Catégorie: Centres de rétention
« Welcome » : Eric Besson demande à Philippe Lioret de s'excuser
Besson demande à Lioret de s'excuser
AFP, 11/03/2009 | Mise à jour : 10:35
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a estimé aujourd'hui que le film "Welcome" du cinéaste Philippe Lioret était un "très bon film" mais a demandé au réalisateur de "retirer ses propos" faisant un parallèle sur la situation des migrants à Calais et celle des Juifs en 1943.
"Le film lui même est émouvant, Vincent Lindon joue bien et c'est un très bon film, ce que je regrette, c'est l'avant-vente ou l'après-vente du film, il y a eu un dérapage qui est lourd, grave et inacceptable de Philippe Lioret qui tente maintenant de l'atténuer", a déclaré le ministre sur Canal +.
"Tout le monde a le droit de déraper, mais dans ce cas, il faut le dire clairement: je retire mes propos ... Le vocabulaire qui est issu de la deuxième guerre mondiale, traque, rafle, assimilation aux Juifs en 43, est un vocabulaire grave inacceptable et que, selon moi, on ne devrait jamais utiliser dans le débat politique", a ajouté M. Besson.
« Welcome » : Philippe Lioret à Eric Besson
Verbatim
"De simples valeurs humaines ne sont pas respectées"
LE MONDE | 10.03.09 | 15h03, extrait
Voici la lettre ouverte que Philippe Lioret a fait parvenir au Monde, lundi 9 mars.
Monsieur Besson,
Je prends connaissance de votre intervention, ce matin sur Europe 1, où vous m'accusez, suite à mon film Welcome, de franchir "la ligne jaune dans un but promotionnel" quand, dans une interview, je mets en parallèle la situation des migrants et des bénévoles, aujourd'hui à Calais, avec celle des juifs et des Justes qui leur venaient en aide durant l'Occupation. Vous trouvez cela "inacceptable, désagréable, insupportable". ...
Polémique "Welcome" : la réponse de Philippe Lioret
France Info - 13:06, Philippe Lioret au micro de Florence Leroy (2'01")
PARIS (AFP), il y a deux heures - Le cinéaste Philippe Lioret affirme avoir voulu, avec son film "Welcome" qui sort mercredi, non pas mettre en parallèle la situation des migrants à Calais et celle des juifs sous l'occupation, mais dénoncer des "mécanismes répressifs" qui se "ressemblent étrangement".
Dans une lettre ouverte à Eric Besson publiée par le quotidien Le Monde daté de mercredi, Philippe Lioret répond aux propos du ministre de l'Immigration.
« Welcome » : Besson dénonce des dérapages « inacceptables »
Eric Besson : le réalisateur de “Welcome” a “franchi la ligne jaune”
France Info - 12:17, extrait
Il y a quelques jours, Philippe Lioret affirmait dans une interview à La Voix du Nord que “les clandestin de Calais sont l’équivalent des juifs en 1943”. Des propos qu’Eric Besson, le ministre de l’Immigration, ne pardonne pas au réalisateur de Welcome.
En salle mercredi, ce film retrace le drame de l’immigration clandestine.
Le réalisateur du film Welcome a “ plus que franchi la ligne jaune” en assimilant les clandestins aux Juifs pourchassés sous l’Occupation. Eric Besson, le ministre de l’Immigration dénonce “une musique insupportable”, il n’accepte pas qu’on “ suggère que la police française c’est la police de Vichy, que les Afghans sont traqués, qu’ils sont l’objet de rafles, etc.”.
"Welcome" : Besson dénonce des dérapages "inacceptables"
Créé le 09/03/09 - Dernière mise à jour à 10h24, Europe 1, extrait
Eric Besson ne décolère pas après les déclarations du réalisateur de "Welcome", Philippe Lioret. "Ce qui est insupportable, c’est l’assimilation de la situation des Afghans à Calais aux Juifs de 43. C’est à nos yeux une faute majeure", a déclaré ce lundi le ministre de l'Immigration sur Europe1.
"J’ai la désagréable impression que les promoteurs du film se livrent à un dérapage volontaire, sans doute avec l’arrière pensée de renforcer la promotion pour la sortie du film." a déclaré Eric Besson, ce lundi sur Europe1. Samedi déjà, le ministre de l'Immigration avait considéré que le réalisateur, Philippe Lioret, avait "plus que franchi la ligne jaune lorsque dans une interview à La Voix du Nord, il dit 'les clandestins de Calais sont l'équivalent des juifs en 43' : cette petite musique-là est absolument insupportable". "Suggérer que la police française c'est la police de Vichy, que les Afghans sont traqués, qu'ils sont l'objet de rafles, etc., c'est insupportable", a-t-il insisté.
Claude Baty : « Il nous est signifié qu’il n’y a rien à négocier »
27/02/2009 17:33, La Croix, extrait
Jean-François Bayart : « Cautionner la dictature perpétue les conflits »
Pour Jean-François Bayart,directeur de recherche au CNRS Ceri-Sciences-Po, le concept de « bonne gouvernance » a étouffé l’aspiration démocratique, privant l’Afrique des soupapes politiques à même de désamorcer les crises
FORUM : Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS Ceri-Sciences-Po
« Il ne peut pas y avoir d’État stable en Afrique subsaharienne qui ne repose sur une reconnaissance du politique. Et le politique, c’est l’institutionnalisation du conflit. Or, le concept de gouvernance, qui a émergé depuis une vingtaine d’années, évide toute dimension politique.
Sous couvert de « transparence » et de « régulation », c’est une machine à dépolitiser des problèmes éminemment politiques tels que la souveraineté, l’alternance, la démocratie, l’inégalité sociale et ce qu’on appelle le développement.
À partir des années 1980, au fur et à mesure que s’affirmait en Afrique un mouvement politique en faveur du multipartisme, les bailleurs de fonds occidentaux n’ont voulu entendre parler que de gouvernance, alors qu’il s’agissait bien de revendication démocratique.
... Un rendez-vous a alors été fixé au 19 février, qui a ensuite été repoussé au 5 mars. C’est désobligeant. Dois-je en conclure que pour ce gouvernement, le protestantisme n’a pas son mot à dire ? Nous voulions nous placer sur le registre du dialogue ; manifestement, il nous est signifié qu’il n’y a rien à négocier.
26/02/2009 20:42, La Croix, extrait
Claude Baty : « Il nous est signifié qu’il n’y a rien à négocier»
Alors que le Conseil d’État a rejeté jeudi 26 février le référé suspension déposé par dix associations contre le décret d’août 2008 remettant en cause l’action de la Cimade dans les centres de rétention, Claude Baty s’élève avec force contre l’absence de dialogue
Que coûte d'intervenir lors d'une reconduite aux frontières ?
Que coûte l'intervention lors d'une expulsion ou une reconduite aux frontières ?
LEMONDE.FR | 20.02.09 | 11h30 • Mis à jour le 20.02.09 | 11h30
Que coûte l'intervention lors d'une expulsion ou une reconduite aux frontières ? Pour le délit d'incitation à la rébellion, l'accusé risque au maximum deux mois de prison et 7 500 euros d'amende. Pour le chef d'accusation d'inciter à faire débarquer une escorte policière ainsi que l'étranger reconduit hors des frontières françaises, il encoure cinq ans et 18 000 euros d'amende. Ces peines maximales sont détaillées dans une notice d'information distribuée systématiquement depuis 2007 à tous passagers qui monte dans un avion servant à une expulsion.
Reconduites à la frontière : Hortefeux « fier » de son bilan
Reconduites à la frontière : Hortefeux "fier" de son bilan, les associations dénoncent un "déni d'humanité"
LEMONDE.FR | 13.01.09 | 18h17 • Mis à jour le 13.01.09 | 20h52, extrait
Quelques jours avant de remettre à Eric Besson les clés du ministère de l'immigration et de l'identité nationale, Brice Hortefeux a défendu, mardi 13 janvier, son bilan à la tête de cette administration dont il s'est vu confier en mai 2007 la création par le Nicolas Sarkozy. Avec 29 796 "éloignements" d'étrangers en situation irrégulière, il s'est dit "fier" d'avoir atteint et même dépassé l'objectif fixé en début d'année de 28 000 reconduites "effectives" à la frontière. Ce faisant, pour lui, "le véritable changement, la véritable rupture, la véritable nouveauté, c'est que le tiers de ceux qui repartent chez eux le font désormais de manière volontaire".
Et le ministre d'insister à l'attention de ses détracteurs selon lesquels de très nombreux retours volontaires concernent des Roumains et des Bulgares acceptant de rentrer chez eux moyennant une aide, quitte à revenir plus tard en France : "Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises reconduites, la loi s'applique à chacun qu'il soit Européen ou Africain."
Les tensions communautaires inquiètent le gouvernement
lefigaro.fr avec AFP, 13/01/2009 | Mise à jour : 08:36, extrait
Selon le ministère de l'Intérieur, les attaques visant les synagogues et les mosquées «sont en nette augmentation», depuis le début de l'opération israélienne à Gaza. Pour endiguer ce phénomène, plusieurs associations de quartiers, réunies par Fadela Amara, vont rédiger un texte appelant au «vivre ensemble».
Actes antisémites : Nicolas Sarkozy condamne des "violences inadmissibles"
LEMONDE.FR avec AFP | 12.01.09 | 12h13 • Mis à jour le 12.01.09 | 20h37, extrait
Nicolas Sarkozy a fermement condamné, lundi 12 janvier, les "violences inadmissibles" commises en France "au prétexte" du conflit au Proche-Orient et assuré que ces crimes ne "resteraient pas impunis". En présentant, à l'Elysée, ses vœux aux autorités religieuses, le président a également "exprimé sa plus vive solidarité envers les victimes directes et indirectes de ces comportements indignes de notre pays, indignes du XXIe siècle", selon ce texte.
Il a "remercié et félicité tous les représentants des grandes religions de France, dont il a salué le rôle modérateur, pacificateur et rassembleur". Les représentants des religions vont publier "dans les prochains jours" une déclaration commune concernant les événements à Gaza, a dit le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France (CEF).
"Face à un tel conflit, il est évident que chacun éprouve de l'empathie pour telle ou telle partie (...). Notre rôle, comme responsables religieux, est d'éviter que les positions se durcissent, il faut faire bouger les lignes et ne pas laisser croire qu'il y a les bons d'un côté et les méchants de l'autre", a pour sa part assuré Gilles Bernheim, le grand rabbin de France. "Les conflits extérieurs à la France ne doivent pas toucher et contaminer l'équilibre, la fraternité et la cohésion de la société française", a pour sa part estimé le recteur de l'institut musulman de la Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.
Controverse autour d'un centre de rétention australien
Controverse autour d'un centre de rétention pour illégaux à 2 000 km des côtes australiennes
LE MONDE | 25.12.08 | 15h27 • Mis à jour le 26.12.08 | 08h21, extrait
Le gouvernement australien a ouvert un centre de rétention controversé pour immigrants illégaux, en s'attirant les critiques des associations de défense des réfugiés.
Après l'arrivée du septième bateau d'illégaux depuis septembre, intercepté récemment au large des côtes australiennes, le gouvernement travailliste a décidé d'utiliser un centre flambant neuf pouvant accueillir 800 personnes.
Le site, sur l'île Christmas, à plus de 2 000 kilomètres de la côte ouest du continent australien, avait été construit à l'initiative du précédent gouvernement, dirigé par le conservateur John Howard. Bien qu'ayant coûté 400 millions de dollars (194 millions d'euros), il restait jusqu'ici inutilisé, le gouvernement préférant se servir d'autres centres sur l'île. Avec les nouvelles arrivées d'immigrants illégaux, le ministère de l'immigration a expliqué ne pas avoir le choix. Cent soixante-quatre "boat people" sont arrivés, en effet, cette année en Australie.
L'idée d'un nouveau centre ne fait pas l'unanimité, y compris parmi les travaillistes. Un député du Labor a même utilisé le mot "stalag".
Pour l'organisation Amnesty International, "la sécurité en place et la nature déshumanisante du centre, avec ses caméras et ses clôtures électriques, est complètement inappropriée à l'accueil de personnes qui ont fui violence et persécutions". Beaucoup s'inquiètent des conséquences de la détention sur les arrivants. "Isoler ces personnes déjà privées de leur famille est clairement mauvais pour leur santé mentale", soutient Susan Metcalfe, militante de longue date pour la défense des réfugiés.
La gastro-entérite s'étend en France
JUSTICE
Trois philosophes dénoncent un "délit d'opinion"
NOUVELOBS.COM | 24.12.2008 | 12:09
Après avoir provoqué l'indignation des passagers d'un avion lors d'une expulsion de sans-papiers, ils ont été interpellés et sont poursuivis pour opposition à une reconduite à la frontière.
La gastro-entérite s'étend en France
AFP, 24/12/2008 | Mise à jour : 15:22, extrait
L'épidémie de gastro-entérite qui touche la France depuis le début du mois s'est un peu plus étendue la semaine dernière (15-21 décembre), avec 336 nouveaux cas pour 100.000 habitants, au-dessus du seuil épidémique de 277 pour 100.000. C'est la troisième semaine d'affilée que l'on est en situation épidémique. La semaine précédente (8-14 décembre), le taux d'incidence (nouveaux cas) avait été de 301 pour 100.000 habitants.
FONDS SUSPECTS
Affaire Julien Dray : l'UMP prend la défense du député PS
NOUVELOBS.COM | 24.12.2008 | 13:02, extrait
Les porte-parole du parti majoritaire dénoncent un "déchaînement" médiatique à l'encontre du député socialiste. "Tant que la justice ne s'est pas prononcée, Julien Dray est innocent", assurent-ils.
Après le boom des monoparents, la crise
Un baromètre social pour mesurer l'impact de la crise sur les familles pauvres
LE MONDE | 23.12.08 | 12h52 • Mis à jour le 23.12.08 | 16h31, extrait
Pour évaluer l'impact et les conséquences de la crise financière sur les familles les plus fragiles, Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a décidé de mettre en place un baromètre d'opinion qui devrait lui permettre, assure-t-il, d'en percevoir "plus rapidement, en temps réel, les retombées sur les revenus des ménages, les dépenses et les comportements." Réalisée en novembre par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) auprès de 1 000 ménages moyens et de 300 d'entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté, cette enquête, renouvelable tous les trois mois, révèle des signes inquiétants.
Une fois payées toutes les dépenses fixes (loyers, charges, énergie, crédit, téléphone...), 56 % des ménages pauvres ne disposent plus que de 250 euros par mois pour vivre, précise le Crédoc. Pour 15 % d'entre eux, le résultat est négatif, c'est-à-dire qu'ils s'endettent un peu plus pour faire face à leurs dépenses courantes. Plus de 70 % s'en sortent difficilement, compte tenu de leur niveau de ressources.
En comparaison avec les ménages moyens, les plus pauvres ont commencé à se restreindre sur les dépenses alimentaires (66 %), le téléphone (69 %), les enfants (38 %) et surtout les soins médicaux (31 %). Un quart d'entre eux ont renoncé à des consultations de spécialistes et 31 % ont reporté des soins dentaires, au lieu de 15 % des ménages en général. Autre signe révélateur : près de 60 % des plus pauvres ont prévu de restreindre leurs dépenses de Noël. Selon le Crédoc enfin, les ménages qui ont ressenti le plus durement les conséquences de la crise sont les familles monoparentales.
Ces conclusions, rendues publiques mardi 23 décembre, confirment les mises en garde des associations de solidarité qui, bien avant la crise, avaient alerté sur les effets de la hausse des loyers, des charges et de l'énergie ainsi que l'augmentation du surendettement depuis le début de l'année 2008. Le gouvernement dispose également de données officielles pour suivre l'évolution du RMI et des minima sociaux. Il bénéficie aussi de remontées régulières des associations et des enquêtes auprès des travailleurs sociaux.
Trois philosophes interpellés à Roissy après l'expulsion d'un sans-papiers
LE MONDE | 23.12.08 | 11h19 • Mis à jour le 23.12.08 | 11h41, extrait
Il n'est pas bon de trop questionner, même lorsque l'on est philosophe. Trois professeurs agrégés l'ont appris à leurs dépens. Lundi 22 décembre, de retour de Kinshasa (République démocratique du Congo), Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset ont été appréhendés par la police à leur sortie d'avion et placés en garde à vue pour avoir, lors de leur vol aller, posé des questions à des policiers qui reconduisaient un sans-papiers. Le 16 décembre, leur collègue Pierre Lauret, directeur de programme au collège international de philosophie, avait été débarqué de ce vol aller manu militari.
Ce jour-là, tous trois embarquent à Roissy sur un vol Air France pour Kinshasa, où se tient un congrès organisé par l'Agence universitaire de la francophonie et les universités catholiques de Kinshasa. Une fois dans l'avion, les trois philosophes constatent la présence d'un Africain menotté et encadré par cinq policiers. "Avec mes collègues, nous sommes juste allés voir les policiers pour leur demander pourquoi ce monsieur était menotté", affirme Pierre Lauret, 51 ans. Les policiers, très tendus selon M. Lauret, refusent de répondre et demandent aux enseignants d'aller se rasseoir. Ces derniers insistent. Les autres passagers finissent alors par se lever à leur tour pour protester contre le menottage du sans-papiers.
Les médias sont accusés d'aggraver la crise
Le Figaro, 23/12/2008 | Mise à jour : 11:03, extrait
Pour 65 % des Français, le traitement de la crise par les médias finit par nuire à l'économie, selon une étude d'Ethic.
À trop parler de la crise économique, les médias finiraient par l'aggraver : c'est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet Gnresearch pour le compte d'Ethic, mouvement patronal qui représente plus de 100 000 entreprises.
Ainsi, selon cette étude, 45 % des Français affirment avoir une «overdose» d'information sur la crise. Cette «surmédiatisation» aurait un double impact. D'une part, elle inciterait les entreprises à geler leurs projets : 65 % des interviewés estiment que les investissements des entreprises sont freinés à cause des médias. D'autre part, elle ralentirait la consommation des particuliers : 43 % des interviewés affirment que leur consommation quotidienne a été freinée du fait de l'information diffusée. Un sentiment plus marqué chez les femmes et les plus de 35 ans. Au final, 65 % des sondés estiment que trop parler de la crise finit par nuire à l'économie.
«Le sensationnel fait vendre. Mais il y a une distorsion entre les médias, notamment audiovisuels, et ce qui se passe réellement sur le terrain. Chez nos adhérents, beaucoup de secteurs marchent bien. Les métiers du service, par exemple, ne souffrent pas du tout. Ce n'est pas la fin du monde !», explique Sophie de Menthon, présidente d'Ethic.
Bien sûr, les médias ne sont pas responsables de la crise, ni même du climat dépressif ambiant. «Les Français constatent d'eux-mêmes qu'ils ne peuvent plus obtenir de crédit et que les entreprises ferment. Il ne faut pas surévaluer le rôle des médias», observe Jean-Marie Charon, sociologue des médias. Leur rôle de décripteur de l'actualité, pour mieux anticiper l'avenir, reste essentiel.
Darcos veut « une sorte d'états généraux du lycée »
Société 18 déc. 17h43 (mise à jour à 21h22), Libé, extrait
Les lycéens dans la rue malgré le recul de Darcos
Entre 127.000 et 160.000 jeunes ont manifesté jeudi dans toute la France contre le projet de réforme du lycée. Xavier Darcos a proposé l'ouverture d'«états généraux du lycée».
Entre 127.000 (selon la police) et 160.000 jeunes (selon les organisateurs), ont manifesté jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait définitif du projet de réforme du lycée du ministre Xavier Darcos, sur fond de blocage de nombreux établissements.
Darcos veut «une sorte d'états généraux du lycée»
En début de soirée, Xavier Darcos, a déclaré sur France Info qu'il entendait organiser «une sorte d'états généraux du lycée à partir des établissements», pour essayer de «faire s'exprimer tous les lycéens».
18/12/2008, libelyon.blogs.liberation.fr, extrait
Lycéens et policiers blessés en marge de la manif à Lyon
EDUCATION (actualisé 18h) - Des échauffourées ont émaillé jeudi à Lyon la manifestation lycéenne, quelques participants et policiers ont été blessés, et une quarantaine de jeunes gens arrêtés. Quelques 5.500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l'agglomération ont connu de forts taux d'abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d''établissements qui ont menacé d'appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises...
Société 18 déc. 6h51, Libé, extrait
«De graves atteintes à la dignité des mineurs»
Interview • Dominique Versini, défenseure des enfants, est allée à Mayotte en octobre
Dominique Versini est la défenseure des enfants. Elle s’est rendue à Mayotte en octobre. A son retour, elle avait dénoncé de «nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des enfants». Elle avait visité le centre de rétention de Pamandzi.
Comment avez-vous été alertée sur la situation du centre de rétention de Mayotte ?
En septembre 2007, la Cimade m’a contactée. Les conditions du centre étaient plus que précaires. Il n’y avait ni lits, ni matelas. Les gens mangeaient dans des bassines en caoutchouc sans couverts. Aucune séparation entre les hommes et les femmes n’était prévue. On trouvait des enfants [ce qui est illégal, ndlr], parfois seuls. Ils n’étaient pas protégés des adultes. J’ai alerté le préfet. Il a procédé à des améliorations. Mais on partait de loin.
Relance : A chacun son plan
Union européenne
Relance : A chacun son plan
RFI, publié le 05/12/2008 Dernière mise à jour le 05/12/2008 à 16:45 TU, extrait
Pour contrer la récession, les pays européens ont détaillé ces dernières semaines des plans de relance. Sur le fond, peu d’unité entre les Vingt-Sept. Reste un point commun : tous ces plans sont inférieurs à la limite fixée par la Commission qui propose de consacrer à la relance 1,5% du produit intérieur brut (PIB).
RFI, revue de la presse française du 06/12/2008, intro
On l'a vu, hier, globalement la presse n'a pas été convaincue par le plan de relance annoncé par Nicolas Sarkozy. Mais ce n'est pas le cas visiblement des Français. Selon Le Figaro, ils approuvent « largement » ce plan de relance. Le Figaro s'appuie sur un sondage OpinionWay qui révèle que 61% des Français estiment que les mesures annoncées, avant hier, permettront de limiter les effets de la crise.
Le coût d'une reconduite à la frontière, le 05/12/2008, RFI
«Le coût moyen d'une reconduite à la frontière est de plus de 20 000 euros par personne.»
Dans le cadre de l'examen du budget 2009 sur l'immigration, l'asile et l'intégration, la commission des Finances du Sénat s'est penchée sur la répartition du budget du ministère de l'Immigration et notamment sur le volet des reconduites à la frontière. Un sujet sensible où jusqu'ici le ministre Brice Hortefeux avait très peu communiqué.
« Les conditions d’enfermement doivent changer », selon Delarue
Faits divers
DETENTION.
« Les conditions d’enfermement doivent changer »
leparisien.fr | 23.11.2008, 07h00, extrait
« SOURICIÈRES » des palais de justice, prisons, centres et locaux de rétention administrative pour étrangers en situation irrégulière… Les rapports dénonçant l’indignité de nombre de ces lieux d’enfermement se sont multipliés ces derniers jours. Chargé depuis juin du contrôle des 5 800 lieux de privation de liberté en France, Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté, partage les critiques émises, une nouvelle fois, à l’encontre de la France par le commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe.
Pourquoi avoir choisi, pour votre premier rapport, de vous intéresser au local de rétention administrative (LRA) de Choisy ?
Jean-Marie Delarue. Parce que mon équipe et moi avons cherché à commencer notre travail, depuis presque quatre mois, par des lieux peu médiatisés et à nous consacrer à l’ordinaire du détenu, de l’étranger retenu ou du malade mental. Il se trouve qu’au LRA de Choisy sont hébergés des étrangers directement « livrés » depuis la prison de Fresnes, ce qui donnait aussi des informations sur les conditions de détention dans cette maison d’arrêt.
Société
INSOLITE
Achetez, achetez mon beau dinosaure !
leparisien avec AFP | 22.11.2008, 22h58 | Mise à jour : 23h07
«A vendre: dinosaure, épine dorsale 90% complète», dit l'annonce postée sur internet. Dix ans après sa découverte dans l'ouest du Portugal, Gonçalo Ribeiro s'est enfin décidé à se séparer de sa trouvaille, indifférent à la polémique suscitée par sa petite annonce.
Afflux de migrants clandestins en Méditerranée
Immigration
Afflux de migrants clandestins en Méditerranée
Le nombre d'immigrants clandestins traversant la Méditerranée pour rejoindre l'Europe est en forte augmentation, a affirmé mardi le HCR. Au cours des dix premiers mois de l'année, 30 000 «boat people» sont arrivés sur les côtes de l'Italie.
Le 04 novembre 2008, 14h32 - Le Matin Online & les agences
Immigration : une manifestation dégénère à Vichy
Immigration : une manifestation dégénère à Vichy
lefigaro.fr avec AFP, 04/11/2008 | Mise à jour : 08:20
Trois policiers ont été blessés et une trentaine de personnes interpellées après que des casseurs se sont mêlés à une manifestation contre la politique européenne d'immigration.
Le choix de Vichy comme ville d'accueil est contesté
EDUCATION NATIONALE
Le Parlement, rédacteur des programmes d'histoire ?
NOUVELOBS.COM | 29.10.2008 | 15:50
C'est la question que s'est posée Xavier Darcos. "On aurait au moins des grands sujets qui seraient reconnus une bonne fois pour toutes", a expliqué le ministre de l'Education.
EDUCATION NATIONALE
Politique et histoire : Pierre Nora veut des précisions
NOUVELOBS.COM | 03.11.2008 | 16:07
L'historien, à qui Xavier Darcos avait demandé son sentiment sur "le débat récurrent" relatif au rôle du politique dans l'enseignement de l'histoire, s'interroge notamment sur la mémoire collective et sur l'enseignement.
Brice Hortefeux au coeur des spéculations à l'UMP
Créé le 03/11/08 à 10h07, Europe 1, extrait
Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration et de l'Intégration, est sans doute le ministre le plus intime de Nicolas Sarkozy. Il faut dire que les deux hommes se connaissent depuis plus de trente ans. Actuellement il se trouve au coeur de toutes les spéculations dans la majorité. On le pressent à la tête de l'UMP, au ministère de l'Intérieur, voire encore plus haut à Matignon.
Mme Amara trouve "dégueulasse" de traiter la ville de Vichy en "pestiférée"
04/11/2008-[11:17] - AFP
PARIS, 4 nov 2008 (AFP) - La secrétaire d’Etat à la Ville Fadela Amara "trouve dégueulasse" de continuer à traiter la ville de Vichy, où se tient lundi et mardi la conférence ministérielle européenne sur l’intégration, en "pestiférée".
"Je trouve dégueulasse", a affirmé mardi sur I télé Fadela Amara qui était lundi à Vichy, "de vouloir rendre la ville de Vichy comme pestiférée de notre histoire". De son côté, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, a déclaré sur Europe 1 que les Français "ont tous un devoir de mémoire" sur ce qui c’est passé à Vichy et que la République avait reconnu les "responsabilités" de Vichy. Il a précisé qu’il avait souhaité que cette conférence se tienne à Vichy parce qu’il conseiller régional d’Auvergne. Plusieurs associations s’étaient étonnées que la présidence française ait choisi d’organiser cette conférence sur l’intégration des étrangers en Europe à Vichy, capitale d’un Etat français qui de 1940 à 1944 pratiqua une politique xénophobe et antisémite.
CONFERENCE EUROPEENNE
Le choix de Vichy comme ville d'accueil est contesté
NOUVELOBS.COM | 04.11.2008 | 08:27
Des associations contestent le choix de la ville de Vichy pour accueillir la Conférence européenne sur l'intégration. Des manifestations ont eu lieu un peu partout en France.