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L'acquittement de Loïc Sécher met la justice en cause
NDLR : Ce système est invité à réfléchir sur lui-même ? « Il est parfait », répliqueront les magistrats. Si nécessaire, les psychiatres interviendront et confirmeront les supputations des magistrats ; selon 20 Minutes, des psychiatres ont aussi contribué à l'élaboration de cette décision « historiques », l'acquittement de Sécher.
L'acquittement de Loïc Sécher met la justice en cause
Publié le 24/06/2011 à 12:43, l'Express, mis à jour le 24/06/2011 à 14:18
Loïc Sécher, un ancien ouvrier agricole de 51 ans, été acquitté vendredi de l'accusation de viols sur mineure lors de son procès en révision, le septième seulement de ce type dans l'histoire du pays.
Le procès de cette erreur judiciaire à la cour d'assises de Paris a remis en cause certaines méthodes d'enquête et présupposés de la justice sur les accusations d'abus sexuels.
L'avocat de l'acquitté, Me Eric Dupond-Moretti a appelé le système à réfléchir sur lui-même.
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Clash, au Mémorial de Caen
Je n'aurai pas conscience des troubles que je crée autour de moi, pensait le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, ce « précieux atout », mais parfois malade. J'ai le sentiment d'avoir encore bien foutu le bordel, ce coup-ci, au Mémorial de Caen, au cours puis à la fin d'une journée d’étude, « La perpétuité perpétuelle ». « Foutez le bordel », m'avait dit un magistrat, lors d'une manifestation historique de la justice, fin novembre 2007... foutre le bordel, agacer ou même sérieusement embarasser des pros, je n'ai fait que cela, depuis 2003.
Que faudrait-il que je fasse de plus, maintenant ? Aurai-je dû poignarder un juge, comme cette mère du secteur de Metz, et risquer de prendre 20 ans, voire même perpert à vie, puis expier en UMD, un trou du cul de l'univers carcéral ? Ou aurai-je du agir comme Chantal Clos et attirer Agathe dans un bois plutôt que de lui répondre efficacement dans un prétoire ? Je pense qu'on ne me reverrait plus de si tôt non plus... « quel soulagement », pourraient ensuite lâcher quelques cyniques !
Foutre le bordel dans la rue, parler, crier, médiatiser, dans des prétoires aussi, et jusque dans ceux de la cour de cassation, ça m'occupe. C'est parfois amusant, souvent enrichissant aussi, même si j'ai très souvent le sentiment que les pros de cette justice poussent le bouchon un peu trop loin. Jusqu'où vont ils oser le pousser, justement ? Ce 2 mars, à Caen, on m'a répliqué que j'étais hors sujet. Ah bon ? Je traitais publiquement l'un de leurs intervenants annoncés, l'un de leurs contributeur, de charlatant ! Je pense m'être rendu une fois encore au bon endroit, pour m'adresser aux bonnes personnes. Je crois que le juge pour enfant Jean-Pierre Rosenzweig ne se risquera jamais à me contredire. Foutre le bordel et même parler dans un Mémorial, oui, je n'hésite pas, surtout lorsque je crois avoir de bonnes raisons de l'ouvrir.
Je n'en suis en effet pas à mon coup d'essai. En septembre 2008, au cours du colloque international « Culture psychiatrique et culture judiciaire : relire Michel Foucault », j'avais parlé également, puis il me semble que le juge Jean-Olivier Viout m'avait répondu. Je venais de rappeler qu'en 1983, Michel Foucault nous avait mis en garde contre l'erreur judiciaire. J'avais aussi évoqué le fiasco Dils ou de l'affaire de Montigny-lès-Metz, et que des experts psy n'avaient pas pu lire le passé. Jean-Olivier Viout m'a simplement répondu qu'il fallait respecter l'autorité de la chose jugée. En 2010, on nous reparlait encore du cas Dils, de la qualité des auditions ou des expertises : « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent », « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Evidemment, je ne sais pas lire l'avenir. Quand Jean-Olivier Viout me répondait, en septembre 2008, je pensais surtout à son rapport sur l'affaire d'Outreau, ainsi qu'à Lire et écrire l'avenir, L'astrologie dans la France du Grand siècle (1610-1715). Du colloque de septembre 2008, je retenais ensuite d'abord une définition de Daniel Zagury, celle de « l'expert bouffon », dont le rôle est, selon lui, de « déculpabiliser le juge ».
Ce vendredi 2, après la seconde table ronde et au cours des débats avec la salle, on m'a répondu que le sujet du colloque était la perpétuelle à perpétuité, et pas autre chose. Je venais d'expliquer un peu d'où je leurs parlais, de mon parcours ou périple chez le juge pour enfant, lui-même assisté par des crevures, épaulé par un « psychologue » et puis enfin sauvé par le Docteur Magalie Bodon-Bruzel. Je parlais aussi d'iFRAP. On aurait voulu m'interrompre, mais j'ai rebondi et insisté, car en janvier 2005, iFRAP avait publié un dossier complet sur la protection de l'enfance, paru dans sa revue Société civile : « Enfants placés : les `'rapts" de l'Administration ».
J'avais parlé d'un « rapt de mineur » à Bodon-Bruzel, lorsque ce « psychiatre », expert auprès de la cour d'appel de Paris, me recevait enfin ; ma fille Justine avait alors bel et bien « disparue ». J'avais aussi expliqué à Bodon-Bruzel que les travailleurs sociaux de l'OSE France avaient oeuvré comme en 1850, période à partir de laquelle un père pouvait être déclaré « indigne » ; j'aurais l'opportunité de reparler de cela à la fin du mois, je pense, avec Irène Théry, à l'université de Caen. Ensuite, à Caen, j'ai parlé de la trisomie 21 de ma soeur aînée, un « antécédant familial », pour le Docteur Magalie Bodon-Bruzel... puis tout est parti en vrille, je venais de lancer aussi que si elle avait été présente, je n'aurai pas hésité à traiter publiquement Magalie Bodon-Bruzel de charlatant ; un modérateur m'a répondu qu'il s'y serait opposé alors que je venais de l'exprimer !
Tandis que je parlais, on me demandait aussi de formuler une question. Me sentant pressé, j'ai alors demandé si l'ouvrage présenté, La perpétuité perpétuelle, et les intervenants du jour étaient crédibles, puisque le Docteur Magalie Bodon-Bruzel, elle-même contributeur, juge des contenus, pourtant publiés par iFRAP, inpertinents. Les modérateurs m'ont renvoyé à mes « difficultés personnelles » ou à mes affaires « d'ordre privé » ; je leurs ai rendu leur micro. Quelqu'un d'autre que moi a également jeté le discrédit sur l'expertise d'iFRAP, les renvoyant vers le ministère de la justice et des statistiques officielles... mais potentiellement inexploitables. Bref, ces débats sont souvent houleux.
Aujourd'hui, je regrette de ne pas être allé déja au clash à la préfecture de Créteil, fin avril 2009, au cours du colloque Autour de l'enfermement. J'en conserve des photos. Bodon-Bruzel intervenait. Mais j'allais d'abord à Créteil pour rencontrer Françoise Sironi, et pour sa propre présentation, « Psychopathologie de l’incarcération politique ».
Autour de l'enfermement... à Créteil, le 30 avril 2009
Après la cloture du colloque de ce 2 mars, à Caen, j'ai persisté, j'ai insisté auprès des modérateurs. L'un deux, Yannick Lécuyer, je crois, celui qui m'avait répondu qu'il ne m'aurait pas permis de traiter Magalie Bodon-Bruzel de charlatant, m'a assuré qu'il se battrait pour que je puisse critiquer l'ouvrage présenté ce 2 mars, à Caen ; merci ! Ce vendredi, et alors que leur présence était pourtant annoncée, Magalie Bodon-Bruzel était absente, le Directeur de iFRAP également, il me semble ; dommage. Une copie papier de mon billet du 27 février pourrait bientôt parvenir à Sébastien Huygue, un RAR attend d'être retiré à la Poste. Dans les prochains jours, je vais également envoyer une courte baffouille au Directeur de iFRAP.
J'ai bientôt encore du pain sur la planche. Ce vendredi 2 mars, la chambre des mineurs de la cour d'appel de Versailles me rendait un ultime délibéré, il me sera notifié, dans les prochains jours, par la Poste. Quand j'en aurais pris connaissance, je pense que je critiquerais à nouveau le travail et d'avantage encore la thèse de Richard Josfsberg, Educateurs en internat, Tentative d'élucidation... Ca m'occupera, en attendant que la cour de cassation me rende elle également un ultime arrêt. Ce week-end, en ressassant l'ensemble de mes affaires « d'ordre privé » ainsi que les actualités du moment, je me disais finalement qu'il y a pire comme périples, parasites ou même comme aventures. On aurait pu partir en famille avec Costa croisières, aujourd'hui parfois bradées à -70%, et toujours présentées avec un avis « excellent ».
Pour m'occuper encore, je n'ai plus mieux à faire de mon existence et de mes jours de congés... Anastasie me convie, pour discuter de l'un de mes billets d'août dernier. Il semblerait que la Police Nationale n'apprécie pas de voir une photo dans mon blog ou journal, celle que j'ai prise dans le bureau d'un policier, l'été dernier. L'Administration me refusait alors un écrit, souhaitant me faire part d'un avis du parquet, mais oralement uniquement. Passant outre le refus et la consigne du parquet au commissaire, ignorant ce que souhaitait m'imposer la police, une notification orale uniquement, j'ai très discrètement pris une photo, d'assez bonne qualité. Je n'ai pas l'intention de modifier ce déjà vieux billet, ni d'en supprimer la moindre image ou photo. Il y a quelques temps, nous apprenions que Tristane Banon était tout contente avec une lettre du parquet au fond de son sac à main ; que dirait-Banon, si elle devait, un jour et sous la contrainte, la déchirer ? Qu'aurait dit Banon si le parquet ne lui avait jamais rien communiqué ? Je vais pouvoir en discuter, en débattre, très prochainement, avec un commandant de police, pour commencer... Ca ira, je pense. Anastasie et moi, nous avons déjà flirté ensemble, plus d'une fois même, ce que Maître Delphine Roughol, cafard d'enfants, devrait pouvoir confirmer.
Quelle farce, « jailli un fleuve de liberté » Anastasie convie... |
Relaxé après avoir fait de l'ombre aux avocats
NDLR : Trouvé par hasard, avec Google, dans les archives du Parisien... et très instructif. J'espère que le nouveau portail imaginé et récemment mis en ligne par Orange, avec la presse française, sera aussi efficace pour brasser les archives ; sinon, tant pis. Je ne sais pas si le barreau de Meaux a fait appel, si le jugement serait confirmé ou non, ou si ce barreau a finalement renoncé à échouer dans ses procédures et démarches contre Louis Gazeau. L'un et l'autre auront peut-être renoncé, après un couac puis un jugement finalement rendu en février 2011. « Les avocats m'attendent au coin du bois », s'est amusé Louis Gazeau ? « Je regrette cette décision [NDLR : une relaxe, mais des frais substantiels pour Louis Gazeau]. Nous verrons si nous faisons appel », s'est interrogé le bâtonnier de Meaux. Je repense maintenant à ma présentation pour ndh2k11, chez Mickey, page 7, « Pas d'excuses, jamais, pour personne, voilà mon principe, au départ. En philosophie comme en politique, je suis pour toute théorie qui refuse l'innocence à l'homme et pour toute pratique qui le traite en coupable. », ou à Voies de justice, « Le châtiment, moyen de mettre hors d'état de nuire, moyen de prévenir les dommages ultérieurs. Le châtiment, moyen de dédommager, sous une forme quelconque, l'homme lésé (même sous celle d'une souffrance). ... » 3000 € de frais, pour Louis Gazeau, c'est élevé, presque une grosse peine, une souffrance, mais on peut tout de même considérer qu'il a « gagné » (avec le concours d'un avocat) ; et on ne l'y reprendra certainement plus ; même s'il ne doit pas d'indemnités à Louis Gazeau, cette relaxe, après un couac et plus de « cinq à six mois » de procédures, était embarrassante pour le barreau de Meaux ?
Actualité > Seine-et-Marne
Jugé pour « avoir fait de l'ombre » aux avocats
Le Parisien | Publié le 04.03.2010
«J'ai obtenu en cinq ou six mois ce qu'ils n'arrivent pas à faire en cinq à six ans! » s'emporte Louis Gazeau. A 71 ans, ce gérant d'une société de recouvrements — Services recouvrements conseils (SRC) — comparaît aujourd'hui au tribunal sur reconnaissance préalable de culpabilité : le barreau de Meaux a déposé une plainte à son encontre pour exercice illégal de la profession d'avocat.
Dils témoigne contre l'erreur judiciaire
L'affaire Dils ou de Montigny-lès-Metz, un fiasco psychiatrique, parmi l'un des nombreux naufrages judiciaires que j'ai pu étudier par le passé... En septembre 2008, à Paris, au cours d'un colloque justice et psychiatrie, un grand barouf international organisé par la gauche, je l'avais évoquée. J'ai parlé, puis Jean-Olivier Viout m'avait répondu, m'intimant de respecter l'autorité de la chose jugée ; je la respectais ; ce magistrat m'avait mal compris, à moins que je ne le heurtais de trop. Je souhaitais alors simplement pointer du doigt les errements de quelques spécialistes, des psychologues ou psychiatres, qui s'étaient longuement penchés sur le personnage Dils, des experts qui n'y auront donc pas vu très clair. Je lis que depuis, ce double meurtre ou naufrage a encore fait beaucoup parler, que Dils en personne témoigne encore, « contre l'erreur judiciaire » ; Dils est-il audible lorsqu'il expose son expérience ?
En septembre 2008, la gauche nous suggérait de relire Michel Foucault, c'était l'intitulé de son barouf. Peu avant que je m'exprime, Elisabeth Roudinesco avait été taquinée par une courte citation de Foucault. Quand j'ai pris la parole à mon tour, j'avais souhaité rappeler qu'en 1983, Foucault en personne nous mettait déjà en garde contre les excès de la justice ; on m'avait lancé qu'il avait été suffisamment cité... j'en doute encore. « Vous êtes dangereux », écrivait Foucault, en 1983, dans Libération (déjà dans un tract de gauche, voire à son attention ?). « Ce qui s'est passé ? Un homme est condamné à quinze ans de prison pour un hold-up. Neuf ans après, la cour d'assises de Rouen déclare que la condamnation de Knobelspiess est manifestement exagérée. Libéré, il vient d'être inculpé à nouveau... » Foucault dénonçait alors les sanctions excessives, ainsi que leur caractère pathogène ; son article peut être lu sur le site de la revue Quasimodo, ou dans son numéro 2, Corps incarcérés. Patrick Dils a accompli 15 ans de prison dans l'affaire du double meurtre, crime qu'il n'a pas commis ; bravo aux psychiatres et à la justice qui s'en est longuement remise à leurs expertises ! Pendant tout ce temps, Dils semble avoir bien gouté également au caractère pathogène de la détention ; il a évoqué son calvaire en prison, où il est entré à l'âge de 16 ans, séjour émaillé de séances « de racket, de tabassage et de viols répétés », rapporte aujourd'hui le Figaro. De temps en temps, nous avons aussi des nouvelles de Marc Machin.
En 2010, pour Café Crime, sur Europe 1, Emmanuel Charlot souhaitait nous apporter « une petite précision », un élément « essentiel », « qu'on oublie souvent » : « Patrick Dils, à l'époque de sa garde à vue, a huit ans de maturité, il est expertisé comme tel par les... par les experts euh... par un psychologue ». Ce journaliste souhaitait-il alors nous parler d'experts ou plutôt d'astrologues, de savants balbutiants, incapables de lire le passé ? Le son, ou ces propos hésitants d'Emmanuel Charlot, mêlés à d'autres :
C'est à de tels et prétendus experts que les juges s'en remettent pour lire le passé ou pour anticiper l'avenir, pour condamner les gens, aux assises, ou pour les faire enfermer et soigner, en psychiatrie ? C'est à pire que la justice s'en remet pour juger une famille, puis y prélever et s'occuper d'un enfant ; laissez moi rire, longtemps encore. Entre début mars et mi avril, plusieurs psychiatres ont pu discuter avec moi, certains plus longuement ; aucun n'a voulu m'entendre, tous n'ont fait qu'interpréter des mots et des faits, ou plutôt, n'ont fait qu'affabuler, projetant leurs fantasmes et inquiétudes. Pour le juge de la détention et des libertés, ces psychiatres étaient si peu crédibles qu'il a d'ailleurs d'abord réclamé une vrai expertise... Un premier « expert » était ensuite lui-même si peu crédible que ce juge a « exceptionnellement » réclamé une contre expertise ; le juge posait des questions précises. Lorsque la seconde « femme de ménage » a rendu son avis, elle n'avait pas répondu non plus aux questions pourtant essentielles du juge : pourrais-je être dangereux pour autrui ou pour moi-même, ou pourrais-je troubler gravement l'ordre public ? Au lieu de répondre à ces questions, le second « expert » en a inventé d'autres, puis a imaginé que je devais être « soigné »... Le 9 avril, le juge me maintenait enfermé. Puis le 15, j'étais libre, sans « programme de soins » ; un psychiatre semblait alors avoir enfin admis que je ne suis pas du tout dangereux. Ces spécialistes auront eu besoin de quelques cinq semaines tout de même pour le reconnaitre. J'ai eu chaud, j'ai pu échapper à des années de galères, ou de « suivi » et de « contrôle ».
Jean-Olivier Viout avait produit un document, peu connu, je pense : Rapport du groupe de travail chargé de tirer les enseignements du traitement judiciaire de l'affaire dite « d'Outreau ». Ce rapport est disponible sur le site de la Documentation française ; il figure depuis longtemps parmi mes références, voir Ces juges qui dérapent ou l'éthique dans le service public. Le document de Viout souligne l'importance des questions posées à l'expert... « auxquelles il devra successivement répondre. » Il n'est pas écrit que « le psychiatre reste libre de broder, puis de répondre à coté de la plaque. » Mais c'est déjà un avis vieux de février 2005, les temps ont peut-être changés ? Oui, je sais, on ne devrait plus reparler encore d'Outreau, cette histoire a maintenant suffisamment traumatisé la justice ainsi que le peuple, les acquittés et les victimes. D'autres documents que ce rapport Viout attachent également une grande importance aux questions posées par le juge, ainsi qu'à la possibilité de les contester ; pourrais-je être dangereux, les questions qui avaient été posées par le juge des libertés et de la détention étaient les bonnes ; mais les experts auprès de la Cour, très peu sérieux, n'ont donc pas su ou daigné y répondre
Dils témoigne contre l'erreur judiciaire
Par lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 26/04/2013 à 22:47
Patrick Dils, qui a accompli 15 ans de prison dans l'affaire du double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle) pour laquelle le tueur en série Francis Heaulme est désormais renvoyé aux assises, a expliqué aujourd'hui à Pau qu'il sentait désormais la nécessité de parler de son affaire, "pour éviter les erreurs judiciaires" à d'autres. Dils, 42 ans et installé depuis près de deux ans en Gironde, avec sa compagne et son bébé de sept mois, s'exprimait à l'occasion d'un colloque "Du traumatisme à la réponse judiciaire", organisé par l'association "Halte au harcèlement moral". Il a expliqué qu'il jugeait "de son devoir", "nécessaire", de "parler ce qui lui est arrivé pour qu'il y ait de moins en moins d'erreurs judiciaires" à l'avenir.
Il a chiffré à une centaine le nombre d'interventions qu'il a pu faire, depuis son acquittement en 2002, devant des publics d'universitaires, de professeurs, de gendarmes ou d'avocats.
Voilà août, des pages sont tournées
Sur Twitter, Marie-Christine Gryson nous a annoncé qu'elle partait en vacances. Elle y militait encore ce samedi, manifestement persuadée que Outreau était un fiasco. Elle et ses soutiens ou l'inverse avaient trois opportunités pour nous faire de bonnes démonstrations : Saint-Omer, Paris, puis, très récemment, Rennes. A la rentrée et après son repos, Marie-Christine Gryson reconnaitra peut-être qu'elle et son monde ont échoué, que ce n'est pas l'institution judiciaire qui a faillie dans ses missions en décidant au final de ne pas condamner Daniel Legrand et Jean-Marc Couvelard ?
Sur Twitter, j'avais insisté, demandant parfois à Marie-Christine Gryson de commenter mon dernier billet sur Outreau, sur la 13ième victime. Tout en y rabâchant ses opinions et sources, comme le font tous militants, elle a refusé de le faire, louvoyant puis prétextant qu'elle n'est que psychologue, qu'elle ne pourrait pas s'exprimer sur le cas de Jean-Marc, qu'elle n'a pas examiné. Jean-Marc ne fait que grommeler ; ferait-il de beaux dessins qui permettraient à la psychologue de nous produire un avis convainquant ? Elle me répondait qu'elle ne peut commenter l'aspect juridique de ce que j'expose, qu'elle ne s'en tient qu'aux aspects psychologiques. Etrangement, Outreau, La vérité abusée, par Marie-Christine Gryson, est truffé de considérations qui débordent très largement du champ de la pshychologie... Mais elle n'est pas la seule qui n'a pas formulé de remarques suite à mes billets sur cette ultime affaire, Outreau 3, récemment jugée à Rennes. Cependant et contrairement à d'autres, Marie-Christine Gryson m'a beaucoup répondu sur Twitter, à plusieurs sujets.
Je vais moi aussi finir par prendre un peu de vacances ; je suis déjà détaché du flot de l'actu - facile, on n'y lit plus que les stagiaires et sujets d'été. Au cours des semaines voire des mois qui suivent, je ne vais plus ajouter grand chose en page d'accueil. Je n'y trouve plus d'intérêts, tandis qu'il me reste cette rubrique secondaire, Opinions, réflexions... dans laquelle il me sera toujours possible d'ajouter des billets, quelques notes. Ecrire ou publier encore, comme me le suggérait récemment une twittas intéressé par certaines de mes analyses ? Au printemps dernier, j'avais proposé mon blog ou journal aux sélections de The BoBs, the Best of Online activisme, un concours international organisé par la Deutche Welle ; ce jury comme le public ont pu me lire et semblent n'avoir perçu rien d'utile ou d'intéressant dans tout ce que j'avais déjà décrit ou ajoutais. C'était la seconde fois que je proposais le contenu de mon blog à ces lecteurs et jury.
En fouillant partout comme je le fais toujours, je me suis aperçu que nos #féministes anti-#masculinistes #RadFem sont passéEs à côté d'un truc. Je l'ai tweeté et n'en ajouterais pas davantage. Qu'ellEs et illEs se débrouillent. Si je leurs faisais part de mes trouvailles, je me ferais encore injurier, jusqu'à me faire traiter bientôt de CIS white man qui se mêle de sujets qui ne regardent que les femmes... cette qualification me pend au nez alors que je viens de me pencher un peu sur les faits, les phénomènes, les déclarations et discours qui ont fait chuter Tim Hunt, biologiste renommé, un prix Nobel. D'une façon ou d'une autre, si j’apportais des précisions à ce sujet, le truc que j'ai trouvé cette nuit, je finirais encore une fois acculé et calomnié, à devoir réagir une fois de plus. Priorité à mes vacances ainsi qu'à d'autres activités.
Il m'est aussi parvenu un commentaire, une très courte critique, sous mon billet sur Yael Mellul, d'un anonyme, via Tor et signé avec une adresse mail Russe : « mais pourquoi avez vous publié cela ? ... » Je modère les commentaires à priori, je l'ai déprécié. Il me parvient des commentaires, ici, tous les 3 à 6 mois, le plus souvent à la suite de très vieux billet. Je déprécie surtout les commentaires diffamatoires, les plus stériles ou dénués d'intérêts également ; c'est plus reposant.
J'ai survolé la présentation de Nabilla sur Wikipédia, l'introduction de la suite, le chapeau de l'article. Dans sa brièveté, je le trouve nettement plus exhaustif et fouillé que celui de Eolas. La présentation de Nabilla s'étend sur sa récente mise en examen et un procès, une audience à suivre ; ses auteurs oublient cependant de mentionner que malgré cela, des violences conjugales, cette star reste très entourée et soutenue - « s'pas grave, des coups de couteau ! »
Sur Wikipedia, après avoir ajouté une proposition sur la page discussion de Guy Delcourt (homme politique), j'ai ajouté aussi quelques mots sur la page discussion de Eolas ou du lolymous. Il y a déjà suivi une première réaction, hostile, de Durifon ; dans sa méprisante et lapidaire réplique, « petite croisade personnelle, partial, contraire, doit reigner, allez lire... », je perçois la rhétorique habituelle de ceux qui défendent Eolas, leur Maître, et pour ce cas, qui le défendraient au préjudice de Wikipedia, au détriment de la neutralité et de l'exhaustivité d'un contenu encyclopédique ? Si les plumes de Wikipedia ne souhaitent pas s'étendre mieux sur le personnage Eolas, s'ils ne s'accrochent qu'au mythe, à l'icône du barreau Parisien, un avertissement s'impose en introduction de leur article, qui serait alors exclusivement sur Batman :
O.Taris écrivait: "si cela apporte un éclairage sur sa personne, notamment dans le cas où elle serait également connu sous son vrai nom." Je trouve (c'est mon opinion, et j'apporte des précisions) que de nombreux articles sur Eolas ne sont pas neutres, sont élogieux, et occultent tout un pan de sa personne, ou plutôt, occultent tout un pan de ses compétences et qualités professionnelles; je rejoins et réouvre un débat précédent qui avait été initié par Bruno Roger-Petit: qui est Eolas, quelle est la légitimité de cet avocat anonyme et engagé qui intervient si fréquemment pour nous livrer ses éclairages juridiques et nous faire part de ses opinions personnelles (blog, commentaires et trolldetector ou censure en réplique, presse, twitter...)? Dans la partie controverses, ici, je trouverais normal qu'il y figure au minimum les affaires dans lesquelles Eolas s'est impliqué en tant qu'anonyme, puis ou ainsi qu'en tant qu'avocat. Ce fût notamment le cas dans l'affaire Magistrats Sans Twitter; Eolas ainsi que d'autres pourfendaient alors la presse, des journalistes du quotidien local qui avaient alors "dévoilés" les tweets, l'affaire; à ces sujets, une interview de Eolas pour France Inter, lors de la polémique, ou encore, une fois l'enquête ouverte, cet article du monde, ou nous lisions "Le journaliste de Sud Ouest se fait d'ailleurs étriller sur le réseau social"; autre article encore, sur Médiapart, "Les réseaux sociaux, l’anonymat et le droit à l’oubli", "sur l’utilisation des réseaux sociaux, l’anonymat, le droit à l’oubli et l’éthique des médias"; puis l'avocat a perdu, car il représentait ensuite l'un de ces deux magistrats auprès du CSM, cela avait été dévoilé incidemment par Arrêts sur Images; les deux magistrats ont été sanctionnés, et Eolas a perdu ce combat, l'avocat a fini désavoué, ce n'est pas anodin alors que les discutions portaient beaucoup sur l'éthique, la déontologie des uns et des autres; revoir les motivations des sanctions du CSM. Ce n'est manifestement pas la seule affaire ou débats plus ou moins controversés dans laquelle Eolas ou l'avocat s'est impliqué, mais c'est pudiquement voilé par son pseudonymat et parfois noyé dans le flot des tweets qui défilent et finissent enfouis aux archives (Eolas et l'IPJ, nous attendons le délibéré, en octobre prochain). Une fois quelques passages à ces sujets ajoutés, la section controverses ou une nouvelle section à de tels sujets dresserait un portrait d'un personnage encagoulé très différent encore. Sur Wikipedia, nous lirions probablement une page plus neutre, plus conforme, moins une présentation flatteuse, élogieuse, d'une personnalité notoire. Son identité est secondaire, il ne serait pas nécessaire de la mentionner. Plus tôt, O.Taris écrivait: "L'intérêt de l'information est faible, Eolas ne souhaite pas la rendre publique". Que Eolas assume sa triple casquette ou cagoule. Surtout lorsqu'il intervient vertement dans le champ médiatique, genre sur Twitter et dans son blog, plus posément, pour la presse, puis qu'il intervient aussi avec sa robe d'avocat, dans les prétoires. Non? Plus haut, je lis aussi: "Nous ne sommes pas présent sur Wikipedia pour l'utiliser à des fins de promotion ou selon les souhait de tout à chacun". Bkant (discuter) 2 août 2015 à 3:30 (CEST)
Wikipédia n'est pas l'endroit où vous pourrez mener votre petite croisade personnelle contre maitre Eolas. Vous semblez fort partial dans vos messages, ce qui est contraire à la neutralité qui doit régner à la rédaction d'un article encyclopédique. Je vous invite également à aller lire les discussions qui ont eu lieu concernant le fait de dévoiler ou non l'identité du journaliste Jean Quatremer, et qui ont abouti au fait de respecter cet anonymat.Durifon (discuter) 2 août 2015 à 12:02 (CEST)
Où ça, partial? Je ne mâche pas mes mots, je n'y vais pas par quatre chemins. Je n'ai rien ajouté à l'article, ce qui aurait été aisé. Je me suis inséré dans des discussions précédentes et j'apporte ici une opinion, ce que j'ai bien précisé, ainsi que des sources sur des sujets qui ne figurent pas dans l'article encyclopédique. PS: Pour mes croisades ou combats, il y en a, je n'utilise pas Wikipedia, ou j'y aurais déjà été remarqué. Bkant (discuter) 2 août 2015 à 13:16 (CEST)