Catégorie: La justice de qualité
La sœur de la victime met en cause la justice
La sœur de la victime met en cause la justice
Poitiers, Nouvelle République, sur www.poitiers.maville.com, jeudi 09 octobre 2008
Hier matin a eu lieu devant la première chambre civile du tribunal de grande instance de Paris la première étape de ce qui s’annonce comme un long feuilleton judiciaire, visant à mettre en cause l’État dans l’assassinat d’une Poitevine.
Le 19 juin 2007, Mireille Guilbault, enseignante au lycée du Dolmen de Poitiers, était abattue de onze coups de feu par son mari, sur le parking d’un hôtel de Vannes où elle était en stage. Pascal Guilbault, salarié de l’Université de Poitiers, se donnait ensuite la mort.
Cette triste affaire aurait dû s’arrêter là sur le plan judiciaire, sans la volonté de la sœur de Mireille de faire reconnaître la faute de la justice dans la mort de la jeune femme.
Des chances de succès extrêmement faibles
A la suite d’une plainte de Mireille, Pascal avait été mis en examen pour viols avec actes de tortures et de barbarie sur la personne de son épouse. Mais, contre l’avis du parquet, la juge des libertés et de la détention de Poitiers s’était contentée de placer Pascal Guilbault sous contrôle judiciaire, sans l’envoyer en maison d’arrêt. Ce fatal 19 juin 2007, la cour d’appel devait précisément examiner l’appel interjeté par le parquet.
Véronique Bernard, la sœur de Mireille, demande aujourd’hui à la justice de reconnaître qu’une faute lourde a été commise en laissant libre le futur meurtrier. Hier, au Palais de justice de Paris, son avocate a expliqué que Véronique Bernard s’inscrit « dans une démarche de reconnaissance et non d’indemnisation ». Me Sophie Dechaumet se dit déterminée à poursuivre la procédure jusqu’au bout même si elle reconnaît que les chances de succès de cette démarche sont « relativement faibles ».
L’audience de procédure qui s’est tenue hier n’est que la première étape d’un long parcours juridique qui pourrait ne pas aboutir à un procès avant au moins un an.
Un article de la Nouvelle République du 2/10/2008
Pédopornographie : un proviseur inculpé
Benoît XVI souhaite la béatification de Pie XII, malgré son attitude face à la Shoah
LEMONDE.FR avec AFP | 09.10.08 | Extrait
Lors d'une messe au Vatican célébrant le cinquantième anniversaire de la mort de Pie XII, jeudi 9 octobre, Benoît XVI a souhaité la poursuite du procès en béatification de ce pape qui fait l'objet d'une controverse pour son attitude jugée trop passive et silencieuse face à la Shoah. Benoît XVI a estimé que Pie XII s'était dépensé sans compter "pour la défense des persécutés sans aucune distinction de religion, d'ethnie, de nationalité et d'appartenance politique", notamment pour les juifs menacés d'extermination, et déploré que le débat historique à son sujet n'ait "pas toujours été serein".
Pédopornographie:un proviseur inculpé
Source : AFP, 09/10/2008 | Mise à jour : 19:19
Le proviseur du lycée d'enseignement catholique Notre-Dame du Grandchamp à Versailles a été mis en examen le 19 septembre pour détention d'images pornographiques mettant en scène des mineurs et pour atteinte à l'intimité de la vie privée, a-t-on appris de source proche du dossier.
Scandale des hormones de croissance : le professeur Job est mort
Chine: le scandale du lait frelaté étouffé pendant les JO ?
RTBF, 01.10.08 - 10:40 Les autorités chinoises ont été informées il y a des semaines de la contamination du lait par de la mélamine mais ont tenté d'étouffer le scandale pour ne pas ternir les Jeux Olympiques en août, accusent des journalistes chinois et des organisations non gouvernementales.
Plus de 10 000 enfants chinois toujours hospitalisés après avoir bu du lait frelaté
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.10.08 | Extraits
Les autorités reconnaissent désormais que, depuis que le scandale sur la contamination de lait par de la mélamine a éclaté, près de 47 000 enfants ont dû être hospitalisés pour des problèmes rénaux, un nombre qui a triplé depuis le dernier bilan officiel, publié le 21 septembre.
Selon le nouveau communiqué du ministère de la santé, publié jeudi 9 octobre, 10 666 enfants seraient toujours hospitalisés après avoir été intoxiqués par la substance chimique, dont huit dans un état grave tandis que 36 144 autres auraient fait des séjours en hôpital mais seraient depuis rentrés chez eux.
[...] Selon une compilation effectuée à partir des informations publiées dans des médias régionaux, l'agence Reuters estime elle que ce sont près de 94 000 enfants qui ont peut-être été victimes du lait contaminé. Le nombre de cas d'intoxication aurait explosé ces derniers temps dans certaines régions comme la province de Gansu, dans le nord-ouest du pays, où l'on dénombrait 13 459 cas le 26 septembre, contre 1 695 une semaine auparavant.
Hormone de croissance : le Pr Job, un des principaux prévenus, est mort
Créé le 08/10/08 - Dernière mise à jour le 09/10/08 à 8h47, Europe 1
Le professeur Jean-Claude Job est décédé lundi à l'âge de 86 ans. Ancien président de l'association France Hypophyse, il était à ce titre l'un des principaux prévenus au procès du scandale des hormones de croissance. Le 26 mars, le Pr Job avait pour la première fois "demandé pardon". L'accusation avait requis 4 ans de prison avec sursis contre lui. Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement en janvier 2009. Il s’agit de déterminer les responsabilités dans la mort à ce jour de plus de 110 jeunes, terrassés par la maladie de Creutzfeldt-Jakob après avoir été traités dans les années 80, étant alors enfants, à l'hormone de croissance infectée.
Il était l’un des principaux prévenus au procès des hormones de croissance. Le Pr Jean-Claude Job, ancien président de l’association France Hypophyse, est décédé lundi à l’âge de 86 ans. Il était tombé malade après son procès. Il avait été depuis hospitalisé plusieurs fois, au terme d'une "année très éprouvante", selon son avocate. Un coup dur pour les victimes du scandale sanitaire des hormones de croissance. Qui en veulent à la justice d’avoir attendu si longtemps.
A Reims, un lien avec la décision de la cour d'appel, estime le parquet
REIMS
Ouverture d'une information judiciaire après la disparition de deux soeurs
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:54
Selon leur père, les fillettes âgées de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile pour aller à leur école. Elles refuseraient de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire.
Une information judiciaire contre X pour "enlèvement" a été ouverte mercredi 8 octobre après la disparition à Reims depuis lundi de deux soeurs qui refusent, selon leur père, de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon leur père, un Franco-Italien de 36 ans, les fillettes âgée de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile à Reims pour aller à leur école proche, où elles n'ont pas été vues et qui a vite signalé leur absence.
Dans une lettre en italien retrouvée dans leur chambre, les adolescentes expliquent, selon leur père à qui le mot est adressé, "ne pas avoir confiance en la loi française qui ne nous a pas aidées", avant d'ajouter : "Nous préférons mourir que retourner en Italie".
Fugue
"Au départ, on enquête sur une fugue. Après avoir exploité toutes les pistes possibles (familiale, amicale et autres...), et n'ayant rien découvert, j'ai décidé de retenir une infraction pénale qui permet de faire certaines investigations d'ordre technique que l'on ne pourrait pas faire uniquement dans le cadre d'une fugue", a expliqué à l'AFP la procureure de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
Nées en Italie, les fillettes ont quitté ce pays pour Reims avec leur père à l'été 2007. Leur mère, une Italienne âgée de 37 ans qui réside à Lamezia Terme en Calabre, a alors saisi la justice pour les récupérer.
Psychologie
En juillet dernier, un juge de Reims a ordonné une expertise psychologique des enfants, selon leur avocate, Me Céline Bole-Richard. Mais le parquet a fait appel et le 2 octobre la cour d'appel de Reims a ordonné que les adolescentes retournent en Italie auprès de leur mère.
"Tout l'entourage (des fillettes) peut être concerné" par cette information judiciaire "car il y a forcément un lien (entre leur disparition) et la décision de la cour d'appel", a estimé Madeleine Simoncello.
"La justice me reproche de les avoir enlevées à leur mère. Maintenant la police me reproche de les avoir cachées, mais c'est absurde, ce n'est pas le cas. Elles ont peur de retourner en Italie où elles sont en danger", a affirmé le père à l'AFP. L'homme, chauffeur de poids-lourds, a été entendu à plusieurs reprises par les enquêteurs.
Le couple, en instance de divorce, a une troisième fille, âgée de 16 ans, qui vit avec sa mère en Italie.
PRISON
Les gardiens dénoncent des chantages au suicide
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:44
Selon un gardien CGT pénitentiaire, les détenus mineurs s'amusaient à menacer les gardiens de suicide pour obtenir un changement de cellule ou une télévision.
Carlo Di Egidio, secrétaire régionale de la CGT-pénitentiaire sème le doute sur les circonstances de la mort de Nabil L., un adolescent de 16 ans retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Selon les gardiens, cette pendaison est un chantage qui aurait mal fini.
Carlo Di Egidio a déclaré, jeudi 9 octobre, sur France Inter qu'il s'agirait d'un "jeu" entre détenus : "Finalement, il s'agit d'un jeu lancé, il y a quelques jours, par les mineurs occupants ce quartier mineur". "C'est un jeu où ils s'encouragent entre eux à se pendre pour demander une télévision, un changement de cellule, une boîte de tabac, des choses comme ça", a-t-il précisé.
Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
PROCES
Prise illégale d'intérêts : Huchon reconnaît "une attitude de déni"
NOUVELOBS.COM | 08.10.2008 | 12:43
Le président socialiste de la région Ile-de-France, jugé en appel avec sa femme pour prise illégale d'intérêts dans le cadre de plusieurs marchés publics, a avoué n'avoir "pas vu l'illégalité des faits" et s'être "blotti dans une attitude de déni" en première instance. [...] "Je regrette mon attitude de fermeture" et "j'avoue n'avoir pas vu l'illégalité" des faits, a déclaré mercredi le responsable politique devant la cour d'appel de Paris, assurant que son épouse avait "fait le travail, payé au tarif syndical" et qu'"il n'y avait eu aucun préjudice pour la collectivité, aucun favoritisme". A l'époque, "j'ai été l'objet d'une dénonciation anonyme très agressive", suivie "de perquisitions très médiatisées", a-t-il encore raconté aux magistrats de la 9e chambre.
07/10/2008 17:12, la-croix.com, extrait
Le fondamentalisme biblique ronge l’Afrique
Les pères synodaux ont écouté les témoignages provenant notamment du continent noir
« La prolifération cancéreuse des sectes en tout genre et aux motivations les plus douteuses a de quoi inquiéter les pasteurs de l’Église. » Mgr Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa, s’est d’emblée attaqué à l’un des problèmes qui ronge le catholicisme en Afrique : le fondamentalisme des interprétations du texte biblique, alors que, a-t-il dit, une juste compréhension de la Parole de Dieu requiert des critères précis, qui doivent empêcher une lecture totalement subjective. L’Europe n’est d’ailleurs pas à l’abri, et pour la France, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque d’Albi, a rappelé que « la Bible y est parfois abordée de manière fondamentale », ou alors à la manière d’une chronique historique ou d’un traité de morale.
Un synode pour la parole de Dieu
Un dossier de la Croix
07/10/2008 19:40, la Croix, extrait
Au Synode, le rabbin Cohen évoque le poids du passé
Le grand rabbin de Haïfa, invité lundi 6 octobre à présenter la place de la Bible dans le judaïsme, a fait une allusion au silence de Pie XII
Un rabbin devant le Synode : une première. Lundi soir 6 octobre, devant Benoît XVI et les 253 pères synodaux, le grand rabbin de Haïfa, Shear-Yashuv Cohen, n’a pas mâché ses mots pour rappeler « la longue, dure et douloureuse histoire de la relation » entre l’Église et la Synagogue. « Nous ne pouvons pas oublier le fait douloureux que de nombreuses personnes, y compris des grands leaders religieux, ne se soient pas élevées pour sauver nos frères et qu’ils aient choisi de garder le silence », a-t-il déclaré, sortant de son texte. « Nous ne pouvons pas pardonner et oublier cela et j’espère que vous le comprenez. »
La mémoire de Pie XII défendue par le Vatican, célébrée jeudi par Benoît XVI
LEMONDE.FR avec AFP | 08.10.08 | 18h21, extrait
Le journal du Vatican a pris mercredi la défense de la mémoire du pape Pie XII dont l'attidue face à la Shoah reste un objet de controverses alors que Benoît XVI doit célébrer jeudi une messe pour le 50e anniversaire de sa mort.
08/10/2008 20:24, la Croix, extraits
La béatification de Pie XII suscite toujours des polémiques
Benoît XVI doit présider jeudi 9 octobre une messe pour les cinquante ans de la mort du pape Pacelli
Il y a cinquante ans, Golda Meir, alors ministre des affaires étrangères d’Israël, saluait la disparition de Pie XII comme celle d’« un des grands serviteurs de la paix ». Aujourd’hui, venu d’Israël, c’est un rabbin, Shear-Yashuv Cohen, qui, invité au Synode des évêques, critique durement le « silence » du pape Pacelli durant la Seconde Guerre mondiale et exprime son incompréhension face à la commémoration prévue à Rome jeudi 9 octobre.
En réalité, en célébrant jeudi le cinquantenaire de la mort de Pie XII, Benoît XVI ne fait qu’honorer logiquement un prédécesseur qui a indéniablement laissé un riche héritage. Mais l’événement vient percuter l’actualité d’une béatification possible de ce pape, qui continue de provoquer polémiques et déclarations passionnées.
[...] Ceux qui poussent à la béatification arguent que le fameux « silence » reproché à Pie XII a permis de sauver nombre de juifs. L’Osservatore Romano a récemment publié une série d’articles en ce sens. Dans son édition de mercredi 8 octobre encore figure un commentaire du cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’État, expliquant que « ce fut grâce à une approche prudente que Pie XII protégea les juifs et les réfugiés ».
Or, cette « prudence » est justement ce que lui reprochent ses détracteurs, estimant que le pape n’avait pas pris alors la mesure de l’ampleur du projet d’anéantissement du peuple juif par les nazis. De même, l’organisation d’un colloque, en septembre à Rome, par une association juive cherchant à réhabiliter la mémoire de Pie XII voulait montrer, aux yeux des partisans d’une béatification, que sur ce point l’opinion juive n’y était pas opposée de manière monolithique.
VATICAN-ISRAËL
Polémique autour du rôle de Pie XII dans la Shoah
NOUVELOBS.COM | 23.06.2008 | 04:09
Le représentant du Vatican en Israël refuse de participer aux commémorations de la Shoah à Jérusalem, en raison d'une représentation ambigüe du pape Pie XII au mémorial de Yad Vashem.
[...] Le communiqué - du mémorial - ajoute: "Yad Vashem se dédie à la recherche historique et le musée de l'Holocauste présente la vérité historique sur le Pape Pie XII telle qu'elle est connue par les chercheurs aujourd'hui. Yad Vashem a dit au représentant du Vatican qu'il était prêt à continuer d'examiner le sujet, en soulignant que si on lui y donne accès, il étudierait avec plaisir les archives de Pie XII, afin de prendre éventuellement connaissance d'informations nouvelles et différentes de celles qui sont connues aujourd'hui".
De nombreux historiens ont souligné la passivité et le silence fasse à la Shoah de Pie XII, qui fut pape de 1938 à 1958, tandis que le Vatican a toujours mis en avant les interventions en faveurs des juifs à cette période.
Discours alarmiste de Benoît XVI sur le déclin du christianisme
Le 05/10/08 à 16:45, sur L'Alsace.fr, extrait
Le pape Benoît XVI a ouvert aujourd'hui dimanche un synode des évêques du monde entier, le deuxième de son pontificat, par un discours alarmiste sur la perte d'influence du christianisme en Europe, évoquant même le «châtiment» de Dieu contre les peuples rebelles à son message.
Le chef de l'Eglise catholique, âgé de 81 ans et habituellement sévère à l'égard des sociétés sécularisées, a encore durci le ton durant la messe célébrée avec faste avec les 253 évêques et cardinaux, représentant 1,1 milliard de catholiques, réunis jusqu'au 26 octobre pour discuter de la diffusion de «la parole de Dieu».
Dans l'antique basilique romaine St-Paul-hors-les-murs, le pape allemand a déploré que «des nations un temps riches de leur foi et de vocations perdent désormais leur identité propre sous l'influence délétère et destructive d'une certaine culture moderne».
Benoît XVI s'est rendu du 12 au 15 septembre en France, autrefois surnommée «la fille aînée de l'Eglise» et devenue un bastion de la laïcité avec une pratique religieuse en chute libre.
La «mort de Dieu» proclamée par les sociétés sécularisées conduit à «l'arbitraire du pouvoir, aux intérêts égoïstes, à l'injustice, l'exploitation et la violence sous toutes ses formes», a-t-il déploré.
La leçon était aussi adressée aux catholiques de ces pays insuffisamment affermis dans leur foi, menacés selon lui par le sort de communautés chrétiennes «autrefois florissantes» mais aujourd'hui disparues. Face aux «chrétiens incohérents» tentés par la «rébellion», Dieu «a souvent dû recourir au châtiment», a-t-il averti.
Une autre mère dénonce des dysfonctionnements
Une autre mère dénonce des dysfonctionnements
Émue par les problèmes rencontrés par Marwan et sa famille, une Toulousaine se plaint d'avoir, elle aussi, rencontré des difficultés. Aujourd'hui encore, elle ne comprend pas. « On a déclenché mon accouchement et on m'a laissée seule avec mon mari pendant des heures. Une horreur. Déjà que j'étais inquiète… Heureusement, mon fils n'a pas eu de séquelles ce qui n'est pas été mon cas. J'ai souffert de problèmes de santé en série. Le fonctionnement du service, l'absence des sages-femmes, m'a paru totalement incohérent ». Et pour ne rien arranger, l'hôpital n'a jamais répondu à son courrier. « Une erreur regrettable », reconnaît aujourd'hui l'administration du centre hospitalier…
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Publié le 08/10/2008 à 08:53 | ladepeche.fr
Justice. Mort de Marwan : l'enquête relancée
Les magistrats réclament de nouvelles investigations pour évaluer les éventuels dysfonctionnements dénoncés par une famille après un accouchement qui s'est très mal passé à l'hôpital.
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
NDLR : « L’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui... »
Sophie et Valérie ne sont pas allées au collège, lundi à Reims. Les deux adolescentes de 11 et 13 ans sont parties parce qu'elles refusent d'aller vivre chez leur mère en Italie, comme leur impose la Justice. "Plutôt mourir", ont-elles écrit dans une lettre laissée sur leur lit. Leur père, bouleversé et angoissé, lance un appel sur RTL.
RTL info | 08 oct. 2008 | Màj 09h37
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
Renaldo Galtieri : « Je leur demande de ne pas faire de bêtise »
La Bourse de Paris perd plus de 8%
Source : AFP, 08/10/2008
La Bourse de Paris accélérait sa chute ce matin, le CAC 40 lâchant 8,18% après avoir franchi en quelques minutes les paliers de -5%, -6% et -7%, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
DRAME
Un ado se suicide en prison
leparisien.fr | 07.10.2008, 21h45, extrait
Un adolescent de 16 ans, détenu au quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi.
Le jeune détenu, qui s'est pendu vers 21h30 dans sa cellule, avait été condamné le 17 septembre à six mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants, a précisé le procureur de Metz, Rémi Heitz.
Une enquête administrative a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.
A la Une
Annoeullin : le père rescapé du feu se suicide
mercredi 08.10.2008, 05:03 | DRAME | La voix du Nord
Au cours d'un incendie dimanche après-midi, une mère et sa fille sont décédées. Le père a été sauvé. Mais hier, il s'est jeté dans la Deûle et n'a pas survécu.
Dix-neuf ans après le meurtre de Salomé, la famille Beaussart règle ses comptes à la télévision...
mercredi 08.10.2008, 05:03 | CONTROVERSE | La Voix du Nord, extraits
Juillet 1989, à Salomé, près de La Bassée, Ida Beaussart, 17 ans, tue son père violent d'une balle de 22 long rifle. Dix-neuf ans plus tard, à la suite de la projection sur place du film relatant son calvaire, l'« affaire Beaussart » connaît un nouveau rebondissement : sa mère revendique le crime... [...] Cette maltraitance, les habitants de Salomé l'ont découverte, vendredi 26 septembre, lors de la projection du film Pleure en silence de John Gabriel Biggs, relatant le martyre de la jeune fille. Et dimanche... coup de théâtre dans le reportage diffusé sur TF1 dans l'émission « 7 à 8 ». [...] Quoi qu'il en soit, la « révélation » de la maman d'Ida Beaussart ne lui coûte pas grand-chose : « L'affaire est close. Les faits sont prescrits et un recours n'est pas possible puisqu'il y a eu acquittement », informe l'avocate d'Ida Beaussart, Blandine Lejeune. Cette dernière ne croit aucunement à cette version mais « aucun élément ne peut démentir catégoriquement ce que la mère avançait ».
Le meurtre de la rue du Dahomey devant la cour d'assises
mercredi 08.10.2008, 05:03 - La Voix du Nord
L'affaire avait fait grand bruit. Le 26 mars 2005, Fanny Ikali Lembe, 18 ans, avait succombé à plusieurs coups de couteau lors d'une violente rixe face au domicile de sa famille dans le quartier Belencontre à Tourcoing. L'auteur présumé des coups mortels, Jonathan Martinez, 23 ans à l'époque des faits, va être jugé pendant trois jours par la cour d'assises du Nord.
[...] Le triste épilogue d'un différend ayant débuté dans l'après-midi, en centre-ville de Tourcoing, où une première échauffourée avait éclaté entre plusieurs protagonistes. Plus tard, la vitre d'une habitation avait été brisée par un jet de pierres. Certains occupants des lieux, soupçonnant la famille Ikali se seraient alors rendus rue du Dahomey pour demander des comptes. Une violente bagarre éclate alors que Fanny Ikali Lembe rentre à son domicile. La toute jeune femme participe à la rixe.
Manche à balai, rateaux et armes diverses sont utilisés. Un couteau est sorti. Celui-ci serait passé entre plusieurs mains avant d'être utilisé pour frapper la jeune femme.
L'avocat Karim Achoui défend la thèse du complot face à ses juges
L'avocat Karim Achoui défend la thèse du complot face à ses juges
LEMONDE.FR | 07.10.08 | Extrait
Karim Achoui nie en bloc les accusations qui lui valent sa comparution devant la cour d'assises. L'avocat n'en démord pas : il serait l'objet d'un complot ourdi par des policiers qui ne supportaient plus de voir les voyous qu'ils avaient eu tant de difficultés à interpeller, remis en liberté à cause d'un avocat trop talentueux. Jusqu'au 28 novembre, date du verdict, ce sera sa ligne de défense.
Exclusif : « dire sans preuve, c'est du charlatanisme »
EXCLUSIF
Pistolet Taser : les huissiers chez Aubry
leparisien.fr | 07.10.2008, 16h23 | Mise à jour : 17h20, extrait
INFO LE PARISIEN. Deux huissiers se sont présentés lundi à la mairie de Lille pour présenter une sommation au nom de Martine Aubry de la part de la société SMP Technologies, distributeur exclusif en France du pistolet Taser X 26. Interrogée dimanche dernier sur Dimanche + (Canal +), pour savoir si elle équiperait les policiers municipaux de sa ville de ce pistolet à impulsions électriques, la maire de Lille avait répondu non.
«C'est dangereux, cela a déjà fait 290 morts en Amérique du Nord» avait-elle justifié. L'utilisation de cet équipement par les policiers municipaux a été autorisé fin septembre par un décret du ministère de l'Intérieur.
«Dire sans preuve, c'est du charlatanisme»
Drôme : le medécin du Samu relâché
Faits divers
Drôme : le medécin du Samu relâché
leparisien.fr avec AFP | Mise à jour : 06.10.2008, 14h23, extraits
"Après avoir auditionné mon client, le juge a estimé qu'il n'existait pas suffisamment de raison de le mettre en examen et l'a laissé sortir libre du tribunal», a déclaré Me Philippe Chasteau.
La justice confirme le caractère raciste de l'agression d'Ajaccio
La justice confirme le caractère raciste de l'agression d'Ajaccio
LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.08 | Extraits
Deux hommes soupçonnés d'avoir blessé trois jeunes gens d'origine maghrébine au fusil de chasse, vendredi soir à Ajaccio, ont été déférés au parquet pour avoir proféré des "menaces à caractère raciste" avant la fusillade, a annoncé, dimanche 5 octobre, le procureur d'Ajaccio. "L'enquête sur la fusillade a révélé qu'une dizaine de jours auparavant, des menaces à caractère raciste avaient été commises par les individus placés en garde à vue", a indiqué José Thorel lors d'une conférence de presse.
[...] Selon un témoin, l'homme interpellé samedi matin aurait brandi une arme et proféré des menaces racistes lors de cette altercation, déclarant : "Sales Arabes, je vais vous buter un par un, vous êtes tous sur ma liste." Cet homme de 44 ans, interpellé rapidement après les faits, est connu dans le quartier pour "des faits et des propos à connotation raciste", a souligné José Thorel.
Il a déjà été condamné à quatre reprises pour "des faits de violence aggravée, délit de fuite après un accident de la circulation, conduite sous l'emprise de l'alcool", a-t-il ajouté. Le suspect nie avoir participé à la fusillade et se dit victime "de malveillances de la part de la communauté maghrébine", a précisé le magistrat.
Cambriolage à "Siné-Hebdo"
LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.08 | Extrait
Les locaux de l'hebdomadaire satirique Siné-Hebdo, fondé par le dessinateur Siné après son éviction de Charlie-Hebdo, ont été cambriolés dimanche 5 octobre, a annoncé son épouse. Quatre ordinateurs portables qui contenaient les textes du numéro à paraître, la comptabilité, les abonnements, ont été emportés, a précisé Catherine Sinet, qui portera plainte contre X lundi.
Crise d'hypocrisie en Corse : le procureur lance un appel au calme
AJACCIO (AFP) - Trois adolescents d'origine maghrébine ont été blessés, dont un sérieusement à l'oeil, par quatre tirs de fusil de chasse, vendredi soir dans un quartier populaire sur les hauteurs d'Ajaccio, dans ce qui semble être une agression à caractère raciste.
Samedi soir, les trois jeunes victimes ont lancé un appel au calme dans un communiqué distribué par une association de quartier.
"C'est un fait de violence inqualifiable qui sera sévèrement puni lorsque les auteurs seront retrouvés. Le caractère raciste n'est pas écarté mais n'est pas établi non plus", a déclaré samedi le procureur de la République d'Ajaccio, José Thorel, lors d'une conférence de presse.
Une enquête, confiée à la PJ d'Ajaccio, a été ouverte pour "tentatives de meurtre".
Une collégienne de 15 ans frappe sa directrice, « un geste terrible »
NDLR : Avec ce nez cassé, je pense qu'on parlera encore de « carences éducatives » et de la défaillance « des parents ». A la suite, un point de vue d'Eva Joly sur les espaces d'infra-droit sous contrôle de l'administration ou du secteur privé.
Une collégienne de 15 ans frappe sa directrice
LEMONDE.FR | 04.10.08
Après l'agression d'une enseignante par un élève de 11 ans, le 26 septembre, une nouvelle affaire de violence en milieu scolaire, révélée samedi 4 octobre par Le Parisien, risque de faire du bruit.
Le 24 septembre, écrit le quotidien, la directrice de la section d'enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Elsa-Triolet, dans 13e arrondissement de Paris, a été violemment frappée par une élève à qui elle avait demandé d'aller en permanence à la suite d'un retard. "Apparemment calmée, la jeune fille de 15 ans attendait l'enseignante devant son bureau. Elle l'a frappée d'un coup de poing au visage, lui cassant le nez", raconte le journal, qui précise que les pompiers ont dû intrevenir pour calmer l'élève.
Une incapacité de travail de quinze jours a été prescrite à la directrice, qui a décidé de porter plainte. Vendredi, alors qu'elle était en train de se faire opérer pour ses blessures, ses collègues ont arrêté le travail entre 10 heures et midi pour alerter sur la situation des Segpa, des établissements spécialisés dans l'accueil de jeunes en grande difficulté scolaire. L'hypothèse d'une grève est aussi envisagée, indique Le Parisien.
L'agresseuse, qui avait déjà été exclue de deux établissements pour violences, sera exclue du collège jeudi, en attendant d'éventuelles poursuites.
Violences
Une directrice de collège agressée par une élève
leparisien.fr | 04.10.2008
HIER, alors que leur collègue directrice était en train de se faire opérer pour ses blessures, les soixante enseignants du collège Elsa-Triolet, dans le XIIIe arrondissement, ont tenu à lui manifester leur soutien en arrêtant le travail de 10 heures à midi. Le 24 septembre, Jacqueline Blondeau, directrice de la section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) du collège Elsa-Triolet (XIIIe), a été brutalement agressée par une élève à qui elle avait demandé d’aller en permanence à la suite d’un retard.
Apparemment calmée, la jeune fille de 15 ans attendait l’enseignante devant son bureau. Elle l’a frappée d’un coup de poing au visage, lui cassant le nez. Une incapacité de travail de quinze jours a été prescrite à Mme Blondeau, qui a porté plainte. En attendant d’éventuelles poursuites, la jeune fille sera exclue du collège jeudi prochain, à l’issue d’un conseil de discipline.
« Une minorité d’élèves ingérables »
« C’est un geste terrible, condamne Michel Soussan, directeur de l’académie de Paris. Nous allons accompagner la directrice, y compris au niveau judiciaire. Et si elle ne se sent pas capable de revenir à Elsa-Triolet, nous lui trouverons un autre poste. »
Les enseignants, eux, ne comptent pas en rester là. Ils veulent rappeler qu’une Segpa « a pour but d’aider des élèves en grande difficulté scolaire. Pas des jeunes souffrant de graves troubles du comportement ». Pour Jérôme Anselmo, professeur d’histoire, « il y a une minorité d’élèves ingérables. L’agresseuse de Mme Blondeau avait déjà été exclue de deux établissements pour violences. Après son pétage de plombs, il a fallu l’intervention des pompiers pour qu’elle se calme… »
A l’issue d’une assemblée générale, la communauté enseignante a écrit au recteur pour demander de nouveaux effectifs et tirer la sonnette d’alarme sur la situation des Segpa à Paris. En cas de fin de non-recevoir, les professeurs d’Elsa-Triolet n’excluent pas de faire jouer leur droit de retrait ou de se mettre en grève. « Je recevrai les directeurs de Segpa la semaine prochaine », rassure le directeur d’académie. « Je suis le dossier de près et je vais demander à ce qu’on vérifie le parcours de tous les élèves inscrits en Segpa. »
Point de vue
Omerta sur les clandestins, par Eva Joly
LE MONDE | 03.10.08 | Extrait
Depuis 2003 avec l'instauration d'une politique chiffrée des expulsions, la Cimade a dû réagir. Le plus souvent dans l'indifférence générale, elle a tenté d'alerter l'opinion publique sur ce dont elle seule pouvait témoigner : la dégradation considérable de la situation des étrangers "retenus".
Mais aujourd'hui le rôle de cet organisme indépendant est menacé. En effet, cette mission répond à un marché public, qu'à l'occasion de son renouvellement, le gouvernement s'apprête à transformer en profondeur. Désormais, il n'y aura plus sur le territoire français un seul observateur à même de publier des rapports couvrant l'ensemble des sites de rétention, mais une multiplicité d'intervenants locaux.
Plus personne ne sera en mesure de relever les disparités de pratique administrative et judiciaire de la rétention sur le territoire ; et ce d'autant plus que les titulaires de ces marchés seront tenus par une clause de neutralité et de confidentialité. N'importe quelle "personne morale" pourra répondre, de l'organisme parapublic - à l'indépendance très relative à l'égard du gouvernement - à l'entreprise privée.
La rédaction de l'appel d'offres suscite le doute sur la nature de la nouvelle mission : alors que la Cimade aide activement les "retenus", les assiste pour rédiger des recours administratifs, le nouveau marché semble ne prévoir que la distribution d'un fascicule d'information "en vue de l'exercice de leurs droits". Soit un double feuillet en guise d'introduction au code des étrangers, voilà une touchante attention qui ne risque pas de rendre les retenus trop procéduriers.
Je ne veux pas prendre la défense de cette association à laquelle je ne suis liée en aucune manière, mais je veux témoigner de ce que la mission qu'elle occupait jusqu'à présent est d'une importance fondamentale. A ceux qui m'objectent qu'aucun pays européen n'est doté d'une telle structure, je réponds que la Chine et les Etats-Unis non plus ; et qu'il n'est en cette matière aucune norme supérieure à celle que nous dictent nos principes, dont le fondement doit demeurer la Déclaration universelle des droits de l'homme.
Cette réforme mineure en apparence est emblématique de la perte de repères de notre pays et de sa dérive vers des pratiques toujours plus éloignées des idéaux qui l'ont fondé. Les étrangers sans papiers sont vulnérables et c'est l'honneur de notre pays que de leur garantir de pouvoir exercer réellement ce peu de droits que notre législation leur concède.
Un médecin du Samu en garde à vue
Un médecin du Samu en garde à vue
Source : AFP, 04/10/2008 | Mise à jour : 22:11
Un médecin du Samu 26, mis en cause après le décès d'une octogénaire victime d'un malaise cardiaque samedi dernier à Valence, était en garde à vue samedi soir à l'hôtel de police de la ville, a-t-on appris auprès du parquet. Ce médecin, dont ni l'âge ni la nationalité n'ont été précisés, a été placé en garde à vue samedi matin, à la suite d'un rapport du directeur de l'hôpital de Valence, faisant état de "gestes tout à fait bizarres au regard de la pratique médicale normale", a précisé le procureur de la République de Valence, Jean-Pierre Nahon.
Corse : les deux suspects nient toute participation à l'agression
"Selon les jeunes, un différend aurait éclaté quelques jours auparavant, entre eux et les deux personnes interpellées pour une histoire de véhicule tagué. Au cours de la querelle, un individu aurait brandi une arme en proférant des menaces à caractère un peu raciste. Nous allons maintenant vérifier si cette thèse est bien l'explication de cette fusillade", a précisé José Thorel.
La ministre de la Justice, Rachida Dati, a donné pour instruction que "les auteurs de ces faits soient sanctionnés avec la plus grande vigueur".
"Si le caractère raciste de l'agression est confirmé par l'enquête judiciaire, les dispositions du code pénal qui aggravent les condamnations en cas de racisme devront être rigoureusement appliquées", déclare la chancellerie dans un communiqué.
AJACCIO (Reuters) - Trois jeunes d'origine maghrébine ont été blessés à coups de fusil de chasse vendredi soir par trois hommes circulant en voiture dans un quartier populaire d'Ajaccio (Corse-du-Sud), apprend-on de source policière.