Archives pour: Juin 2008, 11
Le commissariat semblait ne pas vouloir s'exprimer...
S'agit-il d'une bavure ?
"J'ai horreur de ce mot, "bavure." Ce n'est pas le bon terme. Il s'agit plutôt d'une grosse erreur d'appréciation."
Le commissariat semble ne pas vouloir s'exprimer...
"(Rires) Je ne suis pas du tout étonné que le commissariat ne souhaite pas donner de détails là-dessus."
Enfant de 9 ans "gardé à vue": un policier témoigne
Par La rédaction du Post, le 21/02/2008
L'après-midi du petit garçon au commissariat de la Goutte d'Or, Paris 18è, le 12 février, embarrasse la police.
Que s'est-il passé le 12 février au commissariat de la Goutte d'Or, dans le 18è arrondissement de Paris ? Vers midi, plusieurs agents se sont rendus à l'école primaire de la rue de Clignancourt. Ils ont embarqué B., 9 ans, pour l'entendre près de 4 h dans les locaux du commissariat. Sa mère, Nadjet B., est outrée et ne compte pas en rester là.
Un père diabétique dangereux pour son fils, selon un juge
Un père diabétique dangereux pour son fils, selon un juge
Rue89 | 11/06/2008 | Extraits
Lorsqu'on contacte G. par téléphone, un mercredi après-midi, il préfère repousser l'entretien au moment de la sieste de son fils "pour le tenir à l'écart de tout ça". "Tout ça", c'est un dossier médical compliqué qui a donné suite à un contentieux judiciaire lourd et conflictuel.
L'enfant de 2 ans et demi qui fait la sieste est au coeur de la bataille juridique qui oppose G., 50 ans, à H., son ex-compagne. Ils ont vécu "trois ans et demi, quatre ans" ensemble. Ils ont eu un enfant ensemble, et aussi élevé les deux ados que H. avait eu plus tôt.
Jusqu'à la fin de l'année 2007, ils vivaient ensemble, dans les Deux-Sèvres. Leur histoire avait démarré alors que G. venait d'être diagnostiqué de deux pathologies très lourdes: un diabète de type 1 et des troubles bipolaires (maniaco-dépression: sautes d'humeur, phases dépressives, etc.).
... Début 2008, le couple rompt. Ils sont séparés depuis très peu de temps lorsque G. reçoit une assignation en référé: l'ex-compagne, H., veut passer par le juge pour mettre à plat les conditions de garde de leur enfant. Ce document, que s'est procuré Rue89, fait largement mention de ses troubles bipolaires. En revanche, aucune référence au diabète de G.
C'est seulement à l'audience, le 17 mars, devant le tribunal de grande instance de Niort, que l'affaire change de tournure. L'ex-compagne avance, certes, toujours, que G. "a fait plusieurs séjours en psychiatrie et qu'il est difficile à gérer au quotidien".
Mais le juge estime que ses troubles du comportement "ne présentent pas une gravité telle qu'ils fassent courir des risques à l'enfant". Entre temps, une expertise signée du psychiatre de G. atteste qu'il n'est plus dangereux depuis qu'il est traité correctement.
"Des petites crises d'hypoglycémie, j'en fais, mais ça ne m'empêche pas de vivre"
C'est alors sur le front du diabète que la partie adverse décide d'attaquer, arguant qu'il peut "perdre connaissance à tout moment malgré son traitement." De fait, G. reconnait facilement avoir fait plusieurs malaises hypoglycémiques avant de se voir prescrire des dosages supportables de lithium.
Justice : un diabétique « condamné » à cause de sa maladie
La décision du Juge aux Affaires familiales du Tribunal de Grande Instance de Niort se base en fait, sur des motifs qui peuvent sembler discriminatoires. « Attendu qu'il peut perdre connaissance (coma diabétique) à tout moment (…) que l'on s'associe pleinement aux craintes de Madame (X, mère de l'enfant, n.d.l.r.) dans la mesure où Sébastien est en bas âge et qu'il peut se retrouver dans une situation dramatique si son père venait à faire un malaise. (…) Que par ailleurs, on peut s'interroger sur l'opportunité pour Monsieur … de faire monter son fils dans sa voiture (…) un malaise au volant pouvant avoir des conséquences dramatiques pour lui-même et l'enfant, sans parler des autres usagers de la route ».
Par Destination Santé
Destination Sante - il y a 1 heure 54 minutes
Incroyable ! Un père vient de se voir dénier le droit de visite élargie qu'il demandait à la justice, au motif… qu'il serait diabétique et que sa maladie ferait courir un risque à son enfant. « Nous craignons que ce jugement ne fasse jurisprudence », dénonce l'Association française des Diabétiques ( AFD). « Or la France compte 3 millions de diabétiques et 15 millions de malades chroniques ».