Catégorie: La justice de qualité
Peines planchers : premier bilan positif
Peines planchers : premier bilan positif
lefigaro.fr, 23/11/2008 | Mise à jour : 17:57
INFO FIGARO - En dépit de l'hostilité de nombreux magistrats, ces peines plus lourdes pour les récidivistes s'imposent peu à peu dans les tribunaux.
Créées par une loi votée à l'été 2007, les peines planchers pour les récidivistes, commencent à trouver leur place dans les tribunaux. Si beaucoup de magistrats critiquent ce texte qui les contraint à plus de sévérité, la plupart ont pris l'habitude de le manier tout en redoutant ses conséquences sur la surpopulation carcérale. Tel est le constat dressé par les deux députés Christophe Caresche (PS) et Guy Geoffroy (UMP), chargés de rédiger le premier bilan d'application de la loi, et qui s'apprêtent à rendre un rapport nuancé.
En finir avec l'enfer des paradis fiscaux ?
Olivier Pastré et Renaud Van Ruymbeke sont respectivement économiste dirigeant d'IM Bank et juge financier
En finir avec l'enfer des paradis fiscaux
LE MONDE | 22.11.08 | 13h39 • Mis à jour le 23.11.08 | 18h21, extrait
La crise a relancé le débat sur les paradis fiscaux, qui abritent les deux tiers des fonds spéculatifs (hedge funds). Peut-on réguler sans s'attaquer aux centres offshore ?
Renaud Van Ruymbeke : Non. On ne peut être que surpris que des responsables politiques réalisent subitement qu'il existe des places offshore ! Nous l'avions dénoncé avec d'autres juges en 1996, en lançant l'appel de Genève contre ces zones de non-droit, car les paradis fiscaux sont aussi des "paradis" judiciaires. Les juges travaillent sur l'argent criminel mais il ne transite pas que de l'argent criminel par ces centres offshore. Pourquoi a-t-on tant attendu ? Politiquement, il est envisageable de leur enlever toute capacité de nuisance.
Olivier Pastré : Nous sommes d'accord sur le diagnostic, pas forcément sur les solutions.
Faits divers
Accident
La SNCF jugée responsable de la mort d’une adolescente
leparisien.fr | 23.11.2008, 07h00
PLUS DE CINQ ANS après le drame, la responsabilité de la SNCF, dans la mort d’Aurélie Caballero, vient d’être reconnue. Le tribunal de grande instance de Pontoise (Val-d’Oise) a condamné cette semaine la SNCF à verser des dommages et intérêts aux parents de la victime « en raison d’un manquement à son obligation de sécurité ».
« On est satisfaits, confient Pierre et Claire Caballero. Mais cela n’efface pas notre souffrance. » Le couple, particulièrement « attristé de voir que la SNCF refuse d’assumer sa faute », se sent enfin soulagé après une bataille judiciaire lancée « pour que cela n’arrive plus ».
Le pédophile sur Internet avait un lourd casier judiciaire
Le pédophile sur Internet avait un lourd casier judiciaire
lefigaro.fr, 21/11/2008 | Mise à jour : 11:05, extrait
L'homme, qui avait déjà piégé une adolescente, venait de bénéficier d'une remise en liberté après un an de détention provisoire.
Ils ne se connaissaient pas et ne s'étaient jamais vus. Neuf cents kilomètres les séparaient. Le Net et ses forums de discussion les ont brusquement rapprochés. Fabrice H., un chauffeur-livreur de La Rochelle de 44 ans, qui venait tout juste de quitter la prison pour une affaire similaire, a ainsi séduit Angélique, une lycéenne de 14 ans, de la Moselle. Il est parvenu à la convaincre de fuguer et de l'accompagner pendant cinq jours, avant d'être interpellé mercredi.
Pédophile de La Rochelle : la colère d'une mère
lefigaro.fr, 21/11/2008 | Mise à jour : 20:54
«Le Figaro» a retrouvé la famille de Karen, 16 ans, agressée en 2007 par le pervers qui a récidivé il y a quelques jours.
Tout d'abord Karen n'a pas osé y croire, puis cette adolescente de 16 ans s'est effondrée en larmes. Le pervers qui vient de s'en prendre à une adolescente mosellane de 14 ans en la piégeant sur Internet est celui qui l'avait aussi prise dans ses filets il y a plus d'un an. «On est en colère car on le croyait en prison. Depuis juillet dernier, il était en liberté et on ne nous a rien dit. On se moque des victimes», fulmine Nicole, la mère de la jeune Karen, qui est encore sous le choc de ce qu'elle a vécu.
« Un appel de merde »
Société 21 nov. 10h33, Libé
William, mort pour ne pas avoir été pris au sérieux par les policiers
Police. La ministre de l’Intérieur a appelé, en septembre, à un réexamen du dossier.
Par deux fois, au soir du 16 octobre 2005, la police de Foix (Ariège) reçoit des appels téléphoniques au secours : William Hachet, 42 ans, vient de se faire tabasser chez lui. Grièvement blessé, il n’a pas le temps de dire son nom. Un policier tente un contre-appel qui l’amène sur sa messagerie. William est impossible à localiser et un collègue évoque «un appel de merde».
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
PRISON
Condamnation d'un surveillant après le suicide d'un détenu
NOUVELOBS.COM | 22.11.2008 | 09:59
Un surveillant de prison a été condamné à 8 mois d'emprisonnement avec sursis pour non-assistance à personne en danger, après le suicide d'un détenu dans un centre pénitentiaire d'Avignon.
500€ d'amende pour les 10 nationalistes corses
AFFAIRE CLAVIER
500€ d'amende pour les 10 nationalistes corses
NOUVELOBS.COM | 21.11.2008 | 18:43, extraits
Poursuivis pour avoir occupé le jardin de la villa de l'acteur Christian Clavier, les dix militants nationalistes corses, qui ont refusé de se rendre à l'audience, ont été condamnés pour "violation de domicile". Ils devraient faire appel de la décision.
[...] Le parquet avait requis 2.000 euros d'amende contre les dix militants nationalistes qui encouraient un an de prison et 15.000 euros d'amende pour "violation de domicile".
L'un des avocats des militants, Me Jean-Michel Mariaggi, a annoncé que les 10 condamnés allaient faire appel de ce jugement, accueilli par les cris hostiles de 200 militants nationalistes rassemblés devant le tribunal.
Peu avant l'ouverture du procès, les dix militants avaient refusé d'assister à l'audience pour protester contre le déploiement, selon eux excessif, de forces de police à l'entrée du tribunal. Des centaines de personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal en soutien aux militants.
"Justice bunkerisée"
Au cours d'une conférence de presse improvisée devant le tribunal, Paul-Félix Benedetti, l'un des responsables du mouvement du Rinnovu, cité à comparaître, avait protesté contre "cette justice bunkerisée". "Il est hors de question que les familles ne puissent pas rentrer pour assister aux débats", avait-il également expliqué.
Faut-il juger le « fou » de Grenoble ?
21-11-2008 14:57, Metro France
Quinze ans requis contre un prêtre accusé de viol
Une peine de 15 ans de réclusion criminelle a été requise vendredi devant la cour d'assises de Corrèze contre Olivier Guinant, un ancien prêtre accusé du viol d'un mineur et d'attouchements sexuels sur deux autres jeunes garçons.
"Derrière le prêtre avenant, se cache un véritable prédateur. Vous avez monstrueusement abusé de l'aura que vous conférait votre statut", a lancé l'avocat général Etienne Manteaux à l'accusé, en demandant qu'un mandat de dépôt à l'audience soit prononcé à son encontre. Il comparaissait libre après avoir purgé 18 mois de détention provisoire.
M. Manteaux a demandé en outre que soient prononcés un suivi socio-judiciaire de 10 ans et l'interdiction d'entrer en contact avec des mineurs dans ses activités professionnelles ou bénévoles.
"Une relation amoureuse suppose un consentement éclairé entre les deux parties. Ce n'était pas le cas, vous avez vécu la négation même de l'amour, je ne vois que l'abus odieux d'un jeune fragile", a-t-il poursuivi, en stigmatisant "le climat de dépravation totale qui régnait dans ce presbytère".
Le bon sens pour la croix d’Auschwitz ?
Laïcité: Brard jugé pour une croix
Source : AFP, 20/11/2008 | Mise à jour : 21:48
Pour avoir refusé la parole à une élue portant une croix "ostensible" au nom de la défense de la laïcité, l'ex-maire de Montreuil Jean-Pierre Brard (app-PCF) a comparu devant le tribunal correctionnel de Bobigny où un stage de citoyenneté a été requis contre lui.
Le député le plus consulté sur les questions de laïcité était accusé de "refus du bénéfice d'un droit par chargé de mission de service public à raison de la religion" (discrimination réprimée par l'article 432-7 du code pénal) par Patricia Vayssière, élue du Mouvement national républicain (MNR, extrême droite) à Montreuil de 2001 à 2008.
Lors de la séance du conseil municipal du 8 novembre 2006 consacrée au budget de la ville, celle-ci n'avait pas pu s'exprimer. "Je prierai Mme Vayssière de faire disparaître toute forme d'exhitionnisme religieux provocateur, qui est une violation de la laïcité", lui avait dit M. Brard en privant ensuite l'élue de micro malgré ses protestations véhémentes.
Pour le procureur Rémi Chaise, l'ex-maire "s'est laissé aller à donner à ses convictions personnelles une portée qu'elles ne pouvaient avoir au regard de la loi" et a privé sa concitoyenne de l'exercice de sa liberté religieuse. Il a demandé au tribunal de le condamner à un stage de citoyenneté. Le jugement sera rendu le 18 décembre.
Pologne - polémique
Le bon sens pour la croix d’Auschwitz?
Mis en ligne le 20/11/2008, lalibre.be
La diplomatie tranquille et très belge de "Sauvegarde d’Auschwitz" pourrait payer. Un compromis pour éloigner la croix du camp est en germe. Une confirmation que seul le dialogue peut aboutir à des solutions, pas la crispation
Morano : « Bientôt une campagne sur les dangers d'Internet »
"En cas de divorce, le juge devrait toujours recevoir les enfants"
LE MONDE | 20.11.08 | 11h31 • Mis à jour le 20.11.08 | 11h34, extrait
A l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant, jeudi 20 novembre, la défenseure des enfants remet au président de la République et au Parlement son rapport thématique. Cette année, Dominique Versini a choisi de s'intéresser aux "enfants au cœur des séparations parentales conflictuelles".
Pourquoi consacrer votre rapport annuel aux séparations conflictuelles ?
Depuis quelques années, près de la moitié des réclamations que nous recevons concernent des enfants qui sont placés au cœur de séparations difficiles et certains d'entre eux expriment beaucoup de souffrance. La séparation des parents est toujours un moment douloureux, mais si elle se déroule dans un climat pacifié, elle est moins préjudiciable à l'équilibre psychique des enfants.
Les configurations familiales ont beaucoup changé : nous avons vu émerger des familles monoparentales (2,8 millions d'enfants), des familles recomposées (1,6 million d'enfants) et des familles homoparentales : 30 000 enfants, issus d'une union hétérosexuelle antérieure, d'une adoption par l'un des parents ou d'une insémination artificielle avec donneur.
Aujourd'hui, un enfant sur quatre ne vit pas avec ses deux parents. Comme le dit la psychanalyste Geneviève Delaisi de Parseval, "les enfants sont en circulation dans la société, il faut les aider à circuler".
Le droit s'est-il suffisamment adapté à cette nouvelle donne familiale ?
Le législateur a tenté d'adapter le droit à cette nouvelle sociologie des familles. La France a pacifié le divorce, modifié la place de l'enfant – depuis 2002, il doit être associé à toutes les décisions qui le concernent – et instauré une véritable coparentalité : la "puissance paternelle" a été supprimée en 1970 et l'autorité parentale conjointe est, depuis 1993, un principe qui s'applique à tous les parents qui reconnaissent l'enfant dans l'année de la naissance, qu'ils soient mariés ou pas. Après la séparation, les parents doivent prendre ensemble toutes les décisions qui concernent l'enfant, résidence, scolarité, santé, religion.
PEDOPHILIE
La mineure séquestrée n'aurait subi aucune violence
NOUVELOBS.COM | 20.11.2008 | 12:12
La jeune fille de 14 ans, séquestrée par un pédophile puis délivrée au bout de 5 jours, a déclaré aux gendarmes n'avoir subi aucune violence ni contrainte.
Faits divers
Morano : «Bientôt une campagne sur les dangers d'Internet»
leparisien.fr | 20.11.2008, 07h41 | Mise à jour : 07h55
Invitée d'RTL, la secrétaire d'Etat chargée de la famille Nadine Morano s'est inquiétée des dangers d'Internet pour les adolescents. Elle a annoncé le lancement d'une campagne d'information avant la fin de l'année. Cette réaction survient alors qu'une jeune fille de 14 ans a été séquestrée pendant six jours par un pédophile récidiviste.
Camif : des milliers de clients piégés
Camif, la fin d'un monde enseignant
LE MONDE | 01.11.08 | 13h37 • Mis à jour le 01.11.08 | 20h05, extrait
Ah, les sociétaires ! Obsession du salarié Camif qui n'arrive toujours pas à dire "clients". Même depuis l'ouverture des magasins au grand public, sur laquelle, disent-ils, il aurait fallu davantage communiquer. "Vous n'imaginez pas leur soutien, leur attachement viscéral à la coopérative !"
Des enseignants, principalement. Consommateurs avertis, exigeants, formidablement fidèles. Ils passaient commande en écrivant : "Ma chère Camif !" Ils payaient souvent cash, refusant des facilités de paiement, sachant que cela arrangeait la trésorerie. "Quand ils ont eu vent de problèmes, et même après que notre président avait prédit en juillet notre mort, il en est qui se sont précipités pour faire des achats pour nous affirmer un soutien. Comme un acte militant."
Camif : des milliers de clients piégés
Sur France Info, extrait
Le procureur de la République de Niort a annoncé hier l’ouverture d’une enquête préliminaire concernant la société Camif Particuliers, placée en liquidation judiciaire le 27 octobre dernier. Les enquêteurs devront déterminer si les dirigeants n’ont pas délibérément continué à prendre des commandes et encaisser des règlements, sachant que l’entreprise allait fermer.
Le parquet de Niort a saisi la Direction interrégionale de la police judiciaire afin de procéder à une enquête préliminaire. Des dizaines de milliers de clients ont acheté des articles à la Camif quelques semaines avant sa liquidation, sans savoir que l’entreprise était au bord de la faillite. Ils ont payé, mais aujourd’hui, ils réalisent qu’ils ne recevront jamais ce qu’ils ont acquis.
Le simple fait que les clients n’aient pas été livrés ne constitue pas une infraction légale, mais le procureur s’intéresse à "d’éventuels comportements qui pourraient être incriminés par la loi". Le parquet souhaite vérifier si les dirigeants n’ont pas sciemment encaissé les règlements, sachant que les commandes ne seraient jamais honorées, ni remboursées.
20.000 clients piégés
En effet, l’entreprise étant en liquidation judiciaire, elle a le droit d’interrompre ses livraisons. Quand à l’argent qu’elle a reçu de ses clients, elle ne peut légalement pas le rendre, puisqu’une entreprise en liquidation n’a plus le droit de payer ses créanciers.
Une association de consommateurs et de plus d’une centaine de clients avaient porté plainte et d’autres clients se sont regroupés sur un blog, SOS Camif. A ce jour, le montant de leurs créances déclarées s’élèverait à 4 millions d’euros, pour un total de 20.000 clients piégés, avec pour certains des factures de plus de 10.000 euros. Le procureur de la République les invite à les déclarer "auprès du mandateur liquidateur".
Sébastien : la grand-mère devra patienter
thionville
Sébastien : la grand-mère devra patienter
Mireille Millet devra attendre. Son avocat Me Olivier Cobras ayant déposé ses dernières conclusions début novembre, l'avocat de la partie adverse a sollicité, hier, un renvoi devant le tribunal d'instance de Thionville et le dossier a été ajourné au 27 janvier.
En 1994, la grand-mère de Sébastien, aujourd'hui majeur, s'était battue pour la garde de son petit-fils, alors âgé de 4 ans, au centre d'un véritable déchirement familial. Elle l'avait caché, fait cinq jours de prison et finalement écopé de deux mois avec sursis.
Mais persuadée que la justice a failli, elle a déposé plainte contre le procureur de la République de Briey et engagé la responsabilité de l'Etat. C'est cette plainte que le tribunal de Thionville est chargé d'examiner.
Publié le 19/11/2008, Répubicain Lorrain
Des magistrats demandent des excuses
Info Europe 1 : les magistrats demandent des excuses
Créé le 18/11/08 - Dernière mise à jour à 20h21, Europe 1
C'est une information Europe 1. La fronde des magistrats contre Rachida Dati continue. 534 magistrats non syndiqués viennent d'adresser une pétition à la ministre de la Justice pour demander des excuses publiques, après l'envoi en urgence d'une inspection judiciaire au tribunal de Metz.
Meurtre de Grenoble : le directeur suspendu
lefigaro, 18/11/2008 | Mise à jour : 20:19
INFO LE FIGARO - Quatre jours après le meurtre d'un étudiant de 26 ans par un schizophrène en fugue, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève a été suspendu lundi de ses fonctions.
Michel Gellion, le directeur de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), a été suspendu de ses fonctions lundi. La sanction est intervenue quatre jours seulement après le meurtre de Luc Meunier, un étudiant de 26 ans poignardé à Grenoble par un schizophrène en fugue. «La décision a été prise par le Centre national de gestion, une structure gérant la direction des hôpitaux au nom de la ministre de la Santé», indique Jean-Louis Bonnet, le directeur de l'Agence régionale d'hospitalisation, qui a aussitôt désigné un directeur intérimaire. Le rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), demandé par Nicolas Sarkozy pour établir «les responsabilités dans ce drame en vue de sanctions éventuelles», n'est pas encore sur le bureau de Roselyne Bachelot. C'est une communication inappropriée au lendemain du meurtre qui est, semble-t-il, reprochée au directeur. Ce dernier avait notamment déclaré à la presse que «rien ne laissait présager» la récidive du patient schizophrène, avant même les résultats de l'enquête ouverte en interne. Il avait aussi précisé que le «patient, ne présentant aucune difficulté, était sur la voie de la réinsertion et n'a jamais été à l'origine d'actes de violence au sein de notre hôpital». Mardi, une expertise médicale a par ailleurs estimé que l'état mental du déséquilibré, déjà à l'origine de deux agressions très graves par le passé, était compatible avec une audition par le juge d'instruction. Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, pourrait être mis en examen jeudi pour «homicide volontaire ».
LYON (Reuters) - Le malade mental qui a tué la semaine dernière un jeune homme à coups de couteau à Grenoble pourra être entendu par un juge d'instruction et mis en examen, a conclu une expertise commandée par le parquet local.
L'état de l'auteur du crime est jugé "compatible avec son audition et avec son éventuelle mise en examen" par cette expertise, a dit à Reuters le procureur Jean Philippe.
"Ceci lui permet simplement d'être entendu", a précisé le magistrat.
Yves Jégo perd son procès en diffamation
mardi 18 novembre 2008
Le maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, perd (encore) un procès contre un blogueur !
A lire sur www.monputeaux.com
Yves Jégo perd son procès en diffamation
Source : AFP, 18/11/2008 | Mise à jour : 16:23
Le secrétaire d'Etat à l'Outremer, Yves Jégo, a perdu aujourd'hui le procès qu'il avait intenté à l'encontre de deux blogueurs qui, lors de la campagne pour les législatives de juin 2007, l'avaient notamment qualifié de "menteur" et de "manipulateur".
Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que les délits d'injure et de diffamation n'étaient pas constitués à l'encontre du député-maire de Montereau-Faut-Yonne (Seine-et-Marne) et il a relaxé Frédéric Maupin et Jean-Luc Pujo.
Pour trois des passages poursuivis, le tribunal a estimé que les prévenus avaient usé de leur "droit de libre-critique".
Concernant le quatrième passage, jugé "diffamatoire", les magistrats de la 17e chambre ont octroyé aux prévenus le bénéfice de la bonne foi.
Un an ferme requis contre Jorge Montes
Un an ferme requis contre Jorge Montes
Source : AP, 18/11/2008 | Mise à jour : 13:16
"Une affaire montée de toutes pièces". L'avocat de Jorge Montes, ce violeur présumé libéré par erreur en octobre, s'en est donné à coeur joie devant le tribunal correctionnel de Paris où un an d'emprisonnement a été requis contre son client pour violences volontaires avec arme, dans une affaire datant du mois de juin qui avait "miraculeusement" refait surface lors de sa libération.
Le jugement a été mis en délibéré au 2 décembre. Venu raconter l'incident qui l'a opposé à son colocataire, Mario Rivas, un professeur en sociologie d'origine argentine, grand amateur de salsa, a assuré que le coup de couteau "ne (lui) était pas destiné". "Je suis rentré dans la cuisine et Jorge a fait un geste avec un couteau, puis il m'a reconnu et m'a dit 'ah c'est toi'", a-t-il raconté avec un fort accent espagnol, tout en mimant le geste.
"Il était destiné à qui ce coup de couteau", s'impatiente le président Francis Bruty. "Allez savoir à qui", rétorque le plaignant. "Vous demandez quoi"? "Je ne demande rien du tout". "Vous vous constituez partie civile", veut encore savoir le magistrat. "Non". "Mais le délit, ce sont des menaces de mort contre vous", rappelle M. Bruty. "Le délit, il faut le prouver", s'écrie le plaignant.
L'annulation d'un mariage pour non-virginité de l'épouse rejetée en appel
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 17.11.08 | 15h36 • Mis à jour le 18.11.08 | 09h13, extrait
La cour d'appel de Douai (Nord) a infirmé, lundi 17 novembre, l'annulation d'un mariage prononcée le 1er avril à Lille et motivée par le fait que l'épouse avait menti sur sa virginité. Cette décision du tribunal de grande instance de Lille avait à l'époque provoqué de vives réactions du monde politique et associatif.
"Ils sont toujours mariés à l'heure qu'il est", a réagi Me Xavier Labbée, l'avocat de l'époux, après avoir pris connaissance du jugement. "Cet arrêt m'apparaît très inquiétant", a-t-il poursuivi, estimant que les libertés individuelles étaient "gravement menacées".
Compte rendu
Une décision en faveur de l'homoparentalité
LE MONDE | 18.11.08 | 14h14, extrait
Cet homme, Christophe, a donné son sperme, il a promis qu'il rencontrerait l'enfant s'il le souhaitait et il l'a reconnu peu après sa naissance. Il est cependant toujours resté dans l'ombre : il n'a jamais rencontré Camille et il ne verse aucune pension alimentaire. Parce qu'il est, aux yeux de la justice, le père de la petite fille, il exerce pourtant l'autorité parentale. Hélène, qui élève Camille depuis sa naissance, n'a en revanche aucun lien juridique avec l'enfant.
Pour pallier cette difficulté, Sylvia et Christophe, les deux "parents" officiels de Camille, se sont adressés à la justice : assistés par l'avocate Caroline Mécary, ils ont demandé en 2006 au tribunal de Versailles de partager leur autorité parentale avec Hélène. Le parquet s'y est fermement opposé mais la juge aux affaires familiales l'a accepté : il est "incontestablement de l'intérêt supérieur de l'enfant" d'accéder à cette demande, note-t-elle.
Offense au Président : Hervé Éon fait appel de sa condamnation
VIDEO
"Le clip qui déchire", rap bling bling caricaturant Nicolas Sarkozy
NOUVELOBS.COM | 16.11.2008 | 20:45
Une petite société de productions publicitaires a réalisé un clip satirique montrant le président français en rappeur bling bling : "Je trouve que l'ORTF avait du bon, Maintenant à la tête de France Télévisions, Ce sera un ministre de l'information" chante, entre autre, le héros en costume blanc et gros cigare.
HAPPENING
Une tête de mort sur la façade du Parlement russe
NOUVELOBS.COM | 14.11.2008 | 18:07
Un collectif d'artistes russe a projeté une tête de mort sur le bâtiment abritant le Parlement afin d'alerter les autorités sur le fait que "des Russes meurent pendant que d'autres nagent dans la richesse".
[...] Dans leur dernière vidéo, les membres de Voina agissent à visage découvert et sont facilement identifiables. Ceux-ci semblent pourtant ne pas craindre d'éventuelles poursuites. "Le gouvernement russe a des choses plus importants à faire que de punir les artistes et les journalistes", explique ainsi un des membres du collectif aux Observateurs de France 24. "L'Ouest a tendance à s'imaginer des horreurs sur la Russie, mais cela ne correspond pas à la réalité."
NORD
Mort du petit Marc : les deux médecins font appel
NOUVELOBS.COM | 14.11.2008 | 18:30
Ils ont été condamnés en première instance à trois ans de prison avec sursis pour non assistance à personne en danger, après la mort, en 2006, sous les coups de son beau-père, d'un enfant qu'ils avaient tous deux reçu en consultation.
Offense au Président : Hervé Éon fait appel de sa condamnation à une amende de 30 €
vendredi 14 novembre 2008, Ouest-France - Mayenne
Hervé Éon, militant du tout nouveau Parti de gauche, a décidé de faire appel. Le 28 juillet, il avait brandi une pancarte « Casse toi pov'con » lors du passage de Nicolas Sarkozy. Le 6 novembre, il a été condamné à 30 € avec sursis pour offense au Président de la république. « Je ne peux pas accepter cette condamnation. Ils n'ont pas eu le courage d'aller jusqu'au bout, jusqu'à la relaxe. Je fais appel. Entre-temps, Jean-Luc Mélenchon pourrait avoir déposé son projet de loi par rapport à l'offense. Le tribunal dit que c'est un avertissement, je ne suis pas un potache. » Réuni hier soir, le collectif de soutien estime que l'offense au Président est vétuste et fait de cette affaire un combat politique.
D'un communiqué publié par latelelibre.fr... « “Si le prévenu n’avait pas eu l’intention d’offenser, mais seulement l’intention de donner une leçon de politesse incongrue, il n’aurait pas manqué de faire précéder la phrase “Casse-toi pov’con” par une formule du genre “on ne dit pas”, souligne le jugement. En guise de “simple avertissement”, le tribunal m’a condamné à “une amende de principe de trente euros avec sursis”. Je n’accepte pas ce verdict qui laisserait à penser que tel un potache je mérite un avertissement. Une leçon de politesse n’est pas incongrue qu’elle soit à destination du Président ou d’un simple citoyen. La fonction présidentielle ne dispense celui qui l’occupe d’être poli avec les citoyens même si la loi protège sa fonction. »
JUSTICE
Poupée vaudou : Sarkozy veut un jugement équitable
NOUVELOBS.COM | 14.11.2008 | 16:44
Le chef de l'Etat "entend être traité comme tout le monde, ni mieux, ni moins bien qu'un autre", a affirmé son avocat, Me Herzog, devant la cour d'appel qui a décidé de se laisser quinze jours de réflexion avant de décider de confirmer ou non l'autorisation de commercialisation d'une poupée à l"éffigie du chef de l'Etat.
Le président Nicolas Sarkozy, débouté fin octobre de sa demande d'interdiction d'une poupée vaudou à son effigie, entend être traité "ni mieux, ni moins bien qu'un autre", a souligné son avocat, Me Thierry Herzog, devant la cour d'appel, jeudi 14 novembre.
La chambre des référés de la cour d'appel s'est laissé quinze jours de réflexion. Elle rendra sa décision le 28 novembre.