Catégorie: Les enfants des bois
SOS les mamans, par Isabelle Alonzo
Un extrait de source www.isabelle-alonso.com
Catherine Martin espère que ses fils veulent encore la connaître
Faits divers
Outreau : le juge Burgaud fixé le 24 avril
Le Parisien | 27.03.2009, 07h37 | Mise à jour : 09h14, extrait
Fabrice Burgaud va encore devoir attendre quelques semaines avant d'être fixé sur son sort. Le 24 avril plus précisemment. Le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a reporté sa décision, qui devait être initialement rendue ce vendredi. L'un de ses avocats, Me Jean-Yves Dupeux, n'aurait, a priori, pas été informé officiellement de ce report jeudi soir. « Il doit y avoir de très fortes divergences au sein du CSM. Ils ont du mal à trouver une majorité pour se décider », explique-t-il.
Justice
«J’espère que mes fils veulent encore me connaître»
Le Parisien | 27.03.2009, 07h00
CATHERINE MARTIN, mère des deux enfants enlevés par Xavier Fortin
Catherine Martin est une mère « outragée » et « blessée ». Elle est la maman de Shahi Yena, 18 ans, et Okwari, 17 ans, ses deux fils enlevés par Xavier Fortin, leur père, après une séparation douloureuse, et soustraits à son autorité durant onze ans. Un « sentiment d’amertume » envahit cette femme « épuisée », qui confie sa détresse mais aussi ses espoirs une semaine après le jugement du tribunal correctionnel de Draguignan qui a condamné le 17 mars son ex-compagnon à deux ans de prison, dont vingt-deux mois de prison avec sursis. Xavier Fortin est ressorti libre de l’audience après un peu moins de deux mois de détention provisoire. Il avait été arrêté fin janvier à Massat (Ariège) dans un hameau perdu au-dessus de ce village.
Quel regard portez-vous sur le procès de votre ancien compagnon ?
Catherine Martin. Je me sens indignée. Au lieu de faire le procès d’un homme qui a trahi la loi, séquestré des enfants pendant onze ans, puis les a privés de tout lien avec leur famille, on n’a pas cessé d’incriminer la mère. C’est lâche et odieux. Mes fils ont certes atteint leur objectif de faire libérer leur père mais ont fait aussi mon procès.
Enfants des bois
Enfants des bois
Sept à Huit (01/03/09), Oups... désolé sur TF1
Pendant onze ans, ils ont vécu cachés, soustraits à leur mère à l'âge de 6 et 7 ans par un père qui n’acceptait pas les conditions de son divorce. Pendant onze ans, ils sont demeurés introuvables, élevés par ce père dans des maisons de passage, chez des amis ou même en forêt. Jusqu'au 30 janvier dernier où Xavier Fortin et ses deux fils Shahi'yena et Okwari ont été interpellés sur les hauteurs de Massat en Ariège. Le père a été emprisonné. Il sera jugé le 17 mars pour "soustraction d'enfants", les deux adolescents eux, sont libres. Pour la première fois, ils racontent de vive voix à Thierry Demaizière, comment ils ont vécu durant ces onze années, quasiment coupés du monde et pourquoi ils ont décidé de se battre pour innocenter leur père qui a agi, selon eux, "dans leur intérêt".
Xavier Fortin libre : et la mère, dans tout ça ?
Compte rendu
Jugement clément pour le père kidnappeur
LE MONDE | 18.03.09 | 14h34 • Mis à jour le 18.03.09 | 14h34, extrait
"Ne pas partir avec mes enfants, c'était les laisser sans défense face à des risques d'aliénation évidents", a martelé M. Fortin. Ce fils de médecins, partisan d'une éducation proche de la nature, dans le cadre de laquelle il dispensait lui-même l'enseignement scolaire, a parlé de "l'influence néfaste" de son ex-épouse. Les expertises psychiatriques décrivent des enfants "sous l'emprise de leur père" et "ayant grandi dans des clivages associant mensonge et liberté". Shahi Yéna et Okwari, aujourd'hui âgés de 18 et de 17 ans, ont juré n'avoir "pas fait le choix d'un parent mais du mode de vie qui (leur) convenait le mieux".
Catherine Martin a cherché ses fils sans relâche pendant onze ans.
Survivre avec son père
Survivre avec son père
11/3/2009, de source Lire.fr, entre autres... L'écrivain Lionel Duroy publiera cette année, chez XO, une contre-enquête sur la spectaculaire mystification littéraire de Survivre avec les loups, sorti chez le même éditeur. L'auteur belge Misha Defonseca, se présentant comme une orpheline juive, prétendait avoir traversé la guerre sous la protection d'une meute de loups. Quand elle a admis avoir tout inventé, en février 2008, Lionel Duroy a décidé de retracer le véritable destin de sa famille, tombée dans le déshonneur après la trahison du père, responsable de l'arrestation de son réseau de résistants. Grâce aux procès-verbaux de la justice militaire belge, il montre comment cet homme a collaboré activement avec la Gestapo dans l'espoir, resté vain, d'obtenir la libération de sa femme. Confrontée à ce récit, Misha Defonseca s'est enfin décidée à accepter son père tel qu'il était. « Je vais raccrocher sa photo dans ma chambre », déclare-t-elle dans l'entretien qui clôt le livre.
Xavier Fortin condamné à deux mois de prison
France Info - 20:08, extrait
Le père de 52 ans qui avait soustrait durant onze ans ses deux fils à leur mère en vivant dans la clandestinité et sous une fausse identité a été condamné à deux mois de prison ferme. "La justice a ouvert les yeux et l’a condamné comme il le fallait, sans excès, et c’est l’essentiel", ont déclaré ses enfants à l’annonce de la décision.
Mardi 17 Mars 2009
Le procès d'un père en cavale
Par Al.P., leJDD.fr, extrait
Le tribunal devra éclairer les zones d'ombre de cette saga familiale, les motifs qui ont poussé le père à fuir, les relations qu'entretenait la mère avec ses enfants. Il devra aussi temporiser entre la nécessité de condamner ce qui s'apparente à une soustraction de mineur et le besoin d'apaisement de cette famille. Et ce alors alors que de nombreuses associations de l'égalité parentale dans les situations de conflits avaient prévu de manifester près du tribunal. A 52 ans, Xavier Fortin risque deux ans de prison ferme.
Justice
2 mois ferme pour avoir enlevé ses enfants
Le Parisien avec AFP | 17.03.2009, 20h13 | Mise à jour : 20h21, extrait
Xavier Fortin, arrêté fin janvier après onze années de fuite avec ses deux fils enlevés à la garde de leur mère, a été condamné mardi soir à deux ans de prison dont 22 mois avec sursis, soit deux mois de prison ferme, par le tribunal correctionnel de Draguignan.
Le tribunal a décidé de ne pas le maintenir en détention, contrairement aux réquisitions du procureur de la République qui l'avait expressément demandé et avait requis une peine de 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis, soit six mois ferme.
Xavier Fortin condamné à deux mois de prison pour avoir enlevé ses enfants
LEMONDE.FR avec AFP | 17.03.09 | 18h22 • Mis à jour le 17.03.09 | 20h30, extraits
"Ce n'est pas le procès des qualités paternelles de Xavier Fortin, on peut être impressionné et admiratif face à l'attachement qu'il a vis-à-vis de ses enfants et l'engagement qu'il a eu pour les éduquer, avait estimé, lors des plaidoiries, le procureur devant le tribunal. Mais on peut aussi être scandalisé par ses actes de désobéissance civile, ses actes de résistance".
[...] Leur mère, Catherine Martin, à l'origine des poursuites pour "soustraction d'enfant par ascendant", a décidé de ne pas venir à l'audience et de ne pas se constituer partie civile par souci d'apaisement, selon ses fils. Le couple avait vécu en concubinage de 1987 à juin 1996, date à laquelle Catherine Martin, lasse d'une existence nomade et alternative d'instituteur itinérant, était partie chez ses parents avec les enfants du couple et un troisième, né d'une première union. M. Fortin, qui dans un premier temps avait obtenu la garde des enfants avant que la décision ne soit annulée en faveur de Mme Martin, décide en décembre 1997 de ne pas ramener ses fils chez leur mère, commençant une cavale de onze ans.
Pour un homme, de Caron
Versailles, ce 17 mars,
sur un abris bus près les tribunaux
ARIEGE
Enlèvement de ses deux fils : deux mois de prison
NOUVELOBS.COM | 17.03.2009 | 21:02
Xavier Fortin, 52 ans, avait soustrait durant onze ans ses deux fils à leur mère en vivant dans la clandestinité et sous une fausse identité.
[...] "La justice a ouvert les yeux et l'a condamné comme il le fallait, sans excès, et c'est l'essentiel", ont déclaré ses enfants à la presse à l'annonce de la décision. A la barre, Xavier Fortin a plaidé la bonne foi et a défendu la légitimité de son acte. Ses deux enfants l'ont défendu. La mère des deux enfants, Catherine Martin, était absente à l'audience, car elle a retiré sa constitution de partie civile. Elle ne souhaitait pas que sa participation au procès puisse être interprétée par ses fils comme un obstacle à la libération de leur père, a dit son avocat.
"Je suis un père"
"Quand je les ai enlevés, j'étais en situation de légitime défense de mes enfants. A chaque fois que je les récupérais chez leur mère, je les trouvais dans un état épouvantable, chaque fois j'avais de plus en plus de mal à les retaper", a dit au tribunal Xavier Fortin. "Si je n'avais pas pris la décision de partir avec eux, j'aurais pu être poursuivi pour non-assistance à enfants en danger", a-t-il ajouté. Grand, pâle, les cheveux longs coiffés en queue de cheval, le visage traversé de tics nerveux, Xavier Fortin a explosé de colère lorsque la présidente du tribunal a critiqué la vie qu'il avait offerte à ses enfants. "Moi, je suis un père de famille. J'avais une obligation d'éducation de mes enfants, notre cavale, ce n'était pas un choix délibéré, il n'y avait aucun plan, aucune préméditation. Je l'ai fait parce qu'il y avait un risque d'aliénation évident de mes enfants s'ils restaient chez leur mère", a-t-il dit.
Deux mois ferme pour Fortin
Deux mois ferme pour Fortin
AFP, 17/03/2009 | Mise à jour : 20:01
Xavier Fortin, arrêté fin janvier après onze années de fuite avec ses deux fils enlevés à la garde de leur mère, a été condamné à deux ans de prison dont 22 mois avec sursis, soit deux mois de prison ferme, par le tribunal correctionnel de Draguignan.
Enfants cachés en Ariège : le père devant ses juges
NDLR : Les gaulois sont encore une fois de sortie... après Nantes, les voilà à Draguignan. L'APEV s'était exprimée hier soir, sur France Info. L'avocat de Xavier Fortin veut plaider la clémence. Par le passé, dans le cadre de l'affaire Finaly, il me semble que la Cour avait été très clémente avec Madame Brun, la soustraction ou l'enlèvement des deux frères avait été requalifiée en simple non représentation d'enfants.
Accueil » Grand Sud » Ariège
Publié le 17/03/2009 08:19 | J. N., La Dépêche
Enfants cachés en Ariège : le père devant ses juges
Après une errance de 11 ans avec ses deux enfants enlevés à la garde de leur mère.
C'est loin du mode de vie alternatif, des oies, du paon et des chiens de montagne de son baraquement aménagé à Massat que Xavier Fortin s'expliquera, aujourd'hui à 13 h 30 à la barre du tribunal de grande instance de Draguignan pour « soustraction de mineur par ascendant. »
Les difficiles liens parents-enfants après des années d’absence
Faits Divers
Affaire - Xavier Fortin devant la justice
Sandrine Briclot, le lundi 16 mars 2009 à 04:00, France Soir, extrait
Comment se sont passées les retrouvailles avec votre mère, il y a un mois et demi, après l'arrestation de votre père?
Aujourd'hui, on a repris contact avec elle. Tout est en bonne voie. On parle de tout. Elle a intégré le fait que ce n'est pas dans son intérêt, ni dans le nôtre que le papa fasse de la prison. Elle ne viendra d'ailleurs pas au procès. Le plus important pour elle, c'est de nous avoir retrouvés. Nous, on attend que notre père sorte de prison afin qu'on puisse renouer des rapports normaux avec toute la famille. Basta!
16/03/2009 20:12
Procès Fortin : Les difficiles liens parents-enfants après des années d’absence
La Croix, extrait
Mardi 17 mars à Draguignan (Var), s’ouvre le procès de Xavier Fortin, poursuivi pour sa cavale de onze ans avec ses deux fils. Pour ces enfants et leur mère, les retrouvailles seront peut-être difficiles. Des parents témoignent
Catherine Martin, ex-épouse de Xavier Fortin, ne se rendra pas mardi 17 mars au procès de l’homme qui pendant onze ans lui a caché ses deux fils pour leur « offrir, dit-il, un mode de vie alternatif ». C’est afin de ne pas apparaître comme son accusatrice aux yeux de leurs enfants que Catherine Martin ne se présentera pas à l’audience. Un seul souhait l’anime désormais : renouer les liens totalement coupés pendant plus d’une décennie avec ses deux fils, Shahi Yena et Okwari, 18 et 17 ans aujourd’hui. Et ce n’est jamais simple.
Affaire Fortin : un expert dénonce « l'emprise » du père
Shahi Yena Fortin : «La justice doit écouter les enfants»
Propos recueillis par C. L.
Le Figaro, 16/03/2009 | Mise à jour : 07:28, extrait
INTERVIEW - Aujourd'hui âgé de 18 ans, l'aîné des deux frères Fortin, Shahi Yena («l'hommede la nature»), demande au tribunal de se montrer clément envers son père.
LE FIGARO. - Qu'attendez-vous des magistrats qui doivent juger votre père ?
Shahi Yena FORTIN. - Nous espérons que la justice va passer et que notre papa va enfin être libéré. Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu la possibilité de lui rendre visite en prison, mais on sait qu'il vit très mal cette incarcération. Or, pour nous, il s'est toujours comporté comme un papa honorable et respectable. D'ailleurs, beaucoup de gens avec qui nous en avons parlé ont envie de lui décerner une médaille plutôt que de l'enfermer. Pour moi, la justice française doit apprendre à mieux écouter la parole des enfants. Si on nous avait demandé notre avis lorsque nos parents se sont séparés, nous aurions peut-être choisi de partager notre temps entre le domicile du père et celui de la mère…
N'est-ce pas votre père qui, alors que vous étiez âgés de 7 et 8 ans, a pris la responsabilité de vous entraîner dans la clandestinité ?
Absolument pas. Tout d'abord, je voudrais dire que dans cette affaire, c'est notre mère qui a violé la loi la première. En 1998, elle a d'ailleurs été condamnée à six mois de prison avec sursis pour «non-représentation d'enfants» après avoir refusé d'appliquer le droit de garde accordé à notre père.
Affaire Fortin : un expert dénonce «l'emprise» du père
Cyrille Louis
Le Figaro, 16/03/2009 | Mise à jour : 16:21
La psychiatre, qui a examiné les deux garçons retrouvés fin janvier en Ariège, estime qu'ils présentent des troubles de la personnalité.
C'est une pièce qui pourrait peser lourd au procès de Xavier Fortin qui comparaît demain pour «non-représentation d'enfants» devant le tribunal correctionnel de Draguignan (Var). Le rapport rédigé par la psychiatre qui a rencontré Okwari, 17 ans, et Shahi Yena Fortin, 18 ans, sonne comme une réfutation en règle du système de défense mis en place autour de leur père. Dans ce document long d'une dizaine de pages que Le Figaro a consulté, le docteur Marie-Françoise Grau-Espel dénonce l'«emprise» exercée par le quinquagénaire sur les deux garçons qu'il a soustraits à leur mère, début 1998. Selon elle, ces jeunes gens présenteraient d'ailleurs des troubles de la construction et de la personnalité.
Rédigée à la demande du ministère public, l'expertise bât en brèche la version livrée par les deux adolescents. Depuis l'interpellation de leur père à Massat (Ariège), fin janvier, ceux-ci soutiennent en effet avoir librement décidé de fuir le domicile maternel pour partir vivre avec lui, alors qu'ils n'étaient pourtant âgés que de 7 et 8 ans.
Catherine Martin : « Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme »
Catherine Martin : "Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme"
LE MONDE | 07.02.09 | 15h16 • Mis à jour le 08.02.09 | 10h44, extraits
Saint-Raphaël (Var) Envoyée spéciale
Onze ans que Catherine Martin consacrait chaque minute de son temps libre et ses moindres deniers à la recherche de Shahi'yena et Okwari, ses fils de 7 et 6 ans ! Elle les a retrouvés il y a une semaine sous une identité d'emprunt Théo et Manu. Ils avaient été enlevés en décembre 1997 par Xavier Fortin, son ex-compagnon, à la faveur d'un droit de visite pendant les vacances de Noël.
Un voisin de leur village d'adoption, Massat (Ariège), où ils étaient installés comme éleveurs-cultivateurs avec leur père dans une grange reculée, a fait le rapprochement entre leurs visages d'adolescents et celui de photos figurant sur une affiche d'enfants disparus. Mais renouer après une si longue séparation ne s'improvise pas.
Si ces beaux et débrouillards jeunes hommes âgés de 18 et 17 ans appellent bien Mme Martin "maman" et se réjouissent de leurs retrouvailles, ils n'ont qu'une idée en tête : faire sortir de la maison d'arrêt de Draguignan leur père, qui sera jugé le 17 mars.
Pour parvenir à le sauver, les deux garçons qui s'ingéniaient à se fondre dans le paysage clament - comme une leçon trop bien apprise - que leur clandestinité était "assumée", "choisie". "Nous avons bénéficié d'une éducation exemplaire et exceptionnelle, et on ne sera jamais assez reconnaissant envers notre père", ont-ils déclaré vendredi 6 février à La Dépêche du Midi, racontant l'enseignement dispensé à domicile par leur géniteur titulaire d'une maîtrise de sciences naturelles.
Mais quel autre choix a-t-on vraiment à l'âge tendre de 6 et 7 ans que de suivre un père, si marginal soit-il, lorsqu'il est aimant et profondément convaincu de vous soustraire "dans votre intérêt" à l'influence "néfaste" de votre mère ?
"Mes fils ont vécu dans la peur du gendarme, décrypte Catherine Martin pour expliquer leur ambivalence d'aujourd'hui. Fortin leur avait expliqué que si on l'arrêtait, ils seraient placés par la DDASS dans des foyers." Repérés dans l'Hérault en août 1998, ils ont d'ailleurs fui dans les bois de toute la force de leurs petites jambes pour échapper à la maréchaussée.
Selon Mme Martin, ses enfants étaient "programmés depuis longtemps" sur la conduite à tenir en cas d'arrestation de leur père et ils s'y conforment instinctivement aujourd'hui. "Leur monde a été construit sur des mensonges, les excuse-t-elle. Pendant onze ans, ils ont été séquestrés..." Bien que ses fils n'aient jamais subi la moindre maltraitance ni vécu reclus, elle emploie le terme à dessein pour signifier l'enfermement mental imposé par leur père. "Il se présentait comme veuf, les enfants devaient donc prétendre que j'étais morte", raconte-t-elle.
[...] L'arrestation de leur père a-t-elle fait prendre conscience à Shahi'yena et Okwari que la société est régie par des lois ? "Eux seuls pourraient répondre", dit prudemment leur mère.
Sarkozy, pas convainquant ?
NDLR : Respectons le temps de parole... Le château a raison, la presse - ou Internet - n'est pas crédible.
Politique
Exclusif. Sarkozy n'a pas convaincu 52% des Français
Le Parisien | 06.02.2009, 21h16 | Mise à jour : 21h21, extrait
Plus de la moitié des Français n'a pas été convaincue par Nicolas Sarkozy, jeudi soir. C'est ce que révèle un sondage exclusif du CSA à paraître samedi dans le Parisien - Aujourd'hui en France. Parmi les personnes interrogées, 88% avaient vu ou entendu parler de l'intervention télévisée du chef de l'Etat. 36% de ces sondés l'ont jugé convaincant, contre 52%.
«Face à la crise» : Sarkozy a convaincu
Le Figaro, 06/02/2009 | Mise à jour : 23:06, extrait
Le chef de l'État a plutôt réussi son grand oral. 53 % des téléspectateurs l'ont jugé convaincant et son image s'est dans l'ensemble améliorée. L'émission de jeudi, qui n'était pas un exercice facile, a permis à Nicolas Sarkozy de marquer des points dans l'opinion. Parmi les Français ayant suivi ce grand direct, 53 % l'ont trouvé «convaincant» selon le sondage OpinionWay réalisé pour Le Figaro et LCI.
Accueil » Grand Sud » Ariège
Publié le 06/02/2009 08:01 - Modifié le 06/02/2009 à 10:45 | La Dépèche
Exclusif. Disparus de l'Ariège : "Nous sommes des garçons comme les autres"
Ils ont été retrouvés dans l'Ariège.
Ils sont jeunes, beaux, branchés et très malins. Et ils nous ont ouvert les portes de leur maison, en pleine forêt d'Ercé, sur les hauteurs de Massat. Manu et Théo ont tellement changé d'identité qu'ils ont du mal à retrouver les réflexes orthographiques d'Okwari et Shahi-Yena. En amérindien, le premier signifie ours, le second homme proche de la nature. Une prédestination ? En tous les cas, les deux garçons de 17 et 18 ans précisent qu'ils sont bien à l'origine de ce choix de vie « certes marginale mais heureuse ». Et entendent rendre hommage à l'éducation que leur père leur a donné. Ils ont accepté de parler, d'une seule et même voix de leur mode de vie, de leur adolescence rocambolesque et finalement de leur banalité. Des garçons comme les autres en somme qui ont un téléphone portable, un ordinateur, des petites amies. Mais qui ont appris l'école de la vie beaucoup plus tôt que les autres. Et proposent à ceux qui ont envie de réagir de le faire sur l'adresse mail suivante : media.fevrier@gmail.com
«Nous sommes des garçons comme les autres»
A lire sur La Dépèche
Un homme et ses fils retrouvés après dix ans d'errance
Publié le 03/02/2009 à 10:25 - Modifié le 03/02/2009 à 11:59 Le Point.fr, extrait
Deux adolescents retrouvés 10 ans après avoir été enlevés par leur père
Un homme de 52 ans, qui avait enlevé lors d'un droit de visite en décembre 1998 ses deux fils, Okwari et Shahi'yena, alors âgés de 6 et 7 ans, à leur mère, a été arrêté vendredi à Massat en Ariège et écroué à la prison de Foix. Condamné par défaut en 2005 pour "soustraction d'enfant" à deux ans de prison, "le père est en train d'être transféré à la prison de Draguignan", a indiqué le procureur de la République de Foix, Antoine Leroy. "Le tribunal correctionnel de Draguignan statuera mardi sur son maintien en détention", a-t-il précisé.
Après plus de 10 ans de cavale, l'homme a été interpellé à Galant, un hameau où résident plusieurs personnes désireuses d'être dans une autarcie certaine, entre élevage et travail de la terre. Xavier Fortin, fils de médecin, y était caché sous un faux nom, celui de Michel Duchesne, d'après Le Parisien/Aujourd'hui en France . Titulaire d'une maîtrise de sciences naturelles, il s'occupait de l'éducation d'Okwari et de Shahi'yena qui n'ont jamais été scolarisés.
"Ils n'avaient jamais fait parler d'eux en mal"
D'après le procureur, le père et ses deux enfants cultivaient des légumes et venaient les vendre sur le marché de Saint-Girons en Ariège. "Depuis leur arrivée en 2005, ils n'avaient jamais fait parler d'eux en mal et n'avaient jamais fait une quelconque demande pour profiter d'aides", a déclaré le maire Léon-Pierre Galy-Gasparrou. C'est un témoin qui a donné l'alerte après avoir reconnu les enfants d'après les avis de recherche diffusés dans les commissariats.
Un homme et ses fils retrouvés après dix ans d'errance
L.S. (lefigaro.fr), 03/02/2009 | Mise à jour : 08:16
Xavier Fortin avait enlevé ses deux enfants à leur mère en 1998. Ils ont été retrouvés vivant en quasi-autarcie dans une grange en Ariège.
29 décembre 1998 : Xavier Fortin profite d'un droit de visite à ses deux fils, Shahi'yena, 7 ans, et Okwari, 6 ans, dont la mère à la garde, pour les enlever et s'enfuir avec eux. Après plus de dix ans de « cavale » et une condamnation par défaut pour « soustraction de mineurs » en 2005, l'homme a finalement été retrouvé dans le hameau de Galant, à Massat, dans l'Ariège, selon La Dépêche du Midi, la Gazette Ariègoise et Le Parisien. Contrairement à la plupart des conjoints qui enlèvent leurs enfants, l'homme n'a en effet jamais quitté le territoire.
Il se cachait avec ses deux fils sous une fausse identité, vivant dans une grange prêtée par un touriste allemand contre l'entretien du bâtiment, alimenté en électricité par des panneaux solaires et en eau par une source à proximité. Ils vivaient d'un petit élevage d'ovins et de caprins, réalisant aussi des travaux agricoles saisonniers. Le reste du temps de Xavier Fortin, titulaire d'une maîtrise de sciences naturelles, était consacré à l'éducation de ses enfants, qui n'ont jamais été scolarisés.
Interpellé vendredi pendant que ses fils faisaient la cueillette des olives en Corse, Xavier Fortin a été placé en détention à la maison d'arrêt de Foix. Il doit être rejugé pour soustraction de mineurs à Draguignan. Quant à Shahi'yena et Okwari, âgés aujourd'hui de 18 et 17 ans, ils ont finalement pu revoir leur mère Catherine ce week-end, mais ont décidé, pour l'heure, de continuer à vivre dans leur grange.
Mardi 13 Février 2007, DNA, extrait
International, Autriche
Une mère séquestre ses trois filles pendant sept ans
L'Autriche a découvert avec stupéfaction une nouvelle et sombre histoire de séquestration d'enfants avec la réclusion forcée pendant sept ans de trois filles par leur mère divorcée et malade mentale, près de Linz, alors que le pays se remet à peine de l'affaire Natascha Kampusch. Les services sociaux et autorités locales de cette petite ville de Haute Autriche essuient les plus vives critiques après les révélations ce week-end des aspects sordides de cette affaire dans les médias.
L'affaire de Linz
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À LINZ DOMINIQUE RIZET
Le Figaro, 23/02/2007 | Mise à jour : 05:21, extrait
«La maison» est au 52 de la Nobauerstrasse, à Gramstetten, un hameau bucolique et bien fréquenté de la banlieue de Linz. Depuis le premier article paru dans le quotidien populaire ÷sterreich, il y a quinze jours, l'histoire d'Elisabeth, Katharina et Viktoria, «les enfants séquestrées de Linz», bouleverse l'Autriche.
La Nöbauerstrasse charrie désormais une affaire nauséabonde qui va bien au-delà de la terrible tragédie qui a déjà brisé l'adolescence des trois jeunes filles. Car ce n'est plus seulement une mère qui a failli et un père que l'on montre du doigt. C'est un système tout entier qui s'est enrayé jusqu'au plus haut niveau de l'Etat autrichien, resté désespérément sourd à tous les appels provenant de l'entourage des victimes. Jour après jour, une mère déséquilibrée et malade mentale a posé sur ses enfants l'éteignoir de sa propre dépression.