Catégorie: La protection de l'enfance
Une prof de collège rouée de coups en plein cours
Selon le parquet d'Evry, le collégien n'a pas donné d'explication à un tel déchaînement de violence. Dans le collège, son comportement a même surpris. Arrivé en mars dernier, cet enfant ne s'était jamais montré turbulent. « Il a disjoncté », selon un enseignant. En proie à des difficultés familiales, - son père est décédé - , il avait été placé en foyer.
Une prof de collège rouée de coups en plein cours
mercredi 18 juin 2008 | Le Parisien
Corbeil (Essonne)
C'ÉTAIT une simple remarque d'un prof à un élève. Mais cette remontrance anodine a provoqué une explosion de violence totalement démesurée. Une enseignante de 30 ans a été rouée de coups hier en fin de matinée par un élève, au collège Chantemerle, à Corbeil (Essonne).
Théo : Enfance et partage demande l'audition du juge
Théo : Enfance et partage demande l'audition du juge
Paru le : 11-06-2008, le Républicain Lorrain
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nancy dira le 9 juillet prochain si le juge d'instruction chargé d'éclaircir les circonstances de la mort de Théo, un enfant de 23 mois, décédé à Briey en octobre 2003, doit entendre le juge des enfants comme témoin.
Maltraitance d'enfants : les cas de conscience des juges
Le Figaro, 10/06/2008, extrait
Malgré des constats de mauvais traitements, un juge a autorisé le retour d'un enfant dans sa famille. Le bébé est mort deux mois plus tard.
L'échec d'une mesure de protection de l'enfance est toujours un désastre pour ceux qui en ont la charge. L'échec est encore plus incompréhensible quand, malgré la mobilisation des autorités judiciaires et sociales, le système ne fonctionne pas. C'est pourtant le cas d'un dossier que Le Figaro a pu consulter. Et qui pourrait déboucher sur l'audition d'un juge des enfants. L'affaire est examinée mardi par la cour d'appel de Nancy.
Une enquête n'a pas permis de découvrir la supercherie
LYON (AP) - La mère de la petite Emelyne, condamnée en première instance à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir laissé mourir sa fille de trois ans et avoir usé de subterfuges pour cacher son décès, sera rejugée à partir de lundi devant la cour d'assises d'appel du Rhône à Lyon.
Maud Beaulaygue et son concubin Jean-Michel Bufferne Josserand, ont été condamnés respectivement à 20 et 18 ans de réclusion criminelle en décembre 2006 par la cour d'assises de la Loire. Seule Maud Beaulaygue a fait appel de ce verdict.
Le 15 octobre 2003, Maud Beaulaygue avait tenté de faire croire aux policiers que sa fille, Emelyne, avait disparu dans la journée au cours d'une fête foraine à Firminy (Loire) avant d'avouer que la fillette était décédée depuis le mois d'avril 2000.
D'après les déclarations de ses parents, elle aurait dégringolé les escaliers de la ferme familiale à Saint-Victor-sur-Loire (Loire) après que sa mère lui ait donné un coup de pied.
Les parents n'auraient pas prévenu les secours estimant que l'état de la fillette n'était pas préoccupant et par crainte que les services sociaux ne leur retirent la garde de leurs enfants. Emelyne serait morte dans la nuit.
Maud Beaulaygue et Jean-Michel Bufferne Josserand ont également avoué avoir brûlé le cadavre de leur fille dans le jardin, avant de jeter les restes dans une benne à ordures.
Le couple avait ensuite utilisé la petite soeur d'Emelyne, de 10 mois sa cadette, pour cacher la mort de la fillette à la famille, aux voisins, aux instituteurs ainsi qu'aux services sociaux. Pendant plus de trois ans, elle a dû jouer son propre rôle et celui de sa soeur.
L'enquête de police a montré que cette famille vivait dans une misère sociale et affective: les fillettes et leur frère étaient maltraités, le père connu pour être très violent et le logement insalubre et sommaire.
La Direction de la protection sociale (DPS) de la Loire, alertée par un appel anonyme indiquant que le couple n'élevait que deux enfants mais percevait des allocations familiales pour trois enfants, avait lancé une enquête début 2003 qui n'a pas permis de découvrir la supercherie.
Emotion et interrogations après la mort du petit Enzo
«La difficulté est de savoir ce qui se passe dans une famille»
Le Figaro, le 09/06/2008, extrait
LE FIGARO. Allez-vous reconsidérer vos méthodes de travail ?
Serge DINTROZ. Cette affaire traduit toute la difficulté de savoir ce qui se passe dans une famille. Avec les médecins rencontrés lundi, on a désormais décidé de se parler, quand il y aura une suspicion de maltraitance. Les courriers ne suffisent pas pour sentir une affaire. Certes, le personnel hospitalier s'était entretenu avec les policiers mais il est nécessaire de croiser les regards. J'ai donné aussi consigne à la section des mineurs de mon parquet de recourir davantage aux placements des enfants dès qu'une zone d'ombre sera relevée. La semaine dernière, un mineur a ainsi été placé. Des décisions difficiles à prendre car on s'attire les foudres de la famille.
Le procureur de Melun admet « un sentiment d'échec » dans cette affaire. Mais pas de faute. « Les auditions n'ont pas permis au parquet de Fontainebleau d'ouvrir une information pour violences sur mineur. Malgré ce que dit le père, personne n'a été capable de nous donner la moindre indication. Les propos de la mère semblaient cohérents avec ceux du concubin. Mais le médecin expert de la cour d'appel a conseillé un suivi éducatif. Il y avait quand même un léger doute. Le 29 mai, un juge des enfants devait être saisi pour des mesures de surveillance, qui devaient s'appliquer dès le lundi. Malheureusement, le week-end est arrivé et le drame avec. » Hier, la famille indiquait « qu'elle ne souhaitait pas porter plainte, pour l'instant ».
Emotion et interrogations après la mort du petit Enzo
Jeudi 12 juin 2008 | Le Parisien
Il s'appelait Enzo. Ce petit garçon de 2 ans de Nemours (Seine-et-Marne) est mort le 31 mai, victime des coups de Julien, le nouveau compagnon de sa mère. Hier, l'émotion était forte lors des obsèques du garçonnet, qui ont été suivies par une marche silencieuse poignante.
Le petit Enzo est mort asphyxié, étouffé et torturé
La mère de la jeune victime, Candice, 25 ans, a été mise en garde à vue. Elle a dit aux gendarmes ne pas s'être aperçue des blessures de son fils. Elle reconnaît la violence de son ami, mais espérait qu'il se calme. Son compagnon a été intercepté dimanche soir, alors qu'il allait prendre la fuite avec ses trois enfants, nés d'une précédente relation.
Tous deux, connus de la justice pour toxicomanie, ont été mis en examen lundi pour "homicide volontaire aggravé avec actes de torture et de barbarie." La jeune femme est aussi poursuivie pour "non-dénonciation de crime."
Le petit Enzo est mort asphyxié, étouffé et torturé
Par La rédaction du Post, le 08/01/2008
Enzo, l'enfant de 3 ans à a été torturé à mort à Saint-Hilaire-de-Brethmas, près de Nîmes, dans le Gard.
L'autopsie du petit Enzo, 3 ans, a révélé que l'enfant a subi d'atroces souffrances avant de succomber à ses blessures le week-end dernier dans le Gard.
La mort d'Enzo, 2 ans, aurait-elle pu être évitée ?
Après l'émotion, la polémique. Comment un enfant de deux ans dont sa nourrice avait signalé des signes de maltraitance a pu être remis à sa mère sans aucune protection judiciaire? C'est la question que beaucoup se posent après la mort ce week-end à Nemours, en Seine-et-Marne, d'Enzo, un garçonnet de deux ans. Deux jours plus tôt, il était à l'hopital après une première salve de coups un peu trop violents de la part du concubin de sa mère. Hier, la justice et en particulier le Procureur de Melun s'est défendu de toute erreur. Aujourd'hui, les associations de défense des enfants dénoncent cette attitude.
La mort d'Enzo, 2 ans, aurait-elle pu être évitée ?
De source France Bleue / Radio France
MELUN 04-06-2008 à 16:14 | AFP
Garçon de deux ans mort à Nemours: il y avait eu des soupçons de maltraitance
Enzo, le garçon de deux ans mort le 31 mai à Nemours (Seine-et-Marne) sous les coups répétés du concubin de sa mère, avait fait l'objet d'une mesure d'éloignement le 19 mai, en raison d'une présomption de maltraitances, avant d'être rendu à sa mère le 29, a déclaré mercredi le procureur de Melun.
"Enzo, qui avait fait l'objet d'un signalement, a été remis à sa mère, et deux jours après il est décédé", a constaté le procureur de la République Serge Dintroz, au cours d'une conférence de presse destinée à répondre à toutes les questions soulevées par cette décision "qui était peut-être critiquable".
Le concubin, âgé de 28 ans, et la mère, 24 ans, ont reconnu les faits en garde à vue et ont été mis en examen et écroués lundi, selon M. Dintroz.
Le 19 mai, Enzo avait été hospitalisé, après que sa nourrice eut constaté qu'il boitait.
Le 21 mai, des médecins avaient rédigé un signalement, adressé au parquet de Melun via le Conseil général, évoquant une boiterie, la présence d'hématomes, une "suspicion de maltraitance".
Une enquête avait été diligentée par le parquet de Fontainebleau. Elle n'avait pas permis de conclure à des maltraitances, faisant apparaître crédible l'hypothèse, avancée par la mère, d'hématomes dus à une chute. Le parquet de Fontainebleau avait décidé de ne pas poursuivre pénalement, et celui de Melun, compétent pour les mineurs, de remettre l'enfant à sa mère.
Rendue à celle-ci le 29 mai à 11h00, Enzo aurait subi des violences dès l'après-midi de ce jour de la part du concubin de sa mère, sans que celle-ci s'y oppose, puis le lendemain et le surlendemain, jusqu'à son décès samedi, vers minuit.
Enzo avait fait l'objet d'un signalement
Le suspect aurait expliqué aux policiers du commissariat de Nemours avoir frappé l'enfant comme il frappait ses chiens. "Il a dit:+ j'ai voulu le faire obéir, comme je le fais avec mes chiens+", a rapporté M. Dintroz.
MELUN (AFP) - Enzo, le petit garçon de 2 ans qui a succombé samedi, à Nemours (Seine-et-Marne), aux coups assénés deux jours durant par le concubin de sa mère, avait été hospitalisé le 19 mai et fait l'objet d'un signalement, avant d'être rendu à sa mère faute d'éléments prouvant la maltraitance.
"Enzo, qui avait fait l'objet d'un signalement, a été remis à sa mère, et deux jours après il est décédé", a amèrement constaté mercredi le procureur de la République de Melun, Serge Dintroz.
Texas : les autorités s'entendent avec une secte pour la restitution d'enfants
SAN ANGELO, Texas (AP) - Les autorités du Texas et une secte d'inspiration mormone prônant la polygamie sont parvenues à un accord afin de rendre les enfants qui avaient été retirés à la communauté par l'Etat à compter de lundi.
Un projet d'accord diffusé vendredi par l'avocat des Services de la protection infantile Gary Banks précise que les parents peuvent récupérer leurs enfants après avoir montré une pièce d'identité, s'être engagés à suivre des cours sur le rôle de parent et à rester au Texas.
L'agression avait provoqué émoi et colère chez les magistrats
«C'était inconscient quand je l'ai poignardé. Il m'a embêté pendant un an virtuellement. Je ne sais pas pourquoi il a enlevé mes enfants. Aujourd'hui, je ne le sais toujours pas», s'est-elle encore justifié devant le juge.
L'agression avait provoqué émoi et colère chez les magistrats français qui avaient estimé que leur sécurité n'était pas assurée dans les tribunaux, Fatiah B. ayant pu introduire dans une enceinte judiciaire un couteau de boucher avec une lame de 25 cm.
SÉCURITÉ DANS LES TRIBUNAUX
J'ai pas voulu vous tuer, monsieur le juge
mercredi 28 mai 2008, 20h34 | leparisien.fr
Un rapport parlementaire pointe les défauts de la justice des mineurs
PARIS (AFP) - Un rapport parlementaire présenté mercredi à l'Assemblée nationale pointe la "lenteur" et l'excessive "complexité" de la justice des mineurs ainsi qu'une prise en charge "inadaptée" des jeunes délinquants.
Une mère allemande met en vente son bébé sur eBay
BERLIN (AFP) - Une mère allemande a mis son bébé de sept mois aux enchères sur le service en ligne eBay, une "plaisanterie" peu appréciée des services sociaux qui pris en charge l'enfant, a-t-on appris dimanche auprès de la police.
La mère, Tanja, âgée de 23 ans, a déclaré au journal Bild am Sonntag que la mise aux enchères de son fils, Merlin, était "pour rire" et qu'elle voulait "juste voir si quelqu'un se porterait acquéreur".
La petite annonce, placée sur eBay en début de semaine était accompagnée d'une photo de l'enfant, et indiquait: "Mon bébé -- l'acheteur vient en prendre livraison -- presque neuf, à vendre parce que devenu un peu trop bruyant". Mise à prix un euro.
Selon la police, intervenue après avoir reçu de nombreux coups de téléphone de personnes inquiétés par l'offre, l'annonce a été retirée du site eBay au bout de deux heures et demie sans que qui que ce soit ait fait d'offre d'achat.
La mère de l'enfant, qui habite un village de Bavière, a été rapidement identifiée et son enfant pris en charge par les services sociaux en attendant que les autorités se prononcent sur l'affaire la semaine prochaine.
Selon la police, les deux parents pourraient faire l'objet d'une inculpation pour "traite d'enfant".
Les ados se portent mieux que ne le pensent les adultes
PARIS (AFP) - Les adolescents "vont bien" à une très grande majorité, contrairement à l'opinion des adultes, selon un "baromètre bien-être" réalisé par Ipsos-Santé à l'occasion du 4e Forum adolescences qui se tient mercredi à Paris.
Initié par la Fondation Wyeth pour la santé de l'enfant et de l'adolescent, le forum, qui réunit à Paris 300 jeunes autour de psychanalystes, sociologues, pédopsychiatre, magistrat, s'appuie sur une enquête menée du 14 au 27 mars auprès de 850 adolescents, 600 professeurs et 200 infirmières scolaires.
Un "baromètre bien-être" a été dressé, qui traduit un fort décalage entre la perception des jeunes de leur "bien-être" et celle des adultes, beaucoup plus pessimistes.
Ainsi, 19% des adolescents disent être mal dans leur peau tandis que 72% des adultes pensent qu'ils le sont, 72% des jeunes sont le plus souvent satisfaits de ce qui leur arrive (35% des adultes le pensent).
Près de 80% des ados disent parler facilement avec leurs parents alors que seulement 3% des enseignants et 1% des infirmières pensent que tel est le cas. 87% des ados ont le sentiment de savoir à qui s'adresser en cas de difficulté alors que seulement un enseignant sur deux en est persuadé.
"Il y a une frange de 6% des adolescents qui rassemblent un prisme d'indicateurs négatifs et qui est à surveiller, les autres vont plutôt bien", affirme Laïla Idtaleb (Ipsos-Santé) à l'AFP.
Le procureur Lesigne se défend d'avoir manqué de rigueur
Les débats devant le CSM, dans les locaux de la Cour de cassation, ont mis en évidence que déjà en 1998 la famille Delay avait été à l'origine d'une dénonciation imaginaire d'abus sexuel, et il a été reproché à M. Lesigne "une absence de recherche de précédent" dans les archives du parquet.
PARIS (AFP) - Le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Gérald Lesigne, s'est défendu lundi devant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) des accusations de "manque de rigueur" dans le traitement de l'affaire de pédophilie d'Outreau, qui s'était soldé par un fiasco judiciaire.
Au premier jour d'une comparution prévue jusqu'à mercredi, voire jeudi, ce magistrat de 60 ans a dû notamment s'expliquer sur les deux mois écoulés entre les premiers signalements d'abus sexuels par les services sociaux en décembre 2000, et le placement en garde à vue en février 2001 des parents soupçonnés, Thierry et Myriam Delay.
Un délai susceptible, aux yeux de l'accusation, d'avoir permis aux suspects de coordonner leur défense et d'éliminer certaines preuves matérielles.
"Dire qu'il y a eu du retard, qu'on aurait pu faire plus vite, oui dans l'absolu, mais dans le concret, avec les moyens qui étaient les nôtres, je ne sais pas", a plaidé M. Lesigne, évoquant aussi la "grande souffrance" d'enquêteurs de police "surchargés" de travail.
Le procureur a expliqué que les cas de maltraitance d'enfants étaient très nombreux dans le ressort de sa juridiction, et le traitement en "urgence absolue" réservé aux mineurs "non protégés" de leurs parents.
Maltraité pendant 8 ans par son père
Maltraité pendant 8 ans par son père
dimanche 18 mai 2008, 16h41 | leparisien.fr
Cendrillon n'est pas qu'un conte. Un père de famille de 60 ans été mis en examen et écroué à Grasse pour des maltraitances présumées sur son fils de 14 ans, commises depuis la mort de son épouse, la mère de l'adolescent.
En début de semaine, l'adolescent s'est évanoui durant un cours au collège de Cannes où il est scolarisé.
Conduit à l'hôpital, des examens médicaux ont diagnostiqué de «graves carences alimentaires» et un «manque d'hygiène», selon la sûreté urbaine du commissariat de Cannes interrogée par l'AFP.
Du côté des autorités judiciaires c'est le « black out » total
VENOSC (ISERE) - PÉDOPHILIE
Il aurait abusé d'enfants confiés à sa femme
par La Rédaction du DL | le 17/05/08 à 20h00
Une "affaire" particulièrement sordide est venue briser la tranquillité de Venosc, ce petit village de montagne niché dans la vallée du Vénéon, au coeur du massif de l'Oisans, et qui constitue avec sa voisine Mont-de-Lans la station des Deux Alpes.
Au village, on ne parle que de ça mais du côté des autorités judiciaires c'est le "black out" total !
On sait pourtant de source sûre qu'un de ses habitants un père de famille âgé d'une quarantaine d'années et tenant un commerce de souvenirs est suspecté par la justice de s'être prêté à des actes de pédophilie particulièrement graves sur des enfants placés chez lui par les services sociaux. Son épouse ayant obtenu l'agrément délivré par le Conseil général de l'Isère lui permettant d'exercer le métier d'assistante familiale, le couple était en effet devenu "famille d'accueil" pour des enfants en difficulté.
Il s'agit d'enfants ou d'adolescents souvent issus de milieux très défavorisés temporairement séparés de leurs parents sur mesure administrative prise par le Conseil général ou sur décision du juge des enfants. Dès lors, ils sont pris en charge par le service de l'Aide sociale à l'enfance du Conseil général et confiés à des familles d'accueil dont l'un des membres est assistant(e) familial(e) agréé(e).
Interpellé au début du mois de mai, le suspect jusque là inconnu de la justice et qui demeure présumé innocent aurait reconnu les faits. On ignore, en revanche, à quelle date et sur combien de temps ils auraient été commis.
Mis en examen par un juge d'instruction grenoblois pour "agressions sexuelles et viols sur mineurs (de moins) de 15 ans par personne ayant autorité", il a été placé sous mandat de dépôt et écroué.
Une information judiciaire a été ouverte et les enquêteurs travaillent désormais dans le cadre d'une commission rogatoire.
Selon nos informations, le suspect serait séparé de sa femme depuis plusieurs mois et il semble que cette dernière ignorait tout des agissements qui sont aujourd'hui reprochés à son mari. Une mesure conservatoire a néanmoins été prise par le Conseil général et les enfants qui lui étaient confiés lui ont été retirés en attendant la fin de l'enquête.
Ce serait l'un des enfants supposément abusés ou quelqu'un faisant partie de son entourage direct qui aurait dénoncé les faits ou, tout du moins, fait part de ses soupçons aux services judiciaires.
Par ailleurs, les enfants du couple ne seraient pas concernés : les victimes jusque-là identifiées seraient deux garçons mais l'enquête n'est pas terminée et d'autres enfants devraient être entendus dans le cadre de cette procédure.
PARIS (AFP) - Le responsable d'un bateau-école qui proposait à des adolescents des croisières pour "favoriser l'épanouissement de l'enfant" a été mis en examen samedi par un juge parisien pour viols et agressions sexuelles aggravés et écroué, a-t-on appris de source judiciaire.
Léonid Kameneff, 72 ans, capitaine de l'ancien thonier "Karrek Ven" et fondateur de l'association "L'école en bateau" à l'origine des croisières, avait été extradé du Venezuela à la demande de la justice française qui avait délivré à son encontre le 25 mai 2007 un mandat d'arrêt international.
Cette extradition avait été autorisé le 9 mai par le tribunal suprême de justice (TSJ) du Venezuela.
Arrivé à l'aéroport de Roissy samedi peu avant 9H00 en provenance de Caracas, il avait été pris en charge par des policiers et conduit au palais de justice de Paris.
Présenté dans l'après-midi à un juge d'instruction, il a été mis en examen pour "viols et agressions sexuelles sur mineurs de 15 ans par personne ayant autorité" entre août 1979 et 1992, a-t-on précisé de même source.
Il a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD) conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Une trentaine de jeunes ayant navigué sur le bateau-école ont dénoncé à la police des abus sexuels et 14 se sont constitués parties civiles, les faits dénoncés par les autres étant prescrits.