Archives pour: Juin 2008, 26
Incident rarissime à l'hôpital parisien Saint-Antoine
PARIS (AFP) - L'hôpital parisien Saint-Antoine a été victime d'une panne d'électricité "rarissime" dans la nuit de mercredi à jeudi, qui a plongé l'établissement dans le noir nécessitant l'évacuation de cinq malades en réanimation par précaution.
"C'est un incident rarissime. Il n'y a eu aucune aggravation de patient, nous avons travaillé en collaboration étroite avec le Samu de Paris pour évacuer les 5 malades graves qui étaient en réanimation", a déclaré à l'AFP le Dr Patrick Pelloux, médecin aux urgences.
Un père en examen pour viol sur mineurs
Un homme de 46 ans a été mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur des mineurs placés chez lui, son épouse accueillant des enfants en difficulté, a-t-on appris de source judiciaire.
Un juge des libertés et de la détention devait statuer dans la soirée sur son éventuel placement en détention provisoire, requis par le parquet. Les faits datent de 2006 et auraient été commis sur deux filles et un garçon, alors âgés d'une dizaine d'années.
Certaines des victimes avaient été placées dans cette famille d'accueil, installée dans un petit village de l'Essonne, car elles avaient subi des faits du même ordre. L'intéressé nie les faits qui lui sont reprochés. Ceux-ci se seraient produits lorsque son épouse était absente.
Son fils, dont l'âge n'a pas pu être précisé, a quant à lui été mis en examen pour agression sexuelle. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'un et l'autre auraient agi séparément et ignoraient les faits qui leurs sont respectivement imputés.
Le père de famille avait déjà été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en juin 2006 pour agression sexuelle, dans le même contexte.
Le Figaro, le 26/06/2008
Un père en examen pour viol sur mineurs
Les clandestins ne seront pas détenus plus de 32 jours, selon Hortefeux
M. Hortefeux a rappelé que les CRA avaient été créés en 1984, "sous la présidence de François Mitterrand avec un gouvernement socialiste et communiste", et qu'ils représentaient "un progrès par rapport à ce qui existait précédemment, c'est-à-dire le placement en prison pur et simple".
"Dans les CRA, on peut téléphoner, on peut circuler librement, ce qui n'est pas le cas en prison (...) en France, ces centres sont ouverts aux associations humanitaires, aux parlementaires qui peuvent constater la situation", a-t-il dit. Plus de 35.000 étrangers en situation irrégulière ont transité par les 22 CRA en France métropolitaine en 2007. Le gouvernement français a fixé un objectif de 26.000 reconduites à la frontière pour 2008.
PARIS (AFP) - Le ministre français de l'Immigration, Brice Hortefeux, a affirmé mercredi que les clandestins ne seraient pas détenus plus de 32 jours dans les centres de rétention administrative (CRA) du pays, même si une directive européenne autorisait une durée allant jusqu'à 18 mois.
Les experts judiciaires estiment Jérôme Kerviel sain d'esprit
Des investigations à la banque et des témoignages, notamment d'employés du "gendarme" financier du marché de produits dérivés Eurex, ont montré que les procédures de contrôles avaient été défaillantes et que la Société générale avait ignoré ou omis de tenir compte d'avertissements répétés - un rapport interne à la banque a parlé de 74 alertes - sur les engagements de son trader.
PARIS (Reuters) - Jérôme Kerviel, l'ex-trader auquel la Société générale impute une perte de 4,9 milliards d'euros, est sain d'esprit et donc accessible à une sanction pénale, ont déclaré les experts psychiatriques désignés par les juges d'instruction.
Ces experts ont conclu que le discernement du jeune homme n'avait été ni "altéré" ni "aboli" lorsqu'il a engagé quelques 50 milliards d'euros sur des contrats à terme, ont conclu ces experts, selon des sources concordantes ayant accès au dossier. Elles ont confirmé à Reuters une information du Parisien.
Son intelligence est jugée légèrement supérieure à la moyenne et les experts estiment qu'il a agi avec le moteur de l'ambition professionnelle et le besoin de reconnaissance.
"Ce rapport met à mal les accusations de la Société générale qui le décrivaient comme un fou furieux, un dépressif et un terroriste", a déclaré à Reuters Christophe Reille, qui agit comme porte-parole de la défense de Jérôme Kerviel.
Contacté par Reuters, l'avocat de la Société générale, Me Jean Veil n'a pas souhaité réagir.