Mot(s) clef: Lise
Un monde enfin meilleur, avec LR presse et sa modération ?
Après les rumeurs mettant en cause Morandini, d'ultimes bruits courent dans la sphère des médias, des peoples et de la production, dont sur Youtube. Benjamin Lemaire, le « community manager des stars », a été à son tour mis en examen pour « corruption de mineur ». Pour qui n'a pas tout suivi, voir sur les InRocks, pour un condensé. Et comme cela arrive parfois, personne n'en disait rien mais tout le monde savait pour ce qui concerne Benjamin Lemaire ? Voir également l'enquête de Buzzfeed, pour plus fouillé. Les noms sont lâchés ; il semblerait que Morandini et Lemaire ne se soient même pas trop souciés de cacher leur identité lorsqu'ils se sont adressés à leurs interlocuteurs, des mineurs. Beaucoup plus tard, la justice nous aura révélé si ces faits aujourd'hui reprochés à Morandini et à Lemaire étaient avérés ou non.
Chez LR presse, « Magazines et livres pour passionnés du train, du bonsaï et de l'aquariophilie », il semblerait qu'on nous propose une solution miracle - mais parfaitement contradictoire - pour nous épargner toutes ces sortes de scandales, rumeurs ou désagréments : un abandon de l'anonymat, un renoncement à des pans relevant de la vie privée. En effet, à lire leurs équipes de modération, ce ne serait qu'en dévoilant beaucoup de soi qu'on peut avoir accès à leurs forums de discussion ? Morandi et Lemaire, qui n'ont certainement rien à cacher, ils vont nous le jurer, y seraient probablement vite accueillis, pour y discuter de poissons, de tunnels, de tripotage et de rempotage de petits arbustes... mais à une condition, simple : qu'ils y livrent d'abord nom, prénom, adresse personnelle détaillée, ainsi que leur numéro de téléphone.
Depuis tout ce temps, bien plus de 20 ans, j'ai des comptes et laissé des traces un peu partout, sur Internet, avant, sur BBS et autres. Très souvent, sous pseudonyme, pour plus de libertés et car j'aime bien cliver, aujourd'hui d'ici ou de Twitter, entre autres. Jamais je n'ai eu à divulguer grand chose de très personnel ou privé lors de la création d'un compte sur un « réseau social ». Pour Pinterest, il y a peu, juste un compte mail (et automatiquement, mon IP) aura suffit. « Bonjour et bienvenue », en toute simplicité, sans plus de questions. Quand je vais par exemple discuter de la Fedora ou de moto, il est à mon sens parfaitement inutile que j'y ait préalablement lâché trop de données personnelles et confidentielles ou que des données puisse renvoyer facilement sinon directement à d'autres de mes publications, ailleurs, sur Internet encore. Quand je tweete ou lorsque je publie sur Facebook, c'est sous mon identité réelle, très volontiers ; mais ces services en ligne ne disposent en théorie pas de mon adresse personnelle tandis que j'y publie des informations toujours choisies, réfléchies, comme partout. Quand j'envoie quoi que ce soit sur Internet, j'ai cependant bien conscience que je pourrais toujours être parfaitement identifié par une très simple requête auprès de mon fournisseur d'accès Internet, où j'ai une IP fixe, depuis longtemps. Pour mon blog, quelque part à Paris, en France, il existe depuis toujours des mentions légales... sans que je cache pour autant, ici, mon identité. J'utilise des alias et lorsque je reçois du spam dans mon mail, je constate bien parfois que telle ou telle boutique sur le net s'est fait pirater ou a cédé sa base de données.
Chez LR presse et pour discuter rien que de petits trains et de technique, un mail perso et une IP fixe, ça ne suffira pas. Même si j'y ai finalement également très suffisamment confirmé mon identité réelle : « vous êtes libre de vouloir rester anonyme mais nous sommes libres de ne pas valider votre inscription », m'a-t-on ensuite répondu ! J'y avais pourtant insisté, dont avec nom et prénom, à partir de bkant@cloppy.net, puis en communiquant aussi des coordonnés détaillées d'un tiers, mon avocat, pour son adresse et son numéro de téléphone. Mais après mes mails, qui finissaient ensuite également critiques envers leur politique de filtrage à l'inscription, tout en m'interdisant manifestement d'évoquer ces échanges ici ou là, leur modération a fini par m'envoyer : « vu la teneur de votre dernier courriel, nous vous indiquons que nous refusons votre inscription au forum et supprimons donc votre compte. » De ma dernière réponse, ensuite, à cette team, à qui j'ai bien évidemment fait part de l'existence de ce billet de blog : « Ainsi, certains pourront comprendre pourquoi je ne parle pas davantage de ce décodeur, et que maintenant, je me serais un peu étendu sur tout autre chose. » J'aurais pu expliquer déjà en bien moins de lignes et de temps pourquoi et comment j'utilise tous ces switch, des servo et un TLP280-4, ou ce que je compte faire d'un ACS712, si c'est vraiment utile ; ainsi que la base du DCC avec Arduino quelconque sans même un booster ni une « vrai » centrale DCC chez soi ; ou encore, discuter avec d'autres intéressés de safe DCC pour peanuts ; bah, quelle importance ou intérêt.
Pour discuter de petits trains et de bricolages avec d'autres, entre passionnés, LR presse, sa modération, exige donc bien et définitivement d'abord nom, prénom, adresse postale précise ainsi que numéro de téléphone. Comme si cela pouvait garantir quoi que ce soit, contre des spammers ou des kiddies, ou pour les mineurs, sinon pour tout le reste.
L’ONU demande le droit à une connexion anonyme sur internet • "L'interdiction de l'anonymat en ligne interfère avec le droit à la liberté d'expression", condamne David Kaye, qui remarque que "beaucoup d'États l'interdisent indépendamment de tout intérêt spécifique pour le gouvernement". • de source www.numerama.com
Le travail de ces chercheurs en économie et sociologie démontre aussi que l'interdiction de l'anonymat sur ce type de plateformes sociales est vaine. "Nos résultats ne corroborent pas cette thèse pour faire de l'internet un monde meilleur (...) interdire l'anonymat ne résoudra pas ce 'problème' des tempêtes [d'insultes, ndlr]", confie la sociologue Lea Stahel au site spécialisé Quartz. • www.rtl.fr/culture/futur
Le député Éric Ciotti veut des vérifications d’identité sur les réseaux sociaux • NextInpact
Je n'envisageais pas de communiquer toutes ces données personnelles, téléphone, etc, à LR presse ou leur équipe de modération. Cela me paraissait tout à fait disproportionné vu la finalité du traitement, juste une inscription sur un très banal forum de discussion, modéré, dont le thème est le modélisme ferroviaire, même pas l'actualité ou le terrorisme. Et tant pis - voire tant mieux - si je n'aurais de ce fait jamais accès à leur phpBB, à commencer pour sa rubrique Arduino et DCC. Depuis le temps que ça durait, je n'avais de toute façon presque plus de questions à poser ou de sujets très intéressants à soumettre, là bas ? Je ne pourrais pas y discuter non plus de ce que je viens de développer, de la mécanique, un peu d'électronique et quelques lignes de code pour faire remuer rien que des aiguillages de chez Peco, ou à peine plus.
« phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007.. », toute une histoire de failles de sécurités ainsi que de passoires pour spammers ; c'est évoqué dans l'email de confirmation d'inscription : « vise[rait] seulement à filtrer les inscriptions frauduleuses et autres SPAM » ; je suppose que pour y palier enfin, stabiliser leur phpBB et leur base, ces modérateurs n'ont plus trouvé d'autre moyens que celui de filtrer ainsi, drastiquement, à l'inscription, en portant atteinte à la vie privée et à des libertés de ceux qui s'y soumettent - liberté d'expression, droit à l'anonymat en ligne. « LR presse, un espace où n’échangent que d’honnêtes gens, dociles, aux documents d'inscription conformes », pourrait rétorquer la modération
De surcroit, lorsque j'écrivais à « forums@lrpresse.fr », la modération, « garage2 » me répondait. Communiquer d'avantage de données personnelles, dont de confidentielles, alors que je ne sais même pas qui pourrait encore un jour les consulter ou les exploiter m'aurait également beaucoup gêné... A priori, pour mes mails récents, je figure maintenant plus ou moins durablement sous mon identité réelle à un fichier des « spammers ou fraudeurs, bannis », chez LR presse.
A l'occasion, je vais téléphoner à LR presse, l'éditeur de Voie Libre et de Loco revue, pour en discuter de vive voix avec ses services. Ce sera peut-être moins compliqué que par mail ? Mais je me demande cependant si après ce clash par mail avec leurs modérateurs, j'aurais encore l'envie de publier quoi que ce soit, là bas, dans leur forum.
Des revues de petits trains, dont une de 1993 et un Voie Libre de 2013,
ainsi qu'un décodeur DCC sur base Arduino et nmraDCC, voir sur http://mrrwa.org/...
Visiter également github.com/DccPlusPlus/BaseStation
Nigloland : le patron du parc d’attractions rivalise avec les plus grands
« Nigloland rivalise avec les plus grands parcs de loisirs français et n’a pas à rougir de ses attractions face à Disneyland Paris ou au Parc Astérix », c'est à lire sur le Figaro... Leur patron rivalise également avec des experts en médias.
Cet été, constatant qu'un article sur une « folle rumeur » était soudainement référencé par Google, Philippe Gélis, le patron du parc, s'est introduit dans les locaux de « L’Est éclair ». Accompagné de deux gros bras, il y aurait violemment agressé un journaliste. Objectif atteint, ou presque. Alors que le patron de Nigloland exigeait la « suppression » ou le déréférencement d'un article sur la rumeur, il s'y est substitué de nombreuses nouvelles références d'articles qui nous rapportent l'intrusion et ses suites ! Google est comme nettoyé, bravo à Philippe Gélis et à ses deux gros bras !
Philippe Gélis avait été vite placé en garde à vue, puis sous contrôle judiciaire. Il lui est interdit de s'approcher des bureaux ou de journalistes de « L’Est éclair » d'ici à son procès, qui devrait suivre en janvier. Philippe Gélis pourrait encourir jusqu'à trois ans de prison pour cette opération #ereputation de toilettage musclé et sauvage du net...
Moi, j'attends donc tranquillement septembre et d'éventuelles suites ou un retour, après avoir été également agressé cet été. Par une avocate Parisienne, un talent, par une Google team et une DMCA TakeDown team, des experts en coups de ciseaux. Car par le passé, j'avais publié un billet et quelques coupons de presse... Il me semble que cette autre opération de censure d'informations a échouée aussi. Aucun journal ne nous en a rapporté quoi que ce soit, peut être par frilosité, encore, ou plus probablement par indifférence. Mais par contre et vu d'ici, Google a bien évolué également : de nouvelles références d'articles et des informations se sont substituées à d'anciennes qui devaient toutes disparaitre.
#Nigloland Mécontent d'un
article, le patron d'un parc
d'attractions se rend à
"L'Est-Eclair" pour
y agresser un journaliste
Publié le 18/08/16 à 16:44, l'Obs
https://t.co/yRYmTLY9OB pic.twitter.com/jKx3oeNxnR
— l'est-éclair (@lesteclair) 17 août 2016
Le directeur du parc d'attractions Nigloland, situé à 50 km de Troyes, comparaîtra en janvier au tribunal pour avoir agressé mardi le rédacteur en chef de "L'Est-Éclair". Lundi, le quotidien publiait un article titré "Folle rumeur à Nigloland", y évoquant - pour les démentir - des rumeurs d'attentat sur le parc. Son directeur a téléphoné mardi à la rédaction pour lui demander de retirer l'article du référencement de Google, ce qui n'est pas techniquement possible pour un média.
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C'est le bordel dans la presse et les infos du moment
J'ai déjà deux constats #ereputation réalisés par un Huissier de justice, ma butineuse favorite, qui me fait parvenir des documents aux normes. Plus je fouille le sujet, et plus je constate qu'il est devenu bordélique alors que des informations se sont évaporées, dont de journaux... J'envisage maintenant de plus en plus sérieusement de saisir un juge d'instruction, à faire travailler de façon décente, à charge comme à décharge, pour y voir un jour un tout petit peu plus clair encore.
En attentant que certains reviennent de vacances, ainsi que passent les vacances judiciaires, je réfléchis aussi à faire réaliser vite un troisième constat d'Huissier. Car tout fluctue, sur le net, au gré de changements de données et des indexations par les moteurs de recherche, également au gré de pannes, de lenteurs, ou des aléas de tous ces systèmes, machines et réseaux... Ca m'énerve tout ce bordel, ça en ajoute, ça me fâchait déjà, ce que je tweetais il y peu.
A propos d'instruction, ce jour et suite à un échange par DM, sur Twitter, j'ai trouvé un courrier de la Poste, du 26 juillet. C'est aussi convivial, Twitter. En général, la Poste fonctionne très bien ; mais parfois, des choses bizarres se produisent... Suite à une récente « demande » de ma part, une demande très précise, elle cherche. Quelque chose semble s'être passé par là, que je ne comprend pas vraiment non plus ; quelque chose m'a échappé ? Mais je fais confiance, d'ici 5 jours, il devrait m'être adressé un mail ou un courrier qui répondra parfaitement à mon « attente » et mes interrogations. J'attends, tranquillement, avec des cibles bien précises qui n'ont jamais été à la Poste, des services qui fonctionnent plutôt bien. Taper sur des lampistes ? Non, pas du tout, et qui a bien suivi depuis le début dira que ça n'a jamais été mon style.
Et pour plus en rire, en attendant la suite, juste le bordel : un article du Figaro de janvier 2009, qui annonçait un acquittement via AFP et ATS, ainsi que un article publié ce 20 juillet 2016, qui annonçait qu'allait suivre le procès...
Enfin, pour respirer, à ceux pour qui ça coinçait et qui souhaitaient faire évoluer leurs PC de Windows 7 à 8.x vers Windows 10, à condition de s'y être pris avant ce 29 juillet... Avec tout ce bordel, je n'avais moi-même pas pris le temps ! Il suffirait d'avoir entamé la procédure pour pouvoir bénéficier de l'évolution ou de l'upgrade gratuit (Windows 10 Famille : 135 euros, Windows 10 Pro : 279 euros TTC, tout de même). Après avoir vérifié le BIOS et ses paramètres, après avoir tout déconnecté qui ne sert à rien (lecteur DVD, y compris sur SATA, dongle Wifi, RF, tout sur USB, etc), après avoir vérifié le disque et l'espace disque libre, cliquer sur Ok ; ensuite, arracher même la souris et le clavier, puis laisser faire.
https://t.co/fqs850Ya94 #avocats @BasileAder @CNIL Pour le moment, ça allait. C'est maintenant que je vais commencer à me fâcher.
— Bruno Kant (@bkant) 23 juillet 2016
Juillet va sur sa fin
« Donnons licence au juste et à l'injuste de faire ce qu'ils veulent ; suivons-les et regardons où, l'un et l'autre, les mène le désir. Nous prendrons le juste en flagrant délit de poursuivre le même but que l'injuste, poussé par le besoin de l'emporter sur les autres : c'est ce que recherche toute nature comme un bien, mais que, par loi et par force, on ramène au respect de l'égalité. » • Platon, voir parmi mes diverses références, avec Juliette ou Sade...
Je citais Bossuet en octobre 2008, j'allais ensuite finir d'échanger avec un juge poussé de son siège. Ibsen, c'était encore autre part, dans mon foutoir en ligne ou ce blog de plus de 10 ans. Une de ses petites phrases avait bien une place à ce mois ci également. Celle que j'ai retenue, sur le destin, est « terrible », m'a-t-on fait savoir, et je ne le savais déjà que très bien. Ce 11 courant, une Parisienne qui pourrait être avocate experte en #ereputation technologies, littérature, arts et autres m'informait aussi qu'une donnée particulière et précise devait absolument disparaitre de Internet. Cette donnée finira bien par s'évaporer, bientôt, à moins qu'elle ne se soit à nouveau incrustée dans une histoire un peu singulière ?
Quelque chose s'est tramé, depuis ce 11, alors que sur Internet, il y avait eu des changements, puis qu'il allait en suivre encore quelques uns. Tout d'une information devait disparaitre, certainement dans la plus grande discrétion et vite ? J'ai le très net sentiment qu'il n'était pas du tout prévu qu'on puisse en débattre sereinement. Raté ; nous allons maintenant discuter bientôt de tout autre chose encore, autour de cette même donnée, toujours présente ici et là, sur Internet.
« Puisque vous insistez... » Oui, j'avais insisté, vers ce 12 et ce 13, puis encore ce 16 et vers le 19, par là. Dans la mise en demeure qui m'était parvenue, il était pourtant bien écrit que j'avais quelques huit jours devant moi, et je croyais même que, comme de coutume, dans pareilles situations, nous allions pouvoir échanger quelques mots. Mais non, ça n'a pas été possible, ce que j'avais d'ailleurs bien anticipé, dès ce 16 : « je tirerais des conclusions d’un silence de votre part. » Depuis ce 11, chacun plaçait ses marques ou envois, traçait ses voies, et j'observais. Et voilà le résultat #facepalm
Si Mme X revenait maintenant prochainement vers moi, je ne l'exclue pas, ma réponse sera alors courte et évidente. Je la renverrais bien sûr très cordialement vers qui était son conseil, ces temps ci, ainsi qu'au survol d'un vieux billet du blog de Batman : « L'hypothèse est simple : l'avocat a commis une faute et a causé un préjudice à son client. Il a... » Eolas y ajoutait aussi : « La question qui se pose alors est : que va-t-il advenir du client ? La réponse est simple : chaque ordre des avocats contracte une assurance. » Je ne sais pas si tout y est toujours d'actualité et exhaustif, je n'ai fait que survoler son billet sans aller voir et approfondir ailleurs. Et puis je me doute que Mme X a déjà songé à aller se faire mieux conseiller, elle s'est d'ailleurs peut être déjà précipitée autre part, y exposant ce qui se passait, ces ultimes difficultés...
Dans mon blog, je suis délibérément prolixe, c'est depuis toujours un espace truffé de digressions, mais aussi de pans entiers d’omissions et approximations. Pour des envois, plus c'est simplifié, exhaustif, bref et concis, davantage ça pique. Ma récente « réclamation » auprès du Bâtonnier n'était pas très courte. Il lui parvenait un exposé sur deux pages que je voulais assez clair mais qui chutait sur une bonne petite phrase. Ces jours passés, vu ce qui se tramait et les risques, vu ce que j'ai écrit et publié aussi, qui pourrait me revenir à la tronche comme un râteau que j'aurais moi-même laissé trainer, j'ai bien sûr lâché parfois ma butineuse favorite, un Huisser de justice. J'ai fait réaliser deux constats aux normes ; ainsi, je dispose d'un état antérieur et postérieur à quelque chose, et je vais pouvoir écrire à nouveau au Bâtonnier de Paris. Autour de 10 lignes, je pourrais lui décrire un peu mieux ce qui semble s'être passé, quelque chose d'autre que d'insignifiantes histoires de « copyrights », autre chose aussi que cris et enfantillages autour de « données perso dans un blog ».
Ca peut tenir en moins de 10 lignes ? « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse », c'est encore consultable par tout le monde, sur Internet. Deux articles, d'abord du Parisien, ainsi que des archives du Huffington Post (mais de source le Parisien), semblent être toujours normalement référencés sur Google. Le reste de ces informations ou « données personnelles » s'est évaporé, était parfois ou est à présent sans grand intérêt, sinon, est depuis toujours vraiment bidon... Mais cet état du moment reste tout de même assez conforme à ce que je pouvais souhaiter aux alentours du 11, puis plus fermement encore, dès ce 13 puis ce 16 courant : tout n'a pas disparu. Et nous en rediscuterons ?
En tous cas, on s'aperçoit ainsi qu'il n'y a jamais eu de réels problèmes de type « copyright », mais qu'une purge aux ciseaux, une opération de « neutralisation » et de « nettoyage d'e-réputation » semblait être en cours, visant probablement à faire bientôt disparaitre de Internet toutes ces « données personnelles » de Mme X. Et ça a donc échoué.
https://t.co/DxtGlNm6iA @MagDecideurs C'est à vous, ce mag et classement? #presse #avocats pic.twitter.com/C9YnuQOFxq
— Bruno Kant (@bkant) 27 juillet 2016
Qu'est-ce qu'il a, mon blog ?
Je répond tout de suite à cette question : mon blog n'a rien du tout, même pas d'audience particulière. Lorsqu'un Morandini publie un billet, suit une déferlante de 40 000 visites dans la journée, voire même dans l'heure. Ici... En plus, je m'aperçois que sur Internet, c'est en ce moment juste le bordel, même dans l'actu, et que les indexations des moteurs de recherche semblent évoluer, manifestement au gré de suppressions et de censures de données. Serait-il possible qu'en raison de changements récents, mon billet de blog avait soudainement gagné en pertinence puis en visibilité ? En ce cas, ce ne serait qu'en raison de ces changements, une purge en cours sur Internet et peut-être mal faite, que mon vieux billet de 2008 assez conforme à ce qui était alors paru dans la presse commençait à poser des problèmes... Ce sont des éléments et une hypothèse type #Streisand que je pourrais soumettre aussi à Me Amélie Tripet, si elle m'écrivait à nouveau.
En attendant, et parce qu'il faut bien se distraire aussi entre des réflexions, je vais essayer de trouver plus que la courte minute « Prostitution : escort girl à 15 ans », par 66 minutes, encore diffusé par M6... « Zoé et Manon, deux adolescentes, plongent dans le monde de la prostitution à seulement 15 ans. Obsédées par le luxe et l'argent facile, les deux jeunes filles opèrent en tant qu'escort girl. Après 3 mois de rendez-vous tarifés avec de riches clients, elles sont finalement dénoncées par leur propre mère. » « On disait plutôt de l'escort ». « Si les relations sexuelles avec mineures sont fortement réprimandées par la loi, la police traque surtout les éventuels proxénètes ou systèmes de réseaux », peut-on lire chez M6 Enquêtes Exclusives. Des documentaires, mais récents et pour les français. Plus loin, j'ai trouvé « Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc sur les `'escort girl" », encore récent, déconseillé aux moins de 16 ans... « la prostitution, en France, est libre. C'est le proxénétisme qui est interdit. » « `'Escort" : le mot s'est banalisé dans notre vocabulaire. Il suffit de faire une recherche sur Internet pour réaliser à quel point cette activité a explosé et surtout qu'elle touche et s'adresse à toutes les catégories sociales et professionnelles. »
Pas sur la bouche - Le documentaire choc de Mireille Darc
Ce 11 juillet, j'ai donc été mis en demeure et j'ai même été mis en cause par une avocate, rien que ça. Très probablement par une nettoyeuse de #ereputation ou faisant fonction, pour un billet de 2008. Dans mon billet, il ne figurait pourtant que des coupons de presse et des extraits, des informations qu'on peut aujourd'hui toujours retrouver et aller lire ailleurs, sur Internet, en tout premier dans des articles de journaux en ligne (le Parisien, le Soir, ...). Et il m'est reproché de m'être moi-même référé à nos principaux journaux français, ce sans même les avoir commenté, sans avoir dénaturé quoi que ce soit, ou il m'est depuis peu strictement interdit de me référer encore en ligne à des informations elles-mêmes pourtant toujours en ligne, mais ailleurs, et accessibles à tous via Google, Bing, etc, quelque chose de cet ordre #ShutUp
Dans ma rubrique Notes, sur la droite, il figure depuis toujours un petit avertissement qui peut avoir échappé à plus d'un visiteur : « L'actualité, au fil des mois... Les extraits proposés dans cet espace sont loin d'être exhaustifs. Pour la contradiction et pour plus consensuel, ne pas hésiter à suivre les liens pour lire l'intégralité des articles référencés. Ne pas hésiter non plus à compléter ces lectures par des recherches, sur le net, les sites officiels, ainsi que dans les bibliothèques ou les archives de médias traditionnels. » C'est ce qu'on nous apprend au plus tard dès le collège.
A l'époque, vers 2006, au moment d'un tournage d'un film, il y avait eu scandale, notamment sexuel. Contrairement à la Suisse, la France est depuis longtemps traversée par de forts courants abolitionnistes, par divers courants féministes, des courants récemment renforcés par le militantisme des FEMEN et autres anti-masculinistes. En France comme autre part, le sujet de la pédophilie ou de sexe avec des mineurs est également sensible, depuis des décennies. Vers 2006 puis fin 2008, nous discutions beaucoup de prostitution, de drogue et même de proxénétisme (une activité professionnelle quasi comme une autre, en Suisse, à la période des faits, puis également à la période du procès qui allait suivre).
Dans cette histoire, le journal le Parisien avait fini condamné pour avoir publié des informations erronées ou fausses. Je n'avais rien repris de tel, des choses trop erronées ; ma propre publication était postérieure, portait sur l'ouverture, donc, sur des éléments retenus par l'instruction, ainsi que sur des faits du déroulement du procès. Il m'est également reproché d'avoir pris note ou d'avoir publié trois coupons et extraits de journaux, j'avais un peu croisé des sources... A toutes ces périodes, de 2006 à 2008, je fréquentais moi-même assidument des prétoires, au civil, chez les sauvages, et les faits tels que rapportés fin 2008, par la presse, divers grands quotidiens français, ne m'avaient pas laissé indifférent ; j'en avais d'ailleurs pris ces « notes ». Il faut souvent un certain temps, des fois des années, même des débats dans des prétoires avant que des vérités puissent émerger... Plus tard, à un procès « Drogue et sexe chez Astérix », quelques faits et responsabilités avaient été établis, et des accusations telles que de chantage et d'extorsions allaient s'effondrer. Malgré ces histoires d'héroïne ou de coke et de cul, du sexe tarifé, de violences conjugales aussi, Thomas Langmann ne s'en porte manifestement pas plus mal ; The Artist, de 2011, a même été très bien reçu ; Astérix, on s'en souviendra.
Cinéma : comment Thomas Langmann a bâti son empire
Entreprendre.fr, publié le 10 sep 2015, extrait
« Avant le succès de The Artist, Thomas Langmann a, en effet, essuyé quelques plâtres, celui d’Astérix aux Jeux Olympiques (janvier 2008) et son budget de 78 M€ (film le plus cher de l’histoire du cinéma français), qu’il a lui-même réalisé, et qui n’a engendré «que» 6,8 millions d’entrées en France. »
Thomas Langmann, le nouveau nabab
M le magazine du Monde | 25.02.2012 à 14h23
« M le style, l'époque, l'actu », 2012, extrait : « sur le tournage d'Astérix aux Jeux olympiques, 50 000 euros sont dépensés en coke et escort girls. Quand l'affaire s'ébruite, Langmann s'en tire d'un " consommation personnelle ". »
Il y a fréquemment reécritures des histoires entre le moment du scandale, au gré des remous judiciaires et des temps médiatiques, puis à l'issue de ces procès. Il n'y a que chez les juges pour enfant, aux affaires familiales ou des tutelles qu'on ne reécrit jamais ou quasi jamais rien ; ces juges là lisent le passé et écrivent le présent comme le futur avec une précision telle qu'il n'y a jamais rien à reécrire... ceux là voient si clair, avec les travailleurs sociaux et les psys, que je ne comprend toujours pas pourquoi nous ne leurs confions pas Renseignement, anti-terrorisme et chasse aux radicalisés.
Aujourd'hui, une histoire de castings, de tournages et de scènes d'une web série fait beaucoup de bruit. Je pense qu'on peut raisonnablement affirmer que tout le monde s'exprime à ces sujets, parfois imprudemment. Il y a eu divulgations, communications, contestations, décisions prises et annonces de dépôts de plaintes. Nous lisons et voyons défiler absolument de tout, jusque sur les réseaux sociaux. Dans cette « affaire Morandini », d'ici quelques années, la justice aura établi des faits et responsabilités. Vais-je être un jour aussi accusé, mis en demeure, dénoncé aux Google et DMCA teams, voire même assigné pour avoir tweeté ou publié parfois, comme tout le monde, avec le hashtag #Morandini ?
Il faut que j'y réfléchisse. Et que j'envisage très sérieusement de supprimer presque l'intégralité de mon blog, notes et bavardages, la quasi intégralité de mes tweets, et 90% de mon Facebook, ou pour simplifier la tâche, que je songe à supprimer le tout. Que j'envisage également de faire supprimer quantité de mes lignes dans des forums ou dans des commentaires d'articles de journaux, sur des périodes même très antérieures à l'ère des réseaux sociaux.
#ereputation 0 results #DMCA [Redacted]
Edit, de la nuit du 23 au 24... Ce qui suit, dans ce billet, était déjà assez prudent, je crois. Je poursuis mes réflexions, mes recherches et mes investigations, en attendant la ou les suites. Il est maintenant très probable que je sois confronté moi même à différents fronts : une avocate, de chez Ader et Jolibois, de Paris, la team Google, localisée on ne sait où, mais également une team DMCA, d'ailleurs, qui pourrait être intervenue quasi en même temps que la team Google. Mais moi, ça va, les Tchernobyl ou Fukushima en live, j'ai l'habitude. Suite à mes réactions et quelques envois, le cabinet Ader et Jolibois et/ou Maître Amélie Tripet pourraient depuis peu être eux même confrontés à l'Ordre, à Me Amélie Tripet, au journal le Parisien, ainsi qu'à une cliente, mais également encore à moi, pour un moment... A suivre.
Edit de la même nuit. Ca fini par me fâcher. Après une Parisienne tout à fait déterminée, je commence à avoir le sentiment d'être confronté aussi à quelques offshores spécialistes en coups de ciseaux, qui reçoivent, survolent, cliquent et valident en étant aux ordres d'on ne sait quoi. Derrière tout cela, très probablement, également des hiérarchies qui imaginent qu'en cas de litiges ou dommages, des tribunaux finiront saisis, puis qu'alors, tout le monde pourra montrer ses voisins du doigt ou sinon, se soustraire... Super services, que proposent DCMA.com : « We are Internet experts - not legal experts », « you can extend your reach as a lawyer », just ask ! Et puis jusqu'à du DIY flate rate, accessibles à tous, dig and ask there. Ca fini par me fâcher, mais ce qui s'est produit et tramé ne m'étonne qu'à moitié ; par le passé, le personnage, dans le fond, auquel je m'oppose, s'était déjà fait conseiller par un « rayé du barreau ».
Ce qui s'est tramé, ces jours-ci, me permet de décortiquer un peu le fonctionnement d'outils de censure disponibles sur Internet. Depuis ce 21 juillet, pour une recherche très précise, sur Google, l'un de mes billets de blog n'apparait plus parmi les résultats. Et depuis ce 21 juillet, pour une recherche encore plus précise, il apparait la mention : « En réponse à une réclamation reçue dans le cadre de la loi Digital Millennium Copyright Act (DMCA, loi de protection des droits d'auteur aux États-Unis), nous avons supprimé 1 résultat(s) sur cette page. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre connaissance de la réclamation DMCA... » Manifestement, une information tout à fait particulière figurant dans mon blog ne doit plus jamais être affichée par Google. Pourtant, la même information figure encore dans des articles de journaux, et ces résultats là sont aujourd'hui toujours retrouvés puis proposés par Google. Dans le futur, tout sera peut être encore très différent... Pour le moment, seul mon blog pourrait faire l'objet d'un tel « traitement de données personnelles ». Pour les recherches les moins précises, Google affiche juste l'habituel message « Certains résultats peuvent avoir été supprimés conformément à la loi européenne sur la protection des données. » Ce n'est qu'en approfondissant qu'il fini par apparaitre aussi un avertissement de type « DMCA / Copyright Act ».
Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique... Version consolidée au 23 juillet 2016, de l'article 1, « Ainsi qu'il est dit à l'article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, la communication au public par voie électronique est libre. » Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, version consolidée au 23 juillet 2016, article 1, « L'imprimerie et la librairie sont libres ».
Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (2000/C 364/01), article 11, « 1. Toute personne a droit à la liberté d'expression. Ce droit comprend la liberté d'opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu'il puisse y avoir ingérence d'autorités publiques et sans considération de frontières. 2. La liberté des médias et leur pluralisme sont respectés. »
Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou encore la Charte, article 11, ainsi que la Convention, son article 10 ; voir aussi article 17 - Interdiction de l'abus de droit).
Il faut que je vérifie ce qui s'affiche hors Europe, avec des VPN. S'agissant d'une censure avec ces outils DMCA, pourrait-elle avoir une portée globale ? Il s'agirait peut-être d'une piste de réflexion à soumettre à la CNIL, qui cherche encore comment faire appliquer légalement #DroitOubli Européen ou similaire à cette échelle, planétaire...
Il s'agit là de mes propres « données personnelles » aussi. Je suis identifiable et j'ai été identifié, voire même été dénoncé, par inconnu, donc, cela me concerne, m'intéresse également. Ce 22 juillet, il me parvenait d'ailleurs bien un message d'une Team Google me le confirmant, quelques unes de mes propres « données personnelles » font maintenant l'objet d'un traitement particulier : « Notification de suppression de la recherche Google conformément à la protection européenne des données », « À: Webmaster de http://justice.cloppy.net/ ». Comme j'avais pu deviner, constater qu'une censure pouvait rapidement suivre, une de plus, puis qu'elle était ensuite effectivement appliquée à mon blog, je n'avais donc pas été surpris de recevoir cette confirmation de la part de Google. J'ai réagit, répondu à Google, ses services en feront ce qu'ils voudront, je m'en fous, ou presque. « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. »
Ce 11 courant, je recevais donc une mise en demeure à laquelle je décidais vite de ne pas donner suite. Après une analyse plus fine de ce qui m'était parvenu, ainsi qu'après recherches, je ne changeais pas d'avis et je le faisais bien savoir, dès ce 13, puis surtout dès ce 16 juillet. J'ai répondu à Maître Amélie Tripet, chez Ader Jolibois (Paris), exposant des motivations et lui demandant un complément d'information afin de pouvoir, malgré tout, réfléchir encore. J'attends une réaction, son éventuelle réponse à ce qui lui parvenait, sa réplique ou ses commentaires.
D'une preuve de dépôt d'un e-RAR, le n° 1E00158271246, du 18, j'attends le récépissé |
Puis ce 20 juillet, je remarquais qu'une IP particulière s'était intéressée à ma publication de 2008... Bizarre. Et ensuite, fouillant autour de cette IP, puis chez Lumendatabase, j'ai rapidement compris qu'il pouvait suivre une censure. Qui n'a pas tardée ; dès ce 21, je remarquais bien que pour certains mots clef, les résultats de recherche de Google affichaient soudainement des choses très différentes. J'ai depuis essayé d'en savoir encore plus, mais en vain. Seul le message sibyllin de la Google Team m'en apprenait plus, m'apportait quelques précisions et confirmations utiles.
J'avais déjà évoqué des problèmes de « copyright », notamment dans une correspondance parvenue ce 19 juillet à l'Ordre des avocats de Paris. Il n'y a là aucun problème de type « copyright » non plus, pas à mon avis. J'ai le sentiment que ces outils ou cette censure là qui s’appuie sur les automatismes DMCA existants permet de cacher au public certaines informations ou des sources. La FAQ DMCA nous renseigne ou peut faire sourire : « In other words, the fact the content is yours, or in the case of a photo or video the subject is you, can be sufficient enough to request a takedown. » Quelqu'un a estimé que mon billet de blog de 2008 et les informations qu'il contient aujourd'hui encore lui appartiennent, ou sinon, il s'est reconnu sur la photo ou la vidéo... Il n'y avait rien que du texte dans mon vieux billet de 2008, quelques coupons et des extraits choisis, non commentés, de très précis coupons de presse, des notes.
Vu chez Lumen, « Found 0 results » ? |
L'à propos de Lumen database peut faire rire également : « Our database contains millions of notices, some of them with valid legal basis, some of them without, and some on the murky border. » « On the murky border » ou « à la frontière sombre », selon traduction.orange.fr. Je pensais que j'allais être très rapidement entrainé ou emporté dans un processus judiciaire loyal et bordé par du vrai droit, puis ainsi avoir l'opportunité de débattre sereinement ; mais il n'aura peut-être suivi qu'une censure pure et simple d'un billet de mon blog avec ces outils Google et une moulinette DMCA ? On verra. J’attends, je ne sais pas ce qui pourrait se tramer encore ou non au cours des prochains jours et puis des mois qui suivront. Je ne suis pas devin. J'ai fait rire aussi chez mon hébergeur, où j'ai déjà cité John Galsworthy : « La justice est une machine qui, ayant reçu une poussée de quelqu'un, continue à rouler d'elle-même. »
Dans la base de Lumen, de nombreuses notices sont dites et marquées « Redacted », elles sont partiellement ou totalement anonymisées, vides, parfois sans le moindre renseignement. Je n'ai pas réussi à retrouver celle qui me concernerait, pour la lire et ainsi pouvoir mieux comprendre encore pourquoi ce traitement spécifique est appliqué à mes « données personnelles » ; je n'ai rien trouvé, ni avec des mots clefs simples, ni autour de la date du 21 juillet. Mais les quelques notices partiellement expurgées de données renseignent sur ce que sont supposées être les notices dites « Redacted ». Quelque part, dans ce fouillis DMCA, il devrait figurer ma propre notice car j'ai moi même « divulgué » des informations parues par le passé, dans la presse, et que la presse « divulgue » aujourd'hui toujours...
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Toujours aussi ennuyeux, Internet
En ce moment, des choses semblent changer, sur Internet... un espace réputé très « volatile ». Heureusement qu'il nous reste les services d'archives des journaux, où il est aujourd'hui de plus en plus facile de vérifier et d'approfondir des informations. J'ai moi-même reçu il y a peu une « mise en demeure » #ereputation de la part d'une avocate Parisienne m'intimant de « faire disparaitre » ainsi que de « faire déréférencer » #DroitOubli quelques mots et lignes dures qui figurent depuis des années au fond de mon blog. Comme s'il n'y avait que cela à faire aujourd'hui, du ménage par chez moi.
Edit du 15, tard le soir : Nathalie Karsenti (MCE TV et Télésud) semble avoir pris la mouche...
Edit du 16 : J'ai envoyé un mail à cette avocate, pour obtenir des compléments d'infos et ses commentaires. D'ici à un éventuel retour, prochaine étape, pour moi : écrire à @FrSicard pour me plaindre de l'avocate de @le_Parisien
Edit du 17. Je vais aussi écrire au Parisien, où j'ai déjà téléphoné, ils ne seront pas trop surpris par l'envoi. « Messieurs, lorsque votre propre avocate vous suggèrera de déréférencer un contenu de votre journal, demandez vous bien d’abord à qui pourrait porter préjudice mais également à qui ferait plaisir tout empressement. » Pour ceux de mes lecteurs qui souhaiteraient approfondir ces sujets, voir l'ordonnance de référé du 13 mai 2016, sur Legalis, commenté sur NextInpact ainsi que sur Silicon. « Le tribunal de grande instance de Paris a ordonné à Google de déréférencer un lien vers un contenu litigieux apparaissant lors d’une recherche effectuée sur les nom et prénom du plaignant. » Voir également le nouveau RÈGLEMENT (UE) 2016/679 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 27 avril 2016 (« données personnelles », considérant 153, puis article 85, alinéa 1, ou la Charte, article 11, et la Convention, article 10) qui accordera encore une place à la liberté d'expression et d'information, « y compris le traitement à des fins journalistiques et à des fins d'expression universitaire, artistique ou littéraire ».
Du 17 encore. J'ai donc déjà envoyé un mail à cette avocate. Ainsi que, maintenant, une lettre à l'Ordre, au Bâtonnier, une autre au Parisien, à leur Direction Générale et à leur Direction des Rédactions. Il ne me reste maintenant plus qu'à patienter puis à découvrir d'éventuels retours ou réactions. On me demande de supprimer/censurer une information, dans mon blog. Mais la demande comme sa forme et son contenu me posaient déjà de sérieuses difficultés... ce que j'ai lu et vu depuis la réception de cette demande m'a aussi profondément embarrasé, j'ai donc réagit.
Récépissé, de mon e-RAR 1E00158243120 à l'Ordre |
Du 20. Je ne comprend toujours pas la démarche de cette avocate Parisienne, pourtant une spécialiste, qui est donc venue frapper fort chez moi. Je lui ai d'ailleurs retourné des questions pour tenter de clarifier aussi cela. J'ai également fait réaliser un constat d'huissier dans lequel il apparait clairement que les informations « litigieuses » dont il est aujourd'hui question sont toujours « divulguées » par le Parisien, en premier, ainsi que par le Huffington Post et par Le Soir, un journal Belge. Voir également « Peut-on faire supprimer son nom des archives des journaux ? », un billet du 1er juin, sur le blog SOS conso, sur le cas des frères D., d'un article publié le 8 novembre 2006 par les Echos, et sur des faits jugés qui semblent être antérieurs à avril 2003. « La cour d’appel de Paris les a déboutés, en notant que `'ni le titre ni l’article ne contenaient la moindre inexactitude", que les frères D. "n’ont d’ailleurs pas été blanchis comme ils le prétendent", la sanction qui les frappait ayant seulement été réduite, et que `'leurs difficultés ne pouvaient être imputées à l’article même, mais à la lecture qu’en font les professionnels" », peut-on lire sur SOS conso, qui poursuit, un peu plus loin... « Les deux frères se sont pourvus en cassation, en faisant valoir que l’exactitude d’un article ne pouvait être opposée au droit à l’oubli numérique. La Cour de cassation a validé l’arrêt d’appel, au nom de la liberté de la presse, le 12 mai. »
Du 20, plus tard le soir... Un médecin a bien eu gain de cause, en Belgique ; mais pour des faits et un article très anciens, de 1994, des faits sans rapports très évidents avec son activité professionnelle. Sur cet arrêt de la cour de cassation du 12 mai 2016, favorable à « la presse », voir également ces articles sur Arrêt sur Images, puis sur LexTimes, ou encore sur NextInpact. Dans son article, NextInpact rappelle « quelques grands principes » qui avait été énoncés par la CJUE, en 2014. LexTimes me plait aussi beaucoup, dès son titre : « Données personnelles : Primauté de la liberté d'information sur le droit à l'oubli ». Si Me Amélie Tripet revenait à la charge, je pense que j'aurais maintenant suffisamment d'arguments encore très pertinents à lui opposer, jusque dans des prétoires. J'ai tout de même contacté deux cabinets d'avocats, mais pour d'autres raisons, pour une plainte ou une citation directe ; j'attends leurs réponses, s'il n'en suit aucune, et alors que rien ne presse vraiment, je les relance début septembre ; ces jours-ci, tout le monde part en vacances.
Du 20, encore plus tard. Il faut que j'arrête de fouiller toutes ces sources et archives, toutes à trois clics. « Sur la bonne foi, Me Tripet soutient que `'l'information rapportée est exacte. Un propos virulent c'est le propre d'un billet d'humeur. C'est la liberté du droit de critique". Enfin, elle estime que si le maire n'a pas fait paraître de droit de réponse `'c'est parce que la révélation du parking payant est exacte. Et c'est ce qui gêne le maire" »... vu sur La Dépèche. Je la retiens
Edit du 22. Depuis hier, mon billet de blog de 2008 n'apparait plus parmi les résultats de recherche, pour certains mots clefs. Il y a eu déréférencement, par les services de Google. C'était une solution que j'avais très rapidement suggérée à Me Tripet, car un très simple et bon compromis : je n'avais rien à changer, chez moi, et pour des requêtes Google précises, mon billet de 2008 n'était plus jamais affiché. J'ai cependant soumis en retour une demande à Google, qui sera donc ainsi arbitre, une solution imparfaite, qui a déjà suscité de vifs débats et controverses : « Votre formulaire de demande de réintégration dans le cadre de la loi européenne sur la protection des données a bien été envoyé. » Par le passé, en 2014 et en 2015, d'autres URL de mon blog ont été déréférencées par Google, pour des requêtes ou des « données personnelles » très précises ; je n'y avais pas réagit. A contre coeur, j'ai aujourd'hui également modifié, raccourci, abrégé, élagué mon billet de 2008, pour simplifier toute suite. Détruire quelques notes, même très anciennes, c'est toujours désagréable ; mais il m'en reste des copies, dont une figurant au constat d'huissier que je viens de faire réaliser. Malgré cet élagage, le fond comme la forme de mon billet de septembre 2008 restent assez inchangés : juste quelques notes... En supprimer encore dans ce billet de 2008 me pèserait sur la conscience. A mes notes, datées du 29 septembre 2008, de mes diverses références : « Faut-il se fier à ce que disent les gens, ou à ce qu'ils font ? A ce que l'on entend, ou à ce que l'on voit d'eux ? Tout dépend de la qualité de votre interlocuteur. S'il est homme de pouvoir, ne l'écoutez pas. Observez le. » • Chapitre 3, Plaidoyer pour le mensonge, Laurent Lèguevaque, paru chez Denoël (2006)
Du 22, tard. Probablement dernière des choses, pour ce billet dèja trop long. La mise en demeure me parvenait donc via mon hébergeur, me reprochant en premier de « divulguer » une information également parue sur le site du Parisien, en septembre 2008. L'information est toujours en ligne sur le site du journal et reste manifestement encore normalement indexée par Google. Rechercher et lire « Le producteur d'Astérix énerve la justice suisse ». Or la mise en demeure qui me parvenait visait à faire « disparaitre » des « données personnelles » d'un tiers qui sont également dans cet article. Je me demande comment le cabinet Ader Jolibois va faire pour obtenir ensuite la « purge » du site Internet et des archives du Parisien. Car vérifications faites, d'abord par téléphone, puis ensuite sur la toile, il m'était rapidement apparu que le cabinet Ader Jolibois, qui m'a mis en demeure, est aussi le conseil « historique » du journal le Parisien... Pour lire « Drogue et sexe chez Astérix », Tribune de Genève du 10-11 janvier 2009, il faut aller consulter les archives des journaux Suisses.
« Un symbole fort pour les enfants », commentait Richard Josefsberg
NDLR : « Un moment chargé d'émotion et rempli d'histoire », ajoutait le Parisien... Ceux qui me lisent depuis un moment connaissent mon style. Ceux qui me découvrent remarqueront que je m'exprime depuis « un angle mort ». Quant aux magistrats, aux ministères, au parquet, aux spécialistes et ces quelques uns qui auraient souhaité que je tourne une ou plusieurs pages, que j'oublie, que je la ferme enfin, voire même que j'efface partie ou tout de ce que j'ai pu publier au cours des années passées, je les emmerde, encore, mais ils s'en doutent ; une telle position, que je maintiens depuis des années, ne devrait pas surprendre à l'OSE France. « Only the dead can forgive ! »
Elie Wiesel, prix Nobel de la paix, est mort à l'âge de 87 ans
Politique | A.C | 02 juillet 2016, 21h58 | MAJ : 02 juillet 2016, 22h32, le Parisien
Elie Wiesel, écrivain et prix Nobel de la paix, est décédé ce samedi à l'âge de 87 ans, a révélé le journal israélien «Haaretz». De nationalité américaine, issu d'une famille juive roumaine, Elie Wiesel a consacré une partie de sa vie à la littérature et une large part de son œuvre à la Shoah, dont il est un rescapé. Son livre «La Nuit», qui raconte son expérience en camp de concentration, s'est vendu à des millions d'exemplaires à travers le monde.
Elie Wiesel est également un militant pour la paix, qui a parcouru le monde pour dénoncer les massacres, notamment ceux commis en ex-Yougoslavie. Un pacifiste qui n'hésite pas à soutenir l'intervention militaire « quand aucune autre option n'est possible», comme il l'écrivait en 2003 dans le «San Francisco Chronicle» à propos de la guerre en Irak.
En 2008, nous avions accompagné Elie Wiesel au château de Vaucelles, où il avait été accueilli au sortir de la guerre et des camps de concentration. Là, à Taverny (Val-d'Oise), il avait raconté la vie dans «cette maison du bonheur». «On a proposé mon nom pour de nombreux édifices. A chaque fois, j'ai refusé. Mais ici, j'ai accepté, avait-il raconté. C'est une dette de reconnaissance à la France et à l'OSE (Œuvre de secours aux enfants). Quand j'écris, je pense et je parle encore de Taverny, là où j'ai commencé à apprendre votre langue».
Grenoble... Les trois enfants autistes de Rachel restent placés
NDLR : Ca reste pratique, Twitter. Tandis qu'on s'y fait bassiner avec des histoires de référendum et d'avocat grenoblois interné d'office, puis radié malgré une foule de soutiens, on fini toujours par y repérer l'essentiel. Il faut que je discute un peu avec cette avocate, Sophie Janois... dont d'un arrêt CEDH Kutzner, et que Rachel fasse effectivement appel. « Les méchants font la loi... des séries », ce déjà vieux billet, reste d'actualité, pas mal d'autres sujets également.
Grenoble: les trois enfants autistes de Rachel restent placés
AFP / France 3 Alpes
Publié le 24 juin 2016 à 17:45
Un juge des enfants du tribunal de Grenoble a confirmé, ce vendredi 24 juin, le placement de trois enfants autistes, dont les associations ont fait un cas emblématique "de placement abusif" dû, selon elles, à une méconnaissance de ce handicap.
"Les éléments de danger à l'origine de l'éloignement des mineurs ont été abondamment développés dans les décisions de justice et conservent leur pertinence à ce jour. La demande (...) de voir lever les placements en cours ne peut donc qu'être rejetée", écrit le juge pour justifier sa décision de prolonger le placement jusqu'au 30 juillet 2017.
L'avocate de la mère, Me Sophie Janois, a indiqué qu'elle ferait appel de ce jugement.
Bernard Ripert : juste quelques très courtes également
Sur Twitter, j'ai repéré un très bref « ouch ». Dans la presse, pas grand chose non plus, trois fois rien, sur une fin de carrière. Sur Twitter ainsi que ailleurs, on nous a assuré que cette arrêt sera cassé ; donc, patientons.
Je me demande où ont pu disparaitre tous les « soutiens » de cet avocat, Bernard Ripert ; ils était pourtant nombreux il y a peu encore, or je ne perçois plus leurs cris... « Une fois de plus, les magistrats se sont vautrés dans l’illégalité comme certains animaux le font dans leurs déjections » ; j'adore ; Maître Eolas, l'illustre, expert en écritures ou déblatératiosn rabelaisiennes, ou sinon, le Conseil national des barreaux, ont-il formulé de quelconques commentaires ?
Je note également que autre part, chez les « sauveurs », le mal serait fait... et que « par principe, on ne communiquait pas sur ce genre d’affaire », ces « sauvetages » par la Dass et des magistrats.
«Inique»
Libé, le tract — 23 juin 2016 à 21:01
C’est le terme employé par Bernard Ripert, l’ancien avocat d’Action directe, pour commenter jeudi sa condamnation à trois ans d’interdiction d’exercer, dont un avec sursis, dans le cadre de poursuites disciplinaires par la cour d’appel de Grenoble. «Leur décision correspond pour moi à une radiation. Une fois de plus, les magistrats se sont vautrés dans l’illégalité comme certains animaux le font dans leurs déjections», a dénoncé Me Ripert, 66 ans, qui avait été illégalement interné d’office en psychiatrie fin mai . Le pénaliste était notamment poursuivi pour avoir osé lancer à un président de cour d’assises qu’il était «préférable de connaître le code avant l’audience que de le découvrir pendant ou après».
Enlèvement de l'avocate de son ex-mari : juste une brève
Cette semaine, la presse française a brillée à l'audience. Un journaliste était convoqué aux assises de Melun, en appel, où il a été un peu chahuté par les parties civiles. La presse y brillait également par son absence, je n'y ai remarqué aucun autre journaliste. Il est possible que les directions des journaux avaient estimé que la couverture de cette affaire de divorce houleux puis d'enlèvement et de séquestration d'une avocate avait déjà été suffisamment couverte, ou qu'il était inutile de nous rappeler encore qu'on ne doit pas toucher aux gens de robe... Depuis hier, sur Internet, je n'ai repéré qu'une unique brève AFP, diffusée seulement par BFMTV, le service d'information réduit à son minimum, pudique, retenu. De Google :
Enlèvement de l'avocate de son ex-mari: 15 ans de réclusion en appel
BFMTV.COM - 16 avr. 2016
Chantal Clos, une femme de 58 ans qui avait enlevé en compagnie de sa fille l'avocate
de son ex-mari fin 2009, a été condamnée vendredi à 15 ans de ...
Il y a 15 jours, j’apprenais par hasard que suivrait ce procès en appel. Puis je recherchais et contactais l'avocate qui allait défendre Chantal Clos. Je lui expliquais déjà un peu qui j'étais, et que Chantal m'avait soutenu par le passé, dans un moment délicat : un service d'ordre ainsi qu'une foule s'étaient précipités sur moi pour m'arracher une banderole. Chantal Clos avait été des tous premiers à s'interposer, je ne l'ai pas oublié. Puis après discussions dans la foule, j'avais pu rester sur place et conserver ma banderole, déployée. Le contenu de ma banderole était injurieux envers le chef de l'Etat, inspiré par l'actualité d'alors et Lily Allen, j'avais pu préciser pourquoi : « Fuck You - Sarkozy - Very Much ». Cette banderole était restée déployée au cours de l'inauguration de la place des droits de l'enfant, dans Paris, pour les 20 ans de la Convention internationale des droits de l'enfant. C'était fin 2009, où ce procès en appel à Melun nous renvoyait. En janvier 2010, pour l'avoir déployée aussi plus tard, devant le barreau de Paris, la banderole m'avait valu un rappel à loi que je connaissais déjà.
Après hésitations, de longues réflexions, je décidais de me présenter à l'ouverture du procès ainsi que de suivre ces audiences afin de soutenir Chantal Clos en retour, ce que je ne regretterais pas. Par le passé, mes propres soutiens ont le plus souvent été rares ou distants, lointains, ça ne s'oublie pas. Le lundi, les parties civiles ont été surprises par mon arrivée, étaient réticentes ; la présidente des assises n'excluait pas que je puisse témoigner. Plus tard, je suis allé glisser trois mots aux parties civiles, ensuite j'allais pouvoir être entendu par le tribunal, plus personne ne s'y opposait. Je ne connaissais pas Maître Pascaline Saint Arroman-Petroff, je n'avais jamais été confronté à elle, je n'allais à ce procès que pour y témoigner en faveur de Chantal Clos.
Ce sont des idéaux qui m'ont amené là bas, ce que j'ai précisé au tribunal. Fin 2009 et en 2013, à son premier procès, je n'avais lu que des papiers à charge contre Chantal Clos, et rien ou pas grand chose pour elle. Elle avait alors été présentée misandre, haineuse, encombrante aussi. Au cours des audiences en appel, avant mon témoignage, un portrait similaire avait été dressé d'elle. Chantal Clos, misandre, encombrante ? Juste avant mon propre témoignage, un homme expliquait devant le tribunal que Chantal Clos lui avait sauvé la vie, puis qu'ensuite, ils avaient noué des liens forts. Il avait été dit et décrit aussi que pour arrondir ses fins de mois, Chantal Clos entassait des encombrants chez elle et dans son immeuble, que cela avait agacé son voisinage. Après m'être présenté sommairement au tribunal, j'ai réagit à ces points, expliqué également comment Chantal Clos et moi même avions fraternisé malgré nos histoires et divergences d'opinions, malgré mes propres histoires, même si je suis un homme. Puis comment Chantal Clos m'avait soutenu lorsqu'une foule s'était précipité sur moi pour m'arracher ma banderole.
J'ai pu expliquer aussi au tribunal que certaines décisions de justice pouvaient être difficiles à lire, que pour y parvenir, j'avais moi-même beaucoup étudié, travaillé, et que pour luter, j'utilisais les tribunaux, où j'ai remporté des victoires. Que j'avais gardé des distances également des milieux associatifs qui m'ont toujours paru dangereux, que les tentations, les provocations, des incitations ou les dérives n'y sont pas rares. Puis j'ai précisé encore que fin 2009, Chantal Clos m'avait semblé isolée, seule, et que ce n'était pas le cas à d'autres périodes. J'avais fréquemment croisé Chantal Clos entre 2007 et 2009, au cours de manifestations et de rassemblements féministes ; j'y discutais beaucoup avec qui voulait de protection de l'enfance, des difficultés que ces « services publics » posaient à mes enfants, des filles, à ma famille, j'avais une compagne, une femme. Dans Paris, plus d'une féministe était réceptive et toutes étaient tolérantes, je n'y ai jamais été chassé ni même été pris à parti par aucune d'elles. Des misandres, des haines ? Mais mes discours dans Paris et ailleurs ne portaient pas souvent sur le divorce et sur la résidence alternée...
Le tribunal a reçu mes « renseignements » ; j'ai bien senti que j'allais devoir être bref et concis, j'ai pu me présenter, parler quelques minutes, puis j'ai été coupé. Ont suivi des questions. J'avais déjà insisté sur les encombrants, car il ne s'agissait pas « d'ordures » selon des descriptions qui en avaient été faites. Alors qu'elle avait été dépeinte misandre, j'ai encore rappelé, insistant, qu'elle et moi, nous avions fraternisé, puis qu'elle m'avait soutenu. La présidente a souhaité savoir si Chantal Clos m'avait parlé de ses projets, fin novembre 2009. J'ai répondu que je l'aurais dissuadée, que souvent, des gens m'ont par exemple parlé d'enlever des enfants, qu'à chaque fois je les avais dissuadé. Beaucoup plus tard, dans son réquisitoire, le ministère public n'a pas parlé d'ordures ou d’encombrants, mais simplement de « cartons », et il me semble que Chantal Clos n'a pas été qualifiée à nouveau de misandre.
Au cours des deux premiers jours d'audience, la présidente a fait un gros travail didactique. D'abord pour les jurés, je suppose, ainsi que pour discuter plus facilement avec Chantal Clos. La fille et les proches de Chantal suivaient les audiences, ils ont pu en profiter également. Il a rapidement été question de SAP, du Syndrome d'Aliénation Parentale, de non représentation d'enfants, de violences conjugales puis d'un divorce aux torts partagés, d'interprétation de faits anodins, de faux souvenirs, puis même de mensonges... On aurait pu se croire au plus récent procès de Daniel Legrand mais auquel la presse, les militants et militantEs, Serge Garde, Marie-Christine Gryson et Hélène Romano auraient été absents ! Le lundi, Chantal Clos acceptait une remarque, une affirmation de la présidente : elle avait pu se tromper et mal interpréter un unique « guili au minou » alors que l'enfant avait pris un bain, avait été lavée par son père.
Le mardi, une chercheuse engagée du CNRS ayant une parfaite connaissance du sens et du poids des mots est arrivée contrainte, sommée de comparaitre. J'ai sourit. Elle a assurée que personne dans son milieu ne contestait ses travaux, qu'elle était reconnue par ses pairs, et elle refusait d'entendre, était tout à fait imperméable aux critiques pourtant très bien fondées des avocats des parties civiles ! Implicitement, la militante du CNRS affichait un franc soutient de Chantal Clos. Pour elle, l'histoire telle que rapportée par Chantal Clos semble être emblématique et représentative des violences faites aux femmes, un ouvrage pourrait d'ailleurs un jour paraitre... Suite à son témoignage, Chantal Clos m'a parue reconnaissante et redynamisée, il m'avait même semblé que tout le travail didactique effectué jusqu'alors par la présidente des assises avait pu être balayé dans l'esprit de quelques uns.
Un journaliste d'une grande agence de presse - il en a tu le nom, on se bien demande pourquoi... - a également été convoqué. Face aux critiques de la partie civile, il a répondu qu'il vérifie toujours ses informations. J'ai encore sourit, je connais bien nos journaux et journalistes, je l'ai d'ailleurs bien évoqué lorsque je « renseignais » le tribunal.
Une militante était également convoquée. Elle expliquait qu'elles s'étaient éloignées de Chantal Clos, affirmant qu'en tant que présidente de son association « ICW collectif des mères », elle ne parlais plus et que trop de ses difficultés et affaires personnelles. Il devait s'agir de l'isolement de Chantal Clos que j'avais moi-même bien perçu, fin novembre 2009. Poursuivant, cette militante féministe a irrité l'avocat de Pascaline Saint Arroman-Petroff, provoquant un incident puis une suspension d'audience. La militante avait affirmé qu'elle même avait envisagée de s'en prendre à un avocat, un discours parfaitement inacceptable pour l'avocat de la partie civile. Entre militants, tout peut se discuter ; la présidente des assises avait pour sa part rappelé la liberté de parole à l'audience. Même si c'est inaudible pour certains, inacceptable, il arrive bien parfois que le sujet soit discuté.
#avocats @Pedopolis @JMucchielli Elle m'avait dit que lorsqu'un avocat ou un magistrat se ferait trouer la peau, il y aurait enfin débats.
— Bruno Kant (@bkant) 1 avril 2016
Longtemps (et encore...) soutenue par des militants et militantEs aux discours parfois radicaux, après avoir été déboutée par la justice, puis lâchée, isolée, et même indésirable puis expulsée de son logement, Chantal Clos, avec sa fille, s'en étaient donc prise à Maître Pascaline Saint Arroman-Pertroff, une figure ayant oeuvré en faveur de l'autorité parentale conjointe, une avocate intervenue dans sa propre procédure de divorce, aux cotés de son mari. Au cours de ce second procès, Chantal Clos n'a pas souhaité reconnaitre la préméditation, selon elle, en décembre 2009, tout se serait enfilé par pur hasard... Sur les échanges entre la victime et les auteurs à la période des faits, les déclarations de Chantal Clos m'ont parues fluctuantes, changeantes, aujourd'hui peu crédibles, sinon imprécises, aujourd'hui lointaines.
Chantal Clos qui masquait son identité lors des faits affirmait quelle parlait alors de ses dossiers et difficultés, de son divorce et davantage. Pascaline Saint Arroman-Pertroff affirmait qu'elle a été frappée, sonnée, ficelée, ballotée à l'arrière d'un utilitaire, par moments bâillonnée la tête enfuie dans une écharpe, houspillée pour ses engagements, qu'elle a bien senti quelques fois la mort de près, a fini attachée dans un bois, la nuit, dans la neige et par -4 à -12°C, avec un demi Temesta, abandonnée « entre les mains de dieu » après avoir été séquestrée pendant 30 heures. L'avocate finissait par ronger ses liens, par sortir du bois, par trouver par hasard une maison habitée, puis par faire appeler son conjoint. D'autres faits encore ont déjà du paraitre dans des journaux et la presse à sensations. Selon la police, le crime était presque parfait, les auteurs ne laissaient aucune trace, puis rien qu'un détail sur leur identité, un prénom peu commun.
En première instance, à Paris, Maître Patrick Maisonneuve plaidait l'irresponsabilité pénale. Le parquet avait requis 12 ans de prison, le tribunal avait condamné Chantal Clos à 15 ans qui ont donc été confirmés, ce vendredi, à Melun, avec encore pour circonstance aggravante que la victime est avocate. Les 15 ans sont assortis de 8 ans de contrôle judiciaire, ainsi que de 5 ans de prison en cas de non respect. Le parquet a estimé que Chantal Clos était accessible à une peine de prison car elle semblait avoir gardée suffisamment sa tête pour la préparation ainsi qu'au cours de la commission des faits... Seule Chantal Clos avait fait appel, sa fille n'ayant été condamnée qu'à 5 ans avec sursis en première instance - une chance qui pouvait être accordée à la jeune fille, selon Pascaline Saint Arroman Petroff, aujourd'hui toujours très inquiète par un risque de récidive de la part de Chantal Clos, du fait d'une de ses écritures de tout début 2010.
A Melun, Maître Aurélie Bousquet allait tenter de faire valoir les avancées psychologiques de Chantal Clos depuis son incarcération, elle accepte, adhère à ses soins sous contrainte, même si elle multiplie encore ses recours et plaintes en prison, dont pour s'en extraire. S'opposant, et après avoir rappelé quelques fois où étaient installées les victimes, les parties civiles, leurs trois avocats, ont finement argumenté, répondant que Chantal Clos tentait de manipuler le tribunal. Aux douleurs, aux difficultés anciennes et nouvelles, à l'histoire et au lent déclin décrit par Chantal Clos pour sensibiliser le tribunal, les parties civiles ont aussi opposé l'effondrement soudain, fin 2009, d'une avocate et de bien plus.
Je pense qu'il aurait été possible également de faire valoir aisément à Melun que Chantal Clos ne s'y est jamais élevée à nouveau contre « un membre actif de l'institution criminelle judiciaire ». Chantal Clos aurait aussi pu essayer de s'y souvenir mieux, d'en dire un peu plus sur ses motivations et le déroulement des faits, ce qu'attendaient et réclamaient les parties civiles. Je pense encore que la dimension politique, littéraire, associative, fantaisiste et médiatique dans laquelle Chantal Clos a très longtemps barbotée a été négligée ou ignorée à Melun. Peut-on aisément et durablement garder la tête sur les épaules lorsque tout autour de soi dérive, dérivait, prend toujours l'eau, chavirait, sombre et sombrera encore ?
J'aurais pu plusieurs fois bondir, réagir, parfois éclater de rire aussi au cours de ces audiences, car franchement amusé ou profondément agacé par des discours. Je me suis contenu, il n'était pas question pour moi de me faire expulser de la salle. Je n'arrivais pas là bas pour militer ou réagir, ce que j'avais d'ailleurs également expliqué en « renseignant » le tribunal.
« La cour a estimé qu'il s'agit d'une personne à mettre à l'abri d'elle-même et des autres », a commenté Maître Nathalie Roret... Après le délibéré, j'ai appris à Maître Bousquet qu'en 2013, j'avais interrompu une messe du porte parole de l'église catholique, puis qu'ensuite j'avais été arrêté perché sur le toit de Beaubourg, au coeur de Paris. Que j'avais suite à cela moi même été enfermé, où j'ai milité encore, contre et contre l'avis de ceux qui me retenaient. « Ah, vous êtes comme cela, vous ? », m'a-t-elle répondu... J'essayais de lui expliquer ensuite que le traitement que la préfecture de police de Paris, des psys et les tribunaux m'avaient infligé en 2013 aurait pu être appliqué à Chantal Clos, qu'elle aurait pu en profiter pleinement si elle en avait pu en bénéficier avant le mois de décembre 2009 et ses passages aux actes.
Juste Firefox ?
Je continue à jouer avec cette même boite, une Fedora 23, sur la quelle je fais défiler des kernels et des pilotes i915 pour une carte type Intel Z36xxx/Z37xxx Series Graphics (un Shuttle XS35V4, un Celeron). Avec l'accélération graphique active, pour la 2D et la vidéo. La Fedora reste fiable et stable, malgré tout ce que je lui inflige depuis quelques jours.
J'ai finalement trouvé des façons assez simples pour faire très vite planter (freeze ou hang) les kernels 4.3.5, le 4.5.0rc2 et même le kernel drm/intel que j'ai récupéré récemment via 01.org. Des kernels standards, standard de debug, ainsi que des kernels un peu bidouillés. Tous ont leurs spécificités mais chacun d'entre eux fini par se vautrer très vite, trop vite.
Je ne fais rien de plus que de démarrer le PC, d'ouvrir une session Gnome, puis je clique ensuite quelques fois pour ouvrir des vidéos Youtube avec Firefox. Selon le kernel, son humeur ou la mienne, et selon les clics à la souris, le PC plante au bout de 5 minutes, voire au bout de 3 heures. Avec Chrome et Netflix, ça plante parfois plus vite ; parfois seulement.
On m'a informé que pour ce petit barbone ou ces cartes de type Intel G45 & HD Graphics, il existe aussi libva-intel-driver. Il me semble l'avoir déjà utilisé par le passé ; je n'ai pas encore pris le temps de le stresser également. Je reste occupé par Linux, qui restait aphone, totalement bloqué après un tel freeze ou hang. Rien dans les logs, rien à l'écran, figé, rien à la netconsole, plus de réseau, juste un grand silence, pas un mot. Un Linux pas plus bavard que des ministères ou qu'un troupeau d'avocats de Metz très sérieusement provoqués mais qui auraient décidé de ne jamais vous répondre...
J'ai fini par comprendre enfin comment utiliser des claviers, la touche Alt et SysReq, kdump, par générer ensuite des vmcores, dumps que je commence à lire avec crash. L'étape d'après consistera à approfondir un peu mieux les options de debug du kernel, les sources, gdb et le contenu de /sys/kernel/debug/. C'est vaste... Et bizarre, ce que j'ai pu voir jusqu'à présent. Un PC manifestement au repos lorsqu'il est planté, avec rien du tout dans les queues du kernel, juste Firefox ?
KERNEL: /mnt/kernels/linux-4.3.5/vmlinux DUMPFILE: vmcore [PARTIAL DUMP] CPUS: 4 DATE: Wed Feb 10 19:20:39 2016 UPTIME: 09:38:43 LOAD AVERAGE: 0.25, 0.25, 0.23 TASKS: 433 NODENAME: *** RELEASE: 4.3.5-own VERSION: #1 SMP Tue Feb 9 23:49:29 CET 2016 MACHINE: x86_64 (1996 Mhz) MEMORY: 7.9 GB PANIC: "sysrq: SysRq : Trigger a crash" PID: 2913 COMMAND: "firefox" TASK: ffff8800b7bd0000 [THREAD_INFO: ffff8802322e8000] CPU: 0 STATE: TASK_RUNNING (SYSRQ) crash> runq CPU 0 RUNQUEUE: ffff88023fc16c80 CURRENT: PID: 2913 TASK: ffff8800b7bd0000 COMMAND: "firefox" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fc16e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fc16d20 [no tasks queued] CPU 1 RUNQUEUE: ffff88023fc96c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236270000 COMMAND: "swapper/1" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fc96e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fc96d20 [no tasks queued] CPU 2 RUNQUEUE: ffff88023fd16c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236271c00 COMMAND: "swapper/2" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fd16e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fd16d20 [no tasks queued] CPU 3 RUNQUEUE: ffff88023fd96c80 CURRENT: PID: 0 TASK: ffff880236273800 COMMAND: "swapper/3" RT PRIO_ARRAY: ffff88023fd96e30 [no tasks queued] CFS RB_ROOT: ffff88023fd96d20 [no tasks queued] |
Up and running ?
Un up time de quelques 5 heures maintenant, avec 20160124, 3 vidéos et deux écrans... Croiser les doigts.
Edit... Manifestement, up, stable, sans freezes ou plantages aléatoires. Le Linux n'avait toujours pas crashé au bout de 14 heures, malgré deux écrans et trois vidéos sur ces écrans. Intel propose une sorte de 4.5.0-rc2 patchée, qui intègre leur dernier pilote i915 1.6.0 20160124. Depuis peu, j'ai la 4.5.0-rc2 standard up, j'y ai intégré ce dernier pilote Intel.
Le pilote xf86 version 2.99.917-544(-g8b8c9a3?) est ici : http://cgit.freedesktop.org/xorg/... video-intel. Pour d'autres précisions, les sources pour le kernel et le module i915, voir chez Intel... https://01.org/linuxgraphics/about « Before filing the bug, please try to reproduce your issue with the latest kernel. Use the latest drm-intel-nightly branch from http://cgit.freedesktop.org/drm-intel and build as instructed on our Build Guide », lit-on par là bas.
Edit... Soupirs... freezed au bout de 5 heures. C'est déjà mieux que 30 minutes. Mais moins bien qu'avec le kernel de chez Intel, qui était resté up 14 heures, jusqu'à ce que je reboote. Reste à comparer la 4.5.0-rc2 et la version 4.5.0-rc2 patchée par Intel, ce qui avait tourné 14 heures. Il doit encore y avoir autre chose que ces problèmes de vidéo.
Edit... up. 20 heures et toujours aucun crash ou freeze avec 4.5.0-rc2 et ce denier pilote i965 Intel. Avec Gnome, l'accélération dans X, Firefox et trois vidéos Youtube sur deux écrans. Je vais bannir Googgle Chrome, un truc particulier, et tout ira bien. 20 heures, c'est beaucoup, ça devrait rester stable si je n'abuse plus. Quand j'ai commencé à utiliser ce PC et la fc23, ça freezait au bout de 30 minutes à 1h30, même avec rien qu'une session Gnome ouverte.
4.5.0-rc2.intel-10805-g4d509d9-dirty #4 SMP Sat Feb 6 23:53:23 CET 2016 x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux
top - 06:47:13 up 4:58, 3 users, load average: 6.79, 5.80, 5.45
Tasks: 228 total, 3 running, 225 sleeping, 0 stopped, 0 zombie
%Cpu(s): 57.8 us, 15.5 sy, 0.0 ni, 24.2 id, 1.9 wa, 0.0 hi, 0.6 si, 0.0 st
KiB Mem : 7927380 total, 3042136 free, 1451952 used, 3433292 buff/cache
[ 0.887631] [drm] Initialized i915 1.6.0 20160124 for 0000:00:02.0 on minor 0
[ 2.478319] i915 0000:00:02.0: fb0: inteldrmfb frame buffer device
$ grep -r "nr_swap_pages" --include="*.c"
drm-intel/mm/swapfile.c:atomic_long_t nr_swap_pages;
drm-intel/mm/swapfile.c:EXPORT_SYMBOL_GPL(nr_swap_pages);
...
# diff /home/makerpm/drm-intel/mm/swapfile.c /home/???/linux-4.5-rc2/mm/swapfile.c
51,55d50
< /*
< * Some modules use swappable objects and may try to swap them out under
< * memory pressure (via the shrinker). Before doing so, they may wish to
< * check to see if any swap space is available.
< */
/usr/libexec/gdm-x-session[12729]: (II) intel(0): Using Kernel Mode Setting driver: i915, version 1.6.0 20160124
Un problème insolvable, un gros bug ?
C'est cool, Linux. Surtout quand ça ne fonctionne pas du tout ou que très mal, vraiment très mal. En cas de crashs à répétition, il n'y a pas 36 solutions : on peut abandonner, ou tester d'autres distributions, différentes choses, sinon recommencer tout le temps, ou encore choisir et s'y coller, au chausse-pied, pour adapter une distribution intéressante.
Ben oui, je hacke encore, mais ailleurs, autrement. Et il y a effectivement tellement mieux à faire que d'échanger inutilement ou stupidement avec toutes ces faunes, dont les gens dits de robe, leurs entourages et leurs groupies.
Comment faire pour stabiliser ce modèle de Shuttle avec une Fedora 23 Workstation d'aujourd'hui ? Récupérer les rpm du kernel sur la repo vanilla mainline puis exécuter les quelques commandes, plus bas, et rebooter. Attention, le Shuttle démarrera ensuite avec une version de 4.5.0-0.rc2, une release candidate, susceptible d'être elle-même instable...
Edit : Mon propre Shuttle a d'ailleurs fini par recrasher au bout de 4 à 5 heures de lectures de vidéos (plutôt qu'au bout de 30 à 40 minutes). Je vais voir maintenant ce qui a pu changer du coté de la Fedora, s'il y a eu changement au cours de ces 24 à 48 heures passées. Il y a 48h, j'atteignais un uptime de près de 20 heures, tout allait bien.
Objet | Intel drm random freezes with Z36xxx/Z37xxx and several current 4.x kernels? |
De | Bruno Kant |
À | dri-devel@lists.freedesktop.org |
Répondre à | bkant@cloppy.net |
Date | Aujourd'hui 22:24 |
Hello, According to what I read, video related bug reports could be feed to xorg developpers, they would care about the kernel driver also. Is this an adequate list for such reports? Would you have an easy way to get a diff for Intel Z36xxx/Z37xxx driver, between those two Fedora kernel builds? - 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 As further described below, git0.1 is stable with my XS35V4 Shuttle. But git1.1 often freezes, like some other current kernels dnf installed by fc23. This Shuttle XS35V4 is new, came with the latest XS35V400.400 BIOS installed. I now have a Win10/Fedora 23 dual boot installed on it. Win 10 is stable, I could watch videos with Win 10 during hours. Running Linux is a different story. From the standard Shuttle XS35V4 hardware, a barbone: # lspci -nnk | egrep -iA3 "VGA" With current Fedora 23 kernels, my XS35V4 freezes randomly as soon I'm using X. It frozed also several times during Fedora Workstation installation (a GUI). I had to reboot/restart the install to get Fedora 23 on it. Then I noticed fc23 Xorg freezes after 30 to 40 minutes uptime with load. fc23 Xorg freezed also with no load, takes some more time. fc23 ran stable with gdm/Xorg disabled. Googling around, I found a way to disable Intel DRI/accelleration. My X environnement was stable for hours with heavy load and those next lines added to the box and current 4.3.3 or 4.3.4 fc23 kernels: # cat /etc/X11/xorg.conf.d/20-intel.conf I found also that the Intel driver itself was improved over months. Current Fedora 23 4.3 kernels seem to be build around xorg-x11-drv-intel/2.99.917/16.20150729.fc23, which is of last jully. Digging more in sources, I read: Top of Fedora 23, I installed x86_64 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 from their vanilla-mainline repo. This was stable for hours, with accel and DRI active and with a heavy load for this Celeron (3 video streams plus one VM running in QEMU/KVM). Then I choosed to reinstall fc23 from scratch. And vanilla-mainline repo added kernel version git1.1 (the update) during my latest reinstall. Then my Shuttle started to quickly freeze again. I now forced 4.5.0-0.rc2.git0.1.vanilla.knurd.1.fc23 kernel reinstall on my fc23/XS35V4 box and it seems much stable again, which is why I suggest you to catch this Fedora 23 git0.1/git1.1 Intel driver diff. Best regards |
Un petit clin d'oeil à Renaud Van Ruymbeke
NDLR : Comprenne qui pourra... La SocGen, l'infaillible instructeur et FO magistrats comprendront
Un enregistrement clandestin pourrait relancer l'affaire Kerviel
ACTUALITE Flash Actu
Par Le Figaro.fr avec...
Mis à jour le 18/01/2016 à 00:08
Publié le 17/01/2016 à 21:13
Une ancienne vice-procureure du parquet de Paris qui a suivi l'affaire Kerviel met en cause sa hiérarchie et la Société Générale, dans un enregistrement réalisé à son insu en juin 2015, selon des extraits de retranscriptions diffusés dimanche par Mediapart et 20 Minutes. "Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société générale savait. (...) La Société générale savait, savait, c'est évident, évident", déclare, selon les deux médias, Chantal de Leiris, ancienne vice-procureure au parquet. La magistrate se confie alors à Nathalie Le Roy, la policière de la Brigade financière qui avait été en charge de l'enquête, et qui a elle-même exprimé ses doutes sur le dossier et l'enregistre à son insu.
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