Catégorie: Suicides
Suicides à Metz : on recherche un lampiste
Le suicide d'un jeune détenu à Metz met en question la politique pénale
LE MONDE | 10.10.08 | 09h48, extrait
Les conditions dans lesquelles l'inspection générale des services judiciaires (IGSJ) a enquêté sur le suicide d'un mineur de 16 ans, survenu lundi 6 octobre, à la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, ont déclenché une vive polémique. Alors que Rachida Dati se rendait jeudi matin dans cette prison, les magistrats ont dénoncé l'attitude de la garde des sceaux, accusée de vouloir "trouver à tout prix des boucs émissaires pour masquer les contradictions flagrantes de sa politique pénale".
Nordine, transféré « parce qu’il venait justement de se pendre »
Inquiétante vague de suicides de mineurs en prison
leparisien | 10.10.2008, 07h00, extrait
Alors que la ministre de la Justice, Rachida Dati, annonçait hier des mesures pour tenter de prévenir les suicides de mineurs en prison, un autre jeune a été retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d’arrêt de Strasbourg.
LA LISTE des jeunes détenus retrouvés pendus dans leur cellule ne cesse de s’allonger. Jeu idiot, tentative de chantage ou véritable désespoir ? Difficile à dire mais une chose est sûre : « On n’a jamais été confrontés à un tel phénomène », observe Carlo di Egidio, secrétaire régional du syndicat CGT pénitentiaire.
Hier, la garde des Sceaux, Rachida Dati, achevait à peine sa visite à la prison de Metz-Queuleu, où elle annonçait des mesures destinées à prévenir les suicides de mineurs, après la mort d’un adolescent lundi soir, qu’un autre drame survenait dans la maison d’arrêt voisine, à Strasbourg (Bas-Rhin). Nordine B., 16 ans, s’est pendu en début d’après-midi. Il était toujours entre la vie et la mort en début de soirée.
Lundi soir, c’est Nabil L., 16 ans lui aussi, qui était retrouvé au bout d’une corde confectionnée avec un drap, dans sa geôle de la maison d’arrêt de Metz-Queuleu (Moselle). Les deux adolescents se connaissaient car jusqu’à lundi matin, tous deux étaient incarcérés au quartier des mineurs de Metz, cette prison érigée en modèle par le ministère de la Justice. Et si Nordine a été transféré à Strasbourg lundi, c’est parce qu’il venait justement de se pendre. Le week-end dernier, les surveillants l’ont décroché in extremis.
Un jeune détenu tente de se tuer, voulait-il une télé ?
Faits divers
Strasbourg : un jeune détenu tente de se tuer
leparisien.fr | 09.10.2008, 18h32
Un jeune, détenu au quartier des mineurs de Strasbourg (Bas-Rhin), a tenté de se donner la mort jeudi en début d'après-midi. Découvert inanimé, l'adolescent était dans toujours dans «un état critique» deux heures plus tard.
Le week-end dernier, ce garçon avait déjà tenté de suicider en se pendant dans sa cellule à la prison de Metz-Queuleu (Moselle).
Sauvé de justesse, il avait été transféré dès le lendemain à la maison d'arrêt de Strasbourg. Un déplacement vain puisque le jeune homme a fait une nouvelle tentative de suicide trois jours plus tard. A la prison de Metz, ce mineur était le voisin de cellule de Nabil L., 16 ans, qui s'est tué lundi soir en se pendant avec un drap.
Faits divers
Prison : 87 suicides depuis début 2008
leparisien.fr | 09.10.2008, 22h36, extrait
Quatre vingt-sept détenus se sont suicidés en prison depuis le début de l'année, un chiffre qui comprend l'adolescent de 16 ans mort lundi à Metz, a-t-on appris jeudi soir auprès de l'Administration pénitentiaire (AP).
L'Observatoire international des prisons (OIP) a estimé auprès de l'AFP que ces 87 suicides représentaient «environ 18% de plus que l'année dernière à la même époque».
[...] «Combien parmi ces 87 suicides ont eu lieu dans les quartiers disciplinaires ?», a demandé l'OIP, rappelant qu'il y a «sept fois plus de suicide en prison qu'à l'extérieur et sept fois plus de suicides en quartiers disciplinaire qu'en cellules ordinaires».
L'OIP avait critiqué dans la journée «l'indigence» de la prévention des suicides des mineurs détenus, après les mesures annoncées par Mme Dati et demandé à l'Administration pénitentiaire de rendre publics sans délai les rapports établis par la commission centrale de suivi des actes suicidaires en milieu carcéral.
La ministre de la Justice a annoncé jeudi à Metz-Queuleu que tout mineur condamné sur le point d'être placé en détention devrait désormais être présenté au préalable à un magistrat du parquet qui lui expliquera les raisons pour lesquelles il entre en prison.
Mme Dati a précisé que la mesure serait applicable par décret dans les prochains jours.
A Reims, un lien avec la décision de la cour d'appel, estime le parquet
REIMS
Ouverture d'une information judiciaire après la disparition de deux soeurs
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:54
Selon leur père, les fillettes âgées de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile pour aller à leur école. Elles refuseraient de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire.
Une information judiciaire contre X pour "enlèvement" a été ouverte mercredi 8 octobre après la disparition à Reims depuis lundi de deux soeurs qui refusent, selon leur père, de retourner auprès de leur mère en Italie comme l'a ordonné une décision judiciaire, a-t-on appris auprès du parquet.
Selon leur père, un Franco-Italien de 36 ans, les fillettes âgée de 11 et 13 ans n'ont plus donné de nouvelles depuis lundi matin après avoir quitté leur domicile à Reims pour aller à leur école proche, où elles n'ont pas été vues et qui a vite signalé leur absence.
Dans une lettre en italien retrouvée dans leur chambre, les adolescentes expliquent, selon leur père à qui le mot est adressé, "ne pas avoir confiance en la loi française qui ne nous a pas aidées", avant d'ajouter : "Nous préférons mourir que retourner en Italie".
Fugue
"Au départ, on enquête sur une fugue. Après avoir exploité toutes les pistes possibles (familiale, amicale et autres...), et n'ayant rien découvert, j'ai décidé de retenir une infraction pénale qui permet de faire certaines investigations d'ordre technique que l'on ne pourrait pas faire uniquement dans le cadre d'une fugue", a expliqué à l'AFP la procureure de la République de Reims, Madeleine Simoncello.
Nées en Italie, les fillettes ont quitté ce pays pour Reims avec leur père à l'été 2007. Leur mère, une Italienne âgée de 37 ans qui réside à Lamezia Terme en Calabre, a alors saisi la justice pour les récupérer.
Psychologie
En juillet dernier, un juge de Reims a ordonné une expertise psychologique des enfants, selon leur avocate, Me Céline Bole-Richard. Mais le parquet a fait appel et le 2 octobre la cour d'appel de Reims a ordonné que les adolescentes retournent en Italie auprès de leur mère.
"Tout l'entourage (des fillettes) peut être concerné" par cette information judiciaire "car il y a forcément un lien (entre leur disparition) et la décision de la cour d'appel", a estimé Madeleine Simoncello.
"La justice me reproche de les avoir enlevées à leur mère. Maintenant la police me reproche de les avoir cachées, mais c'est absurde, ce n'est pas le cas. Elles ont peur de retourner en Italie où elles sont en danger", a affirmé le père à l'AFP. L'homme, chauffeur de poids-lourds, a été entendu à plusieurs reprises par les enquêteurs.
Le couple, en instance de divorce, a une troisième fille, âgée de 16 ans, qui vit avec sa mère en Italie.
PRISON
Les gardiens dénoncent des chantages au suicide
NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 10:44
Selon un gardien CGT pénitentiaire, les détenus mineurs s'amusaient à menacer les gardiens de suicide pour obtenir un changement de cellule ou une télévision.
Carlo Di Egidio, secrétaire régionale de la CGT-pénitentiaire sème le doute sur les circonstances de la mort de Nabil L., un adolescent de 16 ans retrouvé pendu dans sa cellule de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu. Selon les gardiens, cette pendaison est un chantage qui aurait mal fini.
Carlo Di Egidio a déclaré, jeudi 9 octobre, sur France Inter qu'il s'agirait d'un "jeu" entre détenus : "Finalement, il s'agit d'un jeu lancé, il y a quelques jours, par les mineurs occupants ce quartier mineur". "C'est un jeu où ils s'encouragent entre eux à se pendre pour demander une télévision, un changement de cellule, une boîte de tabac, des choses comme ça", a-t-il précisé.
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
NDLR : « L’intéressé [...] ne comprend pas visiblement l’ensemble de la situation qu’il crée autour de lui... »
Sophie et Valérie ne sont pas allées au collège, lundi à Reims. Les deux adolescentes de 11 et 13 ans sont parties parce qu'elles refusent d'aller vivre chez leur mère en Italie, comme leur impose la Justice. "Plutôt mourir", ont-elles écrit dans une lettre laissée sur leur lit. Leur père, bouleversé et angoissé, lance un appel sur RTL.
RTL info | 08 oct. 2008 | Màj 09h37
L'appel sur RTL du père de deux jeunes filles en fugue
Renaldo Galtieri : « Je leur demande de ne pas faire de bêtise »
La Bourse de Paris perd plus de 8%
Source : AFP, 08/10/2008
La Bourse de Paris accélérait sa chute ce matin, le CAC 40 lâchant 8,18% après avoir franchi en quelques minutes les paliers de -5%, -6% et -7%, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
DRAME
Un ado se suicide en prison
leparisien.fr | 07.10.2008, 21h45, extrait
Un adolescent de 16 ans, détenu au quartier des mineurs de la maison d'arrêt de Metz-Queuleu, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi.
Le jeune détenu, qui s'est pendu vers 21h30 dans sa cellule, avait été condamné le 17 septembre à six mois de prison ferme pour trafic de stupéfiants, a précisé le procureur de Metz, Rémi Heitz.
Une enquête administrative a été ouverte pour déterminer les circonstances du drame.
A la Une
Annoeullin : le père rescapé du feu se suicide
mercredi 08.10.2008, 05:03 | DRAME | La voix du Nord
Au cours d'un incendie dimanche après-midi, une mère et sa fille sont décédées. Le père a été sauvé. Mais hier, il s'est jeté dans la Deûle et n'a pas survécu.
Dix-neuf ans après le meurtre de Salomé, la famille Beaussart règle ses comptes à la télévision...
mercredi 08.10.2008, 05:03 | CONTROVERSE | La Voix du Nord, extraits
Juillet 1989, à Salomé, près de La Bassée, Ida Beaussart, 17 ans, tue son père violent d'une balle de 22 long rifle. Dix-neuf ans plus tard, à la suite de la projection sur place du film relatant son calvaire, l'« affaire Beaussart » connaît un nouveau rebondissement : sa mère revendique le crime... [...] Cette maltraitance, les habitants de Salomé l'ont découverte, vendredi 26 septembre, lors de la projection du film Pleure en silence de John Gabriel Biggs, relatant le martyre de la jeune fille. Et dimanche... coup de théâtre dans le reportage diffusé sur TF1 dans l'émission « 7 à 8 ». [...] Quoi qu'il en soit, la « révélation » de la maman d'Ida Beaussart ne lui coûte pas grand-chose : « L'affaire est close. Les faits sont prescrits et un recours n'est pas possible puisqu'il y a eu acquittement », informe l'avocate d'Ida Beaussart, Blandine Lejeune. Cette dernière ne croit aucunement à cette version mais « aucun élément ne peut démentir catégoriquement ce que la mère avançait ».
Le meurtre de la rue du Dahomey devant la cour d'assises
mercredi 08.10.2008, 05:03 - La Voix du Nord
L'affaire avait fait grand bruit. Le 26 mars 2005, Fanny Ikali Lembe, 18 ans, avait succombé à plusieurs coups de couteau lors d'une violente rixe face au domicile de sa famille dans le quartier Belencontre à Tourcoing. L'auteur présumé des coups mortels, Jonathan Martinez, 23 ans à l'époque des faits, va être jugé pendant trois jours par la cour d'assises du Nord.
[...] Le triste épilogue d'un différend ayant débuté dans l'après-midi, en centre-ville de Tourcoing, où une première échauffourée avait éclaté entre plusieurs protagonistes. Plus tard, la vitre d'une habitation avait été brisée par un jet de pierres. Certains occupants des lieux, soupçonnant la famille Ikali se seraient alors rendus rue du Dahomey pour demander des comptes. Une violente bagarre éclate alors que Fanny Ikali Lembe rentre à son domicile. La toute jeune femme participe à la rixe.
Manche à balai, rateaux et armes diverses sont utilisés. Un couteau est sorti. Celui-ci serait passé entre plusieurs mains avant d'être utilisé pour frapper la jeune femme.
De l’autre côté de l’école, des enfants, heureux de rentrer chez eux
Société 7 oct. 6h51 • Libé
«On tolère moins que les enseignants soient défaillants»
Interview • Christophe Hélou, sociologue et auteur d’une enquête sur la souffrance des enseignants
Christophe Hélou, auteur avec Françoise Lantheaume de l’enquête sociologique la Souffrance des enseignants (PUF, 2008), analyse pour Libération les difficultés grandissantes du métier d’enseignant.
Les enseignants seraient-ils de plus en plus en souffrance ?
Depuis une vingtaine d’années, avec l’effet du collège unique et du lycée de masse dans les années 80, les conditions d’enseignement sont devenues plus dures. Il est plus difficile aujourd’hui d’intéresser les élèves au savoir et de tenir sa classe. A partir de 1995, on a vu apparaître dans les rectorats des dispositifs spécifiques pour les enseignants en difficulté, des cellules d’écoute ou une direction des ressources humaines avec des psychologues, des médecins du travail. C’est maintenant la norme. Mais il est difficile de dire si la souffrance est devenue plus forte ou si on l’a rendue plus réelle en mettant en place ces dispositifs. Sans doute y a-t-il un peu des deux.
Suicide
Une enseignante se pend dans une salle d’école
leparisien | 07.10.2008, extrait
Trois collègues sortent de l’établissement [de Massy] pendant la récréation. Elles sont en pleurs, sous le choc : « Je savais qu’elle n’allait pas bien », répète sans cesse l’une d’elles. Dépressive, Muriel était en arrêt maladie l’année dernière. Elle n’avait repris les cours que depuis la rentrée de septembre. Les institutrices n’ont rien dit à leurs élèves, leur parlant d’un simple malaise pour les épargner. A 16 h 35, un fourgon gris pénètre dans l’établissement pour emmener le corps de Muriel, par un accès dérobé. De l’autre côté de l’école, on entend les cris insouciants des enfants, heureux de rentrer chez eux.
Incendie criminel Collège Elsa Triolet dans le 13ème
02/10/2006, www.paris.fr, extrait
Suite à un incendie criminel perpétré dans la nuit de samedi à dimanche et qui n’a heureusement fait aucune victime, le collège Elsa Triolet situé dans le 13e arrondissement sera partiellement fermé pendant une semaine.
Le feu s’est déclaré dans le bureau des surveillants et a atteint plusieurs locaux, condamnant provisoirement l’accès des élèves à une partie de l’établissement. Ce collège, d’habitude très paisible, accueille 536 élèves et n’a connu aucune tension depuis le début de l’année.
Lutte Ouvrière n°1684 du 20 octobre 2000
Dans les entreprises
Collège Elsa Triolet Saint-Denis (93) : un avertissement
Mardi 10 octobre, la moitié des enseignants, la totalité des surveillants, des aides-éducateurs, soutenus par le personnel ouvrier étaient en grève au collège Elsa Triolet de Saint-Denis
A l'origine de ce mouvement, les phénomènes classiques de violence que connaissent les établissements des « banlieues » populaires. Nous avons voulu manifester notre solidarité avec plusieurs collègues aides-éducateurs agressés dans l'exercice de leur fonction et réclamer des moyens et un changement de politique pour faire face à une situation que tout le monde juge préoccupante. C'était aussi une grève pour manifester notre mécontentement par rapport à la façon dont l'Education nationale essaye d'étouffer les problèmes qui se posent en permanence.
Lorsque les médias avaient braqué leurs projecteurs sur les phénomènes de violence au printemps dernier, les ministres de l'Education nationale de l'époque Allègre et Royal et les médias avaient essayé de répandre l'idée que les personnels faisaient peser une chape de plomb sur les faits de violence qui se produisaient dans les établissements, et il avait fallu quelque temps pour qu'il apparaisse que le ministère exerçait des pressions sur les chefs d'établissements pour cacher ces faits.
Alors que dans le collège, la situation va en se dégradant au fil des années, on retrouve curieusement chez nos chefs d'établissements successifs le même discours d'adeptes de la méthode Coué : c'est toujours « Tout va bien », et au pire, « Tout ne va pas si mal », l'important étant sans doute de ne pas faire de vagues auprès de leurs supérieurs hiérarchiques
Quand des élèves particulièrement violents posent des problèmes, consigne leur est donnée de les garder à tout prix, car il y a très peu de places dans des structures spécialisées susceptibles de pouvoir les accueillir. De fait, quand des élèves sont renvoyés d'un établissement, on impose aux chefs d'établissements de recevoir en contrepartie des élèves renvoyés d'autres établissements. C'est ce que certains appellent se refiler le mistigri.
La crise fait plonger le pétrole
La crise fait plonger le pétrole
Source : AFP, 06/10/2008 | Mise à jour : 20:57
Les prix du pétrole ont chuté sous les 90 dollars ce soir à New York, en raison de l'aggravation de la crise financière en Europe, qui fait craindre un fort ralentissement de la demande de brut dans les années à venir.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre a fini à 87,81 dollars, en baisse de 6,07 dollars par rapport à la clôture de vendredi. Il est tombé en séance à 87,56 dollars, un niveau plus vu depuis début février, et affiche désormais une chute de près de 40% par rapport à son record, à 147 dollars, atteint le 11 juillet.
Une enseignante se suicide dans une école de l'Essonne
LEMONDE.FR | 06.10.08
Une enseignante de 45 ans, mère de deux enfants, a été retrouvée pendue, lundi 6 octobre, en début d'après-midi, dans l'école Gambetta du centre-ville de Massy (Essonne). Dépressive, l'institutrice spécialisée auprès d'enfants en difficultés scolaires, qui partageait son temps entre plusieurs établissements, "a souvent été en arrêt maladie l'année dernière" précise-t-on au rectorat de Versailles. Elle n'a pas laissé de mot pour expliquer son geste.
Il avoue avoir tué sa femme et se suicide
Accueil » Grand Sud » Lot-et-Garonne
Le 25/09/2008, ladepeche.fr, extraits
Tombebœuf. Il avoue avoir tué sa femme et se suicide
Les recherches se poursuivaient hier à Tombeboeuf et dans les environs pour retrouver le corps.
Que s'est-il passé dans la nuit de mardi à hier au domicile de Jean-Jacques Santos, 43 ans, demeurant au lieu-dit « Rance » en bordure de la départemental 667 à Tombeboeuf ? Marié à Maryse qui lui a donné deux filles, l'homme était employé au garage Citroën de la commune et avait été conseiller municipal entre 2001 et 2008. Mardi soir, il aurait dû fêter son 33e anniversaire. Mais selon les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie, le couple traversait depuis quelque temps une période de turbulences même si une de leurs voisines parle d'un couple sans histoires. Faut-il voir dans les deux faits l'origine du drame ?
Mercredi, en fin de matinée, Jean-Jacques Santos s'est présenté chez son beau-frère pour lui annoncer qu'il avait tué sa femme, âgée de 40 ans et employée à l'école du village. Il le lui répétera à plusieurs reprises. Le beau-frère a alerté les gendarmes de Sainte-Livrade qui se sont aussitôt rendus sur place. Là, ils n'ont pas trouvé de cadavre, ni aucune trace de sang dans la maison ni dans les véhicules des époux. Jean-Jacques Santos n'était pas là.
... Finalement, ils arrivaient à le localiser à 400 mètres de chez lui. Au moment où ils allaient l'interpeller, Jean-Jacques Santos a sorti un couteau de cuisine d'une trentaine de centimètres qu'il s'est planté en plein thorax.
... Les techniciens en investigations criminelles feront des recherches dans la maison pour savoir si une fois son forfait commis, Jean-Jacques Santos n'a pas effacé les traces de sang. Mais tant qu'ils n'auront pas retrouvé le corps, les enquêteurs n'ont pas la certitude qu'il a bien tué sa femme.
La « question noire » française au miroir américain
Suicide d'un salarié licencié
Source : AFP, 22/09/2008, extrait
Un salarié de l'entreprise Klarius (ex-Rosi, pots d'échappements) de Dreux (Eure-et-Loir) a mis fin à ses jours après l'annonce de la liquidation judiciaire de la société, a-t-on appris de sources syndicales.
L'homme de 45 ans, salarié chez Klarius depuis 25 ans, n'aurait pas supporté de perdre son emploi, d'après la lettre qu'il a laissée à ses proches, quelques heures après une réunion d'information de la direction vendredi après-midi, précise-t-on de mêmes sources.
09-09-2008, lyonmag.com
Affaire Siné : l'audience renvoyée au 27 janvier
C'est ce mardi après-midi que le dessinateur Siné devait comparaître au tribunal de grande instance de Lyon, pour incitation à la haine raciale. Il était en effet poursuivi par la LICRA pour avoir publié deux chroniques début juillet dans Charlie Hebdo...
Un interview de Louis-Georges Tin, maître de conférences à l'IUFM d'Orléans, porte-parole du Conseil représentatif des associations noires (CRAN)...
La "question noire" française au miroir américain
LE MONDE | 20.09.08 | Extrait
Au début du XXe siècle, des écrivains noirs américains voyaient dans la France un exemple en matière de lutte contre les discriminations. Comment expliquer qu'aujourd'hui Barack Obama soit en position d'être élu président, alors que, dans notre pays, hors DOM-ROM, il n'y a qu'une seule députée noire ?
Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
Nuisances aériennes : des élus en colère au Trocadéro
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Des élus de 94 communes proches des aéroports de Roissy Charles-de-Gaulle et du Bourget ont tenu samedi matin place du Trocadéro un conseil municipal géant pour un vote solennel contre les vols de nuit.
«Avec cette manifestation d'un nouveau genre, c'est un signal fort que nous souhaitons faire passer aux pouvoirs publics afin qu'ils nous aident à réduire les nuisances sonores dans un premier temps et pour arriver à plus long terme à un arrêt total des vols de nuit», a expliqué Alain Péri, porte-parole de l'Association de défense contre les nuisances aériennes (Advocnar).
Aisne : suicide d'un professeur accusé de violences
leparisien.fr | le 20.09.2008, extrait
Un professeur d'un collège de l'Aisne, placé quelques heures jeudi en garde à vue à la suite d'une plainte d'un de ses élèves qui l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, a été retrouvé pendu à son domicile vendredi, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.
« La terre est comme une mère », il ne la vendra jamais
Les paysans indiens poussent Tata à retarder la fabrication de la Nano
LE MONDE | 05.09.08 | Extraits
"C'est là-bas que mon existence a pris fin", soupire Arandam Ghosh, le torse nu penché sur sa canne, la peau tirée sur les os, en fixant du regard le mur de briques rouges qui barre l'étendue vert phosphorescent des champs de rizière. L'hectare qu'il cultivait fait désormais partie du site de Singur, choisi par le géant indien Tata pour y fabriquer la voiture la moins chère du monde, la Tata Nano. 350 millions de dollars (245 millions d'euros) y ont été investis pour produire 250 000 véhicules par an. Aujourd'hui les champs de cet agriculteur de 79 ans sont en friche et en sursis.
Face aux manifestations hostiles de paysans, le constructeur automobile a décidé, lundi 2 septembre, d'arrêter la construction de l'usine jusqu'à nouvel ordre, et envisage de délocaliser le site de production dans un autre Etat indien. Dans un communiqué le groupe a indiqué avoir "été contraint de suspendre la construction de l'usine compte tenu de l'agitation et les conflits qui s'y poursuivent".
"Singur pouvait devenir le "Detroit" (la capitale de l'industrie automobile américaine) de la région et une icône du pays", regrette Debasis Som, le directeur de l'agence de développement industriel du Bengale occidental. Malgré les efforts engagés depuis 2000 pour industrialiser la région, les acquisitions de terrains se heurtent au refus des paysans. Les terres qui bénéficient d'infrastructures, comme l'accès à l'électricité ou à l'eau, sont parmi les plus fertiles.
Le gouvernement local avait proposé à 14 000 paysans de racheter leurs terrains tout en leur promettant un emploi à l'usine, pour eux et leurs enfants. Mais ils sont 3 000, comme Arandam Ghosh, à avoir refusé : "Une terre se transmet pour l'éternité, l'argent se dilapide. Que va-t-il rester à mes enfants ?" La loi d'acquisition des terres, votée en 1894 pendant la colonisation britannique, a finalement permis à la région de réquisitionner les terrains pour les revendre à Tata. En refusant de signer l'acte de vente, Arandan Ghosh a perdu sa terre sans avoir encore touché aucune indemnité : "La terre est comme une mère. Et je ne vendrai jamais ma mère", insiste-t-il.
Depuis deux semaines, la résistance contre Tata est visible sur l'autoroute qui longe l'usine. Des camions transportant des marchandises y sont bloqués. Suspendus à des bambous, les haut-parleurs crachent le même slogan : "Tata Nano, no, no !", accompagnés de chansons de martyrs, datant de la lutte pour l'indépendance de l'Inde.
NÉGOCIATIONS
Des petites cahutes de bois arborent les drapeaux des syndicats, du Parti communiste marxiste-léniniste, et du Trinamool Congress. Sa leader, Mamata Banerjee, une politicienne aguerrie, est devenue la "didi", la "grande soeur" des paysans sans terre.
... "Nous voulons que Tata rende aux paysans les 160 hectares de terres fertiles et utilise des terres non cultivées, situées plus loin. L'industrie n'a pas à dicter sa loi aux agriculteurs." Mais le groupe indien refuse de rendre les terres, prétextant que ce transfert augmenterait les coûts de fabrication de la Nano.
... Mardi, un paysan de 61 ans, qui avait accepté de vendre ses terres, et travaillait à l'usine, s'est suicidé. Sa femme a prétendu qu'il redoutait de perdre son emploi si Tata décidait de se retirer de Singur.
Suicide de Rémy Salvat, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire
"Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d'arrêter d'être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le Président de tous les Français", concluait-il.
Le 6 août, le jeune homme a reçu une réponse. "Pour des raisons philosophiques personnelles, je crois qu'il ne nous appartient pas, que nous n'avons pas le droit, d'interrompre volontairement la vie", a expliqué le président, ajoutant: "Mais je ne veux pas fuir mes responsabilités (...) Je voudrais que soit privilégié le dialogue au chevet du malade, entre lui-même, le médecin et la famille, en toute humanité afin que soit trouvée la solution la plus adaptée à chaque situation".
CERGY (AFP) - Un jeune homme de 23 ans, lourdement handicapé, s'est suicidé dimanche à Valmondois (Val-d'Oise) après avoir reçu une réponse perçue comme négative de Nicolas Sarkozy à un courrier où il demandait qu'on lui "permette de mourir", un drame qui pose à nouveau la question de l'euthanasie.
Rémy Salvat, atteint d'une maladie mitochondriale (pathologie dégénérative rare) depuis l'âge de six ans, s'est donné la mort avec des médicaments. Ses obsèques se dérouleront jeudi.
Il avait écrit au président de la République en mai. "Ces derniers mois, il ne pouvait plus marcher, son bras lui faisait aussi de plus en plus mal", a expliqué à l'AFP sa mère, Régine Salvat. Interrogé, l'Elysée s'est refusé à tout commentaire.
Marina Petrella est déterminée à ne pas retourner vivante en Italie
PARIS (AFP) - L'ancienne membre des Brigades rouges Marina Petrella, actuellement à l'hôpital psychiatrique parisien Sainte-Anne et toujours sous écrou extraditionnel, est déterminée à ne pas retourner vivante en Italie, a dit jeudi sur Europe 1 son mari, qui a pu la voir mercredi soir.
Ces parents qui tuent leurs enfants : la leçon de l'Avocat général
Code pénal
Partie législative
LIVRE II : Des crimes et délits contre les personnes.
TITRE II : Des atteintes à la personne humaine.
CHAPITRE III : De la mise en danger de la personne.
Section 6 : De la provocation au suicide.
Article 223-13 - Le fait de provoquer au suicide d'autrui est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende lorsque la provocation a été suivie du suicide ou d'une tentative de suicide.
Ces parents qui tuent leurs enfants quand ils se séparent
LE MONDE | 17.07.08 | Extraits
Le ministère de la justice ne recense pas ces crimes. Ils ne sont pas isolés de la vingtaine de "meurtres sur mineurs de quinze ans" commis chaque année. Il est donc impossible de dire si le phénomène s'aggrave. En 2007, au moins six cas se sont produits, selon un recensement, nécessairement imparfait, du Monde auprès de ses archives et de celles de l'AFP. Et autant en 2006.
Les auteurs sont des pères, en large majorité. Les drames surviennent quand l'un des conjoints a la garde des enfants pour le week-end ou les vacances, au moment précis où le couple est en instance de séparation, ou, de nombreux mois plus tard, à l'issue d'une période marquée par la dépression. Ils touchent tous les milieux sociaux.
... Dans la quasi-totalité des cas, ces pères ou mères auteurs tentent de mettre fin à leurs jours.
... Ces affaires donnent rarement lieu à une instruction et à un procès, la mort de l'auteur du crime éteignant l'action publique. Quand ce dernier survit, la justice condamne son crime sans indulgence particulière. En 1998, une mère a été condamnée à 13 ans de prison par la cour d'assises du Nord pour le meurtre de ses deux enfants.
L'avocat général avait requis vingt ans de réclusion en lançant à cette femme, prostrée dans un état second tout au long de son procès : "Elle a utilisé ses enfants dans un conflit avec leur père pour le faire souffrir, l'atteindre et le punir". Et de lui reprocher : "Pourquoi ne s'est-elle pas pendue aux côtés de ses enfants ? Dans ces cas-là, on se suicide toujours dans la pièce où on a commis le crime."
Fugues, suicides, violences scolaires (...) : la police fait le point
PARIS (AFP) - 87.000 fugues, 43 suicides, 1.365 violences scolaires: une note interne de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) livre une série de chiffres bruts sur la violence des mineurs en France constatée en 2007 par la police.