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Les FEMEN se drapent, puis s'excusent !
Encore une partouze lacrymale ! « C'est un immense bonheur d'avoir plaidé en Tunisie pour la liberté des Femen et d'avoir été entendus », ont indiqué à l'AFP les deux avocats français Patrick Klugman et Ivan Terel. Cette journée restera mémorable. « Elles ont dit "si on a choqué des Tunisiens, on s'excuse, voilà leurs propos », semble avoir précisé Me Souheib Bahri, leur avocat Tunisien ; c'est tout autre chose qui s'est répandu sur la toile, au cours de l'après midi, comme une trainée de poudre, confirmé de façon voilée, sur la page Facebook de FEMEN France :
De source Facebook, du mur de FEMEN France, vers 0h05
Les FEMEN paraissent bien avoir heurté des tunisiens, et semblent surtout s'être excusées, assez sincèrement, ce qui a été rapporté par divers médias plutôt crédibles. « Je regrette cet acte et je m’en excuse », a dit l’Allemande Josephine Markmann au juge Moez Ben Frej, qui lui faisait remarquer en français que « le droit musulman interdit de tels actes ». « On ne pensait pas choquer les Tunisiens à ce point, il est hors de question pour nous de recommencer », a répondu à son tour la Française Pauline Hillier, drapée comme ses co-accusées et comme de coutume pour les femmes jugées en Tunisie, du safsari, le voile traditionnel blanc les recouvrant de la tête au pied. Des regrets et des excuses, exprimés par les FEMEN sous des safsari, des tenues traditionnelles et règlementaires ! J'hallucine !
Je ne me souviens pas m'être couché dans un prétoire au cours des années passées, même pas au cours de périodes parfois très dures, ni d'avoir présenté des excuses ou des regrets à quiconque non plus. Même ce printemps, longuement enfermé et stressé par mes conditions de détention, puis libre, je résistais, projetais, rouspétais et protestais encore, malgré des menaces et tout ce que j'encoure maintenant d'assez précis ; en avril, encore enfermé, je constatais que Nadezhda Tolokonnikova n'avait pas renoncé à l'activisme non plus, ni à ses idéaux, ni à l'art :
Où sont passées nos virulentes combattantes aux seins nus, résistantes à toutes conditions climatiques ? Quel traitement exceptionnel auraient-elles subies, en Tunisie, pour qu'elles fléchissent et s'inclinent si soudainement, après 15 jours seulement de privation de libertés ? On croit rêver ! Il s'agissait de leur audience d'appel ; souhaitaient-elles être libérées, à tous prix ? Ont-elles suivies les conseils de leurs avocats, voire suivies des « pressions » ou conseils de fins diplomates ? Il s'agissait de leur première incursion dans ces territoires, « islamiques ». Et voilà donc qu'après avoir enfilé et accepté le safsari, elles se sont excusées, et ont promis qu'elles ne recommenceront pas ! Renier leurs revendications, idéaux et modes d'actions, c'est cher payer, couvrir leurs poitrines dénudées et messages politiques d'un « on s'excuse en choeur » ne pouvait que susciter l'hilarité sur Tweeter, de grosses déceptions aussi. C'est ridicule. Les FEMEN vont donc poursuivre maintenant leurs actions et happenings médiatiques dans des contrées où elles sont encouragées ou très bien tolérées par le pouvoir dominant ; à Bruxelles, ce jour, les FEMEN n'ont été que simplement écartées, un peu brusquement, mais elles n'y ont pas été embarquées... voir sur le web, la vidéo de iTélé. Je ne les attendais pas au Vatican, et encore moins dans des pays tels que la Tunisie... d'où elles se retirent donc en s'écrasant
Que fera Amina, prochainement ? Les FEMENS européennes s'étaient rendues là bas, en Tunisie, pour la soutenir, puis ces trois « activistes » ont été bien épaulées par la France, peu après leur incarcération... Amina pourra-t-elle également se contenter de présenter de simples et très plates excuses à la cour ?
J'ai pu être trompé par ce qui bruissait, sur Twitter, ou par la presse. J'en saurais plus au cours des prochains jours.
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
NDLR : La version du Monde avec l'AFP est à peine différente de ce que j'ai perçu. Valérie est une fidèle de l'église évangélique Charisma ? Il semble s'agir d'un courant protestant. Quelques uns de mes propres billets ainsi que ce que j'exposais à la cour d'appel de Versailles a souvent agacé la Cour comme le pasteur d'Uhrwiller. Valérie, fidèle, protestante, ne peut pas recevoir ses enfants, mais le pasteur Clementz, à la perception apocalyptique du monde, était tout à fait apte à s'occuper convenablement de mon ainée ? On va donc enfin parler de sectes, discuter très intelligemment de vrais sectes ou de pratiques parfaitement abjectes. J'adore. Voir aussi, page 2, une réponse que m'avait un jour faite la MIVILUDES, j'avais alors surtout critiqué l'OSE France
Société
Le caractère abusif d'un internement psychiatrique devant la justice
Le Monde.fr avec AFP | 12.06.2013 à 22h02
Le ministère public a demandé mercredi 12 juin aux magistrats de la cour d'appel d'Orléans de confirmer en appel le caractère abusif de l'internement psychiatrique d'une jeune femme, hospitalisée sur décision préfectorale en juin 2010, à la demande de son époux.
L'avocat général a estimé que la décision d'internement de Valérie Dubois, 34 ans, avait été prise sur la base de faux certificats médicaux établis à deux reprises par le médecin de famille, en avril et en juin 2010. Le praticien, sollicité par le mari qui a depuis demandé le divorce, disait avoir examiné la patiente le jour de la rédaction des documents. Or sa dernière consultation remontait au 8 mars 2010, date à laquelle elle était venue le voir pour des violences conjugales.
AUCUN TROUBLE PSYCHIATRIQUE
Selon l'époux, Valérie Dubois, qui fréquente l'église évangélique Charisma, souffrait de délires mystiques qui risquaient de mettre en danger sa vie et celle des deux enfants du couple. Internée en juin 2010 à l'hôpital de Fleury-les-Aubrais (Loiret) sur décision préfectorale, elle en était sortie un mois plus tard grâce à une mainlevée du juge des libertés et de la détention, décision confirmée en appel. Elle a ensuite fait réaliser une expertise qui ne relève aucun trouble psychiatrique. Mais la garde de ses enfants âgés de 9 et 13 ans lui a été refusée, et elle ne peut les rencontrer que deux heures par semaine dans un cadre neutre.
Une source policière aurait-elle enfumé l'AFP ?
Je viens de trouver un tweet du 11 mars, publié par la mère de ma cadette : « bon et bien c'est officiel, mon ex est fou. et probablement interné depuis vendredi. http://www.lexpress.fr/actualite/soci... ». Mon ex ne manque pas d'humour. J'ai ensuite encore beaucoup rit en suivant son lien et en découvrant un article publié sur l'Express, ce 8 mars, une brève rédigée avec des informations communiquées par l'AFP et illustrée par une vidéo BFMTV, de Serge Charnay, l'une des figures - controversée - du collectif des grues jaunes. Je garde une copie écran de l'Express, page 2, pour mes archives personnelles. Avant de me lancer dans mes actions, en février et mars dernier, j'avais bien informé mon ex, lui assurant que je ne réclamais pas la garde de la petite, et qu'elle ne devrait pas faire grand cas de ce qui allait paraitre dans les journaux ; la brève du 8 mars, sur l'Express, a pu la surprendre. Je grimpais bien pour parler surtout de protection de l'enfance, de justice aussi, ou de toute « l'aide » dont aurait bénéficié ma fille ainée, au cours des années passées, jusqu'à sa majorité ; lire Un ultime résumé, billet tel qu'il était en ligne, ce 8 mars 2013.
Je grimpais seul, début mars, à l'occasion de la journée de la femme ; il n'y avait d'ailleurs aucune association ni le moindre communiquant des grues jaunes au pied de Beaubourg. Je grimpais sur le centre Pompidou pour y étendre une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler », ce n'était pas pour que des médias offrent à cette occcasion une ultime tribune à Serge Charnay, ni pour que mon action soit alors ainsi confondue dans des médias avec celles du collectif des grues jaunes... et je pense avoir été suffisamment explicite dans mon billet du 4 courant, le collectif des grues jaunes ne s'est pas gêné pour récupérer très vite mon action, sur Beaubourg, pour communiquer, et pour la faire figurer à son propre agenda, laissant ainsi facilement supposer que cette escalade avait été réalisée avec eux, voire même par eux !
Entre février et mars, j'avais pu discuter avec quelques journalistes du Parisien. Ce journal est sectorisé. Comme mes actions se sont réparties sur les Yvelines, le Val de Marme, puis Paris, à chaque fois, j'ai été en relation avec un autre journaliste, et les échanges n'ont toujours été qu'assez limités, pour des articles très courts. Philippe Baverel devait me retrouver pour Beaubourg, il était informé que j'allais grimper ; lui et moi n'avions pu discuter que quelques instants, dans le véhicule de police qui m'ammenait de Beaubourg à la mairie de Paris 4ième ; après mon entretien avec le maire, Christophe Girard, je devais reprendre contact avec le Parisien, pour poursuivre un interview, mais l'administration m'avait donc retenu, me privant radicalement et trop longtemps de tous moyens de communication. Un journaliste RMC aurait également souhaité m'interviewer ; mais j'étais déjà encadré par la police de Paris ; RMC n'a pu noter d'avantage que mon numéro de téléphone. Quelles ont alors été les sources de l'AFP, pour mon passage sur Beaubourg, uniquement la police ? Selon la brève publiée par l'Express, ce 8 mars, la source de l'AFP a pu rester très sybilline : « Ce vendredi vers 11h00 [NDLR : le 8 mars 2013], un père de famille a escaladé le centre Georges-Pompidou à Paris et s'est installé sur une poutre de la structure au 5ème étage. Une façon de médiatiser son combat pour récupérer la garde d'une de ses filles, a-t-on appris de source policière. » De telles déclarations, par la police, pourraient expliquer que l'AFP liait rapidement mon action à celles du collectif des grues jaunes, ou de pères. En tous cas, avec ces déclarations de la police, de l'enfumage, avec mes moyens de communication coupés par la préfecture de police de Paris, ainsi qu'avec mon action si vite récupérée par le collectif des grues jaunes, je n'avais aucune chance de pouvoir parler des sujets qui m'avaient poussés à grimper. Cependant, dans un article du 9 mars, le Parisien avait un peu mieux présenté mes motivations.
J'ai recontacté Philippe Baverele, mais il n'a plus de temps à consacrer à ces histoires, d'avantage que des histoires de garde d'enfants. Ce dimanche, le collectif des grues jaunes organise un rassemblement et une manifestation, à Paris. Si je m'y rendais, j'aurais peut-être l'opportunité d'échanger encore avec la presse ? D'ici là, je vais essayer de contacter l'Express et l'AFP, et tenter de leurs présenter ce qui motivait réellement mon action, ce 8 mars dernier, à Paris.
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Sans gêne, le collectif de la grue jaune
Ce week-end, lisant sur la toile, je me suis aperçu que le collectif de la grue jaune avait fait figurer à son propre agenda mon passage sur Beaubourg, ce 8 mars dernier, on peut encore le lire dans le cache de Google. Après quelques échanges de mails avec des contacts de ce collectif, l'information a fini retirée de sa liste d'actions. La mienne, sur Beaubourg, avait été préparée hors collectif ou cadre associatif, avec mes propres moyens et discours, encore dans une grande indifférence. Perché ensuite, tout en haut du musée national d'art moderne, je déployais une banderole sur laquelle était écrit « je veux parler » ; ce n'était pas pour que ce j'avais à exposer à la presse et aux autorités soit ensuite couvert par quelques individus et groupuscules aux expériences, motivations et discours si différents des miens !
Toujours sans le moindre échange ou concertation préalable, le collectif la grue jaune a communiqué, le 10 mars dernier, en évoquant mon passage sur le centre Pompidou, pour s'adresser à la presse, au Premier Ministre, au Garde des Sceaux ainsi qu'à la Ministre déléguée à la famille ? J'envisage d'écrire à nouveau, moi-même, prochainement, au Garde des Sceaux ; comment serais-je reçu alors que ce collectif d'associations s'est emparé de mon action du 8 mars, la récupérant, pour lui présenter ses propres discours et argumentations ?
D'une photo plusieurs fois tweetée par @quotidiennedele, ce 8 mars dernier
Oui, je grimpais seul sur Beaubourg ; l'Etat, qui s'est longuement penché sur le fait, devrait pouvoir confirmer. C'est aussi seul que j'interrompais une messe à Saint-Cyr-l'Ecole. Et c'est encore seul que j'ai été interdit de conseil municipal, je souhaitais le perturber également, pour parler à des élus, dont un député-maire socialiste. Etc. Tout cela, dans le but de parler, de parler à la presse, qui ne réagit plus à rien d'autres que d'assez sérieux troubles. Puis c'est encore seul que j'envisage de grimper également sur la BNF. J'ai le plus souvent été seul au cours des 10 années passées, et cela n'a pas été faute d'avoir échangé régulièrement avec de nombreux courants associatifs et professionnels... une distance que j'ai fini par apprécier, même lorsqu'il s'agissait plutôt d'ostracisme.
Un « mur des homophobes » à Paris
Je note, après RSF, ActUp a à son tour manifesté au voisinage de Beaubourg. Je note surtout la complaisance de Paris. Des groupuscules tels que les FEMEN, ActUp ou RSF y sont tolérés, voire même encouragés ; mais quand je me rends à Paris pour protester, les autorités me cherchent des poux ou des maladies mentales !
Ma propre santé ou ce que martèle l'Etat français, qui souhaite manifestement encore me faire passer pour un dérangé, je l'évoquerais à nouveau en juin prochain, au cours de la journée d'étude de l'ONED sur le thème de « La santé des enfants accueillis au titre de la Protection de l’enfance ». En octobre 2010, à Blois, pour les rendez-vous de l'histoire, un modérateur m'avait fait une réponse assez censée, me lâchant qu'un peu partout, les opposants sont souvent traités de fous. En novembre 2012, j'ai répondu à Marie Derain, Défenseur des droits ; elle n'a pas réagit. En février dernier, j'ai écrit à la préfecture du Val-de-Marne ; je n'ai pas obtenu de réponse. En février dernier, j'avais aussi écrit à l'Elysée ; ma correspondance y est toujours à l'étude. Cet hiver, j'avais également écrit à France 2, qui ne m'a pas répondu non plus. J'en passe, des meilleures. Que me lâchera l'ONED, en juin prochain, un grand silence ?
Pour ce billet, je note également que l'engagement 31 (mariage pour tous), c'est fait. 50 (le droit de vote des étrangers), ça suit. Beaucoup (des minorités et des étrangers) auront ensuite enfin plus de droits - à faire valoir dans des tribunaux réputés défaillants. Pendant ce temps, en France, les classes moyennes empruntent le « descenseur social ».
Il doit s'agir du « rêve » ou des idéaux dont les socialistes et Hollande nous parlaient au cours du printemps 2012.
Société | 17/05/2013 - 20:47
Un "mur des homophobes" à Paris, le JDD
Personnalités politiques, animateurs de la Manif pour tous, chefs d'Etats étrangers, responsables religieux : Act Up-Paris a dévoilé vendredi à Paris un "mur des homophobes" à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie.
Une cinquantaine de militants de l'association se sont rassemblés près du Centre Pompidou devant une trentaine de portraits barrés du slogan "L'homophobie tue". Parmi les personnalités brocardées par l'association figurent plusieurs responsables religieux : le pape François, l'archevêque de Paris André Vingt-Trois, l'ex-grand rabbin Gilles Bernheim, ou le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Mohammed Moussaoui. Sur un autre panneau, la députée Christine Boutin et la chef de file de la Manif pour tous Frigide Bardot côtoyaient les présidents Mahmoud Ahmadinejab, Vladimir Poutine et Robert Mugabe. L'ancien leader socialiste Lionel Jospin, la députée FN Marion Maréchal-Le Pen, ou le président camerounais Paul Biya sont également représentés.
Après le mur des cons,on affiche publiquement le mur des #homophobes . #ACTUP #IDAHO #sida #aids… instagram.com/p/Za42h1Kg0_/
— Julien Danjoux (@Bitchy_Boys) 17 mai 2013
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Drôme : révoquée pour un blog, « un blog pornographique »
« Agent territorial et blogueuse porno. Deux activités jugées définitivement incompatibles par le conseil régional... » Je pense être aussi « révoqué », par l'Etat, interdit partout. J'ai l'impression qu'on ne veut plus me voir nul part, où je passe, je fous le bordel, je trouble, ou je prends des notes, puis de retour chez moi, j'écris encore
Drôme : un agent révoqué pour un blog
Par Le Figaro.fr
Mis à jour le 19/04/2013 à 07:58
Publié le 19/04/2013 à 07:52
Un agent territorial de la Drôme vient d'être révoquée par le conseil régional pour avoir alimenté un blog pronographique, rapporte Le Dauiphiné Libéré.
Femme de ménage dans un lycée, elle avait été mise à pied le 9 avril après la découverte de son site par les élèves de l'établissement, pour avoir "jeté le discrédit sur le service auquel elle appartient". Elle conteste cette décision, et compte déposer un recours devant le tribunal administratif de Grenoble afin d'obtenir un dédommagement.
Bilan
Tests concluants, satisfaisants, repérages des structures, des aspérités et des caméras terminés. Mes chaussures sont parfaites ; des chaussures d'escalade, c'est fait pour ; en un rien de temps, je me suis retrouvé à 4-5m du sol. J'aurais volontiers parcouru les 50m restants, pour arriver tout en haut du bâtiment ; mais ça attendra. « Sport extrème », m'a lâché un passant qui m'a repéré équipé, agrippé au centre Pompidou... ce qui ne se fait pas sans précautions.
Mon contact avec les journalistes passe, avec les fonctionnaires de police aussi, comme le plus souvent, et avec les élus du coin, finalement, il passe également. J'aurais déjà du agir de cette façon par le passé, dans des champs plus médiatiques, et ne pas me contenter de discuter le plus souvent en off avec les élus et personnalités que j'allais rencontrer... j'ai été trop sage, trop discret. A ceux qui veulent l'entendre, j'explique que je recherche une tribune, pour parler ; en troublant maintenant régulièrement l'ordre, en insistant, je devrais pouvoir obtenir bientôt plus qu'un coupon noyé dans les flots des faits divers.
J'ai appris que ce n'est pas le maire qui a réclamé que je sois bloqué devant la mairie de Fresnes, ce vendredi soir. Ca tombe bien, dans ma bafouille au préfet, j'ai surtout chargé le commissaire de l'Hay-les-Roses ; au poste, où il était lui-même venu me parler, malgré mon insistance, ce commissaire ne m'avait pas fourni d'explications pertinentes. Si, avec les agents, ça allait ; les échanges étaient bien sûr tendus, mais ils faisaient leur travail, ils exécutaient des ordres.
Au cours de cette semaine, je rappellerais le secrétariat général de la mairie afin de comprendre pour quelle raison la police m'a interpellé, ce vendredi soir, pour un « contrôle de papier ». S'il existe un arrêté ou un écrit de la mairie qui demandait à la police de m'interdire l'accès à ce bâtiment et à la salle du conseil municipal, je le réclamerais, puis je le contesterais probablement dans un tribunal. Si le secrétariat général de la maire ne peut me remettre copie d'un tel document, puis si le préfet ne me fournit pas lui-même un éclairage complémentaire, je considèrerais que ce vendredi soir, le commissaire de l'Hay-les-Roses a agit de sa propre initiative, qu'il a donné des ordres hors cadre légal.
2011, un journaliste expulsé d'un conseil municipal
« Reste à préciser ce qu'est un trouble ». Resterait aussi à préciser ce que j'ai réellement pu susciter, d'aussi grave ou terrible, ce 1er mars, alors que je me situais juste dans le hall de la mairie, patientant tranquillement, attendant 19h00, et que la salle du conseil soit accessible au public, puis que la séance, à Fresnes, débute.
Selon l'article L2121-16 du Code général des collectivités territoriales, « Il - le maire, qui a seul la police de l'assemblée - peut faire expulser de l'auditoire ou arrêter tout individu qui trouble l'ordre. » Je n'y lis pas que le commissaire peut faire interdire l'accès à la mairie, ou ordonner une arrestation et une rétention d'un citoyen, aux fins de « contrôles de ses papiers » en règle... C'est probablement habituel, très courant, dans ces milieux là.
Je poursuis encore mes lectures, car le sujet m'intrigue. Hier soir, le commissaire a peut-être simplement et sauvagement appliqué le Code de la sécurité intérieure, son article L211-4 : « Si l'autorité investie des pouvoirs de police estime que la manifestation projetée est de nature à troubler l'ordre public, elle l'interdit par un arrêté qu'elle notifie immédiatement aux signataires de la déclaration au domicile élu. .. » Je vais attendre, j'ai écrit au préfet, il me communiquera peut être des éléments qui me permettront de mieux comprendre ce qui s'est passé.
Je vais attendre, puis très certainement, devoir insister. Rien ne m'a été expliqué ni notifié, alors que j'avais prévenu la mairie que j'arrivais, par email, la semaine passée. De source www.nord.gouv.fr, qui serait à articuler avec des principes et des décisions relatives aux libertés publiques, notamment celle de s'exprimer, qui est rappelée par la même page : « La décision d’interdire une manifestation, revêtant le caractère d’acte administratif, peut être contestée devant la juridiction administrative territorialement compétente dans les deux mois suivant sa notification . Le juge opère alors un contrôle très vigilant sur les autorités de police, en exigeant que toutes les mesures de restriction en matière de manifestation soient strictement proportionnées aux nécessités de l’ordre public. »
Je vais insister ; si je suis banni de la mairie de Fresnes, je vais réclamer l'arrêt pour le contester. Prévenir, puis aller à la messe, c'est facile. Assister à un conseil municipal après discussions avec des élus et mail, c'est la pente raide
Actualité > Savigny-sur-Orge
Troubles à l'ordre public au conseil municipal
Le Parisien | Publié le 29.10.2011
A Savigny-sur-Orge, on ne plaisante pas avec la notion de trouble à l'ordre public. Durant le conseil municipal, hier midi, la maire (UMP), Laurence Spicher-Bernier, a fait expulser un journaliste qui filmait avec un téléphone portable une altercation verbale entre la maire et la conseillère PS Chadia Semdani. C'est une autre élue qui a repéré ce journaliste qui travaille pour la télévision, provoquant un brouhaha dans la salle.
La maire a demandé au jeune homme d'arrêter son enregistrement. Comme il continuait, la police municipale est intervenue pour l'expulser devant les regards sidérés des habitants. Lors d'un conseil municipal, les maires sont libres de faire évacuer toute personne pouvant troubler l'ordre public. Reste à préciser ce qu'est un trouble à l'ordre public…
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Parfaite, ma nouvelle banderole
Oui, ce soir, j'ai donc perturbé un culte, un vrai, avec ma nouvelle banderole, réalisée hier soir. Après quelques tweets pour avertir que je viendrais, puis que j'arrivais effectivement, je suis entré dans l'église, et la messe a commencée. J'ai attendu un moment opportun pour déployer ma banderole.
L'abbé s'est rapidement interrompu pour venir vers moi. Nous avons échangé quelques mots, à voix basse. Il m'a proposé de sortir, pour discuter après la messe. J'insistais, tendu, mais calmement. Il m'a demandé s'il devait appeler la police ; ma banderole était à nouveau repliée, mais je persistais, dans le calme ; je lui a suggéré de faire comme il en avait envie. Il est sorti un très court instant, revenu à son autel, puis il a terminé son office, dans le calme. Il n'y a pas eu d'autres perturbations, mais après notre court échange, je restais présent.
A la fin de la messe, l'abbé est sortit de l'église. Aucun des fidèles, peu nombreux, n'avait réagit, ni pendant, ni après la messe, ni durant son interruption. J'ai pris mon temps, puis dehors à mon tour, j'ai vu l'abbé, plus loin, avec la police. Je suis allé les rejoindre, pour discuter.
La police s'est essentiellement contentée de relever mon identité, de m'informer qu'il y aurait main courante, et m'a demandé de redéployer ma banderole, pour la mesurer ; j'ai eu l'impression qu'ils connaissaient déjà son message, ils ont pu être informés lorsqu'ils ont été appelés, ou juste après la messe ; les policiers n'ont pas commenté ce qui est écrit dessus. Je pense qu'ils devront rédiger un rapport plutôt qu'une simple main courante, je leur en ai fait part ; car ils étaient 3 policiers, et parce qu'ils ont du poireauter là, pas loin d'une heure, suite à un appel, et pour ce qui s'était passé d'inhabituel.
Mais pendant que la police contrôlait mes papiers, et alors qu'elle aurait voulu m'entendre, j'ai insisté pour discuter plutôt avec l'abbé, que je percevais par moments un peu en retrait, ce que la police a accepté. Après cela, on me rendait mes papiers, j'ai encore échangé un peu avec la police, et toujours avec l'abbé. Puis je suis parti.
En parlant de main courante ou pour leur rapport, j'ai aussi suggéré à la police de vérifier au STIC, ce fameux fichier des infractions constatées, un fichier si peu fiable. Je les ai prévenu que le mien est déjà chargé, d'un peu n'importe quoi ; il devrait y figurer surtout beaucoup de mes « sorties », parfois de natures assez similaires à celle-ci... La police avait peut être déjà sondé le STIC pendant qu'elle attendait, devant l'église ?
L'abbé m'a assez bien entendu, je pense. Sur Facebook, sur Twitter et dans mon blog, j'ai bien écrit que j'allais perturber des cultes... ou des offices, des commémorations, des rassemblements et colloques divers. A la fin de la semaine, je serais à un colloque, j'aurais peut être l'opportunité de parler de ce qui s'est passé ce soir, dans une église : un ultime happening à ma sauce, qui a été bien noté au STIC, par la police, ces fonctionnaires de l'Intérieur.
L'activisme et surtout la non violence, la désobéissance civile, ne s'improvisent pas
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Twitter, c'est trop court et beaucoup trop volatile
Je trouve la censure de Twitter ennuyeuse. Je m'y suis maintenant déjà fait museler quatre fois, en un mois. Avant cette période et ces débats #MariagePourTous, mon compte n'y avait jamais été suspendu... La suspension d'un compte Twitter suite à signalement (blocages, par plusieurs autres abonnés à ce réseau social) n'est cependant que très ponctuelle ; elle ne dure qu'environ 24 heures, le temps nécessaire pour joindre le support afin d'en demander la réactivation.
Mais Twitter, c'est surtout trop court, trop volatile, bien trop éphémère. La plupart des tweets n'y sont visibles ou à l'écran que pendant une ou deux minutes. La mémoire d'un blog et même celle de Facebook flanchent beaucoup moins.
Sur #Facebook, je trouve que les #sarcasmes s'incrustent mieux que sur #Twitter en 140c #MariagePourTous #directAN twitter.com/bkant/status/2…
— Bruno Kant (@bkant) Janvier 16, 2013
#MariagePourTous ou #ManifPourTous alors que je reste contre ?
Contre, je reste contre le #MariagePourTous, ces bricolages socialistes, à l'éthique et aux limites indéterminées, mais répondant aux exigences des #LGBT. #ManifPourTous, ce n'est toujours pas pour moi, comme je m'en doutais ; si j'y allais pour y faire autre chose que des photos, ce serait encore pour foutre le bordel ; j'y renonce, le sujet du moment n'étant toujours pas le Code noir tel que revisité par le TGI de Nanterre et la cour d'appel de Versailles.
« On a trouvé ce gant » - par Sempé, |
@jeanlucromero #Mouahaha, la date! #MariagePourTous 27/1 fondationshoah.org/FMS/spip.php?a… Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah
— Bruno Kant (@bkant) Janvier 10, 2013