Catégorie: La justice de qualité
SNCF : « des éléments convaincants contre les jeunes »
Société 16/11/2008 - 12:50 - Le JDD
SNCF: "Des éléments convaincants contre les jeunes"
La justice dispose d'éléments convaincants contre les neuf jeunes gens mis en examen pour des faits terroristes dans l'enquête sur les sabotages de caténaires de la SNCF, a estimé dimanche Michèle Alliot-Marie. Invitée sur radio J, la ministre de l'Intérieur a rejeté les critiques formulées par les avocats des suspects qui ont dénoncé une affaire "aux dimensions totalement démesurées"."Les différents éléments retrouvés étaient des éléments qui sont apparus comme suffisamment convaincants aux juges", a-t-elle dit. Michèle Alliot-Marie a souligné que d'autres groupes d'ultra-gauche étaient surveillés, évaluant le nombre de membres de cette mouvance à environ "300 personnes", dont toutes ne sont pas prêtes, selon elle, à des actions violentes.
SNCF. Les ultras du rail devant le juge
sur le terrain
Désobéir aux policiers, ça s'apprend
Rue89 | 11/11/2008 | 11H35, extrait
Les Désobéissants enseignent comment gêner la police et gérer les médias. Ils veulent essaimer partout en France.
(De Meisenthal, Moselle) La scène se passe fin octobre à Meisenthal, dans les Vosges. Une douzaine de jeunes, répartis en policiers et manifestants, miment dans un centre culturel l’occupation de la centrale nucléaire de Fessenheim, devant les yeux de son directeur, "M. Sans-Souci", alias Xavier Renou, porte-parole des Désobéissants.
Xavier Renou, que les lecteurs de Rue89 connaissent bien (voir notamment ses actions il y a peu à Vichy et son interview), était venu pour animer un stage sur la "désobéissance civile", organisé au sein d’un forum social local appelé "Octobre verre".
[...] Un militant bien formé, voici à quoi ça ressemble face à la caméra.
Sur LaDepeche.fr...
« Une cellule invisible pour actions violentes »
Des talkies-walkies, des gilets pare balles, des cordes, des mousquetons, un fumigène, une perruque châtain et des documents pour fabriquer des cocktails molotov… La première liste d'objets trouvés au sein de la ferme corrézienne de Tarnac accable les neuf jeunes gens placés depuis mardi en garde à vue.
Depuis, les enquêteurs auraient « lâché » de nouveaux éléments à charge : des carnets consignant les heures de passage des trains, commune par commune, avec horaire de départ et d'arrivée dans la gare. Mais aussi un manuel contenant des indications sur le comportement à adopter lors d'une garde à vue pour résister au mieux à la pression des policiers.
L'enquête du juge d'instruction devra déterminer quelles sont les implications exactes de ce groupuscule dans les dégradations subies sur le réseau SNCF. Et si d'autres incidents sont également de leur fait. Formée il y a cinq-six ans, « cette cellule invisible se caractérise par une solidarité qui se centre dans la marginalité. Le Goutailloux (nom de la ferme de Tarnac) est devenu le lieu de rassemblement, d'endoctrinement, une base arrière pour les actions violentes », a argumenté Jean-Claude Marin, le procureur de la République.
Les enquêteurs désignent Julien Coupat comme chef de file de ce groupuscule. Mais cet ancien élève de l'École des hautes études en sciences sociales de Lyon « qui aurait changé radicalement d'orientation », reçoit aussi le soutien d'universitaires. Il serait ainsi le coupable idéal, pour toute une mouvance ultragauche qui avance une théorie du complot « contre des intellectuels ».
Selon les enquêteurs pourtant, Julien Coupat aurait aussi écrit un livre intitulé « L'insurrection qui vient », dans lequel il légitimerait les attaques contre le réseau ferré.
Est-il un chef de file terroriste, ou un intellectuel « victimisé » ? L'enquête devra en tout cas faire la lumière sur les implications de cette « cellule invisible ».
Publié le 15/11/2008 08:26 | LaDepeche.fr
SNCF. Les ultras du rail devant le juge
Sur les dix personnes placées en garde à vue, neuf sont déférées ce matin au parquet.
L'étau se resserre autour des neuf saboteurs présumés du réseau SNCF. Hier soir, le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire sur ces récents sabotages. Interrogés depuis de plus de 72 heures dans les locaux de la DRCI (Direction centrale du renseignement intérieur), ces quatre hommes et cinq femmes vont être déférés ce matin au parquet. Cinq pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et dégradation en réunion » ; les quatre autres pour « association de malfaiteurs ».
À noter qu'une dixième personne, placée en garde à vue en même temps, a finalement été libérée jeudi en fin d'après midi à Nancy. Il s'agit d'une femme de 64 ans, mère d'une des jeunes femmes actuellement en garde à vue. Elle a notamment été interrogée sur ses fréquentes visites à la ferme Le Goutailloux à Tarnac (Corrèze), où vivait une grande partie du groupe ciblé mardi par les enquêteurs, avant d'être relâchée.
Sabotages/SNCF : les 9 mis en examen
Sabotages/SNCF : les 9 mis en examen
Source : AFP, 15/11/2008 | Mise à jour : 22:44
Les neuf membres d'un groupe soupçonné d'avoir provoqué des dégradations contre des lignes TGV ont toutes été mises en examen pour des faits terroristes et leur chef présumé placé en détention provisoire, a-t-on appris de sources proches du dossier.
Le chef présumé du groupe, Julien Coupat, 34 ans, a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), selon l'une de ces sources. Il avait été mis en examen peu auparavant pour direction d'une structure à vocation terroriste, un crime passible de 20 ans de réclusion.
Quatre autres personnes devaient être également présentées dans la nuit à un JLD. Deux d'entre elles, Gabrielle H et Yldun L, sont poursuivies pour "destructions en réunion" et "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", les deux autres pour le seul dernier chef.
Quatre autres personnes ont été remises en liberté sous contrôle judiciaire après avoir été mises en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon ces sources.
Faits divers
TGV sabotés: Coupat écroué
leparisien.fr | 15.11.2008, 20h45 | Mise à jour : 23h08, extrait
Julien Coupat, le présumé leader de la "cellule invisible", cette structure d'inspiration anarchiste, qui serait à l'origine des sabotages de lignes de TGV la semaine dernière, a été mis en examen en début de soirée pour " destructions en relation avec une entreprise terroriste" et pour "direction d'une entreprise terroriste" par le juge d'instruction parisien Thierry Fragnoli.
Ce jeune homme de bonne famille, en rupture de ban, qui avait entamé des études prometteuses avant de les délaisser, est resté obstinément muet face aux enquêteurs. Il a été placé en détention provisoire, plus tard dans la soirée, par le Juge des libertés et de la détention (JLD) comme l'avait requis le parquet de Paris.
La médiation familiale, une aide encore trop mal connue
La médiation familiale, une aide encore trop mal connue
LE MONDE | 15.11.08 | 14h54 • Mis à jour le 15.11.08 | 14h54
A l'occasion des vingt ans de la médiation familiale, les différents intervenants constatent qu'elle a élargi ses objectifs. Créée pour aider les membres de la famille à résoudre les conflits liés à la séparation du couple, elle est devenue un moyen de recréer ou de restaurer du lien. Cette évolution s'est faite parallèlement à celle de la famille dont cette justice de proximité accompagne les avatars.
L'Association pour la médiation familiale (APMF) avait d'ailleurs choisi comme thème du colloque organisé les jeudi 14 et vendredi 15 novembre : "Entre liberté et altérité... le conflit apprivoisé ?". Sociologues, psychologues, éducateurs, magistrats étaient conviés pour débattre de la question : accepter l'altérité et la liberté qu'elle suppose, n'est-ce pas accepter fondamentalement le conflit ?
Les quelque 700 médiateurs qui interviennent dans les 380 services de médiation en métropole et en outre-mer s'efforcent de réconcilier parents, grands-parents, beaux-parents et enfants. Les questions de garde, de résidence, de contribution financière, de santé, d'organisation des études, de vacances sont censées se régler en cinq à dix entretiens d'une heure trente à deux heures chacun. Chaque séance coûte de 5 à 131 euros en fonction des ressources des personnes concernées.
Sur les 10 700 demandes de médiation enregistrées en 2007, 41 % émanaient des magistrats. Les services de médiation sont assurés aux trois quarts par les associations, et pour le reste par les caisses d'allocations familiales et les conseils généraux.
Outre les moyens financiers, la médiation familiale manque, pour être plus efficace, de reconnaissance. "Il n'y a pas en France de culture de la médiation familiale. Les avocats et les magistrats devraient être plus sensibilisés à ce système, notamment au cours de leurs études", note Claire Lecomte, secrétaire générale de la Fédération nationale de la médiation familiale (Fenamef).
VAL D'OISE
Ermont : un homme poignardé dans un foyer
leparisien.fr avec AFP | 15.11.2008, 13h20 | Mise à jour : 14h08
Un homme de 31 ans a été grièvement blessé de deux coups de couteau, vendredi soir dans un foyer à Ermont (Val-d'Oise). Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, hébergé au foyer de travailleurs Adoma à Ermont, a reçu deux coups de couteau vers 22h45, l'un au torse et l'autre lui perforant un poumon. L'arme a été retrouvée sous son lit par les enquêteurs.
La victime a été transportée au centre hospitalier Marie-Lannelongue du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), où elle se trouvait toujours dans un état grave samedi matin.
Bien que l'agresseur n'ait pour l'heure pas été identifié, deux personnes, la concubine de la victime âgée de 22 ans et un mineur de 17 ans, ont été placées en garde à vue. L'enquête a été confiée au commissariat d'Ermont.
ATHIS - VIRY.
L’inquiétant profil du meurtrier présumé
leparisien.fr | 15.11.2008, 07h00
Carlos, 41 ans, a reconnu avoir tué le couple d’octogénaires le 4 novembre dernier. Il avait déjà été condamné pour meurtre dans le passé.
Sabotages SNCF : le bréviaire anarchiste qui intéresse les enquêteurs
Etats-Unis - Une recette de bombe atomique sur le web ?
TF1-LCI, le 04/11/2006 - 12h06
Selon le New York Times, le gouvernement américain aurait mis en ligne, avant leur examen par des traducteurs, des documents irakiens hautement sensibles. Des responsables de l'Agence internationale de l'énergie atomique s'en seraient plaints la semaine dernière auprès des Etats-Unis.
La "boulette" semble énorme... Et pourtant, selon le très sérieux New York Times, le gouvernement américain aurait publié sur Internet des documents irakiens expliquant comment fabriquer... une bombe atomique.
Le quotidien précise sur son site web que des responsables de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se sont plaints la semaine dernière auprès des Etats-Unis de la publication d'une dizaine de documents sur les recherches entreprises par l'Irak en matière nucléaire avant 1991. On y trouve des schémas, équations et autres données qui, selon des experts cités, "constituent le guide de base de la fabrication de la bombe atomique".
Des documents non triés mis en ligne
Première tentative d'explication : les documents auraient été mis en ligne, en mars dernier, sur un site d'archives gouvernementales irakiennes ouvert au public dans l'espoir qu'il aide à faire le tri dans des informations que les traducteurs officiels n'avaient pas le temps d'examiner.
Le quotidien new-yorkais ajoute que le site a été fermé jeudi après que le journal eut commencé à enquêter sur les documents relatifs à l'arme atomique. Un porte-parole des services de renseignements, Chad Kolton, a expliqué que les matériaux mis sur le site seraient réexaminés attentivement avant sa réouverture. Reste à savoir qui a eu accès à ces documents lors de leur publication... et quel usage pourrait en être fait.
Condoleezza Rice a confirmé vendredi que le gouvernement américain avait fermé ce site. "(...) Le directeur du Renseignement national (John Negroponte) est en train de voir s'il y avait des documents particulièrement troublants", a déclaré la secrétaire d'Etat.
Société 13 nov. 12h37, Libé, extrait
Sabotages SNCF : le bréviaire anarchiste qui intéresse les enquêteurs
ZOOM • L'essai retrouvé chez les gardés à vue soupçonnés de s'en être pris au réseau ferroviaire se présente comme un manuel de l'insurrection, sabotage de lignes TGV compris.
C'est un petit livre vert de 125 pages qui intéresse fortement les enquêteurs. Il a retrouvé chez les activistes présumés arrêtés mardi – et toujours en garde à vue – dans le cadre de l'enquête sur les dégradations des voies ferrées. Publié en mars 2007 aux éditions La Fabrique et téléchargeable en intégralité ici, L'Insurrection qui vient est signé par un «collectif invisible» qui se présente comme «une tendance de la subversion présente». Les enquêteurs attribuent sa rédaction au chef présumé du groupe, 34 ans, ancien doctorant en sociologie.
Le gouvernement américain a mis en ligne un manuel de fabrication de la bombe nucléaire
Article publié le 03 Novembre 2006
Source : LE MONDE.FR avec AFP et Reuters
Taille de l'article : 305 mots
Extrait : Le "New York Times" révèle vendredi que le gouvernement américain a ouvert au public des archives gouvernementales irakiennes comprenant un véritable "livre de recettes" pour fabriquer une bombe atomique. Le site n'est plus consultable. Informé par le New York Times, jeudi 2 novembre, de son intention de mettre en lumière ce qu'un diplomate américain en poste en Europe qualifie de "livre de recettes" pour fabriquer une bombe atomique, le gouvernement américain a immédiatement coupé l'accès aux documents.
Dépêches - France
Sabotages SNCF: information judiciaire contre les neuf de la "cellule invisible"
leparisien.fr | 15.11.2008, 13h23, extrait
Neuf personnes soupçonnées d'être membres d'une "cellule invisible qui avait pour projet la lutte armée" devaient être présentées samedi à un juge d'instruction antiterroriste en vue de leur éventuelle mise en examen pour des dégradations contre des lignes TGV.
Elles ont été déférées dans la matinée devant le parquet qui a ouvert à la mi-journée une information judiciaire, notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", selon une source judiciaire.
Ces quatre hommes et cinq femmes, âgés de 22 à 34 ans, vont être présentés dans l'après-midi au juge d'instruction antiterroriste Thierry Fragnoli en vue de leur éventuelle mise en examen, requise par le parquet.
Une mise en examen signifierait que le juge estime disposer d'"indices graves et concordants" de leur implication dans cinq dégradations de caténaires de lignes à grande vitesse fin octobre et dans la nuit du 7 au 8 novembre qui avaient perturbé le trafic SNCF.
Sabotage à la SNCF : neuf jeunes présentées devant le juge
Sabotages à la SNCF : les neuf prévenus vont être mis en examen
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.11.08 | 18h46 • Mis à jour le 14.11.08 | 20h20, extrait
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a annoncé, vendredi 14 novembre, l'ouverture d'une information judiciaire sur les récents sabotages à la SNCF et le défèrement samedi au parquet des neuf personnes placées en garde à vue. Un "noyau dur" de cinq personnes, dont le dirigeant présumé du groupe, sera mis en examen pour "association de malfaiteurs à vocation terroriste", et les quatre autres pour des "dégradations sur les lignes ferroviaires", a souligné M. Marin.
"Des éléments nouveaux ont été réunis", a déclaré une source proche du dossier à l'agence Reuters. Les cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans et issus de milieux sociaux aisés, sont soupçonnés d'avoir agi dans un but politique, l'idée étant de créer un désordre dans le pays pour favoriser l'émergence des mouvements sociaux. Une femme, mère d'un des suspects, a été libérée sans charges jeudi.
Pour avoir formulé des réquisitions de mise en examen, le parquet estime disposer "d'indices raves et concordants", bien qu'aucune preuve formelle de la culpabilité de ce groupe, en particulier ADN, n'existe à ce jour.
JUSTICE
Sabotage à la SNCF : neuf jeunes présentées devant le juge
NOUVELOBS.COM | 15.11.2008 | 11:58
Les auteurs présumés des sabotages contre la SNCF sont confrontés ce samedi à des juges antiterroristes. Ils sont soupçonnés d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Pour le "noyau dur" s'ajoute la responsabilité de dégradations en réunion dans une perspective terroriste.
Sabotage SNCF : neuf personnes déferées
Sabotage SNCF : neuf personnes déferées
lefigaro.fr avec AFP et AP, 14/11/2008 | Mise à jour : 20:39, extrait
Cinq d'entre elles sont directement impliquées dans les actes de malveillance ayant visé le réseau ferroviaire.
L'enquête progresse dans l'affaire des sabotages à la SNCF. Vendredi, le procureur de la République de Paris Jean-Claude Marin a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire, et qu'il allait déférer au parquet les neuf personnes placées en gare à vue, dont cinq pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Selon le procureur, l'enquête a permis de déterminer que ces cinq personnes sont directement impliquées dans les actes de malveillance ayant visé le réseau ferroviaire, tandis qu'il est reproché aux quatre autres leur appartenance à la mouvance anarcho-autonome, soupçonnée d'avoir participé à des actions violentes en France et à l'étranger.
300 euros d'amende pour le maître-chanteur de Nadine Morano
Lorraine : 300 euros d'amende pour le maître-chanteur de Nadine Morano
Le 14/11/08 à 14:24, www.lepays.fr
Alain Oger, candidat malheureux à l'élection municipale de Toul (Meurthe-et-Moselle), a été condamné aujourd'hui vendredi à 300 euros d'amende en correctionnelle à Nancy pour une tentative de chantage sur la secrétaire d'Etat Nadine Morano, également défaite lors du scrutin lorrain.
Il devra également s'acquitter d'un euro symbolique au titre des dommages et intérêts demandés par l'avocat de Nadine Morano, Me Alain Behr. Le parquet avait requis 7 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve contre le prévenu, déjà condamné pour violences aggravées en 2006.
Volontiers confus et incohérent, la voix haut perchée, le prévenu a nié à la barre avoir exercé un chantage contre la candidate Nadine Morano entre les deux tours de la dernière municipale, alors que des policiers cachés dans un placard l'avaient interpellé en flagrant délit.
M. Oger, qui avait recueilli 3,14% des voix au premier tour, avait demandé 15.000 euros à un colistier de Nadine Morano sous peine de remettre au procureur de Nancy ou au Canard Enchaîné un disque la compromettant, ce qu'il avait ensuite reconnu au commissariat de Toul. Mais le disque était vierge.
Le chantage portait sur les agissements d'une colistière de Mme Morano qui, parlant l'arabe, aurait influencé le vote de plusieurs électeurs d'origine maghrébine dans le sixième bureau de vote de Toul. Sept ou huit personnes, dont M. Oger, ont fait des réclamations, selon l'avocat du prévenu, Me Patrice Buisson.
Le vaudeville de Toul
L'Est Républicain, 12/03/08
La porte-parole de l'UMP Nadine Morano porte plainte contre un autre candidat pour chantage et extorsion de fonds ! Eclairage sur cet épisode rocambolesque d'une campagne municipale animée dans toute la France...
Tirs de billes sur un bus RATP dans le 9-2, à Bagneux
Tirs de billes sur un bus RATP dans le 92
Source : AFP, 14/11/2008 | Mise à jour : 13:55
Un autobus de la RATP a été la cible de tirs de projectiles tard jeudi soir à la suite d'un différend de la circulation avec un scooter à Bagneux, dans les Hauts-de-Seine, a-t-on appris vendredi de sources policières et à la RATP.
Selon des sources policières, les deux personnes qui se trouvaient sur le scooter se sont volontairement mis en travers de la route, à un feu tricolore, pour forcer le chauffeur du bus à s'arrêter.
L'un des deux occupants a ensuite sorti deux armes et a tiré à plusieurs reprises sur le pare-brise, avant que le scooter ne redémarre.
Les armes utilisées ne semblent pas être des armes à feu, mais il pourrait s'agir de modèles "puissants de pistolets à billes", des armes "dangereuses mais rarement létales", a précisé une source policière.
Une dizaine d'impacts ont été relevés sur le pare-brise, qui n'a pas explosé, selon des sources policières.
De son côté, une porte-parole de la RATP a confirmé qu'"à la suite d'un différend de la circulation, on a constaté des tirs de projectiles contre un bus", tout en précisant qu'il n'y avait eu "aucun blessé".
L'incendie s'est produit sur la ligne 128, qui relie la porte d'Orléans (Paris) au Plessis-Robinson, dans le sud des Hauts-de-Seine.
L'enquête a été confiée au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92).
Le "droit de mourir n'existe pas" (Vatican)
Source : AFP, 14/11/2008 | Mise à jour : 14:05
Le "ministre de la santé du Vatican", Mgr Javier Lozano Barragan, a souligné aujourd'hui que "le droit de mourir n'existe pas", condamnant fermement une décision de la justice italienne ouvrant la voie à l'arrêt de l'alimentation artificielle d'une femme dans le coma depuis 1992.
"Il n'existe pas de droit de mourir, la vie est sacrée", souligne le président du Conseil pontifical pour la pastorale des services de la santé, dans un entretien au quotidien La Stampa.
"Arrêter de donner à manger et à boire à Eluana revient à commettre un meurtre, cela signifie la laisser mourir de faim et de soif, la condamner à une fin monstrueuse", poursuit le cardinal Barragan.
La Cour de cassation a levé jeudi le dernier obstacle juridique à l'arrêt de l'alimentation d'Eluana Englaro, 37 ans, dans le coma depuis un accident de voiture en 1992 et dont le père demande depuis des années qu'elle cesse d'être maintenue en vie artificiellement, assurant qu'elle ne l'aurait pas voulu.
"La première chose à laquelle j'ai pensé a été +Eluana, nous avons réussi+", a pour sa part réagi le père d'Eluana dans le quotidien La Repubblica.
"Je réclamais justice et les magistrats me l'ont accordée. Ils ont cherché à se mettre dans la peau d'Eluana, (à comprendre) ses idées, sa force, sa liberté et son état végétatif irréversible, un état qui n'existe pas dans la nature, alors que la médecine peut pousser à l'extrême l'alimentation forcée et la thérapie même quand elle ne sert plus à rien", a-t-il souligné.
Dans une autre interview à La Repubblica, le cardinal Barragan estime que "l'état végétatif est un terme qui convient aux plantes, pas aux êtres humains (...) et seule une plante peut être coupée, pas un être humain".
Emotion après la mort d'un étudiant tué par un malade mental
MEURTRE.
Emotion après la mort d'un étudiant tué par un malade mental
leparisien.fr | 14.11.2008, 07h00
LA MORT mercredi à Grenoble d'un étudiant, tombé sous les coups de couteau d'un déséquilibré échappé d'un hôpital psychiatrique, a suscité une vive émotion. Hier, lors d'une réunion à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a demandé aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé « de préparer sans délai une réforme en profondeur du droit de l'hospitalisation psychiatrique afin d'améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui ».
Cette réforme devra permettre, entre autres, de « mieux encadrer les sorties des établissements, améliorer la surveillance des patients, créer un fichier national des hospitalisations d'office ». Par ailleurs, une enquête interne a été lancée au sein de l'hôpital pour comprendre comment la fugue a été possible et le procureur a ouvert une information judiciaire pour meurtre. Une expertise psychiatrique devrait déterminer si le discernement de l'agresseur était aboli ou non au moment des faits.
« On aurait tous pu se retrouver à la place »
Promis, selon ses professeurs, à un brillant avenir, Luc Meunier, étudiant de 26 ans à l'Institut national polytechnique de Grenoble, aurait dû passer sa thèse en janvier prochain. Mais le jeune homme a croisé la route de Jean-Pierre Guillaud. Mercredi matin, cet homme de 56 ans est sans surveillance dans le parc de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère) dans la banlieue de Grenoble.
L'individu a un lourd passé psychiatrique. En 1995 à Grenoble, il a agressé sans raison un passant à coups de couteau. En 2006, il a poignardé le pensionnaire d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère). Ses victimes ont survécu. Déclaré pénalement irresponsable deux fois, il est placé d'office en psychiatrie. A partir de février 2008, les médecins de l'hôpital, estimant que leur patient va mieux, autorisent Jean-Pierre Guillaud à sortir une fois par semaine de l'établissement, puis deux fois à partir de septembre. Mercredi, l'homme n'a pas d'autorisation de sortie, mais après avoir retiré de l'argent au secrétariat il emprunte la porte principale de l'hôpital. Il se rend en bus dans le centre et entre dans une quincaillerie. « Il est arrivé comme un client ordinaire. Il a demandé un couteau dont le prix n'excède pas 30 €. Il en a choisi un à la lame assez courte », raconte le quincaillier.
« On pensait que son état s'était stabilisé »
Jean-Pierre Guillaud parcourt quelques mètres sur le trottoir et, au hasard, poignarde un passant à l'abdomen. « J'ai vu un jeune s'effondrer en sang devant ma boutique, le ventre ouvert. L'agresseur restait hagard, immobile devant sa victime. Il a dit : « Je voulais me suicider, mais comme je n'en avais pas le courage j'ai tué quelqu'un », se souvient Pascal Aubinais, qui tient une viennoiserie. Transporté dans un état grave au CHU, Luc Meunier, originaire de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), décède de ses blessures dans la soirée. La mort du jeune homme révolte les habitants du quartier : « On aurait tous pu se retrouver à la place de ce jeune homme. Le fou qui l'a poignardé aurait dû être surveillé de près », clame une mère de famille.
A l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, le médecin-chef, le docteur Pierre Cornier, tente de justifier le régime accordé à ce patient : « On pensait que son état s'était stabilisé. Il était calme, avait un lourd traitement médicamenteux. Il ne présentait plus aucun signe de réactivation ou d'amplification du processus pathologique. Rien ne nous permettait de dire qu'il pouvait passer à l'acte. Si on avait eu le moindre doute, on aurait restreint ses sorties. » « L'agresseur souffre de schizophrénie, il a invoqué des voix qui l'auraient poussé à tuer ce passant. Il y a une volonté farouche de savoir comment tout cela a pu arriver afin que cela ne puisse plus se reproduire », a expliqué le procureur Jean Philippe. Jean-Pierre Guillaud va subir une expertise psychiatrique. Il a été reconduit à l'hôpital de Saint-Egrève, placé sous haute surveillance.
Société 14 nov. 11h44, Libé
Rue Copernic: pour le rabbin de l'époque, «mieux vaut tard que jamais»
Le rabbin qui officiait dans la synagogue lors de l’attentat du 3 octobre 1980 affirme «ne pas avoir été questionné en 28 ans» et déplore «l’indifférence» des autorités de l’époque.
[...] «Cette année après 28 ans où nous n’avons pas été questionnés, je suis resté bouche bée: la DST est venue nous voir. Entre le 3 octobre 1980 et mai 2008, il ne s’est rien passé, ce n’est pas une critique, c’est une constatation. Littéralement, presque 30 ans de silence», relève le rabbin, qui officie toujours à la synagogue de l’Union libérale israélite de France dans le XVIe arrondissement de Paris.
Si la personne interpellée est traduite en justice, «nous serons peut-être partie civile». «Il y a 30 ans, ce qui a été le plus dur a été la réaction souvent mitigée (en France, ndlr), comme si nous étions un peu responsables, je me rappelle d’un article dans la presse disant que nous étions "pleurnichards", j’ai appris ce mot à cette occasion», raconte le Grand rabbin Williams.
«Trente ans plus tard ce qui me soulage un peu, c’est que probablement les propos que j’avais entendus et l’indifférence de la police et des autorités (de l’époque, ndlr) ne seraient pas pareils: la France a changé, il y a moins d’antisémistisme.»
«Les gens qui vivent un attentat ne l’oublient pas, en général. C’est la violence, l’horreur de voir ce qu’on voit, et dans certains cas de vivre des réactions inhabituelles et difficiles à accepter: les gens souvent sont plus touchés par le manque de réaction des citoyens ou des autorités» que par le drame lui-même.
Sabotage du rail : l'ADN au cœur de l'enquête
De moins en moins de Français se disent proches du PS
LEMONDE.FR | 13.11.08 | 18h05 • Mis à jour le 13.11.08 | 18h07, extrait
Selon un rapport de l'IFOP, publié jeudi 13 novembre, le pourcentage de Français se sentant proche du Parti socialiste serait au plus bas depuis deux ans. L'étude, qui recoupe différents sondages effectués depuis 2006 où la question de la "préférence partisane" était posée, explique que seuls 26 % des Français en âge de voter se disaient, en octobre, proches du PS. Alors qu'ils étaient 30 % au moment des primaires au PS en vue de l'élection présidentielle, fin 2006. A contrario, l'UMP, qui n'obtenait alors que 24 % de sympathisants, en compte aujourd'hui 28 %.
Sabotage du rail : l'ADN au cœur de l'enquête
lefigaro, 13/11/2008 | Mise à jour : 11:57
La garde à vue des dix personnes soupçonnées d'avoir saboté les caténaires de a SNCF a été prolongée de 24 heures jeudi matin. Mené par un fils de cadre supérieur, le groupuscule suspecté, en lien avec la gauche radicale européenne, était surveillé depuis onze mois.
Sabotage : «Sans coupables, la police en fabrique»
Propos recueillis par Aziz Zemouri (Figaro Magazine)
13/11/2008 | Mise à jour : 15:13 | Commentaires 80
INTERVIEW - Sébastien Schifres est doctorant en science politique et militant du mouvement des «autonomes», classé à l'ultra-gauche, auquel sont soupçonnées d'appartenir les dix personnes gardées à vue en lien avec les sabotages de caténaires à la SNCF. Il dénonce des arrestations sans «aucun élément matériel».
La justice autorise l'euthanasie passive d'une femme dans le coma
ITALIE
La justice autorise l'euthanasie passive d'une femme dans le coma
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 18:26
La Cour de cassation italienne a rejeté un recours du parquet de la cour d'appel de Milan et ainsi autorisé l'arrêt de l'alimentation artificielle d'une femme plongée dans un coma végétatif depuis 26 ans. Un cas qui suscite une vive polémique dans le pays.
STRASBOURG
Trafic de drogue : dix ans de prison pour l'ancien des stups
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 18:40, extraits
Sa maîtresse, greffière au TGI de Strasbourg, a elle été condamnée à neuf ans de réclusion. Le couple était poursuivi pour trafic d'héroïne, de cocaïne, de cannabis, de subutex et d'amphétamines et pour détournement de scellés entre 2003 et 2007.
[...] "Au vu de la gravité des actes, de la motivation de François Stuber, je ne lui reconnais aucune circonstance pouvant amoindrir sa peine", avait asséné dans la matinée le vice-procureur de la République, Annyvonne Balança, au sujet du principal accusé.
"Il ne faut pas se tromper de procès", avait-elle prévenu. "C'est le procès de François Stuber, pas celui de la gestion des scellés. Un voleur est un voleur même si le magasin n'est pas bien surveillé", avait poursuivi la magistrate, en faisant référence à la liberté dont cet "électron libre", chargé de la destruction des saisies, jouissait au sein des stups de Strasbourg.
[...] La magistrate a souligné la duplicité du personnage en le qualifiant de "grand manipulateur à double visage". Selon Annyvonne Balança, François Stuber a pu alimenter son réseau alors que ses dettes ne cessaient de s’accumuler en ponctionnant les prises de sa brigade. "Il livrait la "marchandise" avec son véhicule de service", preuve selon la représentante du parquet de "l'état de toute-puissance" ressenti par le prévenu.
Psychiatrie / hôpital : Nicolas Sarkozy demande une réforme
Psychiatrie/hôpital: vers une réforme
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 18:32
Nicolas Sarkozy a demandé aujourd'hui aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé de lancer une réforme de l'hospitalisation psychiatrique, après la mort d'un étudiant poignardé hier par un homme échappé d'un hôpital à Grenoble.
Vanneste : saisie de la CEDH
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 15:55
Les associations homosexuelles qui s'étaient portées parties civiles contre le député Christian Vanneste pour dénoncer les propos pour lesquels il a été blanchi mercredi par la Cour de cassation vont saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, a-t-on appris aujourd'hui auprès de leur avocate.
M. Vanneste avait été poursuivi pour avoir déclaré que l'homosexualité "était inférieure moralement à l'hétérosexualité", et ajouté : "Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité".
SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (Sneg) "m'ont mandatée pour saisir la CEDH contre cet arrêt de la Cour de cassation qui envoie un signal funeste à toutes les minorités de France", a déclaré à l'AFP Me Caroline Mécary, qui va le faire "rapidement".
La CEDH "dira si oui ou non la France, au travers de la Cour de cassation pouvait juger ainsi", a poursuivi Me Mécary, rappelant qu'il "est déjà arrivé par le passé que la France soit condamnée pour des décisions de ses plus hautes juridictions (Cassation ou conseil d'Etat) au caractère réactionnaire".
"La Cour n'a sans doute pas mesuré à quel point sa décision concernait la société tout entière et pas que les homosexuels : elle touche tous ceux qui présentent une différence qui leur a valu d'être stigmatisés comme les femmes, les juifs, les noirs, les handicapés", a-t-elle estimé.
La Cour "a ouvert une boîte de Pandore", a-t-elle déploré.
FAIT DIVERS
Jeune poignardé à Grenoble : Sarkozy annonce une réforme de l'HP
NOUVELOBS.COM | 13.11.2008 | 19:07
Cette réforme de l'hospitalisation psychiatrique devra notamment permettre de "mieux encadrer les sorties des établissements" et d'"améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui, dans le cadre de la création d'un fichier national des hospitalisations d'office", a annoncé l'Elysée.
Un « déséquilibré » poignarde mortellement un étudiant à Grenoble
Un déséquilibré poignarde mortellement un étudiant à Grenoble
LEMONDE.FR avec AFP | 13.11.08 | 05h56 • Mis à jour le 13.11.08 | 05h57
Un étudiant de 26 ans est mort mercredi soir 12 novembre, quelques heures après avoir été poignardé par un homme qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique. Le jeune, étudiant-chercheur dans une école d'ingénieurs, a succombé à sa blessure - un coup de couteau dans le ventre - dans la soirée, au CHU de Grenoble, où il avait été admis dans un état critique après avoir été agressé en fin de matinée dans une rue commerçante du centre ville.
L'auteur présumé du coup de couteau, âgé de 56 ans, avait fugué de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère) où il avait été placé d'office, alors qu'il effectuait une promenade dans le parc de l'établissement. Il aurait ensuite pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau et poignardé l'étudiant en sortant du magasin.
L'agresseur, qui souffrirait de schizophrénie et "entendrait des voix", a été interpellé sur les lieux de l'agression et avait réintégré l'hôpital mercredi soir.
Dans le passé, il a commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique, a indiqué une source proche de l'enquête. En 1989, il a poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère), a précisé la même source.
Le parquet de Grenoble va prendre contact avec les médecins-psychiatres de Saint-Egrève pour vérifier si l'homme est en mesure d'être entendu, puis va "demander une expertise très précise sur son état mental afin de déterminer si l'intéressé peut ou non être jugé", a-t-on indiqué de source judiciaire.
Etudiant tué: il n'y avait aucun signe
Source : AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 08:14
L'équipe médicale de l'hôpital psychiatrique, où était interné le déséquilibré qui a tué un étudiant à Grenoble hier, n'avait observé aucun signe laissant "présager qu'il allait commettre" de tels "actes", a déclaré à RTL le directeur de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère).
"Rien, en ce qui concerne l'équipe médicale, qui a observé ce patient ces derniers temps, ne laissait présager qu'il allait commettre des actes de la nature de ceux qui lui sont reprochés aujourd'hui", a déclaré le directeur, Michel Gellion, interrogé mercredi soir par RTL, peu avant le décès de l'étudiant, âgé de 26 ans."L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité", a-t-il poursuivi.
Hier, l'homme, qui souffrirait de schizophrénie, a fugué, pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau avant de frapper le premier passant venu, un étudiant de 26 ans. Par le passé, il avait déjà commis trois agressions du même type, blessant grièvement trois personnes.
Meurtre d'un étudiant à Grenoble
L'hôpital psychiatrique n'avait rien vu venir
leparisien.fr | 13.11.2008, 09h08 | Mise à jour : 09h10, extraits
L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité». [...] Mercredi, il n'avait pas d'autorisation de sortie mais les prochains jours, les médecins comptaient lui accorder «des sorties d'essai».
«La dangerosité est un critère qui n'est pas facile à prendre en compte par l'équipe médicale. Il est surtout difficile de mesurer la progressivité de la guérison que l'on peut espérer, a précisé le directeur. Dans les derniers mois, il n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en UMD (ndlr : unité pour malade difficile)».
Faits divers
Meurtrier de Grenoble : l'hôpital psy plaide non coupable
leparisien.fr | 13.11.2008, 07h23 | Mise à jour : 10h37
Un déséquilibré échappé de l'hôpital tue un étudiant
lefigaro.fr avec AFP, 13/11/2008 | Mise à jour : 12:51
L'hôpital psychiatrique veut comprendre comment le malade qui a poignardé à mort un étudiant en plein centre de Grenoble a réussi à s'échapper de ses murs. L'auteur présumé avait déjà commis trois agressions à l'arme blanche.
Propos homophobes : Christian Vanneste blanchi en cassation
Propos homophobes : Christian Vanneste blanchi en cassation
LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.08 | 15h00 • Mis à jour le 12.11.08 | 16h46, extraits
La Cour de cassation a blanchi, mercredi 12 novembre, le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, estimant qu'il n'avait pas dépassé les limites de la liberté d'expression.
En janvier 2005, quelques semaines après la promulgation de la loi réprimant les propos injurieux ou diffamatoires "en raison de l'orientation sexuelle", il avait déclaré à La Voix du Nord que l'homosexualité était une "menace pour la survie de l'humanité". "Je n'ai pas dit qu'elle était dangereuse, j'ai dit qu'elle était inférieure à l'hétérosexualité. Si on la poussait à l'universel, ce serait dangereux pour l'humanité", justifiait-il alors. Dix jours plus tard, cet ancien professeur de philosophie, qui s'était fait connaître en rédigeant un amendement contesté sur le rôle "positif" de la colonisation, précisait dans Nord Eclair : "Je critique les comportements, je dis qu'ils sont inférieurs moralement."
SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (SNEG) avaient porté plainte pour ces divers propos. ...
La chambre criminelle de la cour de cassation a "cassé" mercredi la décision de la cour d'appel, allant contre l'avis de l'avocat général, qui le 14 octobre avait conclu au rejet de ce pourvoi, et sans même renvoyer le dossier devant une autre cour d'appel. "Si les propos litigieux, qui avaient été tenus dans la suite des débats et du vote de la loi du 30 décembre 2004, ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la liberté d'expression", a-t-elle considéré. "C'est une décision de grande ampleur dans la mesure où la plus haute juridiction sanctionne l'ensemble de la procédure et des poursuites au regard de la protection de la liberté d'expression", a réagi l'avocat de M. Vanneste, Me Eric Morain, saluant "l'aboutissement d'un long combat judiciaire".
Homoparentalité - Adoption : la Cour de cassation douche l'espoir des homos
TF1-LCI, le 20/02/2007 - 21h20
Elle a estimé que l'adoption par la compagne de la mère naturelle d'un garçon était contraire à "l'intérêt supérieur" de l'enfant. La semaine dernière encore, la cour d'appel d'Amiens avait donné un espoir aux associations en acceptant l'adoption du garçon par la compagne de sa mère biologique.
Société - Homosexualité : les "vérités" d'un député UMP
TF1-LCI, le 10/12/2004 - 10h36
Pour Christian Vanneste, député UMP du Nord, l'homosexualité constitue une "menace pour la survie de l'Humanité". Déclaration faite mardi soir à l'Assemblée nationale lors des débats sur le projet de loi créant la Haute autorité contre les discriminations. Interrogé par tf1.fr, il justifie ses propos.
Une image de la gay pride 2007
Faits divers
Savoie : le détenu dangereux libéré a été interné
leparisien.fr | 02.11.2008, 15h06 | Mise à jour : 18h01
Accusé d'avoir tué un enfant, perturbé sur le plan psychologique et considéré comme dangereux, ce détenu de Aiton en Savoie avait été libéré et placé sous contrôle judiciaire jeudi par la cour d'appel de Chambéry. Il avait ordre de se rendre dans un hôpital psychiatrique, mais ne s'est pas présenté.
Loïc Moita, 36 ans, a finalement été interpellé à Annecy puis interné d'office dans un hôpital psychiatrique.
Cette affaire intervient peu après la libération par erreur d'un violeur présumé de la prison de Fresnes. Au grand soulagement du ministère de la Justice, Jorge Montes a finalement été interpellé. Il est retourné en prison vendredi.