Mot(s) clef: famille
Le choix de Vichy comme ville d'accueil est contesté
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EDUCATION NATIONALE
Le Parlement, rédacteur des programmes d'histoire ?
NOUVELOBS.COM | 29.10.2008 | 15:50
C'est la question que s'est posée Xavier Darcos. "On aurait au moins des grands sujets qui seraient reconnus une bonne fois pour toutes", a expliqué le ministre de l'Education.
EDUCATION NATIONALE
Politique et histoire : Pierre Nora veut des précisions
NOUVELOBS.COM | 03.11.2008 | 16:07
L'historien, à qui Xavier Darcos avait demandé son sentiment sur "le débat récurrent" relatif au rôle du politique dans l'enseignement de l'histoire, s'interroge notamment sur la mémoire collective et sur l'enseignement.
Brice Hortefeux au coeur des spéculations à l'UMP
Créé le 03/11/08 à 10h07, Europe 1, extrait
Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Intégration, est sans doute le ministre le plus intime de Nicolas Sarkozy. Il faut dire que les deux hommes se connaissent depuis plus de trente ans. Actuellement il se trouve au coeur de toutes les spéculations dans la majorité. On le pressent à la tête de l'UMP, au ministère de l'Intérieur, voire encore plus haut à Matignon.
Mme Amara trouve "dégueulasse" de traiter la ville de Vichy en "pestiférée"
04/11/2008-[11:17] - AFP
PARIS, 4 nov 2008 (AFP) - La secrétaire d’Etat à la Ville Fadela Amara "trouve dégueulasse" de continuer à traiter la ville de Vichy, où se tient lundi et mardi la conférence ministérielle européenne sur l’intégration, en "pestiférée".
"Je trouve dégueulasse", a affirmé mardi sur I télé Fadela Amara qui était lundi à Vichy, "de vouloir rendre la ville de Vichy comme pestiférée de notre histoire". De son côté, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a déclaré sur Europe 1 que les Français "ont tous un devoir de mémoire" sur ce qui c’est passé à Vichy et que la République avait reconnu les "responsabilités" de Vichy. Il a précisé qu’il avait souhaité que cette conférence se tienne à Vichy parce qu’il conseiller régional d’Auvergne. Plusieurs associations s’étaient étonnées que la présidence française ait choisi d’organiser cette conférence sur l’intégration des étrangers en Europe à Vichy, capitale d’un Etat français qui de 1940 à 1944 pratiqua une politique xénophobe et antisémite.
CONFERENCE EUROPEENNE
Le choix de Vichy comme ville d'accueil est contesté
NOUVELOBS.COM | 04.11.2008 | 08:27
Des associations contestent le choix de la ville de Vichy pour accueillir la Conférence européenne sur l'intégration. Des manifestations ont eu lieu un peu partout en France.
Le Taser en cause au Canada après un décès ?
Faits divers
Le Taser en cause au Canada après un décès
leparisien.fr | 04.11.2008, 08h00 | Mise à jour : 08h01, extrait
Un homme de 30 ans est décédé dimanche à Calgary (ouest du Canada) après que des policiers eurent essayé de l'appréhender en utilisant un pistolet Taser à impulsions électriques, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Justice d'Alberta.
Les faits se sont déroulés samedi, lorsque des policiers ont utilisé un Taser afin d'arrêter un individu entré par effraction dans une résidence de Calgary.
L'arrestation a dégénéré et, finalement, l'homme de 30 ans a dû être transporté à l'hôpital dans un état critique, a déclaré à l'AFP Clis Purvis, enquêteur au «Alberta Service Incident Response Team», le service du ministère albertain de la Justice qui doit déterminer si l'intervention a été menée selon les règles.
Douze ans de réclusion pour l'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed
LEMONDE.FR avec AFP | 03.11.08 | 19h55 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h31
L'auteur du tir qui a tué Sid-Ahmed Hammache, 11 ans, en juin 2005 à la cité des 4 000 à La Courneuve, a été condamné lundi 3 novembre à douze années de réclusion criminelle par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis. Mhamoudou Mhadjou, 26 ans, accusé de "meurtre", comparaissait avec Salah Ben Faiza, 22 ans, jugé pour "tentative d'assassinat", et son frère Mohamed, 27 ans, accusé de "complicité de tentative d'assassinat". Ces derniers ont tous les deux été condamnés à huit ans de réclusion criminelle.
Lors de son réquisitoire, l'avocate générale avait donné l'image de trois hommes qui "se comportent comme des cow-boys sans chevaux, avec un revolver et un pistolet automatique", et agissant "sous le code de la cité".
Le prix Femina attribué à Jean-Louis Fournier
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L'Amérique va-t-elle vivre sa "révolution" du 4 novembre ?
LE MONDE | 03.11.08 | 18h34 • Mis à jour le 03.11.08 | 20h09, extrait
Mardi soir, une ère sera close : celle de la présidence Bush - même si la passation de pouvoir à son successeur n'interviendra que le 20 janvier 2009. Une présidence que le New York Times a jugée "la pire de l'histoire américaine" : sur le plan de l'économie, de la sécurité nationale, du respect de l'état de droit... Jamais, depuis que ces sondages existent, la cote de popularité d'un président n'était tombée aussi bas : 25 % d'opinions favorables, 68 % de défavorables. Rien d'autre n'explique que Barack Obama ait fait du "changement" le mot-clé de sa campagne. Et que, dès sa désignation, son adversaire, John McCain, ait lui aussi revendiqué ce slogan.
Le prix Femina attribué à Jean-Louis Fournier
LEMONDE.FR | 03.11.08 | 14h29 • Mis à jour le 03.11.08 | 15h00, extrait
A 69 ans, celui qui fut l'ami de Pierre Desproges, pour lequel il réalisa "La Minute de Monsieur Cyclopède", est l'auteur d'une vingtaine d'essais et de récits, souvent drôles et corrosifs, dont deux livres autobiographiques consacrés à son enfance. Véritable surprise de la rentrée, Où on va Papa ? est un récit hommage aussi drôle qu'émouvant sur ses deux fils, Mathieu et Thomas, lourdement handicapés. Depuis sa sortie en août, le livre a séduit un très large public au point de continuer à figurer dans les listes des meilleures ventes. Jean-Louis Fournier est également en lice pour le Goncourt.
Sur France 3 : a su faire pleurer et rire dans le même élan
Société 3 nov. 6h51, Libé
Au Secours populaire, une nouvelle «clientèle»
la vie ric-rac. Les répercussions de la baisse du pouvoir d’achat.
C’est juste une petite phrase, qui agit comme une piqûre de rappel. «La crise ne frappe pas, comme l’orage, dans un ciel serein.» Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français - 1 400 permanences dans toute la France - souhaiterait qu’on ne fasse pas comme si on découvrait la lune. Avant le krach, les difficultés étaient déjà là. Il rappelle que le Secours populaire touche depuis un an, une nouvelle «clientèle». 15 à 20 % de plus de demandes d’aides. Jeunes, âgés, «familles de tous les milieux qui jusque-là s’étaient crus à l’abri et ne pensaient pas être menacés par la précarité», poursuit Lauprêtre. A la permanence de Melun, en Seine-et- Marne, Daniel Bijardel vit cette nouveauté-là au quotidien. Il raconte : «On a le sentiment que les gens qui viennent nous voir font un effort. Pour certains, c’est délicat, il y a une dose d’humiliation, la crainte de tomber sur quelqu’un de son quartier, sa voisine de palier. Ce qui nous inquiète, c’est qu’il y en a qui n’osent pas venir.» Et ce sont les nouveaux demandeurs qui ont le plus de difficultés. Julien Lauprêtre en dessine la brève esquisse. Des gens issus des classes moyennes, des petits commerçants qui se considéraient à l’abri. Et il enfonce le clou. «La personne qui a tiré le diable par la queue toute sa vie, elle a l’habitude. Mais là, c’est différent, plus difficile.» Les bénévoles sont désarmés par cette nouvelle donne. Ces «demandeurs» d’aide doivent reconnaître qu’ils sont dans le besoin. Affronter le regard de l’autre. Daniel Bijardel parle de familles surendettées, aux abois alors qu’elles roulent «en voiture récente» et disposent de «l’écran plat chez elles». Ceux-là n’ont pas envie que leur voisin sache qu’ils se rendent au Secours populaire pour chercher l’aide alimentaire. Julien Lauprêtre explique qu’il encourage ses bénévoles à aller vers cette «misère cachée». Et il raconte comment il ruse, par exemple, à la campagne, avec ces bibliothèques itinérantes, où tandis qu’on distribue un livre, on en profite pour demander si on a besoin d’autre chose. «Nous encourageons nos amis à faire du porte à porte, tisser des liens, à la campagne, aller voir la boulangère et le curé. Eux, ils savent qui a du mal. Ils le voient bien.»
La TNT HD ne peut être reçue que sur certains téléviseurs
LE MONDE | 03.11.08 | 15h20 • Mis à jour le 03.11.08 | 15h20, extrait
La diffusion via la télévision numérique terrestre (TNT) en haute définition (HD) de cinq des six chaînes "historiques" a débuté jeudi 30 octobre. Mais bien peu de téléspectateurs pourront apprécier la qualité de l'image des chaînes HD, y compris ceux qui ont acquis récemment un téléviseur estampillé "HD Ready" ou même "Full HD". En effet, seuls les appareils disposant d'un décodeur MPEG 4 sur lequel figure le label HD TNT peuvent capter sans aucune manipulation les nouvelles émissions. [...] Il est néanmoins possible de recevoir les nouvelles émissions si l'appareil n'est pas HD THT. [...] Dans ce cas, [carte PCMCIA ou boitier,] il faut néanmoins que le téléviseur soit équipé d'une dalle de 1 080 lignes pour profiter d'une image parfaite.
Aude : un jeune tente de tuer son médecin
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Aude : un jeune tente de tuer son médecin
Source : AFP, 01/11/2008 | Mise à jour : 12:55
Un jeune homme de 19 ans a tenté d'assassiner le médecin traitant de sa famille et l'a grièvement blessé d'un coup de couteau dans le cou, vendredi soir à Trèbes (Aude) près de Carcassonne, a-t-on appris de source judiciaire ce matin.
Rapidement interpellé, ce jeune maçon, vivant chez ses parents, a reconnu les faits et a expliqué qu'il "en voulait énormément au médecin pour ne pas avoir su soigner sa grand-mère, décédée d'un cancer généralisé au début 2008", a expliqué à l'AFP le procureur de la République de l'Aude, Francis Battut. "Pour le jeune homme, le médecin était responsable et devait mourir", a ajouté le procureur tout en soulignant que l'agresseur présumé, sans antécédent psychiatrique, reconnaissait avoir fait "une grosse bêtise".
Les jours de la victime ne semblent pas en danger, la lame du couteau de cuisine n'ayant pas sectionné d'artère, mais le docteur Jacques Chamati a été transféré de l'hopital de Carcassonne à Toulouse, le couteau toujours dans le cou, pour subir "une délicate opération de neurochirurgie" selon M. Battut.
Son agresseur sera présenté samedi soir à un juge d'instruction du pôle de l'instruction de Narbonne, après ouverture d'une information judiciaire pour "tentative d'assassinat", a ajouté le procureur.
CRIME.
Un voisin avoue le meurtre de Prescillia, 14 ans
leparisien.fr | 01.11.2008, 07h00
C’est un garçon de 21 ans qui a reconnu hier avoir tué et violé, il y a une semaine à Montsoreau, Prescillia, 14 ans. Voisin de la jeune fille, il était également l’ami des frères de la victime, qui a été enterrée hier à Saumur où elle était scolarisée.
Un adulte sur dix a perdu un père ou une mère avant 20 ans
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Au fil des générations, le statut d'orphelin devient de plus en plus rare, et aujourd'hui un adulte sur dix déclare avoir perdu un parent avant 20 ans, un traumatisme vécu plus souvent dans les milieux modestes, selon une étude rendue publique vendredi.
31/10/2008 PARIS (AFP)
La proportion d'orphelins baisse de génération en génération, elle a été divisée par deux en un demi-siècle. Mais leur nombre demeure non négligeable, puisqu'en 1999, ils étaient 500.000 orphelins, soit 3% des jeunes de moins de 20 ans.
Particulièrement frappée, la génération née à la veille de Première Guerre mondiale a compté jusqu'à 30% d'orphelins de père.
Mais, dans celle née entre 1920 et 1924, relativement épargnée par la Seconde Guerre mondiale, puisque les pères étaient trop âgés pour être mobilisés, la proportion était tout de même de plus de 17%.
Aujourd'hui, toutes générations confondues, un adulte sur dix a perdu un père ou une mère pendant l'enfance, et sept fois sur dix, il s'agit du père.
Selon Nathalie Blanpain, qui a réalisé cette étude pour la Drees (ministères du Travail et de la Santé), le risque d'être orphelin est plus grand quand on appartient à un milieu modeste.
Parmi les enfants d'ouvriers, 7% ont perdu leur père avant 20 ans, alors que ce pourcentage n'est que de 3% parmi les enfants de cadres, dont l'espérance de vie est supérieure à celle d'un ouvrier.
L'auteure a cherché à savoir dans quelle mesure la perte d'un parent influence ou non la destinée d'une personne, sachant que de nombreux facteurs interviennent, que l'on peut difficilement mesurer, comme les conséquences psychologiques du traumatisme vécu.
Si l'on s'en tient aux données, être orphelin avant 20 ans est plus souvent associé à une moindre réussite scolaire. Près de 30% des adultes ayant perdu un parent dans l'enfance ne sont titulaires d'aucun diplôme, contre 17% de l'ensemble de la population.
Ils cumulent en effet l'origine sociale plus souvent modeste et le fait, très fréquent aussi, d'appartenir à une fratrie nombreuse.
On connaît le poids de l'origine sociale dans la réussite scolaire, puisque 41% des enfants d'ouvrier non qualifié obtient le bac contre 84% d'enfants de cadres supérieurs.
Mais l'auteure montre également que, avec les mêmes caractéristiques sociales, le décès des parents pénalise la poursuite des études.
Plusieurs raisons sont avancées. Dans la majorité des cas, l'enfant vit dans une famille mono-parentale, plus pauvre. Les personnes ayant perdu un parent dans l'enfance déclarent deux fois plus que l'ensemble de la population avoir souffert de graves privations matérielles, ce qui "diminue de 7 points la probabilité d'obtenir le bac", rappelle l'auteure.
Mais, même sans privations matérielles, les difficultés demeurent. "Le choc émotionnel peut avoir des répercussions sur les possibilités de réussite", souligne Nathalie Blanpain, ainsi que le moindre suivi parental.
Elle avance une autre hypothèse, commune aux enfants de parents séparés : "certaines familles pourraient être plus +fragiles+ que d'autres, tant du point de vue de la santé que des études".
Le destin scolaire d'un enfant de parents séparés est semblable à celui d'un enfant orphelin de mêmes caractéristiques sociales, constate en effet l'auteure.
En revanche, les orphelins ont une santé mentale proche de l'ensemble de la population, contrairement aux enfants de parents séparés, dont l'état est "un peu moins bon".
Elle avait pris le large après avoir déposé plusieurs mains courantes
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EVRY.
Accusé d’avoir violé et torturé son ex-fiancée
leparisien.fr | 29.10.2008, 07h00
Un homme de 25 ans est poursuivi pour avoir organisé une expédition punitive d’une rare violence à l’encontre de son ex-copine, qui tentait de refaire sa vie à La Rochelle.
« Seule la loi pourra moraliser le capitalisme »
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«Seule la loi pourra moraliser le capitalisme»
INTERVIEW. Philosophe matérialiste et humaniste, intellectuel de gauche, André Comte-Sponville défend l'amoralité de l'économie. Selon lui, la crise montre que ce n'est pas l'intérêt qui guide les marchés, mais la passion.
Mercredi 29 octobre 2008 18:10, LeTemps.ch, extrait
LeTemps.ch: Etes-vous toujours aussi certain, comme vous l'affirmez dans votre livre, que le capitalisme moderne n'est ni moral ni immoral, mais amoral?
André Comte-Sponville: Il n'y a de morale ou d'immoralité que par les individus. Le capitalisme n'étant pas un individu, la question paraît réglée de façon quasi métaphysique. Cette crise ne fait que de montrer que les individus sont prêts à toutes les folies par appât du gain. Le capitalisme ne fonctionne ni à la vertu ni au désintéressement; il fonctionne à l'égoïsme. Cela conforte la thèse que j'avance dans mon livre, selon laquelle le capitalisme a besoin de limites externes, de limites non marchandes, qui ne peuvent venir que de la politique et du droit. Quand Nicolas Sarkozy dit qu'il veut «moraliser le capitalisme», je ne suis pas contre l'idée. Mais s'il dit par là qu'il veut rendre les banquiers davantage moraux, c'est une pure et simple illusion! Il est important de comprendre que quand on parle de «moraliser le capitalisme», ce n'est pas de la morale qu'il faut ajouter, mais de la loi. C'est du droit, et donc de la contrainte. On parle donc d'un retour à la morale, mais ce à quoi on assiste véritablement, c'est à d'un retour à l'Etat. De ce point de vue, il n'est pas impossible que cette crise ait des effets positifs.
– Selon la règle, celui qui échoue fait faillite. Or il a été admis que plus aucune banque ne pourrait faire faillite, que cela ferait courir un trop grand danger à l'ensemble du système. La capitalisme s'est-il renié?
– Il y a effectivement un certain nombre d'entreprises, dont font partie les banques, qui sont devenues trop importantes pour l'économie pour qu'on puisse accepter qu'elle fassent faillite. Cela confirme que l'attitude prise par les politiques n'est pas fondée sur la morale. Hank Paulson [le secrétaire au trésor auteur du plan de sauvetage américain] a dit qu'il détestait ces mesures, parce que justement il sauvait des banquiers pour lesquels il n'avait pas spécialement d'estime. Ce n'est donc pas la morale qui vient guider la politique économique. On préférerait que ces banquiers soient ruinés – on s'en fiche d'ailleurs si ils le sont individuellement – mais on ne peut pas l'accepter collectivement. Parce que les répercutions économiques seraient si graves qu'elles mettraient le système en danger.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
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De l'aveu même de la présidente, c'est une affaire « peu banale » qui était jugée hier au tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d'Oise). Neuf mois de prison avec sursis, assortis de l'interdiction de travailler au contact de mineurs pendant trois ans, ont été requis à l'encontre d'un professeur de français de Bessancourt, accusé d'avoir ceinturé un collégien en invitant sa classe à le frapper.
L'histoire s'est déroulée à l'automne 2007. « La date précise, je ne la connais pas, c'était un vendredi entre 16 h et 17 h », précise l'enseignant de 57 ans, sous contrôle judiciaire. Une vingtaine d'élèves de troisième entrent en classe « comme si c'était la récréation ». Il perd alors pied face à quelques « perturbateurs », dont un particulièrement insolent, « le plus difficile de toute ma carrière ». Ce jour-là, l'adolescent se montre agité. « Ses camarades m'ont demandé s'ils pouvaient le taper. C'était pas très malin, mais j'ai dit oui », bredouille le prévenu, qui demandera à deux élèves de taire l'information. Les faits se seraient répétés trois ou quatre fois, ce que l'enseignant conteste : « Ça ne s'est passé qu'une fois ! C'était un jeu, des chiquenaudes. » L'élève, absent à l'audience, dit pourtant avoir été ceinturé par son prof. Ce que ses camarades ont confirmé. A la barre, le prévenu s'emmêle les pinceaux et se contredit. « J'étais dépassé », admet-il.
« Il s'agit de jeux dangereux et d'humiliations », a relevé l'avocat de la partie civile. La défense a plaidé la relaxe : « Il a eu un comportement inapproprié, mais il (...) n'a jamais eu l'intention de commettre des violences. » Jugement le 8 décembre.
Prison avec sursis requise contre un prof chahuteur
20 Minutes, éditions du 28/10/2008 - 07h42
6 mois de prison pour les parents violents
Source : AFP, 28/10/2008 | Mise à jour : 11:53
Un père et une mère ont été condamnés hier à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Châteauroux pour avoir frappé et menacé d'immoler leur fille de 14 ans parce qu'elle avait dépassé son forfait de téléphone portable, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Les parents, jugés en comparution immédiate, ont été condamnés à 18 mois de prison dont six ferme et écroués.
La famille a décidé de faire appel, selon le parquet.
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
NDLR : Je prépare un ou deux pétards virtuels qui devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants et autres sociaux charlatants. Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge...
Le procès devra également éclaircir l'attitude de la mère de l'enfant. L'instruction a en effet révélé qu'elle aurait cherché à cacher et couvrir les maltraitances que subissait son fils. «Celle qui était connue de tous comme une excellente mère», indique son avocat, Me Xavier Denis, «a du mal à comprendre comment elle en est arrivée là». A son entourage, elle expliquait que son fils «s'automutilait parce qu'il ne supportait pas la séparation de ces parents», quelques mois plus tôt. Quand l'enfant présentait des ecchymoses apparentes, elle affirmait qu'il s'était «jeté dans l'escalier», allant même jusqu'à évoquer «un dédoublement de personnalité».
Neuf personnes jugées pour la mort d'un enfant battu
lefigaro.fr avec AP et AFP, 27/10/2008 | Mise à jour : 09:59
Marc, un garçonnet de cinq ans, avait été retrouvé sans vie en 2006 après un mois de violences. Son beau-père, sa mère et sept autres personnes dont deux médecins sont jugés à partir de lundi par les assises du Nord.
Une famille interpelle Nicolas Sarkozy
Aux Etats-Unis, la victoire de la satire politique
LE MONDE TELEVISION | 27.10.08 | 10h37 • Mis à jour le 27.10.08 | 10h54, extrait
Les électeurs américains auront quand même ri en cette fin de campagne présidentielle longue et tendue. Mais aux dépens de qui ? La caricature de Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence, dans le "Saturday Night Live" ("SNL") - ridiculisée en idiote déterminée et désinvolte - pèsera-t-elle le 4 novembre ? Le seul vainqueur, à quelques jours du scrutin, est l'Audimat du show comique du samedi soir sur la chaîne NBC. Au-delà des Etats-Unis, des millions d'internautes se repassent avec délice les sketchs qui parodient tous les candidats et les médias.
[...] L'impact de la dérision est difficile à mesurer, mais tous les talk-shows du soir ont confirmé leur importance dans cette campagne présidentielle. Déjà en 1992, Bill Clinton, alors gouverneur de l'Arkansas et peu connu, s'était rendu populaire en venant jouer de la trompette au talk-show d'Arsenio Hall.
Faits divers
Polémique autour d'un crash de la Patrouille de France
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 09h47 | Mise à jour : 14h57
La famille d'un pilote de la Patrouille de France (PAF), tué dans le crash de son appareil en 2002 à Salon-de-Provence, demande «la levée du secret-défense» sur l'accident estimant que la mort du pilote résulte d'une défaillance matérielle, a annoncé dimanche leur avocat.
Selon un porte-parole de l'armée de l'air interrogé par l'AFP, «l'armée a toujours joué la totale transparence sur ce malheureux accident et il n'existe pas de document classé secret-défense».
La mère infanticide présentée lundi au parquet
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26/10/2008 21:31
Antoine : @ basco-béarnaise
Je ne marche pas normalement depuis ma naissance (je suis handicapé) mais je suis très heureux de vivre !! Merci de ne pas m'avoir euthanasié dès ma naissance.
26/10/2008 20:49
basco-béarnaise : DU bon sens
Dans le cas où l'euthanasie ne serait pas autorisée, la Société avec un grand S se devrait de prendre en charge INTEGRALEMENT ces enfants handicapés à 100%.
Cela éviterait de tel drame.
Dans le cas contraire, moi, je regrette mais j'approuve que l'on mette un terme à de telle situation et ce dès la naissance.
Peu importe les raisons philosophiques, religieuses, médicales.
Les parents, qui ne peuvent pas ou qui ne veulent pas, n'ont pas à subir une telle épreuve. A vie durant. Pour RIEN.
Faits divers
La mère infanticide présentée lundi au parquet
Leparisien.fr avec AFP | 26.10.2008, 18h07 | Mise à jour : 19h00
La garde à vue de la jeune femme de 26 ans, originaire de Seine-et-Marne et qui a avoué avoir tué son fils de 3 ans, samedi dans l'Allier, a été prolongée de vingt-quatre heures. Elle devrait être présentée lundi après-midi au parquet de Clermont-Ferrand et devrait être poursuivie pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans.
Le corps du petit Samy a été retrouvé samedi à Toulon-sur-Allier par les gendarmes, dans la baignoire de la salle de bain d'une chambre d'hôtel.
«Des antécédents psychiatriques»
Alors que les enquêteurs s'interrogeaient samedi soir sur les circonstances du drame, le substitut du procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, a indiqué dimanche qu'il était «vraisemblable» que le garçonnet soit mort dans la chambre d'hôtel. La mère «reconnaît spontanément avoir tué son enfant volontairement», a t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à la gendarmerie de Moulins.
Selon le magistrat, la jeune femme a «des antécédents psychiatriques». «Très peinée par le fait que son fils était handicapé», elle n'aurait pas supporté d'apprendre que l’enfant ne pourrait pas marcher seul normalement. «Elle a pensé que cette situation était insupportable et qu'elle devait tuer son enfant», a-t-il dit.
L'enfant était placé en famille d'accueil
Samedi matin, la jeune mère est allée chercher son fils, placé depuis le début de l'année, sur décision de justice, dans une famille d'accueil en Seine-et-Marne. Puis elle est passée chez ses parents où elle s'est montrée «irritée», a souligné M. Griffet. Elle a alors pris sa voiture pour se rendre en Haute-Loire, à Brioude, où se trouve «une maison de famille qui lui évoque des souvenirs», «avec l'intention de tuer son enfant» là-bas, mais elle n'a pas dit pourquoi elle s'était arrêtée avant, a poursuivi le substitut.
Arrivée peu après 13 heures à Toulon-sur-Allier, elle a pris une chambre d'hôtel au moyen d'une borne automatique. Elle aurait tué son enfant puis appelé la famille d'accueil ainsi que son ancien compagnon, dont elle est séparée depuis quelques mois, pour les informer de son geste et c'est la famille d'accueil qui a appelé la police.
Infanticide : la garde à vue de la mère prolongée
lefigaro.fr avec AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 21:11
Souffrant de troubles psychiatriques, la jeune femme de 26 qui a tué son enfant de trois ans dans un hôtel de l'Allier aurait commis son acte car son fils était handicapé.
La jeune femme de 26 ans qui a avoué à la gendarmerie avoir tué son fils de trois ans dans un hôtel de l'Allier est toujours en garde à vue dimanche soir et les enquêteurs ont plus d'éléments sur ce qui a conduit cette mère à commettre ce geste.
Le corps du petit Samir a été retrouvé dans la baignoire vide de la salle de bains d'un hôtel de Toulon-sur-Allier. Sa mère s'est rendue à la gendarmerie immédiatement, avouant les faits. Selon le procureur de la République de Cusset, Thierry Griffet, la jeune femme, originaire de Seine-et-Marne et ayant «des antécédents psychiatriques», «était très peinée par le fait que son fils était handicapé et avait appris dans les jours qui précèdent que l'enfant ne pourrait pas marcher normalement seul».
Elle-même ayant déjà fait plusieurs tentatives de suicide, la jeune maman avait déjà menacé de tuer son enfant. Son avocate, Me Françoise Mercier-Rayet, explique que sa cliente «qui se présente comme schizophrène», avait elle-même «demandé le placement de son fils en famille d'accueil car elle avait envie de le tuer, ne pouvant assumer le fait qu'il soit handicapé».
La mauvaise conscience de l'Amérique blanche
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Mardi 21 Octobre 2008
La mauvaise conscience de l'Amérique blanche
Le Journal du Dimanche
C'était il y a soixante ans, autant dire une éternité. Barack Obama n'était pas encore de ce monde, et l'Amérique était à mille lieues d'imaginer qu'un Noir puisse un jour franchir le seuil de la Maison-Blanche.
Un Anglais sur 5 contre la monogamie
Source : AFP, 26/10/2008 | Mise à jour : 12:24, extrait
Un Britannique sur cinq estime que la monogamie n'est pas souhaitable et un tiers d'entre eux considère qu'elle n'est pas naturelle, selon un sondage publié par le journal The Observer.
Le FMI blanchit Strauss-Kahn
lefigaro.fr, avec AP, 26/10/2008 | Mise à jour : 08:38, extraits
Le conseil d'administration de l'organisation a estimé que son directeur général a commis une «grave erreur de jugement» mais aucun abus de pouvoir dans l'affaire d'une liaison extraconjugale avec une subordonnée.
L'«incident dans sa vie privée» ne coûtera pas à Dominique Strauss-Kahn sa place à la tête du Fonds monétaire international. Samedi, le conseil d'administration de l'organisation a blanchi le directeur général des accusations de favoritisme qui pesaient sur lui après la révélation de sa liaison extraconjugale.
L'instance dirigeante de 24 membres, réunie toute la journée de samedi, n'a pas trouvé d'éléments permettant d'établir un manquement incompatible avec les fonctions de DSK à la tête du FMI, même si elle relève des actes «regrettables et reflétant une sérieuse erreur de jugement», pour lesquels l'intéressé s'est déjà excusé.
[...] Le 10e directeur général du FMI, nommé à ce poste en septembre 2007, affirme «beaucoup regretter l'incident et accepter la responsabilité» qui en découle. Il rappelle qu'il a présenté ses excuses au conseil d'administration, au personnel du FMI et à sa propre famille. Il exprime également ses regrets pour le stress que cette affaire a suscité au sein de l'institution financière, en première ligne dans le traitement de la crise financière mondiale.
A 91 ans, coupable de meurtre mais libre
CRETEIL (AFP), 3 oct. 2007, extrait — La cour d'assises du Val-de-Marne a condamné mercredi à un an de prison avec sursis un octogénaire qui avait tué en 2003, parce qu'il ne pouvait plus faire face à la situation, sa femme atteinte de la maladie d'Alzheimer.
Au terme d'un délibéré de plus de trois heures, la cour a reconnu coupable le vieil homme âgé de 86 ans.
Celui-ci n'a pas réagi à l'énoncé du verdict. Comme tout au long des deux jours du procès, il s'était levé péniblement, s'appuyant sur sa canne, à l'entrée de la cour.
Assises. À 91 ans, coupable de meurtre mais libre
www.letelegramme.com, 18 octobre 2008
La cour d'assises du Finistère a tranché, hier, à Quimper. René Bruno, âgé de 91 ans, a maquillé le meurtre de sa femme en suicide en 2005, à Rosporden. Mais il ne finira pas ses jours en prison.Quelques larmes rapidement contenues. Il aura donc fallu attendre les dernières minutes pour que le retraité au visage jusqu'alors livide et sans expression sorte de sa torpeur. En cause, une lettre de sa femme rédigée au lendemain d'une tentative de suicide avortée, en 1962, et lue en conclusion par son avocate. « Tu as fait ce que tu as pu mais je suis malade. Oublie-moi, je n'en vaux pas la peine, enterre-moi à Tourch. Ce n'est pas de ta faute, j'avais tout pour être heureuse, pardon pour le mal que je vous ai fait ».
Pas de partie civile
Une missive bienvenue à l'audience tant la victime y était absente depuis l'ouverture des débats. Pas de partie civile présente, peu de témoins pour décrire son quotidien de dépressive depuis ses vingt ans et une opération la rendant stérile. Ne jamais avoir eu d'enfant, un drame qui a poursuivi toute sa vie cette femme de 83 ans, retrouvée morte dans sa chambre le 14 novembre 2005, une cordelette autour du cou, le visage tuméfié et les poignets en sang. Un suicide presque logique pour son mari, qui avance de multiples tentatives et diverses hospitalisations. Sauf que l'autopsie, grâce à un hématome décelé à la gorge, conclut à une asphyxie mécanique nécessitant l'intervention d'un tiers et évacue toute éventualité de pendaison, par ailleurs peu plausible du fait d'une cordelette trop longue attachée au-dessus de la fenêtre. Un étranglement pur et simple dont le nonagénaire s'est toujours défendu, invoquant soit le suicide, par pendaison ou médicaments, soit une mort naturelle. Sommé de s'expliquer, le retraité n'aura fait que rabâcher les mêmes phrases éculées, sans que l'on sache s'il se protégeait ou si ses troubles de la mémoire gênaient sa compréhension des débats.
Dîner à 18 h 30 coucher à 19 h
D'idyllique durant de nombreuses années, la relation entre les époux avait viré au rouge ces dernières années. Madame l'accusait de la battre et ne supportait plus sa personnalité psychorigide. Propreté, ménage, courses minimalistes, dîner à 18 h 30, coucher à 19 h, pas de télé... « Il imposait ses obligations, explique l'avocat général Jean-Yves Goueffon. Le petit tyran a mal vécu sa rébellion tardive. Il avait des raisons de commettre ce meurtre, il était fatigué de son comportement ». « Il gérait son état dépressif depuis 60 ans. En fin de vie, elle était certes difficile à vivre, confesse M e Catherine Jacq, mais de là à la tuer... Cet homme que l'on dit posé et réfléchi l'aurait étranglée de sang-froid ? Alors où sont les membres de la famille de sa femme à ce procès ? Même pour eux, le crime est inconcevable ».
Polémique au Québec après la visite de Nicolas Sarkozy
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Polémique au Québec après la visite de Nicolas Sarkozy
LE MONDE | 24.10.08 | 15h27, extrait
Dans une lettre ouverte, face à ce qu'il tient pour une "ingérence" dans le débat national, l'ex-premier ministre indépendantiste québécois, Bernard Landry, a demandé, jeudi 23 octobre, à Nicolas Sarkozy de s'expliquer sur ses propos tenus à Québec le 17 octobre. "Les Canadiens sont nos amis et les Québécois notre famille", avait déclaré celui-ci. "La France est un pays qui rassemble et non qui divise", avait-il ajouté précisant que le monde n'a pas "besoin d'une division supplémentaire".
La presse en a déduit que M. Sarkozy était hostile à une partition du Canada, voire qu'on était passé du célèbre "Vive le Québec libre" du général de Gaulle à un "Vive le Canada uni", réjouissant les fédéralistes et choquant les souverainistes québécois. La polémique a aussitôt éclaté.
Point de vue
Quand Sarkozy enterre de Gaulle, par Jean-François Lisée
LE MONDE | 24.10.08 | 14h15, extraits
C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas se taire. C'est en répondant à un journaliste et en affirmant son amitié constante envers le Canada que le président français a affirmé que, "franchement, s'il y a quelqu'un qui vient me dire que le monde aujourd'hui a besoin d'une division supplémentaire, c'est qu'on n'a pas la même lecture du monde". Une division supplémentaire, donc l'indépendance du Québec. Lâchant le morceau, se libérant du carcan diplomatique que lui avaient imposé ses conseillers et son aile gaulliste, il a précisé que la France "est un pays qui rassemble et non pas qui divise". Avant d'ajouter : "Je ne dois pas être le seul à penser ce que je viens de vous dire."
Pourquoi faire ce commentaire ? Le gouvernement québécois du libéral Jean Charest, seul habilité à déclencher un référendum, est procanadien et en début de mandat. La question de l'indépendance n'est donc pas d'actualité.
[...] A la décharge de ses conseillers, il faut dire qu'il n'était nullement question que le président aille aussi loin.
[...] Devant une Assemblée dont la politique d'immigration est plus généreuse que la sienne, il a insisté sur l'erreur que constitue "le repliement sur soi". Il est clair qu'il s'imaginait parler des indépendantistes qui, pendant leurs dix-sept années au pouvoir, ont pourtant été les principaux vecteurs de la présence internationale et du métissage du Québec. La relation entre la France et le Québec, avait ensuite conclu le président, ne peut être féconde qu'à "une condition, c'est qu'on la tourne vers l'avenir, cette alliance, et pas vers le passé." Que de Gaulle se le tienne pour dit.
[...] Le Québec a donc goûté à la méthode Sarkozy en affaires internationales. Un mélange d'impulsivité et d'opinions nourries par ses amis des milieux d'affaires. Une propension à sacrifier les équilibres stratégiques à long terme au profit du gain tactique immédiat. Car le remplacement du "Vive le Québec libre !" du général de Gaulle par le "non à la division du Canada" de Nicolas Sarkozy s'est produit alors que ce dernier tentait de convaincre son hôte, le premier ministre conservateur Stephen Harper, de se joindre à lui dans son projet de sommet mondial sur la refondation du capitalisme. C'était sa tâche du moment. Les états d'âme du Québec ne faisaient pas le poids dans la balance.
[...] Mais, l'essentiel, pour le président, n'était pas que le Québec soit "libre" ou plus simplement "libre de ses choix". L'essentiel était que Nicolas Sarkozy soit libre et soulagé de donner son opinion, quelles qu'en soient les conséquences pour le peuple du Québec.
Nicolas Sarkozy s’engage pour le tout-à-l’égout
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On ne parle que de ça | Nicolas Sarkozy s’engage pour le tout-à-l’égout
Le Président prend parti contre le bruit et l’odeur au cap Nègre
Gala.fr, lundi 29 septembre 2008
Il voulait «poursuivre l’assainissement de la Corse» et «passer les banlieues au karcher», notre liquidateur se sent aujourd’hui investi d’une mission d’utilité publique: raccorder le cap Nègre au réseau de traitement des eaux usées. Révélée par Var-Matin cet été, l’affaire reprenait de l’ampleur ce matin au micro de France Info. Il semblerait que l’investissement personnel du chef de l’Etat pour le bien-logé de sa belle-famille créé la polémique.
Compte-rendu d’un syndic très politique…
16 août 2008: Revenu des JO de Pékin et sur le point d’affronter la crise géorgienne, le président de la République se ressource dans un coin de paradis: la résidence d’été de sa chère et tendre Méditerranéenne. Ahhh, le doux parfum du Lavandou, ses pins, ses arbousiers… Sauf que, apparemment, quelques effluves non-marines incommodent l’environnement présidentiel.
Incapable de rester inactif et «toujours prêt à lutter contre l’injustice», Nicolas Sarkozy décide d’accompagner sa belle-mère dans une réunion de co-propriétaires du Cap Nègre. L’occasion inespérée d’aborder l’épineuse question du «zonage assainissement»!
L’ordre du jour comporte des sujets ordinaires: embauche d’un nouveau gardien, fleurissement des allées, choix des conifères pour les parterres.... Quelle n'est pas la stupeur des 54 heureux habitants du rocher azuréen, de voir débarquer au bras de Marisa Borini, son gendre de l’Elysée! En fait de visite de courtoisie, la présence du Président se transforme rapidement en «opération tout-à-l’égout». Une mission commando, car, depuis des années, vacanciers et propriétaires s’y opposent, dénonçant un projet écologiquement nuisible et légalement discutable.
Mais son l’implication dans les petits problèmes domestiques ne s’arrête pas là. Nicolas Sarkozy prend à cœur ce débat nauséabond.
Trois jours après cette Assemblée Générale extraordinaire, il organise chez belle-maman une cellule de crise. Contre les fosses septiques, le chef de l’Etat réunit, tenez-vous bien: le Préfet, le Maire, la directrice de l’Equipement ainsi que tous les membres du bureau de l’Association des copropriétaires.
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