Mot(s) clef: sensur
Mensonge, éternel mensonge... et de l'art délicat de donner des leçons ?
Je viens de survoler à nouveau deux anciens billets de Me Eolas, des lectures toutes fraiches semblaient m'y inviter. Au cours de l'été 2009, je lisais encore beaucoup cette faune là. Puis je me suis brouillé avec elle, après la parution d'un billet de Gascogne, proc', je crois, à moins que substitut : Quand la justice n'exécute plus.
A cette même période, une forme de sensure a commencé à sévir de trop, là bas, chez Me Eolas, peut être après mes commentaires, sous ce prix Busiris, décerné à Frank Louvrier ? J'avais en tous cas bien perçu la censure aussi.
De l'art délicat de donner des leçons, je l'avais lu également, comme de très nombreux billets du blog de Me Eolas, un blog le plus souvent très intéressant, mais, occasionnellement, franchement irritant.
De source www.maitre-eolas.fr, mais par un lien, via Facebook
Je me demande si je doit répondre déjà aux deux faussaires, falsificateurs, affabulateurs et menteurs de Puteaux, ou s'il vaut mieux attendre que le proc' de Nanterre soit bien ferré. D'habitude, je réagis assez rapidement. Mais très souvent, je me suis aperçu que les gens ne lisent pas, ou si peu. Il arrive même que la police convie sans même avoir lu. Alors les juges, n'en parlons même pas ; par chez moi, j'ai le plus souvent croisé de véritables autistes, des indébouchables.
Très cher divorce... ou « Silence, on souffre »
Doit-on se soucier de ces enfants du divorce « à la cubaine » ? Pas vraiment si l'on se fie à certains discours récents et à l'éventuelle création d'une « police des familles » ? Cette nouvelle « police » - je ne peux que penser à un vieil ouvrage de Jacques Donzelot, de 1977... et à des pratiques archaïques - pourrait éventuellement pallier au désengagement de l'Etat dans le domaine de la protection de l'enfance alors que la Cour des comptes vient elle-même de rendre un rapport public sur ce même sujet, la protection de l'enfance, décrivant une fois encore un dispositif « insuffisant » en France, comme on pouvait le lire depuis plusieurs années déjà, dans de précédents rapports, tout aussi officiels (Inserm, IGAS, appel des 100, chambres régionales, etc, etc).
Il y a peu, tout en m'étonnant encore - c'est vraiment relatif vu la nature de mes discours, de mes écrits et de mes actions en ce qui serait Justice - du silence du château et de sa chancellerie, j'écrivais que le chiffre 450 000 me trottait dans la tête depuis 2005. On sait qu'en France, les chiffres sont réputés farfelus, fantaisistes, c'est en tous cas ce que l'on m'a lancé lorsque j'ai avancé un jour des chiffres extraits d'un épais annuaire de statistiques très officiellement produit par le ministère de la justice... Dans un document de 2006, l'Unicef publiait un chiffre pour la france estimé à 240 000 voire même jusqu'à 820 000 enfants face au risque d'arbitraire. Je crois que la crise actuelle, financière, n'a rien amélioré à ces chiffres ou supputations, bien au contraire. Depuis fin août dernier, en France, les stocks de sangliers et de peines à exécuter ont fait couler beaucoup d'encre et ont suscité des débats parfois très tendus sur la toile. Je me suis d'ailleurs fait sensurer dans un billet de Gascogne, Quand la justice n'exécute plus ; je crois que j'ai été trop virulent envers des professionnels...
Les quelques lignes après ces feuilles du Parisien d'hier datent d'août 2005. Je pense qu'elles ne sont maintenant plus vraiment d'actualité, elles renvoient à il y a 5 ans déjà, avant la crise et à une période au cours de laquelle je pensais que la France et ses autorités travaillait à améliorer vraiment le dispositif de la protection de l'enfance. Mais au fil du temps, on s'aperçoit que des décisions tardent à être prises ; en effet, souvent des guides de « bonnes pratiques », des décrets et de beaux textes de loi restent au fond des tiroirs. Bien sûr, la justice en France n'exécute plus et les jeux du cirque sont aujourd'hui bien différents de ceux d'antan, Dominique Barella nous le confirmait dans le Monde du 2 octobre. En France, nous sommes civilisés, certains règlent même leurs différents dans des prétoires, et ce sont les contenus des journaux qui nous permettent d'y assister, si les victimes ou les cadavres ne sont pas déjà à leurs unes ou parmi les grands titres. Mais j'ai le très net sentiment que l'arbitraire - le loto - socio judiciaire est une réalité, même des professionnels en parlent, un arbitraire qui peut affecter de nombreuses familles, tandis qu'en cas de suicide ou de drame familial, on parlera de libre arbitre et d'usagers qui n'auront pas su tirer profit de dispositifs susceptibles de les aider ponctuellement ou très transitoirement. En 2005, je venais de découvrir vraiment tout le glauque, l'irrationnel et l'absurde de ce dispositif supposé protéger les enfants français. J'aurai alors souhaité que ma fille aînée et les miens puissions rapidement échapper à cet arbitraire. A cette période, tout en me faisant déjà passer pour timbré, certains professionnels m'avait parlé de la nécessité de divorcer... même si mon ex, la maman de Justine, est décédée en 1999, quelques 4 ans avant que le juge pour enfant ne soit saisi, à la mi-2003 !
Lorsqu'on me lit, je crois que je peux souvent passer pour un vrai dérangé, surtout lorsque je préfère rire de certains faits - comme des caricaturistes - plutôt que de m'en offusquer ou de m'indigner, attitude beaucoup commune et consensuelle dans nos sociétés ou contrées dites civilisées ? Mais je suis probablement bien moins dérangé que certains magistrats professionnels de mon secteur, le 9-2 ou le 7-8, qui assureront sûrement longtemps encore avoir toujours oeuvré dans l'intérêt de mon aînée. En effet, comme je l'expliquais dans un billet de juin dernier, dans l'arrêt que Versailles venait de rendre à la fin mai 2009, on peut lire que, en 2004, « la médiatisation des rapports mère/fille organisée par le service gardien avait eu des effets bénéfiques mais pas au point de justifier un retour de Justine au domicile du père... » Bien lire « en 2004 », « la médiatisation des rapports mère/fille »... Tout bon professionnel de la justice, loyal ou très sincère et sous serment, parlera d'une simple erreur de plume. Mais vu leur nombre et leurs natures, vu le nombre de boulettes dans mes divers dossiers qui concernent très directement ma fille aînée, vu également la manière dont des juges de la cour d'appel de Versailles s'était récemment encore appliqués pour rendre cet ultime délibéré, en mai dernier, je parlerais pour ma part, très franchement, de dénaturation des pièces de la procédure, comme pourraient le faire de respectueux ou zélés fonctionnaires du ministère de l'Intérieur ou de l'Immigration et de l'Identité Nationale.
Je parle donc aussi de stocks d'humains et de leur progéniture, de moyens et de fric ou d'emplois aussi, de non exécution de décisions de justice également, peut être un peu comme pourraient le faire des professionnels et des fonctionnaires, en ricanant dans leurs coin - and the question is « who cares ? », voir cette note, du 19 septembre dernier. Mais des professionnels et des chercheurs peuvent être plus sérieux aussi, on s'en apperçoit lorsqu'on découvre des appels d'offres ou des études telles que celle portant sur des chiffres noirs de la justice. Nous rappellera-t-on un jour que « l'homme n'est pas une marchandise comme une autre ? » Que dire de l'enfant ? Qu'en cas de doutes ou au moindre soupçons, de bons professionnels et de gentilles tatas seront toujours là pour les prendre par la main, et partir avec, pour les faire disparaitre et pousser à la campagne, loin des villes ? Fin janvier dernier, pour tuer le temps, souvent long lorsque la justice est saisie, je proposais un exercice de karaoké. Madame Nadine Morano confirmera, elle est de ceux qui savent que la Dass est insuffisante, défaillante. Je crois que des juges et d'autres « pros » pourraient un jour confirmer aussi.
« Ils sont séparés mais doivent vivre sous le même toit », peut-on lire dans le Parisien d'hier. Je me demande là encore ce qui motive ce placement « durable » de ma fille aînée Justine, en Alsace, qui s'éternise, alors que cet été, en famille, tout s'est très bien déroulé. Il faut sauver la face de quelques juges ainsi que celle d'autres professionnels de la justice ou de la protection de l'enfance ? Il faut préserver la réputation du corbeau de l'histoire et du pasteur d'Uhrwiller ? Je pensais que d'autres intérêts que ceux d'adultes et de tiers étaient supérieurs lorsque le juge pour enfant est saisi... j'ai pu très mal interpréter la loi et me tromper pendant toutes ces années, très certainement comme la cour de cassation, en décembre dernier elle n'a pas vraiment suivi les magistrats professionnels de mon secteur... Je serais aussi « malade » ou « débile » que certains magistrats de ces très hautes cours ? C'est un diagnostique « psychiatrique » confirmé par la cour d'appel de Versailles et par des intellos putéolois, ce qui me conviendrait alors tout à fait.
Depuis des années maintenant, je répondais à qui voulait l'entendre que certains combats tel que pour ou contre la garde alternée ou partagée n'étaient pas les bons à mener. Aujourd'hui, quelques militants, des professionnels, des réacs ainsi que des associatifs pourront se réorganiser en conséquence, s'entourer de nouveaux spécialistes, puis se battre à présent en faveur - ou afin de s'opposer - à l'accès partagé à la chambre à coucher. Je pense que d'autres ont déjà tous les outils qui leurs permettront d'arracher des enfants à ces familles là. Les plus mécontents des parents ou proches pourront toujours tenter ensuite de saisir des prétoires tels que de la famille ou de l'enfance, et espérer faire valoir des droits, même des droits de l'enfant ; je leurs souhaite bien du courage.
Fuck you, Fuck you very, very much, Cause we hate what you do, And we hate... Un son « explicite ».
Le parisien du 11/10, un numéro spécial divorce « à la cubaine »,
« et les enfants dans tout ça », juste un stock, à prendre par la main ?
Risque d´arbitraire pour 450 000 enfants
Des extraits d'un de mes billet, du 27 aout 2005, il doit être aujourd'hui sur archive.org
« 450 000 enfants font l´objet aujourd´hui d´une mesure de protection judiciaire : enfants maltraités ou en danger – enfants en grande difficulté ou difficiles, enfants en échec scolaire, adolescents déscolarisés, fugueurs ou délinquants, enfants dont, d´une manière ou d´autre, les parents ne parviennent plus à assurer l´éducation. Or, depuis le mois d´octobre, dans le cadre de la décentralisation, un amendement adopté par le Sénat a transféré une partie de la compétence judiciaire en matière de protection de l´enfance à l´administration, ce qui entraîne pour les familles la perte des garanties tenant au débat judiciaire et un risque d´arbitraire… Cet appel est lancé par l´AFMJ (Association française des magistrats de la jeunesse), le CNAEMO (Carrefour national de l´action éducative en milieu ouvert), le SNPES/PJJ/FSU, le Syndicat de la Magistrature. » Source: Syndicat de la Magistrature, un texte qui semble avoir été d'actualité début 2004.
Ce secteur est une véritable usine si on s'en fie au chiffre 450 000 et au contenu du rapport enregistré le 26 novembre 2003 à l'Assemblée Nationale sous la référence N°1289 relatif à l'accueil et à la protection de l'enfance : « C'est un secteur potentiellement créateur de nombreux emplois (450 000 selon le Plan), à condition que soit proposé un statut suffisamment attractif. »
Un avis du Monde diplomatique d'août 2001 dans un article intitulé « Silence, on souffre », 450 000 vaches saines étaient alors sacrifiées en France à « l’assainissement du marché » : « Les sentiments et les affaires n’ont jamais fait bon ménage, mais il semble quand même qu’on ait franchi les limites du supportable. »
Le Monde diplomatique
Archives — Août 2001, extrait
« La tragédie du jour suivant, écrivait Edward Gibbon à propos des spectacles romains, consista dans un massacre de cent lions, d’autant de lionnes, de deux cents léopards et de trois cents ours. » Le temps de ces spectacles odieux est révolu (même si divers combats de coqs ou de taureaux font penser qu’on pourrait encore remplir un cirque avec des amateurs de sang). Mais la vérité, si l’on consent à la regarder en face, est que notre société fait preuve d’une plus grande et plus secrète cruauté.
Par chance, je prend souvent des notes
Pendant plusieurs mois, la modération a toléré tout ce que pouvais écrire dans le forum du Monde, sous « J'assume » et Autres sujets français. Ce fil de discussion est maintenant verrouillé. J'ai même fini par être un peu sensuré, là bas aussi. Mais je ne vais pas du tout m'en plaindre. Mon compte est encore actif, c'est l'essentiel. Tout ce que j'ai écrit là bas n'est pas bien différent d'ici (voir par exemple, ce billet du 11 courant).
Evidemment, des magistrats et des sachant mieux auront un langage plus policé que le mien. Ils parleront par exemple « des femmes de la famille maternelle » plutôt que de « tantes » maternelles, mais pour un effet similaire.
Peut-on encore rire d'un ensemble de décisions dites « de Justice » ? Je n'en suis pas très sûr.
Re: accusé de maltraiter mon aînée...
[re: impaire]
Par impaire, 21/09/2009 20:52
accusé de maltraiter mon aînée...
A ce sujet, je pourrais être plus clair. En 6 ans, j'ai eu droit à tout (toujours à huis clos). Par exemple, les sachant mieux et les tantes m'ont un moment accusé de ne pas respecter les relations tantes-enfant.
8< 8< 8< Alors, dans l'intérêt de l'enfant, tous ces pros se sont donc lancés dans une grandiose opération de diffamation éducative, à notre encontre, et plus précisément même, à l'encontre du père de l'enfant, puis de rupture totale et durable de la relation père-enfant :-)
Un conflit aurait-il recouvert les exigences de la loi? 'Cliquez Ici'
Edité par la modération le 21/09/2009 22:17 (heure serveur).
International
ONU: programme chargé pour Nicolas Sarkozy à New York
AP | 21.09.2009 | 17:50, extrait
Le président français Nicolas Sarkozy s'est envolé lundi pour les Etats-Unis, où il doit participer à la 64e Assemblée générale des Nations unies et au sommet du G-20 à Pittsburgh. Son programme s'annonce chargé: dès son arrivée lundi soir à New York, le chef de l'Etat prévoyait de s'entretenir avec son homologue chinois Hu Jintao. Le lendemain, une longue journée l'attend, avec une réunion sur le climat destinée à marquer les esprits à quelques semaines du sommet de Copenhague, en décembre, où sera négocié le nouveau traité global devant succéder au Protocole de Kyoto. M. Sarkozy profitera également de sa deuxième journée à New York pour rencontrer le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Dans la soirée, il dînera, avec d'autres chefs de délégation, aux côtés du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.
Israël: Rose a été tuée par accident
AFP, 21/09/2009 | Mise à jour : 14:56
Le grand-père paternel de la petite Rose, accusé d'avoir battu à mort sa petite fille, a affirmé l'avoir tuée par accident en témoignant pour la première fois aujourd'hui devant la justice israélienne. Ronny Ron, un Israélien de 46 ans, est inculpé pour avoir battu à mort la fillette, âgée de 4 ans et de nationalité française par sa mère, et d'avoir ensuite jeté son corps dans un fleuve en mai 2008.
« Amin » ?
Chez Maître Eolas, je suis sensuré, mais c'est à présent sans la moindre importance. Là bas, il n'est pas possible d'échanger sérieusement, surtout sur le thème de la protection de l'enfance (aujourd'hui, nous parlons plutôt de prévention, voire même de répression de la délinquance, tout simplement). Il faut s'y taire. A mon avis, parfois, peu de choses me distinguent réellement de la faune qui s'exprime là bas. Certains d'entre eux ont prêté serment.
247. Le Samedi 29 août 2009 à 00:06 par Vert du Rhin
[...] @bruno 193 Une citation admirable qui prouve que l’on peut être un sociologue du droit important et un crétin fini.
Par le passé, j'avais un ancien outil pour mon blog. J'ai gardé ces notes. Hier, je me suis efforcé de répondre de manière modérée à Vert du Rhin mais mon commentaire n'a pas été publié, tant pis. Je lui suggérais d'être plus prudent. J'ai le sentiment que Vert du Rhin est persuadé que tout différend ou litige peut être résolu par la logique, des mathématique et du Droit. Des professionnels de la protection de l'enfance s'en remettraient plutôt à leurs pierres philosophales ? Depuis quelques temps, je n'hésite plus à parler d'incurie crasse, ce n'est pas sans raisons, voir Versailles über alles pour plus de précisions.
Un extrait de « Justice, la bombe à retardement », que j'avais déjà publié et commenté, par le passé ; tout le monde comprendra peut-être un jour mieux pourquoi je pourrais éventuellement avoir trois enfants et non plus deux, pourquoi, au dossier de l'ARSEA, mon aînée se prénomme Julie, pourquoi, selon les juges du secteur, ma cadette serait née en 2001, et non plus en 2003, comme selon les fichiers de l'état civil :
(...) Suit un dialogue de sourds entre la mère analphabète, qui s'exprime avec un fort accent, et la juge enferrée dans son language juridique qui récite la procédure sans une explication : « Il n'y a pas de retard staturo-pondéral... » La mère est totalement perdue. D'autant plus perdue que, depuis un moment, sans que personne ne le relève, son fils Mohamed a été rebaptisé en cours d'audience « Amin ». Et de son côté, Marie-Hélène s'entête à parler de l'« Azim » de son fils sans que le tribunal comprenne qu'il est question d'asthme.
193. Le Mercredi 26 août 2009 à 11:18 par Bruno
@192 par Wyrm “@149, Vert du Rhin: Si A est vrai alors (A=> non A) est faux Or si…”
J’ai trouvé ceci, en dernière page d’un gros ouvrage de sociologie du droit: j’étais ainsi: pour moi deux et deux ne faisaient jamais quatre, s’il y avait moyen de croire que cela faisait cinq. L.P. Hartley, The Go Between
Dans une préface de The Go Between, par Colm Toibin: The past is a foreign country: they do things differently there.
Have fun.Le Nouveau Détective du 26 août : « à ta place, je l'achèterais ! »
Bizarre
« ... J'ai proposé une sorte d'histoire nouvelle, mais personne n'a réagit. » Foucault se méfie de ce silence parce que « le silence de l'adversaire [...] est peut être, tout aussi bien, le signe qu'on ne lui fait pas peur du tout ». Le silence ne signifie pas qu'on a gagné, mais peut-être qu'il y a une sorte de réorganisation du pouvoir. C'est alors que Foucault se détache un peu des choses qu'il avait dites au début des années 1970. • Michel Foucault et le contrôle social, essai, janvier 2006, par Alain Beaulieu
Entre censure ou sensure, quelque chose a frappé, plus d'une fois. Je suis surpris de constater qu'un commentaire et un lien vers un article de Michel Foucault a été purement et simplement supprimé. Je vais attendre de voir ce qui va se passer encore ; probablement pas grand chose de plus. Que se serait-il passé si j'avais aussi cité Goffmann, Asile et L'arrangement entre des sexes ? Pierre Sans, il n'est pas question d'en parler. Je vais encore lire.
Pendragon me demandait si « je n’aurai pas un truc de rentrée à faire (genre les fournitures des enfants à acheter, les cahiers à couvrir ?)” » Non, pas spécialement. Mais la petite m'a demandé un PC, elle veut maintenant Internet, sa maitresse lui aurait un jour parlé de « cp.fr »... je vais devoir en déplacer un.
4) Où est le courage ? Il est dans le sérieux qu'on apporte à poser et à reposer sans cesse ces problèmes qui sont parmi les plus vieux du monde : ceux de la justice et de la punition. Une justice ne doit jamais oublier combien il est difficile d'être juste et facile d'être injuste, quel travail demande la découverte d'un atome de vérité et combien serait périlleux l'abus de son pouvoir. Ce fut la grandeur des sociétés comme les nôtres : depuis des siècles, à travers discussions, polémiques, erreurs aussi, elles se sont interrogées sur la manière dont la justice doit être dite, c'est -à-dire pratiquée. La justice – je parle là de l'institution – finit par servir le despotisme si ceux qui l'exercent et ceux-là même qu'elle protège n'ont pas le courage de la problématiser.
Extrait de Quasimodo – n° 2 (« Corps incarcérés »), janvier 1997
Libération, n° 639, 10 juin 1983, p. 20. Republié dans Michel Foucault, Dits et écrits
Sur France 5, on ne peut malheureusement plus revoir l'intégralité de l'émission C dans l’air du mercredi 12 août 2009. J'en garde une copie privée, elle me sera certainement encore utile.
« Le même discours marche à peu près à chaque coup »
Le Canard du jour me rappelle la Justice de mon secteur. « Qui gagne ? Toujours les mêmes. » Mais depuis quelques temps, pour notre famille et mes enfants, tout est donc bien différent. Chez Me Eolas ainsi qu'ailleurs, les gens en penseront chacun ce qu'ils voudront. Je me demande où en sont les Riere, avec leur affaire.
Le Canard du 26 août, « Jugé par le mari de la patronne »
Voilà que la sensure frappe....
Y a plus qu'à attendre. C'est grotesque ; en 118, pendragon me ferait presque verser une larme. Ah, ces expertises judiciaires... mais on a déjà pu en rire.
Je n'aurai peut-être pas du citer Madame Bernadette Menu ? Je découvre qu'elle est aujourd'hui Directeur de recherche honoraire au CNRS (université de Montpellier I), Présidente de l’Association internationale pour l’étude du droit de l’Égypte ancienne et ancien professeur d’égyptien (Lille III et Institut catholique de Paris).
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Votre commentaire
@117 par jean philippe
Je suis plutôt d’accord avec vous, pour cet aspect répressif et abitraire. Ca fait de la justice une sorte de grande loterie à laquelle vous pouvez toujours perdre. Mais le fait est qu’on entend très souvent dire qu’on échappe assez facilement à ces peines (par ailleurs, rarement contestées dit-on; la plupart du temps, des condamnés ne feraient appel que pour contester des modalités, la durée d’une peine, voire pour sortir avant l’heure).
Puis il y a cet aspect “tourniquet” (“toujours les mêmes”, nous dit-on) entre interpellations, gardes à vues, classements sans suites, tribunal et non-lieu, relaxes, admonestations, etc… je n’entre pas dans les détails de l’usine qui sont, ici au moins, connus de tous.
Où est l’éducatif, où est la prévention? Oui, je sais; ce n’est pas le sujet de ce billet précis, même si la présidente de l’assos des JAP elle même en parlait.
On va attendre que Dadouche retire ses tongues, elle va peut être nous en parler à nouveau, un peu plus tard.
Regards sur le Conseil
Auteur : Michle AMELLER
11 septembre 2006, extrait
" Enfin sage ! " s'était exclamé un fonctionnaire de l'Assemblée lors de ma nomination au Conseil. Il ne se trompait pas. L'entrée ornée du sphinx du sculpteur FENOSA à peine franchie, une sensation de bien-être vous saisit, au point que l'on ne tarde pas à subir " l'effet BECKETT ", du nom de cet archevêque de Canterbury, devenu un défenseur des droits du clergé après avoir été nommé à ce poste par Henri II pour y défendre les prérogatives royales. Comme chez l'archevêque - toutes proportions gardées - mes états d'âme ont très vite évolué et de pourfendeur du Conseil, je suis devenu son avocat, fier d'appartenir à cette Institution et de contribuer à son fonctionnement.