Mot(s) clef: urne p�cresse
Le n° 619 de Marianne est paru
Avec l'allusion aux clowns et au chocolat, nous pourrions encore heurter quelques sensibilités et courants de pensées... Il faut que je revoie d'anciennes notes à propos de Footit et Chocolat, un duo de clows qui a connu une belle carrière en France, à la fin du XIXe siècle, ainsi que mes notes relatives à la United Fruit Company.
En 2006, après l'amnistie de Guy Drut, tout le monde s'est mis à parler d'une république bananière. J'ai écrit à la place Vendôme en joignant des Hubba Bubba Duo à cette correspondance : « Avec la présente vous trouverez encore quelques friandises goût banane. Je vous prie de croire, Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice... » J'ai également distribué et posté quantité de ces friandises, avec des tracts de mon cru.
Fin mai 2008, un substitut de Nanterre m'humiliait devant Justine, me priant de cesser d'amuser la galerie... Je ne pensais pas si bien écrire fin janvier, « Après le grotesque, le burlesque », ce qui se confirmait déjà début février.
Hubba Bubba Duo, parfum banane et chocolat |
Le plus pessimiste des nihilistes ?
J'ai été ravis de lire que de nos jours, les intellectuels ne se suicidaient plus. Car sans cela, je pouvais passer pour un individu ayant une espérance de vie relativement limitée.
J'ai beaucoup de mal à rester sérieux avec tout ce qu'il est possible de lire ces derniers temps, dans la presse. Et j'ai hâte de découvrir le contenu des prochains Canards, je sens qu'on va encore rire énormément d'ici à 2012.
J'ai déjà divers bréviaires du cynisme et du polémicien, il me faut aussi celui du chaos. Des clients achèteraient cet article avec du Schoppenhauer, Du néant de la vie.
Des sacs de sable et l'artillerie ?
On m'a tendu le Canard, il a pu voir juste. En tous cas de la journée du 16, je retiens principalement les voeux et le discours de Nadine Morano. J'ai du quitter la salle Valcourt avant le passage du marchand de sable.
Le Canard n° 4603, 14 janvier 2009
450 000
450 000, un chiffre qui me trotte dans la tête depuis 2005.
Je trouve curieux que le château et sa chancellerie restent à ce point silencieux depuis septembre dernier.
Sécurité & Menaces
Peer-to-peer : 450 000 films téléchargés illégalement chaque jour en France
ZDNet, publié le 6 août 2008, extrait
Société - Ce sont les chiffres dévoilés par l’Alpa, après une surveillance de huit mois sur les réseaux peer-to-peer. Mais malgré l’urgence déclarée par l’association, aucune annonce concernant l’amélioration de l’offre légale n’est en vue.
VINCENNES (AFP) — Nicolas Sarkozy a cité lundi, lors de ses voeux au monde sportif, la Coupe du monde de rugby en exemple des grands événements sportifs organisés par la France en 2008, oubliant que le sacre de l'Afrique du Sud au Stade de France avait eu lieu en octobre 2007.
Les «Dim Dim Girls» piratent la Coupe du Monde de rugby • La célèbre marque de sous-vêtements a lancé une campagne de charme dans les tribunes des stades de la Coupe du monde. L'IRB, l'organisme qui gère les droits commerciaux, n'était pas prévenu. Et n'apprécie pas du tout.
LIBERATION.FR : jeudi 27 septembre 2007
« Et là, surprise: six jeunes filles s’exhibent en sous vêtements »
SNCF et RATP reviennent sur leurs dysfonctionnements
Le Figaro, 19/01/2009 | Mise à jour : 08:52, extrait
Le meilleur mois a été août avec un taux de régularité de 95,4 %. Pendant les vacances, il y a moins de voyageurs, donc moins d'incidents. Octobre a été le plus calamiteux, avec 84,3 % de trains ponctuels seulement. Avec un tel taux, c'est au bas mot 450 000 personnes qui sont sûres d'être en retard au travail.
Cabrel en tête du palmarès 2008 des chanteurs
Le Figaro, 19/01/2009 | Mise à jour : 14:35, extrait
Infréquentable. Bénabar ? La grande figure de la nouvelle chanson française, quatrième de notre palmarès il y a deux ans, refait son apparition sur la deuxième marche du podium. Cette fois, les recettes du chanteur populaire ont atteint 2,3 millions d'euros. Bénabar, qui démarre le mois prochain une vaste tournée, a surtout profité de la vente de ses disques en 2008. Infréquentable , sorti en octobre, s'est déjà vendu à 450 000 exemplaires.
Séguin: réformer les Cours des comptes
AFP, 19/01/2009 | Mise à jour : 21:58
Philippe Séguin, Premier président de la Cour des comptes, estime dans une interview à paraître demain dans La Tribune qu'une réforme des cours des comptes régionales permettra "une unité de programmation des contrôles" et plus de rapidité de ces derniers.
Faut-il supprimer le juge et l'instruction ?
J'avais bien songé à saisir le Doyen des juges d'instruction mais j'avais pu constater que je risquais d'y mordre la poussière. J'ai laissé filer mes plaintes, toutes très vaguement classées par le parquet...
Vu mes objectifs et les pressions qui s'exercent dans les dossiers de Justine, la voie que j'ai suivie semble être la bonne. Elle devrait au minimum me permettre de matérialiser une histoire pour le moins extraordinaire. Lorsque mes filles exigeront des explications, elles sauront rapidement vers qui se retourner.
La polémique actuelle, à l'initiative du château, ne m'inspire qu'une chose : « vos gueules, les veuves ! »
71. Le samedi 10 janvier 2009 à 22:46, par Bruno
@Tinotino en 34 "Puisque tout le monde applaudit, supprimons leur les mains..."
Je suggère qu'on les fasse enfiler d'épais ponchos, jusqu'aux chevilles, lorsqu'ils assistent à ce genre de cérémonies. Ca règlerait tout aussi efficacement ce problème.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
C'est « une expérience », m'a un jour dit l'un de mes derniers avocats. J'estime que cet avocat m'avait très bien représenté, comme d'autres. Il avait même pris certains risques tout en soutenant que je ne « gagnerais » jamais. J'en ai déduit qu'il me suggérait vivement de tourner la page, d'oublier Justine. Quelques temps plus tard, Versailles rendait une ultime décision outrancière et me déboutait encore. Cet avocat avait raison, les pouvoirs qui s'exercent sont plutôt puissants, notamment ceux qui contribuent à l'élaboration de « la vérité ».
Pendant très longtemps, j'ai essayé de parler à cette justice mais j'ai fini par accepter qu'on ne m'écoutera jamais. J'avais dit assez tôt aux juges que j'étudiais le dispositif de la protection de l'enfance, ce qui passe évidemment par l'étude du fonctionnement de la justice plus généralement. Je me documente, j'observe, j'élabore des outils et je les évalue, comme n'importe quel scientifique. Et du stade de la simple « expérience », je suis en effet depuis longtemps passé à celui des « expérimentations ». Je n'ai pas manqué d'informer cette même justice. Ceci explique cela.
Quand j'étais encore tout petit, mon papa m'a pour une première fois accompagné au cinéma. Il a ronflé pendant toute la séance, malgré les hurlements de rire dans la salle. Quand on est petit et qu'on regarde les 12 travaux d'Asterix, on se demande souvent pourquoi toute la salle rigole. Avec l'âge, je me dis toujours que ce documentaire est vraiment très bien fait. Obtenir un formulaire, c'est déjà difficile. Obtenir le bon, c'est mieux.
Un grand classique...
Au tribunal de l'enfance
Je note la contribution de M. Cabourdin, Directeur de la PJJ, et d'une cellule de communication.
Jeudi 4 décembre 2008 à 23.05 : Au tribunal de l’enfance
Documentaire interdit aux moins de 10 ans, réalisé par Adrien Rivollier.
Auteurs Adrien Rivollier et Jérôme Duc-Maugé.
Produit par Jérôme Duc-Maugé. Avec la participation de France 2.
Dans les tribunaux pour enfants, au-delà des affaires pénales, une majeure partie du travail des juges des enfants relève de l’Assistance éducative. La protection des mineurs en danger représente trois dossiers traités sur cinq. La presse et les médias de masse ne l’évoquent presque jamais. Pourtant cette justice civile voit défiler les pires désordres, violences et solitudes qu’une société peut produire. Marie Receveur et Jean Toulier sont juges des enfants. Chaque jour en audience, ils rencontrent des mineurs en situation de danger, qu’il s’agisse d’abandon, d’affaires de moeurs, de refus de scolarité ou encore de crises d’adolescence qui tournent au cauchemar… Cette justice discrète fait résonner en chacun de nous des thèmes universels : la difficulté d’être parent, l’absence d’amour ou au contraire le trop d’amour. En suivant le quotidien de ces juges, au fil de leurs audiences, ce film propose à travers toute l’humanité de leur fonction, de toucher une vérité qui nous est proche
Voir ou revoir Les infiltrés.
Les professionnels seraient-ils inquiets ?
Je découvre la nouvelle campagne Enfance et Partage. D'après le dossier de presse, des professionnels semblent encore très inquiets face au risque de perte de crédibilité de « la parole de l’enfant » portée en justice par un avocat. Par le passé, une adulte ou la mère figurait encore sur le portail de cette association ; aujourd'hui, je n'y vois plus que les enfants. Il y a deux ans, l'UNICEF nous proposait un stick à lèvres contre la maltraitance. Je me demande ce que Maître Delphine Roughol pourrait nous en dire.
19 novembre 2006, un stick à lèvre contre la maltraitance
Rachida Dati a été beaucoup chahutée ces derniers jours, ça se passe de commentaires, comme ces déclarations de Bernard Laporte. Je notais pour ma part qu’elle est pleine comme un oeuf, elle finira bien par prendre un congé maternité, non sans avoir bouclé quelques dossiers brûlants. Selon la rumeur, elle travaillerait avec Nadine Morano, sur le thème de l’autorité maternelle, à revisiter les droits des tiers. Nadine Morano travaille aussi avec les familles en demande d'enfants tandis que d'autres planchent sur le thème des barbares en couches culotte. Hier soir, j’ai passé une commande pour le Garde des Sceaux, des chaussettes pour 0-12 mois, une boite de 6 ; elles devraient arriver à la Chancellerie qui fera suivre.
Comme je le notais ce 27, je prépare des pétards virtuels. Il devraient détonner au pays de la séparation des pouvoirs et de la laïcité positive, celui des lumières, des lampes de poches aux piles vides et aux bougies soufflées... des sachants mieux et autres sociaux charlatants.
Ne plus parler d'un « rapt » a dit le juge. « On est jamais obligé d'obéir », affirme le CRIF et « que l'on soit victime ou témoin de maltraitance, l’essentiel est de ne pas se taire », soutient maintenant Enfance et Partage.
Sarkozy et Tchernobyl : la rumeur qui court le Net
LEMONDE.FR, article publié le 11.04.07
C'est un texte titré "Qui suis-je ?","Question pour un champion " ou encore "No pasaran", qui tourne de plus en plus sur Internet et dans les messageries. Le contenu varie dans sa formulation, certains passages ont été ajoutés ou supprimés, l'orthographe parfois rectifiée, mais le principe demeure : une série d'assertions... Dans le même temps, plusieurs sites ou blogs dénoncent l'action de Nicolas Sarkozy à l'époque ou après la catastrophe de Tchernobyl, mais leurs auteurs disent n'avoir pas forcément eu connaissance du fameux texte : ainsi, le 16 mars, le journaliste et écrivain Claude-Marie Vadrot relate sur son blog une "petite découverte", selon laquelle Nicolas Sarkozy était "délégué interministériel pour les énergies et le nucléaire". Un communiqué du comité "Sortir du nucléaire", datant d'avril 2006, connaît une seconde vie, sur des sites des partisans de José Bové, de François Bayrou ou du PS : rappelant que Nicolas Sarkozy était, en 1987, chargé de mission au ministère de l'intérieur pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques, le comité lui demandait de s'expliquer sur son silence. Il n'a pas obtenu de réponse. A moins de s'en tenir à un discours de Nicolas Sarkozy à une convention de l'UMP, datant d'octobre 2005 : " Il n'est pas normal, dans une grande démocratie comme la nôtre, que le secret continue de régir l'action de l'administration, et, à la vérité, des élus qui la dirigent. Des erreurs comme celles de l'amiante, le mystère qui entoure le trajet exact du nuage de Tchernobyl, ne sont plus acceptables", déclarait alors le chef du parti de la majorité.
« La justice en colère »
D'après le JDD, la fraternité est toujours dépourvue au palais de justice de Paris.
Dati, Dati, Dati.... ksss ksss
Va-t-elle lâcher un roquet de la République suite à mon RAR ? J'en doute fort, je pense qu'elle tendra plutôt à soutenir l'un ou l'autre de divers tiers - tel que digne de confiance ou totalement neutre - susceptibles de m'envoyer un boulet rouge. J'ai l'habitude depuis le temps que j'essuie parjures et diffamation par l'intermédiaire du dossier d'assistance dite éducative de Justine... et que le ministère public approuve.
Quoi qu'il se passe ou non dans les prochains mois, je pense avoir une bonne compréhension du fonctionnement de cette institution, de causes qui peuvent la pousser à des dérives, amener à des désillusions ou à de vives déceptions de certains - infra - citoyens également.
Hier soir, sur France 2, avec Les infiltrés, les téléspectateurs ont pu avoir une idée de ce que peut être la maltraitance « ordinaire » dans des lieux qui prennent en charge des personnes vulnérables. Nous avons aussi eu un aperçu de quelques discours et consignes orales dans ces sphères...
Un arrêt de la CEDH sème le trouble chez les procureurs
LE MONDE | 22.10.08 | 13h54
Les magistrats du parquet sont inquiets depuis un arrêt rendu, le 13 juillet, par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Au détour d'une affaire de trafic de drogue, la Cour a estimé que "le procureur de la République n'est pas une autorité judiciaire au sens que la jurisprudence de la Cour donne à cette notion : (...) il lui manque en particulier l'indépendance à l'égard du pouvoir politique pour pouvoir ainsi être qualifié". C'est la première fois que la CEDH s'exprime sur le parquet français.
En France, les procureurs sont soumis à l'autorité du garde des sceaux. En 2004, la loi a même renforcé ce lien hiérarchique, en inscrivant le rôle du garde des sceaux dans le code de procédure pénale. Le ministre peut adresser des instructions générales de politique pénale aux procureurs et, dans les affaires particulières, verser des instructions, écrites, au dossier.
Dans les faits, de nombreuses instructions orales sont délivrées.
Ma journée et la rubrique rats crevés
Je pense que, sans la remettre en question, ce qui serait du ressort du peuple ou de nos élus, la politique qui consiste qu'à ne plus légitimer, porter et amplifier la parole de certaines catégories de victimes occulte bien des désagréments ou désillusions et de nombreux rats crevés aussi. Aujourd'hui, j'étais au colloque Neutraliser les Grands Criminels. On se serait cru à un colloque de citoyens face à des institutions au fonctionnement parfois erratique et aux procédures, moyens, méthodes et motivations totalement inconnues du grand public... mais avec des fonctionnaires ou assimilés et divers professionnels très souvent de bonne volonté quand même.
Rachida Dati est intervenue, son discours sera peut être retranscrit au ministère ou dans les actes, je vais en retenir ce court extrait : « même si la loi évite le passage à l'acte d'une personne, cette loi en vaut la peine ».
La ministre nous a bien fait l'honneur de sa présence, à l'ouverture, puis de nombreux sujets et problèmes ont été exposés par des victimes ainsi que par des professionnels. La journée était globalement consacrée aux fous très dangereux et aux criminels abominables, à leur « neutralisation ». Des cas tel que celui Fourniret ont été cités, des détails et difficultés rencontrées ou mises en lumière par diverses affaire ont été discutés.
Je note que, là encore, certains messages sont incontestables, comme à l'OSE France, ou comme à l'ARSEA selon un article des Dernières Nouvelles d'Alsace du 11 septembre dernier, tout à fait légitime et civilisé, on ne peut plus honorable : il faut « sauver » des vies... quoi qu'il en coûtera ? Selon le brouhaha du jour, Rachida Dati aurait reçu une douloureuse de N'Djamena... ces razzias, quelle époque, qu'aurait-on pu faire pour anticiper ?
Avec le brouhaha du jour, j'apprends aussi que deux fillettes pourraient avoir été manipulées, il me semble que leur parole avait été portée par un professionnel... tandis que des accusations de maltraitance étaient rejetées en bloc ? Une troisième fille, âgée de 16 ans, vivrait avec sa mère en Italie ? Bizarre, cela me rappelle d'autres affaires.
A ce colloque, quelques paroles dans le public ont été inaudibles, par exemple celle d'une association d'« accidentés » de la pharmacologie qui a cité en exemple des crimes odieux commis par des femmes, sous l'empire de vallium ou de Lexomil, un sujet surement encore tabou... On peut cependant parler très librement de drogue et de l'alcool, des fléaux sociaux.
J'ai pu constater que quelques personnes présentes étaient en grande demande de sécurité tandis que d'autres semblaient réclamer encore des solutions radicales telles que la peine de mort, pourtant définitivement abolie en France (récemment inscrit dans la Constitution française, par Jacques Chirac).
Des magistrats ont fait des présentations parfaitement audibles, très pragmatiques, souvent très engagées aussi. Un psychiatre a fait une courte présentation très engagée lui aussi, il réclamait des moyens pour la psychatrie, réputée être à la dérive.
Nous apprenions qu'en France, des magistrats auraient passé ces trentes dernières années à lire des circulaires plutôt qu'à juger, ils seraient submergés par cette paperasse... On nous a aussi dit que de bonnes intentions, de généreux discours et, régulièrement, de nouveaux textes ne feront rien avancer si les institutions ne se donnent pas les moyens de les mettre en oeuvre. Bref, avec du bruit puis du vent, on ne va pas aller bien loin ; jusqu'au prochain drame et haros qui s'en suivront, notamment sur le juge (très en vogue ces dernières années).
Des victimes ont des des discours tout à fait compréhensibles et légitimes. Reste à trouver les boniments qui leurs apporteront satisfaction.
Christian Stawoski a parlé des problèmes que posait le non-lieu (à procès) en cas d'irresponsabilité du suspect. Cette procédure a évoluée. Il a bien expliqué que certaines familles avaient le sentiment que leur victime passait à peine dans la rubrique faits divers, « comme si c'était un chien ou une bête écrasée sur la route ». Il a encore expliqué qu'à son sens, les investigations s'interrompaient trop rapidement dans ce genre d'affaires, les enquêteurs ayant le plus souvent tendance à baisser les bras lorsque l'instruction s'oriente vers un non lieu psychiatrique. Alors que le suspect est en passe d'être bientôt enfermé à vie, je me demande s'il ne préfèrerait pas lui aussi des investigations fouillées ainsi qu'un procès équitable...
Comme de nombreuses autres victimes, Christian Stawoski réclamait avant toute chose que le suspect - s'agissant d'un fou - ne puisse pas récidiver. Pour des cas tel que celui de Fourniret, pas fou, mais un dangereux pervers, la demande était très ferme : prévoir avant la récidive, anticiper, et le « neutraliser », par n'importe quel moyen.
Des parents ont assisté au colloque, ils ont apporté leur témoignage. Leur fils a été victime, à 5 ans, d'actes de barbarie ainsi que d'un viol. L'auteur des faits devrait bientôt sortir de prison, avant la fin de sa peine, sous contrôle judiciaire... pour réintégrer leur voisinage. Ils témoignaient surtout de leur plus grande inquiétude. Un juge d'application des peines leurs a répondu d'une manière très pragmatique, j'ai trouvé sa réponse tout à fait correcte. La réponse du juge a du choquer plus d'une personne mais l'assemblée ne s'est pas emportée lorsqu'il a conclu en affirmant que, « par le passé, les victimes déménageaient ».
Je conserve encore de nombreuses notes, les actes pourraient paraître à l'occasion.
A l'heure du déjeuner, j'ai feuilleté le Parisien du jour, encore un collector. J'ai été heurté par un article, je vais être cynique à outrance, affreux, m'inspirer de courants de pensées actuels, alimentant toutes sortes de haines et rancoeurs.
Hier, nous avons appris que, selon les conclusions officielles du moment, le personnel du service gardien a eu des attitudes irréprochables. Les investigations n'auraient identifié qu'un suspect : un « enfant barbare » ; des investigations sont encore en cours. 5 ans seulement, et certains penseront déjà à dégraisser la guillotine pour ce qu'il était déjà à 2 ans...
En persistant dans l'outrance, on peut aussi conclure que, finalement, pour cette famille, ce qui s'est passé dans un établissement de la Dass n'est rien de bien grave. Les parents sont déjà sous tutelle, forcément suivis par les services sociaux, des cas... Abdel était un prématuré, il avait déjà perdu ses frères, sa mère devait aussi être très sérieusement déprimée, ce n'était pas le meilleur avenir pour cet enfant, plus tard, il aurait peut être pu virer lui même barbare encapuchonné si l'on se fie à de très fâcheux préjugés racistes :
Je trouve cet article scandaleux, les psys de comptoirs vont pouvoir s'en donner à coeur joie, surtout avec les récentes publications à destination de professionnels et autres militants. Oublions que dans d'autres contrées européennes, les pouponnières et foyers de la Dass seraient réputés pathogènes...
Je pense qu'avant 10 ans nous reverrons émerger des politiques et courants franchement eugénistes en Europe. Je relirais et, si nécessaire, rectifierais ce billet plus tard ; c'est bien assez de sordide, d'hypocrisie et d'émotions pour aujourd'hui.
J'ajoute tout de même que la société s'inquiète encore en faveur des aînés. Il est exact de dire que nous tendrions tous à vieillir, à nous retrouver un jour maltraité ou négligé, dans un établissement sanitaire ou gériatrique, nous ne retournerons plus à la pouponnière de la Dass ; lire très attentivement l'opinion de Brazelton et Greenspan, on ne prend que mieux la mesure de certains conflits d'intérêts. Je note aussi que ATD-Quart monde relance un appel à une prise de conscience.
« La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres », nous pouvons l'oublier. Je crois que de nos jours, « la répression enfle à l'aune des souffrances et des conviction des autres ». Où sont passés les juges ?
Maltraitance des personnes âgées : le gouvernement peine à convaincre
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 17h24 • Mis à jour le 17.10.08 | 19h22, extrait
Est-ce l'effet des reportages consacrées par France 3, et bientôt France 2, aux maltraitances contre les personnes âgées ? Toujours est-il que le gouvernement a décidé de se saisir de ce sujet. L'ampleur du phénomène est mal connu. En 2005, 311 cas de maltraitance vis-à-vis de personnes âgées ou handicapées en établissements spécialisés ont été signalés aux Ddass (directions départementales des affaires sanitaires et sociales). Mais les chiffres sont certainement bien en dessous de la réalité.
ATD-Quart Monde : "Il faut construire une connaissance de la misère"
LEMONDE.FR | 17.10.08 | 18h05 • Mis à jour le 17.10.08 | 18h21, extrait
A l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la misère du 17 octobre, Bruno Tardieu, délégué national du mouvement ATD-Quart Monde, juge la politique du gouvernement en matière de lutte de la pauvreté.
Dati chahutée par les avocats
Source : AFP, 17/10/2008 | Mise à jour : 21:26, extrait
La garde des Sceaux Rachida Dati a été quelque peu chahutée par les avocats réunis en convention nationale en défendant la rétention de sûreté, ce soir à Lille.
Devant plusieurs milliers d'avocats, Rachida Dati répondait à un discours avant elle de la maire de Lille Martine Aubry (PS) qui avait estimé notamment qu'il fallait "se garder d'avoir une vision émotive et superficielle de la justice" et insisté "sur les dangers de légiférer en matière pénale au gré des faits divers".
La garde des Sceaux, en défendant notamment sa loi sur la rétention de sûreté, a estimé que "quand il y a un vide juridique qui permet à l'individu considéré comme dangereux de récidiver gravement, d'enlever un enfant, de le violer ou de le tuer, il faut absolument agir", provoquant sifflets et applaudissements mêlés.
Rachida Dati a ensuite évoqué sa présence vendredi matin "à un colloque avec des associations de victimes et notamment de victimes de pédophiles", provoquant quelques réactions agacées dans l'assistance. "Et bien, je peux vous dire que vous n'auriez pas ce comportement si vous les aviez entendues" (les victimes, ndlr), a alors rétorqué la garde des Sceaux qui a récolté de nombreux sifflets avant de reprendre son discours, quelques secondes plus tard.
Il n'y a pas de misère en France, son action sociale est merveilleuse !
Selon Balkany, « nous n'avons pas de misère en France ». Les pauvres « ont les mêmes logements que les autres, sauf que, eux les payent moins cher... » Les marginaux, « on leurs donne à manger, on les lave, on leurs donne tout ce dont ils ont besoin... » Qu'en dirait Christine Boutin ?
A quelle adresse un marginal peut-il se faire expédier le remboursement d'un coupon promotionnel ?
PIEGE
Balkany : les pauvres "vivent très bien"
Sur NouvelObs, 11 novembre 2005
Vidéo. Piégé par les "Yes Men", des altermondialistes spécialisés dans le détournement, le maire UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany, affirme qu'"il n'y a pas de misère en France" et que les pauvres "vivent très bien". Il croyait s'exprimer sur une télévision américaine.
Balkany, piègé par les « Yes Men », des altermondialistes
Les damnés de Nanterre, un "orange" lave un SDF
Du portofolio de Courtinat, publié par le passé, sur Chambre noire
Les damnés de Nanterre, publié par le Centre National de la Photographie en 1995
Commentaire de la photo ci-dessus. Un homme extrêmement sale vient d'être victime d'un malaise dû à une trop grande absorption d'alcool. Il est lavé au balai-brosse par un "orange". Les "oranges" sont d'anciens SDF, hébergés au centre d'accueil de Nanterre.
Le foyer SONACOTRA, France 2, 20h, mai 2006,
où en est parfois l'urbanisme, en France
Le 41me fauteuil de l'Académie française
Selon le Canard, après quelques excès sur Internet, le colonel aurait préféré clouer le bec aux veuves ainsi qu'aux commentateurs anonymes. On peut penser à des veuves et à des proches, même à Surcouf, à divers passionnés qui ont pu être sensibles à l'appel lancé par Mme Aragonès... Cette faune a pu donner de la voix, récemment, via tous les médias ; ça suffit maintenant ! Il ne faudrait pas qu’une telle cacophonie perdure, elle pourrait altérer le moral des troupes en période de conflits alors que, par ailleurs, la réputation d’excellence de régiments du RPIMA ou de leurs moyens ont été sérieusement écornés par des faits, des rapports, des opinions et des témoignages récents.
Le Canard n° 4587
Il semblerait que tout le monde puisse se tromper ou ne pas être apprécié pour ses positions, ce que confirmerait Alain Rey dans un article du jour du Parisien intitulé : même les dictionnaires font des « fautes ». Rivarol nous a légué une oeuvre et de nombreuses bribes. Arsène Houssaye a prêté quelques maximes à Rivarol...
Des promesses... puis encore un cadavre, des investigations
Et suivra une ultime mesurette ?
Hier, j'ai envoyé une petite bafouille à l'Elysée. Je me demande quelle sera la réponse, si le message ne s'est pas simplement perdu dans le méandre des serveurs et services du château. La bafouille est au fond de mes notes, sans grande importance, si ce n'est la question que je posais à la Présidence de la République française : avez-vous envisagé de renforcer les contrôles des intervenants privés et du secteur associatif oeuvrant et contribuant, en France, à la protection de l'enfance ? Par le passé, j'ai envoyé une question similaire au ministre de la famille ; cette lettre est restée morte.
On se demande encore pourquoi autant d'enfants placés en France, un nombre qui a souvent fait l'objet de critiques, parfois vives. Ces services ne semblent pas offrir de garanties particulières d'avenir, de santé, de moralité, de sécurité ni même parfois, donc, de survie.
On nous répondra que, globalement, on ne peut pas dire que ça dysfonctionne, et qu'il ne s'agit ici que d'un fâcheux incident... comme tant d'autres qui ont émaillé ce secteur au cours de ces dernières années. J'admets bien sûr qu'un nourrisson risque moins de mourir à la Dass que dans sa famille. C'est moins vrai pour les ados. Mais j'ai pour ma part diverses raisons objectives de penser qu'il y a plus d'un foyer ou pouponnière en activité dans lequel un drame pourrait se produire. Les prochains faits divers nous renseigneront - sic.
Dommage qu'en France il faille le plus souvent un cadavre ou des actes de barbarie pour émouvoir les autorités... et pour étouffer ensuite les affaires ; voir par exemple le cas de Théo, Enfance et Partage était déçu parce que le juge n'a pas pu être entendu. Je crois que c'est culturel ; si je lis bien certains écrits professionnels, c'est même d'intérêt général...
Je connaissais déjà la négligence éducative. La discrimination, la diffamation c'est particulier, cela semble être d'utilité publique, surtout lorsque la justice est saisie. Aujourd'hui, j'ai découvert le mensonge thérapeutique. Tout semble bien être du domaine du possible dès lors qu'il s'agit de... socialisation et du dispositif français de la protection de l'enfance. Quand ce secteur va-t-il être moralisé à son tour ?
Mais je m'avance peut-être. De nos jours, en France, en 2008, ces choses et ces phénomènes pourraient être normaux, tout à fait acceptables. Dans un proche avenir, des spécialistes vont débattre encore sur le thème de l'éthique (voir Sciences Humaines, le numéro 197 d'octobre, l'annonce en page 70 ; un numéro avec un dossier sommaire, mais intéressant tout de même, sur les rouages de la manipulation mentale), on en saura peut être plus.
SEINE-ET-MARNE
Une enquête ouverte après la mort suspecte d'un bébé dans un foyer
NOUVELOBS.COM | 24.09.2008 | 12:54
L'enfant de sept mois a été retrouvé gisant près de son lit. Le procureur estime qu'il est peu probable que le nourrisson soit tombé seul.
Mort suspecte d’un bébé dans un foyer de l’enfance près de Melun
Le Mercredi 24 septembre 2008 à 15:24, www.actualite-francaise.com
Suite à des difficultés conjugales, un couple avait déposé un nourrisson de 7 mois dans le foyer à Rubelles, en Seine-et-Marne. Le jeune enfant, Abdel-el-Ilah, a été retrouvé mort, sur le sol, près de son lit dans la nuit de jeudi à vendredi.
La mère du petit Antoine placée en garde à vue
lefigaro.fr, 24/09/2008
Flambée sans précédent du pétrole
Le Parisien titre « chariot type de Luc Chatel » qui pourrait n'être qu'un « panier ». Si l'oseille venait à manquer, nous devrons nous contenter d'un sachet de la ménagère, voire de coupons à mâcher... Faut-il songer à immigrer ou à déposer une demande d'asile au Maroc ?
CALGARY, Alberta (PC), 22 h 23, extrait - La Banque alimentaire de Calgary, en Alberta, a battu le record mondial de quantité de nourriture récoltée en une seule journée, samedi.
La campagne de collecte d'aliments a amassé plus de 200 tonnes de nourriture, soit l'équivalent du poids d'une baleine bleue, l'animal le plus lourd de la planète.
Les plus de 7000 bénévoles de la communauté Church of Jesus Christ of Latter-day Saints ont distribué des sacs dans près de 360 000 maisons et entreprises de Calgary.
NEW YORK (AFP) — Les prix du pétrole ont connu une flambée sans précédent lundi à New York, bondissant de plus de 16 dollars sur cette seule journée, pour finir à 120,92 dollars, poussés par la baisse du dollar et des facteurs techniques.