Nous n'aurions plus le droit de parler ?
La droite réclame des mesures radicales en accusant la gauche, qui réplique en brandissant encore le repoussoir de l’extrême droite... Et nous autres, on va s'abstenir, que pourrions nous ajouter qui ne serait pas mal perçu aussi ?
A peu près tout le monde semble être en colère et cherche des réponses. Il y a celles de Autain, un thread de Fourest...
C'est un bon moment pour ne plus s'en remettre qu'aux profils certifiés, d'élus, de people et de journalistes, de préférence, populaires et au grand nombre de followers ? J'ai repéré Fatih Karakaya qui m'a paru particulièrement gratiné, croustillant.
Je vais me méfier plus encore des profils certifiés, ou comme depuis toujours, les lire mieux avant de RT quoi que ce soit d'eux. Tu te présentes à un scrutin, tu obtiens la vignette, mais tu te contentes en réalité de tweeter n'importe quoi en affichant #journaliste ou sinon, pourquoi pas, #avocat ou #Arash qui seraient eux même tous tellement plus pertinents ?
J'en profite pour mieux noter qu'un engagement tel que en faveur de femmes sinon banalement humanitaire peut également beaucoup aider dans la vie. « Si tu nous touches, des milliers de gens vont mourir de faim et de soif ! »
Je suis atterrée par le niveau du débat public, monopolisé par les semeurs de haine. J'exprimais ma colère sur @franceinfo ce matin 👇 pic.twitter.com/OpwovMQgkI
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) October 22, 2020
Un thread court de @CarolineFourest sur les #conspirationnistes https://t.co/mv9tPUUWEY
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
Et ça c'est un compte certifié... https://t.co/e9CDTpqMWN
— Boulette d'Avienne (@BZHDeveloper) October 21, 2020
Un #journaliste certifié qui pourrait imaginer qu'on souhaitera le museler. J'ai pourtant pris plaisir à le lire ainsi qu'à lire et écouter ses sources et autres experts. #conspirationnisme https://t.co/kq8yMOwgPA https://t.co/d3QIk2Lgbo pic.twitter.com/P2uyG02UqK
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
Les GJ et la Vérité pour Adama en PLS 😏 https://t.co/cpAFcaFSvW
— OPJ2.0 (@AtOMiK_x4) October 22, 2020
"N'abandonnez pas votre combat. Nous sommes à vos côtés", a déclaré le président du Parlement... les membres de l'opposition, pour la plupart emprisonnés ou poussés à l'exil, avaient "une chose que la force brutale ne pourra jamais vaincre: la vérité" https://t.co/1Zkr3lHCvq
— Bruno Kant (@bkant) October 22, 2020
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La boulette de Gérald, Ministre de l'Intérieur
D'habitude, lorsqu'on se plaint de diffamations, on ne les relaye pas dans le détail, on se contente de communiquer un peu à leur sujet. Ou lorsqu'on les relaye en tant que tiers, on se doit d'être un peu prudent, comme c'était rappelé récemment encore par Dalloz Actualités : « Diffamation sur internet : responsabilité en cas d’insertion d’un lien hypertexte ».
Edwy Plenel a communiqué au sujet du billet « problématique », il s'est abstenu d'ajouter lui-même un lien vers le blog montré du doigt par le Ministre. Mais était-ce bien utile ? Tous les détails de la plainte ainsi que le lien du billet de blog chez Mediapart apparaissent très clairement dans le tweet de Gérald. 819 retweets et 270 tweets cités déjà :
Je défendrai toujours l’honneur de la Police nationale. Je dépose plainte contre le blog de Mediapart pour diffamation publique. pic.twitter.com/gZvpR1NgGd
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 21, 2020
Dérives sur les réseaux sociaux : « inquiétude partagée » par Laeticia Avia
Habituellement, nous discutons d'injures, de propos homophobes, de diffamations, de discours de haine, de tweets divers émergeant dans les débats publics ou simplement dans les opinions dont celles de plus influents, de fausses nouvelles, d'influence ou d'ingérences Russe, de harcèlement, de photos volées, de sex tapes ou de dick pics (par DM, celles là)... Mais qu'en est-il au juste des débats sur ces médias, et comment sont-ils susceptibles d'être perçus ou relus ?
Sur twitter, il est depuis longtemps possible de créer des threads. Depuis toujours, on peut y discuter avec plein de gens, parfois très sereinement et souvent avec des opinions divergentes, même de très radicalement opposées. Ping pong, deux individus s'échangent des tweets, il est aisé de tout suivre et relire. Quand plusieurs échangent, les relire est parfois moins simple mais encore envisageable, il faut souvent aller lire différentes branches, voire différents fils et leurs branches.
Nous connaissons bien le phénomène des bulles d'affinités, où tout le monde ne fait qu'abonder. Les lire est aisé.
Mais aux frontières de ces bulles et lorsque les gens essayent d'être lus ou qu'ils répliquent, lorsque plusieurs s'envoient des tweets et que certains n'en lisent ou n'en acceptent aucun, ou lorsque des gens en ajoutent sans un minimum d'efforts, de réflexions, de recherches, de relectures, que peut-il advenir, quelles en seront les traces aux archives ?
Dans ce qui suit, indépendamment des personnes ou des sujets, que vont lire, faire, penser puis ensuite propager les gens, les gens qui pourraient tout en lire ? Que vont en conclure les gens qui ne pourraient pas tout en voir car ils sont bloqués par l'un au moins de ceux qui semblaient ainsi discuter ? Les gens feront-ils un effort et vont-ils approfondir, réfléchir ? Préféreront-ils s'en remettre vite aux petits coeurs d’amitiés ou d'affinités pour juger de la pertinence des écrits ?
Plus bas, de quelques « échanges », des tweets, celui de Karine étant ici, celui de Dominique à Avia là :
• Olivier et Laeticia partagent leurs inquiétudes, en s'y collant, Dominique a pu profiter de quelques RT, d'une visibilité,
• Dominique milite, a pu boire le contenu de France Soir, une tribune non contradictoire qui accuse Jean-Philippe,
• Karine ou la mondaine barrée est la prétendue victime de Jean-Philippe,
• Jean-Philippe tente là vainement de faire savoir encore qu'il n'est pas élu LREM et qu'il n'a harcelé personne
Avant de tweeter et de flatter qui que ce soit, si on ne peut pas lire tout des échanges d'autres gens, je crois qu'il serait judicieux d'utiliser d'abord un compte alternatif et non bloqué, à moins qu'un navigateur et une fenêtre privée...
Pour les experts et la Direction juridique de Dalloz, tout était si simple
Pour Dalloz, ce qui n’a pas dû beaucoup changer depuis, il suffirait d’une simple lettre et probablement même d’un fax, d'un email ou d’un coup de téléphone au greffe pour que le juge des enfants se remue un peu : « Dalloz, Droit de la famille, édition 2008-2009 […] (2)35.192, Forme de la saisine, P. 865, extrait • Aucune forme n'est requise pour saisir le juge des enfants […] (2)35.262, Durée, modification et renouvellement des mesures, p. 873, extrait • La vie d'un enfant étant ce qu'elle est, et les interrogations des services éducatifs étant constantes, il est rarissime que le juge ne voie le mineur et sa famille qu'à l'occasion d'un renouvellement. » En tous cas, à l'époque, Laurence BALLET, Directrice juridique des Editions DALLOZ pouvait y croire très fort.
Dans un ultime post du 26 courant sur Facebook, Me Michel Amas nous décrit encore ses projets et ses priorités pour sa réforme de la protection de l’enfance. Une première proposition de loi qui vise à pouvoir contraindre le juge de juger même s’il n’en a pas envie du tout a été déposée ce 19 novembre. Pas moins de 25 députés se sont associés pour présenter ce premier petit texte, la proposition N° 2419 : Guy TEISSIER, Valérie Boyer, Véronique LOUWAGIE, Émilie BONNIVARD, j’en passe... pour davantage de noms et détails, voir le contenu de leur proposition.
« Ce premier texte est le plus important, il rétabli l’équilibre et le contradictoire, Il est l’espoir de nombreux parent », nous explique Me Amas : « les parents peuvent saisir le juge… » puis « le juge statue sur cette demande dans un délai d’un mois. » Sans surprises, ça avait été annoncé en octobre, Me Amas et ces députés ont réinventé la sommation de juger ; une première, puis le magistrat est en difficulté ou en tous cas, doit réagir… et plus tard, les affaires et surtout les relations entre l'enfant et sa famille naturelle reprennent doucement enfin.
Des exposées des motifs de cette proposition de loi, quelques extraits : « […] l’impératif de protéger les enfants a été mis en œuvre. […] a toutefois un effet pervers qui réside dans le principe de considérer de manière quasi-systématique les parents comme l’élément pathogène qu’il faut éloigner par tout moyen. […] il existe de nombreux cas pour lesquels le placement de l’enfant n’est pas ou peu justifié et d’autres, pour lesquels la lenteur de la procédure sera excessive. Les parents doivent pouvoir agir. […] La durée même du placement initial coupe tout lien avec la famille naturelle, qui mettra d’autant plus de temps à le reconstruire et aura pour conséquence de générer la situation contre laquelle la loi est censée lutter : la souffrance de l’enfant. […] se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre, mais surtout, par la suite, d’intervenir et d’être des acteurs de la procédure. Cela ne concerne que certains dossiers tels que ceux dans lesquels les parents contestent le motif du placement, pour lesquels la lenteur de la procédure est hors normes, ou encore ceux dans lesquels les enfants sont placés géographiquement trop loin de leurs parents, mais ce sont ceux-là même qui sont sensibles et sur lesquels il convient de légiférer. Si, dans la plupart des cas cela ne pose pas de difficulté et que les magistrats, lorsqu’ils le peuvent, répondent aux demandes des parents par le biais des ordonnances qu’ils rendent, dans de trop nombreux cas, le silence fait office d’explications.
J'ai le sentiment qu'il manque des mots dans leur article unique. J'aurai plutôt écrit : « les père et mère peuvent saisir le juge pour demander l’audition de toute personne ou la communication de tout document, fait ou élément qui leur parait utile. » Si ce projet est retenu, ce sera peut-être ajouté ou arrangé au cours des débats qui vont suivre.
Et en tous cas, Me Amas et le barreau de Marseille réclameraient bien de pouvoir faire la même chose que j'ai pu faire il y a plus de 10 ans déjà, entre 2008 et l'été 2009... forcer un juge pour enfant de juger, puis contre l'avis de celui-là et de plusieurs autres juges, contre l'avis du parquet et des travailleurs sociaux aussi, contre l'avis également des « tiers dignes de confiance », passer enfin à nouveau des vacances d'été en famille et sans personne pour faire chier. Car il ne suffit pas simplement d'obtenir enfin une date d'audience, même avec quelques éléments ; il faut ensuite tenir tête, s’y opposer aux inimitiés, ensuite encore lutter, influer sur le cours des choses, provoquer des changements...
Sinon, par ailleurs, si leurs modifications de textes finissent bientôt acceptées, si les parents auront un jour effectivement ces nouveaux droits de forcer un juge de juger, je me demande combien de temps ça va pouvoir fonctionner avant que les tribunaux ne cognent fort en retour en cas d'abus de ces mêmes nouveaux droits. Mais les avocats et ces élus ont peut être prévu d'introduire une exception ou de faire abroger tout simplement des articles du code de procédure civile, le 32-1 (agissement en justice de manière dilatoire ou abusive) et le 559 (le cas d'appel principal dilatoire ou abusif)... aujourd'hui, à chaque fois « amende civile d'un maximum de 10 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés », ce qui pourrait rapidement faire jusqu'à très mal à ces nouveautés. Par le passé, il y a 10 ans, c'était moins élevé, l'amende encourue n'était que de 3 000 euros.
Des sommations de juger sur fond de couacs en série, avril 2008
Novembre 2019, proposition N° 2419, article unique
« Le juge statue sur cette demande dans un délai d’un mois. »
Une ordonnance du 20 avril 2009
Frontenaud : quatre mômes arrachés et déplacés, pourquoi?
Un billet un peu long après de multiples éditions et ajouts de précisions. A dérouler en cliquant sur Lire la suite
Bref statut au 31 octobre, pour ceux qui découvrent :
- en juin dernier, l'Administration a reçu une lettre anonyme... qui dénonçait une structure d'accueil d'adolescents en difficultés, le LVA (Lieu de Vie et d'Accueil) Les Bruyères, à Frontenaud (71), un centre équestre avec une piscine
- ce 22 octobre, les autorités, gendarmes et travailleurs sociaux sont intervenus dans cet établissement habilité
- quatre enfants mineurs en ont été brutalement retirés, en raison de « suspicions de maltraitances »
- deux jeunes majeurs sont consternés, dépités, ceux-là ont refusé de quitter l'établissement (voir la vidéo, plus bas)
- l'un des quatre mineurs retirés a depuis dû être hospitalisé, « a pété les plombs »
- un autre mineur va mal... deux des quatre ont pour le moment « disparus »
- on attend impatiemment des nouvelles, des précisions et des explications de la part de l'Administration
Mais de quel droit celui que le mensonge astreint
Prétend-il me soumettre à l’erreur qui l’atteint ?
Quel que soit le désordre où leur organe entraîne,
Nous devons leur céder sans remords et sans peine...
En 1787, à la Bastille, Sade écrit le poème La Vérité
Au 31 octobre... et tandis que nos fonctionnaires et les élus de Saône et Loire allaient profiter tranquillement de leurs chaussons, de leurs repos ou de voyages pour ce week-end de trois jours, une autre gamine « traumatisée » sortait du bois pour prendre la défense de ce LVA. Voir la seconde vidéo, plus bas, envoyée sur Facebook. #Frontenaud « le seul problème, c'est que la structure est fermée », « les ados, ils font quoi, ils sont où ? » #ASE #educspé
Arrive le mois de novembre 2019, et les 30 ans de la CIDE...
La partialité et l'obstination des juges... ça n'existe pas du tout
Me Michel Amas et le barreau de Marseilles croient donc pouvoir faire avancer les choses, comme sous huitaine et pour beaucoup, comme d'un claquement de doigts, essentiellement en modifiant quelques textes. J'ai des doutes, de très gros doutes ; j'y reviendrais à l'occasion, et lorsque j'aurais pu prendre connaissance de leur projet de loi.
« Déjà en 1960, le doyen Carbonnier écrivait : "[L'intérêt de l'enfant] C’est la notion magique. Rien de plus fuyant, de plus propre à favoriser l’arbitraire judiciaire. Il est des philosophes pour opiner que l’intérêt n’est pas objectivement saisissable et il faudrait que le juge décide de l’intérêt d’autrui ! L’enfance est noble, plastique, et n’a du reste de signification que comme préparation à l’âge adulte : de ce qui est semé dans l’enfant à ce qui lèvera dans l’homme, quelle pseudoscience autoriserait le juge de prophétiser". » • Pour en finir avec l'intérêt de l'enfant, Pierre Verdier, dans Journal du droit des jeunes 2008/10 (N° 280)
« Actuellement, lorsqu'un collègue prend une décision, au lieu de le contrôler, les autres magistrats sont solidaires. Une chaîne de solidarité se met en place et le contrôle n'existe plus. » • Libé, décembre 2005, Serge Portelli, vice-président du tribunal de grande instance de Paris
« La justice est une création perpétuelle. Elle sera ce que vous la ferez. N’attendez pas le feu vert du ministre ou du législateur ou des réformes, toujours envisagées. Réformez vous-mêmes. (…) La loi s’interprète. Elle dira ce que vous voulez qu’elle dise. Sans y changer un iota, on peut, avec les plus solides “attendus” du monde, donner raison à l’un ou à l’autre, acquitter ou condamner au maximum de la peine. Par conséquent, que la loi ne vous serve pas d’alibi. (…) » • 1974, la « harangue » de Baudot
« ... La plupart de mes convictions entraient en collision avec la pratique de cette infâme profession, dont l'insane vanité fait oublier qu'il s'agit juste de punir, de châtier, tâche vile s'il en est. Juste une carrière de bourreau. » « Sans moi, désormais ! » • Laurent Lèguevaque, Plaidoyer pour le mensonge, ISBN : 2207257541
https://t.co/ncEFQDmNYB @AlexisComite La partialité et l'obstination des juges, comme leur corporatisme, ça n'existe pas du tout, et ça mène à ce genre de situations
— Bruno Kant (@bkant) October 14, 2019
Un avocat, pour l'enfant ?
Ceci pourrait n'être qu'une courte note personnelle, pour plus tard. S'il me prenait un jour d'approfondir le sujet. Ou si on me demandait un jour des précisons - ce qui n’adviendra jamais.
Le rapport de Perrine Goullet ou de sa mission d'information sur l'Aide Sociale à l'Enfance me semble être truffé de coquilles et de perles. J'étais déjà très surpris par les associations de parents qui avaient été auditionnés : une catastrophe. J'y lis aussi que « Il serait... de bonne pratique que les frais d’avocat soient pris en charge, pour les enfants, au titre de l’aide juridictionnelle. » Ou encore, parmi les recommandations, « Améliorer la prise en compte de l’enfant dans la procédure judiciaire, en : – rendant obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant quand une mesure d’assistance éducative ou de placement est envisagée ; »
Autre part, nous pouvons lire que « selon l’article 9-1 de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique, (introduit par la loi n°93-22 du 8 janvier 1993) : `'dans toute procédure le concernant, le mineur entendu dans les conditions mentionnées à l’article 388-1 du code civil, s’il choisit d’être entendu avec un avocat ou si le juge procède à la désignation d’un avocat, bénéficie de droit de l’aide juridictionnelle". » Mais cette loi de 1991 ou de 1993 a peut-être été modifiée depuis 2011...
En tous cas, chez Dalloz, à la une, pour les débutants et dans un article daté de 2012, on peut également lire que : « L’enfant a droit d’être entendu ! ... l'aide juridictionnelle est de droit, ce qui permet de garantir une indépendance vis-à-vis des parties et une neutralité à l'égard de l'enfant (L. n° 91-647, 10 juill. 1991, art. 9-1). » Ca aurait été abrogé ?
Rendre obligatoire la présence d’un avocat auprès d’un enfant lorsque le juge des enfants est saisi ? Cela me semble être inutile. D'expérience, cette espèce là, le #avocat de l'enfant, ou cette sorte de cafard, un parasite de plus aux audiences, une de ces créatures réputées fuir la lumière, se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux voire même la famille d'accueil lui suggèrent de faire. Déférence #avocat « Considération respectueuse à l'égard d'une personne, et qui porte à se conformer à ses désirs et à sa volonté », des mots de CNRTL...
Est ce qu'il y a une nouille ou coquille dans le rapport de @perrinegoulet ou ce que lui ont raconté des #avocats? https://t.co/of455533S2 https://t.co/CZEQ1zfV6y pic.twitter.com/XdA20JIuZt
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Quant à ceci, pas sûr que ce soit utile. @perrinegoulet @LyesLouffok D'expérience, le #avocat de l'enfant se contente de faire où les juges et les travailleurs sociaux lui suggèrent de faire. pic.twitter.com/hnNqysRHGr
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
Environ 15 ans après cela, des #avocats et @perrinegoulet nous suggèrent donc qu'un enfant de l'#ASE devrait avoir un conseil... pic.twitter.com/gU1U1yITkp
— Bruno Kant (@bkant) October 2, 2019
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Lyes Louffok maintenant sur une liste noire
Dans des threads et des tweets, avec peut-être à l'origine, une sorte de ligue du LOL, j'ai appris que Lyes est maintenant éducateur. Il lui resterait donc à poursuivre un peu ses études, pour des cours de droit...
Selon ces threads et tweets, Lyes pourrait avoir été black listé par quelques travailleurs sociaux et cadres ou directeurs. Rien d'anormal à cela, pour qui connait l'Histoire et ces sphères. Devoir de réserve, obligation de loyauté en entreprise, subordination résignée, déférence ou inféodation à la hiérarchie, etc... Lyes ayant beaucoup parlé pour des radios, des télés, des journalistes, beaucoup pour y dénoncer des établissements et des parcours d'enfants, il est assez probable qu'un grand nombre de portes lui resteront longtemps sinon définitivement fermées. Mais ce ne devrait pas être un grand problème pour Lyes, les professionnels curieux et les établissements glauques étant des plus rares, selon les travailleurs sociaux, il fera malgré tout vite et aisément carrière.
Je conserve une longueur d'avance sur tous ceux-là. Mes études de la protection de l'enfance ainsi que du droit sont derrière moi. Et je ne suis pas de leur monde, pas fonctionnaire du tout, ni d'ailleurs proche de gens de robe, eux également un peu soumis, à des obligations telles que de confraternité, de respect, de courtoisie, tout ça.
https://t.co/Z4ethfMK0S @LyesLouffok C'est tout à fait classique et historique. T'as dénoncé quelque chose à la radio ou ou via des journaux? T'es sur une liste noire. Mr Bontron l'exprime à sa façon.
— Bruno Kant (@bkant) September 29, 2019
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
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Je note
Je note que Greta Thunberg a pu me plagier. En réaction à une sortie de Trump, elle a modifié sa bio Twitter. « A very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future. » Mais je crois que la mienne reste encore assez singulière. « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « So nice to see ! », ajoutait Trump.
Je note aussi que ce 24 septembre, à Bordeaux, une femme pouvait être jugée pour outrage, injures, tracts et/ou que sais-je encore. Juste des rumeurs, des bruits, sur Twitter... Me Michel Amas avait récemment bien prévenu, personne ne s'en doutait jusqu'à cet été, dire ou publier n'importe quoi peut exposer à des poursuites et à de la haine.
En cas de doutes à tous ces sujets, lire également Le Net, c'est du chinois...
Je note également que suite au « cacagate », « fait d’armes », notre Batman national compte aujourd'hui parmi les plus puissants du pays. Il faut probablement trembler. #PopCulture ajoutait cependant QG magazine.
Je note encore un tweet et lien de la CNIL. « Ce droit #DroitOubli permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats associés à ses noms et prénoms qui apparaissent à partir d’une requête faite sur son identité. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source. »
Edit du 30 octobre 2019... « Contestant le placement de son fils, elle tient des propos outrageants pour la justice et les services socio-éducatifs » \o/ « 10000 euros d’amende dont 7000 avec sursis. La quadragénaire était jugée pour diffamation puisque sur Internet, par tract ou vidéo, et encore avant l’audience `'de rattrapage" devant le TGI avec un petit comité de soutien, elle a crié son sentiment d’injustice » • Sud-Ouest
Droit au #déréférencement | La CNIL prend acte des arrêts rendus par la @EUCourtPress en matière de droit au déréférencement. Lisez-le compte-rendu complet sur notre site 👉 https://t.co/FERq5RAwJQ
— CNIL (@CNIL) September 24, 2019
Sceptique
Les Parisiens n'ont pas bronché. Les journalistes de là bas non plus. Parmi ces derniers, il existe pourtant quelques experts en justice et en protection de l'enfance. Parmi ceux là, aussi des experts qui s'étaient totalement désintéressés de l'affaire Agnès Marin, un couac, ou de Matthieu, ce tout premier mineur condamné à la perpétuité à perpet...
Comme s'il n'était pas possible pour certaines voix et plumes ou Grands reporters de papoter de dérives et d'abus commis sinon encouragés et espérés par des magistrats. Je l'avais bien perçu à l'occasion d'un ping-pong avec Pascale Robert-Diard, alors du Monde. Il y a des choses dont on ne nous parlera jamais dans les journaux. #tabou
Me Michel Amas s'est donc un peu exprimé, sur le net #buzz puis avec le concours de ces journaux et d'une radio d'ailleurs, quelques médias du sud seulement. S'est exprimé soutenu par le barreau de Marseille, qui ne s'est lui même pas privé de piquer les « citadelles » - toute allusion à Paris ou ce linge noir là serait purement fortuite.
Je suis sceptique. Je n'y croyais que très peu et je n'y crois plus que de moins en moins, vu l'absence de réactions, de vraies réactions. Me Amas crie, mais il n'y a pas de relais (ce que je peux aisément m'expliquer). Me Amas envisagerait de proposer quelque chose avec Jean Lassalle. Deux individus qui me semblent être extrêmement isolés, peu soutenus ou suivis hors le sud de la france, même si beaucoup grouillent de partout sur les réseaux sociaux.
Bien voir un lapin, sortit d'un chapeau, ou le rapport. Hop, un avis, qui va emporter l'opinion du magistrat. L'enfant lui même choqué. Puis le juge, comme un père Noël, qui ferait plaisir aux #educspé à tous les coups. #avocats #ASE https://t.co/lMHoB27Ma6
— Bruno Kant (@bkant) September 22, 2019
Bloqué, par un marcheur #Disinfo #propaganda
Encore une médaille. Voir tous mes tweets en rapport... Le monsieur n'a pas supporté ce que je lui envoyais ?
« Une bonne enquête c'est une enquête vérifiée auprès des principaux intéressés. » Lui-même ne m'a répondu à rien...
On dirait que je l'ai vexé ou irrité, @pierre_lt, le copain #enmarche de @mounir/@DisinfoEU /@Nico_VanderB/@samuellaurent pic.twitter.com/vXY3viSiYF
— Bruno Kant (@bkant) 18 septembre 2018
Le Made In France vu par la lorgnette de @elysee #Benalla
On nous a parlé d'un mug en porcelaine « Made In Limouge », fabriqué entre Toulouse et ailleurs - indéterminé.
Va-t-on nous parler un peu plus également de la montre « Made By LIP en France » ? C'est pas sûr.
Le #MadeInFrance promu par @Elysee et #Benalla https://t.co/bkVVE9Bz3P pic.twitter.com/CLeSo6YLOX
— Bruno Kant (@bkant) 15 septembre 2018
La montre à "quartz" de "fabrication Française" #MadeInFrance selon @elysee #Benalla est bien conçue autour d'un mouvement Suisse de marque Ronda, selon Lip https://t.co/Mh2ov2CglU pic.twitter.com/ZCPudyBe0k
— Bruno Kant (@bkant) 16 septembre 2018
Censuré sournoisement, encore ?
Edit de 16h30 : Après avoir encore un peu approfondi le sujet, ce que je décris dans ce billet, sous l'extrait infact, est finalement bien connu et ne correspondrait pas à une défaillance de la baleine ou de ma vue. Mots clefs : Shadow Banning ; « une technique de modération plutôt ignoble mais très utilisée par Twitter, Reddit, et d'autres ». Pour 8 jours, ça fait beaucoup. Fiché par @DisinfoEU, conspué par @mounir, on s'en plaignait trop... alors que sur ces mêmes périodes et probablement durant #Benalla aussi, @TwitterFrance @TwitterParis me censurait les tweets
infact, www.independent.co.uk, extrait
What is 'shadow banning', and what is Trump accusing Twitter of?
Anthony Cuthbertson | @ADCuthbertson | Thursday 26 July 2018 14:22
The issue of online "shadow banning" has once again provoked a major debate about free speech and censorship, after US President Donald Trump accused Twitter of silencing Republicans.
Shadow banning essentially means that a user of Twitter or any other online forum is not actually banned outright. Instead, all of their posts are made only visible to themselves.
For example, if a Twitter user was shadow banned, they would still be able to see their tweets but no one else would. The idea is to limit the reach of a user without them being aware that they have been silenced – potentially preventing them from retaliating against the moderators responsible for the ban.
Edit de 18h50 : Dans un billet du 1er août 2018 du Blog Des Modérateurs... « Twitter détaille comment il classe les tweets dans les résultats de recherche ». Le shadow ban, ça n'y existe pas ? Mais il pourrait y avoir eu des bugs ? Un communiqué de Twitter du 26 juillet assurait : « People are asking us if we shadow ban. We do not. », « We do not shadow ban. You are always able to see the tweets from accounts you follow (although you may have to do more work to find them, like go directly to their profile). And we certainly don’t shadow ban based on political viewpoints or ideology. » Et je me demande encore pourquoi quelque chose de cette nature a pu se produire... Aux USA, il pourrait y avoir eu un gros bug. Twitter insiste : « And most accounts affected had nothing to do with politics at all. »
Mon compte Twitter a déjà été bloqué. Deux fois au moins, je crois, pas plus. Suite à des signalements par des faunes ou par des individus mécontents. Ou peut-être en raison de ce que j'envoyais. J'en avais alors à chaque fois été rapidement ou spontanément notifié par Twitter. Puis j'avais à chaque fois très vite et facilement pu le réactiver.
Des mécanismes de filtrages sans autre forme de notification de la part de Twitter, j'en avais déjà remarqué et étudié aussi ; quelques tweets avec hashtags et mentions puis avec hashtags peuvent perdre en visibilité, ce suite à un simple blocage par un tiers mentionné. Ce qui vient de se produire ce week-end est également sournois mais plus radical encore ; ou la baleine s'est échouée sans rien pouvoir en dire de plus. Ca a duré un petit moment, deux heures, sinon bien davantage. De tests que j'avais fait dans la nuit passée avec des navigateurs et un compte différents :
L'huma vient de publier un article #DisinfoEU tout frais.@lpenou @OBerruyer @gchampeau @reesmarc mais la gauche est partie à la plage ce dimanche soir. pic.twitter.com/A84t2zsaX6
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Il est vraiment curieux mon Twitter #DisinfoEUGate@TwitterFrance @TwitterSupport Vous avez une idée de ce qui se passe? En navigation privée ou sans être authentifié mes tweets n'existent plus. Même depuis un autre de mes comptes, je ne retrouve et vois plus rien de @bkant pic.twitter.com/x6nI5HAWOh
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
Le buzz #DisinfoEUGate c'est déjà du passé. De 2 à 3 tweets et plus par minute le samedi, pas mal quand même aussi ce dimanche, ce lundi matin 8h50, je ne vois plus qu'un tweet toutes les 5 à 10 minutes... pas vraiment plus à 9h40. A 9h50, pour #DisinfoEU 30 minutes entre deux tweets. On va dire que les gens ont déjà tourné la page #DisinfoEU ou qu'ils dorment tous encore. Sinon, que les trois tweets de de notre Secrétaire @mounir qui conspuait les protestataires a finalement été très bien reçu #ShutUp
Cependant, par DM, on me dit : « Alors là non disponibilité de qq heures c'est lié à l'usage de noSql ». Faut donc voir.
Dès ce samedi, je remarquais déjà quelques grosses anomalies sur Twitter, avec mes propres tweets qui semblaient parfois s'évaporer, parfois ne plus apparaitre à mon écran PC (avec mon compte habituel et l'interface web de base, https://twitter.com/). Dès samedi, je vérifiais mon filtre de qualité (mes mentions), mes mots masqués également, et j'avais par moments le sentiment de ne plus trop être lu (pas de RT, peut-être moins d'engagements, pas de commentaires ou d'interpellations suite à mes tweets, hormis de la part de mes quelques followers...).
Tweeter dans le néant, dans l'indifférence, j'ai l'habitude ; personne ne réagit à des logorrhées ni à des banalités, ni ne réagit sur des sujets qui n'intéressent jamais, c'est normal. Ou tweeter tard la nuit et ne pas remarquer de réactions non plus, j'ai l'habitude aussi et c'est normal également ; la nuit, les autres dorment. Mais Tweeter dans un vide abyssal sur des sujets sensibles tels que #DisinfoEUGate et #RGPD, ça finissait par m'étonner un peu plus.
Je confirme
VOUS ETES CENSURE#BKANT OU BKANT TOUT COURT
Seules réponses qu'on vous fait apparaissent
Vous voulez une copie d'écran ? https://t.co/4iNHS3GmBf— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Ce samedi, c'était peut être autre chose, un bug, mon PC, mon Firefox, la baleine, ou j'y voyais parfois moins clair. C'est dans la soirée ou dans la nuit de dimanche à lundi que quelque chose a vraiment changé pour moi. Tandis que le bad buzz #DisinfoEUGate tendait à s’essouffler ; je remarquais de moins en moins de tweets à ces sujets. Est-ce que d'autres que moi ont été muselés ou beaucoup ont-ils simplement cessé de tweeter, ce week-enk? Ou sont-ils partis précipitamment, en vacances ? En tous cas, selon Twitter Analytics, les impressions organiques et engagements de mes quelques tweets pourraient avoir diminués, ce dimanche soir, peut-être bien même avant.
Dans la nuit de dimanche à lundi, je me suis ensuite aperçu que lors de recherches via fenêtre privée, je ne retrouvais plus le moindre de mes tweets. J'utilise assez fréquemment une fenêtre privée pour suivre tout ce qui se dit, pour y lire malgré tout aussi les twittos qui m'ont bloqué, des gens, des militants de tous bords, des journalistes, des excités ou des coincés mais intéressants ou à suivre tout de même, des avocats, des juges, des personnages et des élus aussi. Et c'est dans une fenêtre privée puis avec un autre navigateur que j'ai bien pu constater la bizarrerie. Aucun message de la part de Twitter ne m'a informé de quoi que ce soit, mais j'ai été encore une fois censuré ?
Un autre twittos qui ne comptait pas parmi mes followers m'a ensuite bien confirmé que mon compte était anormal, lui même ne trouvait aucun de mes 80 000 tweets ni le moindre au sujet de #DisinfoEUGate. Pour les recherches telles que @bkant ou @bkant #disinfoEUGate : aucun de mes tweets. A tout hasard, je me suis ensuite déconnecté puis réauthentifé, mais je n'ai pas vu de message ou sermon de la part de Twitter à ma reconnection.
Il existerait bien un nouveau mécanisme de censure de ce genre, qui tend à limiter la porté des tweets. Selon un article Tech de Numerama du 16 février 2017, sur mots clefs ou sur signalements, la team Twitter serait susceptible de limiter la portée d'un compte. Mais il y aurait alors un message d'avertissement. Ou les temps ont changés, et aujourd'hui, l'équipe ou les automates Twitter bâillonnent, basta ? De Numerama, de leur article de début 2017 :
Je n'ai donc pas été averti de quoi que ce soit ; je n'ai d'ailleurs pas pour habitude d'injurier les gens. « C'est lié à l'usage de noSql » ? J'ai plutôt pour coutume de tweeter juste comme tout le monde, sur l'actu, ou sur ce qui fait du bruit sur Twitter ; en ce moment, l'équipe DisinfoEU, ses méthodes, ses productions, ses cris et ses difficultés, dont avec 55 000 fichés diffamés, la CNIL et avec Olivier Berruyer. Je n'ai pas non plus le sentiment d'avoir harcelé qui que ce soit. J'ai bien mentionné fréquemment des comptes comme celui de @mounir, @matymen, @Nico_VanderB, @DisinfoEU ou encore @AAlaphilippe ; certainement pas plus que tout le monde. De surcroit, les comptes avec lesquels on n'échange pas sont protégés par des automatismes anti harcèlement de Twitter ; on pourrait y mentionner 36 fois @TotoLeNouveau, il ne remarquerait jamais plus d'un unique tweet.
Ai-je été signalé pour des tweets, voire pour un peu trop d'ironie mal perçue ? Ai-je été signalé pour avoir répondu et avoir échangé simplement avec d'autres, ou car ces échanges ont générés des notifications multiples mais non désirées ? La baleine supporte mal le réchauffement climatique ou les orages ? Faute d'informations de la part de Twitter, je n'en ai aucune idée.
#RGDP #DisinfoEUGate @AAlaphilippe: "On est pas obligé dès le début de donner accès à tout le monde pour fouiller dans Facebook... parce que ce serait très dangereux... Facebook doit absolument s'ouvrir" https://t.co/ORqVqbw9rs
— Bruno Kant (@bkant) 12 août 2018
Puis ce matin, 8h, j'ai pu constater que mon compte Twitter est manifestement à nouveau normal. Dans une fenêtre privée, je retrouve à nouveau tous mes tweets. Par contre, le big buzz semble être soudainement mort. Si « noSQL » a tué le buzz, c'est grave ? Bizarre, bizarre.
Cette situation ne me dérange pas plus que ça. D'autant moins que l'essentiel de la grosse vague #DisinfoEUGate semble être passée ; si elle n'a pas été étouffée par la censure de Twitter ou une panne... Et on me lira moins sur Twitter, je m'en fous. Ca ne m’empêchera pas non plus de tweeter encore, d'y alimenter mon micro blog. Et manifestement, ça ne m’empêche pas de lire et de discuter un peu des inconnus tout de même, ni d'échanger avec ceux qui me follow. Puis avec une fenêtre privée, je verrais bien comment ces choses évolueront encore.
J'irais même jusqu'à dire que la situation m'arrange. Etant de toute façon un peu dissuadé de tweeter depuis un moment, mais pour diverses autres raisons encore, sans rapport avec ce qui vient juste de se produire. Tandis que depuis quelques jours, je pense à extraire des billes de mon micro blog pour en faire un vrai billet de blog. Ici, les choses se perdent moins et seront certainement plus claires et lisibles qu'en restant éparpillées là bas.
Vous ne délirez pas, vous êtes censuré pic.twitter.com/mhltbU9KF4
— Cancéreuse Indigne Matricule 3 405 (@CIndigne) 13 août 2018
Mon compte Twittter refonctionne. @sorin_emmanuel @CIndigne Bizarre, bizarre... #DisinfoEUGate On est beaucoup à avoir été muselés pendant un bon petit moment? Ou c'est juste moi? pic.twitter.com/7QaYNAPAdu
— Bruno Kant (@bkant) 13 août 2018
L'autorité du maire et le poulet municipal au conseil : cas pratique
Sur une opération de police au conseil municipal, voir plus bas, comment procède le maire FN de Cogolin.
Avant de pleurer ne ratez pas le dernier paragraphe de l'article de @FredericBianchi. https://t.co/uXrCfp4xjE
— Guillaume Champeau (@gchampeau) 10 mars 2017
On m'a laissé entendre une fois de plus qu'il faudrait que je contribue ou que j'écrive un livre. Voire des livres ou des tomes, surtout au delà de cas particuliers ? Mais pourquoi, et pour qui donc faire de tels efforts ? Pour les naïf, en vulgarisant ? Pour railler les hauts perchés ? Pour faire frémir plus les illuminés ? Il doit y en exister bien assez déjà.
Il y a longtemps, j'ai un peu contribué, le plus souvent pour des femmes et des enfants. Ca m'arrive encore, mais c'est devenu très rare ; pour Chantal Clos, c'était spécial ; pour d'autres aussi. Mais quoi qu'on dise, surtout si on a pas sa langue dans la poche, on finit toujours par se faire injurier ; j'ai donc arrêté de contribuer, ce qui en soi, repose. Il m'arrive encore fréquemment de lire des injures, des insultes, mais comme je ne contribue plus et n'ai plus l'intention de le faire, ce n'est plus gênant, pas pour moi. Lire des stupidités, lire des âneries ou des diatribes, parfois en masses, à mon sujet ou concernant mes discours, ça pouvait parfois perturber ceux qui m'étaient proches ou simplement intéressés ; tant pis pour ces derniers ; s'ils auraient souhaité en entendre ou en lire davantage, qu'ils aillent donc houspiller la faune si je ne réponds plus qu'en déclinant. Tu viens me visiter car t'as des soucis et tu voudrais quelques explications, des précisions, des compléments ? Va voir les #avocats et autres spécialistes tel qu'en stratégies ou en comm' si j'y suis.
On m'a aussi refait savoir que ma plume serait « vindicative » ; en quelque sorte, qu'elle châtie ? Faudrait-il que je cite à nouveau Sartre, sur l'origine de Huis-clos ? Ou encore une fois Sade moraliste, de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, qui cerne « le meurtre moral auquel on parvient par l'écrit » ? Je m'exprime pour un lectorat quelconque, jamais pour des confrères ou consoeurs qui seraient à ménager.... « "Je demeure convaincu qu'un journaliste n'est pas un enfant de choeur, et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétale de roses. Notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie"... martèlera-t-il sans relâche. Toujours ce même souci de rapporter sans travestir... de retranscrire, en ayant au préalable dompté ses émotions... Et surtout ne rien oublier, tout dire… » • Albert Londres, L'envers du bagne, de source France Inter... « Lire des diatribes, c'est respirer les latrines de sa renommée. » • Hugo, Choses vues, 1885.
Voir ou revoir aussi Le Net, c'est du chinois... Ainsi que ce que nous racontait Pierre Péan et Henri Haget, dont l'essentiel : « [...] "Mon instrument de travail, c'est le temps", revendique-t-il. Avec l'obstination d'un paysan, Péan creuse le sillon monomaniaque du noir destin des puissants. Jusqu'à s'entêter dans l'improbable. [...] Dans l'affaire Kouchner, comme à son habitude, il a mis de côté, dit-il, 15 % de son enquête. En cas de représailles. »
J'ai découvert le tweet #Macron et les excuses de @LesRépublicains. Mais quels cons ! Comment ont-ils pu puiser ainsi dans ces imageries, pensées ou courants conspirationnistes, antisémites et anti faucille ? Il n'en resterait plus que des excuses si leur tweet litigieux n'avait pas été vite repris par d'autres. Un élu PS s'est mis à nous parler de « chambre à gaz »... Je n'ai plus prévu de me déplacer aux urnes et ce ne sont pas ces débats là qui me feront changer d'avis.
Concours d ignominies crasses Peillon pour sa comparaison sur les chambres à gaz ou Les Républicains pour avoir tweeté un dessin antisémite?
— Stéphane Guillon (@stephaneguillon) 10 mars 2017
@_BuffyMars a disparue. J'ai d'abord pensé que, victime encore, elle avait du changer de pseudo pour fuir des harceleurs. Puis j'ai repéré une publicité de @Orange France, La Fibre - Papa Cool, pub qui n'a pas cartonnée ; rien que 3 316 vues en une semaine. « On ne refuse rien à celui qui apporte la Fibre à la maison », pourquoi ça n'a fait ni rire ni crier personne ? Parce que @_BuffyMars n'en a pas parlé, a tweeté @jollyjoylavraie. J'ai fini par saisir pourquoi Sophie « X » n'existe plus nul part. Selon BuzzBeed, Buffy aurait proposé « une émasculation générale pour la journée de la femme », exposé « son souhait de voir les hommes cisgenres se castrer eux-mêmes pour l’occasion ». Des idées ultra-#RadFem lumineuses. « Je ne suis pas un monstre, je ne réaliserai aucune émasculation moi-même, et je n’encourage pas les femmes à le faire à leurs conjoints et amis. J’enjoins juste les hommes soucieux des droits des femmes à se couper eux-mêmes les couilles. » Ses comptes Twitter et Instagram ont disparus ou presque, son site web où elle se livrait depuis longtemps a également subit une purge. Son identité réelle et son visage étant maintenant bien connus par beaucoup, je doute que Buffy ou Sophie fasse reparler d'elle, de ses tracas du quotidien et de ses idées de si tôt...
@Guy_Delcourt (homme politique) semble avoir disparu également de Tweeter. Que s'est-il passé ? Je n'en ai pas la moindre idée. Ce personnage du Parti Socialiste se retirerait-il pour sa retraite ? Selon la Voix Du Nord, il y avait en tous cas quelques tensions et des changements bien en vue, là haut, courant février. « Son actuelle suppléante, Frédérique Masson, est candidate. Le député a assuré qu’il ne prendrait pas part à sa campagne. À l’image des précédentes élections municipales. `'En aucun cas, je n’ai participé ni à la constitution de la liste, ni à la campagne de Sylvain Robert." D’autant que Guy Delcourt ne fait pas mystère de ses rapports distendus avec son successeur. »
Mon billet Au conseil municipal de Fresnes, dans le Val-de-Marne sur des voies de faits et la censure par des agents, des fonctionnaires, des employés de bureau, des officines, des organes, des prolongements du chef, @fhollande, des protubérances de l'exécutif, du gouvernement, la police nationale et deux préfectures, n'a pas inspiré, ou pas encore. Il semble avoir été lu, mais comme d'hab, il n'y a eu quasi aucune réaction. Entamer, un jour, la rédaction d'un premier chapitre d'un livre ? Pourquoi pas, mais pour qui ? Peut-être pour en offrir une version à Christophe Girard, maire de Paris 4 ; il m'avait reçu en 2013 et m'a encore RT hier. Peut-être pour en remettre également une copie à Dominique Versini ; on s'était un peu brouillé par le passé, avant mon second arrêt de cour de cassation, mais elle m'a follow hier.
Un tweet a fait un assez bon score, celui sur la « censure » ou « les interdictions de parole » à la mairie de Cogolin. En une grosse minute, nous constatons bien comment un maire peut exercer son autorité, faire librement et sereinement sa police au conseil municipal. Nous entendons très bien Marc Etienne Lansade dire au poulet de service d'aller arracher le micro à l'opposition qui insiste, probablement un peu de trop. « Rendez le micro... vous ne connaissez pas le droit » !
CENSURE : Le maire FN de Congolin interdit la parole à ceux qui ne sont pas d'accord avec lui.pic.twitter.com/wmln8SY4R3
— Max (@MaximeHaes) 7 mars 2017
Pendant ce temps-là sur la BBC, le meilleur videobomb de tous les temps. pic.twitter.com/izaOrXXu1P
— Mashable FR (@MashableFR) 10 mars 2017