Catégorie: Le dalaï lama en France
Dalaï-lama : invité samedi soir du journal de TF1
NANTES, Loire-Atlantique (Reuters), extrait - Le dalaï-lama est en visite en France jusqu'au 23 août. Invité samedi soir du journal de TF1, il a parlé d'"une rencontre merveilleuse" avec la responsable socialiste.
"Elle m'a demandé s'il y avait une contradiction entre l'esprit de compétition et l'esprit de la compassion. Je lui ai dit qu'il n'y en avait aucune", a-t-il rapporté.
"La cause du Tibet est une cause pour la vérité et la justice et je considère que ceux qui soutiennent notre cause ne soutiennent pas seulement le Tibet mais la vérité et la justice", avait déclaré le dalaï-lama à Nantes.
Il a réaffirmé samedi soir que la trêve olympique n'était pas respectée au Tibet.
"Malheureusement, l'esprit olympique n'est pas du tout respecté par les officiels chinois à l'intérieur du Tibet. Il y a des restrictions sur la circulation de l'information, une censure très forte", a-t-il affirmé.
"Souvent des civils sont arrêtés, torturés très violemment au point qu'ils en meurent, et c'est vraiment très très triste", a-t-il souligné.
Le chef religieux tibétain en exil doit rencontrer lundi après-midi le député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale.
L'UMP, par la voix d'un de ses porte-parole Dominique Paillé, s'est gaussée de l'initiative de Ségolène Royal.
"L'UMP constate avec surprise que madame Royal vient juste de découvrir le dalaï-lama et qu'elle souhaite se rendre prochainement au Tibet, qu'elle avait superbement ignoré lors de son passage en Chine à l'occasion de sa campagne présidentielle", déclare-t-il dans un communiqué.
Sarkozy pourrait rencontrer le dalaï-lama autour du 10 décembre
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama se rencontreront autour du 10 décembre à Paris, révèle Le Parisien.
Le chef spirituel tibétain est invité à une soirée solennelle organisée par le Quai d'Orsay pour le soixantième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée au palais de Chaillot le 10 décembre 1948, explique le journal.
PARIS (AFP) - La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, a affirmé jeudi qu'elle souhaitait rencontrer le dalaï lama, actuellement en visite en France, indiquant que des "contacts" étaient en cours "pour trouver le meilleur moment".
"Je serais très heureuse de rencontrer le prix Nobel de la Paix", a déclaré Mme Yade sur RTL, alors que l'opposition a vivement critiqué la décision du président Nicolas Sarkozy de ne pas recevoir le chef spirituel tibétain, l'accusant d'avoir cédé à des pressions de la Chine.
"Je voudrais le rencontrer, les contacts sont en cours avec mon cabinet et le bureau du représentant du dalaï lama pour trouver le meilleur moment", a ajouté Rama Yade.
PLOURAY (France), (AFP), extrait - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner rencontrera le dalaï lama à Nantes (ouest de la France) le 20 août, a annoncé jeudi à la presse Matthieu Ricard, moine bouddhiste, proche collaborateur du chef spirituel tibétain.
Cette rencontre n'a pas été confirmée de source officielle française. Elle interviendrait alors que le président Nicolas Sarkozy a décidé de ne pas recevoir le dalaï lama pour éviter de froisser Pékin.
"Bernard Kouchner a exprimé le désir de le rencontrer. Il nous a téléphoné hier (mercredi) soir. Il va y avoir une rencontre", a déclaré Matthieu Ricard, soulignant que les deux hommes se connaissaient depuis longtemps.
"Ce sera le 20 août à Nantes", a-t-il précisé.
Aucune rencontre n'était jusqu'à présent prévue entre des membres du gouvernement français et le prix Nobel de la Paix.
Cessez-le-feu en danger en Géorgie, tension internationale
PARIS (AFP), extrait - Pendant les Jeux Olympiques, la Chine poursuit sa répression au Tibet, a assuré le dalaï lama à la quarantaine d'élus qu'il a rencontrés au Sénat mercredi, au deuxième jour très politique de sa visite en France "principalement spirituelle".
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Le chef religieux et temporel des Tibétains, en exil en Inde, a été reçu à huis clos pendant près d'une heure et demie dans un petit bureau du Sénat où se serraient sénateurs et députés de tous bords.
A sa sortie, il a salué "l'amitié" qui le lie aux parlementaires français: "une fois que vous devenez amis, cette amitié doit durer jusqu'à la mort, si ce n'est jusqu'à votre prochaine naissance", a plaisanté le 14e dalaï lama, qui est, dans la tradition tibétaine, la réincarnation de son prédécesseur.
"Qu'attendez-vous de la France?", lui lance en anglais un des journalistes qui l'attendent dans la cour d'honneur. Et le dignitaire bouddhiste de retourner la question: "que pouvez-vous faire?", avant de s'engouffrer en riant dans sa voiture escortée par trois motards.
Le ton a semblé autrement plus grave pendant l'entrevue: "il a dit que la répression (au Tibet) était dure et féroce", a témoigné Louis de Broissia (UMP), maître de cérémonie en tant que président du groupe des études franco-tibétaines au Sénat.
GORI (AFP), extrait - Le cessez-le-feu fragile instauré entre Géorgiens et Russes semblait respecté mercredi tant bien que mal sur le terrain, en dépit de nouvelles de violences, d'exode et de pillages, mais la tension était toujours vive, y compris sur le plan diplomatique.
La mise en oeuvre du plan de paix auquel Moscou et Tbilissi ont donné leur accord de principe mardi au président français Nicolas Sarkozy apparaissait incertaine. Les deux parties en faisaient des interprétations divergentes et se reprochaient mutuellement de ne pas en respecter les engagements.
Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a accusé les forces russes de destructions et de pillages dans la ville de Gori, un noeud stratégique au centre du pays.
Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables
MOSCOU-TBILISSI (Reuters), extrait - Le président russe Dmitri Medvedev a ordonné mardi l'arrêt des opérations militaires en Géorgie après cinq jours de combats.
L'annonce du Kremlin est intervenue juste avant l'arrivée de son homologue français Nicolas Sarkozy pour des entretiens à Moscou sur un plan de paix européen.
Un porte-parole du Kremlin a confirmé des dépêches d'agences annonçant que Medvedev avait donné ses instructions au ministère de la Défense pour "arrêter l'opération visant à contraindre les autorités géorgiennes à la paix".
"L'agresseur a été puni et a subi de très lourdes pertes", a déclaré Medvedev au ministre de la Défense, Anatoli Serdioukov, selon l'agence Interfax.
L'état-major russe a déclaré que ses troupes restaient pour le moment sur leurs positions en attendant une réaction de Tbilissi et prévenu qu'elles répondraient à toute "provocation" des forces géorgiennes.
Sarkozy doit rencontrer Medvedev au Kremlin avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi.
MOSCOU (AFP) - Images chocs, déclarations enflammées, informations non vérifiables: la guerre de propagande fait rage entre la Russie et la Géorgie, à l'arrière-plan du conflit armé.
MOSCOU (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dmitri Medvedev, qui a ordonné la fin des opérations contre la Géorgie, ont présenté mardi un plan pour régler le conflit russo-géorgien, Tbilissi demandant de son côté une "assistance militaire" à l'Otan.
MOSCOU (LPC) - Nicolas Sarkozy tentait mardi à Moscou de convaincre la Russie d'accepter un cessez-le-feu avec la Géorgie, avant de se rendre dans la soirée à Tbilissi. La mission de médiation du président en exercice de l'UE s'annonçait compliquée, alors que les informations venues du terrain étaient toujours contradictoires.
MOSCOU (AP), extrait - Nicolas Sarkozy et Dimitri Medvedev ont conclu un accord mardi à Moscou sur un plan prévoyant un retour au statu quo antérieur avec la Géorgie et l'ouverture de discussions internationales sur le "statut futur" de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
L'arrêt des hostilités entre Moscou et Tbilissi restait toutefois suspendu à un accord de la Géorgie, où le président français était attendu mardi soir.
"On n'est pas encore à la paix, mais on est à la cessation provisoire des hostilités", s'est réjoui Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune avec le président russe, à l'issue de plusieurs heures de discussions avec Dimitri Medvedev. C'est, selon lui, "un progrès sensible".
PARIS (AP) - Le président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, l'UMP Lionnel Luca, a déploré mardi les conditions d'accueil du dalaï lama en France, jugeant que le gouvernement s'est "autocensuré" pour ne pas "déplaire" à la Chine.
"Se rendant au Sénat, on s'est ingénié à mettre des obstacles pour que la réception soit correcte" à savoir "le bureau d'un sénateur, à huis clos dans un petit bureau et non pas correctement comme cela aurait dû être le cas", a jugé sur France-Inter le député UMP des Alpes-Maritimes. "C'est cela que je trouve déplaisant".
"Notre pays doit sûrement être déjà occupé par les troupes chinoises puisque nous craignons de déplaire", a ironisé Lionnel Luca, qui estime "évident" que les autorités se sont "autocensurées de peur de remontrance comme l'a déjà exprimé l'ambassadeur de Chine".
Le président du groupe d'études sur le Tibet a épinglé le diplomate "qui fait preuve d'une arrogance et de propos déplacés dans notre pays qui sont insupportables". "Aucun autre ambassadeur au monde ne se permet le millième de ce qu'il se permet chez nous".
Le député UMP a d'autre part indiqué que la presse ne pourrait pas assister à la rencontre entre le dalaï lama et le sénateur UMP de Côte-d'Or Louis de Broissia: "nous verrons mercredi matin comment les choses se passeront". "Nous serons solidaires pour faire en sorte que la presse puisse faire son travail normalement et légitimement".
Le dalaï lama en France, une visite hautement symbolique
PARIS (AFP) - Le dalaï lama est arrivé lundi en France pour une visite de douze jours hautement symbolique en pleine période des jeux Olympiques en Chine, même si aucune rencontre au sommet de l'Etat n'est prévue pour le chef spirituel tibétain.
L'avion en provenance de New Delhi s'est posé à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, au nord de Paris, peu après 06H00 locales (04H00 GMT).
Le chef spirituel du bouddhisme tibétain a été accueilli dans la plus grande discrétion par des membres de sa communauté religieuse avec lesquels il a quitté l'aéroport sans que son entourage, interrogé par l'AFP, ne veuille préciser leur destination.
PARIS (AP) - Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a déploré lundi les critiques sur la visite purement religieuse du dalaï lama en France, "ne comprenant même pas qu'il y ait de polémique".
"A partir du moment où le dalaï lama demande que les JO se passent bien, qu'il n'y ait pas de rencontres qui puissent provoquer ensuite des incidents au Tibet, franchement la faute politique aurait été au contraire de tout faire pour le rencontrer contre son gré", a expliqué Frédéric Lefebvre sur France-Info.
"Ce sont des gens qui cherchent à faire parler d'eux pour des raisons diverses, vous avez à la fois les gauchistes sur le retour, je pense à Ménard (Robert, secrétaire général de Reporters sans Frontières NDLR) ou Cohn-Bendit (Daniel, député européen NDLR) qui ont pris le Tibet en otage, qui se foutent complètement de l'avenir du Tibet mais qui font parler d'eux dans les médias", a-t-il lancé. Quant à Ségolène Royal, "elle cherche à nouveau à exister au PS".
Le chef spirituel des Tibétains effectue une tournée de douze jours en France à partir de lundi, marquée par l'absence de rencontre prévue avec le président français Nicolas Sarkozy, dans le souci d'épargner la susceptibilité de la Chine.
Le seul rendez-vous politique figurant au programme se déroulera mercredi au Sénat, où le chef spirituel des bouddhistes tibétains, âgé de 73 ans, verra uniquement les députés et sénateurs du groupe parlementaire sur le Tibet.
Le dalaï-lama arrive en France dans un climat de controverse
Le dalaï-lama arrive en France dans un climat de controverse
LE MONDE | 11.08.08 | Extrait
Détesté en Chine – un "loup à tête d'homme", dit-on à Pékin, où il est accusé d'avoir fomenté avec sa "clique" les émeutes de mars au Tibet –, mais vénéré en Occident comme un apôtre de la non-violence, dans la ligne d'un Gandhi ou d'un Martin Luther King, le quatorzième dalaï-lama est arrivé lundi 11 août en France pour une visite qui durera jusqu'au samedi 23 août. Ce n'est qu'en 1982 que le chef spirituel du Tibet, aujourd'hui âgé de 73 ans, en exil en Inde depuis 1959, avait pu obtenir un visa de la France. Depuis, il est venu à neuf reprises dans l'Hexagone.
Cette dixième visite, en plein déroulement des Jeux olympiques de Pékin, coïncidant avec une nouvelle vague de répression massive au Tibet, est de loin la plus controversée. Les Chinois, qui accusent l'hôte de la France de vouloir saboter les Jeux, ont sommé Nicolas Sarkozy d'éviter ce "sécessionniste". Malgré les critiques, le chef de l'Etat, qui préside l'Union européenne, a maintenu son voyage à Pékin pour l'ouverture des JO et fait savoir – après beaucoup d'atermoiements – qu'il ne recevrait pas le dalaï-lama à Paris, remettant à plus tard une éventuelle rencontre.
Chine : « il faut défendre des idées et non pas donner des leçons », selon Raffarin
PARIS (AFP) - L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a estimé lundi sur RMC que la France n'avait pas à "donner de leçons" à la Chine en matière de droits de l'Homme.
"Les Chinois n'ont pas à nous donner de leçons mais nous n'avons pas non plus à donner de leçons. Je pense que notre histoire ne nous autorise pas à être aujourd'hui ceux qui dans le monde doivent distribuer les compliments. Notre histoire doit nous conduire un peu à l'humilité", a-t-il estimé depuis Pékin.
"Bien sûr" la France a des progrès à faire en ce qui concerne les droits de l'Homme, notamment au vu de l'"état de ses prisons", a-t-il jugé. "Il faut défendre des idées et non pas donner des leçons", a insisté le sénateur UMP de la Vienne.
Chine : Bernard Accoyer est convaincu que « nous, Français, devons privilégier le dialogue »
Accoyer : «Privilégier le dialogue avec Pékin»
lefigaro.fr, 10/08/2008, extraits
Que pensez-vous des critiques du Vert Daniel Cohn-Bendit qui fait un parallèle avec les JO de Berlin en 1936 ?
Bernard Accoyer. Ce n'est certainement pas à ceux qui, pendant des décennies, ont voulu expliquer à la planète pourquoi et comment il fallait passer du capitalisme au communisme que l'on peut reconnaître une quelconque pertinence à donner des leçons dans l'autre sens, c'est-à-dire comment passer du communisme à la démocratie.
Nicolas Sarkozy n'aurait-il pas eu intérêt à annoncer dès le départ qu'il irait à Pékin ?
Ce qui compte, c'est que le président de la République était présent à cette cérémonie magistrale, au plan artistique, technique et historique. ...
Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières, et les défenseurs des droits de l'homme lui reprochent son attitude…
Être présent, aborder la question, parler de ces problèmes est le plus important. La Chine est un pays où le temps joue plus qu'ailleurs et l'ouverture spectaculaire qu'illustrent ces jeux est sûrement la meilleure garantie d'une évolution politique qui ne peut être que progressive.
Je suis convaincu que nous, Français, devons privilégier le dialogue aux attitudes péremptoires et ne pas laisser la place aux éternels donneurs de leçons qui malheureusement, dans cette affaire, ne servent pas la cause qu'ils pensent défendre. En outre, ils ont porté un tort considérable aux relations franco-chinoises ouvertes par le général de Gaulle en 1964, un tort considérable aux intérêts français et créé de grandes difficultés à l'action de nos expatriés. Je voudrais être sûr que certains, qui se sont autoproclamés défenseurs attitrés des droits, n'ont voulu et ne veulent servir qu'une cause généreuse, qu'il ne s'agit pas pour eux de se faire une publicité personnelle au détriment de la cause qu'ils prétendent défendre et des intérêts de la France.
Les méthodes violentes, l'anathème et les coups de force sont des procédés auxquels nous ont trop habitués les extrémistes de tout poil qui, il n'y a pas si longtemps, étaient les grands thuriféraires des pays totalitaires. Franchement, quel dommage de confondre l'olympisme, le sport ou simplement le progrès avec d'autres desseins pas toujours aussi clairs qu'on voudrait nous le faire croire.
Nicolas Sarkozy n'aurait-il pas dû recevoir le dalaï-lama lors de sa visite en France ?
Chaque chose en son temps. Le temps que nous vivons et, surtout, la confusion dont nous sortons exigent du recul et de la hauteur pour être sûrs, le moment venu, de ne pas commettre les mêmes erreurs qui pourraient desservir la cause du droit. Le dalaï-lama lui-même n'a pas souhaité le boycott des jeux. C'est bien la preuve que certains zélateurs vont bien au-delà d'une attitude équilibrée. Le volontarisme, certes nécessaire, ne doit pas céder la place à des gesticulations médiatico-militantes.
JO : Royal critique, l'UMP défend le voyage de Sarkozy
La socialiste Ségolène Royal a estimé que le président Nicolas Sarkozy "devait expliquer aux Français pourquoi il n'a pas tenu parole" en se rendant à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin et l'a appelé à avoir "le courage de rencontrer le dalaï lama".
"Nicolas Sarkozy n'a pas tenu parole, il a menti d'une certaine façon puisqu'il avait dit qu'il ne se rendrait à la cérémonie d'ouverture des JO que si les autorités de Pékin reprenaient le dialogue avec le dalaï lama et avec les Tibétains", a observé Ségolène Royal, interrogée par des journalistes à Nice. "Or, ce dialogue n'a pas repris, la répression continue. Malgré tout, il s'est rendu à Pékin donc il doit s'expliquer et expliquer aux Français pourquoi il n'a pas tenu parole", a poursuivi l'ex-candidate socialiste à l'élection présidentielle. Ségolène Royal "souhaite (...) qu'en contrepartie de sa présence à Pékin", le président Sarkozy "ait le courage de rencontrer le dalaï lama". "D'autres pays ont montré que c'est en restant debout que l'on défend aussi le mieux les intérêt commerciaux, pas en se couchant", a estimé la socialiste, citant l'exemple de la rencontre organisée entre le dalaï lama et la chancelière allemande Angela Merkel. "Les Chinois qui constituent un grand peuple, respectent ceux qui sont clairs et fermes sur leurs principes".
Le président français, très critiqué par l'opposition de gauche et les organisations de défense des droits de l'Homme pour son voyage à Pékin, a affirmé vendredi avoir "parlé des droits de l'Homme" avec les dirigeants chinois, et leur avoir "communiqué des listes" de dissidents. Egalement critiqué pour avoir renoncé à rencontrer le dalaï lama, en visite en France du 11 au 23 août, il a assuré que le chef spirituel tibétain en exil avait lui-même souhaité ne pas avoir cet entretien.
Pékin : Sarkozy "doit s'expliquer" (Royal)
Source : AFP, 09/08/2008 | Mise à jour : 14:43
La porte-parole de l'UMP Chantal Brunel a ironisé aujourd'hui sur "la mémoire courte" de Ségolène Royal et Daniel Cohn-Bendit, qui ont critiqué le déplacement du chef de l'Etat à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin.
"Entre Cohn-Bendit, l'ancien maoïste, et Ségolène Royal, le concours de la mémoire courte est ouvert", a écrit Mme Brunel. Mme Brunel souligne dans son communiqué que le dalaï lama "n'a pas demandé à rencontrer le chef de l'Etat lors de sa venue en France, pour ne pas envenimer la situation diplomatique durant les jeux Olympiques".
"L'ex-candidate du Parti socialiste à l'élection présidentielle semble oublier qu'elle s'est rendue à son initiative en Chine. On n'a pas entendu ses protestations concernant les droits de l'Homme. Bien au contraire, elle a loué les vertus de la justice chinoise", poursuit la députée UMP de Seine-et-Marne.
"Le président de la République poursuit un dialogue constructif avec les dirigeants chinois, y compris sur la question des droits de l'Homme, comme il vient de le faire à Pékin", estime-t-elle.
JO: l'UMP défend le voyage de Sarkozy
Source : AFP, 09/08/2008 | Mise à jour : 16:59
JO : Cohn-Bendit ébrèche l'unanimité à l'UMP
WASHINGTON (AFP) - Les Etats-Unis, l'Union européenne, la Chine, l'Otan et l'OSCE ont appelé vendredi à l'arrêt des hostilités en Ossétie du Sud, où les combats font rage entre les troupes géorgiennes et les forces séparatistes ossètes soutenues par la Russie.
PARIS (AFP) - Après une année de "réformes" tous azimuts, la droite, Nicolas Sarkozy et François Fillon en tête, affirme avoir remporté la "bataille" des idées et veut pousser son avantage, profitant des flottements d'un Parti socialiste en mal de ligne politique.
La droite "a gagné la bataille idéologique", martelait fin juin le Premier ministre, avant de revendiquer "une révolution tranquille".
PARIS (AFP) - En comparant les Jeux olympiques de Pékin à ceux de Munich de 1936 sous l'ère nazie, l'eurodéputé Verts Daniel Cohn-Bendit a suscité un tollé à l'UMP, même s'il a été rejoint par un parlementaire de la majorité et ancien secrétaire d'Etat Henri Plagnol.
JO : manifestations tout terrain de RSF
PARIS (AP), extrait - Célébrant à sa façon l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, Reporters sans frontières (RSF) a mené vendredi une journée d'action pour protester contre le régime chinois. RSF a organisé des rassemblements dans plusieurs villes du monde, ainsi qu'une "cybermanifestation" sur l'Internet, et a piraté les ondes radio chinoises pour diffuser un appel au respect de la liberté d'expression.
A Paris, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le quartier de l'ambassade de Chine, dans le VIIIe arrondissement à l'appel de RSF, mais n'ont pu approcher de l'ambassade, malgré un jugement du tribunal administratif autorisant la manifestation.
PEKIN (Reuters) - Quelques heures avant l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, vendredi, plusieurs actions isolées sont venues dénoncer la situation des droits de l'homme en Chine, l'organisation Reporters sans frontières (RSF) se situant en première ligne de cette contestation.
... "La Chine est un pays où la censure est stricte et notre but dans cette diffusion est de critiquer le gouvernement chinois", pouvait-on entendre d'abord en mandarin, puis en français, lors d'une interruption des programmes de la radio.
"Nous voulons dire au gouvernement chinois que le jour où les Jeux olympiques s'ouvrent, les gens peuvent toujours entendre des voix que le gouvernement souhaiterait faire taire."
La lecture du communiqué a duré une dizaine de minutes et le message a été diffusé dans différents quartiers de la capitale chinoise.
Selon RSF, c'est la première fois qu'un programme est diffusé sans le contrôle de l'Etat chinois depuis 1949 et la prise de pouvoir du Parti Communiste.
A Pékin, RSF a diffusé sur les ondes chinoises un appel au respect de la liberté d'expression, après avoir piraté une fréquence FM.
NANTES (AP), extrait - La mairie de Nantes a dénoncé vendredi la demande de la préfecture de Loire-Atlantique d'ôter le drapeau tibétain qui orne le fronton de l'hôtel de ville depuis le 28 mars dernier.
"C'est hors de question", s'est insurgé Jean-Marc Ayrault, le député-maire de Nantes, en précisant à l'Associated Press qu'il était "surpris par une telle mesquinerie".
"Le jour même de l'ouverture des jeux, recevoir cet appel de la préfecture, je suis tombé des nues", a regretté le député-maire qui n'a pas l'intention de céder. "C'est du Courteline. Si vraiment on veut nous le faire enlever, il faudra faire appel à la force publique", a-t-il prévenu.
PARIS (Reuters) - Un drapeau représentant les anneaux olympiques sous forme de menottes a été déployé vendredi face à l'ambassade de Chine à Paris et des fumigènes rouges ont été allumés en direction de la tour Eiffel pour protester contre la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin.
Plusieurs centaines de personnes ont pris part à deux manifestations dans le centre de la capitale française à l'appel d'organisations de défense des droits de l'homme ou de soutien à la cause tibétaine.
Sur la place du Trocadéro, des drapeaux ouïghours - minorité musulmane et turcophone qui lutte contre la tutelle chinoise - flottaient sur le parvis des droits de l'homme à côté de ceux Tibet, brandis par des réfugiés venus parfois en famille.
A l'approche des Jeux, "la vie au Tibet est devenue encore plus difficile", raconte Sonam, 19 ans, réfugiée en France depuis six ans.
Certains habitants de Lhassa sont assignés à résidence alors qu'ils n'ont pas l'eau courante et les communications téléphoniques passent de plus en plus mal, explique la lycéenne qui vient de passer son bac de français.
Quand elle tente de joindre sa tante qui prend soin de son petit frère, jugé trop petit pour fuir le pays par les montagnes, "des fois, c'est un Chinois qui décroche."
En contrebas, quatre militants portant des t-shirts "Free Tibet" ont allumé des fumigènes rouges au pied des escaliers du parvis, envoyant un éphémère nuage écarlate en direction de la tour Eiffel.
"SARKO COLLABO"
"Ce qui se passe au Tibet, c'est un génocide pur et dur et personne ne réagit", déplore Nicolas, étudiant parisien. A ses yeux, la cérémonie d'ouverture, "c'est une provocation".
En fin de matinée, l'organisation Reporters sans frontières (RSF), qui appelait à des rassemblements dans une dizaine de capitales occidentales, a finalement obtenu d'un tribunal le droit de manifester aux abords de l'ambassade de Chine.
L'avenue George V, proche des Champs-Elysées, a cependant des allures de camp retranché. Des camions anti-émeute CRS barrent l'artère ombragée, sous les yeux des clients des hôtels de luxe.
Du restaurant Fouquet's, où Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire à la présidentielle en mai 2007, à la rue de Trémoille, qui donne sur l'ambassade, 200 à 300 personnes, selon les organisateurs, ont défilé au cri de "Hu Jintao assassin, Sarko collabo", ou "Jeux de Pékin, jeux de la honte".
Comme lors du passage de la flamme olympique à Paris, un militant a escaladé à mains nues l'un des immeubles pour déployer le grand drapeau noir symbole de l'organisation portant cinq grandes menottes blanches.
A 14h08, quand démarre la cérémonie dans le stade olympique de Pékin, les manifestants s'allongent sur les pavés et observent une minute de silence pour réclamer la liberté en Chine et au Tibet.
Seuls politiques à faire le déplacement, plusieurs élus Verts sont venus avec leur écharpe tricolore.
Denis Baupin, adjoint écologiste au maire de Paris, déplore le parcours d'obstacles judiciaires qu'il a fallu franchir pour avoir le droit de manifester et s'en prend au président français qui s'est rendu en Chine pour la cérémonie.
"On ne peut pas il y a quelques jours célébrer Soljenitsyne en disant qu'il a eu le courage dans le silence global d'oser dire ce qui se passait en Union soviétique et quelques jours plus tard être aux côtés de Hu Jintao", le président chinois, estime-t-il.
Bras de fer autour du drapeau tibétain entre mairie de Nantes et préfecture
LEMONDE.FR / AFP 08.08.08 | 19h38
La mairie de Nantes s'est "indignée" vendredi d'une demande téléphonique de la préfecture de Loire-Atlantique la "sommant" de retirer un drapeau tibétain hissé depuis quatre mois, et a rétorqué au préfet que "s'il voulait l'enlever, il devrait avoir recours à la force publique".
"Le préfet nous a sommés de retirer le drapeau au motif qu'il gênait l'Etat français", a indiqué à l'AFP, la porte-parole de la mairie Aline Cherrey. "Nous sommes surpris et indignés par cette demande", a-t-elle poursuivi.
Depuis son lieu de vacances, le maire PS de Nantes, Jean-Marc Ayrault, a immédiatement fait répondre au préfet qu'il "refusait de retirer le drapeau", a indiqué la porte-parole. "Si le préfet souhaite retirer le drapeau tibétain, il devra avoir recours à la force publique", a poursuivi M. Ayrault cité par la porte-parole.
Joint plus tard dans la soirée par téléphone, le secrétaire général de la préfecture des Pays-de-la-Loire, Michel Papaud, a qualifié cette affaire "d'erreur" et de "malentendu complet", évoquant également un "excès de zèle".
"Nous n'avons rien demandé de tel", a-t-il affirmé. Un responsable de la préfecture a effectivement appelé la mairie de Nantes vendredi après-midi pour évoquer l'organisation de la visite du dalaï lama à Nantes, mais il a simplement "rappelé qu'il ne devait pas y avoir de pavoisement sur des édifices relevant de la responsabilité de l'Etat", a précisé M. Papaud.
La mairie de Nantes a toutefois reconfirmé vendredi soir à l'AFP qu'il y avait bel et bien eu "une demande expresse" de la préfecture de retirer le drapeau tibétain du fronton de la mairie de la ville, qui n'est aucunement, a-t-elle souligné, un édifice relevant de l'Etat.
Le drapeau tibétain avait été hissé sur le fronton de la mairie de Nantes le 28 mars lors de émeutes de Lhassa.
Le dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, sera à Nantes du 15 au 20 août pour y faire un grand discours et dispenser des conférences dans le cadre d'une visite en France qui coïncide avec les JO de Pékin. Il sera reçu à la mairie dans ce cadre.
Les nombreuses manifestations pro-tibétaines des derniers mois en France, notamment lors du passage de la flamme olympique à Paris, ont créé des tensions entre Pékin et Paris, que le gouvernement français s'est efforcé de dissiper avant la cérémonie d'ouverture de JO à laquelle a participé vendredi le président Nicolas Sarkozy.
La flamme olympique passe au Tibet
L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a fait part samedi de sa "profonde inquiétude" face à la décision chinoise de maintenir le passage de la flamme au Tibet. "Cette décision qui s'apparente à une provocation - avec l'assentiment du Comité olympique international (CIO) - pourrait aggraver les tensions et saper le fragile processus visant à trouver une solution pacifique au Tibet et dans sa région", a indiqué Sharon Hom, directrice de HRW pour la Chine.
Envoyer la flamme olympique au Tibet est "le sommet de l'irresponsabilité. Le CIO n'aurait jamais dû le permettre", a estimé Anne Holmes, directrice de l'association Free Tibet Campaign, basée à Londres.
LHASSA (AFP) - Trois mois après de violentes émeutes, Lhassa a accueilli samedi le relais de la torche olympique pour une étape controversée dans la capitale du Tibet toujours fermée aux touristes étrangers et étroitement surveillée.
Des spectateurs accrédités et triés sur le volet ont acclamé le passage de la torche dans Lhassa peu après 09H00 locales (01H00 GMT), devant Norbulingka, l'ancienne résidence d'été du dalaï lama.
Des policiers d'une unité spéciale ont gardé l'oeil sur la flamme sur son passage et sur les bâtiments environnants, alors que la zone était interdite à toute personne ne portant pas l'accréditation spéciale.
le Quai d'Orsay assure que la ville de Paris agit de manière « indépendante »
PEKIN (AFP) - La Chine a condamné mardi la décision de la ville de Paris de faire du dalaï lama son "citoyen d'honneur" mais a jugé positif le soutien du président Sarkozy à l'handicapée Jin Jing et appelé les manifestants anti-français au calme.
PARIS (AFP) - La Ville de Paris, qui a fait du dalaï lama un "citoyen d'honneur", agit de manière "indépendante" et elle est seule responsable de cette mesure, a assuré mardi le ministère des Affaires étrangères.
Le dalaï-lama fait « citoyen d'honneur » de la Ville de Paris
"Je ne pense pas que le fait de désigner comme citoyen d'honneur aujourd'hui le dalaï-lama puisse apaiser les relations entre la Chine et la France", a dit l'UMP Jean-François Lamour, ancien ministre des Sports.
Les élus centristes ont dit craindre que la décision soit prise comme une "provocation" à Pékin. Les élus communistes ont expliqué qu'ils ne voteraient pas cette proposition car désigner le dalaï-lama porterait atteinte au "principe de laïcité".
PARIS (Reuters) - Le dalaï-lama, chef spirituel en exil du peuple tibétain, a été fait "citoyen d'honneur" de la Ville de Paris lundi par le conseil de la capitale, à l'initiative du maire socialiste Bertrand Delanoë.
Pékin condamne les troubles sur le parcours de la flamme
FLAMME OLYMPIQUE
Pékin condamne les troubles sur le parcours de la flamme
Mercredi 09 avril 2008, France 24
Après le passage perturbé de la flamme olympique à Paris et à Londres, les médias chinois parlent de "honte". La flamme est désormais arrivée sous bonne escorte à San Francisco.