Voilà qu'Anastasie s'avance, avec ses ciseaux menaçants ?
Je viens de recevoir une correspondance par mail qui peut encore faire penser à quelques contrées étrangères ainsi qu'à des périodes assez sombres. Mes échanges téléphoniques confirment comme un sérieux problème, peut-être une simple tentative d'intimidation, voire même, bientôt, le muselage d'une mère ? Gênerait-elle tant, réellement ?.
Cette mère a ouvert un blog, il y a longtemps déjà, SOS Villages Marly. Elle y expose ce qu'elle perçoit de la situation de ses enfants, placés, sur décision de justice. La plupart de ses billets et des écrits qui y sont publiés sont datés de l'hiver 2009. Il y a quelques temps, l'association SOS Villages d'Enfants a fait l'objet d'un petit reportage à la télévision. Cette mère a réagit. Ce 20 novembre 2009, à l'occasion des 20 ans de la CIDE, elle a distribué des tracts. Depuis, cette mère affirme qu'elle subit de plus en plus de pressions du fait de ses publications, sur son site Internet et dans son blog.
Elle n'a quasiment pas de visiteurs, le compteur qu'elle affiche sur son site a péniblement passé le cap des 5 000 pages lues, en un an. D'après mes statistiques, aujourd'hui, mon blog diffuse en moyenne plus de 4 000 pages par jour, à près de 700 butineurs (dont des moteurs de recherche, des robots et des aspirateurs ; les chiffres qui s'affichent ici sont un peu quelconques, juste indicatifs). Aujourd'hui, cette mère affirme avoir reçu une seconde lettre de mise en demeure, cette fois-ci de la part d'un cabinet d'avocats. Elle est mise en demeure « de cesser sous 48 heures tout usage et/ou mention » du nom « SOS Villages d'Enfants », ce qui peut effrayer. Pour le moment, cette mère n'envisage pas la modification du contenu de son site Internet et de son blog. Cette histoire pourra-t-elle s'arranger ? Ce n'est pas sûr, voir un coupon du Canard, dans cet ancien billet : La République et les blogs : « je t'aime... moi non plus ».
Ce soir, avant de communiquer avec des soutiens de cette mère, à Orly, au centre culturel Aragon-Triolet, j'ai découvert un texte de Dea Loher, mis en scène par Brigitte Barilley, Innocence, qu'il faudrait plutôt traduire par « non coupable ». La lecture était suivie d'un échange avec le public. Je me suis d'abord tu pour écouter ce que d'autres allaient en dire, comment les débats allaient évoluer. Assez rapidement, il a été dit qu'il ne faudrait pas percevoir des personnages désespérants, que toute pensée ou conclusion nihiliste serait à proscrire. L'une des actrices nous a ensuite appris qu'elle était allemande, qu'après la guerre, cette société avait subie de très fortes pressions. Selon l'un des acteurs français qui se référait bizarrement à mai 68, les personnages de Lea Doher pouvaient être perçus comme autant de satellites gravitant plus ou mois simplement les uns autour des autres. J'ai perçu tout autre chose.
En premier lieu, je me demande quelle est cette tendance à condamner d'abord le nihilisme et ces courants désespérants, il est possible de rire de telles pièces et personnages. Récemment encore, un article dans Marianne ainsi qu'un article sur rue89 tendaient aussi à condamner de telles pensées ou lectures de ce que l'humanité nous donne à observer. Il pourrait être temps de relire Nancy Huston, ses Professeurs de désespoir, mais aussi ceux qu'elle critiquait ainsi que certains qui lui ont répondu. Selon la rumeur, un ouvrage de Jean Améry publié en 1976 aurait suscité une vague de suicides en Allemagne. Au cours de cette pièce de Lea Doher, le suicide a un moment été présenté comme étant un pas vers l'orgasme éternel... Sa « tour des suicidés » pourrait bien exister, mais en Belgique, et non près de Helgoland ?
J'ai beaucoup apprécié cette pièce, ces lectures, un enchainement de pièces qui pouvaient paraître décousues. Le metteur en scène m'a d'abord répondu qu'il ne faudrait pas lire Lea Doher comme le ferait un sociologue. Je pense que certains ont ensuite compris que mon approche était pluridisciplinaire, que je percevais d'abord des acteurs ou rôles tantôt consternants, parfois au bord de la folie, là où les poussait leur culpabilité face à des échecs, supposés ou avérés, face aussi à des pertes d'êtres proches comme inconnus. J'ai perçu un monde où tous les sujets étaient en interaction, que ce soit sur scène, par l'effet des sujets en dialogue, mais également par l'effet de très fortes pressions sociales et morales qui s'exerçaient sur eux. Le texte est d'ailleurs limpide, il ne laisse pas subsister de doutes : l'ordre a été « laborieusement inculqué au lendemain de la guerre, nous appartenons à une société qui résout ses différends par la parole. » Des sans papiers qui gardent leurs distances au juge d'application des peines qui exerce un contrôle, de la belle mère qui débarque, avec ses valises, aux parents de la jeune fille assassinée ainsi qu'à la mère de son supposé meurtrier, tout était « présent » dans le langage de ces sujets, portés, bercés et balotés par le politique, le religieux, des croyances et des convictions.
L'une des mères : « pardon d'avoir mis ce fils au monde... je l'ai forcé à devenir droitier, mais les coups ont été portés de sa main gauche ! » J'ai tout autant apprécie le sujet de la belle-mère : « je pourrais tout foutre en l'air si j'avais une cigarette... et si j'étais pompiste. » Plus tard, le sujet ajoute : « si j'étais pompiste, je distribuerais le carburant et le risque d'incendie. » Sa fille lui répond souvent sur des tons moralisants, parfois lassée ou comme exaspérée : « maman... » J'ai même pensé au juge pour enfant, à certaines loteries judiciaires : « nous pourrions tout aussi bien déterminer notre avenir à coups de dés. » Le texte est paru aux éditions de l'Arche, traduit par Laurent Muhleisen.
Après ces débats, j'ai pris la peine d'expliquer par quelle fâcheuse coïncidence j'étais sur place, pour ces lectures. Je vais essayer de retourner à Orly, ce mardi 26 janvier, pour un autre spectacle. Il devrait être franchement nihiliste selon sa présentation : « Que faire pour donner un sens à sa vie ? » Ce soir, j'aurai pu rester pour La femme de l'autre, la pièce de 20h30, ma compagne n'est rentrée que très tard, dans la soirée, avec la petite, puis elle s'est effondrée.
Les parents de l'assassinée, perturbés par une mère
qui ne cesse de leurs demander pardon
Peut-on interjeter appel contre une lettre du juge des enfants ?
Je pense que je ne pourrais pas me contenter de l'édition de 2003 du guide de la protection judiciaire de l'enfant, de Michel Huyette. Il me faudra également toutes ses mises à jour, puis je devrais partir à nouveau fouiner dans de bons classeurs de jurisprudence, comme je l'ai déjà fait, par le passé. On apprend beaucoup, sûrement de trop.
Il y a peu, à la cour d'appel de Versailles, je souhaitais faire appel de deux correspondances que le juge pour enfant de Nanterre m'a adressé, entre septembre et décembre 2009. Je le précisais bien dans les conclusions que je remettais à la Cour et auxquelles celle-ci me répondait, dans son arrêt rendu ce 15 janvier 2010. La cour a déclaré mon appel de la correspondance du juge pour enfant datée du 21 septembre 2009 « irrecevable », ce qui ne me surprend pas trop. En effet, par cette correspondance, le juge pour enfant m'informait qu'il demandait d'abord une note d'information, à l'ARSEA ; il s'agissait donc bien d'une mesure d'instruction.
Je souhaitais également faire appel d'une correspondance du juge pour enfant datée du 3 décembre 2009, mais je crois que c'était bien trop demander à la Cour qui ne la mentionne d'ailleurs même pas dans son arrêt daté du 15 janvier. J'ai vérifié ; vu la proximité des dates, il se pourrait bien que je n'ai pas déclaré l'appel de cette correspondance au greffe de la chambre des créatures inférieures. Ce ne serait donc qu'en raison d'une banale et simple erreur de procédure que je n'ai pas pu faire appel de cette correspondance du 3 décembre 2009 du juge pour enfant. Mais ce n'est pas grave, je vais me flageller et faire avec, comme je l'écrivais déjà dans mes conclusions déposées ce 11 décembre dernier, à Versailles.
Je crois qu'il faut être très pointilleux et extrêmement rigoureux lorsque le juge pour enfant est saisi ; on ferait encore fausse route. Or, pour les parents, la représentation n'est pas obligatoire lorsque le juge pour enfant est saisi.
C'est assez drôle car le Docteur Magalie Bodon-Bruzel ainsi que des magistrats professionnels du coin seront les premiers à me reprocher d'être d'une « rigidité absolue » et de refuser aussi de « collaborer » avec la Dass. Si j'avais pu faire appel de ces correspondances du 21 septembre et/ou du 3 décembre 2009, l'issue, ce 15 janvier 2010, aurait peut-être pu être différente ? En effet, la Cour elle même considérait qu'il y a des éléments nouveaux au dossier « d'assistance éducative », des écrits, dont un rapport de l'ARSEA du 27 novembre 2009, ils ont été versés depuis la rentrée de septembre 2009. J'aurais maintenant sûrement de bonnes raisons de ressaisir un jour le juge pour enfant de Nanterre.
Par le passé, peut-être fin 2007, mais dans un autre secteur géographique de ce même pays, un parent avait fait appel d'une simple correspondance d'un juge pour enfant ; je lui avais apporté quelques uns de mes éléments. Il n'avait ensuite pas été confronté à de telles difficultés. Au printemps 2008, j'envisageais moi aussi de faire tout simplement appel d'une très vulgaire lettre que le juge Xavier Serrier m'avait adressé, mais j'y avais finalement renoncé ; je pense qu'à l'époque, j'ai très bien fait de m'engager sur la voie de la procédure de prise à partie, j'ai aussi beaucoup appris.
Peut-on interjeter appel contre une lettre du juge des enfants ?
Guide de la protection judiciaire de l'enfant, mise à jour, extraits
Le code de procédure civile, dans son article 1191 mentionne que "Les décisions du juge peuvent être frappées d'appel". Habituellement, l'énoncé de ce principe ne pose pas de difficultés majeures... [...] Si souvent cette façon de procéder est légitime (en cas de simple demande de enseignement par exemple), une réelle difficulté apparaît si le juge apporte dans un courrier une réponse qui aurait dû être donnée sous la forme d'une décision judiciaire, alors susceptible de recours. [...] Cela confirme que l'appel est possible contre une véritable décision juridictionnelle notifiée à tort dans une simple lettre par le juge des enfants.
« Courage, pensons », nous lançait Onfray ? Où a-t-il bien pu aller chercher cela ? Je revisitais des pages sur Anastasie, lisant après encore du Foucault sur la minorité et l’âge du consentement, ainsi que du Kant (Emmanuel). Onfray a-t-il des enfants ? Ont-ils été raflés par la Dass, pour qu'ils puissent être confiés à un bon pasteur, à un curé ou à un rabin ?
Antimanuel de philosophie : leçons socratiques et alternatives,
par Michel Onfray, 2001, 334 pages, extraits sur Google books
L'heure est peut-être à la rampantance
Je crois que j'ai maintenant bien trop souvent fait, dit et écrit n'importe quoi et qu'il va falloir un jour changer quand même ; ça pourrait beaucoup plaire à Uhrwiller mais aussi à Ostwald et à Mulhouse. J'ai encore fait une erreur, un truc qui ne pourra que fâcher. Après avoir encore cité Onfray, j'ai commandé Célébration du génie colérique. I ré cu pé rable.
Ces jours-ci, je lisais un peu l'ancien testament, j'étais d'abord intrigué par les tables de leurs lois du Très-Haut. Je pense que l'ouvrage que je feuillette a fait l'objet d'un certain consensus, c'est en tous cas ce que je lis en quatrième : spécial pour les catholiques, les orthodoxes et les protestants, une traduction de 1975, mais oecuménique et aussi intéressant que Leviathan. A la Première Présidence ainsi qu'à Nanterre, un peu partout, ils ne pourront donc qu'être contents ?
Hier soir, à Orly, je me retenais souvent de rire. Ce fut le cas lorsque la foule raillait le candidat au suicide, lui reprochant un moment d'avoir choisi le pont et de bloquer ainsi la circulation, plutôt qu'une bonne branche dans une quelconque clairière reculée. Je vais lire encore, penser fort à chanter juste ainsi qu'à incanter mieux en plus de me flageller, en me disant qu'un jour, il sera enfin l'heure de la quille annoncée en décembre dernier, par la chambre des créatures inférieures.
Mes meilleurs voeux pour 2010 !
Je vais faire part de mes voeux, il n'est pas trop tard, janvier n'est pas encore passé. J'expédie des cartes à l'attention de la Direction de l'ARSEA Alsace, à Ostwald également, à l'attention de Monsieur Thomas Resch, à la Direction de l'Agence France Presse ou Frousse, à la Direction de l'Oeuvre de Secours aux Enfants France, ainsi qu'au Garde des Sceaux. La Poste pourrait tout éparpiller, seule sa chancellerie devrait recevoir un RAR. Je pourrais faire plus, d'autres RAR, mais c'est déjà bien trop de frais. Quant à mes lecteurs, je leurs souhaite bien évidemment aussi une bonne année 2010 !
Les résidents de l'Elysée n'en recevront pas, je leurs ai déjà fait part de mes voeux, ce 21 janvier.
Un arrêt du 15 janvier 2010, rendu par Versailles, et des voeux
Une nouvelle rubrique, « Affaires »
D'autres affaires « privées » m'avaient un peu occupé par le passé. J'ai longuement suivi et parfois d'assez près l'affaire Zakharova ; elle a pu faire du bruit en Russie. Les « combats » de Madame Mireille Millet ont fait plus de bruit dans d'autres contrées, en Lorraine. Vers 2004, ces affaires avaient chacune leurs spécificités mais elles avaient, pour moi, pour point commun, un secteur, des prétoires de Nanterre ainsi que de Versailles. Ces affaires ont été médiatisées, beaucoup, jusqu'à la cour européenne. Il m'était donc assez facile d'en parler un peu et de les suivre, sans forcément m'immiscer ni exposer particulièrement la vie privée des personnes concernées, notamment des enfants « placés ».
Interview du Président de la République à la radio "l'Echo de Moscou"
Interview accordée par M. Jacques CHIRAC, Président de la République, à la radio "l'Echo de Moscou".
De source www.elysee.fr, Moscou, Russie, le mardi 3 juillet 2001, extrait
QUESTION - Un élément important qui a gêné les relations entre la France et la Russie est l'affaire ZAKHAROVA, actrice séparée de sa fille. Nous savons qu'il s'agit d'une décision de la justice française mais il y a encore ici un aspect humain avec lequel la loi entre parfois en contradiction : une mère et sa fille. Vous êtes vous-même grand-père, avec un jeune petit-fils. Le président pourrait-il faire quelque chose pour améliorer la situation ? Cette question a-t-elle été soulevée lors de votre rencontre avec le président POUTINE ?
LE PRÉSIDENT - Oui, cette question a été soulevée. Nous sommes très attentifs à la situation de la petite Macha. Mais la France est un État de droit. La justice est saisie. Elle est indépendante. Les droits de Madame ZAKHAROVA sont garantis, y compris le droit de visite de sa fille. Je souhaite que la décision de justice puisse être prise le plus rapidement possible et, naturellement, dans l'intérêt de Macha.
Est-on certain que des juges français allaient rendre une décision dans l'intérêt de Macha alors que dans le secteur de Versailles et de Nanterre, des magistrats professionnels ne semblent pas savoir ce qu'est un conflit d'intérêt, ne savent peut-être même pas ce qu'est un lobby, un groupe d'intérêt ou quelque chose qui s'y apparente ? Il me semble plus sûr que lorsqu'on provoque un peu ces mêmes juges, avec une plume un peu ébouriffée ou colérique, ils rendent un peu n'importe quoi, même lorsqu'ils finissent par hésiter puis par relire d'abord ce qu'ils tamponnent puis signent.
Le 30 mars 2006, je publiais un billet, « J'ai enfin une copie du dossier ». En effet, à l'époque, je n'avais jamais pu mettre le nez dans le dossier « d'assistance éducative » de ma propre fille, tel que construit par Nanterre. Je découvrais puis ne retenais alors pas grand chose d'une décision de la CEDH concluant à l'irrecevabilité d'une requête :
A l'époque, je savais déjà que le juge pour enfant de Nanterre et la cour d'appel de Versailles aimaient motiver des décisions avec de grossières approximations, des emplâtres et des rapports de travailleurs sociaux ou de « psychologues ». Pour s'en convaincre, il suffit de mettre le nez dans le dossier de Justine ou donc, celui de « M. » Zakharova aussi ? En 2006, j'en recherchais encore des pistes, des traces ; depuis, je n'en ai plus eu que des confirmations. Beaucoup plus tard, en 2009, je pouvais enfin prendre connaissance du rapport rendu par le Docteur Magalie bouffon-Bruzel Bodon-Bruzel. Au cours de la procédure qui concernait ma fille Justine, le pasteur d'Uhrwiller a lui-même un moment enfilé la blouse du « pédo-psychologue », lors de l'un de ses prêches, à Versailles ; c'est dire combien les décisions et arrêts de ce secteur ont toujours été convenablement et très laïquement motivés.
Mais j'en ai vu d'autres, de Nanterre, rendus par le JPE ou par le JAF, parfois repris ensuite par Versailles. J'ai en effet pu étudier et lire parfois dans le détail bien plus d'un jugement ou dossier du coin, d'ailleurs également. Souvent, des parents sont réticent car des jugements peuvent contenir des allégations qu'ils estiment diffamatoires ou calomnieuses, parfois aussi des allégations qui les touchent. Certains peuvent passer outre, n'hésitant parfois pas à apporter des explications ou des compléments d'informations.
Il y a peu, dans le cadre d'une autre affaire « privée » encore, des courants de pensées Russes ne comprenaient pas pourquoi la France et un juge de Tarascon ne privilégiaient pas la relation mère-enfant. Ces mêmes courants n'ont probablement toujours pas compris pourquoi ni comment, humainement, la France pouvait condamner l'amour de Natalia Zakharova pour son enfant, prétendant « sauver » ainsi Macha, « psychologiquement » parlant. La conception de la relation mère-enfant est certainement très différente en France, bien que l'association l'Enfant d'Abord qui se prétend bien soutenue dans ce pays exigerait plutôt que nous privilégions aussi la relation mère-enfant dans un certain nombre d'affaires, par exemple, lorsque les séparations sont « conflictuelles » ou lorsque la mère s'inquiète, voire se plaint ? On a déjà pu lire que des juges avaient pu trancher en faveur de mères particulièrement inquiètes (l'inverse était tout autant vrai). Que pouvais-je faire pour rassurer le pasteur d'Uhrwiller et sa soeur, le corbeau ? Je n'adhèrerais jamais à leur secte, quoi que rendront encore des magistrats professionnels français.
Ce qui se dit au sujet de l'autisme est tout de même à nuancer, à relativiser, tout comme ce qui se dit au sujet de carences ou troubles avérés. L'autisme fait encore couler beaucoup d'encre, ce qu'on peut constater dans le Science Humaines du mois de février 2010, page 21 : « Les causes de ce trouble n'ont pas encore été élucidées ». Je pense qu'il n'y a toujours pas de consensus et peut-être encore des niches radicales. Des courants s'affrontent encore, les uns progressant dans leurs recherches génétiques ou neuropsychologiques tandis que d'autres se sont détachés des travaux de Bettelheim et de théories susceptibles de faire culpabiliser inutilement des mères, voire même de conduire à des prises en charges inadaptées d'enfants. Même un vrai magistrat pourrait à mon avis parfois être en difficulté au moment de devoir trancher. Cependant, dans certains cas, des « thérapies » ou « sauvetages » ont déjà pu laisser sans voix :
Confйrence de presse de V.V.Poutine,
Prйsident de la Fйdйration de Russie,
le 15 janvier 2002, Paris, extrait
En ce qui concerne le systиme judiciaire, j'estime que nulle part ailleurs qu'en France, le problиme des relations avec les tribunaux n'est aussi clair. Que cela plaise ou non, les tribunaux dйcident comme la loi leur prescrit de dйcider . Quoique, je le rйpиte, certaines dйcisions peuvent susciter des rйactions diffйrentes. Ainsi, par exemple, dans le cas de la citoyenne russe Zakharova, qui se voit refuser le droit de communiquer en France avec sa fille dans sa langue natale, bien que cela nous semble йtrange.
Cela dйpasse toutes les bornes. Elle se voit refuser le droit de visiter l'йglise orthodoxe. J'ai dйjа parlй avec Monsieur le Prйsident а ce sujet. Il est aussi restй pantois et a dit: "Eh bien, cela paraоt saugrenu а premiиre vue, mais peut-кtre qu'ils ont leurs raisons?" Non, j'ai beaucoup de peine а m'imaginer quelles raisons ils peuvent avoir, mais je m’incline devant le fait que dans le pays il existe la stricte sйparation des pouvoirs, et le pouvoir exйcutif ne peut pas se mкler de l'activitй des pouvoirs judiciaires. Quoique nous continuions certainement de lutter par des canaux diplomatiques pour que les questions de ce genre, а caractиre humanitaire, soient rйsolues du point de vue non seulement de la loi, mais de la raison. Merci pour votre attention.
Heureusement qu'en France, les pouvoirs sont très strictement séparés... Ce n'est pas vraiment ce que j'ai perçu lors de mon précédent passage à la cassation, dans le cadre d'une procédure de prise à partie. Mais des juges de la cour d'appel de Versailles seront là, en rang d'oignon, l'un d'eux brandissant quelques uns de leurs arrêts, et tous affirmeront que M. KANT raconte n'importa quoi. En effet, on parle bien du « corps » de la magistrature, et selon la rumeur, ils se soutiendraient même entre eux. A défaut de brandir quoi que ce soit, ils vont tous rester silencieux ; on parlera alors du « devoir de réserve », de « l'indépendance de la justice » et de « l'autorité de la chose jugée », d'un « cas très particulier » ou d'un « dossier dont on ne sait pas tout » et peut être, un jour, de l'incapacité du père à user convenablement de « voies de recours » réputées illusoires lorsque le juge pour enfant est saisi. En effet, ces voies là sont réputées illusoires, mais uniquement dans le monde de la recherche, pas dans les prétoires du coin.
J'ai été très amusé par le dernier arrêt de Versailles : « où ça, du prosélytisme religieux ? » A l'OSE France, c'est juif, ils le soutiendront encore eux même à l'occasion de prochains colloques. Leur action sociale est peut être même juive, c'est ce que j'ai cru lire dans plusieurs de leurs documents. C'est ainsi, l'OSE est une association qui oeuvre historiquement en faveur de la communauté juive. Quant au pasteur d'Uhrwiller, il est protestant. Je pensais que c'était indiscutable ; Justine a d'abord été « placée » à l'OSE, puis, ensuite, au presbytère protestant... bref, j'ai mal perçu la réalité, comme un Russe.
Par simple construction du langage, j'ai pu constater que des professionnels de la Dass pourraient motiver n'importe quelle décision de justice. Il suffit à mon avis à certains de s'emparer de bons travaux, ceux qui sèmeront bien assez de doutes dans l'esprit de tous pour que le juge tranche en suivant les recommandations des spécialistes, notamment des « psychologues ». Lorsque ces derniers expriment de « grandes inquiétudes » tout en préconisant une solution « pour l'enfant », je pense qu'ils peuvent assez facilement convaincre des juges, même si la réalité peut être très nuancée sur le terrain. En effet, dans certaines affaires, des juges pourraient poser eux même des questions aux experts, orientant leurs conclusions, tandis que dans d'autres, des juges auront parfois tendance à ne pas accepter n'importe quoi dans leurs dossier. Car certains juges ont bien conscience que des travailleurs sociaux devraient parfois eux-même être recadrés ; c'est ce qu'on peut lire dans de beaux livres. Dans d'autres cas ou contrées, j'ai le sentiment que des juges ou des professionnels ne savent que construire et emplâtrer toujours la même chose ; je pense ici plus particulièrement à des professionnels tels que Richard Josefsberg, un éduc spé. de l'OSE France, auteur de « Internat et séparations » ; mais j'attends encore de trouver plus de traces et confirmations.
J'étais hilare lorsque la meute s'est retournée contre France-Info car cette radio venait de nous apprendre que le bichon de Chirac déprimait. J'étais tout autant hilare lorsqu'un juge de Nanterre a convoqué un dalmatien et des comportementalistes, après un suicide, supposé suspect par des proches de la défunte ; à l'époque, je me disais qu'un juge français allait un jour faire tourner des guéridons. Le coups de la voyante, on nous l'a déjà fait, au Canada. Un article du figaro de mars 2009 avait pour sa part suscité quelques commentaires, sur le net : « Les curieuses demandes d'un magistrat à la famille d'un mort ». A Orly, il y a 15 jours, j'étais face à la mère de l'enfant.
L'an dernier, nous avons enfin appris que les psychiatres et les comportementalistes n'avaient rien pu faire pour Sumo qui avait peut-être mal supporté un déménagement. Pauv' p'tit bichon ; il a été « placé » hors de Paris, puis remplacé. Pour les humains, on ferait parfois autrement ; un certain Cyrulnik nous suggérait même qu'ils pouvaient « renaître » de leur souffrance, on pourrait d'ailleurs même guérir de la Shoah. Mais dans la pratique, tout n'est pas si évident que cela.
Je pense qu'avec des opinions, avis ou contributions de « psychologues » ou de « psychiatres », de bons juges pourraient motiver n'importe quoi, nous l'avions bien constaté, avec l'affaire dite d'Outreau : un fiasco. Mais pour qui suit le fil de l'actu, ce fiasco là ne se distinguait que par son ampleur, le nombre d'années cumulées d'incarcérations, en préventive, et le nombre d'enfants durablement « placés » à la Dass. Je respecte très volontiers l'autorité des choses jugées, tant qu'elles ne paraissent pas être trop viciées. D'après la rumeur, il vaut mieux respecter toutes les décisions de justice, elles s'imposent, m'a un jour écrit la Dass ou un ministère. Elles s'imposent, c'est assez sûr, sauf à ceux que les juges soutiennent. Mais tout n'est pas perdu dans ces histoires, il est toujours possible de critiquer ces décisions.
Les « combats » de Mireille Millet, c'est encore un peu différent. Il semblerait qu'elle n'ait jamais été discrédité par un quelconque « psy ». Je pense qu'en les relisant, on s'apercevrait plutôt que tout est motivé par le droit : le droit du père de réclamer son fils, la nécessité ou le droit de l'enfant d'être « sauvé » par l'OSE France, puis le droit de la mère sur son fils et enfin l'obligation de la grand-mère de se tenir tranquille, peut-être aussi, un peu, le droit de l'enfant d'être élevé par des parents suffisants », puis avec sa demie soeur. Lorsqu'on sait dans quelles conditions les petits enfants de Madame Millet ont un moment vécus, on a peut-être le devoir de s'interroger quand même. Récemment cette affaire a un peu évoluée, un nouveau « combat » occupe Madame Millet, celui de sa petite fille. Madame Millet avait fait plusieurs signalements, puis elle a encore déposé plainte contre l'Etat. Après cela, sa petite fille a été « placée » ; je ne suis pas sûr qu'elle soit « sauvée », je crois plutôt que la justice souhaitera privilégier le droit de la mère sur sa fille, qui que puisse réellement être cette mère.
Je ne regrette pas d'être sorti en novembre 2009 et d'avoir fait la promotion d'un son de Lilly Allen.
Mais c'est pour d'autres raisons encore que j'ouvre une rubrique « Affaires ». Il y en a d'autres dont on ne parle jamais, de plus ou de très petites, dans lesquels ne se sont pas forcément impliqué des « psychiatres » ou des « psychologues », mais qui ne font pas moins couler des larmes. J'ai beaucoup appris au cours de ces dernières années. Je vais encore évaluer un peu mes outils et lectures, je pense qu'ils pourront profiter à d'autres, parents et enfants, parfois comme dans une ornière, durablement ennuyés par la Dass. Dans cette nouvelle rubrique, je serais moins bavard. Ces affaires là, à mon avis, souvent aussi « privées » que d'autres, n'évoluent que très occasionnellement voire exceptionnellement.
Quand le bichon de Chirac agace les auditeurs
France Info - 09:55 - 8 février 2009 - Chroniques
Ecouter les explications de Pascal Delannoy avec Jean Leymarie (4'15")
En page 9 / France Société du Figaro du 26 mars
Une manifestation pour « sauver » le Val de Marne
Ce soir, sur France Info, j'ai entendu que les journalistes du Parisien ne s'afficheraient pas sarkozistes. Je constate qu'ils pourraient savoir ce qu'est « un lobby ». Selon quelques rumeurs du jour, seul le Figaro aurait apprécié la prestation d'hier soir, sur TF1. En arrivant dans le secteur du centre culturel d'Orly, je me suis arrêté au café du coin ; la une du Parisien du secteur était assez similaire à celle du 9-2 : « des promesses ». Un peu plus tard, l'adjoint à la culture de la ville d'Orly me confirmait que le Val de Marne avait manifesté ce jour. Là bas, les impôts locaux devraient augmenter au cours de cette année 2010. Leur conseil général vient encore d'assigner l'Etat, selon ce que j'ai lu dans le cahier du coin.
J'ai encore discuté de ce qui s'était passé dans ce quartier, un peu avant nouvel an. Là bas, certains semblent se dire qu'il s'agit d'un fiasco de la psychiatrie ou peut-être d'un fâcheux accident. Un peu avant cela, j'ai entendu qu'un juge de Nanterre ferait de la résistance... « Y a-t-il un problème avec une juge d'instruction » ? Si la famille du défunt, des pétitionnaires, signataires et leur avocat insistent, Nanterre pourrait un jour d'abord réclamer quelques expertises psychiatriques ? Pourquoi s'appesantir puisqu'on nous a déjà dit que l'irrégulier s'était « cogné la tête seul » ? Je vais finir par croire que dans ce pays, il faut être nombreux, tout un troupeau, pour que sa justice s'émeuve un jour.
RTL info | 24 janv. 2010 | Màj 25 janv. 2010 00h05, extrait et le son
Mort d'un sans-papier en garde à vue : la justice bloque-t-elle l'enquête ?
Y a-t-il un problème avec une juge d'instruction de Nanterre, chargée d'enquêter sur la mort d'un sans-papier malien le 24 janvier 2005 ? Cet homme, interpelé pour séjour irrégulier, est décédé durant sa garde à vue à Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine. La version des policiers ne correspondrait pas avec celle des médecins légistes, mais la juge n'aurait pourtant pas donné suite.
Retour sur... la cassation, encore
Il me semblait bien avoir lu une allégation étrange dans l'arrêt rendu ce 15 courant, par Versailles. « Considérant que les moyens développés par M. KANT visant à remettre en cause, par delà le jugement du 16 juillet 2009, des décisions antérieures à présent définitives, ne seront pas retenus » ? Je viens d'avoir une brève conversation téléphonique avec mon avocat à la cour de cassation. Il me confirme qu'il a bien déposé un mémoire puis, qu'un jour, une quelconque décision sera rendue. En effet, l'arrêt rendu en mai dernier, par Versailles, a bien été soumis à l'appréciation de la cour de cassation. J'ai également pu constater qu'il n'y a pas le moindre « malentendu » entre cet avocat et moi.
En décembre 2008, Maître Eolas m'avait encore répondu : « si t'es pas content, vas te faire soigner ». A peine plus tard, la cour de cassation rendait un arrêt que la cour d'appel de Versailles semble avoir balayé, me suggèrant depuis, par deux fois, « d'aller me faire soigner » après m'avoir recommandé d'abord de me « faire mieux conseiller ». Entre temps, c'était aux proches ainsi qu'a la famille Halimi « d'aller se faire soigner » aussi ; ils ont eu le droit de faire appel, le parquet se serait ému, mais tout de même, le Docteur Daniel Zagury pourrait un jour confirmer que de nos jours, tout se soigne. L'an dernier, j'ai fini par répondre avec un extrait d'un son de Lilly Allen : « Fuck you, very much... » Après la sensure de Maître Eolas, début décembre 2008, a suivi la censure. Mais j'admets que j'avais ensuite poussé le bouchon assez loin, dans son blog, comme assez souvent là bas, surtout, peut-être, en répondant plus tard à Gascogne, sauf erreur, un procureur à moins qu'un substitut. J'en ai conservé quelques notes.
Je ne vois pas pourquoi j'irais « me faire soigner ». En effet, je suis plutôt satisfait par toutes ces décisions « de justice », je ne compte même pas soumettre le dernier arrêt de Versailles à la cassation, il est très bien ainsi.
Revue de ragots, cancans et autres mesquineries
Qu'est-ce qu'un papa ? « C'est atroce, répondra le pasteur qui n'en peut plus, pire qu'un taliban, insoutenable, comment pourrait-on discuter avec Mahmoud Ahmadinejad ? » Les USA envisagent de discuter avec les premiers et la France dialogue avec le second et ses proches. Je constate que Nicolas ne cèderait pas à sa chère et tendre Carla. Par contre, je devrais, moi, céder à tous les caprices d'une gamine, ma fille aînée, aujourd'hui, une ado ? Ecouter les prêches du pasteur, me convertir ? Les conneries, ça va pour un temps, mais dès 12 ans, on assume, c'est Dati qui l'a dit ; à plus de 16 ans, on est largement en âge de discerner, la chambre des créatures inférieures vient en tous cas de l'affirmer. L'opinion publique ferait plier notre chantre ? On verra cela plus tard ; j'ai mon Canard et mon tabloïde préféré.
Oh la la, Zizanie... qu'a-t-elle préparé pour la grande fête du patronage !
Un peu de presse, un Canard et un Nouveau Détective
A faire, ces prochains temps
J'ai plusieurs choses à faire un jour :
• Fixer une applique, un peu de bricolage...
• Rédiger une correspondance « privée » aussi,
• Faire couiner ou sourire encore, par exemple, à TF1 ?
Sur ce troisième point, je crois que c'est en bonne voie, mais je vais y réfléchir encore. Les discours de guerre, je les réserve pour d'autres histoires, je pense qu'ils ne seront pas utiles pour cette affaire là. Le « dossier » est bien différent. Ce ne sont pas mes enfants ni ma famille. Je ne me soucie pas du nombre de mes lecteurs tandis que d'autres comptent leurs fidèles, parfois même, sur leur générosité. Je vais être prudent, comme à d'autres occasions. Je ne tiens pas à ravager le travail déjà accompli, sur de très longs mois et même sur plusieurs années. Par le passé, pour d'autres familles et enfants, tout s'était très bien déroulé, ce qui pourrait déjà rassurer à TF1 et peut-être même, dans les Alpes Maritimes.
Au cours de ces derniers jours, j'ai souvent communiqué avec cette mère qui alimente ce blog, SOS Villages de Marly. On en avait un peu discuté en novembre dernier aussi, sur la toile, alors qu'elle avait déjà fourni beaucoup d'efforts. Elle semble être très motivée, c'est assez rare. Puis elle a donc reçu des correspondances et enfin, une mise en demeure.
Je pense que d'ici quelques jours, elle devrait être plus calme, un peu plus assurée aussi. Pour le moment, tout en envisageant l'avenir, cette mère se dit encore « colérique », elle également. Mais elle n'est pas seule, ce qui pourrait un jour faciliter quelques échanges ou discussions. Ailleurs, je pense que des gens réfléchissent aussi. En tous cas, cette mère attend aujourd'hui une éventuelle réponse à une correspondance qu'elle affirme avoir envoyée à un cabinet d'avocats représentant les intérêts de l'association SOS Villages d'Enfants. Cette correspondance a été vue par un avocat du barreau de Paris et depuis ce week-end, le blog de cette mère semble avoir suscité la curiosité.
Je connais un peu cette association, SOS Villages d'Enfants. L'un de leurs responsables, représentant ou éducateur participait au colloque de parents organisé en octobre 2008, par le Fil d'Ariane : après 10 ans, quel bilan ? Au retour de ce colloque, j'ai publié un compte rendu dans lequel je n'ai pas tout écrit, commenté ou développé. A l'époque, j'aurais souhaité parler, intervenir, répondre un peu aux uns et aux autres, mais ça n'a pas été possible. Aujourd'hui, je pense que tout est encore différent.
Une petite lettre au juge pour enfant
Il m'arrive de temps en temps de passer à la Poste. J'expédierais ce qui suit. Suivra la quille, fin 2011.
Monsieur le juge pour enfant,
Après l’été dernier, je souhaitais vous saisir, mais vous considériez alors qu’il n’y avait pas d’éléments nouveaux au dossier d’assistance éducative de ma fille Justine. La cour d’appel de Versailles vient de rendre un arrêt, suite à mon appel de votre jugement du 16 juillet 2009. Selon cet arrêt, aujourd’hui, il y aurait éventuellement des éléments nouveaux au dossier de ma fille Justine. La lecture de cet arrêt et de ses motivations me laisse assez sceptique mais je ne déclarerais pas de pourvoi pour celui-ci.
Dans ma dernière correspondance à votre attention, je vous informais, entre autres, que Justine pourrait avoir des problèmes de santé. Je le soulignais encore dans mes plus récentes conclusions, déposées en décembre dernier, à Versailles. Mais j’ai le sentiment que cela n’a pas été perçu. Justine avait déjà des difficultés ainsi que des problèmes de santé, par le passé, lorsqu’elle était placée à l’OSE France ; mais cela n’avait pas été entendu non plus (voir en pièce jointe, une lettre du 5 janvier 2005, de Monsieur Richard Josefsberg).
Aujourd’hui, la Dass attacherait une certaine importance à l’avenir ainsi qu’à la scolarité de ma fille Justine. Je pense qu’il serait donc également important de se soucier aussi de ses problèmes de santé.
Téléthon : Bergé réclame l'intervention de l'Etat
J'aime assez certaines interventions de Pierre Berger même si je ne partage pas son point de vue. Ses propos peuvent susciter des polémiques très instructives. Je l'écoutais encore il y a deux jours. Pierre Berger avait déjà eu quelques réponses auxquelles il semble avoir maintenant adapté son discours ? En effet, je pense qu'il y a quelques temps, l'AFM avait assez bien répondu. Pierre Berger nous reparlera-t-il encore un jour de l'instrumentalisation de la souffrance et de personnes vulnérables, par exemple, les enfants et les fratries ? Les médias n'aborderont peut-être plus ce sujet sensible de la possible instrumentalisation de certaines figures, de tabous, d'improbable, d'idoles et de plus abject.
« Elever Sidaction contre Téléthon », ce n'est pas du tout cela, « le problème », je suis également de cet avis même si ce débat ne me parait pas inutile ; nous parlons bien depuis de très longues semaines « d'identité nationale »... et de très nauséabond aussi. Si cette polémique relative aux dons et à diverses dérives reprend de plus belle, je pense que je vais pendant quelques jours très régulièrement regarder le 20h de TF1 ou en sonder ses archives.
J'attends avec impatience qu'on nous parle un jour du mythe des carences des contrôles, voire de mensonges aussi.
DONS
Téléthon : Bergé réclame l'intervention de l'Etat
NOUVELOBS.COM | 28.01.2010 | 15:35, extrait
Le président de Sidaction trouve scandaleux que l'argent du Téléthon finance des laboratoires privés. Le président du Sidaction relance la polémique et s'élève une nouvelle fois contre le Téléthon et ses 100 millions d'euros de dons. Interrogé sur Europe 1, Pierre Bergé a réclamé jeudi 28 janvier une intervention de l'Etat. "Je ne veux pas élever Sidaction contre Téléthon, ça n'est pas le problème" a déclaré l'homme d'affaires. "La seule vraie question que je pose, c'est est-ce qu'une association caritative à besoin de 200 millions d'euros de réserve, de 150 millions de placements, de 7 millions d'euros par an de produits financiers ? Est-ce qu'une association caritative a besoin de financer des laboratoires privés ? Ma réponse à moi, est non. Je trouve ça scandaleux" a insisté Pierre Bergé.
Nos porte voix : « l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères »
J'ai le sentiment que par le passé, on m'a très souvent répondu n'importe quoi. En matière de « placement » ou de « garde d'enfants », les décisions relèvent « exclusivement » de la « compétence » des magistrats ? Depuis 2006, il s'en est passé des choses ; j'ai surtout pu marquer depuis les esprits de plusieurs magistrats ou professionnels de sa justice.
Je recherchais une ordonnance rendue il y a quelques temps par le tribunal administratif de Strasbourg, je souhaite la scanner et la placarder en ligne ; ça suivra, c'est une perle rare perdue dans mes piles et paperasses. En les brassant un peu, j'ai retrouvé cette lettre, plus bas, qui me parvenait un jour du château. Je pense que cette décision du tribunal administratif est depuis longtemps définitive, comme cet arrêt publié au Tract Officiel. Sera-t-elle un jour commentée ? C'est après réception de cette lettre, en novembre 2006, que le juge Thierry Reveneau a décrété que je serais « fou »... J'en ai une autre, peut-être du ministère de l'intérieur : « faisons suivre à la chancellerie, pour un traitement approprié ». Depuis 2003, les correspondances ainsi que des rapports ont fusé dans tous les sens, en coulisses et avec les cintres aussi.
J'ai adoré ce son, diffusé ce matin, par France Info, surtout sa première partie, des propos de Christophe Régnard. Il ne sait pas si le soupçon est aujourd'hui légitime, après l'affaire Clearstream, mais il croit qu'il est bien là :
Mais est-ce bien grave ? Je n'en suis pas si sûr. Dans le blog de Maître Eolas, l'été dernier, des commentateurs faisaient les mêmes observations que moi : depuis quelques temps, ceux qui le peuvent vont faire juger ou arbitrer leurs grosses affaires dans d'autres contrées. Quant aux petites gens, depuis la réforme de la carte judiciaire, les tribunaux, ils les oublient. Je crois qu'ils les oublieront d'autant plus facilement qu'ils n'étaient souvent pas accessibles, voire inutiles.
J'ai maintenant souvent posé des questions au château ou à des dépendances, y compris en communiquant parfois cet arrêt de décembre 2008, rendu par la cour de cassation. L'arrêt est depuis très longtemps définitif. Mais le château ne s'est jamais aventuré au moindre commentaire. Pourtant, le château communique très souvent, parfois volontiers lorsque sa justice fait n'importe quoi. Devrais-je en déduire que la cour de cassation rend des mensonges ou quelque chose de cette nature ? Que rendent un tribunal administratif, un juge d'instruction ou même un juge des tutelles ? Des mensonges.
Pourquoi recevais-je encore des réponses du château, en 2006, et même mi 2007 ? L'information sous cette lettre de 2006, la communication du jour du château, a été reprise aussi ce soir, par France 3. « Clearstream : Villepin voit l'Elysée derrière l'appel » ? Ca me fait penser à ce type, un enseignant, je crois : « Sarkozy, je te vois »... Où sont les paranos ? Depuis 2006, je pense avoir fait bien pire que « casse toi, pauv'con ». Que faire un jour de pire que « je te vois » ?
Ce soir, en lisant Challenges du 28 janvier, j'ai appris que notre chantre aurait été lâché par les classes populaires et par les CSP+. Il y a peu, Lefebvre nous apprenait bien qu'ils meurt tous. J'aime bien le titre de l'article, en page 7 : « Le cercle des sarkozystes disparus ». Un « proche » répondait tout de même à Challenges que « Le mois de janvier a été calme. La chute de la popularité du chef de l'Etat a été stoppée ». Il a fait très froid depuis décembre dernier, tout a pu geler. Dès le mois de février, les dernières glaces pourraient doucement commencer à fondre et ce qui reste des sarkozystes aussi ? J'aime tout autant la « critique » du moment de Lefebvre : « ce ne sont que le ou les exécutants qui paient ».
Dans la journée, j'ai bien entendu aussi que des parties civiles pouvaient se contenter de quelques attendus. Dominique de Villepin « n'a pas toujours dit la vérité », ajoutait Claude Guéant ? Alors nous rirons encore, bientôt. L'autre tract est tout aussi comique, sous « Défaite d'anniversaire à l'Elysée », je lis : « Plus audacieux, un responsable de l'UMP va jusqu'à trouver `' bien des avantages " au jugement de relaxe... `' Là, on va en parler pendant quarante-huit heures et puis le soufflé va retomber. " Les tenants de ce scénario soulignaient, pour s'en féliciter, la remarquable retenue de la famille villepiniste. ». A mon avis, la mayonnaise reprendra au moins pour les intimes, mercredi, avec le prochain Canard.
Actualités Challenges > Politique Economique 29.01.2010 | 19:54, extrait
Clearstream : Villepin voit l'Elysée derrière l'appel
Le procureur de Paris Jean-Claude Marin a annoncé sa décision de faire appel du jugement qui a relaxé, la veille, Dominique de Villepin, dans le cadre de l'affaire Clearstream. Dominique de Villepin a déclaré vendredi 29 janvier sur Canal+ que la décision du parquet de Paris de faire appel de sa relaxe dans l'affaire Clearstream a été prise jeudi "lors d'une réunion à l'Elysée". "C'est un fait. J'ai été sept ans secrétaire général de l'Elysée. Je connais l'Etat, je connais la fonction publique... Et donc, je vous dis, je vous affirme. Je n'ai pas l'ombre d'un doute", a martelé l'ancien Premier ministre assurant, pour étayer son propos, avoir eu "une information par des fonctionnaires de la présidence de la République" en ce sens. La présidence de la République a répondu et fait savoir à l'AFP que "l'Elysée ne répond pas à des allégations mensongères".
Clearstream : Lefebvre est mécontent
AFP, 28/01/2010 | Mise à jour : 17:56
Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a affirmé ce soir à propos du procès Clearstream dans lequel Dominique de Villepin a été relaxé, que "ce ne sont que le ou les exécutants qui paient", en espérant que le second procès "permettra de montrer qui a commandité cette manipulation et pourquoi".
INFO - SPECIAL PROCES CLEARSTREAM - Villepin-Sarkozy
Clearstream: polémique Elysée-Villepin
France 2, publié le 29/01/2010, 21:51, extrait
Pour le secrétaire général de l'Elysée, interviewé par le site de Paris-Match, le procès Clearstream n'a pas permis de découvrir toute la vérité sur la manipulation des fichiers truqués de cette société luxembourgeoise. La justice a établi l'existence d'unemachination mais "une part de mystère demeure", estime Claude Guéant.. "Trois personnes ont été condamnées. Mais la question est de savoir qui est l'inspirateur. Y a-t-il un inspirateur ?" déclare-t-il. "Je note que, dans les attendus du tribunal correctionnel, il est fait mention que Dominique de Villepin n'a pas toujours dit la vérité", ajoute Claude Guéant.
Qui faut-il croire, Laurence Ferrari ou les autres ?
Du coup, je m'interroge encore, et beaucoup, comme souvent. Qui faut-il croire, les pros de la Dass du 9-3 ou d'autres ? Lorsque je lis certains canards et dossiers d'assistance éducative, les placements sont tantôt « transitoires », parfois « durables », jusqu'à la quille, Versailles confirmera. Lorsque je regarde France 2, le placement peut être « provisoire ». Mais lorsque j'écoute Laurence Ferrari, j'entends bien que certaines associations ou villages ne « lâchent » pas les enfants avant leur majorité révolue ? J'ai pu mal lire quelques documents à diffusion plus confidentielle, voire très restreinte. J'ai aussi pu mal voir ou très mal entendre. Mais les travailleurs sociaux, assez globalement, j'ai tendance à ne plus trop les croire ; ils mentent toujours et ils l'ont d'ailleurs eux-même avoué. Et ce qu'on lit sur Légifrance, c'est du vent, on me l'a assez souvent lancé, à Versailles comme à Nanterre. A quoi servent les tribunaux, serait-ce fait pour distraire les parents ? Le second drame de Annie Duperey : avoir été séparée de sa soeur... elle a perdu ses deux parents ? C'est si affreux ?
Laurence Ferrari arrive très bien à faire « la part des choses », Annie Duperey a retrouvé sa soeur, 18 ans après, une « seconde chance » dans sa vie... « On va les laisser dans leur pays, on va les laisser dans leur culture » ? Dans cette vidéo, Laurence Ferrari répondait à Justine ? On apprend beaucoup lorsqu'on écoute Laurence Ferrari ou ces divers « publi-reportages » flattant nos campagnes. Tout le monde ne supporterait pas ces « reality shows » ? Je pense que c'est assez vrai, sur le terrain comme dans les prétoires, tout est souvent assez dur, « lessivant » même. « Notre rôle, c'est d'être objectif et serein, pour les téléspectateurs... » Suit une question de Mathieu : « Comment doit s'écrire l'info de demain ? »
Laurence Ferrari croit très fort à l'avenir de ces grands journaux. « Il y a un moment où il faut vérifier ces informations, affirme-t-elle. Et sur le net, on a pas la certitude que ces informations sont vérifiées et crédibles. Donc, nous [TF1 et France 2], notre rôle, et c'est pour cela qu'on fera la différence, qu'on la fait aujourd'hui et qu'on continuera à la faire, à mon avis, pour les 10 ans qui viennent, c'est la fiabilité de nos informations, c'est la crédibilité de nos journalistes... » C'est ce qu'on nous inculque au collège, je pense que Xavier Darcos confirmera. Mais après, il arrive qu'on grandit encore un peu.
Un petit bilan
Ma fille Justine reste donc scolarisée à Hagenau, en internat. Elle est « en âge de discernement », les juges en sont persuadés, et elle ne veut pas être scolarisée à Paris ou sa « banlieue ». Le pasteur d'Uhwiller et des travailleurs sociaux veilleront sur Justine et sa scolarité, rendant de temps en temps compte au juge pour enfant. En hiver dernier, cette Dass ou le collège envisageait de « l'orienter ». Ma compagne et moi sommes intervenus, Justine a ensuite été admise dans un lycée. En automne dernier, les professionnels de l'ARSEA Alsace envisageaient à nouveau de « l'orienter ». A l'occasion, je vais poster une lettre pour le juge pour enfant de Nanterre car je pense qu'il serait souhaitable que ma fille Justine soit rapidement examinée par un médecin, un vrai, et non uniquement simplement, de temps en temps, par des charlatans.
J'ai un peu fait le point avec cette mère qui se plaint de la situation de ses propres enfants, « sauvés » par l'association SOS Village d'Enfants, cette équipe qui « sauve » aussi les fratries, avec « une mère SOS ». Elle a beaucoup d'enfants, pourrait-on se dire d'abord. Certains d'entre eux sont majeurs, « sauvés », elle n'en a plus aucune nouvelle.
L'un de ses enfants né d'une union plus récente est à la maison, m'a-t-elle dit. Il y aurait eu une mesure AEMO pour rassurer les professionnels de la Dass ; cette mesure aurait pris fin en septembre dernier. Le Conseil général des Alpes maritimes devrait donc avoir quelques assurances quant aux « capacités éducatives » de cette mère et de son foyer actuel.
Ses autres enfants seraient éparpillés un peu partout, elle n'en sait pas tout. Elle affirme qu'elle n'a plus de contacts avec certains d'entre eux, notamment donc les plus âgées, de jeunes majeurs. Mais Laurence Ferrari s'est voulu rassurante au cours de certaines de ses déclarations, SOS Villages d'Enfants ne « lâche » pas les enfants au moment de leurs majorité. En effet, des enfants peuvent parfois « profiter » de mesures d'assistance éducative jusqu'à leurs 21 ans.
J'ai expliqué à cette mère que nous allons plutôt nous préoccuper des plus jeunes, encore « placés », depuis 2003. J'émets des réserves car SOS Village d'Enfants pourrait encore avoir une perception tout à fait différente de la situation de ces enfants... Selon ce que cette mère m'a communiqué :
• E., 13 ans, chez une mère SOS depuis juin 2009, a Onnaing ; elle - une fille - ne peut plus communiquer avec sa mère,
• Y, 9 ans en février prochain ; selon un fax récent, il a pu quitter le « village » aujourd'hui, pour être accueilli par une mère SOS, à Quiévrechain,
• T., 7 ans en novembre dernier, chez une mère SOS a Saint Saulve, depuis juin 2009 ; sa mère affirme pouvoir communiquer plus et plus facilement avec cet enfant depuis qu'il n'est plus au « village » ; certaines familles d'accueil sont différentes des autres
Tout semble très contrasté dans cette famille « assistée », surtout cette conception de la « fratrie sauvée » par « une mère SOS », j'en compte déjà trois. C'est assez conforme à ce que j'ai perçu en octobre 2008, au cours du colloque du Fil d'Ariane ? Saint Saulve, c'est un peu plus à l'ouest de Marly, près de la zone industrielle du Nord de Valencienne. Saint Saulve, c'est donc encore et à peu près « le village » ou les prés de Marly. Mais Nice est dans le sud de la France.
Des résultats « détaillés »
Ce qui m'a été communiqué ces jours-ci, par cette mère, aujourd'hui à Nice, s'apparente assez à ce qui fuse parfois, dans ces histoires « délicates ». Cette semaine, après un fax pour une réponse rapide, un RAR est parvenu à un cabinet d'avocat parisien, ce que tout internaute peut en ce moment vérifier sur le portail de la Poste. Une mise en demeure de tout « supprimer » ou de censurer des mots dans son blog pouvait impressionner cette mère.
J'ai moi-même très souvent et plus ou moins gentiment ou fermement été prié de « supprimer » mon propre blog. Mais je n'y ai que très rarement apporté quelques modifications, à chaque fois, très mineures.
Depuis le week-end dernier, j'ai publié quelques billets dans ma nouvelle rubrique « Affaires ». Ceux qui souhaiteront de plus amples renseignements à ces sujets, cette mère de Nice, ces difficultés « familiales » et son propre « combat » pour ses enfants « placés », pourront aussi aller visiter son blog, SOS Villages de Marly. C'est une histoire avec ses particularités, sur plusieurs années. Tout jugement hâtif, que ce soit de cette mère ou même des dits « services », est à mon avis à proscrire. J'ai aussi appris que d'ici quelques temps, elle pourrait avoir un rendez-vous auprès du Conseil général.
Même ce qui s'est tramé au cours de cette semaine passée est vraiment très spécifique à ce cas tout à fait particulier. Je publie simplement les images ou références qui suivent pour mieux répondre à certains journalistes. « Il y a un moment où il faut vérifier ces informations », affirmait récemment Laurence Ferrari. J'ai bien fait quelques vérifications.