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Boire ou publier, il faut choisir
« Fin du blog », c'était débile. Certains ont du remarquer que j'avais changé d'avis. J'ai un blog tandis que ceux d'autres ont été bouclés ou sanctionnés. Pourquoi me serais-je privé du mien, toujours en ligne et hébergé à Paris, comme depuis plusieurs années ? Il n'était pas mauvais, ce Juliénas. Je crois qu'il est l'heure d'aller dormir. Je me relirais demain.
Chambon ?
L'actualité ravive une fois de plus quelques un de mes souvenirs, ceux d'épreuves variées ou même de faits plus ou moins divers que la Mémoire et la Magistratüre des français m'intiment de taire et d'oublier. Chambon, Chambon-sur-Lignon, ce pays des Justes, et depuis peu, celui d'une utopie éducative ?
Avant de poursuivre, plus bas, dans des développements qui porteront à nouveau d'avantage sur ce qui s'est passé et tramé il y a longtemps déjà, à Taverny, dans le Val d'Oise, il pourrait être utile d'apporter quelques précisions à nos journalistes et surtout aux parents des enfants actuellement scolarisés ou en internat à Chambon. Par prudence, et suite à ce drame récent, la mort d'Agnès (inutile d'entrer d'avantage dans des détails déjà livrés par tous nos médias), si ce n'est pas déjà fait, ces parents pourraient tous être tentés de retirer définitivement leur progéniture de cet internat cévenole, tentés de renoncer à « son projet éducatif » aux valeurs « humanistes » et « laxistes », d'après le Figaro.
Selon un article du Point de ce 21 au soir, « dimanche », Jean-Michel Hieaux, vice-président de l'Association unifiée du collège Cévenol « s'indignait [...] de ce que l'établissement n'ait pas été informé des raisons pour lesquelles le meurtrier présumé d'Agnès était poursuivi : s'il l'avait su, dit-il, il ne l'aurait pas accepté. » Je crois qu'à ce jour, au lendemain de cet ultime drame ou naufrage de la protection de l'enfance, pour ce cas précis, d'abord un fiasco de la PJJ, après relecture de faits et de « signaux » récents, toutes les opinions convergent et s'accorderont à soutenir qu'un prédateur ou un individu simplement susceptible d'être dangereux ne devrait jamais être « placé » dans une bergerie.
Ceux qui nous gouvernent envisagent d'ailleurs maintenant d'augmenter déjà le nombre de places en CEF (qui n'a de « fermé » que le nom), de renforcer ainsi l'encadrement et le suivi, de renforcer peut-être aussi le contrôle de ces mineurs suspects ou délinquants. Partant d'un tel constat, dans quelques temps, des bergeries telles que celles de Chambon pourraient être un peu plus sûres ? Il faut tout de même lire la presse avec prudence ; on peut souvent y lire tout et son contraire, sans compter que ceux qui nous gouvernent pourraient soudainement changer à nouveau d'avis.. ou, en cette période de disette, avoir du mal à mettre en oeuvre ce qui vient d'être annoncé à ces sujets.
Mais admettons que ces bergeries tel que ce Cévenol soient très prochainement plus sûres. Serait-il alors encore raisonnable de renoncer à l'internat de Chambon et à son « son projet laxiste », cette solution d'un genre « transitoire », mais une solution manifestement maitrisée par les parents et non imposée par des décisions de justice ou l'ASE, très probablement une solution mûrement choisie par ces parents et acceptée par leurs enfants ? A 8 000, puis 12 000 euro par an hors vacances, selon la presse, je veux croire que ces parents ainsi que l'association unifiée du collège Cévenol y avaient bien réfléchi
Balayons rapidement le sujet des frais de scolarité à Chambon, ce « lycée de la seconde chance », ou le sujet de l'argent, un sujet fréquement indécent voire même parfois embarassant lorsqu'il s'agit d'enfances et qu'un juge pour enfant est saisi. Ces parents déboursent donc plus de 1 000 euro par mois pour leurs enfants, lorsqu'on inclue frais divers, tels que transports, et des vacances. Je ne pense pas qu'il s'agisse d'allocations familiales, à mon avis, la « seconde chance » ou la « réinsertion » de leur progéniture ne coûte pas grand chose à nos collectivités, elle pourrait même, bien au contraire, profiter à Chambon et à sa région. Avec un tel établissement et 200 internes, jusqu'à 2,4 million d'euro par mois peuvent être insufflés dans l'économie locale. La région restera, à mon avis, longtemps nostalgique ou encore très attachée à son lycée, ses valeurs, ainsi qu'à ces parents en quête d'une solution unique et adaptée au profil de leurs enfants Mais suite aux faits récents et après ces critiques formulées par nos journalistes, ces mêmes parents pourraient être actuellement en quête d'une alternative à l'internat de Chambon. Envisageraient-ils plutôt de faire maintenant leur mea culpa, de s'orienter enfin vers l'ASE afin de définir un projet décent et « durable », élaboré par des pros, en faveur de leur progéniture ? Des voisins ou proches ont-ils déjà signalé les situations de tous ces internes à des juges ou bourreaux pour enfants ? Dans le doute et alors que le signalement est une obligation prévue par la loi, nous devrions peut-être tous nous empresser d'écrire à l'ASE ou à des juges, dans l'intérêt de tous ces internes | Voir parmi mes références |
Après ces « signalements » puis quelques jours à plusieurs années, le temps nécessaire à quelques investigations, pour des actions ou pour des prises de décisions appropriées, quelques uns de ces internes de Chambon pourraient finir sous AEMO, à 16 euro par jour, ou être « placés provisoirement », à 150 euro par jour, aux frais de la princesse, nos collectivités. Pour la prise en charge d'un mineur un peu désemparé et pour soulager nos consciences, nous déboursons très volontiers jusqu'à 4 600 euro par mois pour une place ou une couche en foyer. Certains de ces parents pourraient toujours protester ; nous les inciterions alors à faire appel, comme tout le monde. Lorsque le juge pour enfant est saisi, les couacs sont beaucoup plus rares, voire même inexistants - nous en parlons beaucoup moins, ou lorsque nous en parlons, nous les envisageons d'une façon un peu différente, en accablant d'abord les parents ou des proches, surtout ceux qui rouspètent.
Selon le Cahier d'automne 2011 de l'EFPP, la Maison Elie Wiesel, à Taverny, prend actuellement en charge jusqu'à 50 mineurs ou « cas sociaux », ce qui représente un budget mensuel d'environ 200 000 euro, autant que Chambon pour 200 enfants, mais puisés dans nos caisses et non dans les poches des parents. En 2005, le prix de journée de cet établissement s'élevait à 136 euro, il était publié sur le site Internet de la préfecture du 92. Qui penserait à contrôler occasionnement un tel cloaque ou même à lui sucrer ses fonds ou ces prix de journées ? Nous songeons pourtant et de plus en plus souvent à sanctionner les parents de déviants, en les privant de leurs allocations familiales...
Ma fille aîné a donc été « placée » pendant un peu plus de deux ans à Taverny, le temps de me noircir suffisament tout en dépeingnant tout « retour » de ma fille à la maison, auprès des siens, « impensable » - lire ou relire Internat et séparations, par Richard Josefsberg. C'est un processus de dénigrement, de stigmatisation et de manipulation assez long, la rupture des relations parents-enfants doit toujours être parée d'une certaine légitimité, ce qui nécessite également un peu de temps. C'est aussi un processus relativement onéreux pour les caisses sans fond de nos collectivités : pour « sauver » ma fille aînée, il aura fallu plus de 100 000 euro entre prix de journée et toutes les enveloppes pour des missions d'investigations ou d'orientation. C'est assez éloigné des budgets de Chambon-sur-Lignon.
Parlant de Taverny, je n'hésite pas à employer le mot « cloaque », ce qui se veut satirique, moqueur, railleur et surtout, incisif, descriptif d'une réalité assez aisée à mettre en lumière. Lorsqu'aujourd'hui, on lit « cas social » dans un Cahier de l'EFPP, cela se veut « ringard » ? Même s'ils contesteront, une définition de cas social de Wikipedia pourrait être employée pour parler des internes de Chambon : « Situation grave entrainant des risques d’exclusion sociale et nécessitant une prise en charge par la société. » Est-ce suffisament « ringard » alors que l'Oeuvre de Secours aux Enfants ou OSE oeuvre historiquement en faveur de populations juives « défavorisées » ?
J'ai facilement trouvé une définion populiste, populaire à souhait, dans le forum de 123auto.com, un joli carcan linguistique, les parents et cet établissement de Chambon contesteront vivement, l'OSE peut-être aussi : « Habitent généralement en centre ville dans des vieux apparts degueulasses.. 5 ou 6 enfants.... Toujours sales les cheveux gras, des dents en moins pour le père de famille, tatouage bleu sur les avants bras. Se déplacent a pied avec des sachets Norma ou Aldi dans les mains. Au RMI, et bénéficient de toutes les prestations sociales possibles et imaginables. » J'habite en ville, je m'y déplace régulièrement à pied, souvent avec des sachets et très fréquemment avec des journaux... Mais aurais-je quelque chose à prouver ou à contester ?
En découvrant le site de l'EFPP et son Cahier d'automne 2011, il y a 8 jours, j'ai d'abord été outré, j'ai ensuite envisagé de demander l'insertion d'un droit de réponse, puis je me suis dit que de telles démarches seraient parfaitement superflues. Qui peut bien lire ce genre de reflexions pour des éducateurs, ces feuilles à diffusion restreinte ?
Par Richard Josefsberg, une sorte de sachant mieux, un guru de l'internat
« Cloaque », serait-ce excessif ? Je ne le pense pas. A Chambon, on nous dépeint bien un projet éducatif même s'il peut paraître utopique ; sauf cette exception qui n'y avait pas sa place, les enfants s'y autodisciplinent et advienne que pourra. A l'OSE, les professionnels ne semblent pas avoir d'autre projet que celui de « sauver » des enfants, en dévoyant l'assistance éducative, en travaillant comme en 42 ; j'en ai déjà suffisament écrit à ces sujets. A partir de 2004, l'OSE devait organiser des DVH pour ma fille aînée ; mais l'OSE a organisé des disparitions de mineur... etc, etc.
A Chambon, les enfants s'autodisciplinent ? A Taveny, un foyer mixte hébergeant des enfants, à partir de 5 ans, et des jeunes majeurs, jusqu'à 21 ans, ça s'autorégule ; les plus petits vont solliciter les services de plus grands pour taper fort sur de plus téméraires ; Richard Josefsberg expliquera que ses moyens d'alors ne lui permetaient pas de faire surveiller tous les enfants... Et les faire examiner et soigner lorsque nécessaire, les effectifs ne le permettaient pas non plus ? Qu'est-ce que ça a pu m'énerver, m'énerver d'autant plus lorsque je constatais que la Magistratüre fermait les yeux ! Les juges du coin n'ont cependant jamais eu le culot de me répondre que, rue de la Tuyolle, ils connaissaient peut-être pire.
A Chambon, advienne que pourra, ce qui, selon le Figaro, « se paye par un faible taux de réussite au bac pour un établissement privé sous contrat : 63% toutes filières confondues en 2010. » Quel est le taux de réuissite au bac des jeunes « placés » à Taverny, « sauvés » par l'OSE France ? D'après mon expérience et mes lectures, à Taverny, la scolarité, la moralité et la santé des enfants ne sont pas du tout des priorités. A mon avis, Richard Josfesberg ni d'ailleurs la Direction de l'OSE France n'oseront répondre ni, d'aucune façon, s'aventurer à contester quoi que ce soit...
Au colloque « Mon enfant, son école et moi »,
lire Bêtise, un billet de novembre 2009
Chambon... En primaire et alors qu'elle était placée à l'OSE, leur cloaque de Taverny, ma fille aînée, une enfant de boches, a appris ce qu'était la Shoah. Il faudrait que je fasse quelques vérifications dans mes papiers, enterrés depuis un récent déménagement. Sauf erreur, dans le cadre d'une classe découverte, mon aînée a elle-même séjourné quelques temps à Chambon-sur-Lignon ou dans ce secteur, le pays des Justes. Quelle hypocrisie, quelle indécence... surtout de la part du 119, ce numéro national de l'enfance maltraitée ?
Quelques mois avant son départ pour ce pays des Justes, début décembre 2004, dans ce foyer de l'OSE, loin des parents et où tous les monstres sont gentils, mon aînée avait véçu une expérience tout à fait particulière, au cours de la projection d'un film de Polansky, le pianiste. Dans ce film, un handicapé se fait jeter par la fenêtre, par des nazi. Ma fille n'a pas vu la fin du film. Elle s'est fait passer à tabac, ce que l'OSE France s'était bien évidemment efforcé de cacher... Très récemment, j'en avais un peu reparlé à Lise Geraud-Charvet, magistrat à la cour d'appel de Versailles ; je n'ai pu lui en parler qu'un peu. Là bas, à Versailles, il faut toujours plaider en abrégé, puis s'user ensuite à épuiser des voies de recours. Je viens de refaire appel, j'attends une audience. Je pense que j'en reparlerais encore une fois à la Cour.
A l'époque, début décembre 2004, j'aurai souhaité pouvoir faire comme quelques parents d'internes de Chambon, récemment, et retirer ma fille de ce cloaque d'utilité publique, ce foyer de l'OSE France. Mais ça n'a pas été possible. Même les flics de Taverny m'avaient envoyé chier, en me menaçant avec une lacrimo ; je m'y étais déplacé ; j'aurai du insister devant le commissariat, on m'y expliquait que ce qui se passait à l'OSE ne me regardait pas ; si j'avais insisté, j'aurai pu finir en garde à vue, puis déféré au parquet, jugé et condamné pour avoir demandé de l'aide aux flics. Début 2005, la cour d'appel de Versailles avait finalement insisté pour que mon aînée reste « placée » là bas, à l'OSE, malgré tout ce qui avait été exposé au courd d'une audience. Lorsque la justice est saisie, ses décisions s'imposent à tous, c'est ce qui s'en dit. Je pourrais être le seul à les avoir respectées...
En janvier 2010, je ne prennais aucun risque lorsque je publiais Sieg Versailles ! Je n'en prennais pas d'avantage en avril 2011, lorsque je publiais Lise... Je n'ai jamais pris trop de riques dans ce blog, ni même ailleurs, par exemple, devant l'Ecole Nationale de la Magistratüre, à Paris. Je pense avoir toujours été suffisament prudent ou diplomate. Et de surcroit, tout le monde s'en fout, les magistrats, ces irresponsables, en premier
A suivre... je dois encore reprendre mes esprits et me relire un peu. J'en rajouterais.
Arrêté n°2010-013, préfecture du Val d'Oise, mars 2010
NDLR : Les travailleurs sociaux n'aiment pas parler de l'argent qu'ils recoivent pour s'occuper si mal d'enfants que des magistrats leurs abandonnent. Pourquoi faudrait-il cacher ou taire ces choses là, serait-ce vraiment à ce point indécent ? Les déclarations de Richard Josesberg dans le Cahier de l'EFPP d'automne 2011 pourraient être correctes, le château de Vaucelles semble bien maintenant recevoir jusqu'à 50 mineurs. De source www.val-doise.gouv.fr, rubrique Direction Départementale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, arrêté n°2010-013 en date du 2010/03/09 fixant le budget prévisionnel et le prix de journée du Château de Vaucelles sis à Taverny au titre de l'année 2010, un extrait...
Voir également la page 2 de ce billet, puis Le merveilleux de l'assistance éducative, etc...
D'un document manifestement signé par Pierre Lambert, Secrétaire général, pour le préfet
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Saint Brieux. Le consul réclame un enfant à la France
NDLR : Il semblerait qu'avec un consul et une ambassade dans sa manche, ici, celle de Roumanie, il pourrait être plus facile de récupérer un enfant « placé ». Comment se débrouillent les mères françaises qui n'ont pas de tels atouts à portée de main ? Rafler un enfant, c'est bon pour les bas de laine de ces professionnels. Mais c'est également bon pour leurs égos, pour fanfaronner qu'ils en ont « sauvé » un de plus. En rafler d'aussi petits, en maternité ou en services de préma, peut également faire plaisir à des familles accueillantes en grande souffrance ; en France, et depuis que l'adoption internationale est plus compliquée ou beaucoup mieux encadrée, les familles en mal d'enfants se bousculent au portillon de ceux qui nous gouvernent. J'ai le sentiment que dans cette affaire-ci, la rafle de cet enfant né d'une jeune mère Roumaine, la protection de l'enfance française, ces voleurs, a été comme surprise la main dans le sac, dans un utérus ou sur un berceau exposé sur la scène internationale... C'est dingue qu'une petite allégation puisse aboutir à la rupture de la relation mère-enfant : « ne montre pas d'émotion, ni à l'accueil de son bébé ni au moment de le quitter ». Mais puisque les français et leurs magistrats gobent ce genre de salades... Un scan et des références d'un article paru dans l'édition Ouest France de Morlais qu'on m'a communiqué par email :
Envoyé Spécial. Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
NDLR : Encore une vidéo qui me fait bondir... du journalisme couché, un tissus de mensonges, une absence de sens critique. Des enfant pourraient avoir envie de rentrer chez eux mais les travailleurs sociaux affirment le contraire ? On ne peut rien vérifier lorsque quelqu'un affirme qu'il s'est passé des choses dans un foyer ? Qu'en dire d'autre, sinon que les journalistes d'envoyé spécial, comme des travailleurs sociaux et des magistrats, sont ici d'une mauvaise foi crasse ? J'adore la prestation de Boutin : « une société se juge à la façon dont elle traite ses enfants ». Elle était sincère, Boutin, sur ce plateau, ou ne fallait-il y voir que l'ultra-catho s'autoflagellant pour nous plaire ? 800 euro par mois par enfant « placé » ? A l'OSE, dans le Val d'Oise, aujourd'hui, le prix de journée serait plutôt de 150 euro par enfant... et à Plaisir, dans les Yvelines, chez Boutin, selon l'ONED, le prix de journée de Villages d'Enfant SOS serait d'environ 140 euro. L'ONED nous exposerait n'importe quoi, comme Dalloz ? Les ouvrages de Dalloz ne servent à rien lorsque le juge pour enfant est saisi ; les miens ont d'ailleurs flambé en décembre 2008, pour le soixantenaire de la DUDH. « Un placement met nécessairement les enfants hors de danger », quelle farce, même Versailles en a souvent douté. Laeticia, je la connais ; je l'ai rencontrée il y a 3 ou 4 ans ; je suis ravi de voir Manon, et surtout, ravi de constater qu'elle est toujours avec sa mère. Je note également que Boutin est à la recherche de 500 signatures ; si elle maitrise ses sujets comme celui de la famille et celui de la protection de l'enfance, la présidence de la Ripoublique devrait lui passer sous le nez.
Cinq ans après, enfants placés, enfances gâchées ?
Mots clés : Consommation Société
France 2, une vidéo
Divorces conflictuels, familles recomposées, fins de mois difficiles, les histoires de Karine, Lætitia et Jocelyne se ressemblent.
Impossible pour elles d’oublier ce jour où la justice les soupçonna d’être de mauvaises mères et ordonna le placement de leurs enfants en foyers ou en familles d’accueil. Il y a cinq ans, Envoyé Spécial avait suivi leur combat pour récupérer la garde de leurs filles et de leurs fils et enquêté sur le fonctionnement des services de l’aide sociale à l’enfance, cette administration chargée de protéger les mineurs victimes de maltraitance.
A l’époque, un rapport estimait qu’un placement d’enfants sur deux pouvait être évité. Comme si le remède était-il pire que le mal… Cinq ans plus tard, Karine, Lætitia et Jocelyne ont-elles remporté leur combat face à l’administration ? Traumatisme ou sauvetage, comment leurs enfants ont-ils vécu cette séparation ? Quelles alternatives au placement ont été mises en place depuis notre précédent reportage ?
L’émission est présentée par Guilaine Chenu. Son invitée sera Christine Boutin.
Gardes à vue : grève au barreau d'Évreux
NDLR : Yo, voilà que les avocats s'émeuvent parce qu'ils n'ont pas accès aux dossiers de leurs clients ? On devrait leurs infliger à tous la rigueur de l'article 1187 de l'assistance éducative, leurs imposer aussi de plaider en abrégé, voire de fermer leurs gueules, par soucis d'équité et pour plus de justice dans les prétoires des majeurs
Gardes à vue: grève au barreau d'Évreux
AFP Publié le 28/11/2011 à 19:33
Les avocats du barreau d'Evreux observent depuis six semaines une grève des gardes à vue qu'ils s'estiment dans l'incapacité d'assurer en raison des nombreux déplacements qu'elles engendrent, a-t-on appris lundi auprès du batonnier, Me Thierry Brulard.
Ces avocats refusent de participer aux gardes à vue, lorsqu'ils sont désignés d'office, mais sont toutefois présents quand ils sont sollicités par des clients. "Nous n'avons pas le don d'ubiquité et demandons que les lieux de garde à vue, au nombre de 47 aujourd'hui dans un département qui est très grand, soient regroupés", indique Me Brulard.
Réunis le 14 octobre en assemblée générale, ces avocats ont voté le principe d'une grève de trois mois de ces gardes à vue, c'est-à-dire jusqu'au 13 janvier 2012. "La question de la poursuite ou non du mouvement sera toutefois à nouveau posée lors de l'assemblée générale de fin d'année prévue le 9 décembre prochain", précise Me Brulard.
La loi d'avril 2011 donne la possibilité aux avocats d'être présents lors des gardes à vue, mais sans pouvoir intervenir ni avoir accès au dossier. "A cette occasion, nous n'assurons pas une défense effective", souligne Me Brulard pour relativiser les conséquences de ce mouvement sur les gardés à vue.
Décembre, c'est bientôt
Répondre ou ne pas réagir ? Ne pas produire quelques observations en défense serait suicidaire. Comme je l'expliquais sommairement dans un billet de cet été, il m'est parvenu copie d'une requête bien chargée ainsi qu'une convocation et quelques précisions. Encore une procédure... et à nouveau « d'ordre privé ».
Les précisions et quelques éléments reçus cet été me suggèraient me faire assister par un bavard, de produire ou de me munir de papier, de prendre des rendez-vous, de visiter d'avantage encore Nanterre et sa région, d'y écouter aussi un Médiateur... ça sort de quel chapeau ou terrier, cette créature ? S'agirait-il du Médiateur que je recherchais vainement et longuement, par le passé ? Que pouvait maintenant m'apprendre ou m'expliquer un Délégué de Nanterre ?
J'ai déjà des correspondances de médiateurs : du Val d'Oise ainsi que de l'Europe. En cherchant bien, je devrais aussi pouvoir retrouver une correspondance du Délégué de la République. Ces médiateurs m'ont à chaque fois renvoyé vers des prétoires de Nanterre, d'Antony et de la cour de confirmation de Versailles... Il me reste quelques jours pour murir une petite bafouille, des observations, en prévision de nouveaux échanges en présence ou avec des employés de bureaux.
« ... vous pouvez y venir seul ou assisté d'un Avocat. » NANTERRE, le 24 juin 2011
Le frère pédophile assume ses fautes, ses supérieurs se défaussent
NDLR : Depuis un moment dejà, j'ai le très net sentiment qu'à l'Oeuvre de Secours aux Enfants France ainsi que dans les Hauts de Seine et en Alsace, certains individus et Directions jouent également la carte de la prescription, comme au sein de ces Béatitudes, cette « communauté née d'un mouvement d'expression joyeuse de la foi ». Dans mes propres affaires « d'ordre privées », certains faits anciens comme de plus récents sont également déjà prescrits, comme dans les affaires qui concernent des membres ou de hauts perchés de ces Béatitudes ; mais c'est sans importance, certains faits sont prescrits, ce qui ne m'empêche absolument pas d'en reparler encore, bien au contraire.
Société
Aujourd'hui à 17h03, Libé
Le frère pédophile assume ses fautes, ses supérieurs se défaussent
Membre de la communauté des Béatitudes, Pierre-Etienne Albert a abusé de dizaines d'enfants. Malgré des aveux répétés à ses responsables, ceux-ci n'ont jamais rien dit.
Le frère Pierre-Etienne Albert a assumé l'entière responsabilité des actes de pédophilie qu'il a fait subir pendant des années à des dizaines d'enfants; pourtant le procès ouvert mercredi à Rodez aurait aussi pu être celui de sa communauté religieuse, qui savait et n'a rien dit.
Un appel contre une « justice laxiste »
NDLR : « Les fameux PV de garde à vue » ont été « retirés à la ferme demande de Me Thierry Sagardoytho, l'un des avocats de Samson G. » ? Selon un article de la Dépêche d'octobre dernier, « le meurtrier présumé de Jérémy a été débouté de ses plaintes » ; il s'agissait en effet d'un peu plus que de « fermes demandes », Samson G. pouvait réclamer environ 13 000 euro de dommages et intérêts et de frais de justice. Samson G., ses avocats, ses proches et ses soutiens ont-ils signé le pacte 2012 pour la justice, pour une justice moins « laxiste » ou « pour l'impunité zéro » ? Cette pétition de l'IPJ semble en tous cas avoir remporté un très franc succès : déjà 1 452 416 signataires.
Un appel contre une "justice laxiste"
AFP Publié le 24/11/2011 à 10:36
Ulcéré par les "erreurs monumentales" qui ont, selon lui, grevé l'enquête sur le meurtre de son fils Jérémy, tué en 2009, Joël Censier, ex-policier de 52 ans, a lancé sur internet un appel controversé à réformer une justice qu'il juge trop laxiste. "L'affaire de Jérémy a été mal engagée et elle finira en eau de boudin": en une phrase lapidaire et définitive, M. Censier ramasse deux années d'instruction émaillées à ses yeux d'une "succession d'erreurs monumentales" et qui pourraient déboucher sur un "naufrage judiciaire".
Corruption : la France parmi les pays les plus transparents
NDLR : On est toujours aussi mal noté, mal placé, mais on ne fait pas pire que d'autres Le 04/11/2009, nous pouvions lire ceci, sur la Croix : « Corruption, la France reste mal placée [...] Souterraine, la corruption est difficile à quantifier. Mais on peut, comme le fait Transparency International, en cerner les contours à partir du ressenti des décideurs. Et, à en croire le dernier rapport de l’ONG, qui vient d’être publié en français, la France, classée 23e – en recul de quatre places par rapport à 2007 – sur 180 pays suivant de critères de transparence, a encore des progrès à réaliser. » Mais avec un bon titre, tel que celui de la Dépêche, il n'y parait plus. Le « ressenti des décideurs » va-il maintenant et enfin évoluer favorablement ? Patientons, nous verrons bien, d'ici un an ou deux
De source la Dépêche
Rachida Dati fait appel de sa condamnation pour diffamation
NDLR : J'ai failli ne pas remarquer ou noter que Dati contestait la décision du siège. Mais pouvait-elle faire autrement, ignorer ou accepter cette condamnation ? C'est donc à son tour d'évaluer une cour de confirmation, have fun ! Au cours de ma présentation pour ndh2k11 j'ai lâché un laspus dont Dati n'aurait pas eu à pâlir ; les slides de la nuit sont là, la vidéo de ma présentation est ici, ma boulette tombe dans les 3 premières minutes. Ma prestation pourrait la faire rire à son tour, les lapsus sexuels et les palabres de Dati m'ont souvent beaucoup amusé. Je ne parlais pas trop vite en juin dernier, je ne le pense pas. Par contre, il faisait vraiment chaud chez Mickey, et j'avais très très soif dès le début, puis tout au long de ma présentation
Rachida Dati fait appel de sa condamnation pour diffamation
L’ex Garde des Sceaux s’oppose à Marek Halter
Publié le 23 Novembre 2011 à 10h49 par Jean-Christian Hay, Gala, extrait
L’ancienne Garde des Sceaux a pris la tête des opposants à ce Mur de la Paix et a publié sur le site de la mairie une pétition dans laquelle elle demandait le démontage du monument «pour le respect de la perspective classée du Champ de Mars». Elle se disait «choquée par les méthodes et les déclarations mensongères de M. et Mme Halter en vue d'obtenir la pérennisation de leur création sur le Champ-de-Mars (...), occultant systématiquement le caractère illégal de ce mur».
C’est précisément parce qu’elle a traité de menteurs les époux Halter que Rachida Dati a été condamnée par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 2000 euros avec sursis, 4000 euros de dommages et intérêts et 3000 euros de frais de justice. L’avocat de l’élue, Me Olivier Metzner, a déclaré qu’il était exceptionnel qu’un ancien ministre de la justice soit condamné pour diffamation. En accord avec sa cliente, il a fait appel en expliquant: «Le tribunal considère que Rachida Dati a eu tort de dire que le Mur de la Paix était illégal, alors qu'il est maintenu en toute illégalité, contrairement à ce qu'ont affirmé les différents ministres de la Culture et le maire de Paris». Comme l’avaient précisé Marek et Clara Halter, la dernière autorisation d’installation du monument date de l’été 2010 et doit durer trois ans. Ce que n’a pas manqué de rappeler la 17e chambre.
L’avocat des époux, Me Richard Malka, a déclaré de son côté: «Mme Dati est une habituée des débordements verbaux. C'était le débordement de trop. C'était des propos indignes d'une élue de la République, et davantage encore, d'une ancienne garde des Sceaux». Marek Halter s’était quant à lui interrogé: «C'est curieux comme la paix énerve les gens... Vous savez, Guy de Maupassant détestait la tour Eiffel, il faisait des manifestations contre elle, mais il n'a jamais insulté Gustave Eiffel».
L'oeil du pro sur... la germanophobie
NDLR : C'est ce que j'avais bien perçu au cours des années passées, « les stéréotypes ne sont qu’assoupis. »
Actualité > Présidentielle 2012
L'OEIL DU PRO sur la germanophobie
Le Parisien | Propos recueillis par Henri Vernet | Publié le 02.12.2011, 12h34
La germanophobie, nouveau thème de campagne? Dans une charge violente contre l’Allemagne, Arnaud Montebourg a comparé Angela Merkel à Bismarck, le premier chancelier allemand qui déclara la guerre à la France en 1870. Certes, ces propos au canon ont gêné au PS… même si François Hollande critique lui aussi la rigidité de la chancelière. Un thème dangereux, mais qui peut être électoralement payant.
« La germanophobie est un trait profond de notre culture politique, enraciné depuis le XIXe siècle, relève Pascal Perrineau, directeur du centre de recherche politique de Sciences-po. Bien sûr, la perception de l’Allemagne s’est beaucoup améliorée depuis l’affichage de l’amitié de Gaulle-Adenauer, puis Giscard-Schmidt, Kohl-Mitterrand… Mais les stéréotypes ne sont qu’assoupis, ils peuvent se réveiller dans un contexte où l’Allemagne est accusée de ne pas jouer collectif en Europe, d’être trop rigide, où on la soupçonne d’avoir des visées impérialistes… comme lors des trois guerres contre la France! Attention, les mots de Montebourg font mouche, car la France est complexée par cette Allemagne qui s’en sort mieux dans la crise, qui exporte et a gardé son industrie. C’est elle qui est devenue le modèle, ce n’est plus notre pays. »
Tout aussi dangereuse, selon Perrineau, l’allusion à un Nicolas Sarkozy qui serait sur « Le porte-bagages » allemand : « sous-entendu, le président serait un traître, comme le capitaine Dreyfus, l’affaire qui divisa la société française il y a un siècle! » La charge peut-elle avoir un impact? « Oui, au référendum européen de 2005 la dénonciation du plombier polonais avait connu un certain succès. En jouant ainsi sur les ressorts d’une certaine xénophobie, une partie de la gauche fait du populisme et même du social-nationalisme. C’est particulièrement déplacé. »
Le Parisien
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Enfant mort à l'hôpital : pas de procès
Enfant mort à l'hôpital : pas de procès
AFP Publié le 02/12/2011 à 17:16
Leur enfant est mort, mais il n'y aura jamais de procès : le tribunal correctionnel d'Evry a jugé aujourd'hui qu'il y a prescription, après le décès d'un enfant de cinq ans en 2006 à l'hôpital privé de Massy (Essonne), suite à une erreur de l'infirmière dans le produit injecté. L'infirmière était renvoyée devant le tribunal correctionnel d'Evry pour homicide involontaire.
Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2006, Thibault Delpierre, cinq ans, est mort d'un brutal arrêt cardiaque à l'hôpital Jacques-Cartier de Massy. La direction de l'hôpital a reconnu "qu'une erreur humaine est à l'origine du décès (...) et qu'une injection de chlorure de potassium a été pratiquée en lieu et place de (...) bicarbonate de sodium", selon le rapport d'un expert.
"Il est particulièrement dommageable que dans ce douloureux dossier, on ait à se poser la question de la prescription", a relevé le substitut du procureur lors de l'audience, avant de préciser que "ce dossier est prescrit, personne n'est satisfait de la situation".
Une procédure civile avait été engagée en janvier 2007, un mois après la mort du garçonnet. Puis, en 2009, le père avait envoyé un courrier au procureur de la République, qui avait "transmis à ses services pour enquête préliminaire", a expliqué l'avocat des parents, Me Vincent Potié.
Une plainte est finalement déposée en décembre 2009, peu avant le délai de prescription, qui est de trois ans pour les homicides involontaires. Certes, cette plainte "retarde de trois mois le délai de prescription", relève l'avocat, mais les premières auditions se tiennent trop tard.
Une enfance volée : l'affaire Finaly
NDLR : Quelle douloureuse affaire, elle avait divisé les français... et très drôle : « quoi faire pour sauver la face ? » J'ai surtout le sentiment que pour ce 9 décembre, France 2 nous propose encore un grand moment de contrition
De source http://programme-tv.orange.fr
Rapport/psychiatres : Breivik le conteste
NDLR : Breivik aurait-il aussi été expertisé par des charlatants ? Son cas particulier et ce que remporteront ses avocats va m'intéresser. Par le passé, en France, en cours ou à l'issue d'une audience, une mère avait poignardé un juge pour enfant, celui de Metz ; elle avait rapidement été internée en psychiatrie, d'où elle a été extraite par ses bavards ; cette mère avait ensuite été assez lourdement condamnée, 13 ans. Prochainement, nous devrions aussi juger Chantal Clos, je ne pense pas qu'elle ait été déclarée « irresponsable au moment des actes », injugeable par de bons et fidèles apôtres ou chrétiens, même si la presse avait rapidement parlé d'un « coup de folie »...
Rapport/psychiatres: Breivik le conteste
Le Figaro, publié le 03/12/2011 à 14:02
L'auteur des attaques du 22 juillet en Norvège, Anders Behring Breivik, conteste le rapport des psychiatres le qualifiant de malade mental, a rapporté un de ses avocats aujourd'hui. "Nous avons examiné une bonne partie du rapport qui détaille les conversations qu'il a eues avec les psychologues. Il a réagi en disant qu'il contenait des erreurs factuelles, des mensonges et que ses déclarations avaient été sorties de leur contexte", a précisé au journal Verdens Gang l'un des avocats de Behring Breivik, Odd Ivar Groen.