué commun "à ce que soit respectée la publicité restreinte des débats" devant la Cour d'assises des mineurs.
PARIS (Reuters), 13.05.09 20h30, extrait - L'apparition dans une émission de télévision lundi de deux avocats du procès des 27 membres présumés du "gang des barbares", mis en cause pour l'enlèvement et l'assassinat d'Ilan Halimi en février 2006, a provoqué un nouvel incident au procès ouvert le 7 mai à Paris.
Une vingtaine d'avocats de la défense ont demandé mercredi à la justice de faire respecter le huis clos, sans public et sans presse, ordonné par la cour d'assises conformément à la loi, parce que deux accusés étaient mineurs au moment des faits.
Ils ont déploré le fait que, fait exceptionnel pour un procès en cours, Francis Szpiner, avocat de la famille d'Ilan Halimi, et Emmanuel Ludot, celui du principal accusé Youssouf Fofana, aient débattu de l'affaire lors de l'émission de France 2 "Mots croisés" diffusée lundi soir.
L'audience était alors en cours au palais de justice et Youssouf Fofana n'avait aucun avocat pour le représenter.
Cette émission et toutes les autres publications sur l'affaire depuis le début du procès "portent gravement atteinte à l'indépendance de la justice et à la présomption d'innocence", estiment les avocats des autres accusés dans un communiqué.
Politiques, 13/05/2009 à 17h11, Libé
Dieudonné bloqué par la police avant de déposer sa liste «antisioniste»
Reportage • Alors que son bus a été immobilisé sur les Champs-Elysées, le candidat controversé juge que «cette démonstration de force place sa liste au centre de la campagne» européenne.
Sarkozy commémore le 8 mai en Provence
Voir également L'Affaire Stavisky et ces démons des années noires pour La Police des années noires, un documentaire de 2002, « Puis vint la guerre... Qu’allaient devenir ces fonctionnaires, sous l’œil attentif des nazis, dans le cadre d’un régime discriminatoire et autoritaire ? »
JUSTICE
"Gang des barbares" : des accusés protestent
NOUVELOBS.COM | 07.05.2009 | 19:20, extrait
Les débats ont été écourtés lors du procès des ravisseurs et tortionnaires présumés d'Ilan Halimi. Les accusés protestaient contre leurs conditions de transfèrement entre la prison et le tribunal.
Sarkozy commémore le 8 mai en Provence
AFP 08.05.09 | 06h52
Le président de la République Nicolas Sarkozy doit déposer ce matin une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle à Paris, avant de présider les cérémonies de commémoration de l'Armistice du 8 mai 1945 sur la plage de La Nartelle, haut-lieu du débarquement de Provence du 15 août 1944.
Jeudi, le chef de l'Etat a rendu hommage aux policiers morts pour la France dans le cadre des commémorations de la fin de la Seconde guerre mondiale, à l'occasion d'une cérémonie à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
M. Sarkozy, ancien maire de Neuilly (1983-2002), s'est recueilli quelques instants devant un monument en l'honneur des "héros de la police de France et d'Outre-mer morts pour la défense et la libération de la patrie". Accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, du préfet de police Michel Gaudin, du préfet des Hauts-de-Seine Patrick Strzoda et du Directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Péchenard, il a auparavant passé en revue diverses sections de police.
De nombreux élus locaux ont assisté à la cérémonie, dont son fils, le conseiller général de Neuilly Jean Sarkozy (UMP), le député-maire de Levallois-Perret Patrick Balkany (UMP), et l'actuel maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin (DVD).
Nicolas Sarkozy s'est ensuite offert un bain de foule.
Procès Fofana : l'accusé de plus en plus isolé
Procès Fofana : l'accusé de plus en plus isolé
Delphine Chayet
Le Figaro, 06/05/2009 | Mise à jour : 22:36, extraits
[...] Regard braqué vers le sol, affichant tantôt un petit sourire ironique tantôt un air absent, Youssouf Fofana se tait. Depuis une semaine, la cour d'assises des mineurs de Paris étudie, à huis clos, le curriculum vitae de chacun des membres du «gang des barbares». Dans le box des accusés, l'ancien chef de bande poursuivi pour l'enlèvement, le rapt et l'assassinat d'Ilan Halimi, n'a plus rien du «meneur charismatique et éloquent» dépeint au cours de l'enquête.
La mère de Fofana absente à l'audience
Fofana: justice ou vengeance?
Sur slate.fr, lundi 4 mai 2009
Face à la multiplication des provocations du principal accusé, la présomption d'innocence est mise à mal.
La mère de Fofana absente à l'audience
AFP, 05/05/2009 | Mise à jour : 14:13
La mère de Youssouf Fofana, qui devait témoigner aujourd'hui au procès à huis clos du "gang des barbares", dont son fils est le principal accusé, était finalement absente à l'audience. Initialement prévue hier, jour de l'examen de personnalité de son fils, l'audition de la mère de Youssouf Fofana avait finalement été reportée à aujourd'hui.
"Constatant son absence mardi à 10 heures à la reprise des débats, le greffe l'a appelée et elle a indiqué qu'elle serait encore absente", a indiqué une de ces sources. "Mme Fofana a précisé qu'elle produirait un certificat médical valable jusqu'en juillet", a-t-on précisé de même source. Elle devrait ainsi manquer la totalité du procès, qui s'est ouvert le 29 avril et doit durer dix semaines.
Mme Fofana et un de ses fils avaient été violemment pris à partie le jour de l'ouverture du procès par une petite trentaine de très jeunes juifs, avant d'être évacués par les gendarmes.
Justice
Retour au calme au procès des "barbares"
L'Express, publié le 04/05/2009 19:31 - mis à jour le 04/05/2009 19:45, extrait
Sur le perron donnant sur la Cour d'Assises, deux adolescentes fument et rient, le timbre haut. Elles se disent "proches" d'une jeune femme accusée d'avoir servi d'appât dans cette affaire. La seule tension émane des journalistes - éloignés des débats par le huis-clos - qui guettent le ballet incessant des témoins, des avocats, du responsable de la communication du parquet de Paris... Pas de curieux ou de revendications. Un procès parmi d'autres.
Le renforcement des mesures de sécurité semble donc - pour le moment - porter ses fruits. "C'était très tendu lors de la première journée", glisse un policier, qui redoute la journée de mercredi, car les "jeunes" n'ont pas cours. En réserve, des renforts peuvent intervenir en cas de nouveaux débordements. Le procès doit durer jusqu'au 10 juillet.
Avec la crise, le consommateur remet en question la valeur des marques
Actualité France | Economie
Le surendettement a atteint un record en mars
Le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a atteint un record en mars, à 21.747, a indiqué lundi l'établissement, confirmant une information du quotidien Libération.
10h12, Europe 1
Actualité France | Justice
Les appâts du "gang des barbares" à la barre
Le procès du gang des barbares se poursuit avec l'examen des personnalités des accusés. Lundi, c'était autour des jeunes filles qui ont servi d’appâts pour piéger Ilan Halimi d'expliquer leur geste.
10h09, Europe 1
Avec la crise, le consommateur remet en question la valeur des marques
LE MONDE | 04.05.09 | 14h51 • Mis à jour le 05.05.09 | 10h18, extrait
A mesure que la conjoncture s'assombrit, l'attachement des consommateurs aux marques va-t-il être remis en question ? Les clients, plus soucieux de leurs dépenses, se demandent quelle est la valeur de telle marque. Mérite-t-elle leur fidélité ? Son prix est-il justifié ? Ces questions préludent désormais à chaque décision d'achat.
Nombre de marques se sentent ainsi menacées par les nouvelles attitudes des consommateurs. "Il y a un phénomène de déstabilisation fondamentale des gens confrontés à la crise. Il y a un "reset" des valeurs, comme lorsque l'on réinitialise son ordinateur", note Maurice Lévy, président du groupe publicitaire Publicis, qui évoquait il y a peu "la fin de l'hyperconsommation".
Grippe : un journaliste viré pour avoir filmé ses collègues en train de grogner
France Info - 07:52, extrait
Le journaliste s’est lui aussi filmé en train de grogner comme un cochon et il a même déposé la vidéo sur son blog. Succès immédiat, en quelques jours la vidéo a été visionné plus de 30 000 fois. Sauf que la plaisanterie n’a pas du tout plu à la direction. Mais pas du tout.
Le journaliste a été licencié immédiatement au motif que la vidéo a été tournée pendant les heures de travail constituant selon la direction une violation grave des normes internes de la chaîne. Ce n’était pourtant qu’une plaisanterie de potache mais elle a brisé un tabou presque aussi vieux que l’information.
D’abord, la vidéo dévoile l’envers du décor d’une rédaction et prouve que des journalistes hors antenne plaisantent sur des sujets graves, un peu comme ces chirurgiens qui blagueraient tout en opérant un malade.
L’incident montre ensuite une forme de lassitude professionnelle, lassitude par rapport au sujet de la grippe porcine, comme si chacun des journalistes en avait assez de traiter de cette pandémie qui n’arrive pas.
Dérision, donc et remise en question sur internet…la direction de la chaîne Nova n’a pas supporté cette double transgression et en a tiré les conséquences en se séparant du journaliste par qui le scandale est arrivé. Relaté dans une dépêche AFP tombée hier en fin de journée cet épisode survient alors que le quotidien 20minutes publie ce matin sur la grippe porcine un papier intitulé « La pandémie se stabilise dans les médias ». Une façon de prendre de la distance par rapport au sujet et d’interroger la fabrique de l’info sur ses propres pratiques.
Quand Dati projette d'implanter la justice française au Moyen-Orient
JUSTICE
Quand Dati projette d'implanter la justice française au Moyen-Orient
NOUVELOBS.COM | 04.05.2009 | 12:07, extrait
La ministre de la Justice va créer une antenne de l'Ecole nationale de la magistrature au Moyen-Orient. Un projet controversé, notamment pour les questions d'éthique qu'il pose.
JUSTICE
"Gang des Barbares" : Fofana s'adresse aux Halimi
NOUVELOBS.COM | 04.05.2009 | 16:29, extrait
Au troisième jour de son procès à huis-clos, le chef présumé du "Gang des barbares" a lancé à la famille d'Ilan Halimi, qu'il est accusé d'avoir enlevé et tué: "Je vous avais bien dit de payer".
ELECTIONS EUROPEENNES
"L'anti-sionisme, faux-nez de l'antisémitisme"
NOUVELOBS.COM | 04.05.2009 | 18:14, extrait
C'est ce qu'a déclaré Frédéric Lefebvre à propos des listes de Dieudonné aux européennes. Claude Guéant a précisé qu'une étude juridique était en cours pour une éventuelle interdiction.
EUROPEENNES
Dieudonné : le PS demande "à quoi joue l'Elysée?"
NOUVELOBS.COM | 04.05.2009 | 18:15, extrait
Le porte-parole du Parti socialiste Benoît Hamon voit dans la volonté de Claude Guéant d'interdire les listes "anti-sionistes" de l'humoriste aux européennes, un "coup électoral". "Pourquoi ce coup de pub ?", demande-t-il.
Fofana veut torpiller son procès
Le JDD n° 3251, l'affaire Bettencourt
Samedi 02 Mai 2009
Fofana veut torpiller son procès
Par Michel DELEAN
Le Journal du Dimanche, extraits
Le procès à huis clos de Youssouf Fofana et des 26 membres présumés du "gang des barbares" semble bien mal parti. Jeudi, en fin d'après-midi, il aurait proféré des menaces de mort contre les jurés, sans que cela ne provoque de réaction de la présidente de la cour d'assises, Nadia Ajjan, ni de l'avocat général, Philippe Bilger.
Gang des barbares : la famille d'Ilan Halimi quitte l'audience
NDLR : Voir aussi Un colis ? Il n'y aura pas de réponse, la magistrature de mon secteur n'est pas assez propre.
JUSTICE
Gang des barbares : la famille d'Ilan Halimi quitte l'audience
NOUVELOBS.COM | 30.11.1999 | 00:00, extrait
Youssouf Fofana aurait proféré des menaces devant la cour d'assises a indiqué l'avocat des parties civiles. Devant le refus de la présidente de les consigner, la famille du jeune homme assassiné en février 2006 a quitté la salle.
La famille d'Ilan Halimi et ses avocats ont quitté jeudi après-midi 30 avril la cour d'assises de Paris, outrés par des menaces qu'aurait proféré Youssouf Fofana, le chef présumé du "gang des barbares". Il est jugé depuis mercredi à huis clos avec 26 autres personnes pour l'enlèvement, la séquestration et l'assassinat en février 2006 du jeune homme de confession juive.
Selon Me Francis Szpiner, Youssouf Fofana aurait tenu des propos s'assimilant à des menaces et en raison du refus de la présidente de les consigner, la famille Halimi, suivie de ses avocats et d'autres parties civiles, ont quitté la salle d'audience. Aucun représentant du ministère public n'a confirmé les propos de l'accusé. Ni la presse, ni le public ne peuvent assister à un procès à huis clos.
La mère d'Ilan, Ruth Halimi (AP), sur NouvelObs
La mise en liberté de Coupat à nouveau rejetée
Le procès du "gang des barbares" se tiendra bien à huis clos
France Info - Hier, 12:37
"Gang des barbares" : pourquoi les institutions juives refusent le huis clos
LE MONDE | 29.04.09 | 15h04 • Mis à jour le 29.04.09 | 19h00
Faits divers
15 à 20 ans de réclusion requis contre Jacques Viguier
Le Parisien avec AFP | 29.04.2009, 21h21 | Mise à jour : 21h27
Grippe porcine : l'OMS relève le niveau d'alerte à 5
LEMONDE.FR avec AFP | 29.04.09 | 18h54 • Mis à jour le 29.04.09 | 22h59, extrait
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé, mercredi 29 avril au soir, à la phase 5 le niveau d'alerte face à la grippe porcine. La directrice générale, Margaret Chan, a prévenu que la pandémie était désormais "imminente".
"Tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation à la pandémie", a prévenu Mme Chan lors d'une téléconférence. Relevant que "le virus s'étend (...) sans aucun signe de ralentissement", l'organisation avait décidé de convoquer mercredi soir son comité d'urgence, regroupant une quinzaine d'experts internationaux, afin d'étudier la possibilité de relever le niveau d'alerte à 5, son avant-dernier stade avant la déclaration d'une épidémie mondiale.
La demande de mise en liberté de Julien Coupat à nouveau rejetée
LEMONDE.FR avec AFP | 29.04.09 | 19h55 • Mis à jour le 29.04.09 | 20h22, extrait
Julien Coupat, incarcéré depuis le 15 novembre dans l'enquête sur des dégradations contre des lignes SNCF, voit encore un espoir de libération s'envoler. Selon les informations du journal Le Monde, sa demande de remise en liberté a de nouveau été rejetée, mercredi 29 avril. Il s'agissait de la quatrième demande de mise en liberté déposée par cet homme de 35 ans mis en examen pour "direction d'une entreprise terroriste et destructions en réunion à visée terroriste".
Bagneux reste marqué par l’affaire Halimi
Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Bagneux reste marqué par l’affaire Halimi
Le Parisien | 29.04.2009, 07h00
A la veille du procès du « gang des barbares », Bagneux reste profondément marqué par le meurtre d’Ilan Halimi.
Faits divers
MORT D'ILAN HALIMI
Procès Fofana : l'accusé multiplie les provocations
Le Parisien avec AFP | 29.04.2009, 09h52 | Mise à jour : 15h25, extrait
Le procès de Youssouf Fofana, et de 26 complices présumés du rapt et de la séquestration d'Ilan Halimi, s'est ouvert mercredi devant la cour d'assises des mineurs de Paris. Collier de barbe et crâne rasé, Youssouf Fofana, assassin présumé de ce jeune juif tué après trois semaines de calvaire début 2006, a été le premier accusé à entrer dans le box.
Le chef du "gang des barbares " accumule les provocations
A son arrivée, Fofana a lâché «Allah vaincra», le poing levé vers le ciel. A l'appel des accusés effectué par la présidente, en guise de date de naissance, il a répondu : «le 13 février 2006, à Sainte-Geneviève-des-Bois»... C'est la date de la mort d'Ilan et le lieu où son corps a été découvert brûlé, menotté et agonisant. Pour son nom, il a prétendu s'appeller «africaine barbare armée révolte salafiste».
Ilan Halimi : un réquisitoire maternel
Voir aussi Les policiers se trompent de porte : un chien abattu et une blessée et Un Monde pour rien pour un article du Figaro du 26 mars 2009, « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ».
Voir également Pékin invite les internautes à enquêter
Voir Le petit juge illustré, par Plantu
Société, 03/04/2009 à 06h51, Libé, extraits
Ilan Halimi : un réquisitoire maternel
Assassinat. A quelques semaines du procès du «gang des Barbares» accusé d’avoir tué son fils, Ruth Halimi publie un livre, dans lequel elle critique l’enquête de la police judiciaire.
Dans un livre poignant sur l’assassinat de son fils de 23 ans, Ilan, Ruth Halimi décrit les «24 jours» (1) de séquestration à mort, de négociations avec le ravisseur et d’enquête chaotique. Avec les mots et l’écriture de la romancière Emilie Frèche, déjà auteur d’un essai sur ce meurtre - la Mort d’un pote -, Ruth Halimi stigmatise les «préjugés» antisémites de ces voyous de cités qui les ont crus riches parce que juifs, et dénonce des méthodes inadéquates de la police judiciaire - qui ne tient pas à réagir avant le procès - sur ce kidnapping ayant abouti au décès de l’otage, torturé par Youssouf Fofana, le chef du «gang des Barbares».
[...] Ruth Halimi reproche à la police de ne pas avoir «changé de stratégie» au bout d’une semaine d’échec, alors que le kidnappeur «devient fou». Si la police reste sur ses positions intransigeantes, c’est «parce qu’elle ne s’imagine pas un seul instant que le ravisseur tuera mon fils», écrit la mère : «Voilà la grosse erreur des enquêteurs. Ils se sont dramatiquement mépris sur le profil de cet homme. Ils ont cru qu’ils avaient affaire à un de ces piliers du grand banditisme, doté d’expérience et d’une certaine morale, quand ils traitaient avec un vulgaire délinquant de cité sans foi ni loi. Ils ont imaginé que cette affaire était strictement crapuleuse alors qu’elle était avant tout antisémite.» Pourtant, Youssouf Fofana, qui ne parvient pas à obtenir la rançon de la famille désargentée d’Ilan, lui demande d’en appeler «à la communauté juive», puis adresse ses exigences à un rabbin. Prendre en compte cette dimension aurait permis, aux yeux de la mère, de «comprendre la haine antisémite» de cet homme et d’envisager alors le meurtre de son fils.
[...] La mère revient sur les occasions manquées par la police d’arrêter Youssouf Fofana. Il a été interpellé par hasard place des Ternes, le 31 janvier, en raison de son attitude «suspecte» pour un banal contrôle d’identité mais les policiers de base des commissariats parisiens n’ayant «pas été informés de l’affaire qui mobilise tout le Quai des Orfèvres, ils laissent repartir ce parfait suspect !» Elle relève aussi une arrestation ratée de Fofana dans un cybercafé du XIVe arrondissement car la police investit l’adresse voisine.
(1) 24 jours, la vérité sur la mort d’Ilan Halimi. Avec Emilie Frèche. Seuil. 190 pp. 17,80 €.
Histoire belge
Belgique: la police se trompe de porte et défonce celle du voisin
Une fausse prise d'otage a failli mal tourner à La Louvière. L'escadron spécial intervenu sur place s'est trompé de maison. Plus de peur que de mal pour le voisin malchanceux.
LeMatin.ch, le 05 février 2009, 14h54
ENLEVEMENT
Ilan Halimi : la police juge sa mise en cause "injustifiée"
NOUVELOBS.COM | 02.04.2009 | 13:33, extrait
La mère du jeune juif enlevé et torturé en 2006, met en cause dans un livre publié ce jeudi l'enquête policière. Le syndicat Synergie estime ces critiques "incohérentes".
La mère d'Ilan Halimi, ce jeune homme juif séquestré pendant 24 jours avant d'être assassiné en janvier 2006, met en cause les méthodes d'enquête de la police durant cet enlèvement, dans un livre paru jeudi 2 avril.
Synergie, second syndicat d'officiers de police, a toutefois jugé jeudi "injustifiée" cette mise en cause.
"Nos collègues enquêteurs (de la brigade criminelle) comprennent la douleur de la mère", Ruth Halimi, a déclaré à l'AFP un responsable de Synergie, Christophe Gesset. "Mais c'est injustifié et ces critiques sont incohérentes".
"Tout a été fait pour que l'enquête aboutisse", a fait valoir Christophe Gesset ajoutant "se faire l"écho" des enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire (PJ) parisienne, "tenus au droit de réserve".
Depuis la mort d’Ilan, Bagneux continue à se battre
Près de chez moi
Hauts-de-Seine (92)
Depuis la mort d’Ilan, Bagneux continue à se battre
Le Parisien | 21.03.2009, 07h00, extrait
Trois ans après la mort d’Ilan Halimi, et à quelques semaines du procès de ses tortionnaires présumés, Bagneux lance une semaine d’action contre l’antisémitisme.
Toute la journée, encadrés par des pros, ils vont s’emparer de bombes de couleur et graffer, sur une grande toile tendue, une fresque symbolisant le respect entre les peuples, les ethnies, les religions. Les jeunes artistes seront installés à quelques pas de la cité de la Pierre-Plate, là où, il y a trois ans, s’est noué le drame odieux qui a coûté la vie à un jeune juif de 23 ans, séquestré et torturé par Youssef Fofana qui a grandi dans le quartier et son « gang des barbares ».
La semaine d’action contre le racisme et l’antisémitisme, qui s’ouvre aujourd’hui un peu partout en France (lire l’encadré), a une résonance toute particulière à Bagneux où l’on continue, chaque 12 février, à allumer des bougies pour rendre hommage à la mémoire d’Ilan Halimi.
Le rappeur qui veut faire taire Eric Zemmour,
sur Le Parisien
A Bagneux : semaine d'action contre le racisme et l'antisémitisme
NDLR : La discrimination reste tout à fait tolérée ?
Un mensuel téléchargeable sur le site de la mairie
Un nouvel état d'esprit dans les relations franco-israéliennes
PARIS (AFP) - Le président israélien Shimon Peres a entamé lundi une visite d'Etat en France en se félicitant du resserrement des liens franco-israéliens, malgré des divergences sur la poursuite de la colonisation dont son homologue Nicolas Sarkozy a demandé "l'arrêt".
La LICRA dénonce le silence complice de certains
La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a pour sa part dénoncé dans un communiqué "le climat qui règne dans notre pays autour de cette banalisation du fait antisémite, allant de la parole des uns à la violence barbare des autres, en passant par le silence complice de certains".
L'organisation SOS-Racisme a elle aussi fait part de son "indignation" après la nouvelle agression, estimant qu'elle "montre l'installation de clichés dangereux dans notre société". L'association a appelé la classe politique à "envisager sérieusement des pistes visant à rendre une réalité au vivre ensemble".
PARIS (AP) - Six jeunes ont été écroués la semaine dernière pour avoir séquestré et frappé un jeune homme d'origine juive âgé de 19 ans, a-t-on appris mercredi de source judiciaire. Cet acte a suscité l'indignation de plusieurs organisations de lutte contre le racisme et l'antisémitisme et de la mairie de Bagneux (Hauts-de-Seine), où se sont déroulés les faits.
La victime avait volontairement suivi des jeunes qu'il connaissait le 22 février dans un appartement appartenant à l'un d'entre eux, explique-t-on de source judiciaire. Une fois sur place, il avait été accusé d'avoir volé un téléphone et un camescope, accusations qu'il a démenties. Ses agresseurs présumés ont alors commencé à le frapper, lui donnant des coups de pied et de poing.
Les violences se sont déroulées dans l'appartement puis dans un box qui appartenait à l'un des auteurs présumés des faits entre 10h30 et 19h30. Finalement, les six jeunes ont relâché le jeune homme, qui a pu rentrer chez lui et alerter la police, avant de porter plainte le lendemain. Le jeune homme, dont l'identité n'a pas été divulguée, s'est vu prescrire une interruption temporaire du travail de cinq jours, pour diverses contusions.
Il n'a pas subi de violences à connotation sexuelle, malgré des menaces en ce sens, précise-t-on de source judiciaire. Il a également été contraint d'avaler des mégots de cigarettes et ses agresseurs présumés, âgés de 17 à 28 ans, lui avaient écrit "sale juif" et "sale pédé" sur le front.