Catégorie: Non catégorisé
« Déchirures de familles », le replay
« Lors d'un divorce qui implique un parent allemand, la justice lui accorde toujours la garde des enfants. » Ce 24 mai, France 3 région Lorraine ou Gand-Est exposait 3 bonnes raisons de regarder « Déchirures de familles », un documentaire de Françoise Schöller et Christophe Busché. « 1 - Compatir au chagrin des parents. » « 2 - Tenter de comprendre un système qui nous dépasse. » « 3 - Reprendre confiance dans les institutions. »
La diffusion de ce documentaire était tardive, après le Soir 3 seulement, et pouvait être très géolocalisée. En tous cas, pour Paris, on nous annonçait la diffusion de « Amours au pluriel », de Vassili Silovic. « Rencontre avec des polyamoureux, qui assument de vivre plusieurs histoires d'amour en même temps, et de manière consentie entre partenaires. » Couchez ! Faites des enfants ! Pour le reste ou la suite, on découvre toujours assez tôt. « Déchirures de familles », « à chaque fois, un jugement qui, systématiquement, accorde tous les droits au parent allemand » :
« Qui sommes nous ? - Alsace » - « Déchirures de familles », de source France•TV
Toujours, toutes les oreilles et droits aux travailleurs sociaux, ainsi que tous les égards et faveurs au pasteur d'Urhwiller et à sa soeur, ça me rappelle quelque chose. Mais l'Alsace et le Grand-Est ne sont plus en Allemagne, depuis longtemps, je crois. Et c'était à Nanterre et à Versailles, ainsi que entre Paris, les Hauts-de-Seine et puis Taverny où tout s'était ficelé. L'Occupation, c'est déjà lointain ; normalement. Versailles, où l'appel était impossible, méritait bien son titre de cour de confirmation ; « je n'ai jamais été désavouée », me confiait bien en audience une juge pour enfant de Nanterre...
A plus d'un moment, ce documentaire de Schöller et Busché me fait bondir du fait d'échos et de similitudes avec ce qui s'est passé ou ce qui a été bricolé sur le seul territoire Français. Je prend note que les gens de robe Allemands entendraient justifier aisément leurs diverses ou inique pratique et l'intégralité de leurs décisions... « analysez les, finement », d'accord, on va faire comme ça. Puis on conclura que il pourrait juste y avoir à travailler des formes ?
Mai passe. Et comme d'habitude depuis quelques années, c'était une période au cours de laquelle nous discutions un peu d'enfants disparus et de toutes ces situations difficiles, beaucoup de celles qui s'enlisent et qui n'avancent plus depuis des années, sinon depuis des décennies, un peu aussi de celles qui sont plus rapidement résolues. Je n'ai pas souvenir que à cette période, nous ayons un jour parlé de Kalinka, la fille de Bamberski, ni vraiment d'autres choses ou de situations sans grand rapport avec ces « déchirures de familles ». Autour du 25 mai, on discute plutôt et simplement de fugues, d'enlèvements parentaux et de disparitions inquiétantes. Les acteurs majeurs étant généralement ceux qui sont dans la merde jusqu'au cou, ceux qui les entourent ainsi que ceux qui sont sollicités (police, justice, ministères, hotlines, ...).
Ce 26 mai 2019, les Dernières Nouvelles d'Alsace nous ont annoncé que « l'autre jour », à l'école d'ostéopathie Oscar de Strasbourg, un nouvel espace ainsi que une soirée ont été dédiées « à la mémoire d'une jeune élève disparue l'an dernier, Carla Clementz. » Il peut s'agir d'un choix éditorial. Il faut bien qu'on discute également un peu de ces « disparus » là et de difficultés ou de douleurs que ça suscite... Et puis pourquoi pas aussi « de la considération de l'ostéopathie par l'univers de la médecine » ; on parle bien beaucoup de l'homéopathie. Une « cérémonie marquée par le deuil » au cours de laquelle le pasteur et son mari le généraliste se sont exprimés « publiquement ».
Pour Faits divers, le mag, et France 2, en mai 2008, pour un reportage télé de 30 minutes, les Clemetz ou « la famille d'accueil » n'avaient strictement rien à dire aux journalistes. Fin octobre 2010 et alors que « la famille d'acceuil » avait perdu devant la cour de cassation, j'avais évidemment téléphoné aux Dernières Nouvelles d'Alsace ; mais un journaliste du secteur de Haguenau m'avait fait comprendre que le sujet ne les intéressaient pas du tout ; un choix éditorial ; à l'époque, j'en concluais que ce journal ne publie que des articles qui plaisent au pasteur et au généraliste.
Un nouvel espace nommé Carla Clementz https://t.co/FXdE7fflR2 #Strasbourg #Alsace pic.twitter.com/IG03HiJj1Z
— StrassFeed (@StrassFeed) May 26, 2019
« Yann Moix, c'est fini... Trouve un autre rocher... »
J'ai cet air de Jean-Louis Aubert en tête, Yann Moix ou « Voilà c'est fini On a tant ressassé Les mêmes théories On a tellement tiré Chacun de notre côté ». « Et fais gaffe à l'amour... » Le pire qui pourrait lui arriver maintenant, ce serait de craquer pour une étagère de 50 ans, puis que ce ne soit jamais réciproque ? En tous cas, vu les mots lus sur le Monde, ceux lâchés par Ruquier, hilare, ceux twittés par la LICRA et ce qui me semble être un grand silence du CRIF, je crois qu'on ne le reverra et ne l'entendra plus avant un certain temps. Qu'il pourrait consacrer à sa littérature.
J'avais d'autres choses à ajouter, ici. Un jour, peut-être.
L’antisémitisme et le négationnisme défigurent tous ceux qui le propagent.Yann Moix s’est vautré dans la boue de la haine des Juifs. Voilà qui devrait l’inviter à la discrétion, à la méditation et à la retenue en pensant aux condamnations judiciaires auxquelles il a échappé https://t.co/Dspl47O1F8
— LICRA (@_LICRA_) August 28, 2019
D'autres ont aussi prôné l'erreur de jeunesse pour des faits moins dégueulasses. Ils ont fini déchiqueté dans une corbeille (avec crachats sur les morceaux), eux et tous ceux qui leur ont serré la pince depuis la maternelle. Si on passe ça à ce type, il y a du monde à réhabiliter https://t.co/srI9yRrY6T
— Ramsès Kefi (@Rkefi) August 27, 2019
« Un avocat » dénonce maintenant les ravages de la justice pour enfants
Depuis cet été, les déclarations d'un avocat de Marseille suscitent un peu de bruit sur les réseaux sociaux et jusque dans des journaux. Maître Michel Amas débute en cette matière, on dirait... « Lassé [NDLR : déjà ?] par la difficulté de sa mission, il a décidé de dénoncer "ce qu'il se passe dans le secret du bureau des juges pour enfants". "Rien n'est plus violent que ce que je vis depuis un an dans le cabinet des juges pour enfants", assure-t-il à franceinfo, une semaine après avoir lancé un cri d'alarme sur Twitter. »
C'est sur Facebook que ses vidéos semblent avoir cumulé des vues, des milliers, des millions... et à ce jour, quelques 131 250 partages, là bas. Sur Twitter, il est possible de trouver quelques réactions de la faune aussi.
Ce que cet avocat raconte a pu en interpeller plus d'un. Il aurait maintenant pour ambition de préparer puis de soumettre un projet de loi. « L'avocat déplore ainsi le fait que les parents aient du mal à faire entendre leur voix dans ce genre de procédure. » « "Parce qu'ils sont dans le bureau du juge, ils sont considérés coupables", regrette-t-il. » Pour le moment, je n'ai pas remarqué de vrais réactions de ses pairs, ni de personne d'autre de ces milieux d’ailleurs, l'ASE ou cette DDASS et ces prétoires. Reste à attendre, d'éventuelles suites.
Coup de gueule de Michel Amas, avocat au barreau de Marseille, très remonté après une audience devant le juge des enfants où le sort de quatre enfants est en jeu.
La morgue des services d’aide sociale à l’enfance qu’il décrit doit nous interroger.
pic.twitter.com/qGD9e8OWUH— Patrice Reviron (@PatriceReviron) July 18, 2019
Par vidéos en ligne, puis par voie de presse, trois articles ou plus à ce jour, il insiste, après avoir sillonné « la France, de Mulhouse à Cahors, de Marseille à Mont-de-Marsan, de Versailles à Mâcon pour "aider des parents à récupérer leurs enfants". » Le ressort de Versailles n'a toujours pas changé, il statue toujours comme dans un bureau, comme sous l'Ancien régime, voire comme au bas moyen-âge ? Le code noir est encore en pleine vigueur ?
« Pour Me Amas, à chaque audience les jeux sont déjà faits [NDLR : on pourra évidemment toujours faire appel et même davantage], le représentant des parents "n'a pas d'armes pour les aider". "Aujourd'hui, nous ne sommes pas acteurs de la procédure. Les parents n'ont aucun moyen de défense et les enfants en danger ont moins de droit qu'un terroriste". » Rien n'a changé...
« "L'un des problèmes aujourd'hui, c'est que personne ne parle de cette situation et des problèmes de cette justice. Il n'y pas de public, pas de presse lors des audiences. Et puis les parents ont honte, donc certains ne prennent pas d'avocat"... le marseillais officie depuis le 12 septembre 2018 auprès de parents, "à 90% des femmes seules" pour tenter de récupérer leurs enfants. » Rien n'a dû changer ces 20 dernières années.
Quand je lis France 3 et des situations ou des histoires dépeintes par Me Amas, je me dis qu'en 20 à 30 ans, rien n'a changé, les foyers de la DDASS n'ont pas changés non plus. « 8 jours après le placement, l'une de ses filles âgées de 16 ans est agressée sexuellement. Un mois après, sa fille de 14 ans subit elle aussi une agression sexuelle. Ses enfants sont fréquemment victimes de coups, d'agressions physiques ou verbales. Ces derniers jours, Irina* et Marie*, deux de ses filles ont fugué. "C'est un véritable calvaire. Mes enfants sont clairement en danger et les magistrats et les assistances sociales ne font rien. Mon crime est d'être un papa veuf avec 5 enfants". »
En juin, dans la revue Direction[s], « La référence des directeurs et cadres du secteur #social #médicosocial », un mensuel confidentiel des Editions Légistlative, une tribune nous confirmait bien que dans les foyers et les familles d'accueil de l'ASE, tout reste à défricher aussi. « Le documentaire [Enfants placés : les sacrifiés de la République] aura au moins remis en lumière cette réalité glaçante. Les établissements peuvent, parfois, mettre des mineurs en danger. La Haute Autorité de santé (HAS) l’a d’ailleurs rappelé de manière étayée, en publiant en février les résultats d’une enquête sur la bientraitance, menée notamment auprès d’établissements de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Près d’un répondant sur dix a relevé, en 2015, au moins un incident de violence perpétrée par un professionnel sur un mineur. Quant aux agressions commises par des jeunes contre le personnel, elles s’avèrent plus courantes encore – au moins une fois dans plus de cinq structures sur dix. La proportion était similaire pour les violences entre mineurs eux-mêmes. » « Et si des violences se révèlent ? Il revient déjà au directeur de se conformer à la loi... »
Vers 2005, « se conformer à la loi... » consistait pour la Direction ou ces professionnels de la DDASS à expédier un rapport encore chargé et fallacieux au juge des enfants ; puis ce dernier, comme à la botte ou servile, suspendait « durablement » les droits de visite et éloignait l'enfant, en un lieu tenu « secret ». Une façon radicale et facile pour ces milieux de balayer sous le tapis, de s'épargner des débats houleux et sensibles, une façon aisée pour eux comme pour les magistrats d'alors d'échapper au scandale. Je n'ai aucune raison de croire qu'il existerait des professionnels ayant bien meilleure âme ou conscience. A l'époque puis les années qui ont suivies, tout le monde a fermé les yeux, s'est tût.
Prévention, repérage, accompagnement ... A lire dans le dernier mensuel de @Directions_fr, notre enquête sur les pistes pour déjouer les violences dans la #ProtectionDeLEnfance https://t.co/AoZmkVx44M par @olbonnin pic.twitter.com/Lc8LPjO3xw
— Direction[s] (@Directions_fr) June 11, 2019
Des romans et de beaux films
Edit... Finalement, l'histoire de Louna (le téléfilm, voir plus bas) est tout à fait simple et celle d'un expérimenté, d'un médecin, d'un sachant tellement mieux que quiconque, d'un savant, d'un grand professeur de CHU, qui serait tout à fait obtus, genre incapable de reconnaitre que un moteur unidirectionnel de type Lavet peut tourner dans les deux sens... Et les magistrats l'ont suivi, comme des oies. « On n'avait historiquement jamais publié ou constaté autre chose. » D'accord. Louna, des totalement tordus, le téléfilm est parfaitement crédible : « choisissez, entre votre fille et votre mari ». Curieux qu'on ne crève pas plus que ça les pneus aux Territoriaux qui arrivent pour disparaitre avec un enfant.
Depuis très longtemps, je me dis que les tribunaux ne servent essentiellement qu'à y pousser quelques tirades auprès des juges ou pour en rapporter du papier, matière à partir de laquelle des plumes, des polémistes et des vidéastes pourront nous produire des papiers encore, des romans ainsi que des films. Des distractions pour tous les gouts.
Pour son récent bouquin, Moix se serait inspiré ou aurait relaté des fait l'ayant profondément marqué dans son enfance. Selon son avocat, il y aura des suites, dans un tribunal, où il compterait apporter des « preuves » irréfutables, quelques témoignages, qui conforteront tout ce que Moix nous a relaté... Pas de Goncourt en vue pour le moment.
Le « Dreyfus » de Polanski s'est finalement imposé, « a forcé le respect de la presse et des professionnels », reçoit le Grand prix du jury. « Je connais bon nombre de mécanismes de persécution qui sont à l'oeuvre dans ce film et que cela m'a évidemment inspiré », disait Polanski dans une interview avec l'écrivain Pascal Bruckner. Certainement un bon film, sur l'affaire Dreyfus ou de Polanski, au vécu et passé qu'on lui connait.
Dans l'actu du moment, j'ai repéré « Jamais sans toi, Louna », des parents accusés, un livre, un téléfilm. « Leur enfer quand, accusés à tort de maltraitance, on leur a retiré leur fille en 2012. » « Le mutisme des médecins et les faux pas des services sociaux qui n'ont pas voulu entendre qu'elle était atteinte de la même maladie orpheline que sa mère, l'emballement de la machine judiciaire, un procès… » « Voilà leur histoire adaptée en un téléfilm poignant (ce lundi soir à 21 heures sur TF1) », nous dit le Parisien.
Ca inspire tout le monde, ces histoires, Ingrid Chauvin qui cherche ou cherchait désespérément à adopter également. On pourrait en penser que le malheur des uns dépeint par ces oeuvres et docu-fictions, puis ressassé, finira par faire le bonheur de beaucoup... « Elle a relayé des témoignages effroyables d'enfants et de professionnels travaillant dans des foyers... » « Mais où se trouve la protection de l’enfance en France ! À quand une réelle considération envers ces enfants qui ne demandent qu’une chose, être aimés et avant tout respectés… j’ai honte de ce système ». Des élus pourraient l'avoir bien reçue. « On a des échecs au niveau de la politique de l'enfance, avec un taux d'échec aux études, une majorité non négligeable qui finissent à la rue. » « Jusqu'à présent, pour être adopté, il faut qu'un enfant soit abandonné ou qu'il y ait une notion de délaissement de ses parents. Quand le parent a une maladie psychiatrique qui ne lui permettra pas de toute sa vie de s'occuper de son enfant, il faut qu'on crée un statut particulier pour que cet enfant puisse être adopté ». Des avis absolument quelconques de travailleurs sociaux, de psychologues ou de psychiatres, puis les adoptants finiront vite tous comblés. Les parents pourront toujours faire appel et espérer... ou revoir In Sachen Kaminski, un téléfilm de 2005, ou l'affaire Kutzner c/Allemagne, 26 février 2002, 46544/99.
« On va regarder si tout est mis en œuvre, dans les départements, pour que les enfants pour qui la meilleure solution se trouve être l'adoption trouvent une famille », résume Monique Limon. « Ce travail sera mené avec les départements, en gardant avant tout en tête l'intérêt supérieur de l'enfant et son projet de vie », complète Corinne Imbert. Le gouvernement veut améliorer le système de l'adoption, peut-on lire sur le Monde... « L'un des objectifs de la mission est de faire remonter les informations des départements, de façon à identifier les leviers permettant de fluidifier l'adoption », explique le secrétaire d'Etat, Adrien Taquet. Peut-être revoir aussi Les enfants volés/perdus d'Angleterre.
Puis il y a 55 steps, que je viens de découvrir, l'histoire « vrai » d'une avocate défendant une schizophrène, qui contestait les traitements que lui infligeaient les psychiatres. Une patiente d'un hôpital de San Francisco, mais la trame n'est pas très éloignée de ce que j'avais pu observer au printemps 2013, à l'hôpital Paul-Giraud, à quelques minutes de Paris. « Ce que nous voulons, c'est une prise en charge adaptée et concertée... et que les patients en capacité aient la possibilité de formuler leurs choix... beaucoup de gens atteints de troubles mentaux sont extrêmement lucides dans certains domaines... » J'avais donné toutes les billes à une jeune femme, là bas, à Paul Giraud, dont les billes pour saisir un juge et se faire assister par un avocat ; puis elle avait rapidement finie plus en contact avec ses proches, libre et sous traitement, finalement en famille même, plutôt que maintenue sous traitement et sous contrainte, ainsi que interdite par les psychiatres de tous contacts avec son nourrisson.
href>
Curieuse insistance, d'un éducateur parmi d'autres
Soit il s'agit encore de mauvaise foi, elle peut être suspectée ou présumée à l'occasion de toute publication ; mais ne voyons pas le mal ou le troll partout. Soit il s'agit plus simplement d'une jeunesse parfaitement inexpérimentée qui se contente de rabâcher les poncifs, les laïus, les vérités, la propagande des aînés, dont celle de l'AFMJF.
« Laisse moi t'éclairer convenablement. » « Si c'est ainsi, tu as été vraiment trop idiot ou bien mal conseillé. » « Avais tu un avocat ? File vite en trouver un ! » « Si t'es pas content, vas donc faire appel. » « Puis pense à consulter le dossier. » « Mais surtout, tout étant complexe ou t’étant inaccessible, cours solliciter un avocat. »
Aujourd'hui, et ici, je n'ai pas davantage de temps à consacrer à ces tweets d'un membre du Conseil national de la protection de l'enfance (CNPE) et « éducateur spécialisé en alternance, il fera du droit « quand il en aura les moyens ». Pas plus le temps d'aller fouiller et lire ce qu'il aurait récemment envoyé encore.
Par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123519401620312064
Par là : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123520497948528642
Puis par ici : https://twitter.com/LyesLouffok/status/1123521360221831168
Pages: 1 · 2
Appel à candidats
Ca coûte rien, deux à trois tweets encore, dans un néant toujours autant abyssal. Qui d'autre que Janois, Amas et les Verdier ? Quelqu'un d'autre a un peu d'expérience en matière d'assistance éducative ? Pour RT, c'est là...
C'est un appel à candidature, mais d'expérimentés, pas pour leur business https://t.co/TeLih8wot3
— Bruno Kant (@bkant) September 11, 2019
Marseille : « les avocats » au secours de l'enfance en danger
On en compterait maintenant trois. Selon 20 Minutes, Me Yves Moraine (maire LR des 6e et 8e arrondissements) et Me Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, se sont ralliés à l'appel ou aux cris de Me Michel Amas.
« Si, nous, les avocats, nous ne nous levons pas, jetons les robes ! », peut-on lire sur la Provence. J'attends que d'autres s'expriment à leur tour, à ces mêmes sujets. Les Parisiens n'ont encore rien lâché pour la presse ? Ils pourraient avoir d'autres soucis, priorités ou combats depuis la rentrée, tel que la défense de leurs retraites...
Pour le moment, je n'ai pas vu de proposition ou projet de loi. Juste des « diatribes », puis un pamphlet, mais limpides. « face au juge des enfants qui souvent ne répond pas, "ni expertise, ni confrontation, ni appel encadré". "Les parents ont moins de droits qu'un individu suspecté d'un crime", martèle Me Amas. Enfant déstabilisé, changé d'école, privé de ses copains, de ses activités extrascolaires, de soins dentaires: le sort réservé à ces enfants placés est d'une rare violence, assure Me Amas. » Si j'ai bien lu 20 Minutes, leur récente conférence de presse a pu être modérée par Me Arnoux-Pollak ; mais le fond semble cependant rester tout à fait similaire.
Une « lettre » aurait maintenant été envoyée à Macron. « Aussi, la proposition de loi vise à réduire les délais d’instruction et obliger le magistrat à répondre aux demandes des parties dans un délai d’un mois. Elle espère aussi contraindre les services de la protection de l’enfance de déposer leur rapport avant l’audience. `'Au pénal, on peut donner des pièces, se défendre, là j’ai plaidé des centaines de fois, et ce rapport je ne l’ai jamais eu avant l’audience", se désole Me Amas pour qui `'le huis clos ne protège pas l’enfant mais les juges." Plus diplomate, Yann Arnoux-Pollak, bâtonnier du barreau de Marseille, appuie la démarche en soulignant que `'si on veut que les juges puissent faire leur travail, il faut leur en donner les moyens". Reste à savoir si les parlementaires vont également se saisir du texte. »
Ces avocats Marseillais sont à deux doigs d'inventer le contradictoire en assistance éducative, ainsi que la sommation de juger. « Ca existe, et tout fonctionne très bien, on y veille ! », poursuivront d'une voix Dalloz, les travailleurs sociaux ainsi que l'AFMJF (Association Française des Magistrats de la Jeunesse et de la Famille). D'expérience, personnelle et longue, le contradictoire, le respect de ses règles et principes, existe bien chez le JAF, mais pas du tout chez le juge des enfants, ni d'ailleurs chez le juge des tutelles ; chez le juge des libertés, en matière assez voisine, privative de liberté, en psychiatrie, c'est assez borderline également... mais ce dernier point n'est pas trop le sujet du moment.
« `'Les parents d’enfants placés n’ont pas moins de droits que les autres, ils n’en ont aucun", dénonce l’avocat. Il a depuis défendu dans toute la France 300 dossiers de ce type et, à chaque fois, il dit se confronter au même couperet : `'Il y a une présomption de culpabilité qui pèse immédiatement sur les parents. Et cette défiance se traduit par l’absence totale de moyens donnés aux parents de pouvoir se défendre et d’être acteurs de la procédure." » Il est tout à fait crédible, Me Amas. Dans cette matière, où la justice est rendue par des inhumains et des sauvages, tout exercice légitime d'un droit banal tel que l'appel vous est même renvoyé à la figure et présenté comme ayant été abusif.
Dans des écrits de Me Amas, entre quelques autres détails, je remarque que publier dans un blog ou sur les réseaux sociaux serait maintenant un « délit pénal ». C'est nouveau, ce bouleversement ou cette perversion des règles de 1881, un projet de loi du silence a été approuvé ? Ou c'est propre au barreau et ressort de Marseille, on doit s'y taire comme tout bon bavard ou fonctionnaire, sinon on fini à l'écart, paria, au ban, voire en geôle ? Lorsqu'ils râlaient à huis-clos, j'y percevais pour ma part d'ultimes abus des magistrats et des travailleurs sociaux, qui plutôt que de faire saisir une 17ième en ajoutaient aux palabres, à leurs éructations, aux élucubrations et au fiel déjà au dossier d'assistance dite éducative.
Mais Me Amas a aussi pour réputation d'être un bon pitre à ses heures. En nous parlant ici de « délit pénal », en nous intimant ainsi de nous taire, de ne jamais discuter avec des journalistes non plus donc, l'avocat a peu être simplement souhaité piquer un peu les « professionnels » de la DDASS. « ... et tout cela va être jeté sur Internet et les réseaux sociaux par les parents qui pensent bien faire. Certains iront plus loin encore et joindrons le nom de l’assistante sociale, du juge, de la chef de service. Ces là dégâts aussi seront irréparables, car ils vont briser le lien de confiance qui n’existait déjà pas. Chaque action étant en soit un délit pénal. Le lien de travail, lui va être dès lors immédiatement rompu avec les services sociaux. Une fois que ce lien est rompu, aucun travail n’est fait et le placement se perpétue de six mois en six mois, d’année en année, `'... parce que avec Madame ou Monsieur on ne peut pas travailler..." »
On fait quoi, lorsque ces gens (parfaitement péjoratif) n'ont de toute façons aucune intention de travailler un jour avec « Madame et Monsieur » ou la famille, et lorsqu'ils ne nourrissent jamais d'autre projet ou objectif que celui de prélever puis de partir avec un enfant de la fratrie, ce tout en construisant obstinément et de toutes pièces un dossier légitimant un rapt de mineur ? On publie, on documente ce qu'ils font, leurs méthodes, leurs agissements et bassesses, leur radieux travail. A ce propos justement, sur Twitter, on vient de me suggérer de revenir un jour sur la pratique et les théories de Richard Josefsberg, de l'OSE (Oeuvre de Secours aux Enfants), de les croiser à nouveau avec des ouvrages tels que sur les sectes ainsi que avec Bourreaux et victimes, de Françoise Sironi...
A l'époque, je publiais des choses de ce genre. Et plutôt que de m'attaquer alors au motif de diffamation publique, et pour défendre ses théories, Josefsbeg avait donc fait le choix de calomnier auprès de la Cour. pic.twitter.com/HugLBtKTxY
— Bruno Kant (@bkant) September 17, 2019
Un essai clinique « sauvage », mené illégalement
J'avais été très surpris puis vite affligé par ce qui se passait à Taverny, par la pratique, par les théories et le travail des « professionnels » de l'OSE France (Oeuvre de Secours aux Enfants), par tout ce qui se tramait et que la magistrature cautionnait. Puis je pouvais constater que ça indifférait tout le monde, ou presque. Jusque dans leurs publications, ces travailleurs sociaux pouvaient pourtant paraitre suspects - « irréprochables », insisteront encore les magistrats :
Un enfant malade ou blessé chez eux, fréquemment, les travailleurs sociaux le font disparaitre, puis avec les juges pour enfant, l'approbation du parquet ainsi que de la cour d'appel, ces oies, ils envoient le père chez le psychiatre, plutôt que l'enfant chez le médecin et pour des soins. Ca ne vous laisserait pas pantois, vous aussi ? #altmed
Quelques oies... |
On nous rappelle maintenant que des recherches ou travaux de ce genre devraient être encadrés. Mais ce n'est peut être pas le cas lorsqu'il s'agit simplement d'enfants en MECS ou de « dits cas sociaux » confiés à la DDASS :
A l'époque, seule la MIVILUDES, ces spécialistes en pratiques sectaires ou déviantes, pourrait m'avoir lu. « Comprenant bien vos inquiétudes, et vos interrogations, nous sommes au regret » ; au regret, eux aussi ; à me laisser me démerder alors avec le système archaïque et barbare que décrit aujourd'hui, à son tour, Me Michel Amas :
Tout est pervertit, inversé, avec la DDASS et dans ses huis clos. La famille maternelle laisse crever la mère? La magistrature prive ensuite l'enfant de son père, la donne à ses tantes maternelles. https://t.co/dtA8CKXKCK https://t.co/eL0iFb4evD
— Bruno Kant (@bkant) September 19, 2019
Pages: 1 · 2
Sceptique
Les Parisiens n'ont pas bronché. Les journalistes de là bas non plus. Parmi ces derniers, il existe pourtant quelques experts en justice et en protection de l'enfance. Parmi ceux là, aussi des experts qui s'étaient totalement désintéressés de l'affaire Agnès Marin, un couac, ou de Matthieu, ce tout premier mineur condamné à la perpétuité à perpet...
Comme s'il n'était pas possible pour certaines voix et plumes ou Grands reporters de papoter de dérives et d'abus commis sinon encouragés et espérés par des magistrats. Je l'avais bien perçu à l'occasion d'un ping-pong avec Pascale Robert-Diard, alors du Monde. Il y a des choses dont on ne nous parlera jamais dans les journaux. #tabou
Me Michel Amas s'est donc un peu exprimé, sur le net #buzz puis avec le concours de ces journaux et d'une radio d'ailleurs, quelques médias du sud seulement. S'est exprimé soutenu par le barreau de Marseille, qui ne s'est lui même pas privé de piquer les « citadelles » - toute allusion à Paris ou ce linge noir là serait purement fortuite.
Je suis sceptique. Je n'y croyais que très peu et je n'y crois plus que de moins en moins, vu l'absence de réactions, de vraies réactions. Me Amas crie, mais il n'y a pas de relais (ce que je peux aisément m'expliquer). Me Amas envisagerait de proposer quelque chose avec Jean Lassalle. Deux individus qui me semblent être extrêmement isolés, peu soutenus ou suivis hors le sud de la france, même si beaucoup grouillent de partout sur les réseaux sociaux.
Bien voir un lapin, sortit d'un chapeau, ou le rapport. Hop, un avis, qui va emporter l'opinion du magistrat. L'enfant lui même choqué. Puis le juge, comme un père Noël, qui ferait plaisir aux #educspé à tous les coups. #avocats #ASE https://t.co/lMHoB27Ma6
— Bruno Kant (@bkant) September 22, 2019
Un petit pas
Avec la DDASS, tout semble n'être qu'une histoire de petits pas. Dans un sens, dont au gré de scandales, puis ensuite dans d'autres sens, lorsque les attentions se relâchent. Quelque chose doit maintenant encore changer, un jour, si les bonnes volontés persistent, « et si les moyens suivent », ajouteront encore les professionnels.
Des tweets qui complètent ce que je publiais en 2013, Les carences massives de la protection de l'enfance :
#LOL pic.twitter.com/PkHam8u4Xt
— Bruno Kant (@bkant) September 23, 2019
Pages: 1 · 2
Je note
Je note que Greta Thunberg a pu me plagier. En réaction à une sortie de Trump, elle a modifié sa bio Twitter. « A very happy young girl looking forward to a bright and wonderful future. » Mais je crois que la mienne reste encore assez singulière. « D'après un psychiatre et plusieurs vrais magistrats, je n'aurais pas conscience des troubles que je crée autour de moi. Je décline toute responsabilité. » « So nice to see ! », ajoutait Trump.
Je note aussi que ce 24 septembre, à Bordeaux, une femme pouvait être jugée pour outrage, injures, tracts et/ou que sais-je encore. Juste des rumeurs, des bruits, sur Twitter... Me Michel Amas avait récemment bien prévenu, personne ne s'en doutait jusqu'à cet été, dire ou publier n'importe quoi peut exposer à des poursuites et à de la haine.
En cas de doutes à tous ces sujets, lire également Le Net, c'est du chinois...
Je note également que suite au « cacagate », « fait d’armes », notre Batman national compte aujourd'hui parmi les plus puissants du pays. Il faut probablement trembler. #PopCulture ajoutait cependant QG magazine.
Je note encore un tweet et lien de la CNIL. « Ce droit #DroitOubli permet à toute personne de demander à un moteur de recherche de supprimer certains résultats associés à ses noms et prénoms qui apparaissent à partir d’une requête faite sur son identité. Cette suppression ne signifie pas l’effacement de l’information sur le site internet source. »
Edit du 30 octobre 2019... « Contestant le placement de son fils, elle tient des propos outrageants pour la justice et les services socio-éducatifs » \o/ « 10000 euros d’amende dont 7000 avec sursis. La quadragénaire était jugée pour diffamation puisque sur Internet, par tract ou vidéo, et encore avant l’audience `'de rattrapage" devant le TGI avec un petit comité de soutien, elle a crié son sentiment d’injustice » • Sud-Ouest
Droit au #déréférencement | La CNIL prend acte des arrêts rendus par la @EUCourtPress en matière de droit au déréférencement. Lisez-le compte-rendu complet sur notre site 👉 https://t.co/FERq5RAwJQ
— CNIL (@CNIL) September 24, 2019
Des magistrats et des prétoires différents, ça existe ?
Sarkozy les estimait tous fades comme des petits pois. J'ai dû être confronté essentiellement à des magistrats de cette espèce là. De fades, et parfois de méprisants ou simplement de méchants et dénués d'à peu près tout...
Je note d'abord ici que Sandra Muller, à l’initiative de #BalanceTonPorc, a été condamnée pour « diffamation », pour avoir donné le nom sur les réseaux sociaux d'un homme qu'elle accusait de harcèlement sexuel. « C'est assez rare, une condamnation aussi forte en [matière de] diffamation », dit le monsieur ; 20 000 euro pour le tweet. « Depuis deux ans, ma vie est un cauchemar, ajoute le monsieur, depuis la publication de ce tweet, j'ai perdu quasiment toute mon activité, j'ai perdu ma compagne, même si on était pas ensemble à cette soirée [...] on était pas encore ensemble, j'ai perdu des amis, je ne travaille pas, quasiment pas depuis deux ans, je tourne en rond, je me ronge les sangs à savoir comment je vais pouvoir payer les études de ma fille, j'ai tout perdu, moi, dans cette histoire, juste pour un tweet ».
Pour CNews, le monsieur poursuivait, « ce sera difficile de faire oublier tout ce qui a été dit et écrit... il y a eu beaucoup de choses pendant deux ans... j'ai été condamné par le tribunal du buzz, par le tribunal des réseaux sociaux, moi, mon procès il a eu lieu sur Twitter, sur Facebook, et c'est impossible de se défendre avec tous les gens qui sont cachés ».
L'avocat de Sandra Muller a annoncé qu'il fera appel. Selon France Info, elle se lancerait déjà dans un appel aux dons. « [Les juges] ont fait du droit [cafouillage] et c'est motivé », dit Noémie Schulz, journaliste, qui explique que le jugement n'est pas assortit de l'exécution provisoire. Voir la vidéo, où le monsieur ajoute encore que « c'est une chance pour Sandra Muller de pouvoir faire appel, évidemment, parce que dans la vrai justice, on peut faire appel » - tandis que avec les juges pour enfants et même des tutelles et ces sphères, tout part systématiquement en vrille, en sucette :
Il y a peu, j’apprenais donc qu'une femme, une mère ayant des enfants placés, allait être jugée pour des tracts et probablement pour ce quelle a dû diffuser sur Internet ou lors de rassemblements publics. J'ai un peu approfondi le sujet, une affaire qui ne me semble pas très différente d'autres, du passé, d'un passé dont certains n'ont manifestement toujours rien appris. Ce 17 juillet, sur son site Internet, Me Michel Amas, pénaliste, qui débute en assistance éducative, nous en disait ceci (sic), mettant les gens en garde, évoquant le risque concret de poursuites pénales :
Fouillant et survolant les publications de cette mère, j'ai trouvé une décision d'un juge pour enfant qui parait être également président d’une association nationale de magistrats de la jeunesse, peut être même de l'AFMJF, association qu'il m'arrive assez fréquemment de railler, particulièrement sur le contradictoire. Je n'en retient qu'un court extrait, à la suite, dont le fond est aux antipodes de ce que me rendait Nanterre, la cour d'appel de Versailles, puis même la cour de cassation, avec ce qu'elle retenait pour ses développements - « le harcèlement dont M. X... a accablé la MECS du Château de Vaucelles », peut-on bien lire, entre autres salades, dans l'arrêt du 20 octobre 2010, pourvoi 09-68141.
Pour cette mère, tout est vraiment très différent, elle a fini conviée au pénal, pour s'y expliquer, distinctement ou hors la procédure d'assistance éducative. Je remarque également que le magistrat mis en cause ou simplement outragé, sinon, consterné, a pu s'être déporté de son dossier. Cela ne me parait pas anormal, bien au contraire :
Assistance éducative, probablement conforme, vu la source, que je mentionnerais pas ici
A Nanterre, en avril-mai 2008, 10 ans plus tôt, tout était vraiment très différent. Un juge avait été sommé de juger, implicitement mis en cause, et je ne le cachais ni dans mon blog, ni sur les forums et réseaux sociaux, puis il restait sur son trône. J'avais même communiqué ces sommations à des journalistes pour France 2, journalistes qui m'y avaient accompagné mais qui s'étaient curieusement vus refuser l'accès au tribunal... Ce n'est que 4 à 5 mois plus tard que ce magistrat s'était enfin déporté, non sans s'être d'abord lâché dans le dossier d'assistance éducative. Quel était le problème avec la médiatisation ou ce que j'avais alors diffusé ? A mon avis, absolument rien ne relevait du pénal.
Blog, articles de presse, puis journalistes avec caméra et micros frappant à la porte des magistrats... Ce jour là, à l'audience chez le juge pour enfant, le ministère public, un substitut, m'avait fait l'exceptionnel honneur de sa présence. Pour m'y humilier à huis-clos, ainsi que pour me dissuader d'autoriser la diffusion du reportage, sur France 2. 10 jours plus tard, Faits divers le mag, ce documentaire, était diffusé #FuckYou
« Attendu que M. KANT est trop bavard » (c) Nanterre, Xavier Serrier
A l'époque, j'aurais 1000 fois préféré être un jour convoqué en correctionnelle pour y discuter sérieusement de ce que ces « professionnels » dont ceux de l'OSE France et de l'ARSEA Alsace avaient construit et de ce qu'ils avaient nié, caché et balayé, tout ce qui les mettait de trop en cause. Au lieu de cela, ils se seront contentés de laver leurs robes, slips, chaussettes et culottes les plus sales dans le dossier d'assistance éducative. « Ce père à de très sérieux troubles psychiques, nous ne pouvons rien faire avec lui ! » Oui, oui... Qu'ils sortent un jour du bois, qu'on rigole à nouveau un peu. Les juges pourraient alors m'expliquer quand et comment j'aurais « harcelé » les travailleurs sociaux de l'OSE France, puis on débattrait de quantités d'autres choses encore... dont de psychiatrie chez les soviétiques.
Anger : une femme retourne le bureau d'un juge des enfants
Curieux. Qu'est ce qui peut bien mettre une jeune femme et mère dans cet état, de nos jours ? « Près du bureau, dans les entrailles du palais de justice d’Angers, les hurlements ont vite alerté. Une femme de 31 ans est entrée en furie, mardi 17 septembre, dans le bureau d’une des juges... Son avocate est parvenue à la calmer... » Mais ma question est peut-être trop osée. Des affaires de femmes et entre femmes, là, qui ne me regardent en rien
En 2007, une femme poignardait le juge pour enfants Jacques Noris. 13 ans de prison, en appel. Depuis, on accède aux tribunaux par des portiques. C'est du passé, ça. Mais qu'est ce que ça fait chier depuis, ces contrôles et portiques aux accès des tribunaux. METZ (AFP) - « Le juge a été poignardé vers 10H30 par la mère, une femme de 36 ans, avec un couteau dont la lame mesurait une vingtaine de centimètres, a-t-on précisé de source préfectorale. » Les confidentiels de nouvelobs.com NOUVELOBS.COM | 06.06.2007 | 16:39 - « Tribunal de Metz. Jacques Noris, le juge des enfants poignardé par une mère en plein audience, hier, est une figure très... » ...
Parfois des confidentiels pour ces histoires, et parfois rien qu'une unique brève. Pas plus. #silence
Les mères ou ces femmes, ces dérangées. Montbéliard | Faits divers « La mère hystérique fonce dans les locaux de l’Aide à l’enfance, Mis à jour le 29/08/2019 à 12:24 Est-Républicain À 11h20, mercredi matin, à Montbéliard, une femme de 39 ans est entrée dans une rage folle quand le personnel de l’ASE (aide sociale à l’enfance) lui a refusé un rendez-vous avec ses enfants. Au volant, en marche arrière, elle a détruit l’entrée de la structure et brisé des vitres. » « Une patrouille se rend sur place. Nouvel appel, entre-temps, du personnel. Telle une furie, la dame est remontée dans sa voiture, un SUV. En marche arrière, elle a défoncé l’entrée du bureau, détruisant la porte et les vitres. Elle n’avait pas bu, n’était pas - apparemment- sous l’emprise de stupéfiants. »
Je pense que ça ne changera jamais avant très longtemps (des décennies). D'abords à cause des femmes, et ensuite ou surtout, à cause des #feministes du moment. Tant pis pour ces mères ou femmes. J'en ajoute pas plus, ici, ou elles vont encore me pourrir de partout en ajoutant #mansplaining et que sais-je encore. Qu'elles se débrouillent. #ShutUp
Edit... « Il y a un chiffre noir des violences contre les magistrats », 25 septembre 2019, à lire sur le Parisien
@JosuJEANBART On en saura plus? https://t.co/VdrejKGqsk
— Bruno Kant (@bkant) September 26, 2019
Pages: 1 · 2
Une catastrophe
Dans ce billet, je pourrais parler un peu de ce qui vient de se produire à Rouen, un incendie à l'usine Lubrizol, ainsi que de dispersions en ville et dans la nature, de la communication de l'Etat et même de celle des journalistes à ces sujets... Je ne ferais que réécrire l'un de mes billets d'octobre 2008, Ca me fait souvent penser à Tchernobyl...
Ca a changé. Reste juste le cache et l'URL, un peu étranges. Un comique à la rédac... https://t.co/bdaTP8fGmb PS: n'en dites surtout rien à Greta pic.twitter.com/UNs8JG6Rz2
— Bruno Kant (@bkant) September 27, 2019
Tandis que la vrai catastrophe du moment, je la perçois tout autre part. J'ai fouillé un peu dans tous les sens, et depuis juillet encore. Je n'ai pas repéré grand monde sur la toile qui critiquerait la DDASS et qui aurait suffisamment la tête sur les épaules. Qui existe-il, qui ne serait pas trop proches de courants intellectuellement faibles, déviants ou sectaires ?
Sceptique... avais-je ajouté, ici, récemment, après Appel à candidats ou à contributions, par des professionnels ayant un peu de bouteille ou un regard neuf et pertinent. Un appel auquel je ne croyais pas une seule seconde, chacun de ceux là pouvant préférer rester isolé dans son coin, pour leur sérénité ou simplement par défiance envers les autres, des légions... Beaucoup de légions de conspirationnistes et de fragiles en lutte contre « les réseaux » ou « les satanistes », des troupes qui partagent et s'abreuvent auprès de sources dites « alternatives ».
J'étais déjà très sceptique et même atterré lorsque je découvrais le casting des « associations représentant des parents contestant les décisions de placement de leurs enfants » de la mission d'information de Perrine Goulet, rapporteur. Sur ce vaste sujet de l’assistance éducative ou sur l’aide sociale à l’enfance, ACALPA ? Des gilets jaunes ou Rendez-nous nos enfants ? Et Violette justice ? N'y manquaient que des plus extrêmes, ceux qui accusent les extraterrestres, d'entretenir les malheurs de ce monde pour y puiser leur énergie (à ce sujet, revoir Disney/Pixar Monsters, Inc, une excellente caricature ou un bon docu-fiction, selon le camp). Puis ensuite, je fus également vite conforté lorsque j'ai pu lire la retranscription de ce huis-clos, à l'Assemblé nationale. Il n'existe pas grand monde parmi ceux qui crient aux abus massifs de l'ASE qui puissent nous démontrer l'ombre d'une première dérive ou anomalie.
« J’ouvre une brève parenthèse pour répondre à votre remarque sur le faible nombre de personnes présentes. ... » « Enfin, les instances judiciaires françaises, européennes et internationales sont suffisamment nombreuses pour que vous puissiez éventuellement déposer plainte si vous pensez que le système n’est pas adapté. » « D’autre part, si la CEDH n’a pas donné suite à vos mémoires, c’est peut-être faute d’éléments le permettant. Il est étonnant de vous entendre expliquer qu’autour de vous tout le monde a tort a priori, CEDH comprise. » « L’un des nœuds du problème est que, de manière presque systématique... » « Mesdames, monsieur, nous vous remercions. »
Mme Goulet pourrait même avoir répondu à ACALPA : « S’agissant de la rupture du lien, que vous présentez comme systématique, je me suis rendue dans plusieurs instances où j’ai pu constater que, même en cas de difficultés parentales, les parents ont accès à leurs enfants. » Il n'y a de problèmes nul part, il n'y en a jamais eu en aucun endroit ni d'ailleurs à la moindre époque, nous a-t-on redit. Il faut y croire, croire, et ne pas douter.
Je viens de relire Au colloque du Fil d'Ariane, des notes d'octobre 2008. A l'époque, on nous y martelait également que tout allait parfaitement bien. Les « pas contents » y étaient aussi invités à retourner ou à visiter les tribunaux...
"Table ronde, à huis-clos..." https://t.co/xGDIkkN45M pic.twitter.com/mjt03FGn2J
— Bruno Kant (@bkant) May 24, 2019
#Rouen : les précédents incidents de l'usine #Lubrizol pic.twitter.com/0eimW01E5r
— Ina.fr (@Inafr_officiel) September 26, 2019
Pages: 1 · 2
Lyes Louffok maintenant sur une liste noire
Dans des threads et des tweets, avec peut-être à l'origine, une sorte de ligue du LOL, j'ai appris que Lyes est maintenant éducateur. Il lui resterait donc à poursuivre un peu ses études, pour des cours de droit...
Selon ces threads et tweets, Lyes pourrait avoir été black listé par quelques travailleurs sociaux et cadres ou directeurs. Rien d'anormal à cela, pour qui connait l'Histoire et ces sphères. Devoir de réserve, obligation de loyauté en entreprise, subordination résignée, déférence ou inféodation à la hiérarchie, etc... Lyes ayant beaucoup parlé pour des radios, des télés, des journalistes, beaucoup pour y dénoncer des établissements et des parcours d'enfants, il est assez probable qu'un grand nombre de portes lui resteront longtemps sinon définitivement fermées. Mais ce ne devrait pas être un grand problème pour Lyes, les professionnels curieux et les établissements glauques étant des plus rares, selon les travailleurs sociaux, il fera malgré tout vite et aisément carrière.
Je conserve une longueur d'avance sur tous ceux-là. Mes études de la protection de l'enfance ainsi que du droit sont derrière moi. Et je ne suis pas de leur monde, pas fonctionnaire du tout, ni d'ailleurs proche de gens de robe, eux également un peu soumis, à des obligations telles que de confraternité, de respect, de courtoisie, tout ça.
https://t.co/Z4ethfMK0S @LyesLouffok C'est tout à fait classique et historique. T'as dénoncé quelque chose à la radio ou ou via des journaux? T'es sur une liste noire. Mr Bontron l'exprime à sa façon.
— Bruno Kant (@bkant) September 29, 2019