Mot(s) clef: incurie gaulle chienlit
Eh connard
Bref la totale tu t'rappelles que quand tu parlais de moi
Tu parlais jamais au futur putain j'en avais marre des fois
Toutes ces conneries mais regarde et soit pas dégoûté
Mais j'suis en vie et j'regrette pas de ne t'avoir jamais écouté
[Refrain]
Eh connard c'est à toi que j'parle dis moi tu t'reconnais ?
Directeur de centre et d'maison d'enfant et laisse moi rigoler
M'sieur qui sait tout et c'est surtout pour détruire les gamins
Ou l'espoir des parents connard personne ne peut prétendre demain
Eh connard c'est à toi que j'parle et j'ai pas oublié t'inquiète ni tes coups d'putes
Ni tes belles paroles qui finalement rackettent le peu d'espoir qu'il reste quand toi tu dis qu'y en a plus
Moi j'm'en fous j't'ai jamais écoutée mais ma mère elle t'a cru
Keny Arkana - Eh connard / 4 312 649 vues • 14 juil. 2007
Abrogation à l'Assemblée du délit d'offense au chef de l'Etat
NDLR : En janvier 2010, une offense au chef de l'Etat commise fin 2009, à Paris, pour les 20 ans de la CIDE, m'avait valu un très discret rappel à la loi. Je suis ravis de lire que les temps ont définitivement changés ; la France est à présent une démocratie chinoise moderne... La CEDH « a jugé disproportionné le recours à une sanction pénale qui risquait même à l'avenir d'avoir un effet `'dissuasif sur des interventions satiriques" nécessaires au débat démocratique », nous a précisé la Dépêche ? Voir également Le net, c'est du chinois
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Abrogation à l'Assemblée du délit d'offense au chef de l'Etat
Le Parisien | Publié le 15.05.2013, 20h46
Les députés ont supprimé mercredi le délit d'offense au chef de l'Etat mis à mal par la condamnation de la France dans l'affaire de l'affichette "casse-toi pov'con" à destination de Nicolas Sarkozy.
Cette suppression a été actée à l'Assemblée au cours de l'examen d'un texte transposant plusieurs directives européennes et d'adaptation du droit français à des conventions internationales comme la Convention d'Istanbul contre les violences faites aux femmes.
Un amendement PS avait été adopté à l'unanimité en commission des lois au motif que ce délit n'était "plus justifié dans une démocratie moderne".
La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a jugé le 14 mars que la France avait violé la liberté d'expression en condamnant pour "offense au chef de l'Etat" un homme qui avait brandi en 2008 l'affichette "casse-toi pov con" lors d'une visite de Nicolas Sarkozy. Et ce, bien que la peine ait été symbolique (30 euros d'amende avec sursis).
Le délit d'offense au chef de l'Etat, utilisé à six reprises sous le général De Gaulle, était ensuite tombé en désuétude, avant de ressurgir dans le dernier quinquennat. Inscrit dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse, il prévoit pour ses auteurs une amende pouvant aller jusqu'à 45.000 euros.
AFP
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Dalloz : « pas de particularisme en matière d'assistance éducative »
NDLR : Vu chez Dalloz, aux brèves du 5 novembre 2010, selon le cache de Google. Civ. 1re, 20 oct. 2010, FS-P+B+I, n° 09-68.141... « L'effet dévolutif de l'appel : pas de particularisme en matière d'assistance éducative ».
Par le passé, Madame Laurence Ballet, Directrice juridique de ces mêmes éditions, m'avait fait l'honneur d'un commentaire, dans mon blog. A l'époque, pour lui répondre, je finissais par supprimer un mot dans mon blog. Quelques mois plus tard, à l'occasion du soixantenaire de la DUDH, des Dalloz tout neufs partaient en fumée, dans Paris. L'un de ces ouvrages, « Droit de la famille », me semblait inexploitable dans des prétoires du coin, le tribunal pour enfant de Nanterre et sa cour d'appel, Versailles. Encore quelques jours plus tard, le 17 décembre 2008, la cour de cassation rendait donc le premier arrêt - de rejet, mais motivé - de cette même histoire. A suivi celui d'octobre 2010. « Particularisme », ce mot n'est-il pas « excessif » ?
En ce moment, dans le cache de Google,
manifestement aux brèves du 5 novembre
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Collaboration
Voir aussi Le devoir de mémoire et La Cour : « les résultats d'une psychothérapie se font attendre »
Pour un peu d'histoire, voir également Après Kapo, Nuit et Brouillard
COLLABORATION, subst. fém., de source CNRTL extraits
A.− Participation à l'élaboration d'une œuvre commune. ...
B.− Spéc. [En France sous l'occupation allemande] Politique de coopération avec l'ennemi. La collaboration de Vichy avec l'Allemagne (De Gaulle, Mémoires de guerre, 1954, p. 472). Collaboration, résistance... l'embrouillamini habituel (A. Arnoux, Double chance, 1958, p. 150) :
Aymé, Uranus, 1948, p. 25.
− P. ext. L'ensemble des partisans de cette politique.
DESTRUCTION, subst. fém., de même source, extrait
Action de détruire; résultat de cette action. Destruction rapide, totale. Anton. construction.
SYNT. Destruction aveugle, massive, progressive, systématique; ferment de destruction; culte de la destruction; désir, fureur, instinct, rage, soit de destruction; avoir le goût de la destruction. ...
B.− Au fig.
1. Désorganisation d'un ensemble cohérent et organisé selon une structure déterminée (cf. renversement). Destruction de la famille, de la société; destruction d'un parti, d'un régime, d'un système...
2. P. ext. Action de faire disparaître totalement et résultat de cette action (cf. abolition, anéantissement, suppression). Être voué à la destruction; destruction des routines, des usages; destruction d'une théorie; destruction de la science. Consacrer l'art d'écrire à la destruction de la pensée (Staël, Consid. Révol. fr., t. 2, 1817, p. 425)...
INJONCTION, subst. fém., de même source, extrait
Ordre, commandement précis, non discutable, qui doit être obligatoirement exécuté et qui est souvent accompagné de menaces de sanctions. ...
KAPO, subst. masc., extrait de même source...
[Dans les camps de concentration nazis] Détenu de droit commun qui était chargé de commander énergiquement les déportés, résistants ou raciaux, pour les services du camp ou pour les travaux extérieurs. Les maquereaux et les racketters de Varsovie et de Lodz étaient devenus policiers juifs dans les ghettos et kapos dans les camps (Le Nouvel Observateur, 26 oct. 1966, p. 39, col. 2). Innocents kapos de camps de concentration (Les Lettres fr., 23 févr. 1967, p. 16, col. 2)
Articles 366-5 et 6 du NCPC
NDLR : En novembre 2007, au cours d'une manifestation de la justice, j'avais un peu parlé de cette affaire d'« assistance éducative » avec un juge. Sans vraiment se prononcer, il m'a recommandé de « foutre le bordel » pour me faire entendre. Je pense que c'est fait, sur un peu tous les terrains. Voir aussi Que de questions et peu de réponses ; je me demande encore pourquoi le juge Xavier Serrier m'a informé qu'il se dessaisissait du dossier de Justine en octobre dernier, je pense qu'il n'était absolument pas tenu de le faire.
Créé par Décret n°2006-1805 du 23 décembre 2006 - art. 5 JORF 31 décembre 2006 en vigueur le 1er janvier 2007
Article 366-5. La décision de refus est susceptible d'un recours devant la Cour de cassation dans les quinze jours de son prononcé. Le recours est formé, instruit et jugé selon la procédure sans représentation obligatoire.
Article 366-6. Le juge, dès qu'il a connaissance de la décision autorisant la procédure de prise à partie, s'abstient jusqu'à ce qu'il ait été statué sur la prise à partie.
La Commission se rebiffe
LE MONDE | 28.05.09 | 15h07 • Mis à jour le 28.05.09 | 16h12, extrait
Es deux lettres de démission sont arrivées, l'une après l'autre, fin avril, sur le bureau du premier ministre, François Fillon. Deux lettres concises, lapidaires, par lesquelles, en réaction à l'affaire Pérol, Jacques Chabrun, conseiller-maître à la Cour des comptes, et son suppléant, Pierre-Yves Richard, avertissent le chef du gouvernement de leur décision de quitter la Commission de déontologie de la fonction publique.
Sur le même sujet
Il n'en fallait pas plus pour relancer la polémique provoquée, fin février, par le parachutage de François Pérol, l'ancien secrétaire général adjoint de l'Elysée, à la tête du nouveau groupe Banques populaires-Caisses d'épargne.
Depuis deux mois, M. Chabrun, ancien collaborateur du général de Gaulle, doté d'un sens aigu de l'éthique républicaine, "se sentait très mal à l'aise" au sein de la commission, rapporte un proche.
Dans sa lettre "de trois lignes", également adressée au ministre du budget, Eric Woerth, au président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, et au président de la Commission de déontologie, Olivier Fouquet, M. Chabrun souligne que "les conditions de saisine de la Commission ne m'apparaissent plus telles que je souhaite y siéger". "J'ai fait cela pour marquer les esprits, explique aujourd'hui le magistrat. Il m'est apparu que la Commission était décrédibilisée."
Aussi inattendu que symbolique, le départ de ces deux magistrats indépendants, peu coutumiers des coups d'éclat, fait figure de révélateur du profond malaise qui règne, depuis lors, au sein de la Commission. Et, au-delà, dans le monde politique, droite et gauche confondues.
Incurie [administrative]
INCURIE, subst. fém. de source CNRTL, extraits
Indifférence et manque total de soin ou d'application dans l'exercice d'une fonction ou dans l'exécution d'une tâche. Synon. abandon, insouciance, laisser-aller, mollesse, négligence; anton. attention, soin, souci. Coupable, dangereuse incurie; ignorance et incurie; incurie administrative...
CRASSE1, subst. fém., extrait
I.− [L'idée dominante est celle de couche apparue à la surface d'une chose]
Les caractéristiques communes de ces autocrates sont une forte tendance au népotisme, à la corruption à l'incurie admiistrative et au vérrouillage de l'opposition à travers le contrôle de la presse, les arrestations arbitraires et les tortures. • Dictionnaire de culture générale à l'usage des candidats aux concours, par Pierre Gévart, p. 36, l'Etudiant, 2007
NÉPOTISME, subst. masc., extraits
A. −HIST. RELIG. Favoritisme de certains papes envers leurs neveux, les membres de leur famille, dans l'administration des affaires. Le népotisme et le scandale des pontifes ne sont plus possibles, comme les rois ne peuvent plus avoir de maîtresses en titre et en honneurs (Chateaubr., Mém., t.3, 1848, p.435). Jamais Souverain Pontife n'avait moins cédé au népotisme, à ce point que ses trois neveux et ses deux nièces restaient pauvres (Zola, Rome, 1896, p.180).
B. −P. ext. Tendance à accorder des avantages aux membres de sa famille, à ses amis ou à ses relations indépendamment de leur valeur. Synon. favoritisme. ...
Qu'ils [les ministres] aient placé quelques amis, quelques créatures, des électeurs influents, je le veux bien; le reste est de la calomnie pure. On a fait, il y a quelques années, du népotisme en grand; aujourd'hui on ne l'oserait plus.
Reybaud, J. Paturot, 1842, p.387.
CORPORATION, subst. fém., extrait
A.− ANTIQ. ROMAINE, Moy. Âge. Association de personnes exerçant le même métier, ou une branche de ce métier dotée de statuts définis, d'une hiérarchie, d'une police, de rites, de dévotions propres, avec en outre un ensemble de monopoles et de privilèges.
La Légion d'honneur de Papon
NDLR : « C'est pas nous ! », m'a répondu la Dass du Val d'Oise. « Il y a contentieux, je ne vous réponds plus », m'a écrit le Médiateur du Conseil général du Val d'Oise. « Vous êtes dans le déni », m'a dit le juge Thierry Reveneau. Je me demande maintenant pourquoi Papon a été privé de sa médaille. Vive la France.
POLEMIQUE
La Légion d'honneur de Papon refait débat après sa mort
NOUVELOBS.COM | 19.02.2007, extrait
Alors que son avocat a affirmé que l'ancien haut fonctionnaire serait inhumé avec sa décoration, la classe politique se dit choquée. Maurice Papon a été déchu en 1999 de toutes ses décorations.
Au lendemain du décès de Maurice Papon, son avocat, Me Francis Vuillemin, a affirmé dimanche 18 février qu'il veillerait "personnellement" à ce que l'ancien haut fonctionnaire soit inhumé avec sa Légion d'honneur. Une démarche jugée "choquante" par plusieurs politiques, alors que la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, "mal à l'aise", estimait qu'"il y a un moment où les polémiques ne sont plus de mise".
La dénonciation en France durant la Seconde Guerre mondiale
NDLR : Pour références ultérieures... l’historiographie sur le sujet est pour le moment inexistante ou presque.
De source www.memorial-caen.fr,
Du jeudi 27 au vendredi 28 novembre 2008
Colloque international : La dénonciation en France durant la Seconde Guerre mondiale
Ce projet a comme point de départ une interrogation contemporaine : dans les représentations mentales, le phénomène de la délation est inévitablement associé à l’Occupation et au régime de Vichy – les dénonciateurs sont supposés s’être comptés en millions et être restés, pour la plupart d’entre eux, dans le plus lâche des anonymats (les fameuses « lettres anonymes »). Les idées reçues sur le sujet abondent, et l’on peut dire qu’il est peu d’objets aussi insaisissables pour l’historien que celui de la dénonciation.
Tandis qu’elle s’est développée à l’étranger depuis une vingtaine d’années, notamment pour l’étude de l’Allemagne nazie et de l’Union soviétique, l’historiographie sur le sujet est inexistante ou presque à propos de la France. ...
« Peut-être qu'on s'est trompé », a dit le ministre
Des bagagistes musulmans de l'aéroport de Roissy portent plainte pour discrimination
LEMONDE.FR : Article publié le 20.10.06, extraits
Quatre bagagistes de confession musulmane ont saisi le tribunal administratif de Pontoise, jeudi 19 octobre, contre une décision de la préfecture de Saint-Denis de leur retirer leur badge permettant d'accéder à une zone sensible de l'aéroport de Roissy. "Un référé en suspension de la décision du préfet de retirer leur habilitation pour cause de confession musulmane a été déposé cet après-midi", a indiqué l'un de leurs avocats, Me Daniel Saadat. [...] Jacques Lebrot a assuré que le retrait des badges était indépendant de leur confession musulmane et a insisté sur "la recherche terroriste" motivée par les attentats de Madrid et de Londres. "Le risque terroriste est très important en France. (...) Pour nous, quelqu'un qui va passer des vacances plusieurs fois au Pakistan, cela nous pose des questions", a-t-il dit, assurant que plusieurs bagagistes y avaient séjourné dans "des camps d'entraînement". [...] "Des procédures de licenciement sont en cours, car sans badge [les bagagistes] ne peuvent pas travailler", a souligné Me Moutet. Aucun motif n'a été, selon lui, invoqué, à l'exception que les bagagistes, maghrébins, n'ont "pas démontré qu'ils avaient un comportement 'insusceptible' de porter atteinte à la sûreté aéroportuaire".
« Peut-être qu'on s'est trompé », mais dans ce cas, « qu'ils fassent valoir leurs droits devant les tribunaux », a-t-il ajouté. « Je préfère qu'on ait le risque d'un contentieux devant un tribunal parce qu'on aura été trop sévère pour une habilitation plutôt qu'on se retrouve avec un drame par ce qu'on n'aura pas été assez sévère. »
Sarkozy justifie le retrait des badges
Le Figaro avec AP, le 21 octobre 2006
Roissy, aéroport Charles de Gaulle, le terminal E2
Roissy : deux retraits de badges suspendus, pourvoi du ministère de l’Intérieur
lefigaro.fr, 15 novembre 2006
Le tribunal a expliqué, à propos d’un de ces cinq employés, qu'« il ressort des pièces du dossier et notamment de la conclusion négative contenue dans la note de l'unité de coordination de lutte anti-terroriste qui a servi de base à la décision litigieuse, que le comportement et les relations » de l'employé « peuvent représenter une menace potentielle pour la sûreté aéroportuaire ».
PARIS (AP), le 10/5/2007 - Le préfet de Seine-Saint-Denis a procédé ces derniers jours à la restitution de badges d'accès à l'aéroport francilien de Roissy aux derniers salariés de la plateforme qui en avaient été privés fin 2006, ont rapporté jeudi les avocats des "débadgés" s'étonnant de l'absence d'explications.
"Les derniers bagagistes de Roissy qui avaient vu leur retrait de badge confirmé par le tribunal administratif au vu des notes de l'UCLAT (Unité de coordination de lutte anti-terroriste) stigmatisant un comportement activiste et dangereux se voient restituer les habilitations ces derniers jours", a annoncé Me Eric Moutet, l'avocat de la CFDT dans un communiqué.
Ces restitutions, même aux personnes pour lesquelles le retrait avait été confirmé en justice, prouvent, selon l'avocat que la "dangerosité plaidée par le ministère de l'Intérieur et la préfecture (...) n'était que du vent". Certains "débadgés" ont cependant été licenciés entre-temps et certains sont sans emploi à ce jour, précise-t-il.
68 et ses suites, toute une histoire
"La chienlit, c'est lui"
NOUVELOBS.COM | 14.05.2008
L'affiche a fait son apparition à Boulogne-Billancourt. Il s'agit d'un portrait caricatural du général détournant son propos de dimanche dernier "La réforme, oui ; la chienlit, non".
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Voir via google, les Shadoks |
Procès d'assises, la défense décodée ou le mot qui peut tuer
In Deutschland beschwert man sich stark über meine « Excentricitäten. » Aber da man nicht weiß, wo mein Centrum ist, wird man schwerlich darüber die Wahrheit treffen, wo und wann ich bisher « excentrisch » gewesen bin. • Nizza (France), 14. Dezember 1887 : Brief an Carl Fuchs • Nietzsches Briefe, 1887
NDLR : En 2006, à la Cour d'appel, les juges ont lu une phrase extraite des minutes du greffe de l'audience du 18 novembre 2003, la date du placement de Justine. Les juges ont sauté des mots, ce que j'ai souligné. De simples mots dans une phrase, des minutes, un procès verbal ou une déclaration peuvent faire toute la différence...
27 mars 2007, une affaire « troublante » à Narbonne
Procès d'assises La défense décodée
LE MONDE 2 | 19.09.08 | Extraits des pages 1 et 2 sur 5
Ça a commencé par un long regard de l'avocat sur son client, de haut en bas, de bas en haut. Sévère, le regard.
" Je vais vous faire un compliment qui est une critique en même temps. Je vous trouve bien, là. Vous êtes beau, bronzé. Vous êtes trop beau, trop bronzé pour une comparution devant la cour d'assises.
– Vous savez bien que je travaille au grand air, moi !
– Oui, mais vous comparaissez pour un crime. Il y a, en face de vous, une famille qui a perdu un fils. Votre mine, là, ça peut donner un sentiment désagréable. Il faudrait retomber dans une attitude… "
Quelques manifestants
NDLR : Le juge pour enfant de Nanterre me reproche mes correspondances aux autorités françaises.
Le 20 juin 2006, peu après le naufrage d'Outreau, j'en postais une à l'attention de quelques autorités et personnalités politiques. Sur l'image, on voit un bateau qui coule et des naufragés qui nagent vers le bureau des réclamations... Je n'ai évidemment pas eu la moindre réponse. Mais peu après, Mme Dominique Versini était nommée Défenseure des Enfants. L'effet d'un hasard... diffusée sur Internet, l'information avait fait sourire.
Du 31 juilet 2008... On m'avait parlé de jugements susceptibles de recours
Du 5 août 2008... Encore une décision de justice, décidément !
Du 20 avril 2009... Que peut-on faire avec une carotte ?
Du 29 novembre 2009... Bêtise, extrait : « Du colloque du jour, je retiens une définition, celle de la bêtise : une faillite des connaissances, une mise en acte du refus de la responsabilité, une régression confortable à l'âge où on ne savait pas. M. Ruben Smadja, un spécialiste des enfants qui commettent « trop de bêtises », nous a invité à ne pas confondre avec l'erreur. Je ne parle depuis longtemps plus d'erreurs judiciaires, j'en étais plutôt rendu à parler d'incurie crasse de certaines administrations. »
Du 21 janvier 2010... Sieg Versailles !
Du 11 août 2010... Au juge des tutelles, ça ne s'arrête plus
Du 16 août 2010... La boite aux lettres du juge des tutelles était-elle en panne ?
Ajout d'octobre 2010... Ce 20 courant, la cour de cassation a confirmé qu'entre 2008 et 2009, la première présidence et la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles, ces bureaux des réclamations, avaient bel et bien coulé, eux aussi. En juin dernier, la deuxième chambre civile de Versailles semblait encore s'en remettre aux si bons jugements de Nanterre et décisions de Versailles, voir « Avant dire droit », Versailles convie le pasteur d'Uhrwiller. Que nous réserve encore la suite de cette histoire, une toute banale et courante affaire « d'assistance éducative » ?
Quelques manifestants
Sempé
Chez Denoël, 1983
PARIS (AP), 28 juin 2006 - Dominique Versini, ancienne secrétaire d'Etat à la Lutte contre la précarité et l'exclusion, a été nommée mercredi "Défenseure des enfants", poste où elle succède à Claire Brisset qui a achevé son mandat en mai.
Créé par une loi du 6 mars 2000, le Défenseur des enfants est chargé de défendre et de promouvoir les droits de l'enfant. Il reçoit directement les réclamations des personnes estimant que les droits d'un enfant n'ont pas été respectés, voire des enfants eux-mêmes, et rédige un rapport annuel.
Lorsqu'une réclamation lui paraît justifiée, le Défenseur cherche à résoudre la situation ou fait intervenir les autorités compétentes en matière d'aide sociale et de justice.
La durée de son mandat, non renouvelable, est de six ans.
Alerte au risque de pédophilie
Exclu RTL : un père accusé d'attouchements sur sa fille relaxé
RTL info, 04 sept. 2008, audio
Le tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne a relaxé, mercredi soir, au bénéfice du doute, un homme poursuivi pour attouchements sur sa fille. Le père a toujours nié les accusations de son ex-femme qui avait la garde de l'enfant. Son combat aura duré six ans (sept années de procédure selon l'audio).
L'Express du 15/04/1999, extrait
Divorce
L'arme du soupçon (d'inceste)
par Gilbert Charles
Le problème du magistrat chargé de l'instruction pénale, c'est de réunir les preuves, à charge ou à décharge.
Mais, lorsqu'il s'agit d'attouchements qui n'ont pas laissé de traces sur un enfant très jeune, la tâche devient impossible: c'est la parole d'un parent contre celle de l'autre.
Un article trouvé sur le net ; Libération, 11 octobre 2002 ?
STRASBOURG (AFP), juin 2008 - Des spécialistes de l'enfance ont mis en garde contre les conséquences parfois désastreuses d'une dénonciation aux autorités dans les cas les moins graves d'abus sexuels et de maltraitance, lors d'un colloque médical vendredi à Strasbourg.
La Voix du Nord - Edition du mardi 20 mai 2008
Après l'affaire d'Outreau
Gérald Lesigne justifie sa méthode et avoue : « Je me suis planté ! »
WASHINGTON (AP), 17 avril 2008 - Le pape Benoît XVI a rencontré en privé des victimes d'agressions sexuelles de la part de membres du clergé, jeudi dans le cadre de son déplacement aux Etats-Unis, selon le Vatican.
Edwige Antier, la pédiatre qui se dit victime de son "prince consort"
LE MONDE | 04.07.07
Edwige Antier relaxée en appel
Lefigaro.fr avec AFP, 07/05/2008
La société face à ses dérives, par Pascale Robert-Diard
LE MONDE, 01.12.05, extraits
Emportée dans la tourmente d'Outreau, Karine Duchochois a dû attendre le verdict de Saint-Omer pour qu'on lui reconnaisse une innocence qu'elle n'avait cessé de crier pendant trois ans. Devant la cour, elle a simplement dit que le magistrat instructeur, Fabrice Burgaud, "n'a pas su écouter les gens, parce qu'il cherchait des coupables, pas des innocents".
Le réquisitoire historique prononcé, mercredi 30 novembre, par Yves Jannier en faveur de l'acquittement des six accusés, et les "regrets" solennellement exprimés à leur encontre par le procureur général de Paris, Yves Bot, ont confirmé qu'il n'est en effet "jamais trop tard pour que la justice démontre qu'elle existe", comme l'avait annoncé, dès le 23 novembre, Yves Jannier.
"DICTATURE DE L'ÉMOTION"
[...] Les dérives d'Outreau doivent nécessairement conduire à nous interroger. Elles sont aussi les nôtres. Existe-t-il aujourd'hui une rumeur plus simple à colporter et plus difficile à contrer que celle de pédophilie ? Un frisson collectif plus facile à susciter ? Comment ne pas voir qu'à chaque fois que l'affaire d'Outreau s'emballait aucun des verrous ne lui résistait ?
Question d'autorité
NDLR : Question d'autorité, les normes et les consensus ayant disparus selon la couverture du même ouvrage... et je confirme, dans les Hauts de Seine et dans le Val d'Oise, c'est la chienlit, les travailleurs sociaux prennent la liberté d'inventer, surtout lorsque le juge pour enfant est saisi. En Alsace, c'est pas mieux.
Question d'autorité
sous la direction de Patrice Huerre
et Danièle Guilbert
Eres, Enfance&Psy, 2005
La quatrième. Face au développement supposé de la violence des jeunes et aux réponses caricaturales proposées, un questionnement sur l’autorité s’impose aux éducateurs, parents et professionnels. Qu’est-ce que l’autorité ? Qui la détient dans un monde qui a changé aussi bien du côté de la famille que du côté des institutions accueillant et formant les enfants et les adolescents ? Quelles sont les idéologies sous-jacentes ? Comment articuler l'autorité avec la nécessité, pour les bébés, les enfants et les adolescents, de trouver dans leurs environnements, certes des limites, mais avant tout des contenants ?
Il a fallu des siècles pour renverser la tyrannie, puis la monarchie de droit divin. Et voilà qu’aujourd’hui on a parfois l’impression d’assister à un curieux renversement de tendance quand les meilleurs esprits se posent la question de savoir comment l’Etat peut retrouver une autorité et comment les institutions peuvent légitimer ce qui reste de la leur. C’est que la cohabitation entre démocratie et autorité ne va pas de soi. Les relations dans les familles, les rapports entre les adultes et les enfants subissent forcément les tensions et les soubresauts qui agitent ce couple impossible. Les normes et les consensus ayant disparu, chaque famille mais aussi chaque professeur ou éducateur se trouve devant la terrible liberté d’inventer son autorité.
Patrice Huerre est pédopsychiatre, directeur médical de la clinique médico-universitaire Georges-Heuyer à Paris, membre du comité de direction de la revue enfances & PSY. Danièle Guilbert est éditrice, elle a coordonné la revue enfances & PSY. Cet ouvrage présente une version actualisée du numéro 22 de la revue Enfances & PSY.
Cour de Cassation, n° de pourvoi 05-14964
Cour de Cassation, Chambre civile 2
Audience publique du 5 avril 2007, Cassation partielle
N° de pourvoi : 05-14964
Publié au bulletin
Président : Mme FAVRE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
... D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ;
Mais sur le premier moyen :
Vu l'article 4 du code civil ;
Attendu que le juge ne peut refuser de statuer, en se fondant sur l'insuffisance des preuves qui lui sont fournies par les parties ;
Attendu que...
... Qu'en refusant ainsi d'évaluer le montant d'un dommage dont elle constatait l'existence en son principe, la cour d'appel a violé le texte susvisé ;