Archives pour: Septembre 2011
Courroye demande l'annulation de la procédure lancée contre lui
NDLR : Pas très claire, cette brève de TF1. Je préfère les explications plus précises et plus fouillées de l'Express, avec Reuters. Je note que des procédures engagées en cassation et un argument d'ordre public pourraient servir à sauver un procureur. Je retiens aussi que quelque chose devrait prochainement faire pschitt, la grande carrière de Courroye ou sa mise en examen, par le juge Zimmermann... voire même, peut-être, les deux.
11h31, TF1/LCI
Courroye demande l'annulation de la procédure lancée contre lui
Le procureur de Nanterre Philippe Courroye va demander l'annulation de la procédure dans laquelle il est convoqué pour être mis en examen en raison d'investigations présumées illicites sur la presse, a déclaré jeudi son avocat. La convocation de ce magistrat proche de Nicolas Sarkozy, accusé d'agir sous les ordres de l'Elysée, accentue la pression des "affaires" sur le pouvoir exécutif à six mois de la présidentielle de 2012. Me Jean-Yves Dupeux a annoncé à Reuters avoir écrit à la juge d'instruction Sylvie Zimmermann pour estimer que la procédure contre le procureur est illégale, car selon lui il faudrait attendre un arrêt de la Cour de cassation sur ses actes litigieux. "Il ne peut pas y avoir de poursuites. M. Courroye viendra à sa convocation, mais avant toute chose, il fait observer cela. Ça ne veut pas dire qu'il ne va pas venir", a dit Me Dupeux.
Arche de Zoé : pourvoi rejeté
Arche de Zoé: pourvoi rejeté
AFP Publié le 28/09/2011 à 11:47
La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Alain Péligat, l'un des six membres de l'Arche de Zoé qui contestait sa condamnation par le Tchad pour tentative d'enlèvement d'enfants, rendant ainsi définitive sa peine de huit ans de prison.
Courroye va être mis en examen
Courroye va être mis en examen
lefigaro.fr Mis à jour le 28/09/2011 à 09:56 | publié le 28/09/2011 à 09:56
La juge d'instruction parisienne Sylvia Zimmermann, chargée d'enquêter sur la violation des sources du Monde dans le cadre de l'affaire Bettencourt, a adressé une convocation à Philippe Courroye, procureur de Nanterre. Ce courrier l'avertit de l'intention de la magistrate de le mettre en examen, révèle le journal Le Monde sur son site internet aujourd'hui.
Karachi : le PS « prêt à tout » (Copé)
NDLR : La crise pourrait en effet beaucoup préoccuper ou distraire, leurrer, les français... Au lieu de coller le proc' ou des juges d'instruction au cul de nos politiciens, nous ferions mieux de lâcher des juges pour enfants, je pense qu'ils seraient plus puissants, plus efficaces, à condition qu'ils ne détruisent ou n'éparpillent pas les mauvais éléments de ces procédures ou dossiers.
Karachi : le PS "prêt à tout" (Copé)
AFP Publié le 22/09/2011 à 20:02
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a dénoncé aujourd'hui "avec force un PS prêt à tout pour salir" le président Nicolas Sarkozy, avec des "insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses", cette fois dans l'affaire Karachi.
"Les Français ne sont pas dupes de ces manipulations sordides qui ne visent qu'à mieux faire oublier les turpitudes et les divisions internes du PS", a-t-il déclaré. "Les insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses auxquelles se livre sans retenue le PS à l'encontre du président de la République sont indignes d'un parti de gouvernement. Les primaires n'autorisent pas tout", a-t-il insisté.
"De quelles vertus s'estime donc paré le PS pour ainsi continuellement donner des leçons de morale et porter des jugements de valeur, sans jamais de preuves, salissant ainsi des personnalités et, à travers elles, nos institutions ? L'Histoire et le passé récent devraient pourtant inciter les socialistes à plus de retenue", a poursuivi M. Copé, qui les "invite à mettre la même énergie à faire des propositions crédibles pour la France et les Français face à la crise".
Diffamation : Messier débouté
Diffamation : Messier débouté
Publié le 22/09/2011 à 20:04, le Figaro
L'ex-PDG de Vivendi Universal Jean-Marie Messier avait porté plainte pour diffamation contre l'écrivain Jean Montaldo et son éditeur Albin Michel, mais le tribunal correctionnel de Paris l'a débouté et de surcroît condamné à leur payer 5.000 euros de dommages et intérêts.
M. Messier avait attaqué en août 2009 plusieurs passages d'un ouvrage intitulé "Lettre ouverte aux bandits de la finance", dans lequel il était traité de menteur, "cireur de pompes", "fossoyeur" ou encore "paon mégalomane", et accusé d'avoir falsifié des comptes, manipulé des cours, demandé une indemnité de départ abusive...
Genre pamphlétaire
La 17e chambre du tribunal, qui avait examiné l'affaire en juin, note dans son jugement que l'ouvrage "s'inscrit clairement dans le genre pamphlétaire". Il en découle "une liberté de ton accrue, dont les limites admissibles sont d'autant plus élargies que les propos portent sur un sujet d'intérêt général et sur un personnage public, concerné par l'actualité médiatique". Par ailleurs, le ton est "particulièrement vif et catégorique, identique à l'égard d'autres personnes" épinglées par Jean Montaldo, mais ce dernier demeure somme toute "assez mesuré sur le fond du propos" et "les limites de la liberté d'expression n'ont pas été dépassées", juge le tribunal, qui a accordé à l'auteur le bénéfice de la bonne foi.
Une pin-up pour cacher un tueur
Une pin-up pour cacher un tueur
AFP Publié le 21/09/2011 à 13:47
La police belge a commis une bourde en dissimulant derrière la couverture d'un magazine érotique le visage d'un homme accusé d'un triple meurtre et de nombreux viols lors de son arrivée au tribunal. Plusieurs journaux belges ont diffusé à la une la photo montrant le physique avantageux d'une jolie blonde en bikini, qui masque presque entièrement le visage de Ronald Janssen, un professeur de dessin industriel jugé depuis hier pour avoir assassiné trois jeunes âgés de 18 à 22 ans. L'accusé a refusé d'être filmé ou photographié lors de son procès devant la cour d'assises de Tongres.
Procès Chirac : le procureur se défend
Procès Chirac: le procureur se défend
AFP Publié le 21/09/2011 à 09:29, extrait
Ces réquisitions de relaxe ne signifient pas qu'"on passe l'éponge et hop", a défendu le magistrat, selon lequel "ils (les procureurs, ndlr) ont estimé que l'audience, de leur point de vue, n'avait pas apporté les éléments asseyant une culpabilité".
Alors que plusieurs membres de l'opposition ont déploré mardi ces réquisitions et mis en cause le système judiciaire, Jean-Claude Marin a estimé que "c'est la problématique de notre système, lorsque le parquet d'un côté et le juge d'instruction de l'autre ne sont pas d'accord, c'est le juge d'instruction qui devient l'accusateur, c'est lui qui devrait être à l'audience".
Lars Von Trier retire ses excuses
Lars Von Trier retire ses excuses
Le Figaro.fr Publié le 20/09/2011 à 21:00
Lars Von Trier est revenu sur ses excuses après sa polémique cannoise. A l'époque, le réalisateur danois de Melancholia s'était dit désolé d'avoir affirmé pouvoir compatir avec Hitler.
Quatre mois plus tard, dans une interview à paraître ce mois-ci dans l’édition anglaise de GQ, il fait marche arrière et déclare : "Je ne suis pas désolé d'avoir fait une blague, mais je le suis de ne pas avoir expliqué clairement qu'il s'agissait d'une blague. Mais je ne peux pas être désolé pour ce que j'ai dit - c'est contre ma nature... c'est peut-être là que je suis complètement dingue."
Banon au Grand Journal ce soir
L'Express répond à DSK
Par lefigaro.fr Mis à jour le 19/09/2011 à 12:20 | publié le 19/09/2011 à 12:20
Comparé à un tabloïd par Dominique Strauss-Kahn lors de son interview sur TF1, L'Express répond ce matin à l'ancien directeur du FMI. Dans une lettre ouverte publiée sur le site Internet de l'hebdomadaire, son directeur Christophe Barbier accuse DSK de "mensonges" et affirme que "le vrai sujet d'interrogation n'est pas l'attitude de la presse, c'est la vôtre".
Selon Christophe Barbier, le rapport médical avançant le "viol" comme cause des blessures de Nafissatou Diallo a été "rédigé par un praticien spécialisé dans les agressions sexuelles". Ce rapport, vilipendé par Dominique Strauss-Kahn, est un "document standard et officiel établi par les hôpitaux compétents à chaque fois que se présente un cas similaire", poursuit le directeur de L'Express. "Que le procureur Vance ne l'ait pas jugé suffisant pour étayer un éventuel procès ne le dénature en rien", ajoute-t-il.
"Le doute vous profite, et c'est normal", commente encore Christophe Barbier. "Demeure la relation sexuelle 'précipitée', dont vous dites qu'elle n'a pas été tarifée, mais dont la brièveté laisse peu de place à la tendresse et aucune à la dignité", indique-t-il, conseillant enfin à DSK, "pour servir [le] 'bien public', [de] s'efforcer de faire aussi le bien en privé".
Banon au Grand Journal ce soir
AFP Mis à jour le 19/09/2011 à 16:30 | publié le 19/09/2011 à 16:30
Tristane Banon, qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol, s'exprimera ce soir en direct dans le Grand Journal de Canal+, au lendemain de l'interview de l'ancien patron du FMI sur TF1.
Lors de l'entretien qu'elle accordera à Michel Denisot, elle sera accompagnée de son avocat, Me David Koubbi, a précisé Canal+.
Libéré sur un point de procédure
Libéré sur un point de procédure
AFP Publié le 15/09/2011 à 20:21
La cour de cassation a remis en liberté ce soir sur un point de procédure le principal suspect du meurtre d'un jeune homme, poignardé en août 2009 lors d'une fête de village dans les Pyrénées-Atlantiques. La cour, saisie par la défense du suspect, a rendu son arrêt mercredi en fin d'après-midi et le suspect, âgé de 19 ans et demi et mineur au moment des faits, a été relâché vers 21h sans aucune mesure de contrôle judicaire, a indiqué à l'AFP l'un de ses avocats, Me Thierry Sagardoytho.
La plus haute juridiction française a décidé cette remise en liberté car la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Pau n'avait pas audiencé à temps une requête déposée par la défense, a expliqué Me Sagardoytho. Selon une source judiciaire au sein de la cour de cassation, il est inexact de parler d'une erreur de la chambre de l'instruction sur l'observation du délai: "Il y avait un débat juridique, c'est une question d'interprétation de ce délai", a-t-on ajouté, précisant que la décision n'était pas disponible dans l'immédiat.
L'État indigné par les prix P.A.P.O.N.
NDLR : Quel abus de la part de ce collectif. Le ponpon, ce prix du parfait collabo ou rampant, du plus méritant, devait à mon avis d'abord être attribué à la haute magistrature de la cour d'appel de Versailles.
L'État indigné par les prix P.A.P.O.N.
AFP Publié le 09/09/2011 à 18:16
L'attribution des "prix P.A.P.O.N" à des préfets et des fonctionnaires qui se seraient signalés par le nombre d'expulsions d'étrangers a provoqué aujourd'hui l'indignation des services de l'Etat. Ceux-ci ont très mal pris qu'on associe le nom de l'ancien haut fonctionnaire condamné pour son rôle dans la déportation des Juifs sous l'Occupation et celui de préfets actuels, et le ministère de l'Intérieur a prévenu qu'il soutiendrait toute action pénale qu'intenteraient des fonctionnaires ainsi défavorablement distingués.
Des "prix P.A.P.O.N" (pour "prix attribués pour obéissance notoire") ont été décernés jeudi à Toulouse par diverses associations à trois préfets et à une fonctionnaire de la préfecture de Toulouse, responsable du bureau de l'asile et du contentieux des étrangers, pour leur "zèle" dans la lutte contre l'immigration irrégulière.
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Villepin et l'inauguration d'une LGV par Sarkozy : « On se fout du monde »
NDLR : Pour réussir, pour des voix « en masse », Georges Frêches menait bien ses campagnes « auprès des cons »... c'est à lire et à reécouter sur Rue89. Sarkozy a pu s'inspirer de ces stratégies ? Nous en aurons la confirmation lorsqu'il visitera une maison de retraite, pour y distribuer des poignées de mains, des chocolats ou quelques petits gâteaux bien mous
Villepin et l'inauguration d'une LGV par Sarkozy : "On se fout du monde"
(AFP) – il y a 1 heure
PARIS — Dominique de Villepin a commenté avec emportement jeudi l'inauguration le même jour par Nicolas Sarkozy d'un tronçon de train, parlant de campagne type IIIème République et lançant: "On se fout du monde!" Sur France Culture, l'ancien Premier ministre était convié à réagir à ce déplacement du président de la République près de Besançon sur le tronçon d'une ligne à grande vitesse (LGV). "La politique dont on vient de parler, c'est celle de la IIIème République !", s'est exclamé le président de République solidaire et ex-UMP. "Le monde a changé ! Qui peut croire qu'on peut encore faire campagne en allant inaugurer des trains, des routes... On se fout du monde, ce n'est pas sérieux", a-t-il ajouté. "Nous faisons face à une crise financière majeure", l'Europe "joue sa survie", "on attend de nos dirigeants qu'ils prennent des décisions, pas qu'ils se fassent prendre en photo en inaugurant je ne sais quelle nouvelle installation", a poursuivi l'ex-chef de gouvernement. Pour lui, "il faut faire de la politique différemment, elle ne se fait plus individuellement. Aucun d'entre nous n'a la solution". "La seule bonne surprise de 2012, c'est si des bonnes volontés étaient capables de se mettre ensemble pour faire un travail d'équipe", a poursuivi M. de Villepin. "Ca fait 40 ans que ça ne marche pas. Pourquoi voulez-vous que ça marche à partir de 2012 ? Il faut être d'une naïveté absolue pour croire cela".
Retombées de Tchernobyl : non-lieu
Retombées de Tchernobyl: non-lieu
Avec Reuters, le Figaro Mis à jour le 07/09/2011 à 09:14 | publié le 07/09/2011 à 09:14
La cour d'appel de Paris a ordonné un non-lieu dans l'enquête sur les possibles retombées en France de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine, en 1986.
La cour a suivi le parquet général qui estime qu'aucune lien n'a pu être établi scientifiquement entre le passage du nuage issu de l'explosion du réacteur sur une partie de la France du 30 avril au 5 mai 1986, notamment sur l'Est et sur la Corse, et les affections constatées en France.
Une seule personne est mise en examen dans le dossier, le scientifique spécialisé dans le nucléaire, Pierre Pellerin, 88 ans, poursuivi pour "tromperie aggravée". Il est soupçonné d'avoir caché des informations qu'il détenait sur la radioactivité amenée par le nuage, mais là encore le parquet, suivi par la cour, juge les imputations insuffisamment démontrées.