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Les membres de L'Arche de Zoé n'en ont pas fini avec la justice
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Dépêches - France
Un an après, les membres de L'Arche de Zoé n'en ont pas fini avec la justice
leparisien.fr avec AFP | 25.10.2008, 10h38
Un an après le début de l'affaire, les membres de l'Arche de Zoé, pour la plupart mis en examen par la justice française, continuent de mettre en avant face aux juges le caractère désintéressé de l'opération qui visait à exfiltrer 103 enfants du Tchad vers la France.
Arrêtés le 25 octobre 2007 à Abéché (est du Tchad), le président de l'association Eric Breteau, sa compagne et assistante Emilie Lelouch, le médecin Philippe van Winkelberg, les logisticiens Alain Péligat et Dominique Aubry et l'infirmère Nadia Merimi ont été condamnés deux mois plus tard à N'Djamena à huit ans de travaux forcés.
Transférés en France puis graciés le 31 mars par le président tchadien Idriss Deby, ils sont encore censés régler 6,3 millions d'euros aux familles tchadiennes, des indemnités juridiquement "impossible à mettre en oeuvre" selon la défense.
Ils n'en ont pas fini avec la justice pour autant. Une instruction est toujours en cours à Paris pour escroquerie, exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption et aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers.
Mis en examen, Eric Breteau, Emilie Lelouch, Philippe van Winkelberg et Alain Péligat encourent dix ans de prison et 750.000 euros d'amende.
Nadia Merimi et Dominique Aubry ont quant à eux été placés sous le statut de témoin assisté, un statut intermédiaire entre celui de mis en examen et de simple témoin.
Pour Me Jean-Claude Guidicelli, avocat de Philippe van Winkelberg et d'Alain Péligat, cette instruction n'est qu'un "dossier alibi, un dossier politique".
Les mis en examen, qui espèrent un non-lieu, ont fait l'objet d'expertises psychologiques. Elles soutiennent que les membres de l'Arche avaient "agi de manière désintéressée, altruiste. Ce sont des personnes qui ont laissé parler leurs sentiments", selon Me Guidicelli.
Le changement de nom de L'Arche de Zoé au Tchad pour celui de Children Rescue, les faux pansements dont les enfants ont été affublés avant leur exfiltration? Des actes expliqués par l'urgence, soutient l'avocat.
"Ils étaient dans l'action, pas toujours dans la réflexion, il fallait parer au plus pressé", soutient-il.
Depuis leur libération, tous reprennent possession de leur vie mais gardent à l'esprit le "lynchage" dont ils estiment avoir été l'objet de la part des autorités et des médias, soutiennent leurs avocats.
Eric Breteau "va plutôt bien mais il reste convaincu que ces enfants devaient être sauvés et qu'il a échoué, c'est perturbant", affirme son conseil Me Céline Lorenzon. Il a repris une activité professionnelle que l'avocate ne veut pas préciser "pour ne pas qu'il perde" son emploi.
Nadia Merimi a repris son métier d'infirmière, Alain Péligat s'est accordé une année sabbatique.
Le médecin Philippe van Winkelberg exerce à nouveau mais "éprouve des difficultés à se reconstruire, il a été couvert d'opprobre", note Me Guidicelli.
Dominique Aubry "a repris sa vie, pompier dans le sud de la France. Parfois les gens le reconnaissent, ça le replonge dans cette histoire douloureuse", confie son avocat Me Olivier Desandre-Navarre.
Un an après, les membres de l'expédition restent "unis comme les doigts d'une main", selon Me Guidicelli. Mais pour son avocat, Dominique Aubry est "amer" vis-à-vis d'Eric Breteau: "il s'est rendu compte qu'il n'avait pas toutes les informations qu'il aurait dû avoir" sur les conditions et la finalité de l'opération.
Des éléments auxquels la justice française doit encore répondre.
Violeur présumé : Nicolas Sarkozy frappe au parquet général ?
Les magistrats au banc des accusés
Par Yves Thréard le 24 octobre 2008 18h03, extraits
Non, M. le Président de l'Union syndicale des magistrats, la remise en liberté d'un violeur présumé multirécidiviste n'est pas, comme vous l'avez dit, une « erreur idiote » imputable à l'inattention d'un greffier. Pas plus qu'elle n'est la conséquence d'un dysfonctionnement dû à un manque de moyens, et donc à la politique de la garde des Sceaux. La libération de Jorge Montes, condamné en 2007 pour agressions sexuelles, puis soupçonné à sa sortie de prison de 40 viols en douze jours sur une même femme, d'enlèvement et de séquestration contre une autre, est une faute grave. Dont ni le greffier et encore moins Rachida Dati ne sont les auteurs.
Le responsable est le président de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qui a signé l'ordonnance de libération, sans prendre la mesure du dossier. Mais, de cette responsabilité, on parlait peu hier. Les avocats des victimes ont décidé d'attaquer l'État ; et le landerneau judiciaire comme certains politiques préféraient s'en prendre à l'action conduite par la ministre de la Justice, bouc émissaire permanent depuis son entrée en fonction.
Aujourd'hui, un dangereux criminel court les rues. On sait pourquoi. Mais y aura-t-il sanction ? Le hasard fait que, jeudi, pendant qu'il signait la libération de Montes, ce même juge était promu par ses pairs conseiller à la Cour de cassation. Et que des manifestations de magistrats perturbaient, ici et là en France, la bonne marche des tribunaux pour protester contre le « style » Dati.
On peut, bien sûr, critiquer la politique judiciaire d'un gouvernement. À de rares exceptions près, elle l'a toujours été. À la charnière des années 2000, la socialiste Élisabeth Guigou fut parmi les plus chahutés des gardes des Sceaux. Mais l'hostilité exprimée actuellement par les professionnels de la justice à l'endroit de leur ministre relève autant de la psychologie que de désaccords sur le fond.
La réalité, c'est que les magistrats sont opposés à toutes réformes qui pourraient les toucher. Oublié, le scandale d'Outreau. Accusés, souvent à juste titre, de corporatisme, ils font valoir leur nécessaire indépendance. Nul ne la conteste. Mais jusqu'où ? Dès qu'un procureur est rappelé à l'ordre par son ministre, qui n'est autre que son supérieur hiérarchique, la profession crie au scandale. Quant aux juges du siège, ils ont peu à craindre du Conseil supérieur de la magistrature, qui brille par sa timidité. Le CSM va-t-il sanctionner le « libérateur » de Montes ? En l'état actuel du droit, lui seul le peut. Bientôt, quand la réforme des institutions entrera en application, les justiciables pourront le lui demander.
La réalité, c'est aussi que le cas de ce violeur, après quelques autres, donne toute leur justification aux peines planchers instaurées contre les récidivistes et aux mesures de rétention de sûreté visant les criminels les plus dangereux. Deux textes qui ont pourtant fait voir rouge de nombreux magistrats.
C'est dire s'il est urgent qu'ils se remettent en question avant de manifester.
La cour d'appel de Paris saisie du dossier du violeur présumé à la demande du parquet
LEMONDE.FR avec AFP | 24.10.08 | 08h27 • Mis à jour le 24.10.08 | 19h24
Nicolas Sarkozy a demandé, vendredi 24 octobre, au parquet général de saisir la cour d'appel de Paris pour rectifier "l'erreur matérielle" qui a permis la remise en liberté d'un violeur présumé. "C'est une décision invraisemblable", s'est exclamé le président. "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle." Peu de temps après, le parquet général de la cour d'appel de Paris a déposé une requête en rectification d'erreur matérielle, "en exécution des instructions" de la garde des sceaux, Rachida Dati.
[...] L'avocat du suspect n'a pas laissé passer cette erreur survenue le 17 octobre. "Le président [de la chambre de l'instruction] a signé cet arrêt que l'on est donc obligé d'exécuter", a-t-on indiqué au parquet général, selon qui il n'existe aucun recours. Le juge d'instruction chargé de l'affaire à Créteil (Val-de-Marne) a seulement pu prendre une ordonnance de contrôle judiciaire très stricte. L'homme de 48 ans, libéré jeudi 24 octobre, est obligé de pointer au commissariat, de rendre son passeport et il lui est interdit de s'approcher de ses victimes.
Montigny-le-Bretonneux
Les ados sans problème ont cambriolé l’hypermarché
leparisien.fr | 24.10.2008, 07h00
CE SONT des enfants ordinaires. Ils vivent dans des familles sans problème, mais ne se rendent pas compte de la gravité de ce qu’ils ont fait. Deux adolescents, âgés de 15 ans, ont été mis en examen hier à Versailles. La justice leur reproche d’avoir cambriolé dimanche dernier le service après-vente du magasin Carrefour de Montigny-le-Bretonneux.
Vers 13 heures, les deux garçons forcent le rideau de fer. Ils ouvrent une pile de cartons et s’emparent de téléphones portables, de caméscopes numériques, de GPS et de consoles de jeux. Au total, au prix du matériel neuf, le préjudice s’élève à 32 000 €. Toute la scène a été filmée par les caméras de vidéosurveillance.
Les enquêteurs du commissariat de Guyancourt identifient rapidement et sans difficulté les deux collégiens.
Ils sont interpellés mercredi et placés en garde à vue. Les forces de l’ordre ont effectué des perquisitions et ont retrouvé toute la marchandise volée à leur domicile.
« Leur faire comprendre que ce qu’ils ont fait est grave »
Lors de leurs interrogatoires, les jeunes passent aux aveux complets. « Ils expliquent tout bonnement qu’ils ont volé le matériel parce que c’était facile et qu’ils avaient besoin d’argent, précise un enquêteur. C’est purement et simplement l’appât du gain. »
Ces jeunes gens pensaient pouvoir revendre toute cette marchandise auprès d’un receleur de leur quartier de la ville nouvelle. A l’issue de leur mise en examen, les adolescents ont été remis en liberté surveillée. Ils pourront continuer leurs études et vivre dans leur famille. Mais ils seront suivis par un éducateur spécialisé.
« L’enjeu est de leur faire comprendre que ce qu’ils ont fait est grave, précise une autre source. Mais le plus effrayant est de penser que ces enfants n’ont aucun profil particulier. Ils ne sont pas désocialisés et leurs parents ne sont ni marginaux ni des cas sociaux. Ce sont les enfants de Monsieur Tout-le-Monde. »
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Un dessin de Delize, de septembre 2007
Publié le 24/10/2008 à 08:56 - Modifié le 24/10/2008 à 19:48 Le Point.fr, extraits
Violeur présumé relâché : Sarkozy obtient une "rectification d'erreur"
Les démarches s'accélèrent vendredi pour contrer la remise en liberté accidentelle d'un violeur présumé jeudi. Le parquet général a annoncé avoir officiellement déposé une "requête en rectification d'erreur matérielle", en "exécution des instructions" du garde des Sceaux Rachida Dati. Cette annonce fait suite à l'intervention du président Nicolas Sarkozy, depuis Pékin, demandant au parquet général de déposer cette requête. "Je n'ai pas l'intention qu'on laisse libérer un violeur récidiviste simplement parce que quelqu'un a fait une erreur matérielle," a-t-il insisté.
Car c'est une erreur d'écriture qui est à l'origine de la décision prise le 17 octobre par la cour d'appel de Paris de remettre en liberté un violeur récidiviste présumé.
[...] Or, depuis un arrêt du 18 janvier 1994, la Cour de cassation considère qu'une décision de la chambre de l'instruction n'est pas modifiable, car elle prime en droit sur les arguments développés, même s'ils sont dans cette affaire totalement contradictoires. En l'état actuel du droit, la cour d'appel de Paris devrait théoriquement rejeter la requête du parquet général. Il aurait alors la possibilité de se pourvoir en cassation. La chambre criminelle de la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire pourrait alors avoir à statuer sur cette interprétation d'un texte du Code de procédure pénale sur lequel elle s'est pourtant déjà prononcée en 1994.
Suicide d'un professeur accusé de violences : l'élève avait menti
Témoignages
Magistrats, ressentez-vous un malaise dans votre profession ?
LEMONDE.FR | 24.10.08
La famille va se constituer partie civile pour "mettre au jour (...) toutes les responsabilités d'adultes qui sont en jeu dans cette manipulation", a prévenu son père, Jean Bubert. Il s'interroge notamment sur le rôle du père du collégien et du médecin qui avait établi un certificat attestant la présence d'un hématome causé par un coup.
"On ne peut pas mettre toute la responsabilité sur le dos de cet enfant, puisqu'il y a eu des interventions d'adultes qui l'ont guidé par la main dans cette accusation", a dit M. Bubert.
AFP - Un collégien de l'Aisne qui prétendait avoir reçu un coup de poing en classe d'un professeur qui s'était suicidé, chez lui fin septembre, après sa garde à vue pour cette agression supposée, a reconnu avoir menti et va faire l'objet de poursuites judiciaires.
Sur le blog d'Eolas, la colère des magistrats
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Sur le blog d'Eolas, la colère des magistrats
LEMONDE.FR | 23.10.08 | 19h50 • Mis à jour le 23.10.08 | 19h56, extrait
Un des plus célèbre blogs français a changé d'identité, jeudi 23 octobre. Le Journal d'un avocat, du blogueur-avocat parisien Maître Eolas, est devenu le Journal des magistrats en colère. Cinquante-sept magistrats y publient, anonymement, leurs états d'âme sur la justice et la chancellerie.
Par Justice, juge des enfants... extraits
La justice n'est pas parfaite. Ses erreurs, ses quelques dysfonctionnements parfois ne doivent pas cacher la mission essentielle qui est la sienne au quotidien et qu'elle remplit de manière satisfaisante.
La justice se trompe alors il faudrait sanctionner le juge, entend-on régulièrement.
Il faut bien comprendre que le régime disciplinaire ou de responsabilité du juge ne peut pas être le même qu'un chef d'entreprise, d'un médecin ou d'un fonctionnaire.
Evidemment, si la faute est grossière, je suis le 1er à dire qu'elle mérite sanction. Mais qu'est-ce qu'une erreur grossière par rapport à une décision motivée qui va être infirmée (c'est à dire réformée) par une Cour d'Appel ? ou une décision qui va être "jugée" au regard d'éléments appris postérieurement ? Nous voyons déjà qu'il y a matière à interprétation et que le risque est grand de vouloir sanctionner un juge dont la décision aura uniquement été "cassée" par une juridiction supérieure, en raison d'un autre raisonnement juridique (de droit ou de fait).
Croyez bien que nous nous sentons extrêmement responsables de nos décisions et que certaines nous hantent des jours voire des mois entiers.
Je suis juge des enfants et tous les jours je dois trancher : dois-je laisser l'enfant dans sa famille ou dois je le retirer à ses parents ? Tous les jours, je suis confronté à des situations inédites et douloureuses. Jamais je ne peux reprendre une même décision. Je dois écouter, peser les arguments des uns et des autres et prendre une décision. Je vois des gens de bonne foi ; je vois aussi souvent des gens qui mentent. Comment parfois faire la différence ?
C'est votre boulot, allez vous dire ? C'est exact mais c'est ici que vous allez comprendre que l'erreur est possible. Je suis juriste, pas voyant.
Je me souviens particulièrement de cette petite fille de 8 ans qui m'affirmait avoir été maltraitée par sa mère, en donnant des détails (il y a quelques mois, on aurait dit qu'elle était "crédible"). Son père lui même fournissait des photographies montrant les blessures de sa fille, qu'il avait récupérée un week-end pour son droit de visite. Il demandait son placement.
Je n'ai pas placé l'enfant chez lui parce que beaucoup de détails me semblaient troublants. Quelques jours plus tard, j'apprenais finalement que tout avait été "monté" par le père. Les photos étaient falsifiées. La petite fille si sincère avait menti.
J'ai pris un risque considérable mais calculé.
[...] Je terminerai en évoquant cette affaire de Metz : un mineur se suicide en prison. C'est un drame.
Mais comment peut-on imaginer un seul instant que l'Inspection Générale des Services (qui dépend directement du Politique) aille interroger le Juge qui a rendu la décision ! Pourtant, cela est arrivé. C'est anormal.
[...] Deuxièmement, que demande-t-on comme explications au juge ? Pourquoi il a rendu cette décision ? Ce n'est pas possible ! Le juge n'a pas à fournir d'explication sur sa décision, qui est contestable par la voie de l'appel. Et encore moins à des agents dépendant directement du Politique.... Par ailleurs, les audiences ont lieu à huis clos et le secret des délibérés est absolu.
L'indépendance de la justice est en danger et nous le percevons (nous professionnels) depuis quelques mois.
Je ne suis pas sûr que le citoyen s'en aperçoive ; c'est pour cela que nous nous mobilisons [aujourd'hui] ...
Un violeur présumé libéré à cause d'une erreur de plume
"Le délit d'outrage est une infraction obsolète"
LEMONDE.FR | 23.10.08 | Extrait
Le tribunal correctionnel de Laval a mis, jeudi 23 octobre, en délibéré au 6 novembre son jugement dans l'affaire d'un homme poursuivi pour offense au chef de l'Etat après avoir brandi, en août, une affichette portant la mention "Casse-toi pov'con" devant la voiture de Nicolas Sarkozy. Me Thierry Lévy, qui a lui-même défendu en septembre une mère de famille poursuivie pour avoir outragé un sous-préfet avant d'être relaxée, revient sur le délit d'outrage.
Justice
Un violeur présumé libéré à cause d'une erreur de frappe
leparisien.fr | 23.10.2008, 19h37 | Mise à jour : 20h32
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a ordonné par erreur le 17 octobre la remise en liberté d'un homme de 48 ans soupçonné de viols, d'enlèvement et de séquestration, qui devait être effectuée ce jeudi.
Dans l'arrêt qui compte trois pages, à la dernière ligne de la dernière page, il est écrit que «la Cour infirme l’ordonnance de placement en détention» en lieu et place du mot «confirme».
Maltraitance : l'AD-PA demande « une analyse sérieuse de la situation » ?
Maltraitance personnes âgées: l'AD-PA "solidaire" des personnels et résidents
LEMONDE.FR avec AFP 23.10.08 | 16h40
L'AD-PA (directeurs d'établissements pour personnes âgées et services) témoigne "sa solidarité au personnel et aux résidents" de l'établissement filmé à son insu dans un reportage sur France 2 montrant des actes de maltraitance, a affirmé son président à l'AFP.
Sans nier la gravité des situations de maltraitance, le président de l'association Pascal Champvert affirme que "c'est trop facile de jeter en pâture un établissement sans avoir fait une analyse sérieuse de la situation".
Après l'émission "les infiltrés" diffusée sur France 2 mercredi, la secrétaire d'Etat à la Solidarité Valérie Létard a annoncé jeudi que "les services de l'Etat avaient identifié la maison de retraite" mise en cause, au sujet de laquelle elle envisage l'ouverture d'une enquête judiciaire et administrative.
Justice : les avocats avec les magistrats
Justice: les avocats avec les magistrats
Source : AFP, 23/10/2008 | Mise à jour : 09:56
Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente l'ensemble des avocats français, les a appelés "à marquer leur solidarité avec la journée de mobilisation" des magistrats aujourd'hui.
"Il est essentiel de garantir l'indépendance des magistrats, leur liberté de requérir et de juger, et de les mettre à l'abri de toutes les pressions, qu'elles émanent du ministère de la Justice ou de l'opinion", écrit le CNB dans un communiqué.
Hier, l'ordre des avocats de Paris avait déjà annoncé avoir "pris la décision de soutenir la manifestation des magistrats" aujourd'hui, dans le cadre de leur journée d'action nationale contre la politique de la ministre Rachida Dati.
Aisne: une fillette défigurée par un chien
Source : Courrier Picard, 23/10/2008 | Mise à jour : 10:47
A Saint-Quentin (Aisne), une fillette de 3 ans a été mordue au visage hier midi par le chien de la famille, relate aujourd'hui le Courrier Picard. La jeune fille a été transportée dans un état grave à l'hôpital. Si "l'état de son visage est préoccupant", ses jours ne sont cependant pas en danger.
"Le chien, un colley, étant devenu trop dangereux, les policiers n'ont pas pu le récupérer, mais le père a dit qu'il le ferait euthanasier", poursuit le quotidien picard. Les parents de la fillette sont convoqués aujourd'hui au commissariat.
Samedi dernier, l'animal, que les parents avaient récupéré à la SPA (Société protectrice des animaux), avait déjà mordu la mère de la fillette. Une morsure qui avait nécessité six points de suture.
Afghanistan: un attentat à l'âne piégé
Source : AFP, 23/10/2008 | Mise à jour : 11:11
Un policier a été tué et trois personnes blessées aujourd'hui dans un attentat à l'âne piégé, à Kandahar, bastion des talibans dans le sud de l'Afghanistan, a-t-on appris de source policière.
"Un âne chargé d'explosifs attaché à un panneau de signalisation a explosé à proximité d'un véhicule de police, à Kandahar. Un policier a été tué et trois personnes, deux policiers et un civil, blessés", a déclaré le chef de la police de la province, Mutihullah Qatah.
Joey Migliarese : « J'ai vu le mur m'arriver droit dessus et puis... »
rescapés
Joey Migliarese: «J'ai vu le mur m'arriver droit dessus et puis... c'était le trou noir»
A l'hôpital d'Aoste, les blessés racontent leur accident de car. Les Italiens s'interrogent
Le 22 octobre 2008, 22h41, Le Matin Bleu
«J'ai percuté un siège avant d'être éjecté à 15 mètres du bus, raconte Joey Migliarese, ce tifoso lausannois de la Juventus de Turin. Lorsque j'ai ouvert les yeux, tout était flou. C'était la panique.»
Suicides en série dans les prisons françaises
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Faits divers
Suicides en série dans les prisons françaises
leparisien.fr | 19.10.2008, 13h55 | Mise à jour : 14h41, extrait
La série noire continue avec le 90e suicide de détenu enregistré dans une prison française depuis le début de l'année. Cette fois, les faits se sont déroulés à Ensisheim (Haut-Rhin), où un homme de 45 ans s'est pendu vendredi dans sa cellule. L'Est de la France n'est décidément pas épargné puisque trois autres détenus, dont deux mineurs, s'y sont déjà donnés la mort au cours de ce mois d'octobre.
Faits divers
Décès de la compagne du sans-papier qui s'était immolée par le feu
leparisien.fr avec AFP | 19.10.2008, 11h22 | Mise à jour : 11h48
La femme qui s'est immolée par le feu samedi au Mans est décédée dimanche matin au centre hospitalier de Tours.
Josiane Nardi, 60 ans, avait commis son geste devant la maison d'arrêt du Mans, en présence de journalistes, afin de protester contre la menace d'expulsion vers l'Arménie de son compagnon sans-papiers. Brûlée au troisième degré sur la quasi-totalité du corps, elle avait été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état «très grave» à l'unité «grands brûlés» de l'hôpital de Tours, selon la préfecture.
Elle avait donné rendez-vous samedi en début de matinée à des journalistes de la presse locale pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon, avant de s'asperger le corps d'essence et d'y mettre le feu.
METZ (AFP) — Jacques Maire, un maçon de 55 ans jugé pour l'enlèvement, la séquestration et le meurtre de deux jeunes femmes dans les années 80, a été acquitté vendredi par la cour d'assises de Moselle qui a mis ainsi fin à 11 ans de marathon judiciaire pour l'accusé.
"Je me sens beaucoup mieux. Je n'ai peut-être pas l'air comme ça, mais c'était très lourd à vivre", a commenté Jacques Maire, quelques instants après avoir fondu en larmes lors du prononcé du verdict. Les familles des victimes sont restées dignes.
"Maintenant, je vais rentrer chez moi et décompresser", a-t-il poursuivi lors d'un entretien avec un correspondant de l'AFP.
"Le marathon judiciaire est terminé. Les familles sont consternées, atterrées", a commenté un avocat des parties civiles.
"Compte-tenu des nombreuses erreurs de l'instruction judiciaire dans ce dossier, les victimes se réservent le droit d'engager des poursuites pour que les responsables soient sanctionnés", a réagi Pierre-André Babbel, autre avocat des parties civiles.
Arche de Zoé : N'Djamena aurait écrit à Rachida Dati
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Seine-Saint-Denis : les enfants dénoncent le pédophile
leparisien.fr | 17.10.2008, 19h50
INFO LE PARISIEN. Un homme de 42 ans a été incarcéré, en milieu de semaine, après avoir tenté d'enlever un enfant en pleine rue à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Le ravisseur a abordé un garçon, âgé de 12 ans avant de lui demander de le suivre. Les jeunes camarades de la victime ont mis en fuite l'inconnu qui a été interpellé quelques instants plus tard.
Placé en garde à vue, il a reconnu avoir des «pulsions pédophiles» et se livrer à des «jeux érotiques» avec des enfants
Faits divers
Encore un suicide dans une prison française
leparisien.fr | 17.10.2008, 18h04 | Mise à jour : 21h27, extrait
Un détenu s'est suicidé dans la nuit de jeudi à vendredi à la maison d'arrêt de Strasbourg. Près de 90 cas de suicides ont été recensés dans les prisons françaises depuis le début de l'année 2008, soit 18% de plus par rapport à l'an dernier.
Le suicide de cet homme d'origine arménienne, dont l'âge n'a pas été précisé - on sait juste qu'il est majeur - a été confirmé par la direction régionale de l'administration pénitentiaire.
Le parquet a refusé de communiquer sur cette affaire.
Faits divers
Arche de Zoé: le Tchad demande à la France de payer
leparisien.fr | 17.10.2008, 13h53 | Mise à jour : 13h55, extrait
Le Tchad a demandé à la justice française de collecter les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts que les six Français de L'Arche de Zoé ont été condamnés à verser aux familles des 103 enfants qu'ils tentaient d'emmener, a déclaré vendredi à l'AFP son ministre de la Communication.
Dans une lettre adressée le 7 octobre à la ministre française de la Justice Rachida Dati, N'Djamena demande l'exécution du jugement, donc le versement des 4,12 milliards de FCFA (6,3 millions d'euros) de dommages et intérêts, a affirmé Mahamat Hissène, également porte-parole du gouvernement, en montrant le document.
«Nous estimons qu'en obtenant le transfèrement des Français (condamnés) du Tchad en France, la France assumait aussi la charge des dommages et intérêts», a expliqué le ministre.
Armes à feu : un jeu mortel ?
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Un mort à Martelange: la “ roulette russe ”?
Luxembourg, lundi 09 juin 2008, 07:12, www.lameuse.be, extrait
Que s’est-il passé au domicile de Daniel Kill samedi soir vers 22h30? À Martelange, les rumeurs les plus folles courent. Seules certitudes: Denis Trum (63 ans) est mort, tué d’une balle en pleine tête. Et Daniel Kill a été inculpé d’homicide involontaire.
Faits divers
Roulette russe fatale dans le Cher
leparisien.fr avec AFP | 06.10.2008, 20h18, extrait
Un homme de 42 ans ans est décédé dans la nuit de dimanche à lundi après avoir été grièvement blessé par balle dans la tête en jouant à la roulette russe à Ménétréol-sous-Sancerre (Cher).
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'homme, un vendangeur saisonnier, avait passé une partie de la journée en compagnie d'une femme et de son fils et aurait voulu jouer à la roulette russe par fanfaronnade.
COLOMBIE-BRITANNIQUE (RC) - Un garçon de 13 ans de Surrey est mort, jeudi, après avoir reçu le projectile d'une arme à air comprimé à la tête deux jours plus tôt.
20 ans pour le meurtre de sa fillette
20 ans pour le meurtre de sa fille
Source : AFP, 16/10/2008 | Mise à jour : 08:32
La cour d'assises de Haute-Saône a condamné hier soir à Vesoul un père de famille à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa fille de six ans par incendie volontaire de sa maison.
Cet homme de 34 ans a été jugé coupable d'avoir donné volontairement, mais sans préméditation, la mort à sa petite fille en mettant le feu au panier à linge de sa chambre avec un verre de fuel à Melisey (Haute-Saône) en novembre 2005, dans un contexte de divorce difficile.
"J'avais pris la décision de me suicider avec ma fille", a déclaré le père, au chômage et dépressif, qui reconnaît être à l'origine du drame sans avoir jamais attenté à sa propre vie, d'après les éléments de l'enquête.
"Mais je ne l'ai pas prémédité", assure-t-il à voix basse.
Le président de la cour lui a rappelé pourtant qu'il avait donné des sédatifs à sa fille la nuit du drame. "Oui, deux, mais pour qu'elle dorme bien. Rien d'autre", se défend-t-il.
Pour la partie civile, il savait n'avoir aucune chance d'obtenir la garde de ses enfants et supportait mal la séparation. D'après elle, donner la mort à sa fille, qui avait pourtant voulu rester avec son père malgré la départ de sa mère et de ses deux soeurs trois semaines plus tôt, était une "vengeance contre la mère".
Sur www.lepays.fr, extrait
Pour la partie civile, il savait n'avoir aucune chance d'obtenir la garde de ses enfants et supportait mal la séparation. D'après elle, donner la mort à sa fille, qui avait pourtant voulu rester avec son père malgré la départ de sa mère et de ses deux soeurs trois semaines plus tôt, était une «vengeance contre la mère».
Cette dernière explique sa rupture par la jalousie maladive de son mari, son agressivité et surtout «ses menaces de mort», réitérées contre elle et ses enfants.
L'accusé se justifie de son discours approximatif et contradictoire par ses failles psychiques. Profondément dépressif, il était suivi par des psychiatres avant le drame.
Le ministère public avait requis entre 25 et 28 ans de réclusion criminelle.
Madonna annonce son divorce, que devient David ?
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People
Madonna annonce son divorce d'avec Guy Ritchie
Madonna, la superstar de la pop américaine, a révélé jeudi dans un communiqué lapidaire qu'elle comptait divorcer du cinéaste britannique Guy Ritchie, son mari depuis sept ans et demi.
15/10/2008 NEW YORK (AFP), extrait
"Madonna et Guy Ritchie ont convenu de divorcer après sept ans et demi de mariage", a indiqué à l'AFP la porte-parole de la chanteuse américaine, jointe à New York. De même source, "tous deux demandent aux médias de respecter leur famille en ce moment difficile".
Cette annonce intervient alors que la chanteuse de 50 ans est en plein volet nord-américain de sa tournée "Sticky and sweet" qui doit faire escale mercredi soir à Boston (Massachusetts, nord-est).
Il s'agit du second divorce pour celle qui est la chanteuse la mieux payée au monde depuis 2005, et dont la carrière ne s'est jamais essoufflée en plus de 25 ans de présence sur la scène musicale internationale.
D'origine modeste, devenue vedette à force de volonté et d'obstination, la "material girl" avait épousé en 1985 l'acteur et réalisateur américain Sean Penn, alors l'un des rebelles de Hollywood. L'union avait duré quatre ans.
Madonna est la mère de trois enfants: Lourdes (12 ans), qu'elle a eu avec son entraîneur Carlos Leon, Rocco (8 ans), né de sa relation avec Ritchie, et David, un petit garçon âgé de trois ans adopté au Malawi.
Marseillaise sifflée : les matchs seront arrêtés
Sports
"Marseillaise" sifflée : les matchs seront arrêtés
LEMONDE.FR avec AFP | 15.10.08 | 08h40 • Mis à jour le 15.10.08 | 14h40, extrait
Tout match avant lequel la Marseillaise serait sifflée sera "immédiatement arrêté", a affirmé, mercredi 15 octobre, la ministre des sports , Roselyne Bachelot, après une réunion avec le président Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, suite aux incidents mardi au Stade de France.
Maurice Agnelet définitivement condamné pour le meurtre d'Agnès Le Roux
LEMONDE.FR avec AFP | 15.10.08 | 14h51, extrait
La Cour de cassation a rejeté, mercredi 15 octobre, le pourvoi formé par Maurice Agnelet, rendant définitive sa condamnation à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa maîtresse Agnès Le Roux, mystérieusement disparue en 1977.
Le ministère public avait demandé en septembre à la Cour de cassation de mettre un point final à cette affaire. "Trente ans pour obtenir justice, c'est dix ans de plus que la peine infligée à Maurice Agnelet", "c'est beaucoup trop", avait déploré l'avocate de la famille Le Roux, Me Anne Sevaux.
(Toute l'affaire Agnelet sur le blog Chroniques judiciaires de Pascal Robert-Diard)
M6 : l'association des Bougon déboutée
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L'association avait refusé à la fin de l'audience la proposition de médiation de la cour d'appel de Versailles consistant à indiquer avant diffusion lundi soir que la série faisait l'objet de «protestation d'un certain nombre de personnes».
Loisirs & Spectacles
M6 : l'association des Bougon déboutée
leparisien.fr | 13.10.2008, 21h43
La cour d'appel de Versailles a débouté lundi la requête d'une soixantaine de personnes portant le nom Bougon qui demandaient que la série éponyme de M6 ne soit pas diffusée lundi soir. L'«association pour la défense du patronyme Bougon» qui regroupe 67 personnes avait fait appel dans après-midi après que le tribunal de Nanterre eu jugé en référé irrecevable la demande d'annuler la diffusion de la série tant que le nom des personnages et le titre n'était pas modifié.
L'association jugeait que le feuilleton, qui décrit le quotidien d'une famille sans scrupules porte atteinte, en l'état, aux personnes qui s'appellent Bougon.
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