Catégorie: Le retour au réel
Familles ric-rac
Familles ric-rac
LE MONDE | 24.01.09 | 14h36 • Mis à jour le 25.01.09 | 17h22, extrait
Ils n'osent pas vraiment se plaindre. Se reprennent dès qu'ils s'épanchent : "Il y a plus malheureux que nous !" Ils ont "la chance" de ne pas être au chômage, le "luxe" de pouvoir partir en vacances. Eux, les "classes moyennes", pas "très riches", mais pas "pauvres" non plus, pas malheureux donc, a priori.
Et pourtant, elles s'interrogent. Aujourd'hui, les "classes moyennes" s'inquiètent. De leur niveau de vie, en particulier, qu'elles sentent menacé. Notamment en cette période de crise. Parce que le chômage les guette comme les autres. Et parce qu'elles redoutent la pression fiscale qui pourrait résulter du coût du plan de relance. La journée d'action prévue, le 29 janvier, à l'appel de nombreux syndicats, est entre autres organisée sur ce thème.
Depuis plusieurs années déjà, le niveau de vie des classes moyennes, comme les autres, est fragilisé par l'explosion des dépenses dites "normatives". Le lieu de résidence souvent éloigné du lieu de travail augmente les factures d'essence. Le travail implique de posséder deux voitures. En cas de séparation conjugale, les dépenses pour chaque conjoint augmentent d'environ 30 %. Mais plus récemment, se sont aussi ajoutés Internet, le câble, le téléphone portable... Tout ce qui compose au final ce que l'on appelle le niveau de vie.
Et c'est la progression de ce dernier, beaucoup plus rapide que celle du pouvoir d'achat en fin de compte, qui engendre aujourd'hui le sentiment de précarisation. Parce qu'après avoir augmenté de 3 % à 5 % par an jusqu'en 1978, le pouvoir d'achat a depuis rarement atteint les 1 % par an.
« Moins de victimes, plus d'efficacité » grâce aux leçons de 1999
Sarkozy: "Moins de victimes, plus d'efficacité" grâce aux leçons de 1999
AFP 25.01.09 | 14h36, extrait
Le président Nicolas Sarkozy a estimé dimanche au Pian-Médoc (Gironde) que grâce aux leçons de 1999 il y avait eu samedi dans le Sud-Ouest, frappé par une violente tempête, "beaucoup plus de réactivité, moins de victimes, plus d'efficacité".
"Franchement les fonctionnaires de l'Etat et des collectivités territoriales ont fait un travail remarquable. Ce qui me satisfait dans ce drame c'est que les leçons de 1999 ont été tirées: beaucoup plus de réactivité, moins de victimes, plus d'efficacité", a-t-il indiqué.
Le président a également souligné "le travail remarquable de Météo France qui a permis de prévenir les populations et devait mettre en alerte rouge presque 14 heures avant que le drame n'arrive, ce qui fait que, à la minute à laquelle je vous parle, nous avons à déplorer quatre morts. C'est une tragédie bien sûr mais en 1999 on en avait eu 92", a-t-il poursuivi.
"La priorité aujourd'hui est de rétablir l'électricité le plus vite possible. En 1999, il avait fallu trois semaines, là nous espérons que dans une petite semaine tout le monde sera raccordé", a-t-il ajouté.
Aznar : «Pour sortir de la crise il faut plus de libéralisme»
Le Figaro, 23/01/2009 | Mise à jour : 17:12, extrait
L'ancien président du gouvernement espagnol participait jeudi à l'Assemblée nationale à un colloque organisé par l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin sur le 60e anniversaire de l'Otan.
LE FIGARO. - Avec Barack Obama, pensez-vous que la politique américaine va changer ?
José Maria AZNAR. - Je pense qu'il n'y aura pas de changement radical, même si le nouveau président a fait naître beaucoup d'attentes. Les menaces qui pèsent sur le monde en général et sur les États-Unis en particulier sont les mêmes pour Barack Obama que pour George W. Bush. La priorité, pour lui, c'est de sauver les États-Unis de la crise économique. Il y aura un nouveau style mais les réponses ne seront pas fondamentalement différentes, car les marges de manœuvre sont très limitées. En Europe, beaucoup croient que les Américains ont élu un anti-Américain à la présidence des États-Unis. C'est une erreur, Barack Obama est un Américain convaincu, attaché aux valeurs et à l'histoire des États-Unis.
La crise économique ne signe-t-elle pas l'échec du libéralisme ?
Ce n'est certainement pas l'échec du libéralisme, mais l'échec des mécanismes actuels de régulation et d'intervention de l'État dans un secteur qui est pourtant déjà très régulé, le système bancaire. C'est comme en politique. Lorsqu'on élit un mauvais gouvernement, cela ne remet pas pour autant en cause la démocratie.
Chirac trop laxiste avec son chien
Le chien des Chirac… sous antidépresseurs !
Réagissez sur Closer !
Jacques Chirac pourrait avoir peur de Sumo… Pas des vrais sumos du Japon qu'il adore tant… mais de son chien ! L'adorable bichon maltais du couple Chirac est en effet actuellement sous antidépresseurs (si, si !), nous révèle le magazine VSD.
Dans l'interview accordée par Bernadette Chirac à Guy Carlier pour le magazine, elle a également avoué que le chien, "actuellement agité" avait même mordu son maître, notre ancien Président, Jacques ! "Si vous saviez, j'ai vécu hier une journée dramatique... Sumo a mordu mon mari !", a-t-elle confié.
Alors que Guy Carlier assurait que Sumo avait "mordu violemment le président", l'entourage de Jacques Chirac a tenu pour sa part à préciser que l'ancien Président "avait été mordu ou mordillé par le chien... mais il n'y a rien de visible ni de grave".
Nous voilà rassurés !
Société
Chirac trop laxiste avec son chien, selon un spécialiste de l'éducation canine
AP | 22.01.2009 | 16:46
Si Jacques Chirac a été mordu par son chien Sumo, c'est parce qu'il se montre trop laxiste avec lui, a diagnostiqué un spécialiste de l'éducation canine, interrogé jeudi par la Fondation "30 millions d'amis".
"Ce qui s'est passé là est typique d'une agression hiérarchique", explique Bruno Legrand, qui a été un temps l'éducateur de Sumo. Ce bichon maltais a mordu récemment son ex-président de maître, a révélé Bernadette Chirac à "VSD".
Barack Obama défend son approche « bipartisane »
Le mouvement social du 29 janvier bénéficie d'un large soutien populaire
LEMONDE.FR avec AFP | 25.01.09 | 10h10 • Mis à jour le 25.01.09 | 10h14, extrait
La mobilisation prévue jeudi 29 janvier prochain afin d'obtenir des mesures en faveur de l'emploi et des salaires bénéficie d'un large soutien de l'opinion, à en croire des sondages parus dimanche dans Le Parisien/Aujourd'hui en France et dans Sud-Ouest.
Barack Obama défend son approche "bipartisane"
LE MONDE | 24.01.09 | 14h13 • Mis à jour le 24.01.09 | 18h15, extrait
Trois jours après l'investiture, quelques nuages ont commencé à se former au-dessus de la présidence du démocrate Barack Obama. La politique reprend ses droits. Le président, qui ne ménage pas ses efforts pour amadouer les républicains, a reçu à la Maison Blanche les dirigeants du Congrès - majorité et opposition - pour les convaincre d'adopter au plus vite son plan de relance d'un montant de 825 milliards de dollars (635 milliards d'euros).
Les républicains rechignent. Ils trouvent que le plan est trop ambitieux et s'inquiètent d'une intervention aussi massive du gouvernement dans l'économie. "Le gouvernement ne peut pas résoudre ce problème, a dit le chef de file de la minorité, John Boehner. Nous empruntons cet argent à nos enfants." Les républicains préféreraient des réductions d'impôt plus significatives et doutent que les investissements tels qu'ils sont prévus puissent avoir des répercussions immédiates sur l'emploi. Ils reprochent aussi aux démocrates de ne pas les avoir suffisamment associés aux discussions. Ce à quoi les intéressés répondent, comme l'a fait, vendredi 23 janvier, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre, que les démocrates ont "tout de même gagné l'élection".
On recherche un meurtrier évadé d'un hôpital psychiatrique
Deux "rois du porno" demandent une aide
AFP, 07/01/2009 | Mise à jour : 21:09, voir au 8 janvier
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, voir au 22 janvier
L'industrie du luxe est à son tour touchée par la crise
LE MONDE | 24.01.09 | 14h56 • Mis à jour le 24.01.09 | 14h57, extrait
Finies les somptueuses largesses. Le luxe ne sortira pas indemne de la crise économique et financière, même s'il est plus tardivement et moins violemment touché par cette onde de choc que d'autres secteurs. Aux prévisions de chute du marché mondial du luxe, estimées dès novembre 2008 par un recul de - 2 % à - 7 % des ventes en 2009 par le cabinet Bain & Company, succèdent, depuis début janvier, une litanie de plans de licenciements, de réduction des investissements et de projets reportés à des temps meilleurs.
Ces mauvaises nouvelles sont pour le moins inhabituelles dans un secteur - qui emploie, selon une récente étude de Boston Consulting Group pour le Comité Colbert, 200 000 personnes en Europe dont 80 000 en France - dont la rentabilité à deux chiffres a longtemps fait des envieux.
Faits divers
Un meurtrier s’évade d’un hôpital psychiatrique
Le Partisien | 25.01.2009, 07h00, extrait
Transféré de prison en hôpital psychiatrique en raison de sa dangerosité, David Desplanches, 34 ans, condamné pour assassinat, est recherché depuis son évasion hier matin.
C’est un criminel « dangereux pour lui-même et les autres », de l’avis même d’un magistrat, qui est en fuite depuis hier. David Desplanches, 34 ans, s’est évadé entre deux rondes, dans la nuit de vendredi à samedi, de l’hôpital psychiatrique de Prémontré (Aisne) où il avait été placé d’office en novembre dernier.
Interpellé en 2003 après l’assassinat de sa compagne et condamné trois ans plus tard à quinze ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, cet ancien vigile alterne depuis les séjours en psychiatrie et en détention. Selon les premiers éléments de l’enquête, le fugitif, en proie à de graves troubles psychiatriques, avait patiemment et discrètement entrepris de scier un barreau de sa chambre sécurisée à l’aide d’une paire de ciseaux. Enfin parvenu à ses fins, il a déchiré les draps de son lit qu’il a noués en corde pour s’échapper du premier étage de l’établissement public de santé mentale de l’Aisne où il était enfermé sur décision du préfet de ce département depuis le 28 novembre. L’alerte a été donnée hier matin à 6 h 15.
« Il se croit persécuté »
« C’est un homme qui supporte très mal la détention, indique une source judiciaire. En proie à des délires paranoïaques, il se croit persécuté par le personnel pénitentiaire. Il a donc fait l’objet de plusieurs transferts successifs, jusqu’à la centrale de Château-Thierry où il était incarcéré depuis septembre. En raison de son état dépressif et des risques suicidaires qu’il présentait, il a fait l’objet d’une hospitalisation d’office. »
Un mandat de recherche a été lancé, mobilisant policiers et gendarmes, appuyés par un hélicoptère pour tenter de retrouver au plus vite David Desplanches, qui n’en est pas à sa première évasion. En mars 2004, il s’était échappé de l’hôpital psychiatrique d’Antony (Hauts-de-Seine), où il avait été interné au lendemain de l’assassinat de sa compagne Emmanuelle, le 5 septembre 2003.
L'UMP : 270 000 « adhérents » et une rupture annoncée
500 000 militants UMP en 2012...
France Info - 13:46, extrait
C’est l’objectif que s’est fixé Xavier Bertrand. Devant le conseil national de l’UMP, le nouveau secrétaire général a également promis de faire du parti majoritaire un "mouvement populaire".
La rupture promise par Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle en 2007 a été faite à l’Elysée, au gouvernement et au Parlement, a déclaré Xavier Bertrand lors de son premier discours de secrétaire général, devant le conseil national de l’UMP.
"Aujourd’hui, il est temps d’engager la rupture pour faire de l’UMP le grand mouvement populaire que les Français attendent", a poursuivi l’ancien ministre du Travail.
Aujourd’hui forte de 270.000 adhérents, l’UMP "doit donner une autre image de la politique", s’ouvrir "à toutes les bonnes idées" et refléter la diversité de la société, a-t-il ajouté.
Le nouveau secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand. (0'50")
Les magistrats appelés à manifester
«On ne peut pas seulement parler d’alimentation et d’agriculture à l’OMC», a martelé Michel Barnier en défendant une «nouvelle gouvernance» dans les domaines agricole et alimentaire, un de ses leitmotiv (EurActiv.fr, 15/10/2008). «L’alimentation n’est pas un produit comme les autres, a-t-il poursuivi. Je ne la laisserai pas aux seules lois du marché.»
Il a également défendu «une Europe qui réagit, une Europe qui agit, une Europe qui protège». Un slogan qui pourrait bien être repris par le même Michel Barnier lorsque, dans quelques mois, il prendra la tête de la campagne de l’UMP pour les élections européennes de juin (EurActiv.fr, 09/12/2008).
De source www.euractiv.fr, 21.1.2009, extrait
Les magistrats appelés à manifester
AFP, 24/01/2009 | Mise à jour : 11:41
L'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire) appelle les magistrats, "par solidarité avec les personnels de justice dont elle partage les inquiétudes", à s'associer à la journée nationale d'action du 29 janvier "par tous moyens déclinés localement". Dans un communiqué, le syndicat cite les "lectures de motions et le renvoi des audiences" comme initiatives locales pour participer à cette journée nationale de grèves et de manifestations de tous les salariés. Le syndicat ajoute qu'au-delà de cette journée de mobilisation, "pour faire percevoir aux Français et au gouvernement la situation catastrophique de la justice en France", il a adopté le principe de "la mise en oeuvre dès le 30 mars 2009 d'une action nationale s'inscrivant dans la durée". L'USM "invite les magistrats, à compter de cette date, à appliquer la loi dans toutes ses dimensions et à cesser d'utiliser, en marge de celle-ci, artifices et expédients pour rendre des décisions certes toujours plus nombreuses et rapides, mais de moindre qualité et qui souvent ne permettent pas aux justiciables de faire valoir pleinement leurs droits".
Sarkozy donne le coup d'envoi des européennes
Le Figaro, 23/01/2009 | Mise à jour : 20:04, extrait
Le président de la République conclut samedi le conseil national de l'UMP.
CE SERA le dix-huitième discours de Nicolas Sarkozy en vingt-quatre jours ! Le président, qui enchaîne les vœux depuis le début de l'année, achèvera son marathon samedi avec le conseil national de l'UMP, devant lequel il s'exprimera pour la troisième fois depuis son élection. Un discours improvisé, qui tiendra aussi lieu de vœux de bonne année pour les militants et de vœux de réussite pour les candidats désignés par l'UMP pour les européennes du mois de juin. Des élections dans la préparation desquelles Nicolas Sarkozy s'est investi très en amont, en surveillant comme le lait sur le feu le choix des têtes de listes UMP dans les sept grandes régions de métropole plus celle représentant l'outre-mer. En revanche, le président n'a pas l'intention de s'investir personnellement dans la campagne, même s'il entend garder un rôle « d'aiguillon ».
Cet après-midi, devant les cadres de l'UMP rassemblés à la Mutualité, il en profitera pour défendre son bilan à la tête de l'Union européenne et mobiliser autour d'une idée simple : « L'Europe utile c'est l'Europe qui agit, qui réagit et qui protège. »
Accueil - Elections 2009
L'Europe qui protège sera au coeur de la campagne des européennes de l'UMP
9.12.2008, www.euractiv.fr, extrait
S’exprimant à l’occasion d’un petit déjeuner organisé par le Cercle des Européens, présidé par Noëlle Lenoir, Brice Hortefeux a précisé l’état d’esprit dans lequel serait menée la campagne pour les élections européennes de juin 2009 à l’UMP.
L’Europe qui protège. C’était le slogan de la Présidence française de l’UE. Ce devrait être aussi celui de la campagne des élections européennes de l’UMP. Le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, Brice Hortefeux, l’a indiqué, jeudi 4 décembre, devant le Cercle des Européens : « La Présidence française a permis un changement de perception d’une Europe qui ne protégeait pas ou qui inquiétait à une Europe protectrice ».
Faisant part de son expérience des campagnes aux élections européennes, Brice Hortefeux a estimé que le message serait beaucoup plus facile à faire passer cette année que lors des précédentes campagnes électorales pour ce type de scrutin car "avec la crise financière et la crise géorgienne, l’Europe a montré qu’elle était capable de protéger collectivement".
Culture : où est passée la France ?
L'Etat débloque 600 millions d'euros pour soutenir la presse
LE MONDE | 23.01.09 | 11h33 • Mis à jour le 23.01.09 | 19h20, extraits
Pas d'affrontement direct avec le syndicat du Livre, en période de tensions sociales, mais des aides publiques pour aider à sauver la presse écrite. C'est l'esprit des mesures que Nicolas Sarkozy a présentées, vendredi 23 janvier, à l'Elysée. Celles-ci s'inspirent largement du Livre vert remis le 8 janvier dans la foulée des Etats généraux de la presse écrite.
[...] Les conseillers de l'Elysée se sont interrogés sur la pertinence d'aides à la presse électronique, alors que celles-ci sont jugées partiellement responsables des difficultés de la presse papier. Les aides à l'investissement sur le Web devraient notamment passer par la création de fondations, alimentées par des dons ouvrant droit à une déduction fiscale de 66 %.
Le nombre d'internautes a dépassé le milliard (comScore)
AFP 23.01.09 | 20h56
Le nombre d'internautes a dépassé le milliard et c'est en Chine qu'on en trouve le plus, a indiqué vendredi le cabinet spécialisé comScore.
Ce chiffre symbolique a été atteint au cours du mois de décembre, mais les internautes sont encore probablement plus nombreux, comScore n'ayant retenu que les utilisateurs âgés de plus de 15 ans surfant depuis leur lieu de travail ou leur domicile, sans prendre en compte les cybercafés ni le trafic généré par les téléphones portables et autres assistants personnels.
"Dépasser un milliard d'utilisateurs dans le monde est une étape significative dans l'histoire d'internet", a commenté dans un communiqué le patron de comScore, Magid Abraham.
Crash de l'Hudson : des plumes dans un moteur de l'airbus
La Bourse de New York était en forte baisse jeudi matin, pliant sous les mauvaises nouvelles, tant au niveau macroéconomique que des entreprises: le Dow Jones perdait 2,34% et le Nasdaq 3,03%.
AFP - le 22 janvier 2009, 17h14
Wall Street craque en matinée sous le poids des mauvaises nouvelles
La Bourse de Paris au plus bas depuis six ans
LEMONDE.FR | 22.01.09 | 17h58, extrait
Le marché parisien avait pourtant ouvert en hausse, jeudi, mais a ployé en début d'après-midi après de mauvais indicateurs sur l'immobilier et le chômage aux Etats-Unis et des résultats moins bons que prévu de Microsoft (Lire l'article : Microsoft va supprimer 5 000 emplois), puis sous l'effet d'une ouverture en nette baisse à Wall Street.
New-York
Crash de l'Hudson: des plumes dans un moteur de l'airbus
LeMatin.ch & les agences, le 22 janvier 2009, 09h58
Les enquêteurs ont trouvé des plumes dans l´un des moteurs de l´Airbus A320 qui avait amerri en urgence jeudi dernier sur l´Hudson à New York sans faire de victimes. Le second moteur a été localisé mercredi dans le fleuve.
La rentrée sans boussole de Sarkozy
La rentrée sans boussole de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 22.01.09 | 14h04 • Mis à jour le 22.01.09 | 14h37, extrait
Depuis la rentrée, Nicolas Sarkozy est sur tous les fronts, mais il le confesse : "Je n'ai pas tous les éléments". La crise sera-t-elle violente suivie d'un fort rebond, une courbe en V, comme l'affirment ses amis financiers ?
C'est l'espoir du président qui avait découvert lundi à l'Elysée un nouveau mot : les entreprises ont beaucoup "déstocké" - comprendre marchandises vendues, usines fermées, effectifs réduits.
Derrière, les chiffres catastrophiques du chômage, un espoir ? Elles vont bien devoir "restocker". Méfiance. Le président se prépare à tous les scénarios. D'autant qu'il ne sait pas non plus si le pays est au bord de l'explosion sociale : "La France n'est pas le pays le plus simple à gouverner du monde", explique-t-il.
Depuis son retour aux affaires intérieures, après une présidence européenne réussie, le chef de l'Etat a renoué avec les vieilles recettes. Il fait du terrain et assume son exercice du pouvoir.
Le pape a annulé les excommunications
AFP, 22/01/2009 | Mise à jour : 11:01
Le pape Benoît XVI a décidé d'annuler l'excommunication prononcée en 1988 par Jean Paul II contre les évêques intégristes adeptes de Mgr Marcel Lefebvre, affirme aujourd'hui le quotidien italien Il Giornale.
Le décret déjà signé par le pape, qui lève l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre dont celle de son successeur Mgr Bernard Fellay, doit être rendu public d'ici la fin de la semaine, selon le vaticaniste d'Il Giornale Andrea Tornielli, généralement bien informé.
Cette mesure de Benoît XVI fait suite à de précédents gestes du pape allemand pour mettre fin au schisme intégriste, avec notamment la réhabilitation en juillet 2007 de la "messe tridentine" en latin abandonnée après le concile Vatican II (1962-65).
En juin 2008, le Vatican a aussi renoncé à exiger explicitement des adeptes de Mgr Lefebvre, regroupés dans la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) dirigée par Mgr Fellay, la reconnaissance du concile Vatican II (liberté religieuse et ouverture à la société).
Une journée « inoubliable » avant le retour à la réalité
Les Bourses s'effondrent, dans le sillage de la chute de Wall Street
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.01.09 | 06h41 • Mis à jour le 21.01.09 | 13h27, extrait
L'enthousiasme perceptible à Washington lors de la prestation de serment de Barack Obama n'est pas contagieux, tant s'en faut. La Bourse de Paris évoluait en nette baisse, mercredi 21 janvier, dans les premiers échanges, le CAC 40 cédant 2 %, dans le sillage de la dégringolade de Wall Street et dans un marché plombé notamment par la chute de BNP Paribas et des valeurs automobiles. A 9 h 32, l'indice vedette parisien perdait 35,10 points à 2 890,18 points. Mardi, il avait reculé de 2,15 %, signant sa seconde séance consécutive de baisse et tombant au plus bas depuis le 21 novembre. A Francfort, le DAX ne montrait aucun enthousiasme non plus, perdant 1,49 % dans la matinée et au même moment, la Bourse de Londres suivait le mouvement et cédait environ 2 %.
Faits divers
Nouvelle enquête sur la Communauté des Béatitudes
Le Parisien | 21.01.2009, 12h39 | Mise à jour : 12h41, extraits
EXCLUSIF. La très controversée communauté catholique des Béatitudes est sous le coup d'une nouvelle enquête. Le procureur d'Epinal, Bernard Marchal, a décidé l'ouverture d'une enquête préliminaire suite à «des éléments nouveaux» sur les événements survenus au sein du collège Agnès-de-Langeac, entre 1995 et 1999, à Autrey (Vosges). [...] La communauté des Béatitudes a confirmé par mail à ses membres l'ouverture de cette enquête et entend préserver par tous les moyens «la bonne réputation» du cours de Langeac.
Une journée "inoubliable" avant le retour à la réalité
LE MONDE | 21.01.09 | 11h26 • Mis à jour le 21.01.09 | 11h26, extraits
WASHINGTON, envoyé spécial
Imagine… Noires et blanches entremêlées, un groupe de femmes brandit une immense banderole sur Vermont Avenue. "You may say, I'm a dreamer. I'm not the only one" ("Vous pouvez me prendre pour un rêveur, mais je ne suis pas le seul"). Les vers de John Lennon. Mardi 20 janvier, l'imagination a semblé au pouvoir, à Washington, pour l'investiture de Barack Obama, en un moment où plus rien ne semble impossible.
[...] En soirée, Barack Obama, le vice-président Joe Biden, et leurs épouses sont allés au bal. Mais pas leurs conseillers économiques, qui se sont réunis. Premier test de la présidence, le contenu précis de leur plan sera scruté avec une attention extrême. Y compris par les "obamaniaques". Le rêve ne se sera pas encore évanoui, mais le possible et les choix prioritaires auront commencé à reprendre leurs droits.
Société 13 janv. 12h54, Libé, extrait
La mort cachée des bébés
Grand angle • Enfants maltraités, secoués ou tués dès leur naissance: chez les moins d’ un an, nombre de violences et d’homicides ne sont pas détectés.
[...] Parfois, la maltraitance est visible et le signalement à la justice rapide : des bleus ou des brûlures de cigarette, une radio qui révèle de fractures anciennes, un scanner qui détecte des hématomes entre les méninges et le cerveau, indice que le bébé a été secoué. «Nous hésitons beaucoup plus, explique Elisabeth Briand-Huchet, pédiatre à l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart, quand l’histoire racontée par les parents ne colle pas tout à fait avec les lésions trouvées chez l’enfant. Nous sommes face à des familles déjà angoissées. La suite de l’affaire dépendra donc du profil et de l’expérience du médecin.» Certains préfèrent épargner aux familles l’épreuve supplémentaire de la confrontation avec la justice. D’autres ne songent même pas aux sévices. «Les services sociaux se sont focalisés sur les familles précaires, dit Anne Tursz, de l’Inserm, mais nos études montrent que les familles de cadres sont également représentées, notamment dans les cas de bébés secoués. Une des difficultés pour les médecins est d’imaginer que leurs pairs, avocats ou ingénieurs, puissent être auteurs de tels actes. La maltraitance en milieu aisé est totalement sous-évaluée.»
Faute d’investigation médicale et de signalement à la justice, de nombreuses morts violentes d’enfants de moins d’un an ne sont donc pas détectées. Des recommandations ont été émises en 2007 par la Haute Autorité de la santé : investigation approfondie des causes de la mort en milieu médicalisé, généralisation de l’autopsie, qui n’est pas toujours réalisée, meilleure prise en charge des parents. «Mais nous manquons de moyens pour appliquer ces mesures», déplore Elisabeth Briand-Huchet, coprésidente du groupe de travail de la Haute Autorité, avec Anne Tursz. La France compte seulement deux médecins légistes spécialisés en pédiatrie.
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Des bébés maltraités et en danger de mort
Chercheuse à l'Inserm, Anne Tursz publie « Enfants maltraités ». Une étude édifiante.
Publié le 19/01/2009 08:21 - Modifié le 19/01/2009 à 10:44 | LaDepeche.fr, extrait
Se posent les questions du signalement et du suivi ?
Le rôle du médecin de ville est fondamental. Mais il exerce dans une grande solitude. Dénoncer une famille est douloureux et, quand cela se fait, le feed-back de la justice est rare. Il faudrait former à une meilleure connaissance des signes, mettre en relais le social et le médical et, au-delà, développer des stratégies visant à soutenir les jeunes parents.
Vous dénoncez la tendance actuelle à décrire les mineurs en tant qu'auteurs de violences plutôt que victimes. Est-ce une dérive dangereuse ?
On assiste aujourd'hui à une espèce de glissement progressif très curieux. Il y a quelques années l'Éducation nationale collectait des données sur l'enfance maltraitée. À l'heure actuelle, elle ne produit plus rien d'officiel. En revanche s'est développé un système de signalement avec be [???]
Retour au réel par la case désastre, et maintenant ?
Le bonnet d'âne de la justice française
dimanche 12.10.2008, 04:55 - Une chronique, la Voix du Nord, extrait
Avec 0,9 % de son produit intérieur brut consacré à la justice, la France occupe dans la classe européenne un rang indigne d'elle, le 35e, selon une étude publiée cette semaine et menée en 2006 par des experts de la commission européenne pour l'efficacité de la justice. Depuis la précédente comparaison, réalisée deux ans plus tôt, sur les quarante-cinq pays classés, le nôtre a encore reculé.
Au premier semestre 2006, après le désastre judiciaire de l'affaire d'Outreau, les députés avaient réuni une commission parlementaire. Les propos bouleversants tenus par les acquittés, dès les premières auditions, avaient provoqué une émotion telle que rarement députés se seront considérés investis d'une si haute mission. Sinon la République, au moins sa justice était en danger. Il fallait se lever pour la défendre. Ou plutôt s'asseoir en rond dans un des sous-sols de l'Assemblée pour soumettre à la question, des mois durant, magistrats, avocats, policiers, journalistes.
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Publié le 12/10/2008 à 09:16 | LaDepeche.fr, extrait
Comment dépenser moins à la maison
Pouvoir d'achat. Du matin au soir et dans toute la maison, on peut moins dépenser. Si vous voulez suivre un régime anti-découvert… En France, aujourd'hui, on estime que près de 30 % des denrées alimentaires finissent à la poubelle. On pourrait appeler ça : mauvaise gestion des stocks. Or en pleine crise, il est temps de se ressaisir, et l'on peut trouver dans les gestes du quotidien de quoi faire des économies de bouts de chandelles...qui permettront d'acheter des ampoules basse consommation à la fin de l'année. Etre économe, c'est aujourd'hui un signe de débrouillardise retrouvée. Pourquoi aller le dimanche dépenser des euros dans des bazars géants ? Une promenade en forêt vous promet (faute de cèpes) des figues, noisettes, châtaignes, et petit bois si vous avez une cheminée. Dans toute la maison, il est possible de « gratter » quelques centimes.
Edito du Monde
Retour au réel par la case désastre
LE MONDE | 11.10.08 | Article paru dans l'édition du 12.10.08, extraits
Aux heures noires de la Grande Crise à New York, raconte le célèbre économiste John Kenneth Galbraith dans son livre sur le krach de 1929, les hôteliers demandaient aux clients réservant une chambre si c'était pour dormir ou pour sauter. Dans la tourmente de cet automne, ce ne sont plus des individus qui sautent, mais des banques entières, des établissements de crédit naguère follement prospères au point de léviter dans des bulles d'or redevenues citrouilles au minuit sombre des marchés mondiaux.
[...] Un poison à retardement courait dans les veines de la finance. Les secours étatiques sont restés impuissants à administrer le bon sérum. Comble de la maladie du capitalisme, les injections massives d'argent ne soulagent pas la douleur des banques ni ne ravivent les marchés.
Cette purge est avant tout la sanction du réel qui cogne à la porte sans ménagement. Il faut dire qu'il avait déjà prévenu. En août 2007, avec le véritable déclenchement de la crise des subprimes. Mais, à l'époque, la plupart des financiers éludaient le danger, ignorant la complexité perverse des outils circulant sur les marchés au point de s'affranchir des contraintes de prudence. Le réel avait encore frappé début 2008 avec la flambée des prix alimentaires et les tensions sur les énergies fossiles. Rien vu, rien dit, rien appris.
[...] Et maintenant ?