Catégorie: La protection de l'enfance
Le pays joyeux des enfants heureux
LES CHRONIQUEURS ASSOCIÉS
Commission Léger: la commission du président?
Par Philippe Bilger. Marianne2.fr, Vendredi 16 Janvier 2009 - 12:26, extrait
Le magistrat revient sur la suppression du juge d'instruction. L'annonce présidentielle de la réforme de la procédure pénale avant même que les conclusions du rapport d'étape de la Commission Léger soient connues est problématique. A moins qu'elle ne soit qu'un prélude et non un aboutissement.
Je persiste : il faut achever le juge d'instruction. Mais pas n'importe comment. Quand j'ai écrit mon billet sur ce thème, je ne disposais que de l'information donnée par Le Monde avant le discours du président de la République devant la Cour de cassation. Je présumais que l'enquête qui serait confiée au Parquet serait accompagnée d'un certain nombre de modalités qui nous feraient changer de procédure pénale avec confiance. Après avoir lu l'allocution du chef de l'État et pris connaissance de la plupart des réactions, j'ai été obligé de constater que pour l'instant du moins, nous étaient proposées seulement une enquête sous l'égide du procureur, la création d'un juge de l'instruction et une audience collégiale pour le placement en détention provisoire. On passerait d'un inquisitoire entier à un accusatoire tronqué.
Une disproportion médiatique
Avant d'analyser le fond, je voudrais attirer à nouveau l'attention sur la disproportion médiatique entre les partisans du statu quo et du maintien du juge d'instruction d'une part et, d'autre part, les défenseurs de la réforme projetée. Le Monde, par exemple, n'a cessé de donner la parole aux premiers et quand il s'est aventuré à publier une critique du magistrat instructeur - par Hervé Lehman, avocat et ancien juge d'instruction -, il a éprouvé le besoin de la compenser par un texte contraire d'Eva Joly. On a constaté également une glorification des juges anti-terroristes par eux-mêmes et des éloges que certains magistrats financiers s'adressaient. Plus généralement, ceux qui pendant longtemps n'avaient cessé de vitupérer les dérives de l'instruction, ses lenteurs et ses partialités se découvraient soudain des affinités certaines avec « les petits juges ».
Rien de cette surenchère ne me semble décisif. Plutôt que d'opposer l'esprit des deux systèmes inquisitoire et accusatoire, elle conduit à mythifier le premier et à déplorer l'impossibilité pratique du second.
En Suisse, « la justice a maltraité les enfants »
NDLR : Tout semble bien être du domaine du possible. Pensez le, parfois ça suffit pour que quelque chose d'exceptionnel advienne. Même Dieu, pensez y, sait on jamais.
«La justice a maltraité les enfants»
LT - 15.01.2009
VICTIMES. Fausses allégations, manipulations, scandales. Le malaise face à la parole des mineurs est souvent dû à l'ignorance. Une formation pour policiers, avocats et juges veut combler ce manque. Ses concepteurs s'expliquent.
L'interview de Jean Zermatten et de Julie André
L'analyse de Julie André
«La justice a maltraité les enfants»
LT - 15.01.2009, extrait
N'y a-t-il pas souvent un conflit d'intérêts entre l'avocat et l'enfant? Je pense notamment aux divorces conflictuels, aux fausses allégations d'abus.
J.Z.: Il y a aujourd'hui des situations graves, où la parole de l'enfant est utilisée comme arme dans la guerre entre adultes. Dans les procédures de divorce, l'abus sexuel a remplacé l'adultère, et pour l'enfant déchiré entre deux parents, c'est une forme terrible de maltraitance.
J.A: L'avocat, ici, devrait agir comme un filtre face au client accusateur, lui dire attention, si on part dans cette direction, on va faire du mal à votre enfant. Il le fait quand il est gentil. Mais il peut aussi casser sciemment l'enfant tout en ne faisant strictement que son métier...
J.Z.: C'est malheureusement vrai. Dans ce cas, il faut savoir que l'enfant a droit, pour protéger ses intérêts, à un avocat rien que pour lui. La CDE a introduit cette nouveauté, encore mal connue. D'autre part, je crois que si policiers, magistrats et avocats prennent l'habitude de se parler, on peut limiter les dégâts. C'est l'idée de notre formation.
Bush met en garde Obama contre le risque d'attentat, l'Iran et la Corée
Lundi 12 janvier, 16h47, AFP, extrait
La possibilité d'un attentat sur le sol américain est "la plus grave menace" à laquelle Barack Obama sera confronté, a averti lundi le président sortant George W. Bush, qui a également mis en garde son successeur à propos de l'Iran et de la Corée du Nord. "La plus grave menace à laquelle il sera confronté, ainsi que les autres présidents après lui, est un attentat sur notre sol. J'aimerais pouvoir dire que ce n'est pas le cas, mais il existe toujours un ennemi qui voudrait faire du mal aux Américains. Ce sera une menace majeure", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, très vraisemblablement sa dernière à huit jours de la passation de pouvoirs à Washington.
Un Airbus s'abîme au large de New York
AFP et AP, 15/01/2009 | Mise à jour : 21:52, extrait
Un avion Airbus A320 de la compagnie aérienne US Airways transportant 155 personnes s'est abîmé ce soir dans la rivière Hudson, au niveau de la 48e rue à New York, près de l'aéroport La Guardia, et flottait sur les eaux glacées. Les 150 passagers et 5 membres d'équipage ont tous été "sortis de l'avion et ont survécu", a indiqué Doug Parker, le PDG de la compagnie aérienne US Airways, lors d'une conférence de presse.
Photo AP Photo/Tim Donnelly
Derrière les évidences humanitaires
Derrière les évidences humanitaires
Zoé, l’onde de choc
Archives - Septembre 2008 - Le Monde diplo, extrait
La violence des réactions de la presse africaine au « scandale de L’Arche de Zoé » a laissé pantois nombre d’humanitaires occidentaux.
Sorte de « fait social total », l’intervention de l’association française — accusée de tentative d’enlèvement d’enfants sous de faux prétextes humanitaires — a mis en lumière les dérives de la société tchadienne et de son régime ; puis, en cercles excentriques, les ambiguïtés de l’humanitaire et des rapports Nord-Sud. Les premières réactions, viscérales et nationalistes, frisent parfois la xénophobie : on incrimine les dysfonctionnements administratifs ainsi que l’arrogance et le néocolonialisme des « humanitaires » français. Tchadvision s’indigne : « Même pour alimenter un zoo en France avec des animaux de la savane africaine, il faut prévenir les autorités locales pour avoir une autorisation de sortie desdits animaux ! »
La grâce finalement accordée par le président tchadien Idriss Déby Itno aux membres de l’association est interprétée amèrement, dans le genre désespéré des utopies de Jonathan Swift. Ainsi Franck Salin sur Afrik.com : « Le marché aux enfants africains est ouvert : venez, servez-vous, il ne coûte rien, ou si peu, d’enlever de petits Africains. C’est, en somme, le message que vient de délivrer le président tchadien, Idriss Déby. » Selon le même auteur : « Leur comédie et leur fiasco ont porté tort, et gravement, tant à l’adoption internationale, déjà fort en difficulté, qu’à l’action humanitaire, aujourd’hui cible d’attaques et de mises en cause à travers le monde. »
Derrière les évidences humanitaires
A Kinshasa, aventuriers africains et professionnels occidentaux
Archives - Septembre 2008 - Le Monde diplo, extrait
En République démocratique du Congo, les associations humanitaires occidentales disposent d’importants moyens. Mais, à Kinshasa, leurs membres vivent entre eux. Au point de former une microsociété dont la présence dérègle la vie sociale.
Trente enfants du quartier de Ngaba, à Kinshasa, vivent dans un drôle de bidonville, démuni mais sympathique : « classes » de trois mètres sur dix mètres, « dortoir » en mouchoir de poche, le tout recouvert de tôles et meublé de manière artisanale. Deux éducateurs sans formation et une association de quartier, le Centre d’accueil pour enfants et mères démunies, s’en occupent avec un budget de misère... Cela n’empêche pas les ex-orphelins des rues de mener un train d’enfer dans le centre et de jouer si bruyamment que les gosses du quartier, plus misérables encore, aimeraient se joindre à eux...
Quoi de commun entre cette microscopique association, caritative et chrétienne, et les poids lourds de l’humanitaire, très représentés en République démocratique du Congo (RDC) ? Rien, justement, et c’est bien le problème... Pour les grandes organisations non gouvernementales (ONG) occidentales, spécialisées dans l’enfance abandonnée, ces bénévoles locaux sont des « aventuriers de l’humanitaire ». Cette formule paraît pour le moins paradoxale après l’affaire de L’Arche de Zoé (lire « Zoé, l’onde de choc ») et compte tenu de l’histoire du mouvement humanitaire international, sorti du bourbier biafrais dans la plus grande improvisation.
Depuis quelques années, en effet, le milieu humanitaire réagit aux critiques par une fuite en avant dans la technicité, sous la bannière du « professionnalisme ». En France, des « écoles de formation » comme la fameuse Bioforce imposent des cadences infernales à de jeunes recrues forcément « opérationnelles ». Hiérarchisation accrue vis-à-vis du personnel local tenu en lisière et distance encore plus grande par rapport aux sociétés concernées en sont le prix, de l’aveu même des intéressés les plus lucides.
Après le boom des monoparents, la crise
Un baromètre social pour mesurer l'impact de la crise sur les familles pauvres
LE MONDE | 23.12.08 | 12h52 • Mis à jour le 23.12.08 | 16h31, extrait
Pour évaluer l'impact et les conséquences de la crise financière sur les familles les plus fragiles, Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, a décidé de mettre en place un baromètre d'opinion qui devrait lui permettre, assure-t-il, d'en percevoir "plus rapidement, en temps réel, les retombées sur les revenus des ménages, les dépenses et les comportements." Réalisée en novembre par le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc) auprès de 1 000 ménages moyens et de 300 d'entre eux vivant en dessous du seuil de pauvreté, cette enquête, renouvelable tous les trois mois, révèle des signes inquiétants.
Une fois payées toutes les dépenses fixes (loyers, charges, énergie, crédit, téléphone...), 56 % des ménages pauvres ne disposent plus que de 250 euros par mois pour vivre, précise le Crédoc. Pour 15 % d'entre eux, le résultat est négatif, c'est-à-dire qu'ils s'endettent un peu plus pour faire face à leurs dépenses courantes. Plus de 70 % s'en sortent difficilement, compte tenu de leur niveau de ressources.
En comparaison avec les ménages moyens, les plus pauvres ont commencé à se restreindre sur les dépenses alimentaires (66 %), le téléphone (69 %), les enfants (38 %) et surtout les soins médicaux (31 %). Un quart d'entre eux ont renoncé à des consultations de spécialistes et 31 % ont reporté des soins dentaires, au lieu de 15 % des ménages en général. Autre signe révélateur : près de 60 % des plus pauvres ont prévu de restreindre leurs dépenses de Noël. Selon le Crédoc enfin, les ménages qui ont ressenti le plus durement les conséquences de la crise sont les familles monoparentales.
Ces conclusions, rendues publiques mardi 23 décembre, confirment les mises en garde des associations de solidarité qui, bien avant la crise, avaient alerté sur les effets de la hausse des loyers, des charges et de l'énergie ainsi que l'augmentation du surendettement depuis le début de l'année 2008. Le gouvernement dispose également de données officielles pour suivre l'évolution du RMI et des minima sociaux. Il bénéficie aussi de remontées régulières des associations et des enquêtes auprès des travailleurs sociaux.
Trois philosophes interpellés à Roissy après l'expulsion d'un sans-papiers
LE MONDE | 23.12.08 | 11h19 • Mis à jour le 23.12.08 | 11h41, extrait
Il n'est pas bon de trop questionner, même lorsque l'on est philosophe. Trois professeurs agrégés l'ont appris à leurs dépens. Lundi 22 décembre, de retour de Kinshasa (République démocratique du Congo), Sophie Foch-Rémusat et Yves Cusset ont été appréhendés par la police à leur sortie d'avion et placés en garde à vue pour avoir, lors de leur vol aller, posé des questions à des policiers qui reconduisaient un sans-papiers. Le 16 décembre, leur collègue Pierre Lauret, directeur de programme au collège international de philosophie, avait été débarqué de ce vol aller manu militari.
Ce jour-là, tous trois embarquent à Roissy sur un vol Air France pour Kinshasa, où se tient un congrès organisé par l'Agence universitaire de la francophonie et les universités catholiques de Kinshasa. Une fois dans l'avion, les trois philosophes constatent la présence d'un Africain menotté et encadré par cinq policiers. "Avec mes collègues, nous sommes juste allés voir les policiers pour leur demander pourquoi ce monsieur était menotté", affirme Pierre Lauret, 51 ans. Les policiers, très tendus selon M. Lauret, refusent de répondre et demandent aux enseignants d'aller se rasseoir. Ces derniers insistent. Les autres passagers finissent alors par se lever à leur tour pour protester contre le menottage du sans-papiers.
Les médias sont accusés d'aggraver la crise
Le Figaro, 23/12/2008 | Mise à jour : 11:03, extrait
Pour 65 % des Français, le traitement de la crise par les médias finit par nuire à l'économie, selon une étude d'Ethic.
À trop parler de la crise économique, les médias finiraient par l'aggraver : c'est la conclusion d'une étude réalisée par le cabinet Gnresearch pour le compte d'Ethic, mouvement patronal qui représente plus de 100 000 entreprises.
Ainsi, selon cette étude, 45 % des Français affirment avoir une «overdose» d'information sur la crise. Cette «surmédiatisation» aurait un double impact. D'une part, elle inciterait les entreprises à geler leurs projets : 65 % des interviewés estiment que les investissements des entreprises sont freinés à cause des médias. D'autre part, elle ralentirait la consommation des particuliers : 43 % des interviewés affirment que leur consommation quotidienne a été freinée du fait de l'information diffusée. Un sentiment plus marqué chez les femmes et les plus de 35 ans. Au final, 65 % des sondés estiment que trop parler de la crise finit par nuire à l'économie.
«Le sensationnel fait vendre. Mais il y a une distorsion entre les médias, notamment audiovisuels, et ce qui se passe réellement sur le terrain. Chez nos adhérents, beaucoup de secteurs marchent bien. Les métiers du service, par exemple, ne souffrent pas du tout. Ce n'est pas la fin du monde !», explique Sophie de Menthon, présidente d'Ethic.
Bien sûr, les médias ne sont pas responsables de la crise, ni même du climat dépressif ambiant. «Les Français constatent d'eux-mêmes qu'ils ne peuvent plus obtenir de crédit et que les entreprises ferment. Il ne faut pas surévaluer le rôle des médias», observe Jean-Marie Charon, sociologue des médias. Leur rôle de décripteur de l'actualité, pour mieux anticiper l'avenir, reste essentiel.
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique, en famille d'accueil
Bébé vendu sur le web : retour en Belgique
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 18:20
Le bébé belge qui avait été cédé en juillet par ses parents à un couple de Néerlandais via internet a été remis aujourd'hui aux autorités belges, a-t-on appris auprès des services néerlandais de protection de l'enfance.
Sarkozy accorde 30 remises de peine
AFP, 23/12/2008 | Mise à jour : 17:25
Le président Nicolas Sarkozy a décidé d'accorder des remises de peine de plusieurs mois à une trentaine de détenus "au comportement exemplaire", parmi lesquels l'ancien préfet du Var Jean-Charles Marchiani, a indiqué aujourd'hui l'Elysée.
Le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse
Le bébé vendu aux Pays-Bas remis à la Belgique
(23/12/2008) DH.be
GAND Le bébé qui avait été vendu à un couple de Néerlandais par sa mère originaire de Gand a été remis aux autorités belges mardi, a-t-on appris auprès du parquet de Gand.
Remis par le bureau de la jeunesse néerlandais, le bébé a été confié à une famille d'accueil par un juge de la jeunesse.
Après avoir reçu le bébé, le parquet de Gand a demandé à un juge de la jeunesse de se prononcer d'urgence sur le sort du nouveau-né. Le juge a décidé mardi de placer provisoirement le bébé dans une famille d'accueil et statuera plus tard sur la suite à donner à la procédure.
C'est le bureau de la jeunesse néerlandais qui avait décidé de remettre le bébé aux autorités belges après concertation avec le ministre néerlandais de la Justice et le Conseil pour la protection de l'enfance. Cette dernière instance avait déjà demandé, le 27 novembre dernier, de remettre la tutelle provisoire du bébé au bureau de la jeunesse néerlandais.
Mentir, c'est mal, sauf en ju$ti€e ?
Plus d'infos sur le site de SOS papa
Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
HAUTS-DE-SEINE
Une mère suicidaire trahie par un mail
Le Parisien avec AFP | 19.12.2008, 14h57 | Mise à jour : 15h14
Une femme de 30 ans a été placée en garde à vue jeudi soir au commissariat de Puteaux (Hauts-de-Seine) après avoir posté un courrier électronique sur un site internet laissant entendre qu'elle pourrait se suicider avec ses cinq enfants. Elle est toujours en garde à vue ce vendredi.
Selon une source policière, cette mère de famille a posté ces derniers jours un courriel sur un blog où elle demande des conseils pour «un suicide en douceur», en laissant entendre qu'elle pourrait passer à l'acte avec ses cinq enfants.
Les enquêteurs ont pu remonter sa trace après un signalement de la division de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie, ajoute la même .
Selon une source proche de l'enquête, les auditions de la jeune femme doivent notamment permettre de comprendre s'il y avait une «volonté réelle» de passer à l'acte ou si le message relève plutôt de l'appel au secours.
PUTEAUX.
Les gendarmes d’Internet sauvent une mère suicidaire
leparisien | 20.12.2008, 07h00
Une mère avait annoncé sur un blog qu’elle comptait mettre fin à ses jours et à ceux de ses cinq enfants. Elle est en garde à vue depuis jeudi soir.
Que font les associations de prévention sur le terrain ?
Lefebvre: «Repérer et aider les enfants violents»
Le Figaro, 19/12/2008 | Mise à jour : 17:11, extrait
Le député des Hauts-de-Seine et porte-parole de l'UMP veut généraliser les dispositifs de proximité pour mieux répondre au problème des enfants délinquants.
LE FIGARO - Détection, dépistage, repérage, fichage… la question des enfants violents suscite toujours la polémique…
Frédéric Lefebvre - C'est le fameux rapport de l'Inserm qui a dénaturé ces termes. Depuis cette étude, on ne peut plus les utiliser sans penser «génétique». On a perdu du temps sur des problèmes sémantiques alors qu'ils sont sociaux. Jamais il n'a été question dans mon esprit de «fichage» mais au contraire de prévention. Et pas de prévention au sens policier du terme, aujourd'hui galvaudé dans l'esprit des gens, mais d'aide.
Quel genre d'aide ?
Les enfants violents le sont avec les autres mais aussi et d'abord envers eux-mêmes. On doit les aider à se reconstruire, à se resocialiser, sinon c'est de la non-assistance à personne en danger. Pour cela, on doit les identifier. Que fait un médecin avant de soigner ? Il diagnostique, repère, analyse. Que croyez-vous que font les associations de prévention sur le terrain ? Elles repèrent les enfants avant de les aider, et on ne trouve rien à redire.
Quelles réponses la société apporte-t-elle à ces problèmes ?
La sanction, uniquement. C'est un problème culturel en France : on a une approche curative et non préventive. Or la répression a une efficacité limitée et son coût - la prison par exemple - est 50 fois plus élevé.
Que comptez-vous faire concrètement ?
Mon objectif est de généraliser les dispositifs qui marchent, comme ces associations implantées dans les quartiers qui, au moyen d'équipes pluridisciplinaires, encadrent les enfants après les cours. Il faudrait créer une permanence de ces associations à l'école. C'est ce que j'ai mis en place dans un collège des Hauts-de-Seine, et c'est très bénéfique à tout le monde. Enfin, je crois beaucoup au travail en amont avec les familles, qui sont au cœur des problématiques. Avec ce genre de mesures, la réforme apparaît très simple à mettre en œuvre, peu coûteuse et avec un maillage qui couvrirait tous les besoins au plus près.
Le zapping politique de l'année 2008
lefigaro.fr, 19/12/2008 | Mise à jour : 14:33
VIDEO - Lefigaro.fr vous propose de revoir les images qui ont marqué l'année politique. Premier volet : une année de polémiques, du «casse-toi pauvre con» de Nicolas Sarkozy aux larmes de Tapie devant la commission parlementaire chargée d'étudier son remboursement.
Le scandale des nouvelles générations volées
Du 20 minutes, également sur le site web
Darcos veut « une sorte d'états généraux du lycée »
Société 18 déc. 17h43 (mise à jour à 21h22), Libé, extrait
Les lycéens dans la rue malgré le recul de Darcos
Entre 127.000 et 160.000 jeunes ont manifesté jeudi dans toute la France contre le projet de réforme du lycée. Xavier Darcos a proposé l'ouverture d'«états généraux du lycée».
Entre 127.000 (selon la police) et 160.000 jeunes (selon les organisateurs), ont manifesté jeudi dans toute la France pour réclamer le retrait définitif du projet de réforme du lycée du ministre Xavier Darcos, sur fond de blocage de nombreux établissements.
Darcos veut «une sorte d'états généraux du lycée»
En début de soirée, Xavier Darcos, a déclaré sur France Info qu'il entendait organiser «une sorte d'états généraux du lycée à partir des établissements», pour essayer de «faire s'exprimer tous les lycéens».
18/12/2008, libelyon.blogs.liberation.fr, extrait
Lycéens et policiers blessés en marge de la manif à Lyon
EDUCATION (actualisé 18h) - Des échauffourées ont émaillé jeudi à Lyon la manifestation lycéenne, quelques participants et policiers ont été blessés, et une quarantaine de jeunes gens arrêtés. Quelques 5.500 (selon la préfecture) à 10.000 (selon les organisateurs) lycéens et collégiens manifestaient, et de nombreux établissements de l'agglomération ont connu de forts taux d'abstentéisme. Des élèves ont également tenté de bloquer leurs bahuts, mais certains en ont été dissuadés par des chefs d''établissements qui ont menacé d'appeler la police pour les déloger. La manifestation a traversé le centre de Lyon, avant de dégénérer en fin de matinée. Une voiture a été incendiée, trois autres retournées. La police a chargé à plusieurs reprises...
Société 18 déc. 6h51, Libé, extrait
«De graves atteintes à la dignité des mineurs»
Interview • Dominique Versini, défenseure des enfants, est allée à Mayotte en octobre
Dominique Versini est la défenseure des enfants. Elle s’est rendue à Mayotte en octobre. A son retour, elle avait dénoncé de «nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des enfants». Elle avait visité le centre de rétention de Pamandzi.
Comment avez-vous été alertée sur la situation du centre de rétention de Mayotte ?
En septembre 2007, la Cimade m’a contactée. Les conditions du centre étaient plus que précaires. Il n’y avait ni lits, ni matelas. Les gens mangeaient dans des bassines en caoutchouc sans couverts. Aucune séparation entre les hommes et les femmes n’était prévue. On trouvait des enfants [ce qui est illégal, ndlr], parfois seuls. Ils n’étaient pas protégés des adultes. J’ai alerté le préfet. Il a procédé à des améliorations. Mais on partait de loin.
PJJ : la fin des illusions
01/11/2008 / PJJ : la fin des illusions
Suite prévisible des lois du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance et la prévention de la délinquance, l’exception française qui autorisait le juge à confier à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) des mineurs en danger et des jeunes majeurs, devrait prochainement disparaître. En effet, sans attendre les conclusions de la commission Varinard chargée de proposer une réforme de l’ordonnance du 2 février 1945, une note budgétaire du 5 septembre, suivie de recommandations diverses, précise que l’activité au civil de la PJJ devra tendre vers un objectif de 0 % fin 2011. D’ailleurs dès à présent, on peut noter que dans le budget de la Justice pour 2009 les crédits consacrés aux mineurs délinquants sont en hausse de 18 %, tandis que l’enveloppe dévolue aux mineurs en danger est diminuée de 40 %. Bien évidemment, cette évolution suscite les plus vives protestations de la plupart des organisations syndicales et professionnelles de la Justice, soucieuses de préserver le rôle préventif et éducatif de leurs personnels. Cependant, le mouvement paraît irréversible, car personne ne peut ignorer que Bercy ne fait que décliner sur le plan budgétaire, le souci de clarification du législateur, confiant aux conseils généraux un monopole de fait en matière de protection de l’enfance.
De source Le Journal de L'action Sociale, NUMÉRO 131 / NOVEMBRE 08
LE MOIS DU SOCIAL
Mouvements de troupes • Obamania : gare aux contrefaçons ! • Bientraitance ? : changer de discours • ARS : quand trop de sanitaire tue la santé • PJJ : la fin des illusions • Décentralisation : le Jas brouille les cartes • Chiffre du mois • Carton vert • Carton rouge
01/11/2008 / Bientraitance : changer de discours
Valérie Létard, secrétaire d’État chargée de la Solidarité, devrait parler plus souvent. À la suite du reportage diffusé dans l’émission “Les infiltrés” sur France 2 le 23 octobre, elle n’a pas hésité à relever que l’établissement en cause était bien loti en moyens, et que le problème de la maltraitance aux personnes âgées relevait donc de causes multiples. D’ailleurs, depuis lors, ses préconisations mettent non seulement l’accent sur le contrôle de tous les établissements quelle que soit leur notoriété, mais aussi sur la formation à la bientraitance qui devra faire l’objet d’une attention particulière des organismes tutélaires. Une première étape dans un processus qui pourrait mener à une remise en cause de la prégnance de l’option gestionnaire sur l’option managériale dans les Ehpad. Ce qui pourrait aboutir à recentrer la question de la bientraitance non plus sur des ratios de personnel, mais sur la qualité du projet d’établissement, sur l’animation des ressources humaines, sur la capacité de l’ensemble de l’équipe à faire prévaloir la personne sur la chose.
Quelques manifestants à l'Assemblée
Plus d'infos sur http://avenir-des-enfants.forumactif.info
Une jeunesse à Guantanamo
LE MONDE | 13.12.08 | 12h24 • Mis à jour le 13.12.08 | 12h24, extrait
La saga de la famille Khadr, djihadiste de père en fils, n'en finit plus. Dernier épisode en date, Omar Khadr est apparu, vendredi 12 décembre en comparution initiale, devant le tribunal militaire de Guantanamo, la base américaine sur l'île de Cuba, où il croupit depuis six ans. Le jeune homme est accusé du meurtre, en 2002, d'un soldat américain en Afghanistan. Les circonstances sont loin d'être claires, le cas d'Omar Khadr (15 ans au moment des faits) peu commun. Mais les interventions de son réseau de soutien n'ont pas réussi, à ce jour, à le faire libérer ni, au moins, à le faire transférer au Canada.
Début décembre, Zakri, la fille aînée des enfants de la famille Khadr a certes lancé de Toronto un site Internet "familial" (www.thekhadrlegacy.com). Puis il a fait une grève de la faim devant la Chambre des communes à Ottawa durant la campagne électorale canadienne. En vain. Le gouvernement conservateur refuse de faire rapatrier son jeune frère.
Le bébé enlevé retrouvé sain et sauf, selon Michèle Alliot-Marie
Le bébé enlevé a été retrouvé sain et sauf
lefigaro.fr avec AFP, 10/12/2008 | Mise à jour : 12:29, extraits
C'est Michèle Alliot-Marie qui a annoncé la nouvelle à la sortie du conseil des ministres. Le nouveau-né avait disparu hier après-midi dans la maternité où il était né, dans les Pyrénées-Atlantiques.
[...] Le nouveau-né, âgé de trois jours, a été retrouvé vers 10 heures du matin «près du domicile de la ravisseuse présumée» a indiqué la gendarmerie, en précisant que des examens médicaux seraient réalisés sur l'enfant. Selon RTL, il aurait été retrouvé lors d'un contrôle routier inopiné.
[...] Dans la matinée, le père du bébé a lancé un appel à la femme soupçonnée du rapt pour qu'il soit bien nourri, lui promettant qu'elle serait «accueillie et pas jugée» si elle le ramenait. Un appel relayé par le procureur de la République, qui avait indiqué sur RTL que la justice «saurait se montrer compréhensive avec un moment d'égarement si les ravisseurs ramenaient le bébé dans un lieu sûr».
Le bébé retrouvé chez la ravisseuse
AFP, 10/12/2008 | Mise à jour : 12:49
Le bébé disparu hier à la maternité d'Orthez a été retrouvé aujourd'hui, grâce notamment à un appel du frère de la femme soupçonnée de l'enlèvement, intrigué par son coup de téléphone lui annonçant son accouchement, a indiqué la gendarmerie.
Contrairement à ce qu'indiquait RTL en fin de matinée, le bébé a été retrouvé "en bonne santé" au domicile de cette femme à Billère (Pyrénées-Atlantiques), une commune jouxtant Pau, et non lors d'un contrôle routier inopiné, a déclaré le commandant Bertrand Ponty, chargé de communication de la gendarmerie d'Aquitaine.
La femme a été interpellée et l'enfant devait être ramené à la maternité, a-t-il précisé.
Grand entretien
Droits de l'homme, l'interview choc de Kouchner
BERNARD KOUCHNER, ministre des Affaires étrangères
leparisien.fr | 10.12.2008, 07h00, extrait
LA DÉCLARATION UNIVERSELLE des droits de l’homme, signée par 58 pays le 10 décembre 1948 à Paris, a 60 ans. Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qui a depuis inventé le « droit d’ingérence », en fait le bilan. Globalement positif, à ses yeux. Il n’y a pas recul, martèle-t-il mais, au total, un maximum d’avancées.
En soixante ans, les droits de l’homme ont-ils progressé ou reculé ?
Bernard Kouchner. Ils ont progressé inégalement. Autrefois les droits de l’homme n’existaient même pas en politique ! Pendant ces soixante années, on a assisté certes à des violations, à d’énormes difficultés, mais à un vrai progrès. Il y a deux sortes de droits de l’homme : la Déclaration universelle des droits de l’homme, écrite en particulier par mon maître René Cassin, concernait surtout les droits politiques. Ces droits sont entrés dans les traités, dans les relations entre les Etats, inégalement je le répète. Les droits économiques la deuxième « corbeille » se heurtent à beaucoup d’obstacles. Dans le domaine de la pauvreté, du partage inégal, les choses, c’est vrai, devraient aller plus vite.
Que répondez-vous aux pays qui trouvent que les droits de l’homme répondent à une vision occidentale du monde ?
Ceux qui disent cela ont en général bien des choses à se reprocher. La Déclaration des droits de l’homme est une déclaration universelle, née après un combat meurtrier contre la barbarie. La grande majorité des pays y a adhéré, à l’époque, et pas seulement en Occident. Parmi les rédacteurs de la déclaration se trouvaient un Chinois, M. Chang, un Libanais, M. Malik, un Chilien, M. Santa Cruz. Elle est donc d’inspiration multiculturelle. L’application en est malheureusement plus occidentale. C’est une déclaration des Nations unies, c’est aux Nations unies de faire appliquer les droits de l’homme. Certains reprochent une forme d’arrogance et pensent qu’il y a deux poids deux mesures. C’est en partie vrai, il faut l’avouer et il faut le corriger. En ce moment, de toutes les manières, nous vivons, hélas, une période de régression.
Ils volent pour retourner en prison
Ils volent pour retourner en prison
LE MONDE | 08.12.08 | 15h06 • Mis à jour le 08.12.08 | 18h25, extraits
TOKYO CORRESPONDANCE
C'était à la fin du mois d'août, dans l'étouffante torpeur de l'été tokyoïte. A la gare du quartier branché de Shibuya, deux jeunes femmes étaient attaquées à coups de couteau. L'auteur de l'agression, une femme de 79 ans, sans abri et avec 6 500 yens (53 euros) pour toute richesse. "Je n'avais nulle part où aller, a-t-elle déclaré à son avocat. Je voulais que la police s'occupe de moi." Logée depuis quelques semaines dans un centre social pour sans-abri, elle n'avait ni famille ni ami.
[...] "Les plus de 65 ans sont arrêtés aussi bien pour des vols que pour des agressions ou des homicides", a pu constater Toru Suzuki, qui a dirigé l'enquête. Les chercheurs ont interrogé 368 personnes condamnées. "La principale cause de cette délinquance est le manque de ressources", explique M. Suzuki. "Je voulais économiser mon argent", "j'avais faim", sont des explications courantes données par des personnes âgées arrêtées pour vol.
Quelque 45 % des allocataires de l'équivalent japonais du RMI, soit 498 000 foyers, sont constitués de personnes âgées. La perspective de revenus plus limités, le creusement des inégalités et l'explosion du nombre de retraités avec l'arrivée des enfants du baby-boom à l'âge de la cessation d'activité sont déjà perçus comme un risque de hausse des crimes et délits.
Autre phénomène en cause : la solitude. Si pesante parfois que la police a enregistré des cas de femmes âgées qui commettent des vols dans des supérettes avec l'espoir d'être repérées. Elles savent qu'elles pourront passer quelques heures à parler à quelqu'un. Le plus souvent, elles ne font pas l'objet de poursuites. Quand les deux facteurs se conjuguent, cela débouche sur des situations extrêmes. Des hommes âgés, qui ont perdu leur épouse et ne touchent que de maigres revenus, versent dans la délinquance pour aller en prison. Ils savent que là, ils recevront trois repas par jour et que le personnel s'occupera d'eux.
[...] Le ministère de la justice a pu observer que, sur les 50 cas d'homicides étudiés par les chercheurs, la majorité visait les conjoints. Des actes désespérés commis au paroxysme d'une lassitude accumulée au fil d'années à s'en occuper. Une femme de 69 ans, qui n'avait jamais eu de problème, a tenté d'étrangler son mari, victime de sénilité depuis plusieurs années.
Pour Tomomi Fujiwara, auteur de Boso Rojin - "Les Vieux en colère" -, "autrefois, les liens du sang et communautaires servaient de garde-fou pour limiter les dérives comportementales. Commettre un crime revenait à se suicider socialement. Avec la solitude grandissante des personnes âgées, ce n'est plus le cas". Par exemple, "la stigmatisation des voleurs a quasiment disparu".
Près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde
Créé le 09/12/08 - Dernière mise à jour à 19h18, Europe 1, extrait
L'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture, la FAO, a indiqué mardi que le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde atteint en 2008 963 millions. En augmentation de 40 millions sur un an en raison de la flambée des prix alimentaires. La crise financière et économique pourrait encore aggraver la situation l’année prochaine. "Cette triste réalité n'est pas acceptable à l'aube du XXIe siècle", a déploré le directeur général de la FAO Jacques Diouf.
Grèce : la tension ne retombe pas
Créé le 07/12/08 - Dernière mise à jour le 09/12/08 à 22h31, Europe 1, extrait
Plus de 2.000 personnes ont assisté mardi dans la banlieue d'Athènes aux obsèques de l'adolescent de 15 ans, dont la mort samedi a provoqué une flambée de violences urbaines. En marge de ces funérailles, le calme n'est pas revenu. De nouveaux affrontements ont eu lieu à Athènes, Salonique ou Patras, réprimés par la police. Le Premier ministre grec a pourtant lancé mardi matin un appel à l'unité nationale avant de dénoncer l'attitude des émeutiers. La crise prend une tournure politique. Par ailleurs, le maire d'Athènes est intervenu dans la soirée pour indiquer que plus de 300 boutiques avaient été détruites dans "une frénésie autodestructrice."
Un bébé de deux jours enlevé dans une maternité à Orthez
Un bébé de deux jours enlevé dans une maternité à Orthez
France Info - 21:38, extrait
Le nourrisson porte une grenouillère orange et vert. Des témoins auraient vu une femme aux cheveux courts et foncés, "de type européen âgée de quarante à cinquante ans", de grande taille et de forte corpulence, vêtue d’un manteau noir, emmener le bébé. Toute personne susceptible de fournir des renseignements sur cet enlèvement est invitée à se mettre en rapport avec la gendarmerie en téléphonant au 0800...
Mobilisation sur Internet pour une Française disparue en Hongrie
France Info - 18:13, extrait
Ophélie Bretnacher, jeune étudiante française à Budapest, à disparu dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu’elle rentrait de discothèque vers 3 heures du matin. Depuis, plus aucun signe de vie. Seul son sac à main contenant ses papiers d’identité et son téléphone ont été retrouvés sur un pilier du pont des Chaînes, reliant la partie Buda à la partie Pest de la capitale hongroise. Ses amis et sa famille font tout pour la retrouver. Principale outil : internet.
Ophélie n’a disparu que jeudi en Hongrie et pourtant tout le monde est déjà au courant.