Catégorie: La protection de l'enfance
Fugue à Reims : Le père est soupçonné d'avoir organisé la disparition
Le père des jeunes fugitives de Reims soupçonné d'avoir organisé leur disparition
AP, extrait
"Il ne parle pas beaucoup, mais Renaldo Galtieri est directement impliqué dans la disparition de ses filles, Valérie et Sophie", a déclaré jeudi à l'Associated Press le procureur de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
La magistrate ne cache pas sa colère. Le père "a mené tout le monde en bateau et nous a bernés. C'est inadmissible, je ne ferai pas de cadeau. Il a fait travailler une cinquantaine de policiers. Il est en garde à vue de même qu'un frère et deux amis, tous des hommes de 35 à 40 ans". Le procureur ajoute que "d'autres personnes pourraient être inquiétées. La responsabilité de chacun sera étudiée".
Mme Simoncello précise que la piste familiale avait d'emblée été ciblée, en raison de "coïncidences troublantes, mais aucune piste n'a été négligée". Des écoutes téléphoniques et une surveillance discrète ont permis aux policiers de suivre le scénario. Grâce à "une organisation familiale", souligne le procureur, les deux soeurs ont été déplacées au fil des jours. Leur réapparition jeudi matin "survient après des descentes de police" dans la matinée, note-t-elle.
Les soeurs âgées de 11 et 13 ans ont en effet réapparu dans leur établissement scolaire, le collège Maryse-Bastié à Reims, cartable sur le dos, comme si elles n'avaient jamais disparu. Elles "donnaient l'impression de deux élèves qui venaient de rater le bus et qui avait un quart d'heure de retard, c'est tout", a témoigné sur RTL Dany Alary, le principal du collège.
Entendues par les policiers, elles ne se sont pas montrées bavardes mais leur retour est survenu alors qu'une vaste opération de police s'était déroulée dès 6h chez 19 membres de leur entourage familial et des proches à Reims, Epernay et dans la région.
Nord : 2 arrestations pour maltraitance
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 20:09
Deux jeunes hommes ont été mis en examen et écroués mercredi pour avoir maltraité à plusieurs reprises un garçonnet de deux ans dont ils avaient occasionnellement la garde, à Sin-le-Noble (Nord), près de Douai, a-t-on appris de sources judiciaire et policière.
Les deux suspects, âgés de 21 et 24 ans, ont été mis en examen à Douai pour "violences sur mineur en réunion" et écroués. L'enfant a été retiré à sa mère et placé dans un centre éducatif, le temps que le rôle de celle-ci soit précisé.
Abdel, 7 mois, victime d'un « barbare » de 5 ans ?
NDLR : La justice pourrait avoir trouvé un coupable : un barbare de 5 ans... Mais il subsisterait tout de même la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement gardien.
Abdel, victime de la violence d'un autre enfant ?
Le nourrisson de 7 mois avait été retrouvé mort le 19 septembre dans un foyer de l'enfance en Seine-et-Marne.
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 18h11
Le 19 septembre dernier, Abdel, un nourrisson de sept mois, était retrouvé mort par une puéricultrice. L'enfant, placé au foyer de l'enfance de Rubelles, près de Melun, en Seine-et-Marne, gisait au pied de son lit. L'autopsie devait révéler qu'il avait succombé à un traumatisme crânien. L'enfant n'ayant, a priori, pas pu tomber seul de son lit, le parquet de Melun avait ouvert une information judiciaire et le Conseil général avait ordonné la fermeture temporaire de l'établissement, ainsi que le placement des 45 autres enfants dans d'autres structures d'accueil.
Selon nos informations, la première piste envisagée, celle d'une erreur ou d'une maladresse de la part d'un personnel de l'établissement, n'a pu, pour l'heure être démontrée. "Les auditions n'ont pas montré de faille", selon une source proche de l'enquête. Une autre piste est, en revanche, sérieusement évoquée : Abdel pourrait avoir été victime de la violence d'un autre enfant placé au centre. Selon nos informations, un enfant de cinq ans, placé au foyer en raison de son comportement agressif envers les autres et envers lui-même, aurait été aperçu en train de rôder autour du lit d'Abdel peu de temps avant sa mort.
"Rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre"
"Le nourrisson présentait des traces de morsure ou de suçon sur une joue, nous attendons toujours les résultats des analyses et des prélèvements médicaux. Sans ces résultats, rien ne permet pour l'instant de privilégier une piste ou une autre. Nous sommes toujours dans l'expectative, sans savoir ce qui s'est passé au centre", précise prudemment sur LCI.fr le procureur de la République Serge Dintroz. S'il s'avère qu'Abdel a été mordu, il sera notamment ordonné la prise d'une empreinte dentaire de l'enfant suspecté.
Si les investigations venaient à confirmer la thèse selon laquelle un autre enfant aurait violenté Abdel, restera la question du défaut de surveillance au sein de l'établissement. Il s'agira alors de déterminer si ce défaut de surveillance est lié à un membre du personnel ou à un problème plus général de fonctionnement au sein de l'établissement, dont les portes sont toujours fermées depuis la nuit du drame.
Abdel avait été placé dans l'établissement de Rubelles depuis juin suite à des "difficultés conjugales". "On l'avait placé là pour qu'il soit protégé, et c'est là bas qu'il est mort !", racontait en colère le jeune papa, Moktar, sur LCI.fr quelques jours après l'annonce du décès de son fils. Ce drame est d'autant plus traumatisant pour le jeune couple que Hayat, la mère d'Abdel, avait accouché de triplés. De grands prématurés nés à cinq mois et demi. L'un était mort-né. Le deuxième est décédé un mois et deux jours après. Et puis Abdel. Ironie du sort, le jour où Hayat et Moktar apprenaient la mort de leur bébé, ils recevaient une lettre leur annonçant qu'ils pouvaient le récupérer le week-end.
Rambla : "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans"
TF1-LCI - le 15/10/2008 - 16h33
Pour sa défense, ce meurtre ne peut s'expliquer sans évoquer un contexte dévastateur qui, depuis plus de trente ans, hante l'accusé : celui de l'affaire Ranucci. Jean-Baptiste Rambla est en effet le frère de Marie-Dolores Rambla, retrouvée morte le 4 juin 1974 à l'âge de 8 ans, un crime pour lequel Christian Ranucci a été condamné à mort et exécuté le 28 juillet 1976. "Je n'ai pas d'avenir depuis l'âge de 6 ans, je suis transparent. Corinne ne méritait pas de mourir, tout ça c'est à cause de moi, mon mal-être, je vais le vivre jusqu'à la fin de mes jours", a également déclaré l'accusé. "Quand on a vécu ce qu'il a vécu, on ne peut pas fonctionner normalement", avait expliqué avant l'audience l'un des avocats de l'accusé, Me Jean-Michel Pesenti.
La famille d'accueil n'avait jamais attiré l'attention.
Mis en examen pour agressions sexuelles
Source : AFP, 10/10/2008 | Mise à jour : 19:22
Un homme d'une trentaine d'années, soupçonné d'avoir agressé sexuellement il y a dix ans deux fillettes placées chez ses parents qui exerçaient la fonction de famille d'accueil dans l'Essonne, a été mis en examen jeudi et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris aujourd'hui de source judiciaire.
Les deux victimes, âgées d'une dizaine d'années au moment des faits, ont dénoncé des attouchements "poussés", à tel point que les faits ont été qualifiés juridiquement de viol pour l'une d'elles, de la part du fils de la famille d'accueil où elles avaient été placées.
Le jeune homme, décrit comme "immature et fruste", minimise les faits qui lui sont reprochés. Ceux-ci avaient lieu lorsque ses parents s'absentaient du domicile familial.
La famille d'accueil était décrite comme bénéficiant d'une très bonne réputation, et n'ayant jamais attiré l'attention.
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Prié de dire si le ministère de la Justice envisageait de prendre des sanctions administratives contre des magistrats, le porte-parole de Rachida Dati, Guillaume Didier, a répondu : "Pour l'instant, nous n'en sommes pas là, nous attendons les conclusions de l'enquête".
A la une
Publié le 10/10/2008 à 18:42, Reuters
La justice des mineurs en question après le suicide de Metz
Le suicide d'un adolescent de 16 ans en début de semaine à la prison de Metz-Queuleu, en Moselle, a relancé le débat sur l'état des prisons françaises et sur la justice des mineurs en général.
Jeudi, lors d'un déplacement à la maison d'arrêt où le jeune Nabil L. a été retrouvé pendu dans sa cellule, la ministre de la Justice, Rachida Dati, a estimé que les magistrats qui avaient envoyé ce mineur en prison avaient pris une mauvaise décision.
La veille au soir, le procureur de Sarreguemines et le substitut qui avaient fait exécuter la peine de l'adolescent ont été entendus pendant trois heures par l'Inspection des services judiciaires, hors procédure, sur ordre de la Chancellerie.
Cette initiative n'a pas été du goût des magistrats qui ont dénoncé à l'unisson une attitude provocatrice.
Le Syndicat de la magistrature estime ainsi que "l'instrumentalisation du pouvoir disciplinaire par la ministre pour déstabiliser la justice" est devenue "systématique".
Le Canard du 27 août s'est trompé ? La Voix du Nord a mal compris ?
Dati veut une prise en charge « pluridisciplinaire » des mineurs délinquants
vendredi 10.10.2008, 18:23 - La Voix du Nord
ministre de la Justice Rachida Dati s'est prononcée ce vendredi à Roubaix pour une prise en charge « pluridisciplinaire, médicale, psychologique, sociale et éducative » des mineurs délinquants.
« Les interventions ne doivent pas se juxtaposer ou se superposer, elles doivent s'enrichir et se compléter », a déclaré Mme Dati lors d'un discours prononcé pour l'inauguration officielle de l'Ecole nationale de la protection judiciaire de la jeunesse (ENPJJ).
Evoquant la mise en place de cinq centres éducatifs fermés (CEF) renforcés avec une prise en charge médico-psychologique des mineurs qui y sont placés, elle a estimé que « derrière le comportement délinquant des jeunes, il y a souvent des explications d'ordre psychologique ou psychiatrique ».
« Une bonne justice des mineurs s'inscrit nécessairement dans un réseau partenarial, elle doit associer tous les acteurs de la protection de l'enfance, de la prévention de la délinquance et de l'insertion des jeunes », a également estimé la ministre, soulignant sa volonté de « promouvoir un travail en réseau » dans ce domaine.
Revenant sur la nécessité d'« adapter notre droit aux évolutions de la société », elle a rappelé que depuis la loi sur la protection de l'enfance du 5 mars 2007, « les conseils généraux sont devenus les acteurs principaux de la protection de l'enfance ». « La justice des mineurs est ainsi recentrée sur le coeur de sa mission : faire acte d'autorité et sanctionner », a-t-elle estimé, évoquant par ailleurs le regroupement dès le 1er janvier des quinze directions régionales de la PJJ en neuf directions interrégionales.
JORF n°225 du 28 septembre 2007, page 15850, texte n° 21
Décret n° 2007-1388 du 26 septembre 2007 pris pour l'application de la loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance et modifiant le code pénal et le code de procédure pénale
NOR: JUSD0755654D, sur Legifrance.gouv.fr, extraits
Le Premier ministre,
Sur le rapport de la garde des sceaux, ministre de la justice...
Fait à Paris, le 26 septembre 2007.
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
Nordine, transféré « parce qu’il venait justement de se pendre »
Inquiétante vague de suicides de mineurs en prison
leparisien | 10.10.2008, 07h00, extrait
Alors que la ministre de la Justice, Rachida Dati, annonçait hier des mesures pour tenter de prévenir les suicides de mineurs en prison, un autre jeune a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg.
LA LISTE des jeunes détenus retrouvés pendus dans leur cellule ne cesse de s’allonger. Jeu idiot, tentative de chantage ou véritable désespoir ? Difficile à dire mais une chose est sûre : « On n’a jamais été confrontés à un tel phénomène », observe Carlo di Egidio, secrétaire régional du syndicat CGT pénitentiaire.
Hier, la garde des Sceaux, Rachida Dati, achevait à peine sa visite à la prison de Metz-Queuleu, où elle annonçait des mesures destinées à prévenir les suicides de mineurs, après la mort d’un adolescent lundi soir, qu’un autre drame survenait dans la maison d’arrêt voisine, à Strasbourg (Bas-Rhin). Nordine B., 16 ans, s’est pendu en début d’après-midi. Il était toujours entre la vie et la mort en début de soirée.
Lundi soir, c’est Nabil L., 16 ans lui aussi, qui était retrouvé au bout d’une corde confectionnée avec un drap, dans sa geôle de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu (Moselle). Les deux adolescents se connaissaient car jusqu’à lundi matin, tous deux étaient incarcérés au quartier des mineurs de Metz, cette prison érigée en modèle par le ministère de la Justice. Et si Nordine a été transféré à Strasbourg lundi, c’est parce qu’il venait justement de se pendre. Le week-end dernier, les surveillants l’ont décroché in extremis.
A Reims, un lien avec la décision de la cour d'appel, estime le parquet
REIMS
Ouverture d'une information judiciaire après la disparition de deux soeurs
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:54
Selon leur père, les fillettes âgées de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile pour aller à leur école. Elles refuseraient de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire.
Une information judiciaire contre X pour "enlèvement" a été ouverte mercredi 8 octobre après la disparition à Reims depuis lundi de deux soeurs qui refusent, selon leur père, de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon leur père, un Franco-Italien de 36 ans, les fillettes âgée de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile à Reims pour aller à leur école proche, où elles n'ont pas été vues et qui a vite signalé leur absence.
Dans une lettre en italien retrouvée dans leur chambre, les adolescentes expliquent, selon leur père à qui le mot est adressé, "ne pas avoir confiance en la loi française qui ne nous a pas aidées", avant d'ajouter : "Nous préférons mourir que retourner en Italie".
Fugue
"Au départ, on enquête sur une fugue. Après avoir exploité toutes les pistes possibles (familiale, amicale et autres...), et n'ayant rien découvert, j'ai décidé de retenir une infraction pénale qui permet de faire certaines investigations d'ordre technique que l'on ne pourrait pas faire uniquement dans le cadre d'une fugue", a expliqué à l'AFP la procureure de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
Nées en Italie, les fillettes ont quitté ce pays pour Reims avec leur père à l'été 2007. Leur mère, une Italienne âgée de 37 ans qui réside à Lamezia Terme en Calabre, a alors saisi la justice pour les récupérer.
Psychologie
En juillet dernier, un juge de Reims a ordonné une expertise psychologique des enfants, selon leur avocate, Me Céline Bole-Richard. Mais le parquet a fait appel et le 2 octobre la cour d'appel de Reims a ordonné que les adolescentes retournent en Italie auprès de leur mère.
"Tout l'entourage (des fillettes) peut être concerné" par cette information judiciaire "car il y a forcément un lien (entre leur disparition) et la décision de la cour d'appel", a estimé Madeleine Simoncello.
"La justice me reproche de les avoir enlevées à leur mère. Maintenant la police me reproche de les avoir cachées, mais c'est absurde, ce n'est pas le cas. Elles ont peur de retourner en Italie où elles sont en danger", a affirmé le père à l'AFP. L'homme, chauffeur de poids-lourds, a été entendu à plusieurs reprises par les enquêteurs.
Le couple, en instance de divorce, a une troisième fille, âgée de 16 ans, qui vit avec sa mère en Italie.
PRISON
Les gardiens dénoncent des chantages au suicide
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:44
Selon un gardien CGT pénitentiaire, les détenus mineurs s'amusaient à menacer les gardiens de suicide pour obtenir un changement de cellule ou une télévision.
Carlo Di Egidio, secrétaire régionale de la CGT-pénitentiaire sème le doute sur les circonstances de la mort de Nabil L., un adolescent de 16 ans retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Selon les gardiens, cette pendaison est un chantage qui aurait mal fini.
Carlo Di Egidio a déclaré, jeudi 9 octobre, sur France Inter qu'il s'agirait d'un "jeu" entre détenus : "Finalement, il s'agit d'un jeu lancé, il y a quelques jours, par les mineurs occupants ce quartier mineur". "C'est un jeu où ils s'encouragent entre eux à se pendre pour demander une télévision, un changement de cellule, une boîte de tabac, des choses comme ça", a-t-il précisé.
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
NDLR : « L’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui... »
Sophie et Valérie ne sont pas allées au collège, lundi à Reims. Les deux adolescentes de 11 et 13 ans sont parties parce qu'elles refusent d'aller vivre chez leur mère en Italie, comme leur impose la Justice. "Plutôt mourir", ont-elles écrit dans une lettre laissée sur leur lit. Leur père, bouleversé et angoissé, lance un appel sur RTL.
RTL info | 08 oct. 2008 | Màj 09h37
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
Renaldo Galtieri : « Je leur demande de ne pas faire de bêtise »
La Bourse de Paris perd plus de 8%
Source : AFP, 08/10/2008
La Bourse de Paris accélérait sa chute ce matin, le CAC 40 lâchant 8,18% après avoir franchi en quelques minutes les paliers de -5%, -6% et -7%, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
DRAME
Un ado se suicide en prison
leparisien.fr | 07.10.2008, 21h45, extrait
Un adolescent de 16 ans, détenu au quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi.
Le jeune détenu, qui s'est pendu vers 21h30 dans sa cellule, avait été condamné le 17 septembre à six mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants, a précisé le procureur de Metz, Rémi Heitz.
Une enquête administrative a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.
A la Une
Annoeullin : le père rescapé du feu se suicide
mercredi 08.10.2008, 05:03 | DRAME | La voix du Nord
Au cours d'un incendie dimanche après-midi, une mère et sa fille sont décédées. Le père a été sauvé. Mais hier, il s'est jeté dans la Deûle et n'a pas survécu.
Dix-neuf ans après le meurtre de Salomé, la famille Beaussart règle ses comptes à la télévision...
mercredi 08.10.2008, 05:03 | CONTROVERSE | La Voix du Nord, extraits
Juillet 1989, à Salomé, près de La Bassée, Ida Beaussart, 17 ans, tue son père violent d'une balle de 22 long rifle. Dix-neuf ans plus tard, à la suite de la projection sur place du film relatant son calvaire, l'« affaire Beaussart » connaît un nouveau rebondissement : sa mère revendique le crime... [...] Cette maltraitance, les habitants de Salomé l'ont découverte, vendredi 26 septembre, lors de la projection du film Pleure en silence de John Gabriel Biggs, relatant le martyre de la jeune fille. Et dimanche... coup de théâtre dans le reportage diffusé sur TF1 dans l'émission « 7 à 8 ». [...] Quoi qu'il en soit, la « révélation » de la maman d'Ida Beaussart ne lui coûte pas grand-chose : « L'affaire est close. Les faits sont prescrits et un recours n'est pas possible puisqu'il y a eu acquittement », informe l'avocate d'Ida Beaussart, Blandine Lejeune. Cette dernière ne croit aucunement à cette version mais « aucun élément ne peut démentir catégoriquement ce que la mère avançait ».
Le meurtre de la rue du Dahomey devant la cour d'assises
mercredi 08.10.2008, 05:03 - La Voix du Nord
L'affaire avait fait grand bruit. Le 26 mars 2005, Fanny Ikali Lembe, 18 ans, avait succombé à plusieurs coups de couteau lors d'une violente rixe face au domicile de sa famille dans le quartier Belencontre à Tourcoing. L'auteur présumé des coups mortels, Jonathan Martinez, 23 ans à l'époque des faits, va être jugé pendant trois jours par la cour d'assises du Nord.
[...] Le triste épilogue d'un différend ayant débuté dans l'après-midi, en centre-ville de Tourcoing, où une première échauffourée avait éclaté entre plusieurs protagonistes. Plus tard, la vitre d'une habitation avait été brisée par un jet de pierres. Certains occupants des lieux, soupçonnant la famille Ikali se seraient alors rendus rue du Dahomey pour demander des comptes. Une violente bagarre éclate alors que Fanny Ikali Lembe rentre à son domicile. La toute jeune femme participe à la rixe.
Manche à balai, rateaux et armes diverses sont utilisés. Un couteau est sorti. Celui-ci serait passé entre plusieurs mains avant d'être utilisé pour frapper la jeune femme.
En fugue d'un foyer, elle a hurlé : « Donne ton sac ! »
Elle a hurlé : « Donne ton sac ! »
« J'allais chez le coiffeur, raconte la victime, encore sous le choc. Après avoir retiré de l'argent au distribanque, je venais de traverser la rue, j'étais près des poubelles du fleuriste, quand quelqu'un m'a attrapée par les épaules par l'arrière. J'ai tout d'abord pensé que c'était une connaissance. Quand je me suis retournée, une jeune fille m'a lancé au visage « Donne ton sac ! ». J'ai refusé, alors elle a tiré sur l'anse, de toutes ses forces. Puis, elle a tiré si violemment que l'anse en cuir et la boucle ont cédé et je suis tombée par terre. Deux messieurs qui passaient en voiture à ce moment-là se sont arrêtés : l'un est venu à mon secours et l'autre a poursuivi la jeune fille… qui rejoignait une complice dans l'immeuble à côté. Le portable dans la poche, j'ai aussitôt appelé mon mari qui a contacté la gendarmerie. Pendant ce temps, la jeune fille jetait mon sac à main par la fenêtre de l'immeuble, en ayant pris soin de voler les espèces. Les pompiers m'ont emmenée à la clinique : j'ai une fracture au bassin, plus précisément une « fracture branche ischiopubienne gauche » comme l'a notifié le médecin. Aujourd'hui, j'ai mal et je dois rester trois semaines alitée ».
De source ladepeche.fr, extraits
Accueil » Grand Sud » Haute-Garonne
Publié le 04/10/2008 à 09:22
Eaunes. Une septuagénaire agressée par une ado de 14 ans
Violence. A Eaunes, une retraitée a été agressée alors qu' elle venait de retirer de l'argent à un distributeur automatique. Elle souffre notamment d'une fracture du bassin.
[...] La jeune mineure de 14 ans, en fugue d'un foyer toulousain, s'est laissé appréhender. Pendant ce temps, les sapeurs-pompiers avaient hospitalisé la septuagénaire à la clinique de l'Occitanie de Muret. Le médecin y a diagnostiqué une fracture du bassin et des commotions diverses sur le corps.
Placée en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Muret, l'adolescente a reconnu les faits. Elle a été rejointe jeudi matin par sa complice de 15 ans, interpellée à Muret au domicile de ses parents à 6 heures du matin, non sans avoir invectivé copieusement les gendarmes qui venaient la cueillir au saut du lit. Sur décision d'un juge d'instruction,l'auteur principale de l'agression a rejoint le centre d'éducation fermé de Moissac; sa complice a été placée sous contrôle judiciaire. Les deux adolescentes répondront de cet acte devant la justice des mineurs.
Gardes à vue au sein des Béatitudes
Accueil » Grand Sud » Aveyron
Bonnecombe. Agressions sexuelles : la hiérarchie des Béatitudes savait
Trois des six responsables placées en garde à vue ont reconnu avoir été informés.
Publié le 03/10/2008 à 08:59 | www.ladepeche.fr, extrait
Comme nous l'indiquions, hier, des gardes à vue et des perquisitions sont intervenues mardi, au siège de la communauté des Béatitudes à Blagnac, dans l'affaire de l'instruction ouverte par Séverine Contival, juge d'instruction à Rodez, à l'encontre de Pierre-Etienne Albert.
Dans un communiqué, le parquet de Rodez a apporté, hier, quelques précisions : « Six responsables ou membres de la communauté ont été placés en garde à vue par les enquêteurs de l'office central pour la répression des violences aux personnes, la section des recherches de la gendarmerie de Toulouse et la brigade de recherches de rodez à la Roche sur Yon (vendée), Prayssas (Lot-et-Garonne) et Toulouse sur commission rogatoire du magistrat instructeur du TGI de Rodez, pour non-dénonciation d'agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personnes ayant autorité
[…] Trois d'entre eux ont reconnu avoir été informés des agissements du mis en examen sans toutefois avoir connaissance de la gravité réelle des faits et du nombre de victimes. Ils ont précisé avoir pris des dispositions afin de le placer dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs. Ils ont été remis en liberté à l'issue de leur audition et seront convoqués ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur ». ...
JUSTICE
03/10/2008 | France 3 Aquitaine
Gardes à vue au sein des Béatitudes
6 personnes de cette communauté catholique ont été entendues puis libérées dans le cadre d'une affaire de moeurs.
Les interpellations ont eu lieu mardi dans différents sites de cette communauté religieuse reconnue par l'église catholique, notamment à Prayssas en Lot-et-Garonne. Trois des interpellés ont reconnu avoir été au courant des dérives sexuelles d'un des membres de la communauté, actuellement mis en examen pour agression sexuelle sur mineurs. Ils nient cependant avoir eu connaissance de la gravité des faits et du nombre de victimes de leur "frère" Pierre-Etienne Albert.
Cet homme de 47 ans, arrêté en Février 2008 et placé sous contrôle judiciaire, a reconnu des attouchements sur une cinquantaine d'enfants de 5 à 14 ans dans toute la France entre 1985 et 2000.
Il accuse cependant sa hiérarchie de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à son égard. Il aurait en effet parlé de ses tendances pédophiles à des responsables de la communauté. Ces personnes qui viennent d'être entendues se défendent en affirmant avoir veillé à placer "frère" Pierre-Etienne Albert dans des maisons de la communauté non accessibles aux mineurs.
Remises en liberté ce jeudi après leur garde à vue, elles seront convoquées ultérieurement pour audition par le magistrat instructeur du dossier. La communauté des Béatitudes a trois antennes en Aquitaine : à Nay en Béarn, et à Prayssas et Nérac en Lot-et-Garonne.
Apprendre à être mère malgré la détresse
Apprendre à être mère malgré la détresse
LT - 02.10.2008
SOUTIEN. L'Action éducative mères-enfants reçoit depuis dix ans les femmes en difficulté, enceintes ou avec un bébé.
Comment établir un lien avec un nouveau-né lorsque tout va mal dans la vie de sa maman? Le Service de protection de la jeunesse du canton de Vaud a essayé de répondre à cette problématique cruciale en créant, avec des institutions privées d'utilité publique, des lieux de prise en charge mère-enfant: «L'Action éducative mères-enfants». Ils se répartissent sur quatre sites, dont Yverdon et Lausanne. Des endroits où ces femmes en difficulté vont trouver un soutien socio-éducatif global, mais qui ont pour fil rouge le lien mère-enfant. L'AEME fête ses dix ans avec une journée d'étude qui se déroule ce jeudi au CHUV. Le point sur cette expérience avec Marc Berger, directeur de la Fondation Petitmaître à Yverdon qui participe au projet.
Le Temps: Qui sont les mères qui s'adressent à vous?
Marc Berger: Il s'agit de mamans en situation précaire, qui ont des carences affectives, relationnelles, des problèmes de conflit avec leur famille et sont isolées de ce fait. Il y a beaucoup de cas d'abus sexuels, de violence dans la famille ou dans le couple. Ces personnes ont souvent un passé institutionnel.
- Est-ce que le profil de ces femmes a changé en dix ans?
- Nous n'avons pas de statistiques sur ce point. Cela dépend des lieux d'accueil. A Yverdon, nous sommes proches d'un hôpital psychiatrique et nous recevons, plus que les autres centres, des femmes qui sont passées par ce service. A Lausanne, on remarque une augmentation des mères mineures, un phénomène peut-être plus citadin. ...
- Ces femmes ou leur famille peuvent-elles s'adresser directement à l'AEME?
- Non, elles nous sont adressées par les services sociaux, le service du Tuteur général, éventuellement les maternités voire le médecin traitant. ...
Le SM dénonce les pressions « inacceptables » de Dati sur les juges
01.10.08 | 21h15 • NDLR : A quoi sert encore un juge? De nos jours, principe de sécurisation obligeant, je me demande si la société n'est pas prête à se contenter du réquisitoire du parquet, de celui des parties civiles ou de la victime pour faire enfermer quelqu'un à vie. Quand on aura rassuré les plus anxieux, nous pourrons enfin à nouveau circuler paisiblement, sans jamais plus redouter aucun embouteillage...
Peines plancher : le SM dénonce les pressions "inacceptables" de Dati sur les juges
LEMONDE.FR avec AFP |01.10.08 | 19h37
Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) a dénoncé mercredi les pressions "inacceptables" exercées, selon lui, sur l'autorité judiciaire par la garde des Sceaux Rachida Dati, qui a convoqué la semaine dernière cinq procureurs généraux aux statistiques décevantes sur l'application des peines plancher.
Mme Dati "inaugure ainsi un système généralisé de surveillance de l'activité des juges", affirme dans un communiqué le SM, estimant que cette convocation s'est faite "au mépris, une nouvelle fois, de la séparation des pouvoirs".
Alors que les prisons sont "au bord de l'asphyxie... la garde des Sceaux s'acharne à imposer le prononcer des peines plancher aux juridictions", ajoute-t-il, critiquant "l'énergie que déploie la Chancellerie pour une mise en oeuvre quasi obsessionnelle des peines plancher".
« Vince », condamné à écrire une lettre d'excuse
Romero jugé pour des propos sur Vaneste
Source : AFP
30/09/2008 | Mise à jour : 19:25 |
Jean-Luc Romero était poursuivi mardi devant le tribunal correctionnel de Paris après qu'un jeune de 17 ans a diffusé sur le blog du conseiller régional d'Ile-de-France (divers droite) des propos désobligeants envers le député UMP Christian Vanneste.
Le député du Nord, qui a été condamné en appel en janvier pour des propos homophobes, a saisi la justice après avoir découvert sur le blog de M. Romero des commentaires d'un internaute disant à son sujet en juin 2006: "il va vous faire le coup de son habituelle démagogie: +Non mais je n'ai rien contre les homos (je souhaite juste leur extermination dans des chambres à gaz)+".
L'enquête avait permis de retrouver "Vince", un jeune de 17 ans, qui avait posté ce commentaire sur le site sans se douter des conséquences. Poursuivi, il a depuis été condamné par un juge pour enfants à écrire une lettre d'excuses à Christian Vanneste.
Valérie Le Gall pourra garder son enfant
Infanticide: V. Le Gall verra son bébé
Source : AFP
24/09/2008 | Mise à jour : 18:55 |
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Une mère soupçonnée d'infanticide et incarcérée à la maison d'arrêt de Rennes, qui a accouché début septembre après avoir caché sa nouvelle grossesse, pourra voir quotidiennement cet enfant, a décidé le tribunal de Guingamp (Côtes-d'Armor).
La petite fille, née le 3 septembre, a été placée à la pouponnière du Centre départemental d'action sociale (CDAS) de Rennes, a indiqué Me Jacques Demay, l'avocat de la mère, Valérie Le Gall. La maman s'est vu accorder un droit de visite quotidien de l'enfant d'une demi-journée (le matin, ou le soir) en présence d'un tiers éducatif, a-t-il précisé, ajoutant que ce dispositif était valable pour douze mois.
Accusée d’infanticide, une mère pourra garder son autre enfant en prison
Créé le 10/09/08 - Dernière mise à jour le 23/09/08 à 14h30
6 commentaires, sur Europe 1
Alors qu’elle était détenue dans l’attente d’être jugée pour infanticide, une femme a accouché début septembre à Rennes quelques heures seulement après avoir révélé sa grossesse au personnel pénitentiaire qui ne s’était aperçu de rien jusqu’à présent. Lundi, un juge l’a autorisée à garder son enfant avec elle en détention comme le prévoit la loi pour toutes les femmes emprisonnées.