Catégorie: Non catégorisé
Après Fortis, Dexia offre un raout à 200 000 euros ?
Les associations craignent l'arrivée de nouveaux pauvres
lefigaro.fr avec AFP, 15/10/2008 | Mise à jour : 18:34, extrait
Plusieurs organisations d'aide aux démunis constatent un nombre croissant d'appels à l'aide «de personnes qui ne pensaient pas tomber aussi bas». Martin Hirsch les convie à une réunion de travail sur les effets de la crise.
«On est habitué à se serrer la ceinture. Depuis quelques semaines, on se la serre un peu plus encore, c'est tout !» Marie-France Ziemer garde le sourire. Pourtant, avec son RMI, ses deux parents malades, sa fille qui n'est pas encore autonome, et la jeune femme qu'elle héberge, car «sinon elle serait à la rue», difficile de joindre les deux bouts. Cette militante active d'ATD Quart-Monde et adepte forcée des files d'attente des Restos du Cœur d'Epinal, livre un constat sans appel : «Chez les plus démunis, c'est moins marquant, mais il y a une très nette augmentation des appels à l'aide de personnes qui ne pensaient pas tomber aussi bas». C'est-à-dire ? «Des jeunes couples qui viennent de s'installer, des étudiants, des gens qui travaillent et qui ont des crédits… On le voit bien, ils n'y arrivent plus ces derniers temps !»
Après Fortis, Dexia offre un raout à 200 000 euros : qui dit mieux ?
LE MONDE | 13.10.08 | Extrait
La fête à 150 000 euros organisée vendredi 10 octobre, à l'Hôtel de Paris de Monaco par la branche assurances de Fortis Belgium n'a pas fini de faire parler d'elle (Le Monde daté 12-13 octobre). Dénoncée, au mieux, comme une gigantesque erreur de communication, au pire comme "surréaliste et scandaleuse" - Jean-Michel Cappoen, un syndicaliste -, elle ne fut cependant pas la seule du genre.
Le groupe Dexia, qui a lui aussi dû être renfloué par les pouvoirs publics, avait organisé, la veille, un événement festif dans la salle Empire du même hôtel. Quelques heures après l'annonce du deuxième plan de sauvetage, consistant en l'octroi par Bruxelles, Paris et Luxembourg de leur garantie pour les prêts interbancaires contractés par l'établissement... Coût estimé, mais non confirmé, du dîner : 200 000 euros.
RAPPORT
Elysée : "Un budget pour la première fois vraiment transparent"
NOUVELOBS.COM | 15.10.2008 | 17:38
Les services de Nicolas Sarkozy expliquent qu'il n'y a désormais plus "de fonds secrets". Dans un rapport intitulé "Le budget de l'Elysée ne connaît pas la crise", le député socialiste René Dosière prévoit une hausse de 11,5% en 2009.
Nouvelle polémique autour du budget de l'Elysée
lefigaro.fr avec AFP, 14/10/2008 | Mise à jour : 21:36
Le député René Dosière, spécialiste du budget de la présidence, publie un rapport au vitriol sur la hausse des dépenses, qu'il établit à 11,45%. L'Elysée conteste ces chiffres et parle de 2%.
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
L’enfant du lac : le père ne donnait pas signe de vie
CRIME.
Le bouleversant récit de l’enfant du lac
leparisien.fr | 29.09.2008
Antoine a survécu miraculeusement à la tentative de meurtre dont il a fait l’objet en mai dernier. Pendant l’enquête, il a raconté cette terrifiante soirée pendant laquelle Cédric Horneck a tenté de le noyer après avoir tué son ex-compagne, la mère de l’enfant. [...] Trois mois après cette nuit d’épouvante, Antoine vit toujours en Vendée chez son grand-père maternel, « papy Michel ». « Il voit assez régulièrement un psychologue, un suivi léger », précise M e Varaut, optimiste. Son évolution est encourageante.
« Je ne pensais pas qu’il allait me pousser à l’eau »
ANTOINE, 8 ans, lors de son audition par la juge
leparisien.fr | 29.09.2008
« Je suis un monstre »
CÉDRICK HORNECK, mis en examen
leparisien.fr | 29.09.2008
Valérie Le Gall pourra garder son enfant
Infanticide: V. Le Gall verra son bébé
Source : AFP
24/09/2008 | Mise à jour : 18:55 |
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Une mère soupçonnée d'infanticide et incarcérée à la maison d'arrêt de Rennes, qui a accouché début septembre après avoir caché sa nouvelle grossesse, pourra voir quotidiennement cet enfant, a décidé le tribunal de Guingamp (Côtes-d'Armor).
La petite fille, née le 3 septembre, a été placée à la pouponnière du Centre départemental d'action sociale (CDAS) de Rennes, a indiqué Me Jacques Demay, l'avocat de la mère, Valérie Le Gall. La maman s'est vu accorder un droit de visite quotidien de l'enfant d'une demi-journée (le matin, ou le soir) en présence d'un tiers éducatif, a-t-il précisé, ajoutant que ce dispositif était valable pour douze mois.
Accusée d’infanticide, une mère pourra garder son autre enfant en prison
Créé le 10/09/08 - Dernière mise à jour le 23/09/08 à 14h30
6 commentaires, sur Europe 1
Alors qu’elle était détenue dans l’attente d’être jugée pour infanticide, une femme a accouché début septembre à Rennes quelques heures seulement après avoir révélé sa grossesse au personnel pénitentiaire qui ne s’était aperçu de rien jusqu’à présent. Lundi, un juge l’a autorisée à garder son enfant avec elle en détention comme le prévoit la loi pour toutes les femmes emprisonnées.
Antoine: la mère remise en liberté
Antoine: la mère remise en liberté
Source : AP, 25/09/2008
La mère d'Antoine, cet enfant signalé disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), a été remise en liberté en fin d'après-midi, a-t-on appris auprès du procureur de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
Disparition d'Antoine : la mère relâchée
leparisien.fr avec AFP | 25.09.2008, 14h40 | Mise à jour : 20h40, extraits
La mère d'Antoine, placée en garde à vue mercredi, a été remise en liberté jeudi dans la soirée. Hormis cette nouvelle, l'enquête sur la disparition du petit garçon, signalée le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), n'a «guère avancé» malgré les huit gardes à vue et les nouvelles recherches entreprises dans la région, a déclaré jeudi soir le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
«J'avais dit que l'enquête serait longue et difficile et je ne me suis pas trompé, a avoué le magistrat. (...) On est sans éléments matériels, sans corps et sans témoin.» ...
Les six jeunes relâchés après leur garde à vue sont des amis du couple, connus des services de police, et qu'un enquêteur décrit comme «des petites frappes, des marginaux». «On est chez des gens un peu particuliers», avait souligné mercredi le procureur. «C'est pourquoi on continue de recueillir des témoignages, car il faut un maximum d'éléments auprès de témoins et de gens qui les connaissent», avait-il dit.
Faits divers
Jeune fille blessée à Nogent : sept jeunes déférés
leparisien.fr | 25.09.2008, 20h06 | Mise à jour : 20h17, extrait
Sept jeunes hommes devaient être déférés jeudi soir au parquet de Créteil après une rixe survenue mardi soir à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) entre plusieurs dizaines de protagonistes. Une jeune fille avait été grièvement blessée. Atteinte au niveau des jambes et du visage par des tessons de bouteille, mais aussi rouée de coups de barre de fer, elle s'est vu reconnaître 21 jours d'incapacité totale de travail (ITT).
Entendue jeudi à l'hôpital par les enquêteurs, elle a reconnu qu'elle faisait partie du groupe de Nogent-sur-Marne qui s'est battu avec une bande de la ville voisine de Fontenay-sous-Bois, mais elle n'a pas pu identifier ses agresseurs.
Massacre au lycée, bis repetita
Massacre au lycée, bis repetita
Finlande. Choc après la tuerie qui a fait au moins 11 morts. La seconde en moins d’un an.
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
Des pistes pour éviter les crises
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
«Le système financier planétaire ne sera plus jamais le même. Ce sont des temps extraordinairement turbulents.» Qui dit ça ? Evidemment pas Christine Lagarde, ministre des Finances made in France, mais son homologue britannique Alistair Darling, qui plaide, non pour une régulation «light» ou «forte» mais une «régulation efficace» face à un système qui court, façon canard sans tête. De sa tribune onusienne, Nicolas Sarkozy est sorti hier de son mutisme et, devant «la plus grave crise depuis les années 30», en appelle à «de nouvelles règles» pour encadrer le capitalisme mondial. Et propose… une réunion sur le sujet (lire page 4). Faut-il encore se lamenter qu’il n’y ait pas, faute de volonté politique commune des Etats, de régulation supranationale possible ? Combien de rapports sur le sujet dorment dans les tiroirs des institutions prestigieuses ?
Sarkozy joue au régulateur
Devant l’ONU, il a proné un capitalisme sous surveillance.
Envoyé spécial à New York
QUOTIDIEN : mercredi 24 septembre 2008
« Au nom du 11 septembre »
"Au nom du 11 septembre"
Introduction : les libertés sacrifiées au nom de la sécurité ?
LEMONDE.FR | 11.09.08 | 12h48 | Extrait
A-t-on besoin d'un nouveau livre sur le 11 septembre 2001 et ses conséquences ? Reste-t-il quelque chose à écrire alors que des centaines d'ouvrages et des milliers d'articles ont été publiés sur le sujet, en France et ailleurs ? Une revue scrupuleuse de cette littérature le laisse penser.
En effet, face à la profusion de textes sur les nouvelles figures de l'ennemi (Al-Qaida, l'islamisme, le radicalisme, les salafistes, l'Afghanistan des Talibans ou l'Irak de Saddam Hussein), rares sont ceux qui traitent des politiques antiterroristes. Et encore faut-il voir de quelle manière. Si l'on laisse de côté quelques ouvrages se voulant critiques et qui sombrent assez rapidement dans les théories du complot (le 11 septembre comme manipulation des services secrets et/ou des multinationales), l'essentiel de la production porte sur la manière dont les démocraties occidentales devraient affronter ce qui est désormais qualifié d'" hyperterrorisme " ou de " nouveaux réseaux de la terreur ".
Un chien convoqué dans le bureau d'un juge
Créé le 09/09/08 - Dernière mise à jour à 18h55 - Europe 1
Pour faire toute la lumière sur la mort d’une femme, qui se serait suicidée selon la police mais aurait été assassinée selon sa famille, un juge de Nanterre a décidé d’entendre le seul témoin du drame. Le chien de la victime a donc été confronté à un suspect potentiel. Pour cette procédure pour le moins originale, un vétérinaire comportementaliste avait été appelé en renfort. Le greffier a noté que le chien avait bien aboyé en présence du suspect présumé. Reste à interpréter cet aboiement en des termes plus juridiques.
Rose : le corps de la petite Française vraisemblablement retrouvé
JERUSALEM (AFP) - Un corps, très vraisemblablement celui de Rose, la fillette française de quatre ans et demi qui aurait été tuée par son grand-père israélien, a été retrouvé jeudi par la police dans la rivière Yarkon, près de Tel-Aviv, a-t-on annoncé de sources policières.
"D'après les premiers éléments dont nous disposons, il y a toutes les chances qu'il s'agisse du corps de Rose", a déclaré le commissaire Nissim Mor, responsable de la région centre à la radio publique.
"Nous allons procéder à des examens sur les restes humains et les autres objets contenus dans la valise permettant de confirmer que le corps est bien celui de Rose", a-t-il ajouté. La radio a précisé que la valise de couleur rouge avait été retrouvée par deux plongeurs.
La police procédait depuis des semaines à des recherches dans cette rivière qui longe les quartiers nord de Tel-Aviv, à la suite d'aveux de son grand-père paternel, Roni Ron, un chauffeur de taxi de 45 ans.
Celui-ci, qui vivait en concubinage avec la propre mère de Rose, Marie-Charlotte Renaud, 23 ans, était revenu mardi sur ses aveux.
Il avait auparavant avoué durant ses interrogatoires avoir battu la fillette à mort avant de dissimuler le corps dans une valise et de le jeter dans le Yarkon.
Rose avait disparu sans laisser de traces il y a plus de trois mois en Israël. Cette disparition faisait également l'objet d'une enquête en France, près de Paris, où résident des proches de la victime dont le père.
Betty Sghaier, la grand-mère paternelle de Rose, a affirmé vouloir "que son corps soit rapatrié" afin que les "obsèques aient lieu en France". "Je veux que son corps soit rapatrié, elle n'a rien a faire là-bas, je vais tout faire pour que les obsèques aient lieu en France", a souhaité Mme Sghaier. "Ce sont des monstres, des assassins, ils n'ont pas de coeur! Je veux que Roni et Marie-Charlotte soient punis, qu'ils croupissent en prison", a ajouté, entre deux sanglots, la grand-mère de Rose. "Ils ont foutu en l'air la vie de Rose", a dit Mme Sghaier. "Ils ne méritent pas la peine de mort, ils doivent payer".
Rachida Dati défend le RSA et son financement
SAINT-RAPHAEL (Var) (AFP) - François Bayrou, qui aspire à être le pivot de l'opposition à Nicolas Sarkozy, a appelé dimanche les socialistes à se rapprocher du MoDem pour réussir l'"alternance" en 2012, en clôturant l'université d'été de son parti à Cap Estérel, près de Saint-Raphaël (Var).
... Celui qui veut faire du MoDem une "force de résistance", avec des socialistes mais aussi des gaullistes, a dénoncé l'"injustice" et l'"arbitraire" de nombreuses décisions (affaire Tapie, fichier Edvige, financement du RSA), citant le limogeage du chef de la sécurité en Corse pour "crime de lèse-pelouse de copain de sa majesté" et a regretté une "extraordinaire ambiance de cour".
ROYAN (Charente-Maritime) (AFP) - La Garde des Sceaux, Rachida Dati, a défendu samedi à Royan (Charente-Maritime) le revenu de solidarité active (RSA) et son mode de financement, un projet controversé dans les rangs de la majorité, qui sera soumis au Parlement lors de la session extraordinaire qui débute le 22 septembre.
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"C'est la première fois dans notre politique sociale que l'on ne crée pas une allocation d'assistance. C'est une allocation centrée sur le retour à l'emploi, mais qui n'est pas défitinitive", a fait valoir Mme Dati, en marge du Campus de l'UMP.
"Sur les financements, il y avait trois modalités: faire du déficit, ce qui n'est plus possible, car on ne peut pas endetter la France plus qu'elle ne l'est aujourd'hui", a-t-elle poursuivi.
Ou "supprimer la prime pour l'emploi et la refondre alors qu'elle bénéficie aux plus modestes, mais également aux jeunes de moins de 25 ans", ce qui reviendrait à "monter les Français les uns contre les autres".
Ou encore "faire contribuer le capital", option retenue et qui, pour Mme Dati, "est une mesure de solidarité, mais qui est temporaire, contrôlée, et qui s'inscrit dans l'intéret général qui est celui du travail".
"Toute la campagne s'est faite là-dessus, toutes les réformes se sont faites sur la valeur travail", a-t-elle conclu à l'intention de l'aile libérale de la majorité, rétive à une taxation des revenus du capital décidée par le président Nicolas Sarkozy pour financer le RSA.
Harcellements à l'école
Nicole Catheline, psychiatre au centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers
"Le harcèlement entre enfants est plus fréquent à l'école primaire"
LE MONDE | 03.09.08 | Extraits
Vous consacrez un livre aux harcèlements entre élèves. Pourquoi s'intéresser à un sujet qui paraît vieux comme l'école ?
En tant que pédopsychiatre spécialisée dans les difficultés scolaires, j'ai vu, depuis trente ans, défiler des enfants et des jeunes à problèmes avec un passé de souffre-douleur. Ce vécu leur a laissé des séquelles et un rejet et une détestation de l'école. Trop souvent, l'institution scolaire considère, en France, le harcèlement comme ne relevant pas de ses compétences. Il existe très peu d'études dans notre pays sur cette question, contrairement aux pays anglo-saxons qui parlent de schoolbullying.
... Quelle distinction faites-vous entre harcèlement et violence ?
Le harcèlement recouvre une forme de violence particulière. Il s'applique à des actes qui induisent une relation dominant-dominé. Il peut s'agir de violences de toutes sortes - menaces physiques, verbales, humiliations, détériorations ou vols de matériel scolaire -, qui ont la caractéristique d'être répétées régulièrement sans être forcément quotidiennes.
C'est cette répétition, insidieuse, qui va poser problème. Il va falloir un certain temps pour que l'enfant et l'entourage comprennent qu'on n'est pas dans le domaine du jeu, des taquineries.
La VAE peine à décoller
La validation des acquis de l'expérience (VAE), qui permet d'obtenir un diplôme grâce à des compétences accumulées "sur le tas" "peine à décoller", estime un rapport présenté jeudi, préconisant d'améliorer l'information, l'accompagnement des candidats et de simplifier la certification.
La VAE, instaurée en 2002, permet à toute personne d'obtenir un diplôme ou un titre grâce à son expérience professionnelle, qu'elle a pu acquérir grâce à une activité salariée, non salarié ou bénévole.
La VAE peine à décoller (rapport)
Source : AFP, 04/09/2008
25 % des Russes ont déjà été en prison
Plus de 15 millions de Russes ont été condamnés entre 1992 et 2007 et ont fait de la prison, soit près d'un quart de la population masculine adulte, selon un expert russe cité aujourd'hui par le quotidien gouvernemental Rossiïskaia Gazeta.
"Au cours des seize dernières années, entre 1992 et 2007, plus de 15 millions de personnes ont été condamnées (...) soit un quart de la population masculine adulte", indique le chef de l'Institut gouvernemental de législation et de jurisprudence comparative Vladimir Radtchenko dans une tribune.
Actuellement la population carcérale de Russie compte 895.000 personnes. Les femmes représentent environ 5 % du nombre de détenus en Russie.
25% des Russes ont déjà été en prison
Source : AFP, 02/09/2008
500 euros d'amende pour avoir giflé un élève
«Ce n'est pas l'amende qui nous intéresse, car elle sera de toute manière payée par le comité de soutien, c'est le principe qui nous intéresse. Il y avait vraiment une scène de violence et pas seulement une gifle», a commenté l'avocat des parties civiles, Me Emmanuel Riglaire. «C'est le message qu'on ne peut pas frapper des enfants impunément sans aucune raison» a-t-il ajouté.
De son côté, le syndicat d'enseignants des lycées et collèges Snalc-CSEN s'est déclaré «décu et indigné» de ce jugement, selon lui «totalement disproportionné».
Le matin du 28 janvier, au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont, José Laboureur avait jeté à terre les affaires de l'élève de 6e qui avait oublié de les enlever d'une table avant des travaux pratiques, puis l'avait plaqué contre un mur. Le garçon avait alors traité de «connard» le professeur, qui l'avait giflé en retour, puis à nouveau poussé contre le mur. Il l'avait ensuite traîné en larme jusque dans son bureau. Muni d'une lettre d'excuses dûment signée de la main du garçon, le prof achèvait son cours par ces mots : «L'incident est clos. N'en parlez à personne, sinon ça va mal aller.»
Le père de l'adolescent, un gendarme, avait porté plainte. Interpellé à son domicile, l'enseignant avait été placé en garde à vue pendant 24 heures. Au cours de son audition, le professeur avait reconnu et regretté les faits, et admis une «dépendance» à l'alcool.
500 euros d'amende pour le «professeur gifleur»
lefigaro.fr avec AFP, 13/08/2008, extrait
LILLE (AP) - Le tribunal correctionnel d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) a condamné mercredi à 500 euros d'amende un enseignant qui avait giflé un élève de 11 ans l'ayant insulté en classe le 28 janvier dernier, a-t-on appris auprès du tribunal.
Le parquet avait requis une amende de 800 euros à l'encontre de ce professeur de technologie d'un collège de Berlaimont (Nord) poursuivi pour "violences aggravées", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
Dans un communiqué, ses avocats, le bâtonnier Francis Lec et Me Jean-Marc Villesèche, estiment qu'en "retenant une peine d'amende, le tribunal correctionnel a exprimé 'sa défiance' à l'égard de la judiciarisation d'un événement qui aurait dû trouver son épilogue dans une médiation au sein de l'établissement scolaire". Après l'incident, l'enseignant avait été placé 24 heures en garde à vue.
Mais les avocats considèrent que l'autorité judiciaire a manqué l'occasion de "rappeler également solennellement son devoir de protection à l'égard des enseignants victimes des risques de leur métier exercé dans des conditions de plus en plus difficiles" et soulignent que leur client "est naturellement affecté" par la décision rendue. L'enseignant et ses avocats réfléchissent à l'opportunité de faire appel de ce jugement.
«La gifle, une réponse simpliste»
lefigaro.fr, 13/08/2008
INTERVIEW- Eric Debarbieux, Directeur de l'Observatoire international de la violence scolaire, réagit à la condamnation de « l'enseignant gifleur». Il déplore une propension en France à un retour aux «châtiments corporels».
Ossétie : le G7 demande la mise en place d'un effort de médiation
NATIONS UNIES (AP) - Le Conseil de sécurité des Nations unies devait se réunir d'urgence une nouvelle fois lundi après-midi à New York pour tenter de trouver une issue au conflit opposant la Russie à la Géorgie.
Cette cinquième réunion depuis jeudi, demandée par la Géorgie, débutera à 17h00 locales (21h00GMT).
Les membres du Conseil de sécurité, parmi lesquels ne figurent pas la Géorgie, tentent de s'entendre sur une déclaration exigeant un cessez-le-feu, le respect de la souveraineté géorgienne, et un retrait immédiat de l'Ossétie du Sud.
La Russie veut une réunion avec l'OTAN
Source : AFP, 11/08/2008
Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie auprès de l'Otan, a annoncé qu'il avait demandé aujourd'hui aux dirigeants de l'Alliance d'organiser demain une réunion extraordinaire Otan-Russie, au cours d'une conférence de presse à Bruxelles.
MOSCOU (Reuters) - L'Occident se livre à une propagande antirusse et ses médias caricaturent injustement la Russie dans le cadre de la crise géorgienne : tel est le sentiment exprimé à Moscou par de simples citoyens, des responsables politiques et des organes de presse.
PEKIN (AP), le 10 août - Le président américain George W. Bush a vivement critiqué Moscou lundi, affirmant que la violence de la répression militaire russe dans l'ancienne République soviétique de Géorgie était inacceptable et jugeant la réponse de la Russie disproportionnée. Des propos tenus lors d'un entretien accordé à la chaîne américaine NBC.
Les Etats-Unis ont lancé une véritable campagne médiatique pour tenter de mettre fin aux représailles russes contre la Géorgie, qui a tenté de reprendre le contrôle de la province séparatiste d'Ossétie du Sud.
PARIS (AP) - Le président Nicolas Sarkozy se rendra mardi en Russie et en Géorgie pour tenter de trouver une issue au conflit entre la Géorgie et la Russie, annonce lundi soir l'Elysée.
PARIS (AFP) - Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy joue une partie serrée comme président de l'Union européenne en s'impliquant directement dans le conflit entre la Russie et la Géorgie et tenter de parvenir à une position commune des 27 sans pour autant braquer Moscou.
WASHINGTON (Reuters) - Les ministres des Affaires étrangères des sept grands pays industrialisés (G7) ont exhorté la Russie à accepter un cessez-le-feu immédiat avec la Géorgie et à respecter son intégrité territoriale, annonce le département d'Etat américain.
Robert Wood, porte-parole du département d'Etat, a indiqué que les ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis, du Japon, d'Italie, de France, d'Allemagne, de Grande Bretagne et du Canada, avaient tenu lundi une téléconférence pour discuter de la crise en Géorgie et dans sa région séparatiste d'Ossétie du Sud.
"Ce que nous souhaitions voir c'est un cessez-le-feu immédiat et la mise en place d'un effort de médiation pour régler le conflit", a dit Wood.
Pétition de Siné : 8.800 signatures
La pétition de soutien à Siné a recueilli 8.800 signatures, selon le comité de soutien au caricaturiste, au centre d'une polémique après une chronique sur une supposée conversion au judaïsme de Jean Sarkozy.
Une pétition lancée en Belgique par l'humoriste Noël Godin a en outre recueilli 2.250 signatures.
Parmi les nouveaux signataires de la pétition lancée par le comité de soutien se trouvent l'architecte Jean Nouvel, le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot ou l'ancien président de Médecins sans frontière Rony Brauman.
Parmi les premiers signataires figuraient de nombreux dessinateurs (Willem, Pétillon, Pichon, Philippe Geluck, Desclozeaux), des écrivains tels Gilles Perrault, François Maspero et Raphaël Confiant, des philosophes comme Michel Onfray et Daniel Bensaïd, les humoristes Guy Bedos et Christophe Alévêque, l'écrivain et cinéaste Fernando Arrabal, le réalisateur Pierre Carles, des enseignants, des journalistes -Denis Robert, Denis Sieffert...
Le texte de la pétition évoque notamment la "grande gueule" de Siné, "sa violence intellectuelle, son humour et surtout sa maison ouverte à tous: Juifs, Arabes, Français, Noirs, Auvergnats, Bretons, pédés, communistes".
Pétition de Siné : 8.800 signatures
Source : AFP, 31/07/2008
Point de vue
Pour Philippe Val, "Charlie Hebdo" et quelques principes
LE MONDE | 31.07.08 | Extrait
Lorsque la raison aura repris ses droits, quand on acceptera de lire et entendre, vraiment lire et entendre, ce qu'a écrit et dit Siné depuis trente ans, alors chacun pourra constater que le seul tort de Philippe Val aura été de ne plus supporter ce qui, en réalité, n'était plus supportable depuis longtemps.