Catégorie: La protection de l'enfance
Ces « ingénieux » systèmes de « tiroirs à bébé »
« Nous sommes convaincus qu’Andreas trouvera de bons parents »
Ursula Holderegger, Hôpital d’Einsiedeln
« Soutenir ce genre d’initiative est un signe d’appauvrissement social »
Olivier Irion, Hôpitaux universitaires de Genève
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Gironde. Un bébé abandonné près d'une poubelle
Le nouveau-né était nu et frigorifié. Les gendarmes recherchent sa mère.
Publié le 28/09/2008 à 09:35 - Modifié le 28/09/2008 à 11:01 | ladepeche.fr, extrait
Des « tiroirs à bébé » pour des abandons anonymes et sécurisés
En Belgique, Allemagne, Suisse, Hongrie, République Tchèque, d'ingénieux systèmes de « tiroirs à bébé » ou de « boîtes à bébé » ont été mis en place pour recueillir les nouveaux nés abandonnés. Le concept vise à limiter les risques pour la santé des nourrissons abandonnés en offrant un lieu de dépôt propre et sûr. La mère peut ainsi déposer son enfant dans une couveuse chauffée et protégée tout en restant anonyme. Une sonnette alerte quelques instants plus tard le personnel présent à l'intérieur du bâtiment de la présence d'un bébé.
Abandons
La «boîte à bébé» qui choque
Le 1er août, un nouveau-né a été déposé dans la «boîte à bébé» de l’Hôpital régional d’Einsiedeln (SZ). C’est le quatrième depuis sa création, en 2001
Le 05 août 2008, 23h00 - Le Matin
16 octobre 2002 - 17:04, www.swissinfo.ch
De nouvelles boîtes à bébés à l’examen
Un silence gêné entoure le bébé déposé en septembre dans la première boîte à bébés du pays, à Einsiedeln, dans le canton de Schwyz.
Malgré un flou juridique, la Fondation ASME veut en ouvrir d’autres au printemps prochain. Dont une en Suisse romande.
C’est un garçon, né sans aucun doute dans des circonstances tragiques, le 5 septembre. Sa mère a accouché à l’extérieur, à Baden (AG), où l’on a retrouvé le placenta et le cordon ombilical.
Le jour même, elle s’est rendue à 60 kilomètres de là, à Einsiedeln dans le canton de Schwyz et a déposé son bébé dans la «boîte à bébés» ouverte à l’Hôpital régional en mai 2001. Puis, elle est repartie, sans que personne ne la retienne.
L’alarme du dispositif s’est déclenchée et les sages-femmes sont arrivées. Ce sont elles qui ont donné le prénom, préparé en prévision d’une éventualité: Andreas Jonas pour un garçon, Anna Deborah si cela avait été une fille. Andreas a été placé auprès de parents adoptifs par l’autorité de tutelle du district d’Einsiedeln.
Connue pour son combat contre l’avortement et créatrice du dispositif en collaboration avec l’hôpital, l’Aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME) rappelle que la mère a «au moins six semaines» après la naissance pour se manifester et reprendre son enfant. C’est-à-dire, jusqu’à ce jeudi 17 octobre. L’a-t-elle fait?
«Malheureusement non», répond le secrétaire général de l’ASME Dominik Müggler. A l’hôpital, un silence gêné suit la question. «Pas de commentaire», finit par dire Irma Barmettler, responsable adjointe de la direction des soins. ...
Rachida Dati lance son plan... et un premier chinois dans l'espace
PEKIN (AFP) - L'un des trois astronautes chinois de la mission Shenzhou VII, Zhai Zhigang, a accompli la première sortie dans l'espace jamais effectuée par la Chine, réintégrant le module après une sortie de moins de 15 minutes, selon les images diffusées en direct samedi par la télévision.
Cette sortie, entamée à 08H45 GMT, a duré moins longtemps que prévu. Les responsables de la mission avaient annoncé une "sortie extra véhiculaire" (EVA) d'une vingtaine de minutes. Zhai a réintégré le module peu avant 09H00 GMT et aucune explication n'a été fournie.
Sur Youtube, News & Politics... 中国神舟7号宇航员出舱成功!!!
Douai - Un pédophile, récidiviste présumé, remis en liberté
TF1-LCI, le 25/09/2008
A Douai, un homme mis en examen pour viols sur trois enfants de 11 ans a été relâché sous contrôle judicaire, malgré une précédente condamnation pour de mêmes faits. Le parquet a fait appel. ...
Selon RTL, au moins deux autres mineurs du même âge auraient été victimes d'agressions sexuelles de la part de cet individu. D'après les victimes, deux autres adultes auraient participé au viol d'un des enfants, contre rémunération. La brigade des mineurs aurait par ailleurs saisi des objets à caractère sexuel et l'ordinateur du mis en examen. Autant d'éléments qui n'ont visiblement pas convaincu le juge des libertés et de la détention de la possible dangerosité de l'individu.
Rachida Dati lance son plan contre les criminels dangereux
lefigaro.fr, 26/09/2008, extrait | Mise à jour : 21:57 | Commentaires 5
Quarante-neuf condamnés, majoritairement pour des crimes sexuels, sont susceptibles d'être accueillis après leur libération dans le nouveau centre de rétention de sûreté de Fresnes.
Antoine : recherches suspendues
Antoine : recherches suspendues
Source : AFP
27/09/2008 | Mise à jour : 11:02 |
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Les recherches pour retrouver le petit Antoine, 6 ans et demi, porté disparu le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), sont désormais "suspendues" et reprendront au "moindre développement" de l'enquête, a indiqué le procureur de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat.
Un nouveau-né découvert en Gironde
Source : AFP
27/09/2008 | Mise à jour : 10:02 |
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Un nourrisson vivant a été découvert abandonné derrière un conteneur à bouteilles à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) vendredi en fin d'après-midi.
Correctionnelle
Trois mois avec sursis pour le père qui avait laissé son fils seul au jardin public
leparisien.fr | 27.09.2008, extrait
A 37 ANS, Rudolphe B. ne se considère pas comme un délinquant et il entend le faire savoir. « OK, j’ai commis une faute grave, j’ai laissé mon fils de 5 ans tout seul pendant quarante-cinq minutes. Mais les soupçons des policiers, mes quarante-huit heures de garde à vue, la perquisition, les auditions de mes proches et de mes collègues, tout ça était disproportionné », confie ce chauffeur-livreur d’un supermarché parisien en attendant d’être appelé à la barre de la 15 e chambre correctionnelle de Paris.
Il est 20 h 45 hier quand le procès de ce père de famille débute enfin. Tout de jean vêtu, Rudolphe B., qui a choisi de se défendre sans avocat, comparaît pour avoir laissé pendant ses heures de travail son enfant de 5 ans, Mathieu, sans surveillance dans le jardin du Luxembourg, le 11 août dernier à Paris. D’après la police, l’absence du père a duré une heure et demie. ...
Depuis les faits, le père n’a pas revu son fils, avec qui il a simplement pu converser deux fois au téléphone.
Trois mois avec sursis pour avoir laissé seul son fils de 5 ans dans un jardin public
LEMONDE.FR avec AFP | 27.09.08 | Extraits
Dénonçant un comportement "inadapté" et un abandon de famille, le procureur avait requis 12 mois d'emprisonnement avec sursis. [...] Bien que "regrettant beaucoup" d'avoir laissé ainsi son fils, le prévenu, "écoeuré", a déploré qu'on se soit servi de lui pour faire "un cas d'école".
« Je ne l’avais jamais laissé avant », affirme Rudy
T’es qui, mec ?
Us. Une étude détaille, en quatre types, les modes de vie du mâle européen.
QUOTIDIEN : jeudi 25 septembre 2008
Dans la flopée d’études qui déshabillent les femmes, avec comme items de prédilection l’amour, les tâches ménagères et l’élevage d’enfants, en voici une qui, enfin, s’intéresse aux mâles. Pompeusement intitulée «L’Homme 25-39 ans : mode d’emploi», elle a néanmoins le mérite de sonder 12 000 grands garçons dans 15 pays européens. Principale conclusion : «L’homme n’a jamais été aussi compliqué». Enfin, ça dépend à quelle catégorie il appartient.
Actuellement sur le marché européen : quatre grands modèles. On commence par ceux qui, a priori, ne doivent pas trop mouliner du chapeau : «les désengagés». Une catégorie minoritaire, mais qui abrite quand même 14 % d’Européens et 11 % de Français. Typiquement le genre à vivre dans l’instant présent. Avis à celles que ce modèle attire, on en recense un bon 18 % en Italie où s’ébat une foule grandissante de Tanguy prolongeant à outrance leur adolescence chez papa-maman. ...
«Je ne l’avais jamais laissé avant»
Procès. Rudy, jugé pour avoir abandonné son fils de 5 ans au jardin du Luxembourg :
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
Il est venu seul, sans avocat, sans famille, sans amis. Il fait les cent pas dans le hall, sourit timidement aux journalistes qui, en une après-midi d’attente, ont fini par devenir presque proches. Il les interroge : «Vous croyez qu’ils vont être très durs avec moi, les juges ?» Puis, à l’une qui demande ce qui lui est passé par la tête, quand même, ce jour-là, de laisser son fils de cinq ans et demi tout seul, au jardin du Luxembourg, Rudy raconte à nouveau : «Le petit s’amusait tellement. Il voulait pas venir avec moi. Il m’a demandé de le laisser continuer à jouer. Je me suis dit que je pouvais aller faire ma livraison, c’était à côté, j’en avais pour vingt minutes.» ...
Douze mois avec sursis ont été requis. Le jugement était attendu vendredi dans la soirée.
a la barre
L’ombre du racisme sur le pénible procès de Pierre Péan
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
Le procès de l’écrivain et enquêteur Pierre Péan et de son éditeur, Claude Durand (Fayard), poursuivis pour «incitation à la haine raciale» et «diffamation raciale» s’est terminé jeudi soir devant la XVIIe chambre correctionnelle de Paris. Ces trois jours d’audiences ont été riches en émotions, accusations, confusions. Il fallait s’y attendre tant le génocide des Tutsis au Rwanda soulève des passions en France, où la classe politique, à quelques exceptions, a toujours refusé de reconnaître les erreurs commises au Rwanda et où les (mé)comptes du passé se soldent devant les tribunaux.
Quatre pages. Etaient en cause quatre pages du volumineux ouvrage de Pierre Péan, Noires fureurs, blancs menteurs (2005), dans lesquels il affirme que les Tutsis recourent systématiquement au «mensonge» et à la «dissimulation». Ce sont ces mots et cette généralisation qui ont amené SOS Racisme à porter plainte et à se constituer partie civile, réclamant un euro symbolique de dommages et intérêts à l’auteur et à l’éditeur.
Sus aux bonbons contaminés
Les autorités chinoises rappellent leurs bonbons à base de lait en poudre frelaté et tentent de circonscrire le scandale.
QUOTIDIEN : samedi 27 septembre 2008
La mère du petit Antoine s’est dite « excédée » et « ulcérée »
Rencontre avec l'homme qui faisait sauter les radars
LEMONDE.FR | 26.09.08
"Il disait qu'il allait corriger Antoine"
Le Journal du Dimanche, 21 Septembre 2008, extrait
Toujours aucune trace du petit Antoine, officiellement disparu depuis le 11 septembre dans les rues d'Issoire (Puy-de-Dôme). En l'absence de piste solide, les enquêteurs ne délaissent aucune hypothèse. Ils ont notamment passé au crible la vie, tumultueuse, de la mère du garçonnet, Alexandrine, ainsi que celle, non moins agitée, de son compagnon, Sébastien.
CLERMONT-FERRAND, 26 sept 2008 (AFP) - Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, la mère du petit Antoine signalé disparu depuis le 11 septembre dernier, s’est dite "excédée" et "ulcérée" qu’on la soupçonne d’"avoir fait du mal à (son) gosse", dans un entretien exclusif accordé au quotidien La Montagne.
Marseille - Le petit Mohamed bientôt adopté par sa mère ?
TF1-LCI, le 18/09/2008, extrait
Fatma a pu se procurer le document officiel algérien qui lui confère le droit de garde du garçon de 2 ans et demi retrouvé seul en août à Marseille. La procédure d'adoption va pouvoir être lancée.
Angoissés, les étudiants toulousains boivent trop
Angoissés, les étudiants toulousains boivent trop
Le 25/09/2008, ladepeche.fr, extrait
Facultés. Tabac en baisse, mais alcool et cannabis désormais banalisés : le stress des étudiants fait de plus en plus de ravages.
« Si Abdel était resté avec nous, il serait toujours vivant »
CLERMONT-FERRAND (AFP) - La mère d'Antoine, 6 ans et demi, signalé disparu depuis le 11 septembre à Issoire (Puy-de-Dôme), son concubin et six de leurs amis interpellés dans les environs d'Issoire mercredi étaient toujours en garde à vue jeudi matin, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Outre Alexandrine, 23 ans, et son compagnon Sébastien, 29 ans, six personnes, hommes et femmes, âgés de 20 à 30 ans, sont entendus séparément dans différents locaux de la gendarmerie, a indiqué à l'AFP le lieutenant colonel Pascal Palayer, officier de communication pour la gendarmerie d'Auvergne.
Il s'agit d'amis du couple, défavorablement connus des forces de l'ordre, qu'un enquêteur décrit comme "des petites frappes, des marginaux", habitant Issoire ou des villages des environs.
"Ce sont des jeunes du coin, qui ont des passions communes", a affirmé le lieutenant colonel Palayer.
La décision d'une éventuelle prolongation de leur garde-à-vue, qui prend fin en milieu d'après-midi, n'avait pas encore été prise jeudi matin, a-t-il précisé.
DRAME.
« Si Abdel était resté avec nous, il serait toujours vivant »
leparisien.fr | 25.09.2008
Pourquoi Abdel a été placé dans ce foyer qui accueille des enfants dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance ?
Nos trois enfants sont nés le 5 février à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul à Paris. Cet établissement est spécialisé dans les naissances multiples et à risques. L’un des garçons est mort dans le ventre de sa mère, le deuxième est décédé peu après et le troisième, Abdel, s’en était sorti. Les événements ont été difficiles à vivre. Avec mon épouse, on s’est disputés devant l’assistante sociale de l’établissement qui a fait un rapport et la décision de placer notre enfant a été prise par un juge. Une décision que nous n’avons pas comprise parce que des disputes dans les couples, ça arrive. Nous sommes des gens normaux. L’un comme l’autre, nous n’avons aucun problème avec la police, on ne boit pas, on ne se drogue pas. Je travaille en intérim dans la restauration à Paris. Mon épouse a fait des études de secrétariat.
SYDNEY (AP) - L'actrice Nicole Kidman attribue sa grossesse inattendue à une baignade qu'elle a effectuée dans des cascades de la région australienne de l'Outback. Selon elle, ces eaux pourraient être bénéfiques pour la fertilité des femmes.
Prison à vie pour les jeunes : Harper critiqué au Québec
Radio Canada - Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique du Québec, Jacques Dupuis, et la Fraternité des policiers de Montréal déplorent fortement l'intention des conservateurs de Stephen Harper de durcir les peines de prison pour les jeunes contrevenants.
Edition Abonnés - Fait du Jour
Des jeunes parents à la vie chahutée
Issoire
leparisien.fr | 25.09.2008
C’EST UN COUPLE au profil dérangeant, des marginaux à la vie fracassée. Alexandrine Brugerolle de Fraissinette, 23 ans, et Sébastien Ribière, 28 ans, son compagnon depuis quelques mois, ont tous deux eu maille à partir avec la justice. A 18 ans, alors qu’elle a accouché un an plus tôt (en mai 2002) du petit Antoine, Alexandrine est condamnée pour trafic de stupéfiants.
Edition Abonnés - Fait du Jour
Une enquête hors norme
leparisien.fr | 25.09.2008
Attention aux fausses sages-femmes
Santé
Attention aux fausses sages-femmes
leparisien.fr | 17.09.2008
LE CAS d’une fausse sage-femme, mise en examen pour « exercice illégal de la profession » après le décès, fin août, d’un bébé qu’elle avait aidé à mettre au monde à domicile en Ariège, inquiète les médecins. L’accoucheuse, qui vient d’être placée sous contrôle judiciaire, s’est en effet présentée comme une « doula », terme qui désigne les femmes accompagnant la naissance, de la grossesse aux suites de couches.
L’Académie nationale de médecine s’est penchée au début de l’été sur le phénomène, nouveau en France, de ces doulas et de l’aspiration croissante des futurs parents à ce type d’accompagnement. Elle a émis de sérieuses réserves quant à cette pratique pourtant définie comme « un accompagnement non médical ». Selon le rapport de l’Académie de médecine, une cinquantaine de doulas seraient en exercice en France et une centaine en formation.
Dix-sept pays, dont la Suisse, veulent encadrer les milices privées
LT.ch - Mercredi 17.09, 17:07
SECURITE. Dix-sept pays, dont la Suisse et les Etats-Unis, ont accepté mercredi à Montreux de renforcer les contrôles sur les entreprises militaires privées employées dans les zones de conflit. Ces sociétés devront respecter le droit international humanitaire. Berne et le CICR sont à l'origine du «document de Montreux» finalisé aujourd'hui.
Edvige : vers une version « édulcorée » du fichier
PARIS (AFP), extrait - Michèle Alliot-Marie est résolue à réduire le champ du fichier de police controversé Edvige et remettra à Nicolas Sarkozy "des textes d'ici la fin de la semaine", après la phase de concertation entamée la semaine dernière, tandis que la gauche réclame son retrait pur et simple.
Ces consultations et celles qui suivront (jusqu'à jeudi, ndlr) lui permettront, a assuré le ministre de l'Intérieur, de "préparer des textes (qu'il remettra) au président de la République d'ici la fin de la semaine".
Le ministre n'a pas précisé si ces textes relèveraient du décret ou de la loi: "Ce sera un problème de juriste".
Quelle que soit la forme retenue, il s'agira bien d'"une réorganisation du texte (avec) ce qu'on cherche à faire et quels renseignements mettre dans le fichier", a ajouté Mme Alliot-Marie.
WASHINGTON (AFP) - La communauté scientifique établit de plus en plus un lien entre la fréquence et l'intensité des cyclones et le réchauffement de la planète, comme l'indiquent plusieurs recherches publiées ces derniers mois.
LOURDES (France)(AFP) - Le pape Benoît XVI a achevé lundi à Lourdes (sud-ouest) par une messe pour les malades une visite de quatre jours en France, au cours de laquelle il a rencontré un accueil chaleureux des catholiques français, tout en restant ferme sur ses positions conservatrices.
ISSOIRE, Puy-de-Dôme (AP) - "On n'a aucun élément nouveau dans cette affaire. Cette affaire n'est qu'une zone d'ombre", a constaté lundi en fin d'après-midi le procureur de la République de Clermont-Ferrand Jean-Yves Coquillat au sujet de la disparition du petit Antoine, ce garçonnet de six ans introuvable depuis jeudi dernier à Issoire (Puy-de-Dôme).
NICE (AFP) - Une mère de famille de 25 ans, qui avait laissé ses deux filles de 3 et 6 ans livrées à elle-même dans une chambre d'hôtel de Nice durant deux jours, a été condamnée lundi à 6 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Nice.
Les poursuites entamées pour "délaissement d'enfant" ont été requalifiées en "mise en péril de mineurs".
Les deux fillettes avaient passé seules le week-end du 19 juillet, enfermées dans la chambre de l'hôtel du centre de Nice où elles vivaient. La pièce était dépourvu de toilettes.
Leur mère les avait quittées le vendredi soir en leur disant qu'elle "allait à la plage". La jeune maman avait en fait rendu visite à son petit ami dans la région parisienne.
Entendant les cris d'une des enfants, c'est le réceptionniste de l'hôtel qui les avait sorties de la chambre dimanche avant le retour de la mère, le lundi. La garde des deux fillettes a été confiée à leur grand-mère auprès de laquelle vit également la maman.
PARIS (Reuters) - L'arrestation de six jeunes gens lundi à Paris dans l'enquête sur des violences commises contre trois jeunes juifs le 6 septembre dans le XIXe arrondissement de la ville met à mal la thèse de l'agression antisémite, soutenue par le gouvernement et l'opposition.
PARIS (AFP) - Deux personnes, dont un mineur, ont été blessées à coups de couteau dans le XIXème arrondissement de Paris, non loin de la cité Curial, théâtre de plusieurs agressions récentes, a-t-on appris lundi soir auprès de la Préfecture de police de Paris.
STRASBOURG (AFP), extrait - Le directeur de la Choucrouterie à Strasbourg a écrit au maire de Sète après avoir découvert que sur la tombe de Georges Brassens, sa compagne Joha Heiman est surnommée "Püpchen" (petit pet en allemand), et non "Püppchen" (petite poupée), a-t-il indiqué lundi.
Dans sa lettre, Roger Siffer, qui milite pour un théâtre bilingue franco-allemand, a expliqué que la Choucrouterie, l'une des scènes de théâtre de Strasbourg, se propose de prendre en charge une nouvelle plaque qui rétablirait le surnom que Brassens avait donné à sa compagne.
"Cela aurait sûrement beaucoup fait rire Brassens qui ne dédaignait pas l'humour scatologique", a expliqué M. Siffer qui a traduit plusieurs de ses chansons en allemand, mais il doute sérieusement que le chansonnier français ait voulu se faire tout petit devant un pet.
Le maire de Sète François Commeinhes (UMP) à qui M. Siffer a souhaité "bon vent", lui a répondu que seuls les héritiers peuvent intervenir sur la tombe de Brassens.
Enfance : la France dépense beaucoup, mais mal
Enfance : la France dépense beaucoup, mais mal
LE MONDE | 12.09.08 | Extrait
A l'heure où le gouvernement tente de mettre en musique la promesse de Nicolas Sarkozy sur le droit opposable à la garde d'enfants, la Cour des comptes se montre sévère à l'égard de la politique française : malgré un budget conséquent, les aides à la garde des jeunes enfants sont jugées "décevantes".
"Face à l'augmentation de la demande due à la natalité, à celle du nombre de couples bi-actifs et à celle du nombre de familles monoparentales, la forte diminution de la garde en jardin d'enfants et surtout en maternelle n'a pas été compensée par un accroissement suffisant de l'accueil par les autres modes de garde", regrette la Cour des comptes.
La politique d'aide à la garde d'enfants mobilise des sommes considérables : en 2007, la branche famille lui a consacré 13 milliards d'euros, dont l'essentiel était constitué par la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) créée en 2004. La PAJE aide les parents à payer une place de crèche, une assistante maternelle ou une "nounou" à domicile, mais elle permet également de financer les congés parentaux : depuis 1985, les parents qui interrompent leur activité professionnelle - des femmes dans 98 % des cas - touchent une prestation de 530 euros pendant une durée maximale de trois ans.
Chronique
L'Inde lance la mode du "pauvre chic", par Julien Bouissou
LE MONDE | 11.09.08 | Extrait
Ils sont pauvres. Leurs corps sont maigres et leurs visages cernés. Mais ils font l'effort de sourire devant l'objectif du photographe. Dans les bras d'une vieille femme édentée, un bébé porte un bavoir de la marque Fendi, d'une valeur de 100 dollars (72 euros).
Dans la cour d'une maison construite en pisé, un paysan mal rasé, vêtu d'une tunique sale et trouée, se protège du soleil en portant un parapluie de la marque Burberry, à 200 dollars. Les noms des marques de luxe sont les seuls à être mentionnés dans les légendes. Les personnages, eux, sont anonymes. On sait juste qu'ils habitent un village pauvre du Rajasthan, dans l'ouest de l'Inde.
Les seize pages de photographies ont été publiées par le magazine Vogue India, dans son édition du mois d'août, en vente à chaque carrefour des grandes villes indiennes. "Nous avons voulu exposer de beaux articles de mode dans un contexte intéressant et plein de charme. Nous avons vu une immense beauté, de l'innocence et de la fraîcheur sur les visages que nous avons saisis", déclare simplement Priya Tanna, la rédactrice en chef du magazine Vogue India.
Les commentateurs de la presse indienne ont surtout été choqués de voir des pauvres assurer la promotion d'articles de luxe.
Enfant trouvé : sa « mère adoptive » le réclame
MARSEILLE (AFP), extraits - La jeune femme se présentant comme la mère adoptive du petit Mohamed, trouvé seul en août dans une cité de Marseille, a demandé samedi à la justice de lui rendre le garçonnet qu'elle affirme avoir recueilli légalement en Algérie et qu'elle considère comme "son fils". ...
Fatna qui refuse que son nom de famille soit dévoilé, a une nouvelle fois affirmé qu'elle avait obtenu la garde de Mohamed de manière régulière en Algérie grâce à la "kalafa", une forme de recueil légal qui n'est toutefois pas reconnue en France.
Dépêches - France
Enfant retrouvé seul à Marseille: sa "mère adoptive" le réclame
leparisien.fr | 06.09.2008, 15h48, extrait
La jeune femme se présentant comme la mère adoptive du petit Mohamed, trouvé seul en août dans une cité de Marseille, a demandé samedi à la justice de lui rendre le garçonnet qu'elle affirme avoir recueilli légalement en Algérie et qu'elle considère comme "son fils".
"Je demande à Dieu et à la justice de me donner Mohamed. C'est moi la maman de Mohamed (...) Je demande à la justice de me donner mon fils", a déclaré Fatna, 33 ans, à des journalistes chez elle dans une cité de Marseille.
L'enquête a révélé qu'elle n'est pas la mère biologique de Mohamed, deux ans et demi. Elle a été mise en examen mercredi pour "simulation d'enfant", délit passible de trois ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.
Ses quatre autres enfants - trois filles et un garçon de 6 à 14 ans - sont présents à ses côtés. Ils lui ont été rendus vendredi après avoir été confiés à l'aide sociale. Des tests ADN ont confirmé que la jeune femme était bien leur mère.
"J'ai menti parce que j'avais peur qu'on me prenne Mohamed", a assuré Fatna dans un français maladroit. Son salon est modeste mais coquet, elle a des lunettes siglées dans les cheveux et les mains décorées au henné.
"Je touche rien pour Mohamed. Je le garde parce que je l'aime: c'est mon fils", a-t-elle encore dit, ajoutant qu'elle va tous les jours le voir dans le centre où il est placé.
Elle affirme avoir obtenu régulièrement sa garde devant un juge de la ville dont elle est originaire, Aïn Temouchent (ouest de l'Algérie), grâce à la "kalafa", recueil légal non reconnu en France. La mère biologique ne voulait pas garder l'enfant, "j'en ai fait un frère pour mon fils".
Faits divers
La "fausse" mère de Mohamed est la maman des quatre autres enfants
leparisien.fr | 05.09.2008, 23h27 | Mise à jour : 23h28, extrait
La jeune femme qui prétendait être la maman du petit Mohamed, trouvé seul en août dans une cité de Marseille, est bien la mère des quatre autres enfants qu'elle avait déclaré avoir, a annoncé vendredi le procureur de la République de Marseille Jacques Dallest.
Selon les résultats de tests ADN obtenus vendredi, plus tôt que prévu, «les quatre enfants issus de deux pères différents sont bien d'elle», a déclaré le procureur.
Ces quatre enfants se trouvent actuellement à Marseille, confiés à l'aide sociale, comme Mohamed, en attendant une décision du juge des enfants, a-t-il ajouté.
MARSEILLE (AFP), le 19 août, extrait - Le garçon, d'abord placé dans un foyer, a été placé dans une famille d'accueil et n'a pour le moment pas eu de contact avec sa mère depuis qu'elle est rentrée.
Le procureur a estimé qu'il "y a une doute" sur la capacité de la mère à s'en occuper. "On ne lui rendra son enfant que si elle est apte à s'en occuper", a-t-il ajouté.
Les crises de couple : l'effet de la variante du gène reste relativement modeste
Le génome masculin jouerait un rôle dans les crises de couple
LEMONDE.FR avec AFP | 02.09.08 | 20h43 • Mis à jour le 03.09.08 | 08h05
Qu'est-ce qui peut mettre en péril la vie tranquille et harmonieuse d'un couple ? A en croire des chercheurs suédois, l'allèle 334, version d'un gène exclusivement masculin pourrait jouer un certain rôle. Leur étude publiée mardi 2 septembre dans la revue scientifique américaine PNAS avance, pour la première fois, une explication génétique aux relations houleuses qui peuvent voir le jour au sein d'un ménage.
Selon cette équipe du Karolinska Institut de Stockholm, l'allèle 334, présent dans le patrimoine génétique de quatre hommes sur dix en Suède, peut expliquer pourquoi ils sont davantage sujets à des relations houleuses et moins attachés à leur compagne. "L'incidence de l'allèle 334 est statistiquement liée au degré d'attachement d'un homme à sa partenaire", soulignent les résultats de l'étude.
Ainsi, la fréquence des problèmes de couple constatés chez les hommes porteurs de deux exemplaires de l'allèle 334 a été deux fois plus élevée que chez les autres hommes. Leurs compagnes ont également remarqué la différence : "Les femmes mariées à des hommes porteurs d'une ou deux copies de l'allèle 334 étaient en moyenne moins satisfaites de leur relation que les autres femmes", indique Hasse Walum, l'un des auteurs. Il insiste toutefois sur le fait que l'effet de la variante du gène reste relativement modeste et ne peut être utilisé pour prédire le comportement d'un homme dans une relation ultérieure.
La pilule contraceptive influencerait le choix du partenaire
AOL Actualités, lundi 18 Août 2008
La pilule contraceptive, que prennent des millions de femmes dans le monde, pourrait altérer leur capacité innée à sentir le partenaire génétiquement compatible, selon une nouvelle étude britannique.
Instinctivement, les femmes seraient attirées par le biais de l'odorat vers des hommes génétiquement différents afin d'assurer la diversité biologique favorable à l'espèce, expliquent les chercheurs de l'Université de Liverpool dont les travaux sont publiés mercredi dans les comptes rendus de la Société Royale britannique (Proceedings of The Royal Society B: Biological Sciences).
Or, selon les résultats de cette nouvelle étude, "les préférences de celles qui commencent à utiliser la pilule contraceptive vont vers les hommes dont les odeurs sont génétiquement similaires", selon le principal auteur, Craig Roberts.
L'équipe de Craig Roberts a conduit cette expérimentation auprès d'une centaine de femmes auxquelles il a été demandé d'indiquer leurs préférences concernant des échantillons d'odeurs mâles provenant de 97 volontaires, avant et après avoir commencé d'utiliser la pilule.
Tous les parfums de la vie quotidienne (lessives parfumées, déodorants, eau de toilette, etc.) ainsi que la fumée de cigarette ont été évités afin de ne pas perturber le bon déroulé de l'expérience.
Ainsi préservées de tout parfum pouvant interférer, les femmes étaient plus à même de sentir leurs partenaires : les gènes du complexe majeur d'histocompatibilité (CMH/MHC), impliqué dans les réactions immunitaires, jouent en effet également un rôle dans les odeurs dégagées par l'homme, par l'intermédiaire des bactéries de la peau.
Le fait que les femmes utilisant la pilule aillent plutôt vers des hommes génétiquement similaires pose deux problèmes, avance le chercheur : "Non seulement la similitude génétique (sur le plan du CMH/MCH) des couples pourrait conduire à des problèmes de fertilité", mais cela pourrait aboutir également à la rupture de la relation chez les femmes qui cessent d'utiliser la pilule, étant donné le rôle significatif de l'odorat dans le maintien de l'attraction entre partenaires.
Les instances judiciaires réexaminent le parcours français de Rose
DISPARITION DE ROSE.
Le parcours tourmenté du meurtrier présumé
leparisien.fr | 29.08.2008, extraits
La police israélienne continue en vain à rechercher le corps de la petite fille et s’attache à mieux cerner la personnalité de son grand-père et meurtrier présumé, décrit comme « étrange et inquiétant » par ceux qui l’ont côtoyé.
... Israël est bouleversé par cette affaire qui pourrait entraîner des modifications législatives. Hier, le ministre des Affaires sociales, Itzhak Herzog, dénonçait un vide juridique concernant la protection de l’enfance. Aujourd’hui, la disparition d’un enfant ne peut être déclarée que par un membre de la famille. Le ministre souhaite voir étendues les possibilités de saisine de la police en permettant aux voisins, établissements scolaires, hôpitaux, de donner l’alerte.
L’affaire est également suivie de très près par les autorités françaises. Les policiers de l’office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) ont été saisis d’une enquête, et les instances judiciaires réexaminent le parcours français de Rose. En février 2005, la fillette était rentrée en France pour y vivre avec son père. Deux ans plus tard, cet homme, 23 ans aujourd’hui, avait été soupçonné de maltraitance et avait été mis en garde à vue et interrogé. Si la justice avait décidé de ne pas le poursuivre, elle avait néanmoins ordonné le placement de l’enfant dans un foyer spécialisé.
Rose, disparue en Israël, avait été placée en 2007
La fillette française de 4 ans disparue en Israël a fait l'objet d'un placement en 2007 pour maltraitance à son retour en France avec son père, sa mère étant restée en Israël, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Versailles.
La grand-mère maternelle de Rose, Isabelle Deshayes, a affirmé aujourd'hui que ce placement en "foyer" résultait d'actes de "maltraitance" de sa petite fille, qu'elle a vue "couverte d'ecchymoses" ayant nécessité une hospitalisation de plus d'un mois à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) en mai 2007.
Disparition/Israël: Rose en foyer en 2007
Source : AFP, 28/08/2008
Aviez-vous de contacts avec votre petite-fille durant son placement ?
Malheureusement, nous les grands-mères, nous ne pouvions voir Rose qu’une fois tous les quinze jours. C’était un crève-coeur. Avec Isabelle, nous avons tout fait pour la récupérer. Mais nous n’avons jamais eu de réponse à nos courriers. Finalement, Marie-Charlotte est revenue en France fin 2007 pour divorcer de Benjamin. Elle a obtenu la garde de Rose à cette occasion. J’ai aidé Marie-Charlotte à faire les valises de Rose. Je n’ai plus jamais revu ma petite-fille.
DRAME.
« Les paroles de Rose résonnent dans ma tête »
Betty, la grand-mère paternelle de Rose, 4 ans, disparue en Israël depuis mai, confie sa souffrance et nous raconte la tragique destinée de l’enfant.
leparisien.fr | 28.08.2008, extrait
ENQUETE.
Le bouleversant calvaire de Rose
leparisien.fr | 27.08.2008, extrait
Marie-Charlotte tombe vite sous le charme de son beau-père, de vingt-deux ans son aîné. « Elle était complètement subjuguée, se souvient sa mère. Soumise, envoûtée par cet homme qu’on me décrivait comme violent et dangereux. » La grand-mère convainc sans mal son gendre de rentrer en France avec Rose, en février 2005. Marie-Charlotte, elle, refuse de revenir, sous l’emprise de cet amour qui la lie au père de son mari. « Elle était encore très jeune, j’essayais de me convaincre qu’elle faisait sa crise d’adolescence et qu’elle rentrerait », se souvient Isabelle.
Mais Marie-Charlotte ne revient pas, laissant sa famille en France plusieurs mois sans nouvelles. Rose, elle, doit s’accommoder à sa nouvelle vie, au côté de la nouvelle compagne de son père. Elle voit arriver un petit frère tandis qu’à l’autre bout de la Méditerranée sa mère accouche d’une deuxième fille, Juliette. « Rose a commencé à changer, assure sa grand-mère, Isabelle. Elle semblait triste, avait peur de tout, elle était en grande souffrance. Elle a d’ailleurs été hospitalisée pendant un mois et demi. » L’existence de la fillette bascule alors une nouvelle fois. Marie-Charlotte, enceinte d’une troisième fille, obtient fin 2007 la garde de Rose. « Les juges se sont précipités », estime Isabelle.
« Sa mère a fait un rejet total de cette enfant, elle voulait la faire adopter »
Rose se retrouve plongée dans un univers inconnu, aux côtés d’une mère qu’elle ne connaît plus, d’un beau-père qui est en fait son grand-père biologique, de petites soeurs qui ne parlent pas la même langue… « La pauvre petite était complètement perturbée, reprend sa grand-mère. Marie-Charlotte ne supportait plus Rose qui s’était remise à faire pipi au lit et qui montrait des signes compréhensibles de profond mal-être… Ma fille a fait un rejet total de cette enfant, elle voulait la faire adopter. La dernière fois que je l’ai eue au téléphone, en mai, Marie-Charlotte m’a dit qu’elle n’avait pas vu Rose depuis trois semaines, que la petite avait été placée dans une famille d’accueil. »
Isabelle et Betty, la mère de Benjamin, inquiètes de ne plus avoir de nouvelles de leur petite-fille, ont remué ciel et terre pour obtenir qu’une enquête soit déclenchée. « Nous tenons à remercier les autorités françaises et israéliennes pour leur travail et leur soutien », insiste Isabelle avant de conclure, entre deux sanglots : « Je ne sais pas si Marie-Charlotte sait ce qui est arrivé à Rose, je ne sais plus. Elle mérite d’être punie car elle est, de toute façon, complice de ce cinglé qui a tué ma petite-fille. »
Ces enfants qui suivent leur mère dans les prisons afghanes
KABOUL (AP) - Ils sont 226 jeunes enfants à vivre dans les prisons afghanes. Non pas pour avoir commis un crime mais parce que leur mère fait partie des 304 femmes incarcérées en Afghanistan. Des mères qui ont décidé que la prison était la meilleure solution pour eux dans ce pays pauvre et ravagé par la guerre, où une habitation confortable et sûre constitue une rareté.
Parmi ces jeunes détenus, Wahid, trois ans, serre dans ses bras une peluche sale en forme de lapin bleu, tandis que les autres enfants de la prison se pressent autour de lui. "Est-ce qu'on va être conduits à l'orphelinat?" s'interroge-t-il.
Lorsque des visiteurs lui demandent s'il veut y aller, Wahid oscille entre le oui et le non, incapable de décider ce qui est le pire, aller à l'orphelinat ou rester en prison avec sa mère.
Dans la plupart des pays européens, les enfants de moins de trois ans peuvent rester en cellule avec leur mère, pour alléger la douleur de la séparation. Aux Etats-Unis, quelques prisons autorisent les femmes à rester avec leurs enfants, tandis que d'autres jeunes sont placés dans des foyers d'accueil ou des programmes d'aide à l'enfance.
En Afghanistan, les raisons du maintien en prison des enfants sont radicalement différentes: ce sont la pauvreté et la sécurité.
A l'extérieur, ces enfants seraient exclus de la société parce que leur mère, souvent accusée d'adultère ou de meurtre, est incarcérée. En prison, ils ont accès à l'éducation, aux soins médicaux et aux distributions gratuites des associations humanitaires, soit plus que ce que reçoivent en moyenne les jeunes Afghans.