Catégorie: Le nez cassé
Le coup de sang d’un lycéen de Créteil
Val-de-Marne
Le coup de sang d’un lycéen de Créteil
Le Parisien | 02.02.2009, 07h00, extrait
Un élève du lycée Branly s’en est pris vendredi à l’équipe éducative, blessant et choquant plusieurs adultes. A l’origine de ce coup de sang : une simple remontrance.
« Un coup de folie », c’est l’expression utilisée par plusieurs témoins de l’agression qui a eu lieu vendredi midi au lycée technique Edouard-Branly à Créteil. Un élève de 17 ans a frappé au moins quatre membres de l’équipe enseignante. Les victimes, choquées, ont été légèrement blessées.
Certaines se sont même vu prescrire des jours d’interruption temporaire de travail (ITT). Une personne, prise d’une crise d’angoisse après avoir assisté à la scène, a été conduite à l’hôpital. A l’origine de ce coup de sang : une remontrance. Vendredi à midi, la conseillère d’éducation rappelle à l’ordre le lycéen de 17 ans, dont la colère monte peu à peu.
Débat
Danièle Sallenave : "Les jeunes ne lisent pas ? Les adultes non plus..."
LE MONDE | 30.01.09 | 14h22 • Mis à jour le 30.01.09 | 18h54, extrait
Pourquoi avoir accepté de participer à cette opération consistant à envoyer des écrivains dans des collèges "ambition réussite" - manière politiquement correcte de désigner des établissements de quartiers défavorisés - pour susciter l'appétit de lecture des élèves ?
J'ai enseigné, j'ai derrière moi deux générations d'instituteurs, l'école me passionne. Lire, écrire, transmettre, c'est tout un pour moi. Je voulais rencontrer des élèves et trouver le moyen de les aider. D'aider les professeurs. Mais ce n'est pas forcément la rencontre avec des écrivains vivants qui donnera envie de lire aux élèves. D'ailleurs les écrivains morts ne sont pas dans leur tombe, ils sont dans leurs livres. Et les livres sont vivants. Ceux d'hier tout autant. Voilà ce qu'il faut dire aux élèves.
Vous êtes très dure envers ce que vous appelez "les délires démagogiques des années 1970" ou encore "le tsunami pédagogiste".
Il y a ici une étrange convergence entre la gauche et la droite. Pour une droite tentée par le poujadisme, les livres sont suspects. On parle bien de supprimer les épreuves de culture générale aux concours de la fonction publique. Pour être postier, il serait inutile d'avoir lu La Princesse de Clèves. Ou peut-être d'avoir lu, tout simplement....
De l'autre côté, on continue d'affirmer à gauche que transmettre la langue, les textes, c'est transmettre des valeurs bourgeoises. C'est un des effets peut-être pervers du livre de Pierre Bourdieu De la distinction. On en a uniquement gardé l'idée que distinguer entre les "grands textes" et les autres, ce serait une manière pour la classe dominante de se reconnaître et de perpétuer sa domination. C'est évacuer commodément la question essentielle : comment transmettre le meilleur au plus grand nombre ? Et surtout : comment faire que les hommes soient plus instruits, plus performants, mais surtout plus justes et plus humains ? On découvre soudain aux Etats-Unis que lire pourrait être bon pour de futurs médecins !
[...] Au fond y a-t-il vraiment une question scolaire, ou n'est-ce pas seulement une question sociale ?
Les deux. L'erreur est de faire porter à l'école toute la charge. A Toulon, dans le quartier où je suis allée, il y a d'un côté des villas pimpantes, d'un autre des barres d'immeubles.
Les enfants des villas sont tous dans des collèges privés, et les enfants des barres dans le collège public. Dans le collège privé, il y a une apparence d'ordre, d'autorité, de travail. Mais c'est une apparence. Car les deux écoles vivent au sein d'une société qui ne croit plus à la force de l'art, des mots, de la pensée dans les livres. Ce qu'on appelle "culture" aujourd'hui ? Le patrimoine, son exploitation commerciale et touristique.
Affaire Phelps: "Personne n'est parfait"
AFP, 02/02/2009 | Mise à jour : 08:17, extrait
La Fédération américaine de natation s'est déclarée "déçue" par le comportement de Michael Phelps, ajoutant toutefois que "personne n'est parfait", hier après la publication par un tabloïd britannique d'une photo montrant le nageur en train de fumer du cannabis.
"Nous sommes évidemment déçus par le comportement de Michael, a indiqué USA swimming dimanche dans un communiqué. Nos champions olympiques sont des modèles admirés par des personnes de tous âges, particulièrement les jeunes athlètes."
"Cela dit, nous réalisons que personne n'est parfait. Nous espérons que Michael pourra tirer les leçons de cet incident et avancer dans la bonne direction."
Rien ne prouvait que le radar avait été bien positionné
Enseignante poignardée : 15 ans requis
AFP, 23/01/2009 | Mise à jour : 12:47
Quinze ans de réclusion criminelle ont été requis vendredi matin en appel à Paris à l'encontre de Kevani Wansale pour avoir, en plein cours, porté plusieurs coups de couteau à son enseignante, Karen Montet-Toutain, le 16 décembre 2005 à Etampes (Essonne).
Flashé à 104 km/h en ville, puis relaxé
AFP, 23/01/2009 | Mise à jour : 13:27
La cour d'appel de Montpellier a relaxé un conducteur flashé par un radar à plus de cent km/h en ville au motif que rien ne prouvait que le radar avait été bien positionné, a-t-on appris vendredi auprès de l'avocat du conducteur confirmant une information du quotidien Midi Libre. "C'est une première en France à ma connaissance et cela devrait faire jurisprudence", a précisé Me Jean-François Reynaud, qui intervient dans plusieurs autres dossiers du même ordre.
Le conducteur, originaire de Sète (Hérault) et chauffeur routier de son métier, avait été condamné par un tribunal de police à perdre les trois derniers points de son permis de conduire. Il avait été flashé le 31 mai 2007 au centre de Montpellier par un radar mobile à 104 km/h au lieu de 50 km/h. Devant le tribunal de police, l'avocat avait plaidé que "le ministère public ne faisait pas la démonstration de la régularité de l'installation du cinémomètre de marque Mesta 210 qui a enregistré l'infraction". La cour d'appel a retenu l'argument le 14 janvier. "Rien ne prouve que ces règles de positionnement aient bien été respectées", a-t-elle estimé. Elle a prononcé la relaxe au bénéfice du doute.
Un surdoué agresse sa prof
PROJET
5000 sentinelles contre l'absentéisme scolaire
Le Parisien | 21.01.2009, 21h11, extrait
Le ministre de l'Education, Xavier Darcos, annonce que son ministère va recruter 5000 agents, en emplois aidés dans le cadre du plan de relance, pour prévenir les familles de l'absence de leurs enfants, dans une interview à paraître demain dans les colonnes du Figaro.
«De plus en plus d'élèves sont absents de manière régulière. Or, tout est lié. L'absentéisme mène au décrochage, qui conduit à l'échec scolaire, lequel mine l'insertion professionnelle et sociale des jeunes», affirme-t-il dans cet entretien. «Et c'est lorsqu'un jeune n'est plus encadré, qu'il n'a plus de projet, qu'il peut être conduit à tous les échecs. L'absentéisme est un fléau, et les solutions actuelles pour y remédier ne fonctionnent pas».
Un surdoué agresse sa prof
Leparisien.fr avec AFP | 22.01.2009, 16h41 | Mise à jour : 17h47
Un élève de 12 ans, d'une classe de 5e au lycée Jean XXIII de Montigny-lès-Metz (Moselle), a agressé jeudi avec des ciseaux et blessé à la joue une enseignante, a-t-on appris auprès de l'inspection académique de la Moselle à Metz.
«L'agression s'est produite dans la matinée à la fin d'un cours alors que l'enseignante et ses élèves rangeaient leurs affaires. Le garçon, un bon élève sans antécédent, s'est approché du bureau et lui a donné un coup de ciseau», a-t-on expliqué. L'enseignante, dont l'identité n'a pas été révélée, a «une estafilade à une joue et ses jours ne sont pas en danger», a-t-on précisé de même source.
«Il s'agit d'un élève surdoué. Ces élèves ont souvent des problèmes de comportement», a indiqué une source proche de l'enquête en précisant que les ciseaux utilisés pour l'agression «étaient à bouts ronds».
Le père de l’agresseur présumé du professeur témoigne
Faits divers
Le père de l’agresseur présumé du professeur témoigne
Le Parisien | 14.01.2009, 07h00, extraits
Les enquêteurs ont cherché à comprendre, hier, pourquoi un élève « fragile », mais sans antécédents judiciaires, avait poignardé la veille son professeur à Château-Gontier (Mayenne). Le père d’Antoine, 18 ans, raconte la dérive du jeune homme.
[...] Thierry, désemparé, fait à nouveau hospitaliser Antoine et comprend qu’il « ne pourra pas le sauver tout seul ». Mais entre-temps, le 17 novembre 2008, Antoine devient majeur. « J’ai accepté qu’il soit interné. Un premier médecin était d’accord ; mais un autre ne l’était pas et ils l’ont remis dehors en me disant qu’il n’y avait que 26 lits », déplore l’artisan. Il conseille alors à son fils de reprendre ses études au lycée pour poursuivre son BEP électrotechnique.
« Personne ne m’a aidé lorsqu’il était en psychiatrie. Ils ont laissé sortir une bombe à retardement qui a explosé lundi contre ce professeur. Les médecins nous ont abandonnés à notre sort. Mais Antoine n’est pas un délinquant, c’est un malade qui n’a pas été pris en charge à temps », dénonce cet homme qui envisage aussi de porter plainte contre l’institution médicale.
Prof agressé : le lycéen jugé responsable
AFP, 14/01/2009 | Mise à jour : 16:32
Le jeune homme de 18 ans, qui a poignardé lundi un de ses professeurs au lycée professionnel de Château-Gontier (Mayenne), a été reconnu pénalement responsable de son acte, a affirmé aujourd'hui le procureur de la République de Laval, Alex Perrin.
"Les experts qui l'ont examiné ont considéré qu'il ne relevait pas d'une hospitalisation d'office et qu'en l'état, il n'y a pas de doute quant à sa responsabilité pénale", a déclaré à la presse le magistrat.
Un professeur poignardé par un élève en Mayenne
Un professeur poignardé par un élève en Mayenne
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 12.01.09 | 18h32 • Mis à jour le 12.01.09 | 18h52
Un professeur du lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie de Château-Gontier (Mayenne) a été poignardé à trois reprises, lundi 12 janvier, par un élève. L'enseignant, admis au CHU d'Angers, a été touché au flanc et à la hanche. Ses jours ne sont pas en danger.
L'élève, âgé de 18 ans, a été interpellé par les gendarmes quelques minutes après l'agression, vers 16 h 15, en possession d'un couteau de cuisine et aussitôt placé en garde à vue. Selon le parquet, il est connu des services de police pour des affaires de vol et dégradations et en proie à des "troubles psychologiques", selon la gendarmerie. Les circonstances de l'agression ne sont pour l'instant pas connues.
Des collégiens mis en examen pour agression à caractère antisémite
Selon les voeux du recteur, le collège Léon-Blum a organisé une "action éducative" pour dénoncer ces comportements et faire prendre conscience à ces jeunes élèves de la gravité de ces actes. "Nous voulons insister sur le fait que, quelle que soit la religion ou l'appartenance culturelle d'un élève, il est un petit Français", précise M. Boissinot.
"Quelle que soit la religion ou l'appartenance culturelle d'un élève, il est un petit Français"
LE MONDE | 10.01.09 | 13h48 • Mis à jour le 10.01.09 | 13h48
Des collégiens mis en examen pour agression à caractère antisémite
QUATRE élèves du collège Léon-Blum de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), âgés de 13 à 15 ans, soupçonnés d'avoir agressé une adolescente juive de 14 ans, lundi 5 janvier, ont été mis en examen par un juge du tribunal pour enfants de Pontoise, jeudi 8 janvier. Trois d'entre eux pour " violences volontaires" ayant trait à "l'appartenance de la victime à un groupe religieux", le quatrième pour " non-empêchement de délit". Sans antécédents judiciaires, tous quatre ont été laissés en liberté à l'issue de leur garde à vue, mais ils font l'objet d'une mesure de " réparation pénale" : un "suivi" de la protection judiciaire de la jeunesse.
Suicide d’une enseignante : son mari écrit à Xavier Darcos
Faut-il faire la fête ?
France Info - Hier, 00:00
A propos du Nouvel An, Michel, un jeune homme de 23 ans, se pose une question que beaucoup d’entre vous se posent certainement : pourquoi est-on "obligé" de faire la fête, sous peine d’être mal vu ou mal considéré ? A quoi cela correspond-il ? Finalement, ajoute Michel, à quoi sert la fête et pourquoi certains n’en ont-ils pas envie ? Les réponses de la psychanalyste Claude Halmos...
Faire la fête (2'12")
Suicide d’une enseignante : son mari écrit à Xavier Darcos
France Info - Hier, 11:20
Presque trois mois après la mort par suicide d’une enseignante de Massy dans l’Essonne, son mari a écrit au ministre de l’Education Nationale.
Dans cette lettre - que vous pouvez lire ci-joint - il met en cause l’Inspecteur d’Académie et le Recteur d’Académie. Le premier pour son attitude alors que le “corps de (sa) femme n’était pas encore au funérarium” qui a organisé une réunion des enseignants, “auxquels il enjoignait de n’évoquer que des problèmes personnels...”
Le second pour avoir rendu public “une information du dossier médical de (sa) femme censé être confidentiel, trahissant ainsi le secret professionnel...”
Et il dénonce plusieurs contrevérités avant de rendre hommage à son épouse qui souffrait selon lui d’un “manque de reconnaissance”, même s’il ne se prononce pas directement sur ce qui a pu motiver son “acte de désespoir.” :
“ Muriel était une femme passionnée par son travail, animée du souci permanent de bien faire et d’une grande exigence professionnelle...son engagement auprès des enfants dans le cadre des Réseaux d’Aide Spécialisé aux Eléves en Difficulté était un choix personnel qui correspondait à une motivation profonde.
Je peux témoigner, comme tout son entourage, qu’elle souffrait du manque de reconnaissance dont pâtit particulièrement cette catégorie d’enseignants, et qu’elle évoquait souvent, la semaine précédente, l’intention annoncée de supprimer des postes et de modifier profondément le fonctionnement du RASED comme une source d’angoisse pour elle. Que cette intention, enfin, allait totalement à l’encontre du développement de son travail en direction des enfants en difficultés”.
Lycéens : Xavier Darcos met en cause l'extrême-gauche
REFORME DU LYCÉE
Lycéens : Xavier Darcos met en cause l'extrême-gauche
NOUVELOBS.COM | 19.12.2008 | 19:22
"On voit bien qu'il y a une manipulation", lance le ministre de l'Education, "ce mouvement lycéen a pris un tournant très violent, (...) pour des enjeux qui sont quand même modestes".
LIBERTES SOUS PRESSION / Psychiatrie
Quatre syndicats dénoncent des mesures "autoritaires" et "inefficaces"
NOUVELOBS.COM | 19.12.2008 | 19:12
Dans un communiqué commun, ils dénoncent "des décisions autoritaires et réductrices qui, en plus d'être inefficaces, aboutiraient à une régression inacceptable pour l'organisation, la qualité et l'efficacité des soins".
La mort d'un étudiant poignardé à Grenoble par un malade mental échappé d'un hôpital psychiatrique en novembre ne doit pas servir de "prétexte" à une réforme de la psychiatrie contenant des mesures "autoritaires" et "inefficaces", ont mis en garde vendredi 19 décembre quatre syndicats de psychiatres.
[...] Les quatre syndicats de psychiatres (Spep-Idepp, SPH, SPS-Idepp, USP) ont dénoncé dans un communiqué commun "la volonté affichée de réduire le champ de la psychiatrie aux seules hospitalisations d'office, c'est-à-dire à 2% de l'ensemble des hospitalisations en psychiatrie (et non 13% comme indiquait le chef de l'Etat)".
PERQUISITION CHEZ JULIEN DRAY
L'avocat de SOS racisme nie et dénonce "une manipulation"
NOUVELOBS.COM | 19.12.2008 | 19:02, extraits
Le siège de l'association anti-racisme a été perquisitionné vendredi matin, comme le domicile du député socialiste dans le cadre d'une enquête préliminaire sur des mouvements de fonds suspects.
Dominique Tricaud, l'avocat de l'association SOS Racisme, soupçonnée d'être à l'origine de mouvements de fonds illicites au profit du député socialiste Julien Dray, a nié, vendredi 19 décembre, toute malversation de la part de son client et dénoncé une manipulation politique.
"Je pense que l'argent n'a pas été détourné de sa destination et que personne n'a volé un centime là-dedans", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Après ça, que sur les règles de la comptabilité, SOS Racisme, la Fidl et l'association des Parrains de SOS Racisme soient nullissimes, ça je suis tout prêt à le croire", a-t-il nuancé.
Selon Maître Tricaud, qui défend l'association de lutte contre le racisme depuis 1984, la mise en cause de SOS racisme, dont le siège a été perquisitionné vendredi matin, a-t-il indiqué, relève de la "manipulation".
[...] "Ce que j'observe c'est trois choses qui sont peut-être cumulables", a détaillé Dominique Tricaud: "la première c'est que M. Malek Boutih (ancien président de SOS Racisme, ndlr) était ministrable jusqu'à ce matin et qu'il ne l'est plus".
"La seconde, c'est qu'on est dans un moment où le mouvement lycéen était finalement un des mouvements sociaux qui étaient puissants depuis quelques jours (...) et le principal syndicat de lycéen se trouve traiter de bandit de grand chemin".
[...] Maître Tricaud a également jugé que certains éléments contenus dans l'article du Monde, qui a révélé l'affaire vendredi, "ressemble(nt) beaucoup à de la grossière diffamation", et indiqué qu'il n'excluait pas d'engager des poursuites pour diffamation.
La réforme du statut de l'Agence France-Presse inquiète
LE MONDE | 19.12.08 | 16h06 • Mis à jour le 19.12.08 | 16h06, extraits
Une banderole s'affiche sur la façade de l'Agence France-Presse, place de la Bourse à Paris. "AFP menacée, presse bâillonnée, libertés en danger", proclame-t-elle. Un signe de l'inquiétude des journalistes, alors que la question du changement de statut de l'AFP est ouverte.
[...] L'intersyndicale CGT, SNJ, FO, CFDT et SUD de l'AFP a lancé, fin novembre, une pétition "SOS AFP". "Depuis plus de cinquante ans, son statut ne l'a pas empêchée de devenir l'une des trois grandes agences de presse mondiales, présentes sur les cinq continents et travaillant en six langues. Nous refusons toute modification qui aurait pour effet soit de transformer l'AFP en agence gouvernementale, soit de la livrer en totalité ou en partie à des entreprises privées", dit le texte qui a recueilli plus de 9 500 signatures.
Le statut fixé par une loi de 1957, garant de son indépendance, a fait de l'AFP une société soumise au droit commercial, sans actionnaire ni capital et administrée par des représentants de la presse, de l'Etat et du personnel.
Politiques 19 déc. 12h01, Libé, extrait
La Poste: levée de boucliers de la gauche et des syndicats
Alors que Sarkozy annonce le changement de statut de La Poste en société anonyme à capitaux publics, les syndicats dénoncent «une privatisation rampante» et le PS promet «une mobilisation historique».
Que font les associations de prévention sur le terrain ?
Lefebvre: «Repérer et aider les enfants violents»
Le Figaro, 19/12/2008 | Mise à jour : 17:11, extrait
Le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l'UMP veut généraliser les dispositifs de proximité pour mieux répondre au problème des enfants délinquants.
LE FIGARO - Détection, dépistage, repérage, fichage… la question des enfants violents suscite toujours la polémique…
Frédéric Lefebvre - C'est le fameux rapport de l'Inserm qui a dénaturé ces termes. Depuis cette étude, on ne peut plus les utiliser sans penser «génétique». On a perdu du temps sur des problèmes sémantiques alors qu'ils sont sociaux. Jamais il n'a été question dans mon esprit de «fichage» mais au contraire de prévention. Et pas de prévention au sens policier du terme, aujourd'hui galvaudé dans l'esprit des gens, mais d'aide.
Quel genre d'aide ?
Les enfants violents le sont avec les autres mais aussi et d'abord envers eux-mêmes. On doit les aider à se reconstruire, à se resocialiser, sinon c'est de la non-assistance à personne en danger. Pour cela, on doit les identifier. Que fait un médecin avant de soigner ? Il diagnostique, repère, analyse. Que croyez-vous que font les associations de prévention sur le terrain ? Elles repèrent les enfants avant de les aider, et on ne trouve rien à redire.
Quelles réponses la société apporte-t-elle à ces problèmes ?
La sanction, uniquement. C'est un problème culturel en France : on a une approche curative et non préventive. Or la répression a une efficacité limitée et son coût - la prison par exemple - est 50 fois plus élevé.
Que comptez-vous faire concrètement ?
Mon objectif est de généraliser les dispositifs qui marchent, comme ces associations implantées dans les quartiers qui, au moyen d'équipes pluridisciplinaires, encadrent les enfants après les cours. Il faudrait créer une permanence de ces associations à l'école. C'est ce que j'ai mis en place dans un collège des Hauts-de-Seine, et c'est très bénéfique à tout le monde. Enfin, je crois beaucoup au travail en amont avec les familles, qui sont au cœur des problématiques. Avec ce genre de mesures, la réforme apparaît très simple à mettre en œuvre, peu coûteuse et avec un maillage qui couvrirait tous les besoins au plus près.
Le zapping politique de l'année 2008
lefigaro.fr, 19/12/2008 | Mise à jour : 14:33
VIDEO - Lefigaro.fr vous propose de revoir les images qui ont marqué l'année politique. Premier volet : une année de polémiques, du «casse-toi pauvre con» de Nicolas Sarkozy aux larmes de Tapie devant la commission parlementaire chargée d'étudier son remboursement.
Darcos veut « une sorte d'états généraux du lycée »
Société 18 déc. 17h43 (mise à jour à 21h22), Libé, extrait
Les lycéens dans la rue malgré le recul de Darcos
Entre 127.000 et 160.000 jeunes ont manifesté jeudi dans toute la France contre le projet de réforme du lycée. Xavier Darcos a proposé l'ouverture d'«états généraux du lycée».
Entre 127.000 (selon la police) et 160.000 jeunes (selon les organisateurs), ont manifesté jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait définitif du projet de réforme du lycée du ministre Xavier Darcos, sur fond de blocage de nombreux établissements.
Darcos veut «une sorte d'états généraux du lycée»
En début de soirée, Xavier Darcos, a déclaré sur France Info qu'il entendait organiser «une sorte d'états généraux du lycée à partir des établissements», pour essayer de «faire s'exprimer tous les lycéens».
18/12/2008, libelyon.blogs.liberation.fr, extrait
Lycéens et policiers blessés en marge de la manif à Lyon
EDUCATION (actualisé 18h) - Des échauffourées ont émaillé jeudi à Lyon la manifestation lycéenne, quelques participants et policiers ont été blessés, et une quarantaine de jeunes gens arrêtés. Quelques 5.500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l'agglomération ont connu de forts taux d'abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d''établissements qui ont menacé d'appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises...
Société 18 déc. 6h51, Libé, extrait
«De graves atteintes à la dignité des mineurs»
Interview • Dominique Versini, défenseure des enfants, est allée à Mayotte en octobre
Dominique Versini est la défenseure des enfants. Elle s’est rendue à Mayotte en octobre. A son retour, elle avait dénoncé de «nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des enfants». Elle avait visité le centre de rétention de Pamandzi.
Comment avez-vous été alertée sur la situation du centre de rétention de Mayotte ?
En septembre 2007, la Cimade m’a contactée. Les conditions du centre étaient plus que précaires. Il n’y avait ni lits, ni matelas. Les gens mangeaient dans des bassines en caoutchouc sans couverts. Aucune séparation entre les hommes et les femmes n’était prévue. On trouvait des enfants [ce qui est illégal, ndlr], parfois seuls. Ils n’étaient pas protégés des adultes. J’ai alerté le préfet. Il a procédé à des améliorations. Mais on partait de loin.
Fillon : Aubry, une menteuse qui « crée des tensions »
REFORME DU LYCÉE
Lycées : Fillon reproche au PS de vouloir "créer des tensions"
NOUVELOBS.COM | 18.12.2008 | 19:16
"Quand Mme Aubry dit que le PS doit manifester avec les lycéens c'est clairement un choix qui en dit long", lance le Premier ministre. Les lycéens défilent ce jeudi contre la réforme de Xavier Darcos. La manifestation parisienne part à 14h du jardin du Luxembourg.
Fillon : Aubry, une menteuse qui «crée des tensions»
lefigaro.fr, avec Europe 1 et agences, 18/12/2008 | Mise à jour : 12:33, extrait
Le premier ministre assure «sans hésitation» que Martine Aubry «ment effrontément» sur la politique du gouvernement. Il reproche également à la première secrétaire du PS de souffler sur les braises en appelant ses militants à manifester auprès des lycéens.
Pas de cadeaux pour les socialistes. A quelques jours de Noël, François Fillon a sorti la mitrailleuse jeudi matin sur Europe 1, en accusant directement Martine Aubry de vouloir «créer des tensions» dans le pays en appelant ses militants à se joindre aux manifestations des lycéens, qui contestaient la réforme du lycée finalement reportée par le gouvernement. «Ce qui aujourd'hui cloche c'est qu'il y a une tension très forte liée à la crise, qui est liée aussi peut-être à l'attitude de l'opposition», a-t-il asséné.
Fleury-Mérogis filmée de l'intérieur
LE MONDE | 18.12.08 | 11h20 • Mis à jour le 18.12.08 | 12h26, extrait
Une plongée exceptionnelle dans une prison française. Des détenus de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), la plus grande d'Europe, ont réussi à introduire une mini-caméra et ont filmé pendant plusieurs mois, à l'intérieur de leurs cellules, dans les douches et dans la cour de promenade. De ces 2 h 30 de vidéos tournées en cachette, auxquelles s'ajoutent plus d'une centaine de photos, ressort un témoignage brut sur la vie quotidienne en prison. Un récit, de l'intérieur, des conditions de détention, avec ses locaux dégradés et surpeuplés, ses tensions et ses violences, la débrouille du quotidien mais aussi ses rires et ses instants de solidarité.
Les vidéos originelles, que Le Monde a pu visionner et faire authentifier par plusieurs sources, ne comportent pas de révélations spectaculaires mais confirment, avec la force de l'image, ce que dénoncent régulièrement les rares autorités indépendantes autorisées à pénétrer dans les prisons françaises. Les détenus à l'origine des vidéos justifient leur démarche par la volonté de dépasser la communication officielle de l'administration pénitentiaire. Après avoir fait sortir leur matériel, ils ont confié à deux réalisateurs, Karim Bellazaar et Omar Dawson, à la tête d'une société de production (I-Screen), le soin de faire un documentaire.
"Quand on est en détention, on voit plein de reportages télé sur les prisons, nous explique un des vidéastes en demandant l'anonymat. Mais ils ne montrent jamais ce qui se passe vraiment parce que l'administration organise les visites et ne montre que les bâtiments en bon état. On s'est dit qu'il fallait montrer l'autre côté de la détention." Ils mettent aussi en avant leur volonté de casser l'image positive des prisons pour une partie de la jeunesse des quartiers. "Beaucoup pensent qu'aller en prison c'est pas grave et qu'ils en sortiront plus forts. Nous, on veut leur montrer que c'est vraiment la merde et que tu deviens fou là-bas."
La relaxe pour une jeune fille qui avait accusé à tort un ex-enseignant de viol
Créé le 18/12/08 - Dernière mise à jour à 19h43, Europe 1
C'est une inversion des rôles assez rare dans les annales judiciaires : un homme, Pierre Royal, 47 ans, acquitté en 2005 alors qu'il était soupçonné de viol sur mineure, a décidé de poursuivre à son tour la jeune fille qui l'avait dénoncé et conduit devant la cour d'assises. Si aujourd'hui, il a retrouvé son travail dans un lycée privé de Clermont-Ferrand, c'est pour son honneur qu'il se bat. Le tribunal correctionnel a finalement relaxé la jeune fille.
Lycées : incidents violents en Ile-de-France
Société
Lycées : incidents violents en Ile-de-France
leparisien.fr | 16.12.2008, 15h39 | Mise à jour : 16h34, extrait
Des violences se sont produites mardi en Ile-de-France lors d'opérations de blocages de lycées. Xavier Darcos a annoncé lundi le report de la réforme de la seconde, mais les manifestations continuent, en général dans le calme.
Réforme du lycée : un recul symbolique
Réforme du lycée : un recul symbolique
LE MONDE | 16.12.08 | 09h13 • Mis à jour le 16.12.08 | 09h20, extrait
Il faut probablement mettre sur le compte du "syndrome grec" le recul que vient d'opérer Xavier Darcos sur la réforme du lycée. Après "consultation" et "accord" du chef de l'Etat, le ministre de l'éducation nationale a décidé de différer d'un an la réforme du lycée, effectuant une volte-face aussi spectaculaire qu'inattendue.
"Le moratoire ne fait pas partie de mon vocabulaire", assurait encore le ministre le 28 août, dans un entretien au "Monde", tandis que l'Elysée vantait le "volontarisme" et "l'habileté" de ce poids lourd du gouvernement, qui, malgré l'ire des syndicats, accumulait les annonces de réformes, au nom de l'"intérêt de l'élève". Le 14 décembre encore, M. Darcos présentait dans Le Journal du dimanche la réforme de la classe de seconde qu'il devait détailler deux jours plus tard, avant de brusquement tourner casaque.
Les vieux routiers de l'éducation nationale seront enclins à l'indulgence. Avec les jeunes, rien n'est jamais simple. La preuve ? Le nombre de réformes différées ou retirées dès que l'on tente de réformer leurs études ou leurs modes d'insertion dans la vie professionnelle. Quelques rappels ? 1986 : révolte des étudiants contre la loi Devaquet qui prévoyait d'accorder une autonomie élargie aux universités. Manifestations montres. Un mort. Jacques Chirac, premier ministre, est contraint de retirer la réforme.
REFORME DE L'ÉDUCATION
Xavier Darcos : "Je ne suis pas ministre de l'hésitation nationale"
NOUVELOBS.COM | 11.12.2008 | 13:29
Lycéens, enseignants et parents d'élèves sont appelés à manifester. Le ministre de l'Education dénonce la "désinformation" sur ses réformes, menée par une "petite concentration de mécontentements".
Xavier Darcos a dénoncé, mercredi 10 décembre, sur Europe 1 "les mensonges ou les informations erronées" sur ses projets à l'Education nationale qui "sont de nature à affoler les opinions publiques".
Alors que les lycéens, enseignants et parents d'élèves sont appelés à manifester mercredi sur tout le territoire, le ministre de l'Education nationale a reconnu qu'il y avait une "petite concentration de mécontentements". Comme on lui demandait s'il allait revoir ses projets de réforme, Xavier Darcos a répondu: "Je ne suis pas ministre de l'hésitation nationale, j'ai un devoir pour les générations futures. Il s'agit de réformer dans un pays qui en a besoin".
Une frange d'enseignants opte pour la désobéissance
Une frange d'enseignants opte pour la désobéissance
LE MONDE | 10.12.08 | 14h35 • Mis à jour le 10.12.08 | 17h18, extrait
La "désobéissance civile", façon insoumission, gagne les rangs de l'éducation nationale. Bastien Cazals, directeur de l'école maternelle Louise-Michel de Saint-Jean de Védas, près de Montpellier (Hérault) fait partie de ces nouveaux "objecteurs" de réforme. Et vient d'être informé mardi 9 décembre par sa hiérarchie qu'il était sanctionné d'un retrait de cinq jours de salaire pour n'avoir pas mis en oeuvre dans son école l'aide personnalisée, issue de la réforme de l'école primaire.
[...] Cette nouvelle forme de protestation est aussi l'une des conséquences des multiples déclarations qui, du côté du pouvoir politique, marquent l'indifférence ou le mépris envers les formes traditionnelles d'action syndicale. "Le gouvernement affiche ouvertement qu'il est prêt à affronter des mouvements de grève massifs", relève M. Refalo.
"Je pense que seule l'action radicale peut avoir aujourd'hui un sens qui ne sera ni brouillé par les médias, ni manipulé par les appareils", écrit une maîtresse d'école à ses collègues sur une liste Internet, où elle rêve de "plantages informatiques" massifs. "Assez des grèves qui font ricaner les ministres !", lui répond une collègue.
Critiquée par Bernard Kouchner, Rama Yade défend son bilan
LEMONDE.FR avec AFP | 10.12.08 | 07h57 • Mis à jour le 10.12.08 | 15h28
Quand Rama Yade suscite la colère de M. Sarkozy et les interrogations de M. Kouchner
LE MONDE | 10.12.08 | 14h29 • Mis à jour le 10.12.08 | 16h13
Nicolas Sarkozy exclut de nommer Rama Yade aux affaires européennes
LEMONDE.FR | 09.12.08 | 12h33 • Mis à jour le 09.12.08 | 20h42
Xavier Darcos s'étonne et dénonce les « mensonges »
Voir aussi Moi, Julie, mère SDF et blogueuse
ainsi que Garde d'enfants : bataille(s) autour d'une promesse
Direct Matin, 3 décembre
Xavier Darcos dénonce les "mensonges"
AFP, 10/12/2008 | Mise à jour : 09:59, extrait
Xavier Darcos a dénoncé mercredi sur Europe 1 "les mensonges ou les informations erronées" sur ses projets à l'Education nationale qui "sont de nature à affoler les opinions publiques". Alors que les lycéens, enseignants et parents d'élèves sont appelés à manifester mercredi sur tout le territoire, le ministre de l'Education nationale a reconnu qu'il y avait une "petite concentration de mécontentements".