Catégories: Sciences humaines, La psychiatrie, Psychologie, idéologies, Rumeur et crédibilité, Sociologie, anthropologie
Portrait d'un médecin polivalent
Voir aussi Car tout se soigne, désormais… des sujets à soigner à tout prix. Egalement très intéressant, le n° 101 de Santé Mentale, La paranoïa, et La psychiatrie - et la justice - à l'épreuve du scientisme, etc, etc.
Voir aussi sur Justice au singulier, Daniel Zagury refuse la clé, et « L'expert bouffon » ?
De la page 14 du journal Femmes 3000 n° 36
NDLR : Claude Duviau, un homme « pouvant être dangereux dans certaines circonstances »...
Assises - Procès Duviau : le verdict attendu aujourd'hui
TF1-LCI - le 09/03/2007 - 09h56
Lors de l'audience de jeudi, Claude Duviau, l'agriculteur jugé pour le meurtre de deux contrôleurs du travail, a raconté le drame presque minute par minute mais sans pouvoir expliquer son geste. Il comparaît depuis lundi devant les assises de la Dordogne pour homicides volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public, Sylvie Trémouille et Daniel Buffière, tués de coups de fusil de chasse après un simple contrôle de travailleurs saisonniers dans l'exploitation de Duviau.
Que fait le juge d'instruction ?
NDLR : Des références et affaires pour certaines très anciennes, avec une législation et des moeurs différents, à aborder avec prudence voir tout simplement amnistiées. Il y aurait ici lieu de brasser les archives avant d'émettre des hypothèses. Je note qu'avant 1980, un psy pouvait peut-être discréditer une prostituée ? « C'est elle qui m'a dit qu'elle préférait faire le trottoir... » Ces affaires de moeurs sont encore parfois très délicates, même lorsque les victimes ou plaignants sont des adultes. Voir par exemple Le procès Megel ou l'anti-Outreau.
Une communication écrite et audio mise en ligne le 4 septembre 2006, sur www.canalacademie.com : « Un sondage [de 1995] révèle que 85% des Français ne font pas la différence entre un avocat, un juge ou un magistrat du ministère public. L’écoute intégrale de la communication de Jean-Amédée Lathoud n’est donc pas superflue ! »
Affaire Noir: l'histoire du document disparu
Par Gaetner Gilles, publié le 15/02/1996, L'Express, extraits
Comment et pourquoi deux pièces destinées à figurer dans la procédure Noir-Botton se sont-elles volatilisées? Pour le savoir, le juge Desaunettes a mis en examen l'ancien procureur adjoint de Lyon Paul Weisbuch. D'autres magistrats suivront-ils? [...] Réponse, le 26 octobre, de [procureur de Lyon, Jean-Amédée] Lathoud: «J'ai l'honneur de porter à votre connaissance que le document dont il est fait état dans le livre Un juge face au pouvoir, de MM. Gaetner et Paringaux (éd. Grasset), et dans le numéro de L'Evénement du jeudi daté du 30 juin 1994 n'a pas été retrouvé au secrétariat du parquet de Lyon. Le magistrat chargé des affaires financières à l'époque [Paul Weisbuch] et moi-même n'avons pas souvenance de l'avoir réceptionné ou enregistré...»
Justice / Que fait le juge d'instruction ?
Edition du mercredi 15 mars 2006, La Voix du Nord
Jean-Amédée Lathoud : « Pas d’instructions »
JEAN-AMÉDÉE LATHOUD a laissé dans cette région le souvenir d’un homme intransigeant. C’est peut-être ce regard sombre, ce visage carré et un peu sévère qui font oublier que cet homme a du coeur, aussi. De sa voix forte, il a délivré hier un message sensible, destiné tant aux magistrats qu’il a connus lorsqu’il était procureur général à Douai qu’aux treize personnes qui ont finalement été acquittées. Ceux-là, il les a trouvés bouleversants, lorsqu’il les a vus devant la commission parlementaire. « J’ai personnellement ressenti ce qu’avaient été l’angoisse, la douleur, le désespoir de ceux qui ont été injustement emprisonnés », dit-il dès le début de son intervention. Et des autres, il parle ensuite avec des élans émus, comme « d’hommes et de femmes honnêtes, équilibrés, travailleurs... » Des professionnels qui ont travaillé « en leur âme et conscience », des magistrats qui « croyaient en leur dossier ». Mais il est catégorique, « cette affaire d’Outreau a été catastrophique ». Et il faut bien en trouver les raisons. Alors, pour expliquer, par exemple, les décisions à répétition de la chambre de l’instruction, qui est allée jusqu’à refuser plus de cent demandes de mise en liberté de Dominique Wiel, par exemple, M. Lathoud sort un rapport datant de 2005, de « la commission de suivi de la détention provisoire ».
Habitudes
Et il y trouve « le concept de mithridatisation des affaires », qui explique que « la répétition des demandes identiques ne favorise pas les analyses ». En un peu plus clair, il finit par dire que les juges et les procureurs auraient laissé échapper des choses « par habitude, voire par lassitude » d’entendre toujours les mêmes demandes.
Pas vu pas pris
Une image de « Pas vu pas pris », 1998
Médias, 01/04/1995, Libé, extraits
""Pas vu à la télé"" ne sera pas vu à la télé.
Le sujet réalisé par Pierre Carles, autour d'images piratées, a été refusé par Canal Plus
[...] «Peut-on tout dire à la télévision?», demande-t-il benoîtement à tout ce beau monde et c'est un choeur unanime qui répond d'un «oui» franc et massif. Pierre Carles sort alors une petite mallette pour leur montrer le document vidéo. Les fronts se font soucieux et c'est parti. Hors des us et coutumes de ce monde rodé à la communication institutionnelle, le procédé déstabilise, tout autant que la nature même du document, qu'aucune télévision française n'a eu l'envie de montrer. Les arguments pour expliquer cette absence d'exploitation sont peu clairs, embrouillés, sujets à lapsus: Anne Sinclair invoque «le domaine public... privé», Bernard Benyamin, producteur présentateur d'Envoyé spécial, refuse l'emploi d'images volées et Pierre Carles se fait un plaisir de montrer un extrait de l'un des reportages de son magazine de France 2 réalisé en grande partie en caméra cachée.
100 messages - 16 auteurs - Dernier message : 8 juil 2007
Je suis désolée mais la caméra caché a montré l'inspectrice dans toute sa réalité
professionnelle , personne ne l'a forcé a parler ainsi a ...
www.lesocial.fr/forums/read.php?f=3&i=81237&t=81237 - 300k - En cache - Pages similaires
Au coeur de la corruption
NDLR : Tout aussi instructif, L'omerta française, de Sophie Coignard et Alexandre Wickham, chez Albin Michel, 1999. Est-il utile de citer les rapports du SCPC ? Voir également Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public où l'on peut remarquer L'enfant proie ainsi que Le démariage. Justice et vie privée.
Voir également La préfecture de police de Paris dans le viseur de l'IGS, voir aussi quelles dérives sont du domaine du possible lorsque des psychiatres sont sollicités, etc. Attention, ne pas verser dans la paranoïa.
Au coeur de la corruption
par une ex commissaire des RG
Aux éditions 1, de Brigitte Henri, 2000
De la quatrième. Mal endémique, enraciné dans les sociétés quel que soit leur degré d'évolutions, la corruption instaure ses propres règles, en marge des lois. Elle s'infiltre dans tous les secteurs d'activité, les partis politiques, les administrations ; elle met en danger les règles démocratiques et fragilise les Etats. ...
So incredible !
NDLR : Je découvre et viens de passer commande. Avec le peu que j'en ai lu sur Internet, j'en ai déjà les larmes aux yeux. Je suis sûr qu'un tel ouvrage pourrait dérider un juge pour enfant voire même un substitut. « Si vous avez attrapé un éléphant par une patte de derrière et qu'il cherche à s'enfuir, il vaut mieux lâcher prise. »
So incredible ! : Toujours plus d'humour anglo-saxon
de Jean-Loup Chiflet
Chiflet & Cie, janvier 2006
Nos vies sur Internet, à perpète
Guide des troubles de voisinage
de Frédéric Bérenger
chez Edilaix, mars 2009
Présentation de l'éditeur. La question des relations de voisinage alimente un contentieux considérable, presque étonnant pour celui qui croit encore à une relation harmonieuse entre voisins, sans dispute, sans arrière-pensée, sans jalousie, sans haine. Ces situations provoquent souvent des comportements inattendus, les plus insolites, les plus stupéfiants, ramenant presque l'Homme à l'état sauvage ou, du moins, à l'état d'enfant. Certains prennent alors les devants, se passent de la Justice et en viennent aux insultes, aux mains, bloquent des entrées pour ne plus laisser passer. C'est un jeu de guerre grotesque qui débute ; on s'observe, à chaque mesure de l'un répond une contre-mesure de l'autre. Ce guide se veut avant tout pratique. Le nombre très important de décisions qui y ont été compilées a permis de présenter les cas les plus couramment retenus en jurisprudence, mais aussi les plus originaux, ceux dont on n'aurait jamais pu soupçonner l'existence... Il permettra au lecteur de se faire une idée plus exacte de l'ampleur et de la richesse de cette matière qui alimente régulièrement nos juridictions.
Enquête
Nos vies sur Internet, à perpète
LE MONDE | 01.04.09 | 15h11 • Mis à jour le 01.04.09 | 21h26, extraits
A 31 ans, Fanny est déjà passée par une dizaine d'entreprises, dans le journalisme, la communication, le marketing. Comme beaucoup de semi-précaires, elle laisse son profil affiché en permanence sur les sites Internet d'emploi et les plates-formes communautaires professionnelles comme Linked-In ou Viadeo. Par ailleurs, Fanny utilise Internet pour son plaisir : elle fréquente le site de rencontres Meetic, a un profil Facebook et une page sur MySpace. Elle est aussi l'auteur d'un blog personnel qui porte son nom, où elle publie des textes humoristiques, décalés ou provocateurs.
En septembre 2008, à l'issue d'un stage de formation, Fanny commence une nouvelle période d'essai dans une agence de communication parisienne. Elle est alors contactée par la petite agence de recrutement Elaee, qui lui propose un autre poste. Elle se prépare pour un nouvel entretien d'embauche - elle a l'habitude. Mais elle a oublié un détail. Sur le CV en ligne envoyé à Elaee, elle avait placé un lien vers son blog : "Au départ, il était plutôt orienté pro, je voulais montrer que je savais rédiger un article. Puis j'ai trouvé un job, et mon blog est devenu de plus en plus perso, je racontais ma vie, mes états d'âme, je faisais de l'humour."
Informée de l'existence du blog, la patronne de la société qui souhaitait l'embaucher va y faire un tour. ...
Macht und Gerechtigkeit
Macht und Gerechtigkeit
Ein Streitgespräch zwischen Michel Foucault und Noam Chomsky
von Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Jürgen Reuß (Übersetzer)
Orange Press (April 2008)
De la nature humaine : Justice contre pouvoir
de Michel Foucault, Noam Chomsky, Fons Elders, Anne Rabinovitch (Traduction)
Herne (1 février 2007)
Présentation de l'éditeur. Michel Foucault, du Collège de France, et Noam Chomsky du Massachusetts Institute of Technology, ces deux philosophes ont des points de ressemblance et de divergence. Peut-être pourrait-on les comparer à deux ouvriers qui perceraient un tunnel sous une montagne, chacun de leur côté, avec des outils différents, sans même savoir qu'ils vont se rencontrer. Ils accomplissent leur tâche avec des idées nouvelles, ils creusent le plus loin possible en s'engageant également dans la philosophie et la politique...
Chomsky-Foucault : « Justice contre pouvoir » (1971)
Archives du Monde diplo, août 2007, extrait
Chomsky : (...) Je crois que finalement il serait très raisonnable, la plupart du temps, d’agir contre les institutions légales d’une société donnée, si cela permettait d’ébranler les sources du pouvoir et de l’oppression dans la société. Cependant, dans une très large mesure, la loi existante représente certaines valeurs humaines respectables ; et, correctement interprétée, cette loi permet de contourner les commandements de l’Etat. Je pense qu’il est important d’exploiter ce fait et d’exploiter les domaines de la loi qui sont correctement définis, et ensuite peut-être agir directement contre ceux qui ne font que ratifier un système de pouvoir. (...)
La durée semble être l'un des critères les plus sûrs de la qualité d'un régime. C'est encore pour Montesquieu la preuve suprême du caractère mauvais de la tyranie que seules les tyranies sont susceptibles d'être détruites de l'intérieur, d'engendrer leur propre déclin, quand tous les autres régimes ne sont détruits que par l'effet de circonstances extérieures. • Hannah Arendt, Le système totalitaire
L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
JUSTICE
14/02/2009 | 18:21, France 3 Aquitaine
L'honneur retrouvé de Martial Corlouer
La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat pour l'internement abusif du dentiste de Gradignan.
La cour d'appel de Paris a confirmé l'internement abusif du chirurgien-dentiste Martial Corlouer. Il avait été placé d'office en hôpital psychatrique il y a 9 ans à la demande de son épouse en instance de divorce.
En décembre 1998, Martial Corlouer voit débarquer dans son cabinet de Gradignan en banlieue bordelaise des forces de police qui sans ménagement procèdent à son arrestation et l'expédient au centre d'internement psychiatrique de Charles-Perrens sous le prétexte de psychose paranoïaque et délire de persécution.
Le docteur Corlouer y restera 48 jours, et il lui faudra dix ans d'une procédure acharnée pour que l'Etat, en la personne du préfet de l'époque qui avait signé l'arrêté d'internement, et l'hôpital Charles-Perrens soit condamnés pour internement abusif.
Martial Corlouer, qui se battait pour son honneur et pour que ses deux enfants ne voient pas en lui un malade mental, vient de voir enfin le bout du tunnel. La cour d'appel de Paris a condamné l'Etat et l'hôpital psychiatrique à lui verser 170 000 euros pour préjudice moral et financier.
Le dentiste réhabilité
Lundi 16 Février 2009, Sud Ouest
GRADIGNAN. Le docteur Martial Corlouer, interné abusivement en 1998, vient d'obtenir gain de cause en appel. L'État et l'hôpital Charles-Perrens doivent lui verser 140 000 euros
Le dictionnaire des curieux
Dictionnaire des curieux
Complément pittoresque et original
par Ch. Ferrand, Besançon, 1880, à la BNF
Il était une fois, samedi 7 mars 2009, Le Temps, extrait
Nicolaï Kondratiev et la théorie des cycles
Chaque crise économique ressuscite les bonnes vieilles théories des cycles. Elles sont pratiques: se croire pris dans un cycle régulier – croissance, récession, croissance – évite d’avoir à chercher des responsables au moment des creux et supprime donc la tentation de couper des têtes par centaines. Suprême avantage, l’existence des cycles garde intact l’espoir que le beau temps reviendra après la pluie.
faismesdevoirs.com a déjà fermé
faismesdevoirs.com a déjà fermé
AFP, 06/03/2009 | Mise à jour : 20:13
Le site internet faismesdevoirs.com, qui proposait de faire les exercices scolaires à la place des lycéens et collégiens moyennant 5 à 30 euros, a annoncé vendredi sa fermeture, au lendemain de son lancement.
Les blogs : info ou influence ?
Voir également Education : 220 000 euros par an pour surveiller l'opinion, etc, etc.
Frêche, les blogueurs et les "cons"
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h12, extrait
En Languedoc-Roussillon, les propos de Georges Frêche ont récemment fait le bonheur de deux sites locaux, mi-blogs, mi-sites d'information. Le président de la région, habitué à se lancer dans de longs monologues, s'est fait piéger par un étudiant qui a enregistré avec son portable ses propos lors d'un cours donné en 2008. Propos qui se sont retrouvés assez rapidement sur un site tenu par un Perpignanais, Perpignan-toutvabien. Dans un premier temps, on a pu lire le discours, dans un deuxième temps, le site proposait même l'enregistrement audio.
Enquête
Les blogs : info ou influence ?
LE MONDE | 06.03.09 | 14h25 • Mis à jour le 06.03.09 | 15h11, extrait
MONTPELLIER CORRESPONDANTE
Ils sortent des scoops, commentent l'actualité, tancent les grands de ce monde. Certains les appellent des "journalistes citoyens". D'autres les affublent du surnom moins flatteur de "journalistes en pyjama". Mais personne ne peut les ignorer. Les blogueurs et autres rédacteurs du Web se sont taillé une place au soleil dans le système de l'information. Les entreprises ont vite compris qu'elles ne pouvaient les ignorer.
"Nous sommes obligés d'en tenir compte, ne serait-ce que pour éviter un buzz négatif sur le Web, souligne Anne Shapiro-Niel, présidente de l'Association des professionnels des relations presse et de la communication. La difficulté, c'est que les règles ne sont pas les mêmes qu'avec les journalistes. Par exemple, nous ne sommes pas assurés d'obtenir un droit de réponse en cas d'erreur." "Les avis sont très partagés et les pratiques très différentes, avoue Sophie Cornet, de l'agence C'est dit, c'est écrit. Doit-on envoyer des produits, des livres aux blogueurs, les inviter aux voyages de presse, en sachant qu'il faudra tout payer, car ils ne sont pas défrayés ?"
Dans certains secteurs, les blogueurs jouent un rôle de prescripteurs décisifs. C'est le cas bien sûr pour les jeux vidéo, l'informatique et le high-tech, mais aussi l'alimentation, la cuisine, la décoration, la médecine, la musique, les loisirs au sens large. Les entreprises ont recours à des agences spécialisées de veille sur les blogs.
« Les enfants de la guerre » enfin reconnus par l'Allemagne
NDLR : Un billet et références que je dédie plus particulièrement aux professionnels de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France ainsi qu'à quelques magistrats professionnels qui ont siégé au TPE de Nanterre, entre 2003 et 2008. Voir également La France « virile » ainsi que Français, encore un effort !
"Les enfants de la guerre" enfin reconnus par l'Allemagne
Créé le 20/02/09 à 9h39, Europe 1
Après plus de 60 ans passés dans l'ombre, les "enfants de la guerre", nés d'une mère française et d'un père soldat allemand, vont se voir proposer la nationalité allemande.
"Bâtards de Boches", "parasites", "têtes au carré"... Ces insultes ont marqué la petite enfance de ceux qu'on a surnommés les "enfants de la guerre", ces enfants nés des amours de mères françaises avec les soldats "ennemis" allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale. L'innocence pervertie par un "crime" dont ils sont innocents.
Cette souffrance n'a jamais été reconnue, ni par la France, ni par l'Allemagne, un épais silence étouffant leur histoire des deux côtés du Rhin. Or jeudi, un porte-parole du ministère allemand de l'Intérieur a reconnu "le sort difficile des +enfants de guerre+ français".
Vacheries en toutes lettres
NDLR : Quoi faire d'un tel livre ?, Je prends le temps de la reflexion avant de passer commande. De nos jours, « casse toi », « salope » et « pauv'con », ça permet de prendre l'ascenseur ; traiter quelqu'un de « nain » suffit pour renvoyer l'ascenseur à la cave... 20 euro, ce sont plusieurs p'tits rouges au comptoir du coin. A entreposer pas loin du Petit musée des horreurs ? Voir aussi Grimm, le renard et le chat.
Une histoire des haines d'écrivains
de Boquel Anne, Kern Etienne
Flammarion, janvier 2009
Vacheries en toutes lettres
Article paru dans l'édition du Monde du 16.01.09, extrait
Entre eux, les écrivains pratiquent volontiers le renvoi d'ascenseur. Formule simple : A dit du bien de B, et B se répand en compliments sur A. Formule moins grossière : A dit du bien de B, qui se répand en compliments sur C, lequel n'arrête pas de s'extasier sur A... Cet échange de bons procédés n'a pas attendu l'invention de l'ascenseur : on le connaissait du temps où les gens de plume gravissaient encore à pied les chemins de la notoriété. Mais se pratiquait surtout l'envoi de vacheries en tout genre. Deux jeunes normaliens, Anne Boquel et Etienne Kern, enseignant respectivement à Paris-IV et à Paris-X, nous le racontent dans un livre délicieux, qui en dit long sur l'orgueil, la vanité et l'ego démesuré de nombreux littérateurs.
Chateaubriand ? C'est « un matamore de tragédie », selon Lamartine. Zola ? « Un incomestible pourceau », dit Léon Bloy. George Sand ? « Elle est bête, elle est lourde, elle est bavarde », assure Baudelaire, qui se demande « comment quelques hommes ont pu s'amouracher de cette latrine ».
Pourquoi tant de haine ? Parce que la haine « fait partie intégrant e de la condition de l'homme de lettres », affirment les auteurs. C'est, paraît-il, une loi intangible : « Les écrivains se construisent les uns contre les autres, et ce depuis que l'auteur de l'Odyssée, quel que soit son nom, a voulu faire mieux que celui de l'Iliade. » Appelez-la comme vous voulez : émulation, envie, jalousie... « La haine, quelque forme qu'elle revête, est au fondement de la création littéraire. Il n'est pas de confrère qui ne soit un adversaire potentiel. »
Attention, nous ne parlons pas d'aujourd'hui, où tout le monde s'aime...
Publié le 08/01/2009 - Modifié le 09/01/2009 - N°1895, Le Point, extrait
Je te hais, donc je suis...
Une édifiante histoire des médisances et de la cruauté en usage parmi les écrivains vient de paraître. De Hugo jusqu’à Proust-et au-delà...
C’est un principe paradoxal et infaillible : on ne hait bien, jusqu’à la fureur, que ce dont on se sent proche. C’est dire que les familles, les cénacles, les tribus sont meilleurs conducteurs de bile et de médisance que les ensembles disparates. Deux jeunes normaliens (50 ans à eux deux) viennent d’en administrer la preuve en déclinant cette hypothèse sur tous les registres du monde littéraire. Le résultat n’est pas triste : chez les écrivains-géniaux ou médiocres-, on se hait mieux qu’ailleurs. Et l’on y dispose à foison de l’éloquence, des théories, des lieux, des stratégies, des perfidies, qui aident-qui encouragent ?-les uns à vomir sur les autres.
23 juil. 2007, 7h00, Libé, extrait
Et si le gouvernement avait oublié de penser ?
Dans l'édition de lundi du journal «International Herald tribune», Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut raillent les propos de la ministre des Finances Christine Lagarde et les slogans du chef de l'Etat.
Campagne pour la Réunification Familiale
De source www.ccrweb.ca
Le problème du droit et des valeurs morales
Le problème du droit et des valeurs morales
de Kostas E. Beys
L'Harmattan, 2004, Col. Ouverture Philosophique
Présentation de l'éditeur, sur Amazon. L'auteur suit et, avec une approche critique, enregistre, dans le domaine de la philosophie morale et de la philosophie du droit, les inquiétudes des penseurs au cours d'un itinéraire de trois mille ans, c'est-à-dire depuis que les hommes ont pris conscience du mal qu'est l'injustice dans la vie en société. Le châtiment divin, la vengeance de la victime ou de ses proches, l'inéluctable nécessité naturelle du rétablissement du mal provoqué par l'injustice ainsi que, dans une autre dimension, le stigmate social de l'homme dénué de moralité, lorsqu'il transgresse les règles de la morale formelle sociale, sont les réflexes aussi bien primitifs qu'irraisonnables qui ont conditionné le comportement des hommes antérieurement mais aussi parallèlement à la grande conquête de la dialectique des règles de droit et de la dialectique du procès public devant des juges impartiaux.
L'essence de la justice, l'essence de l'équité, l'essence de la vertu et l'essence de la vertu pure sont les grandes questions philosophiques qui préoccupent ou devraient préoccuper, tout homme qui pense et tout citoyen digne de ce nom. Cette réflexion acquiert souvent les dimensions d'un conflit interne entre deux voix dans la même conscience : d'une part, la voix du possible dans le champ de la vie en société et, d'autre part, la voix du bien absolu, qui, lui, est en vigueur partout, ou devrait être en vigueur partout, comme le feu brûle en tout temps et en tout lieu.
Biographie de l'auteur. Kostas E. Beys est professeur émérite de Procédure civile à l'université d'Athènes, docteur en Droit (1966) et en Philosophie (1996).
P. 315