Archives pour: Juin 2008, 21
La flamme olympique passe au Tibet
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a fait part samedi de sa "profonde inquiétude" face à la décision chinoise de maintenir le passage de la flamme au Tibet. "Cette décision qui s'apparente à une provocation - avec l'assentiment du Comité olympique international (CIO) - pourrait aggraver les tensions et saper le fragile processus visant à trouver une solution pacifique au Tibet et dans sa région", a indiqué Sharon Hom, directrice de HRW pour la Chine.
Envoyer la flamme olympique au Tibet est "le sommet de l'irresponsabilité. Le CIO n'aurait jamais dû le permettre", a estimé Anne Holmes, directrice de l'association Free Tibet Campaign, basée à Londres.
LHASSA (AFP) - Trois mois après de violentes émeutes, Lhassa a accueilli samedi le relais de la torche olympique pour une étape controversée dans la capitale du Tibet toujours fermée aux touristes étrangers et étroitement surveillée.
Des spectateurs accrédités et triés sur le volet ont acclamé le passage de la torche dans Lhassa peu après 09H00 locales (01H00 GMT), devant Norbulingka, l'ancienne résidence d'été du dalaï lama.
Des policiers d'une unité spéciale ont gardé l'oeil sur la flamme sur son passage et sur les bâtiments environnants, alors que la zone était interdite à toute personne ne portant pas l'accréditation spéciale.
Tragédie dans une discothèque de Mexico
Par EuroNews - Samedi 21 juin, 13h38
Il y a également une vingtaine de blessés qui ont été transportés dans un hôpital proche.
La discothèque où s'est déroulé le drame dans la nuit de vendredi à samedi se trouve dans le nord de la capitale mexicaine. Elle était bondée : beaucoup de jeunes gens y fêtaient la fin de l'année scolaire. Les circonstances sont encore un peu floues. La direction de l'établissement avait été dénoncée pour vente de drogue et d'alcool aux mineurs.
Une descente de police a eu lieu, et quand le responsable de la discothèque l'a annoncée au micro, cela a provoqué un mouvement de panique vers une sortie de secours. Mais cette dernière était bloquée. Le directeur de la discothèque a été arrêté, ainsi qu'une quarantaine de jeunes.
MEXICO (AP) - Une opération de police dans une boîte de nuit de Mexico vendredi soir a provoqué un mouvement panique et au moins 12 personnes sont mortes piétinées, selon le chef de la police de la capitale mexicaine, Joel Ortega.
Neuf jeunes gens dont trois mineurs ainsi que trois policiers figurent parmi les victimes décédées. Treize autres personnes ont été blessés. Selon Joel Ortega, la police est intervenue vendredi soir au club News Divine après avoir reçu des informations faisant état de vente d'alcool et de drogue à des mineurs.
Environ 500 jeunes gens, a-t-il ajouté, se trouvaient dans la discothèque pour fêter la fin de l'année scolaire et de nombreux autres faisaient la queue pour entrer dans l'établissement. La foule était trop importante par rapport à la capacité d'accueil de la boîte de nuit, a-t-il dit.
Le propriétaire de l'établissement a annoncé à la foule que la police était là pour les arrêter ce qui a provoqué un mouvement de panique, a déclaré M. Ortega à la chaîne Televisa. Il a dementi les informations de médias selon lesquels les policiers ont tiré des gaz lacrymogènes ou des coups de feu.
"Beaucoup de gens se sont précipités sur la sortie de secours, mais elle était trop petite" pour qu'ils puissent sortir, a-t-il précisé, ajoutant que des caisses de bière obstruaient cette issue. La police a arrêté 39 personnes, dont le propriétaire de la boîte de nuit, a-t-il ajouté. Le club, selon M. Ortega, avait été fermé l'an dernier en raison de diverses infractions, notamment aux règles de sécurité, mais le propriétaire était parvenu à obtenir une injonction de justice pour rouvrir l'établissement.
L'Intérieur poursuit un collectif pour des tracts antipolice
L'Intérieur poursuit un collectif pour des tracts antipolice
Rue89 | 21/06/2008 | Extrait
Le slogan "CRS SS" a vécu. Ces derniers mois, le nombre de plaintes pour outrage à agent dépositaire de l'autorité publique a considérablement progressé. Vous avez pu suivre sur Rue89 plusieurs affaires mettant en jeu l'outrage et/ou la rébellion.
Cette fois, c'est une internaute rennaise qui revient vers nous. La première fois que nous avions été en contact, elle nous soumettait le témoignage d'un proche qui fait partie du même collectif de défense des sans-papiers, à Rennes. C'était à la mi-avril. Nous avions publié ce journal de bord d'une nuit de militant en promettant l'anonymat.
Trois mois plus tard, elle revient vers nous car son collectif est poursuivi par le ministère de l'Intérieur. L'objet du délit? Des tracts et affiches, il est vrai pas franchement sucrés envers la police aux frontières (PAF). Sur l'un de ces tracts, on peut lire par exemple:
Ailleurs encore, la littérature du collectif brasse, comme souvent, "dérive sécuritaire", "police au faciès", "acharnement collectif", etc. Les militants rennais affirment qu'ils ont appris "par voie de presse" à la sortie du commissariat, le 18 juin, qu'une plainte avait été déposée à leur encontre pour "injure publique contre un corps constitué de l'Etat".
Pour le collectif, "le ton humoristique ou ironique et l'ambiguïté de certaines formulations, relativement habituels dans l'histoire de [ce] collectif", sont au coeur des poursuites du ministère. Eux n'y voient que "liberté d'expression et d'opinion".