Archives pour: Juin 2008
« La femme fatale » : Ségolène Royal déboutée, fera appel
Le tribunal a estimé que ces déclarations n'étaient "pas contraires à l'honneur" de la dirigeante socialiste, soulignant "l'étroite imbrication de (sa) vie publique et vie privée" avec celle de François Hollande.
De plus, a souligné le tribunal, à ce moment là, trois des quatre enfants du couple étaient majeurs et la quatrième, Flora, avait quatorze ans: Ségolène Royal n'avait donc "aucune possibilité juridique d'interdire à ses enfants de voir leur père, ni aucune possibilité concrète (au regard notamment de l'âge de la mineure) de les contraindre au contraire à garder avec lui des contacts qu'ils ne souhaiteraient pas".
Le jugement relève encore que deux fils soutenaient politiquement leur mère et que la phrase de Ségolène Royal doit donc être interprétée comme "un simple constat de risque familial" que François Hollande "encourt s'il persiste dans une attitude politique désapprouvée par sa progéniture".
PARIS (AFP) - Ségolène Royal a été déboutée lundi par le tribunal de grande instance de Paris de sa plainte en diffamation contre un passage du livre "La Femme fatale", des journalistes Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, publié chez Albin Michel.
Son avocat, Me Jean-Pierre Mignard, a aussitôt annoncé dans un communiqué que sa cliente comptait faire appel, Mme Royal estimant, "conformément à une position constante de sa part, qu'elle ne saurait accepter toute mise en cause directe ou indirecte de ses enfants ou des relations de ceux-ci avec leurs parents".
Marc Machin pourrait être libéré
HAUTS-DE-SEINE
Marc Machin pourrait être libéré
lundi 30 juin 2008, 18h51 | AFP
MEURTRE DU PONT DE NEUILLY. Le parquet général s'est dit favorable lundi à la remise en liberté de Marc Machin.
Un jeune homme sauvagement tué au cours d'une soirée arrosée
Selon les premières constatations, les coups ont été portés avec une violence inouïe. (...) tous les protagonistes de la fête ont été rapidement localisés et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Saint-Médard-de-Guizières. Plusieurs sont pensionnaires dans des foyers d'accueil. (...) des experts psychiatres vont être prochainement désignés par un juge d'instruction. Ces derniers devront tenter de comprendre pourquoi et comment ces jeunes ont versé dans une telle folie meurtrière.
PETIT-PALAIS-ET-CORNEMPS (33), Sud Ouest - Un jeune homme qui allait avoir 18 ans a été sauvagement tué au cours d'une soirée arrosée. Les auteurs ont été interpellés
Carcassonne : la justice dispose de films
Carcassonne : le militaire a agi par "maladresse", selon le procureur
LEMONDE.FR avec AFP | 30.06.08 | Extraits
Lundi 30 juin, au lendemain du drame survenu à la caserne du 3e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMA), où dix-sept personnes ont été blessées, le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin a apporté des précisions sur l'enquête. Selon lui, le militaire a agi "involontairement", par"maladresse","absolument pas de manière préméditée" et le drame est la conséquence d'une "erreur humaine".
Un peu plus tôt, le ministre de la défense, Hervé Morin, avait indiqué qu'il était "trop tôt pour se prononcer" sur le caractère accidentel ou criminel du drame de Carcassonne. "Je n'exclus rien parce qu'on ne peut pas savoir ce qui peut se passer dans la tête d'un homme", a déclaré M. Morin, parlant, au sujet du tireur, d'un "militaire expérimenté et très bien noté".
Le colonel Royal a fait valoir que des munitions à balles réelles ne pouvaient être perçues par les militaires que dans trois cas : les exercices réalisés précisément à balles réelles sur un champ de tir ou dans un stand de tir, les gardes autour de points sensibles ou les patrouilles "Vigipirate".
La justice dispose de films
lundi 30 juin 2008, 15h42 | AFP, extraits
«Quand on voit le film, a déclaré le procureur lors d'un point de presse à Carcassonne, on comprend très bien que (le sergent) a à peu près un dixième de seconde pour enlever le chargeur initial, dont il a tiré les 25 balles et recharger».
«Il avait sur lui plusieurs chargeurs, le malheur a voulu qu'il choisisse par réflexe un chargeur qui était dans une poche et qui malheureusement contenait des balles réelles», a ajouté le procureur qui a martelé que le militaire avait tiré «involontairement».
«Il n'aurait jamais dû être en possession d'un chargeur à balles réelles», a-t-il précisé. Les balles que le sergent «avait avec lui sont des balles qui proviennent d'un résidu de tirs d'une opération qui remonte à fin juin». «Il n'était pas normal qu'il ait ces balles sur lui. C'est bien pour ça qu'il est actuellement en garde à vue», a poursuivi le procureur.
Carcasonne : « il y a de toute façon une certitude »
L'enquête judiciaire confiée à la gendarmerie et celle dite de commandement diligentée par l'état-major de l'armée de terre vont devoir « expliquer l'inexplicable », comme le résumait hier soir un officier. « Il y a de toute façon une certitude : ce sous-officier ne devait pas détenir de munitions réelles sur lui, assurait une source proche de l'enquête. Maintenant, il faut savoir où et par qui les erreurs ont été commises et envisager toutes les hypothèses, y compris celle d'un coup de folie du militaire en question. »
« Des personnes ont commencé à tomber autour de moi »
lundi 30 juin 2008 | Le Parisien
Carcassonne : 16 blessés dans une caserne militaire
Carcassonne : 16 blessés
dans une caserne militaire
La Figaro, avec AFP et AP, extrait
Un soldat a tiré à balles réelles au lieu de balles à blanc au cours «d'une démonstration d'assaut» pour la libération d'otages. Le pronostic vital est engagé pour deux blessés.
Seize personnes, un militaire et quinze civils, ont été blessés, dont onze grièvement, dimanche, peu avant 18 heures, lors d'une démonstration de libération d'otages dans la caserne Laperrine de Carcassonne. Le drame s'est précisément produit lors d'une démonstration du Groupe de commandos parachutistes (GCP) du 3ème Régiment de parachutistes d'infanterie de marine lors d'une journée portes-ouvertes, a précisé le colonel Benoît Royal, chef du Sirpa-Terre (service d'information de l'Armée de terre).
«Pour une raison incompréhensible, des munitions à balles réelles ont été utilisées à la place de cartouches à blanc», a-t-il indiqué, soulignant «l'incompréhension et la perplexité» de l'armée de terre devant cet événement. Il y avait eu déjà cinq présentations similaires de 20 minutes montrant des techniques d'intervention de libération d'otages et le drame s'est produit au cours de la sixième.
Les différentes enquêtes (justice, police, administrative), selon le ministère, devront déterminer les raisons de cet emploi «totalement aberrant de balles réelles» au lieu de munitions à blanc, aucune hypothèse ne pouvant être privilégiée à ce stade. Aucun détail n'a été donné dans l'immédiat sur le type d'arme employé.
8 % de diabétiques aux USA
Il y a 24 millions de diabétiques aux Etats-Unis, soit 3 millions de plus qu'il y a deux ans, selon les chiffres provisoires de 2007 publiés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Cela représente 8% de la population américaine.
A cela, il faut ajouter quelque 57 millions d'individus considérés comme étant en pré-diabète, une condition qui favorise l'apparition de cette maladie qui se caractérise par une hyperglycémie pouvant conduire à des complications cardio-vasculaires, dermatologiques et oculaires notamment.
Parmi les 24 millions de diabétiques, un quart, soit 6 millions, ne savent pas qu'ils ont un diabète. Cette proportion représente toutefois un progrès par rapport à 2005 où ils étaient 30% de diabétiques à ignorer leur maladie.
Le diabète est la septième cause de décès aux Etats-Unis avec plus de 200.000 décès par an. En France, il y a 2 millions de diabétiques, soit 3,5% de la population, selon les chiffres 2005 de la Direction générale de la santé.
8% de diabétiques aux USA
Source : AFP, le Figaro, 29/06/2008
Une « faute professionnelle grave », selon l'ANAS
Selon l'ANAS, elle "n'a pas respecté les conditions légales (...) lui permettant de lever le secret professionnel auquel elle est astreinte par sa profession", la "dénonciation d'une personne étrangère en situation irrégulière" n'entrant "pas dans les cas de dérogation prévus par les textes".
Le code pénal prévoit un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende pour la violation du secret professionnel.
IMMIGRATION
Une assistante sociale dénonce un sans-papiers à la police
leparisien.fr avec l'AFP | dimanche 29 juin 2008, 11h19
Une assistante sociale a récemment dénoncé à la police un sans-papiers hebergé chez une femme où elle intervenait, selon un PV d'audition dont l'AFP a eu copie, une démarche qualifiée de «faute professionnelle grave» par l'Association nationale des assistants de service social.
Des photos nues contres des vêtements
Une jeune fille de 12 ans, élève d'un collège de Trévise dans le nord-est de l'Italie, s'est photographiée en tenue déshabillée pour revendre les clichés à ses camarades et s'acheter des vêtements de marque, rapporte aujourd'hui l'agence de presse italienne ANSA.
La jeune fille, selon l'agence, voulait ainsi outrepasser l'interdiction signifiée par ses parents de s'acheter ces couteux vêtements. Elle s'est pris en photo dans les toilettes de son collège avec son téléphone portable, puis vendait ces images entre cinq et dix euros chacune à ses camarades, d'après le rectorat de Trévise cité par le quotidien La Tribuna.
Les parents de l'adolescente, dont l'identité n'a pas été dévoilée, se sont interrogés sur la nouvelle garde-robe de leur fille et ont alerté la direction du collège. La jeune fille sera scolarisée dans un autre établissement et rencontrera un psychologue, ajoute ANSA.
Des photos nues contres des vêtements
Source : AP, le Figaro, le 28/06/2008
Un projet de réforme des procédures de naturalisation suscite des inquiétudes
Elus, agents et spécialistes de l'immigration s'inquiètent d'un projet de réforme des procédures de naturalisation
LE MONDE | 28.06.08 | Extrait
Aujourd'hui, un étranger qui veut obtenir la nationalité française doit déposer sa demande auprès de la préfecture de son lieu de résidence, laquelle se charge de constituer un dossier en effectuant les vérifications et enquêtes nécessaires, d'apprécier sa maîtrise du français lors d'un "entretien d'assimilation", et d'émettre un avis. Une fois complet, le dossier du demandeur est adressé à la sous-direction des naturalisations (SDN) près de Nantes (Loire-Atlantique), qui l'instruit et décide d'accorder ou non la nationalité française.
Désormais, la SDN n'aura plus qu'un rôle de réexamen en cas de décision négative et d'édition matérielle des décrets de naturalisation toujours signés par le premier ministre.
Or, une étude réalisée par la SDN à la demande même du ministère de l'immigration témoigne de la très grande hétérogénéité des avis aujourd'hui émis par les préfectures : ainsi, dans les Deux-Sèvres, le risque d'avoir un avis négatif s'élève à 69 %, tandis que dans les Côtes-d'Armor il ne dépasse pas 15 %. "Si les préfectures deviennent décisionnaires, cette grande disparité deviendra la norme, s'alarme Mme Cerisier-Ben Guiga. Or, ne peut y avoir en France 95 manières différentes d'attribuer notre nationalité mais une seule."
Pour ses détracteurs, cette réforme ne peut s'expliquer que par un objectif inavouable : freiner les naturalisations. Aujourd'hui, lorsque les préfectures émettent un avis favorable, la SDN suit à 91 % cet avis. En revanche, lorsque l'avis préfectoral est négatif, Nantes accorde, malgré tout, dans 44 % des cas, la nationalité. "Nous ne nous contentons pas d'avaliser les préfectures", relève Marc Bonnefis (CGT) qui, comme son homologue de la CFDT, Laurent Poiraud, réfute l'argument de la "double instruction" invoqué par le gouvernement pour justifier sa réforme. "Lieu de décision unique, disposant de la distance de la technicité et de l'expertise juridique nécessaires, nous garantissons l'homogénéité des décisions", insiste M. Poiraud.
Aussi, agents comme chercheurs craignent-ils que la déconcentration des décisions ne soit la porte ouverte "au règne des pressions politiques et des dérogations". Sans compter les risques de nomadisme administratif des candidats à la recherche du département le plus ouvert ou le moins lent à traiter les demandes.
Secteur sanitaire et social : très majoritairement féminin
Les 700.000 salariés de la branche sont très majoritairement féminins (74%) et en CDI (contrat à durée indéterminé), selon l'enquête. Le temps partiel concerne un peu plus d'un CDI sur quatre (contre un sur trois en 2000) et les contrats aidés sont en recul.
PARIS (AFP) - Près de 14% des salariés du secteur sanitaire et social privé non lucratif ont plus de 55 ans, contre 10,7% en moyenne nationale, selon une enquête de la branche professionnelle rendue publique vendredi.
C'est un bon point pour l'activité des seniors. Mais ce taux élevé risque de poser des problèmes à l'avenir car les besoins en emplois nouveaux seront importants en raison du vieillissement de la population et ces métiers n'attirent pas assez les jeunes.
Mises en examen pour trafic de titres de séjour en Guyane
CAYENNE (Reuters) - Au moins six personnes, dont deux fonctionnaires de la préfecture de Guyane, ont été mises en examen jeudi et vendredi à Cayenne pour complicité de délivrance frauduleuse ou délivrance frauduleuse de documents administratifs et aide au séjour d'étrangers en situation irrégulière en bande organisée, a rapporté vendredi RFO Guyane.
Gay Pride : l'école au coeur de la 7e marche
"Nous ne demandons pas de loi mais des actions de terrain de formation et des outils d'intervention auprès des jeunes", a insisté Alain Piriou, relevant que "si des choses se font dans les lycées, il y a un point de blocage avec le ministère de l'Education pour les collèges".
PARIS (AFP - La Marche des fiertés lesbiennes, gay, bi et transsexuelles, la Gay Pride française, met l'Ecole au centre de sa 7e édition, samedi à Paris, pour souligner la nécessité d'une prévention précoce de l'homophobie et la détresse de nombreux jeunes homosexuels.
Adoption : le Conseil de l'Europe réclame des procédures transparentes
Le Conseil de l'Europe demande à ses membres d'adopter des procédures transparentes d'abandon et des délais raisonnables de rétractation pour la mère.
STRASBOURG (Conseil Europe) (AFP) - Souvent conséquences de la précarité ou de la maladie, les abandons d'enfants perdurent, selon un rapport du Conseil de l'Europe qui constate le retour de "tours à bébés", ces lieux où l'on peut abandonner un nouveau-né.
Si des nourrissons sont régulièrement découverts dans des poubelles ou des lieux publics, d'autres, moins nombreux, sont abandonnés de façon anonyme dans une structure spéciale, survivance de la "tour à bébés" ou "tour d'abandon" largement répandue à travers l'Europe au Moyen Age.
"On assiste au retour controversé des tours à bébés", explique le parlementaire britannique Michael Hanckok, auteur d'un rapport débattu vendredi à Strasbourg.
Affections longues durées : l'assurance maladie retire ses propositions
PARIS (AFP) - La direction de l'assurance maladie retire de sa proposition de plan d'économies toutes les mesures concernant les affections longues durées (ALD), qui avaient provoqué une vive polémique, a-t-on appris vendredi auprès de la Caisse nationale d'assurance maladie.
"A la suite de la demande du conseil de la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam), le directeur a décidé de retirer les mesures concernant les ALD des propositions concernant 2009", a indiqué la Cnam à l'AFP, confirmant une information parue vendredi dans la Tribune.
Le directeur de l'Union nationale des Caisses d'assurance maladie (Uncam), Frédéric van Roekeghem, avait proposé mardi un plan d'économies au gouvernement pour 2009, comportant notamment une baisse du remboursement par la Sécu de 100% à 35% des médicaments à vignette bleue (dits "de confort") pour les malades atteints d'ALD (comme le cancer ou le diabète).
Il proposait que les 65% restant soient pris en charge par les complémentaires santé. Le plan prévoyait également une révision de la liste des maladies considérées comme des ALD.
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